Paroles Mnemosyne
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Paroles Mnemosyne
Le désert du trop tard Le jour soudain se réveille Tout froissé dans ses draps blancs Fatigué d’être lui-même Fatigué de voir les gens Des vidanges des mégots Tout à l’égout, tout à l’égo Des visages des faits divers Les trains sont encore en grève Cours dans le désert du trop tard Le jour se lève sur le paysage Refrain Vingt-cinq heures c’est le trou noir La nostalgie de l’étoile On n’ira pas au travail Tout fout le camp ma bonne dame L’amour a quitté ton lit Tant pis c’est le tour de la vie Les petits riens les grands soirs Il y a tant de choses à voir Refrain L’après-midi qui je suis ? Mon psy ne me l’a pas dit Alors je fais du « reiki » La nuit tous les chakras sont gris Minuit le diable m’emporte Même la lune écoute aux portes N’éteins jamais la lumière La vie en décalage horaire Paroles, musique, claviers, harmonium indien, vibraphone : Olivier Terwagne Arrangements : Alonza Bevan et Olivier Terwagne Batterie, basse, guitare électrique : Alonza Bevan Trompette, cornet, bugle : Julien Dupres Chœurs : Audrey Evans Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 La sphinge sans secrets Pourquoi tu persistes encore ? A vouloir tirer les morts Au profit de tes errances Aux victimes que tu veux vendre Pourquoi tu persistes encore ? A vouloir tirer les morts Au profit de ta souffrance Besoin de reconnaissance Tu racontes des histoires Et cherches un bouc émissaire Tu t’inventes des mystères Comme la sphinge sans secret d’Oscar Et sans mystère Pourquoi tu veux des accords En mineur pour te plaindre Tu n’en finis pas de feindre La tristesse sur ton visage Pourquoi tu veux des photos Avec celle qui s’en va – Nous Deux Trop tard pour donner son âme – aux Dieux Tu serres la main de la dame Que tu ne connais pas Des photos noir et blanc Sur lesquelles tu n’es pas Comme la sphinge sans secret Et sans mystère Tu aimes la mise en scène Etalée sur ton mur virtuel Tu es là pour dire je l’aime – mon look Aux amis seuls sur « face » Qui se regardent et s’aiment Comme des personnes au grand mystère Qui aiment le même Et cherchent dans les autres le même Qui aiment tout le monde Donnent des bises à la terre Qui s’aiment trop fort Qui sèment les morts Et cherchent dans les autres le même Qui s’aiment « trop fort » Et qui profitent des morts Paroles, musique, claviers, chant : Olivier Terwagne Arrangements : Olivier Terwagne et Alonza Bevan Guitare classique : François Degrande Percussions et guitare électrique : Alonza Bevan Chœurs : Lisa Rosillo Violoncelle : Marie-Eve Ronveaux Basse : Benoît Host Préproduction au Noise Factory Studio avec Gérald Jans Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 Tweet sur seins trompés Maman après minuit Je veux reconstruire ma vie Avec un homme d’avenir Plan d’un soir s’abstenir Veuve depuis toujours Avec un mari à rebours Un amant à temps partiel un soir sur trois Vierge et encore belle Vive la suite d’aventures Sans lendemain sans café crème L’amour ce sont deux êtres doutant D’eux-mêmes Qui se rassurent en compliments Suprêmes Vains coups de foudre Sans le hasard Plan quinquanal Anti viral L’Occident vaque A ses pulsions Fin de l’Histoire Déconnexion Refrain Rendez vous sur badoo Pou dou pou dou pidoo Rendez vous sur meetic Quicky en un seul clic Tweet sur seins trompés Les yeux dans les écrans bleutés Tweet sur seins trompés Desseins trompeurs en saints trompés Tweet sur seins trompés Des seins trompeurs en seins trempés Nouveau membre, je suis trans’ En quête d’histoires foireuses Moi j’veux une fille gentille Qui s’occupe de moi Un mec soumis Qui soit toujours Pas là Le cœur a ses réseaux Que la raison ignore Sur le marché des bobos libertins Couplet bonus censuré par l’auteur (J’m’appelle Lola Cherche pas de plan cul Ni d’une vie plon plon Rantanplan cucul Faux profil de vie Dans les hôtels wifi Ni prude ni soumise Aux bifles chez Burger queen Super coquine Super câline fragilistique Si tu m’emmerdes tu s’ras l’objet d’la balistique ) Refrain Paroles, musique, claviers, piano, mélodica, clavecin, chœurs, chant : Olivier Terwagne Arrangements : Alonza Bevan et Olivier Terwagne Guitare électrique : Thomas Vereecke Basse, batterie : Alonza