((OW-AO))#3

Transcription

((OW-AO))#3
FESTIVAL MUSIQUE ACTION 2015
DOSSIER DE PRESSE
© Jean-Christophe Hanché
((OW-AO))#3
25 artistes invités
pour un
“open workshop”
Atelier ouvert
LUNDI 18 AU LUNDI 25 MAI
entrée : 06€ > 04€ | intégrale : 24€
Le Festival Musique Action invite la troisième
édition de ((OW-AO)) porté par la cie sound
track (fondée en 1990 par Patricia Dallio et
Cyril Dumontet). Jouant avec la “prédiction” des
nouvelles du monde en perpétuel mouvement de
l’œuvre interactive « Time Slip » du programmateur
Antoine Schmitt, vingt-cinq artistes se succèdent
dans une démarche d’échange, de recherche en
commun, d’improvisation musicale et visuelle, et
de rencontre avec le public.
« Time Slip » est un travail plastique lié à un
questionnement philosophique sur le destin, son
écriture préalable ou son déterminisme causal, et
au bout du compte un travail sur le libre arbitre
dans un univers où le temps et sa causalité peut
vaciller. Il renvoie le spectateur au contrôle de
sa propre destinée. « Time Slip » (glissement de
temps) est également une réflexion sur la force
motrice de l’imprédictibilité et du risque, de plus
en plus centrale dans le monde contemporain.
Un texte déroule sans fin les nouvelles, mais
celles-ci sont au futur : “Un avion va s’écraser à
Madrid, tuant 153 personnes” ; “L’O.M. va battre le
P.S.G. 3 à 0” ; “Le bourse va baisser de 5,6%””…
À part le temps du verbe, les nouvelles sont
intégralement et textuellement vraies et tirées de
l’actualité courante. « Time Slip » est construit sur
un programme ad hoc qui tire automatiquement
et en temps réel ses informations des agences
de news officielles, en sélectionne certaines et
change le temps de leur verbe. « Time Slip »
est toujours à jour. C’est une œuvre générative
programmée.
Pour le spectateur, c’est comme s’il était projeté
en arrière dans le temps de quelques heures et
qu’un devin lui révélait le futur : sentiment de
décalage temporel. Ou bien pour quelqu’un qui
ne serait pas encore au courant de la nouvelle,
c’est comme si un oracle le lui révélait à l’avance
sentiment d’angoisse ou de pervers pouvoir
absolu. Cette pièce déstabilise et questionne par
l’introduction de glissements dans le cours du
temps.
→ www.gratin.org/timeslip
Projetée en continu durant 8 jours dans la salle
de danse de la Scène nationale de Vandœuvre,
cette œuvre est le fil conducteur d’un atelier de
recherche au sein duquel les 25 compositeurs,
musiciens, danseurs, écrivains, performers
invités se relaient pour travailler avec leurs outils,
en réaction directe à cette œuvre permanente.
Tout ce qui se passe ici est fixé en images et
en sons, et peut potentiellement servir à de
nouvelles explorations plastiques et sonores pour
les artistes présents les jours suivants. Chaque
soir, les portes s’ouvrent au public sur ce travail
de recherche et d’expérimentation des artistes
invités à se rencontrer et à réagir sur la prédiction
des nouvelles du monde.
PROGRAMME DÉTAILLÉ
LUNDI 18 MAI \ 19:00
Philippe Le Goff artiste sonore
Manuela Agnesini comédienne
Alessandro Bernardeschi artiste chorégraphique
MARDI 19 MAI \ 19:00
Jason Van Gulick percussions
Antoine Schmitt plasticien programmeur
Floy Krouchi basse, électronique
MERCREDI 20 MAI \ 19:00
Philippe Foch percussions
Christophe Ruetsch live electronic
Fabien Joubert comédien
JEUDI 21 MAI \ 19:00
Stéphane Buellet plasticien numérique
Aude Romary violoncelle
Daniel Koskowitz électronique, percussion
VENDREDI 22 MAI \ 19:00
Christophe Bergon light designer, scénographe
Pascal Battus pickups de guitare
Didier Petit violoncelle
SAMEDI 23 MAI \ 19:00
Frédéric Le Junter objets sonores incertains
Patricia Dallio lutherie électronique
Aurore Gruel danse
DIMANCHE 24 MAI \ 19:00
Julie Rousse artiste sonore
Yuko Oshima percussions
Kurt d’Haeseleer vidéo performer
LUNDI 25 MAI \ 17:00
© Jean-Christophe Hanché
Mathieu Chamagne dispositif électroacoustique
Bart Maris trompette
Catherine Redelsperger écrivain
Anne-Laure Lemaire comédienne
18.05.2015
Philippe Le Goff
Manuela Agnesini
Alessandro Bernardeschi
© Eve Zheim
Compositeur et artiste sonore, formé dans la
classe d’Acousmatique du conservatoire de Lyon
(avec Denis Dufour) et diplômé de l’INALCO en
langue et culture Inuit (avec Michèle Therrien).
Son parcours d’artiste est indissociable de son
histoire avec le Grand Nord, terre de prédilection
qu’il parcourt régulièrement depuis plus de 20
ans, accumulant collectages sonores et visuels.
Son travail, depuis longtemps habité par la voix
et le paysage sonore, s’est constamment alimenté
à la source d’une réflexion sur l’oralité et le
langage, qui pose la question permanente de la
mise en contexte de ses propositions artistiques
et le souci de la transmission. Il a collaboré
régulièrement sur des formes de concerts, de
spectacles ou d’installations avec Philippe Foch,
Laurance Henry, Doug Wheeler, Sylvie Deguy,
Louis Chrétiennot, Garth Knox, Dominique
Chevaucher ou Camel Zekri.