Bevan Préproduction : Noise Factory Studio (Gérald Jans) Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 Je t’aime tu m’aimes faisons comme ça J’aime tes seins J’aime ton cou Tes p’tits seins de Françoise Hardy Ton long cou Modigliani T’as un beau cou, t’as un beau cul T’es un bon coup pour mes amis aussi Si je suis en retard C’est parce que l’horloge se détraque Elle compte ses secondes Sur le cadran des tombes Le temps va tout fout l’camp Le futur se repent L’église sonne les anges Le beffroi sonne l’argent Et le temps des cerises nous ment Oui mais je t’aime tu m’aimes faisons comme ça Faisons comme ça Mais je t’aime tu m’aimes faisons comme ça C’est écrit dans le contrat Si je suis allé chez la voisine C’est pour réparer sa cuisine -Avait-elle des gros seins, elle était toute jeune ? -Non, elle était toute seule C’est pas ce que tu crois Elle avait son chat Coincé sous le sofa Si je ne suis pas beau C’est parce que t’as mis tes yeux de travers Tes copines te mentent Ta maman te hante Elles aiment ça quand t’es dans la tourmente Les filles font des soirées sex toy Les garçons boivent de la bière En matant les derrières Refrain La voie désaffectée La voix des affections Marchent en talons aiguillages Le long de la voie de garage L’amour c’est l’infection Que l’on porte l’un à l’autre Je t’SMS l’émoticon Tombent le string et le foulard 68 printemps de retard Avant c’était Byzance On mourait pour la France Dieu et l’indépendance Egalisez les tous au nom du Bien Le Parti reconnaîtra les siens Plus d’politique reste que l’amour et je panique Oui mais je t’aime tu m’aimes faisons comme ça Faisons comme ça Oui mais je t’aime tu m’aimes faisons comme ça C’est écrit dans le contrat Rien ne nous arrêtera Paroles, musique, piano, toys, melodica : Olivier Terwagne Arrangements : Olivier Terwagne et Alonza Bevan Violon et arrangements violon : Françoise Derissen Batterie et contrebasse : Alonza Bevan Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 L’odeur âcre (Eric Piette) Refrain Tu m’enveloppes D’une délicatesse Que je remarque si peu Tant elle effleure La peau que j’ai trop rude Depuis Ces années de refus L’odeur âcre des chairs brûlées Sont d’autres blessures d’un autre lieu Que l’abruti Accoudé au zinc ne peut entendre Que quand le verre se brise Au milieu des injures De ta bouche tendre Comme le premier matin Comme toute la nuit Où nous sommes seuls à imaginer Savoir pourquoi Nous vivons encore Toi qui comprends mes colères Mes refus Qui refuse Certains refuges Trop simples et entoure cette folie que je traîne comme un prisonnier D’un instant Etendu Que je n’ai pas voulu Toi qui entends la voix D’un corps Sans paroles Les yeux fermés Tu es au creux de mon ventre Tandis que grouillent les vers D’une évitable mort Elle n’est pas toujours celle d’un corps Ferme Mais d’une identité Quelques fois nette Et quelques fois floue Mais tu es dans ce ventre Jamais touché Par la délicatesse du regard Qui affleure Celui que je peux être Les yeux fermés Paroles : Eric Piette Adaptation, musique, piano, toys piano, cloches, chant : Olivier Terwagne Arrangements : Olivier Terwagne et Alonza Bevan Contrebasse, batterie, mellotron : Alonza Bevan Chœurs : Audrey Evans Préproduction : Noise Factory Studio (Gerald Jans) Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 Nos faiblesses Et moi je me dis têtu Et toi tu t’es dévêtue Je un con scient qui tue Les Lumières se sont tues J’ai le vague à l’islam Salomé danse en slam La vérité se fait femme Le dernier homme rend les armes Oh mon amour Emmène-moi dans tes faiblesses Faire du passé une promesse Oh mon amour Emmène-toi dans mes faiblesses C’est du passé et les faits blessent Refrain Mon inconscient « ça » pue Je maudis tes vertus Aime moi et taiches-tu Tu es toi et tu m’aimes plus Tu es tellement ce que tu parais Que je n’entends pas ce tu dis On cherche trop derrière les faits La projection de nos folies Le mystère se fait rare Et les dieux dans l’histoire ? Aux preuves je préfère les traces A ma gueule je préfère le masque « Je est un autre » ça t’épate ? Sois tel que tu veux qu’on te mate Coup d’Etat qui m’écarte Coup de reins qui nous éclatent Ta fêlure m’a fou rendu Je plaide coupable je vous ai cru Peu importe si ça vous