Il a développé depuis 2002 un cycle intitulé
« Nature Blues », regard en miroir de l’homme et de
la nature, de la nature et de la culture, au travers
de formes qui valorisent la notion d’oralité, parmi
les dernières pièces, « Icequake » et « Timequake »
s’intéressent aux craquements des icebergs de
la baie de Disko au Groenland, « Jardin », une
installation performance en duo avec Philippe
Foch. Depuis la fin de l’année 2014 son travail
s’inscrit dans un nouveau cycle intitulé « Traces
et Esquisses », abordant la question de l’écriture,
assimilée à tout ce qui est source de lecture pour
l’humain et produit une interprétation orale ou
sonore, des vestiges laissés par les courants
marins sur le sable, aux constellations, en passant
par les lignes de la main…
Philippe Le Goff a enseigné à l’ESAD (École
Supérieure d’Art et de Design) de Reims et à l’Inalco
(Institut national des langues et civilisations
orientales) à Paris, depuis 2011 il dirige Césaré,
Centre National de Création Musicale à Reims.
“Dans le mythe inuit de Nutiq (la fissure) c’est le
fracas lui-même qui devient un être, son visage
est tout craquelé ce qui le rend timide…”
→ phgough.free.fr
→ www.cesare-cncm.com
Artiste à la pratique polymorphe, danseuse
contemporaine de formation, comédienne par
amour de la voix et de la littérature, après un
Master en Art au D.A.M.S. (Discipline de l’Art, la
Musique et le Spectacle, Université de Bologne,
Italie) elle s’installe à Paris en 1990, puis à Toulouse
en 2000 où elle vit actuellement. En 2002 elle cofonde lato sensu museum avec Christophe Bergon
(metteur en scène, scénographe, light designer)
et Enrico Clarelli (dramaturge, vidéaste).
Sa recherche artistique s’articulant autour d’une
pensée additive, elle réalise plusieurs objets
scéniques hybrides mêlant corps, dispositifs
plastiques, textes et vidéo. Sa passion pour
les représentations du corps et le potentiel
autofictionnel du plateau l’amène, depuis 2003,
à signer les costumes pour toutes les mises en
scènes de Christophe Bergon.
→ www.latosensumuseum.com
Toscan d’origine, il fait ses études au D.A.M.S. de
Bologne où il obtient sa maîtrise avec une thèse
sur « La nouvelles danse française des années
80 ». Il continue sa formation en danse classique
et contemporaine mais il est aussi actif sur la
scène du théâtre contemporain de Bologne des
années 80.
Il part à Paris en 1990 pour travailler avec le
chorégraphe napolitain Paco Decina dont il
interprétera plusieurs pièces parmi lesquelles
« Vestigia di un corpo », « Ciro esposito fu
vincenzo » et « Fessure ».
Dès 1996, il intègre le Centre Chorégraphique
National de Rennes de Bretagne dirigé par
Catherine Diverres où il collabore à la création de
« Fruits », « Stances », « Corpus » et « Penthesilees »
À Bruxelles, il rencontre la chorégraphe Karine
Ponties dans les créations « Negatovas », « Les
taroupes » et « Brucelles ». Il travaille aussi avec
et pour Marco Berrettini, Mauro Paccagnella
et Francois Verret (« Ice » en 2008 et « Courts
circuits » création 2011 festival d’Avignon).
Depuis 2000, il collabore avec Caterina Sagna
dans toutes ses pièces (« La Signora » - 2000,
« Sorelline » - 2001, « Relazione Pubblica » - 2002,
« Heil tanz » - 2004, « Basso ostinato » - 2006,
« P.o.m.p.e.i. » - 2008, « Nuda vita » 2010, « Bal en
Chine » - 2013) et aussi pour le solo « Transgedy »,
commissionné par la SACD dans le cadre du Vif du
sujet Avignon (2001).
Il collabore avec Olga de Soto à la création de
« Debords, réflexions sur la table verte » en 2012.
En 2014, il collabore avec Georges Appaix
dans la création « Vers un protocole d’une
conversation ? » prévu pour décembre dans le
cadre du festival Dansem. Il donne régulièrement
des cours de danse et stages de compositions
chorégraphiques.
19.05.2015
Jason Van Gulick
Antoine Schmitt
Floy Krouchi
© Jeff Humbert
© Dizain_Rémy Deluze
© Aude Paget
Depuis ses débuts à la batterie en 1996, Jason
Van Gulick s’est construit un bagage musical
hétéroclite. Issu du rock, du hardcore, du rock
extrême et du post-métal, il a transité par
l’improvisation et a trouvé ses marques dans
l’expérimentation et la musique contemporaine.
Il travaille depuis 2011 à l’élaboration de plusieurs
solos et expérimente autour de la batterie et
des percussions. À travers ses projets, il suit
des chemins tracés par Fritz Hauser, Lê Quan
Ninh ou Chris Corsano et affirme sa place de
percussionniste et de musicien à part entière.
L’exploration de l’espace par la diffusion du son
et la mise en scène du musicien par rapport
au public, sont devenus des thèmes récurant
dans ses projets. Ses études en architecture et
sa formation aux techniques du spectacle lui
permettant de nourrir et mettre en place son
travail artistique.
En-dehors de ses solos, il continue à participer
à une multitude de projets notamment avec le
projet interdisciplinaire Déga! à Lille, collectif aux
frontières du concert et du théâtre basé sur la
recherche de sensation visuel et sonore. Il a tourné
avec le groupe de Carla Bozulich Evangelista en
Europe pour plusieurs longues séries de concerts.
Depuis 2012, il travaille avec les artistes Gast
Bouschet et Nadine Hilbert et compose la
bande son de leur exposition « Unground » en
collaboration avec Stephen O’Malley. En 2014/15,
ils développent de nouvelles versions live
mélangeant son et vidéo : « Unground extented ».
Il rejoint le collectif luxembourgeois Soleil Noir
et le groupe post-punk Lillois Bison Bisou pour
des prestations live intense (Transmusicales de
Rennes 2014).
Il travaille aussi régulièrement depuis 2009
comme compositeur et musicien sur scène pour
le théâtre jeune public (La Manivelle Théâtre, La
Vache Bleu) et tourne en France et au Canada.
Depuis la création de ses 1e solos début 2011, il a
effectué plus de 60 dates en Europe et a partagé
la scène avec notamment Collin Stetson au
Grand Mix à Tourcoing, Chris Corsano au festival
Drumming à Madrid, Stephen O’Malley au Casino
Luxembourg, Lê Quan Ninh aux Ateliers Claus à
Bruxelles et à la Condition Publique à Roubaix.
Artiste plasticien, Antoine Schmitt crée des
œuvres sous forme d’objets, d’installations et
de situations pour traiter des processus du
mouvement et en questionner les problématiques
intrinsèques, de nature plastique, philosophique
ou sociale. Héritier de l’art cinétique et de
l’art cybernétique, nourri de science-fiction
métaphysique, il interroge inlassablement les
interactions dynamiques entre nature humaine
et nature de la réalité. À l’origine ingénieur
programmeur en relations homme-machine et
en intelligence artificielle, il place maintenant le
programme, matériau artistique contemporain
et unique par sa qualité active, au coeur de ses
créations pour révéler et littéralement manipuler
les forces à l’œuvre. Avec une esthétique
précise et minimale, il pose la question du
mouvement, de ses causes et de ses formes.
Antoine Schmitt a entrepris, seul ou à travers
des collaborations, d’articuler cette approche
à des champs artistiques plus établis comme la
danse, la musique, le cinéma, l’architecture ou
la littérature. Comme théoricien, conférencier et
éditeur du portail gratin.org, il explore le champ
de l’art programmé.
Son travail a reçu plusieurs prix dans des festivals
internationaux : Transmediale (Berlin, second
prize 2007, honorary 2001), Ars Electronica
(Linz, second prize 2009), UNESCO International
Festival of Video-Dance (Paris, first prize online
2002), Vida 5.0 (Madrid, honorary 2002),
CYNETart (Dresden, honorary 2004), medi@terra
(Athens, first prize 1999), Interférences (Belfort,
first prize 2000), et a été exposé entre autres au
Centre Georges Pompidou, au Musée des Arts
Décoratifs (Paris), à Sonar (Barcelone), à Ars
Electronica (Linz), au Centre d’Art Contemporain
de Sienne, au Musée d’Art Contemporain de Lyon,
aux Nuits Blanches (Paris, Amiens, Metz, Bruxelles
et Madrid). Il fait partie des collections de l’Espace
Gantner (Bourogne, FR), du Cube (Issy-Mx, FR),
du Fond Municipal d’Art Contemporain (FMAC) de
Paris, de la Fondation Artphilein (Lugano, IT), et
de la Fondation Fraenkel (USA).
Bassiste, compositrice et performeuse, Floy Krouchi
aka Drfloy est présente sur la scène musicale
expérimentale depuis 1994. Elle commence
sa traversée des territoires électroniques et
acousmatiques au sein du groupe Mafucage (dub/
indus/positive noise) dont elle est la bassiste et
l’une des initiatrices, avec lequel elle a joué en
France, en Europe et jusqu’en Chine. Travaille sur
magnétophones à bandes, boîtes à rythmes et
samplers. Suite à cette expérience déterminante,
elle entrera dans la classe d’électroacoustique de
Gino Favotti.
En 2003, elle part avec son instrument en Inde
étudier les ragas avec Pandit Hindraj Divekar. Elle
y conçoit « Sakhiri » une création multimédia sur
l’identité de genre avec la communauté Hijra, qui
tourne sur le sous-continent indien. Elle continue
ce travail grâce à une résidence Villa Médicis
Hors-les-Murs en 2009 et sort l’album « A Stream
of Love » avec la chanteuse indienne Sumathi.
Depuis 2010, elle crée des pièces radiophoniques
Hörspiel, pour l’Atelier de Création Radiophonique
de France Culture « Hijras diaries » ou la Muse en
Circuit « Couvre-feux » qui sont distinguées par
le Prix Italia en 2011, le prix international d’Art
radiophonique Luc Ferrari en 2010 et le prix
Phonurgia Nova en 2013.
En 2013, suite à une commande de Césaré
(Reims), elle entame la série « Bass holograms »,
solos basse et électronique.
Floy Krouchi compose pour différents supports :
expositions, web-art, vidéos expérimentales,
cinéma, danse, installation-multimédia, et multiplie
les collaborations avec divers artistes et collectifs
d’artistes transdisciplinaires en Europe, aux États
Unis, au Moyen Orient et en Inde.
→ www.antoineschmitt.com
→ www.floykrouchi.org
20.05.2015
Philippe Foch
Christophe Ruetsch
Fabien Joubert
Compositeur et performer, Christophe Ruetsch
travaille avec toutes sortes de sons qu’il malaxe
allègrement sur scène ou dans les studios de
musique électroacoustique à l’aide de machines
toujours plus anciennes. Il aime particulièrement
le bruit de fond depuis un passage à Tchernobyl.
Il travaille régulièrement avec des scénographes,
metteurs en scène et chorégraphes. Depuis 2003,
il est régulièrement invité au GRM. En mai 2008, il
part en résidence à Tchernobyl et travaille sur des
phonographies dans la zone contaminée. Il crée
en juin 2009 Atomic Radio 137 pour les Ateliers
de Création Radiophonique (France Culture) et
« Zona » en 2010 (commande de l’État et du GRM),
« Atomic Radio 137 » en 2011.
Depuis quelques années, il s’intéresse
particulièrement au développement du travail
en live, ce qui s’est traduit par l’élaboration d’une
lutherie électronique personnelle donnant lieu
à des concerts, ciné concerts et performances
axées sur le jeu en direct. Sa musique est jouée
dans de nombreux concerts et festivals en France
et à l’étranger.
Après une licence d’études théâtrales aux
universités de Paris 3 et Paris 8 (il y côtoya
Georges Banu, Philippe Tancelin, Monique BanuBorie, Anne Françoise Benhamou, Claude Régy…),
il intègre l’école d’acteur de la Comédie de Reims,
dirigée par Christian Schiaretti. Trois ans plus tard,
celui-ci l’engagera dans la troupe des “Comédiens
de la Comédie”.
Sous sa direction, il jouera A. Badiou (Rôle
d’Ahmed), J.P. Siméon, P. Corneille, J. von Saaz,
B. Brecht, F. Garcia-Lorca, P. Calderon de la Barca.
Puis, il travaille au théâtre avec : J. Renault (W.