rassure Je t’aimerai dans mes aventures Ne jetons pas le mal Avec l’eau du bien Que notre joie demeure La gorge dans le chagrin Refrain Paroles : Olivier Terwagne Musique : Olivier Terwagne et Lionel Polis Arrangements électroniques : Lionel Polis Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 Anamnesis Dans un château en fin de siècle Sous les lettres d’un palimpseste La reine note en bas de page « Le monde n’est pas qu’un village » ANAMNESIS TERRAE MUSICAE Les paysans quittent le terroir Pour aller baiser les cougars Surfant dans les cités dortoirs Rêvant des villes qui se couchent tard ANAMNESIS TERRAE MUSICAE Enfants rois des batifolages Hanteront villes et villages Fantômes d’un nouveau moyen âge Ils chanteront Pierre de Ronsard Écouste bucheron, areste un peu le bras Ce ne sont pas des bois que tu jettes en bas Ne vois-tu pas le sang, lequel goutte à force Des nymphes qui vivoyent dessous la rude écorce Ce ne sont pas des bois que tu jettes en bas Ne vois-tu pas le sang, lequel goutte à force Des nymphes qui vivoyent dessous la rude écorce Paroles, musique, vibraphone, nordstage (rhodes et ondes) : Olivier Terwagne Arrangements : Olivier Terwagne et Alonza Bevan Guitare classique : François Degrande Percussions, contrebasse et flûte à bec : Alonza Bevan Viole de gambe : Jeremy de Lombaerde Flûte traversière : Caroline Terwagne Chœurs : Audrey Evans Le texte contient une strophe de Pierre de Ronsard (1524-1585) extraite de Elégies, XXIV "Contre les bûcherons de la forêt de Gastine" écrit en 1584. Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 Pas contentes Les filles se plaignent de leurs malheurs Des hommes insensibles à leurs pleurs Sont pas contentes, c’est pas leur faute Si tous les homme ne pensent qu’à leur… Mais elles préfèrent quand même aux tendres Ceux qui les prennent sans les comprendre Le confident n’est pas l’amant Allez comprendre sont pas contentes Quand on leur chante la marche nuptiale On les envoie à l’hôpital C’est pas leur faute, les émotions C’est un peu tôt pour notre union Si on hésite chez belle maman Elles disent « t’as peur de l engagement » Sont pas contente, pas contentes Jamais jamais jamais jamais contentes Empalés (palés palés palés) par le haut (ooooh) Si elles veulent être l’avenir de l’homme Faut qu’elles se lèvent plus tôt qu’les hommes C’est pas leur faute sont pas contentes C’est le dicton, on s’en contente Si elles se plaignent de notre avance Notre retard les rend méchantes Sont pas contentes, pas contentes Jamais jamais jamais jamais contentes Si on veut coucher tout de suite Elles disent attend on va trop vite « Je ne suis pas un morceau de viande Sont pas contentes, pas contentes Mais si on se la joue poète Elles pensent que leur corps nous embête Sont pas contentes, pas contentes Jamais jamais jamais jamais contentes Refrain Quand elles mettent un voile sur leurs yeux C’est pour obéir à leur Dieu Selon les Saintes Ecritures Une femme c’est contrenature Si on libéralise leurs cuisses Elles crient quand même à l’injustice Car pour les hommes c’est bénéfice A leurs désirs tyranniques Au fond si les femmes nous ennuient A politiser leurs envies C’est notre faute, sont pas contentes Elles font leur service militante Ma p’tite chanson est elle honnête ? Est elle phalliquement correcte ? Au centre d’égalité des chiantes Y aura toujours une file d’attente Pour les pas contentes Si nous sommes des hommes c’est notoire Faut pas en tirer une gloire N’essayez pas d’y être conforme Au fond, c’est quand même triste un homme Si plus personne n’a le pouvoir Si tout n’est qu’affaire de mémoire On oublie tout, on s’aime quand même On s’aime Refrain Paroles, musique, piano, cloches, accordéon,chant : Olivier Terwagne Arrangements : Olivier Terwagne et Alonza Bevan Violoncelle : Marie-Eve Ronveaux Batterie et percussions : Alonza Bevan Choeurs : Audrey Evans Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 Banana splitsing Au diable Belgique à gauche à droite Les frites sont froides à la sauce suédoise Est-ce la défaite de la pensée ? La panse à bière des pensionnés Tout le monde ira fédérâler T’façon t’façon j’y pige que dalle Ainsi fond fond fond l’Etat artificiel Je pense donc je fuis le monde réel Rendez-nous le