Shakespeare), M. Mane (P. Adam, N. Wallace,
B. Srbljanovic, B.M. Koltès), F. Cancelli (Molière),
P. Adam, C. Toussaint (F. Bartelt), C. Stavisky
(Sophocle), J.M. Guerin (P. Quignard), J.P. Vidal
(J. Fosse, A. Tchékov), D. Girondin Moab (P. Adam,
L. Bazin), l’ensemble de musique médiévale Le
Voir-Dit (Cycle G. De Machault), S. Added (S.
Guitry), D. Wittorsky... Il a mis en scène B.M.
Koltès, S. Alexiévitch, H. Kureishi.
Il a coécrit et codirigé deux moyens-métrages
avec le réalisateur G. Sacré : « Le théâtre et ses
fantômes » et « After L. »
En 2011, il crée le collectif d’acteurs O’Brother
Company. Il rencontrera ainsi le travail D’A.
Churin, D. Rossel, L.Bazin, R. Barché…
© Eric Sneed
Musicien polyvalent, traverseur de territoires,
de la musique traditionnelle, improvisée,
électroacoustique, aux expériences théâtrales et
performatives, batteur d’origine, Philippe Foch est
un des rares percussionnistes français à avoir une
grande relation avec des tablas auxquels il s’est
initié lors de plusieurs voyages où séjourne son
maître Pandit Shankar Ghosh à Calcutta. L’étude
de la musique indienne a influencé sa démarche
et donne à son jeu et à son écriture une riche
palette associant jeu traditionnel et sonorités
contemporaines.
Il a fondé « Les Amants de Juliette » avec
Benoît Delbecq et Serge Adam (1994-2014). Il
a été le batteur de Akosh S. (1993-2002), de
Didier Malherbe (1999-2008) et Nicolas Genest
(1994-2014). Il a construit son travail autour de
l’électronique à travers deux duos : « Red Torsion »
avec Eryck Abecassis et « Basstaarang » avec
Kasper Toeplitz, accueillis en résidence à Césaré, à
Reims. Il est artiste associé avec la Scène nomade
Athénor avec qui il partage des expériences de
création et de performances avec notamment
Jean-Christophe Feldhandler, l’écrivain Jean-Luc
Raharimanana et Brigitte Lallier-Maisonneuve
avec qui il crée « Kernel », un solo pour la toute
petite enfance en 2008.
En 2010, il crée avec P. Le Goff « Jardin », pièce
pour matériaux brut et électronique. Depuis 2010,
il construit une complicité avec le violoncelliste
Didier Petit, l’électroacousticien Christian
Sebille et le comédien Pierre Meunier dans les
« Voyageurs de l’espace ». Depuis 2007, il poursuit
une aventure particulière avec son solo « Fugit »
pour 15 tablas et électronique.
Son parcours croise pendant vingt ans la
compagnie théâtrale L’Entreprise (François
Cervantès) comme musicien, compositeur et
comédien (9 créations entre 1986 et 2008 ).
Il compose régulièrement pour le théâtre la
danse et le cirque. Parmi ses créations les plus
récentes, citons la musique du dernier spectacle
de Mathurin Bolze, « Du goudron et des plumes »
(cirque contemporain), « Them no go see » de la
chorégraphe Sophiatou Kossoko, « Nout » un trio
avec Aurélie Maisonneuve (voix) et la danseuse
Kazumi Fushigami.
→ www.myspace.com/philippefoch
21.05.2015
Stéphane Buellet
Aude Romary
Daniel Koskowitz
© David Lemonnier
© Émilie Salquèbre
Diplômé de l’École La Martinière de Lyon en
communication visuelle et d’un DSAA concepteurcréateur en graphisme où ses études sur la
“matière numérique” lui ont valu les félicitations
du jury, Stéphane Buellet est spécialisé dans le
design interactif. Il développe depuis 2006 une
pratique du design reposant sur une utilisation
créative du code. Cofondateur de Chevalvert
et du Bureau des Affaires Typographiques, il est
également impliqué dans des projets tel que le
Free Art Bureau et les Rencontres Internationales
de Lure. Il a aussi écrit des articles traitants des
arts numériques pour le magazine de la Gaîté
Lyrique.
Sa pratique orientée sur la « matière numérique »
et la culture du code influence sa méthodologie
et les processus de conception au sein des
champs du design qu’il explore. Cette culture qui
s’imbrique dans les images, les objets et l’espace
n’offre pas seulement des possibilités techniques
mais ouvre aussi un champ critique où le designer
est en mesure de s’exprimer.
Après avoir étudié la clarinette, Aude Romary suit
une formation classique de violoncelle à partir de
1997. Elle se consacre également à l’improvisation
libre et à la musique contemporaine. Cette
démarche lui permet de participer à des projets
alliant diverses disciplines (danse, chant, vidéo,
arts plastiques, théâtre, peinture), entre autre
avec la cie Ormone, Emil 13, la cie Les Filles
d’Applomb et le collectif Pagaille.
Sensible à l’énergie rock et à l’improvisation libre,
elle développe alors un jeu sur le violoncelle
amplifié et préparé avec les groupes Drain Pump
Booster et Trap.
En 2005, elle devient la musicienne de la cie de
danse l’Astragale et crée « ME 109 » une adaptation
théâtrale alliant théâtre, musique et danse autour
dés récits de Luc colomb (en collaboration avec le
metteur en scène Hugues Reinert, cie L’S.K.B.L).
Depuis 2011, elle collabore à la création de pièce
mixte (musique électroacoustique et violoncelle),
ayant pour objet d’expérimenter autant le son que
l’espace : « I brook my cello and ? » avec JeanPhilippe Gross / « Cellostries#1” + “Cellostries#2 »
avec Marco Marini (2013/2014)
En 2014, elle est invitée à travailler par la cie Les
Endimanchés pour la création de leur nouveau
spectacle « Le Dieu Bonheur » d’après un texte
d’Heiner Müller. Aude Romay anime également
des ateliers d’improvisation libre au lycée
Vuillaume de Mirecourt.
Dès la fin des années 70, il s’oriente vers les
musiques actuelles, en participant à diverses
formations : Hellébore, Néo Museum, Szentendre,
Look de Book, Officer. Il poursuit ensuite son
parcours par des compositions de style plus rock
avec le collectif Soixante Étages. Il débute son
travail solo en 1987, sous le nom de Jagger Naut.
Il aborde ainsi les percussions électroniques,
le sampler et la technologie Midi, exploitée par
la suite dans le spectacle « La colonie », adapté
d’une nouvelle de Franz Kafka ; ainsi que dans
deux spectacles chorégraphiques de la compagnie
Adrien et les muses.
Pratiquant l’improvisation totale avec les
ensembles Idiome 1238 et Idiome 623, il est
également fondateur en 1994 du trio de Power
rock Étage 34 en compagnie d’Olivier Paquotte et
Dominique Répécaud.
Collaborateur régulier de la formation Art Zoyd
depuis la création de « Armageddon » dans le
cadre de Lille 2004 capitale européenne de la
culture, il participe aux spectacles suivants :
« Les magasins réunis, « Métropolis », « Le champ
des larmes », « La chute de la maison Usher »,
« Kairo », « Les Particules Noires », « L’homme à la
caméra », « Trois rêves non valides », « Vampyr »,
« Fleuves de lumière » et « Les Portes du Futur »,
spectacles pyrotechniques événementiels du
Groupe F.
De 2005 à 2010, il compose pour la chorégraphe
Danielle Gabou au sein de la compagnie Sans
Sommeil trois spectacles : « Double culture » en
compagnie de Mathieu Chamagne, « Décalage » et
« = Décalage ».
En 2006, il fonde la version ‘live’ de Jagger Naut
avec la création de « DeKad », bilan de vingt années
de parcours, avant d’envisager la composition de
« Kaydara », disponible sur CD en 2009.
De 2006 à 2013, avec le collectif Art Sonic, il motive
une suite d’actions musicales : « Poder Loops »,
« Le Flux Parade », « Instants Captés », « Les
Archers » ; ainsi que « Les Nouveaux Patrimoines »
une relecture d’œuvres marquantes de la
musique du XX°. Depuis 2012, il se produit sous
le pseudonyme de Teck Nicky dans une prestation
solo de musique électro.
→ dkoskowitz.webnode.fr
22.05.2015
Christophe Bergon
Pascal Battus
Didier Petit
Artiste sonore, improvisateur, compositeur
Pascal Battus développe une pratique du son
plus attentive au geste sonore, à l’écoute et à la
situation qui les détermine qu’à un instrument
défini : le pick-up de guitare (micro de guitare
sans guitare), les surfaces rotatives, la guitare
“environnée” (guitare électrique sur table +
micro contact + objets divers + électronique), la
percussion (objets amplifiés ou non). Son travail
est régulièrement diffusé sur les ondes (France
Musique, Résonance FM...). Il a joué en Europe,
États Unis, Canada, Asie, Moyen-Orient, Australie
en solo ou plus fréquemment avec d’autres
musiciens. Il travaille souvent avec des danseurs,
des performeurs plasticiens.
Il réalise des Graphones (dessins sonores) et coinvente les Massages Sonores avec Thierry Madiot.
Ses disques sont édités chez Potlatch, Corpus
Hermeticum, Amor Fati, Another Timbre, Cathnor,
Organized Music From Thessaloniki, Herbal
International...
Depuis 25 ans, Didier Petit pose un regard sur
le son qui nous environne. Avec son violoncelle
qui s’avère être un instrument aux facettes
multiples et insoupçonnées, il propose une
musique singulière qui écoute le Monde. De
2000 à 2010, Il crée 6 faces pour violoncelle
seul « Déviation et Don’t Explain » qu’il présente
partout avec bonheur, Mais il joue surtout avec
les autres !! Il a fondé en 1990, la collection des
disques in situ cherchant ainsi à y documenter un
(contre) courant d’idées musicales (où l’on peut
entendre entre autre François Tusques, Joëlle
Léandre, Joe Mc Phee, Denis Colin, Fred Frith,
Jean-Pierre Drouet, Jac Berrocal, Jean-François
Pauvros, Evan Parker, Hélène Breshand et bien
d’autres). Il fut aussi à l’initiative des décades de
musiques improvisées de 1986 à 1988, du Festival
WormHoles en 2007 avec Etienne Bultingaire au
Théâtre de l’Echangeur de Bagnolet (4 éditions) et
fut également présent dés le début des « Allumés
du Jazz » association de labels indépendants
Français. Depuis 2011 il est conseillé musical
auprès de l’Observatoire de l’Espace et du Festival
Sidération du Centre National d’Etude Spatiale
(CNES). Il crée les Voyageurs de l’Espace en
2009 (ensemble à géométrie variable) en étroite
collaboration avec Gerard Azoulay : directeur de
ce même Observatoire de l’Espace. En octobre
prochain, il montera dans l’avion zéro G du CNES
pour appréhender la sensation d’apesanteur et
créer une pièce pour violoncelle à partir de cette
expérience sensible « la main de l’âme ».
Par ailleurs, quand il n’est pas aux Etats-Unis ou
en Chine avec son maintenant fameux East-West
Collective, il joue aussi du violoncelle à l’oreille
des abeilles d’Olivier Darné, suit les poêtes de
tous bord, auteurs, danseurs, plasticiens et j’en
passe.
© ldaJacobs
Artiste à la pratique cumulative, metteur en
scène, scénographe, light designer et vidéaste,
il construit depuis une dizaine d’années un
parcours singulier à travers ses propres œuvres
et ses différentes collaborations. Il travaille
essentiellement pour la scène (théâtre,
danse, théâtre musical, opéra) mais pratique
également la performance et les installations. Il
revendique un nomadisme artistique et une non
hiérarchisation des formes.
Son travail de metteur en scène est marqué par
la volonté de construire un théâtre politique
et poétique qu’il élabore à partir de textes
contemporains (romans, essais…) dans une
relation forte et durable avec les auteurs.
En 2007 il rencontre Antoine Volodine. Touché par
la personnalité de l’écrivain et frappé par la force
de son œuvre, il met en scène plusieurs pièces à
partir de son univers littéraire. Toutes ces pièces
sont aujourd’hui inscrites au répertoire du PostExotisme, créé par l’écrivain.