Brésil J’ai le cœur en exil Rendez-nous le Brésil On va se foutre une mine Banana splitsing Banana splitsing Belgique En cure de nationalisme Depuis qu’Adam et Eve ont déconné dans le jardin A l’époque pas de CAPAC, de fric La main visible dans le panier érotique A l’origine, tampon diplomatique Quel beau cadeau nouveau pays dans la boutique L’Apocalypse remix Annie Cordy Broquette ! les TECS en grève pour le paradis Refrain Ochlocratie/technocratie syndromes D’un nouveau globe sur Game of Trône J’irai relire les Grecs au ministère Et dans les catacombes, le roi les phalanstères Gare au complot aux loges au marketing Code barre 30-68 le point Godwin Buvez un coup au Dernier Homme Un coup d’Red bull te donne l’halal point com Travailler plus pour gagner moins Refrain Paroles, musique, piano, hammond, mélodica, toys piano, chœurs, chant : Olivier Terwagne Arrangements : Alonza Bevan et Olivier Terwagne Trompettes, contrebasse et batterie : Alonza Bevan Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 L’hiver à Forges (quand Grand Père est parti) Musique et piano : Olivier Terwagne Viole de gambe : Jeremy de Lombaerde Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 La vie est un long deuil tranquille Je préfère nos orages à ton silence Tu préfères nos erreurs à mon errance Tu préfères nos horreurs à mon absence Je préfère ta rumeur en transhumance A force De transparence On rend le réel inVisible Mais la vie est un long deuil tranquille La vie est un long deuil tranquille To be once more a little child (For) One bright summer-day Tu préfères le barrage de l’inconscience Je préfère m’écorcher à l’apparence Tu préfères la prison de ma présence Tu préfères nos orages à nos silences A force De transparence On rend le réel inVisible Mais la vie est un long deuil tranquille La vie est un long deuil tranquille To be once more a little child (For) One bright summer-day Paroles, musique, piano, chant : Olivier Terwagne Arrangements : Alonza Bevan et Olivier Terwagne Trompette, cornet, bugle : Julien Dupres Arrangements cuivres : Alonza Bevan et Olivier Terwagne Violon : Françoise Derissen Chœurs : Audrey Evans Guitare électrique, basse, batterie : Alonza Bevan Contient une phrase extraite du poème Solitude de Lewis Carroll (11832-1898) écrit en 1872 Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 Je voudrais encore Je voudrais encore qu’il neige Sur la maison de ma grand-mère Quand on tapait dans le ballon Avec mes frères avec Tonton Oh je voudrais encore qu’ils fument Les cigarillos de mon Grand père Dans les sillons de son blanc sec Dans les rayons jaunes d’Eddy Merckx Je voudrais encore refaire Le mur du jardin de mon père Le château fort d’ancien régime Loin de l’Empire, loin des machines Oh je voudrais encore qu’elle m’aime La fille blonde des poèmes Quand nous baisions dans l’eau bénite Comme si la messe était dite Les ciboires souriaient A nos danses du dimanche Autant emporte ta robe blanche Dans le tombeau du lit qui flanche Je voudrais encore vouloir La volonté d’être le fort Cet aigle surgi de nulle part D’un vieux Noël ou d’une amphore Je voudrais encore du soleil Sur les prairies de ma grand mère Tartines à la pêche au vairon Avec Tata, avec Tonton Oh je voudrais encore qu’elles pleurent Les petites sœurs avec ma mère Pour que les larmes de leurs p’tits yeux Fassent repousser les jours heureux Paroles, musique, piano, chant : Olivier Terwagne Arrangements : Olivier Terwagne Arrangements violon : Françoise Derissen Violons : Françoise Derissen Contrebasse : Alonza Bevan Chœurs : Audrey Evans Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 Blasphémateurs Blasphémateurs Blas mal famés Blas se fait mateur Moi j’me fais ta soeur Blas s’fait mater Sur chat roulette russe Par des Anonymous Pouteenager (lol) Parano on se croit Au centre du complot Moi je cache mes payements En nature aux impôts Blas est blasé De provoquer, C’est pas un vrai bordel Quand tout le monde est rebelle Blas s’fait flatteur Conservateur Des libertés chéries Chérie casse toi tu pleures Blas s’fait bloggeur En se filmant chez lui Il a toujours raison Face à ses théories D’un côté les marchands Dominant les gentils Dominés par l’argent Déminant (bla bla bla) les méchants Il y en a