En 2012 il a engagé un processus de travail avec
l’auteur et essayiste Camille de Toledo à partir de
ses travaux (romans et essais) qui traitent de la
question Européenne. Ce processus l’a conduit à
créer deux formes scéniques et à commander à
l’auteur, pour sa prochaine création, une écriture
dramatique qu’il mettra en scène en 2015.
Également très en lien avec la musique
contemporaine, il a mis en scène et/ou
scénographié diverses formes musicales avec les
compositeurs Marc Demereau, Pierre Jodlowski,
Christophe Ruetsch, Bertrand Dubedout, Arturo
Corrales et Benoît Moreau. Il prépare actuellement
une installation sonore et interactive avec le
compositeur italien Jacopo Baboni-Schilingi.
En 2002, il cofonde avec Manuela Agnesini et
Enrico Clarelli, lato sensu museum, un label de
formes scéniques, lieu porteur de nombreux
projets et de multiples collaborations.
→ www.latosensumuseum.com
→ pbattus.free.fr
23.05.2015
Frédéric Le Junter
“J’aime regarder/écouter le hasard en mouvement,
sa vitesse, sa texture, sa densité, percevoir
les paramètres que je sens communs avec les
différents flux de la réalité qui m’entourent,
plus précisement le son, les fréquences qui le
composent et l’espace, la météo, les reflets de la
lumière, la circulation de l’énergie dans le paysage
sonore ou visuel. Je transpose très simplement
ces perceptions en sons, en mouvements de
lumière, en actions incertaines.
Je produis dans plusieurs directions, installations
sonores et plastiques, performances, concerts, et
chansons, objets divers, depuis 1984.
Je me suis concentré ces dernières années sur
des machines sonores amplifiées de petites
dimensions que j’utilise en concert. Avec ces
machines, j’explore la densité, les combinaisons
de matières faites et mixées en direct ; chaque
machine comporte un ou plusieurs instruments
mis en œuvre par un système mécanique. J’aime
montrer l’aspect visuel du son en train de se
produire, l’incertitude en action, celle de la
machine et la mienne qui joue avec tout ça.
Plus largement, l’outil et son influence sur
l’individu m’intéressent, les outils-prothèses,
sonores ou non, comme le costume de l’hommevoilier que je présente sous forme d’actions, des
mots trouvés-assemblés m’ont conduit à faire
des chansons. J’ai appliqué également le hasard
mécanique à la lumière. J’ai réalisé une forme
de cinéma d’animation abstrait-concret créé en
direct par des objets le plus souvent translucides
qui déplacent à l’intérieur de projecteurs. Je vois
la musique comme un travail de l’espace, je me
sens comme un témoin de la complexité.”
· quelques projets : « Jardin Composite » (2014),
« Les bruits de couloir » (2014), « MAsses » (20102014), « Silent Block » (2009), « Calais » (20092010), « Berthet + Le Junter » (1993 - 2011), « Les
massifs de fleurs » (1994 - 2013)...
Patricia Dallio
Aurore Gruel
© Jean-Christophe Hanché
© Arnaud Hussenot
Patricia Dallio est musicienne, compositrice et
interprète au clavier, capteurs et électronique.
Tout au long de son parcours, qui commence par
l’apprentissage du piano, elle s’affranchit des
frontières stylistiques pour vivre des expériences
musicales éclectiques allant du jazz au rock à la
musique expérimentale et contemporaine. Sa
rencontre avec le groupe Art Zoyd qu’elle intègre à
l’âge de vingt ans (en 1979) durera trente années.
Depuis 2009, elle se consacre quasi totalement
à la compagnie sound track qu’elle a co-fondée
en 1990 avec Cyril Dumontet et Catherine
Mortier. Les rencontres et expérimentations
avec de nombreux collaborateurs, réalisateurs,
chorégraphes, musiciens, plasticiens, metteurs
en scène et danseurs, sont bien souvent décisives
et nourrissent son travail de création depuis
toujours. Ce sont ces collisions passionnantes qui
donnent pour elle tout le sens de la transversalité
de ses œuvres. Dans ses créations et dans la
façon dont elles sont mises en scène, le texte,
la voix, le mouvement et le son ne sont pas
dans des rapports de coexistence autonome
mais bien dans une complémentarité réactive et
interdépendante.
“Aurore Gruel, grande chose musculeuse étirable
ad libitum, arc vivant et transformable. C’est
une sculpture en mouvement. Balancements,
mouvements tronqués, élans brisés puis repris,
inversés, ressacs incessants...” Anne de Rancour
→ www.patriciadallio.com
Aurore Gruel développe un travail qui engage le
corps dans un acte poétique. Sa danse instinctive,
musicale et réflexive est un cheminement où elle
cultive la passion du paradoxe ; une toile dans
laquelle se lient et se délient différents champs.
Le champ d’investigation du corps est vaste, il suit
le cours de l’existence et de ses cycles. En suivre
les rythmes, tendre les contraires, non dans une
confrontation duale, mais dans un frottement :
découvrir ce qu’il y a à tisser ensemble, dans
un espace précis, épuré qui ouvre un champ de
possibles.
Après un parcours de formation classique, elle
s’oriente vers la danse contemporaine tout en
poursuivant des études de philosophie. Sur les
bordures, elle fait le voyage de ses filiations et
échappe aux classifications. Elle s’installe dans
la région Lorraine en 2001 et fonde la compagnie
Ormone en 2004. La compagnie Ormone est sous
le signe de la pluridisciplinarité, chaque projet est
une collaboration, fruit d’intuitions, de tissages au
nom d’une poétique, entre réalisme et étrangeté.
Elle travaille également en tant qu’interprète ou
chorégraphe dans différents projets.
· spectacles : « Encore » (2013), « Erika » (2013),
« Le poème de la rupture » (2011), « Un œil sur la
chose » (2011), « Elle n’est pas coupable, mais elle
se met à table » (2009)...
· collaborations : Françoise Klein, Hervé Birolini,
Delphine Ziegler, Michel Raji, Thierry Bédart,
Arnaud Paquotte, Daunik Lazro, Louis-Michel
Marion, Mathieu Chamagne, Marie-Noëlle Brun,
Fu Fengxi, Thierry Madiot, Thomas Lehn, Frédéric
Blondy, Will Menter, Ishrann Sigidjian, Xavier
Quérel…
→ www.lejunter.net
→ www.cie-ormone.com
24.05.2015
Julie Rousse
Yuko Oshima
Kurt d’Haeseleer
© Robert Szkolnicki
© Sébastien Bozon
Artiste sonore, improvisatrice et compositrice
électroacoustique, son travail s’exprime à travers
de nombreux projets, à commencer par son
activité principale : les performances live, les
installations sonores, mais aussi des musiques de
films, des collaborations avec des chorégraphes
ou metteurs-en-scène, des créations sonores
pour des photographes...
Phonographe passionnée, elle est toujours à la
recherche de nouvelles sources sonores à travers
l’Europe et le Monde, explorant les possibilités
de captation dans des contextes spécifiques et
choisis (urbains, naturels ou industriels).
Depuis 2001, elle utilise cette collection sonore
comme sa matière première, dans une démarche
expérimentale et grâce à une plateforme
numérique de traitement du son en temps réel
dans une solide pratique de l’improvisation libre.
Elle fouille la matière sonore explorant, à la
recherche de textures nouvelles ou au contraire
dans les rythmes uniques des sons bruts, libres
de toute intervention.
Créant des univers fourmillants et immersifs, Julie
Rousse délivre des pièces tout à fait personnelles
issues d’un travail in-situ, à partir de sons
enregistrés pour un projet déterminé, traduisant
par le sonore ses impressions sensibles - afin
d’être déployé dans un lieu spécifique et/ou à un
moment précis.
Ses collaborateurs sont des improvisateurs
chevronnés ou des artistes émergents de la scène
improvisée internationale. En plus de son travail
solo, elle se produit en duo avec Marta Zapparoli,
Mathieu Garrouste et Olivier di Placido.
Elle a participé, aux quatre coins du globe,
dans différents lieux et festivals de musique
expérimentale.
Ses pièces ont été publiées sur les labels Sub Rosa
(2010), TsukuBoshi (2010) et sur les netlabels
NoType (2001), Con-V (2004) and Just Not
Normal (2009) et jouées sur les ondes de Radio
Canada, Arte Radio ou KKWNE (net)...
En 2015, Julie Rousse est lauréate du programme
“Hors les Murs” de l’Institut Français.
Yuko débute la musique au Japon à l’âge de 18 ans.
Au hasard d’une petite annonce, elle découvre
le free-noise-rock et intègre le groupe GakuseiJikken-Shitsu avec lequel elle est propulsée sur
la scène japonaise avant-gardiste. Elle collabore
avec des danseurs de Butô / contemporain
(Atsushi Takenouchi, Rey, etc.) et des compagnies
de théâtre (Soshin kikan) et des musiciens
improvisateurs (Ryoko Ono, Hiroki Ono etc.)
Elle s’installe en France en 2000 pour étudier
l’improvisation et la musique contemporaine
à l’École de Percussion de Strasbourg et au
Conservatoire de Strasbourg. Depuis, elle
collabore avec des musiciens de la scène Jazz et
musiques improvisées. Elle compose et interprète
sa musique pour la scène, le cinéma et les arts
dramatiques.
Elle est l’une des fondatrices du duo Donkey
Monkey avec la pianiste Eve Risser ; elles
préparent actuellement leur 3ème album. Yuko est
également batteuse du trio Klang avec Sophie
Agnel et Catherine Jauniaux, du trio Ganjin avec
Hugues Vincent et Frantz Loriot. Elle a par ailleurs
collaboré avec des poètes (Gaston Jung, Paul
Varlet) et a réalisé des musiques de films pour
Damien Fritsch (« Émile Gallé », « Les enracinés »,
« L’attente ») et a joué dans une pièce du théâtre
I.C.I. (2014).
Né en 1974, Kurt d’Haeseleer étudie les arts
audiovisuels à l’Institut des Arts Sint-Lukas à
Bruxelles avant de rejoindre en 1999 la structure
Filmfabriek, un collectif d’artistes situé à Bierbeek
en Belgique. Le Filmfabriek se concentre sur des
projets artistiques dans les domaines du graphic
design, de la vidéo et du théâtre.
Les travaux de Kurt existent sous forme de vidéos
expérimentales et de vidéos installations comme
« File » (2000), « Lullaby » (2003), « Another
Dress Code » (2003), « S*CKMYP » (2004),
« Fossilization » (2005) et « Pop Steroids » (2005).
Il a également créé les vidéos pour plusieurs
productions de théâtre, danse et opéra de Guy
Cassiers, Georges Aperghis, Franck Vigroux, Ictus,
Parade, Isabella Soupart, Johanne Saunier...
Depuis 2010 il est le directeur artistique du
WERKTANK (a factory for new and old media art),
qui est une maison de production d’installations
nouveaux médias à Louvain. Il a également été
responsable du videodesign pour l’opéra « Ring »
de Wagner par Guy Cassiers et Daniel Bairenbaum
à la Scala de Milan et le Staatsoper de Berlin.