marre De ceux qui berdellent Ils croient qu’il faut causer Pour changer le réel Tout le monde est coupable Tout le monde est capable La vie, c’est pas venger Des histoires du passé Les débats les bla bla Ont un coup de bar tabac Les barbarpes à papa Débobinent leurs bobards Concours de victimes Qui aura la prime ? Les larmes aux enchères Monteront jusqu’en haut des cimes Les débats les bla bla Gravés sur l’ostraka Le temple des prélats Blasphaltera Bla Bla « On » le libérera Blas’fait moteur Entremetteur Des pays gentils De toutes les couleurs Paroles, musique, piano, accordéon, chant : Olivier Terwagne Arrangements : Olivier Terwagne et Alonza Bevan Violons : Françoise Derissen Batterie, contrebasse et guitare électrique : Alonza Bevan Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 Le cœur sale Et nous voici encore seul Et nous voici le coeur sale Et nous voici en quarantaine Et nous voici sous curatelle Et de Vinci le corps seul Voici le sort du vainqueur Face à la vérité hautaine Je suis en cure du réel Et je m’en fous De tous tes axiomes Tes analyses de seconde zone Et nous voici encore seul Et nous voici le coeur sale Face à la vérité hautaine Je suis en cure du réel Et tu t’en vas Avec tes fantômes Taper mon nom sur google chrome Et tu t’en vas pleurer sur ton dôme Toute la haine contre l’atome Et je m’en veux d’aimer ton fantôme Pour la vie je n’ai pas de diplôme Tu tends tes bras Vers un nouveau rôle Et je voudrais qu’on s’enroule L’hêtre et l’étang En nouvelle alcôve Car dans la vie tout s’écoule Et nous voici en colère Et nous voici circulaires Les voix s’y perdent à se taire Mais quand on gueule c’est l’enfer Et nous voici le cœur sale Et nous voici encore seul Et te voici Et je m’en vais Avec mes fantômes Taper ton nom sur google chrome Et je mens vrai Comme un palindrome Comme un miroir Qui nous déforme Paroles, musique, piano, guitare classique, chant : Olivier Terwagne Arrangements : Olivier Terwagne et Alonza Bevan Arrangements violon : Françoise Derissen Violon : Françoise Derissen Batterie et contrebasse : Alonza Bevan Olivier Terwagne – MNEMOSYNE - 2015 Tonton (à Jean-Denis Terwagne) Tu t’souviens Tonton cet humour autrefois, aujourd’hui On est de son enfance comme on est d’un pays Ensemble au bureau ou au bar Avant qu’tu dises « Nondidjû » faut qu’j’y aille, Le tuba, la fanfare À la fanfare Tout le monde est là Grand-Père, la famille, les amis et la troupe Trempant les croûtons à touiller dans la soupe Ca sent l’ail le pain la bière et tout çou là Nondiju » Ki vla co c’n’est co point l’heure Tracasse pas ça ira « Bah Fifille ça ira » On s’accroche à ta barbe On bondit sur ton dos Des prises d’aïkido Voltigeaient comme des feux D’artifice en décembre On va s’éterniser ici Oublier les conseils de la nuit Garder nos verres à moitié plein Et refuser la fin Ca s’rait bien si la vie C’était comme l’apéritif ` De ton annif à Sainte-Cécile Qui dure tout le temps Comme l’été des enfants Le village se réveille quand tu rigoles A la blague à tabac En face du frêne planté devant la rue Vertillon En face du ciel bleuté qui regarde Tonton Ca s’rait bien si la vie C’était comme l’apéritif A Sainte Cécile Qui dure tout l’temps Dans quelle route se perdre Sans une carte à pas d’heure On ira au concert Sans doute en retard Tu fermeras les portes Et tu rentreras tard On va s’éterniser sur terre Et rester là la nuit entière Garder nos verres à moitié plein Tonton On se voit demain On goûte aux paraboles, Au pied du vieux tilleul, Il faut nin rigoler Avec l’humus et les orties La vie qu’on fume En un tour de magie Paroles, musique, piano, accordéon, chant : Olivier Terwagne Chœurs : Caroline (Bobby la note) et Coralie (Tchips) mes soeurs préférées Arrangements : Olivier Terwagne et Jacky Coppens Tuba : Nancy Florentin Violons : Laetitia Cellura et Françoise Derissen Clarinette : Léon Derbaudrenghien Percussions et glockenspiel : Adrien Fortemps Flûte traversière : Vincent Auverdin Trompettes : Céline Rifflard, Julien Dupres et David Lucas Enregistré au Noise Factory Studio par Gerald Jans Sauf le piano enregistré au Jet Studio par Rudy Coclet Le monde est une école Où t’arrondis les angles, Et les cœurs trop carrés Malgré la jolie fleur Dans une peau de vache