25.05.2015
BART MARIS
© Benoit Van Maele
Le trompettiste belge Bart Maris s’est produit avec
un grand nombre de formations dont Fukkeduk (B),
Kamikaze, X-Legged Sally, (maintenant FES Flat
Earth Society), Synaesthetic Trip(avec Edward
Perraud et Benoit Delbecq) et en tournée avec
Walabix, (Tricollectif ). Il participe à des pièces de
théâtre en qualité de compositeur mais également
en qualité d’acteur. Il compose également pour la
danse pour David Hernandez « Box », Meg Stuart
« It’s about time » et comme membre du
groupe X-Legged Sally pour les performances
de Wim Vandekeybus. Cherchant la mixité des
styles, ses propres projets sont de formes très
variées. Citons Les Poubelles (trio freerock),
GLITS (duo avec le pianiste Peter Vandenberghe)
Krommekeer (duo avec violoncelliste Lode
Vercampt) et sa collaboration avec la chanteuse
soprano Sylvie De Pauw. Bart Maris est par ailleurs
professeur d’improvisation à la School of Arts
de Ghent, et honoré avec Prix Sabam 2014 et
Jazzmozaiekaward 2015
Mathieu Chamagne
© Stéphane Lempereur
Après de nombreuses expériences en tant
que pianiste dans des formations jazz/ rock,
Mathieu migre progressivement vers la
musique improvisée tout en développant un set
instrumental électroacoustique où se côtoient
synthétiseurs analogiques et numériques,
objets sonores préparés, et différents outils
informatiques développés dans l’environnement
de programmation Max. Il se passionne pour la
musique électroacoustique et enseigne le piano
puis l’informatique musicale et l’électroacoustique
depuis 1994 dans plusieurs écoles & ateliers. Il se
spécialise dans le développement de dispositifs
interactifs multimédias pour le spectacle vivant et
les installations interactives, et compose pour des
créations théâtrales et chorégraphiques. Il obtient
une commande d’état en 2006 pour la création
de la pièce « Espaces Croisés ». Il participe
à des créations et performances qui croisent
théâtre, cinéma, poésie, danse et arts plastiques
et improvise aux côtés de Franck Collot, Jérôme
Noetinger, Jean Marc Montera, Le Quan Ninh, Axel
Dörner, Roger Turner, Otomo Yoshihide, Sachiko
M., Xavier Charles, Sophie Agnel, Laurent Dailleau,
Dominique Répécaud, Marie-Noelle Brun, Hervé
Birolini, Aurore Gruel... Membre depuis 2006
du groupe de recherche informatique du GMEA
(Groupe de Musique Électroacoustique d’AlbiCentre National de création musicale), il travaille
sur le développement et l’expérimentation
d’interfaces multitactiles pour le contrôle en
temps réel de synthèse sonore et spatialisation.
micro-nouvelles sur des peintures de Thierry Diers
(éditions galerie Duboys, 2013) / « Légendes »
avec Pierre Bongiovanni, photographe et écrivain
(édition Maison Laurentine, 2014) / « Picking up
the pieces » micro-nouvelles sur des peintures de
Valérie Brunel (2014) / « Business attitude » textes
sur les peintures de Thierry Diers (éditions galerie
Duboys, 2015)
ANNE-LAURE LEMAIRE
→ www.mathieuchamagne.com
Catherine Redelsperger
© Pierre Bongiovanni
L’écriture de Catherine Redelsperger procède
d’une manière qui est parfois sans-façon, mais
non sans-gêne, bien au contraire ; car elle
engendre souvent une gêne, relativement sourde,
non palpable. Cela ressemble à l’effet d’un habit
familier qui serait devenu soudain légèrement
trop petit, et qui gêne aux emmanchures. On ne
saurait dire du reste si c’est nous qui avons grandi
durant la nuit – improbable, excepté si l’on est
un enfant, ce qui peut arriver – ou bien si c’est
l’habit, pourtant si connu, si intime, qui a changé.
En général, c’est simplement que l’on avait pas
tout à fait bien regardé au début, et qu’il faut à
présent plisser les yeux pour mieux voir ce qui se
dérobait jusqu’ici. L’écriture de Redelsperger fait
apparaître une fissure, et par là, nous entendons
également le fait particulier qu’elle n’impose pas
une faille abyssale. Cela pourrait s’apparenter
à certains mécanismes de la littérature dite
fantastique, de Maupassant à Poe, où l’étrange
l’est d’autant plus qu’il suinte dans un univers où
tout a été installé par l’écrivain pour nous faire
sentir la tranquillité des lieux et donc mieux nous
saisir par la brusque apparition d’un seul élément
qui apparaît par contraste comme non ordinaire,
extraordinaire – matière dont on fait les histoires.
Mais si elle se rapproche de cette littérature par
cet effet, elle en est également éloignée par le fait
que l’élément étrange ne l’est pas pour elle.
· dernières parutions : « Paysages du temps »
Anne-Laure Lemaire vit et travaille en ChampagneArdenne. Elle conçoit des spectacles qui
s’appuient fortement sur le lien social et la
collaboration avec des artistes de tous horizons.
Après des études en hypokâgne et en khâgne,
Anne-Laure Lemaire entre au Conservatoire de
Dijon, dans la classe d’art dramatique de Jacques
Bellay et celle d’Ewa Lewinson. Elle obtient le
premier prix à sa sortie en 2001. Elle fonde en
2002 la Compagnie Nie Wiem, qui s’installe en
Haute-Marne en 2008, et signe les mises en scène
de « L’École des Filles » (2005), « SCUM » (2007),
d’après Valérie Solanas, « Le Sauvage » (2008) de
Catherine Redelsperger, « Usine/Roman » (2010),
d’après « Notre usine est un roman » de Sylvain
Rossignol, « Louisa Miller » (2012), d’après Schiller,
« La France sur son 31 », d’Eléonore Bovon (2014),
« Petite louve bleue », d’Eléonore Bovon (2014).
Elle signe également des mises en scène pour
d’autres compagnies, notamment pour l’opéra
ou le théâtre musical (Compagnie Opéra en
Appartement, Colorature, ensemble vocal
Montéclair…)
Elle obtient en 2006 le Diplôme d’État
d’enseignement du théâtre, et relie en permanence
son travail de création à la pédagogie, en lien
avec l’Éducation Nationale, ou la formation
professionnelle. En 2014, la compagnie Nie
Wiem est conventionnée avec l’ORCCA/Région
Champagne-Ardenne en tant que compagnie
émergente et parrainée par le Nouveau Relax,
scène conventionnée de Chaumont (52).
((OW-AO))#3
CCAM-Scène nationale de Vandœuvre
RUE DE PARME > 54500 VANDŒUVRE-LÈS-NANCY
TEL +33 (0)3 83 56 15 00
site FESTIVAL www.musiqueaction.com
site compagnie ciesoundtrack.com/pages/view/26
facebook.com/pages/cie-soundtrack/112776315400508?ref=hl
production ((OW-AO))#3 cie sound track
coproduction CCAM-Scène nationale de Vandœuvre, Césaré-Centre nationale de création musicale (Reims)
dans le cadre de la 31ème édition du Festival Musique Action