Coupe de france : 7è tour Frontignan (DH) - Nîmes (L2)

Mardi 10 novembre 2015
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France 7e tour : Frontignan (DH) – Nîmes
(L2) Frontignan privé de fête ? Le match pourrait
devoir être joué dans le Gard. Décision ce
mardi. A Frontignan, on ne parle plus que de ça. Et
les amateurs de football en particulier sont
désormais suspendus à la décision que rendront
conjointement, ce mardi la commission de sécurité
de la Fédération Françaises et les services de l'état.
Et pourtant, cela n'aurait dû être que du Bonheur.
Frontignan, revenu cette saison au meilleur niveau
régional (DH), à hérité au tirage au sort du 7e tour
de la coupe de France du Nîmes Olympique,
pensionnaire de Ligue 2 et surtout, premier club
professionnel à fouler la pelouse du stade
Lucien-Jean. Sauf que… « La commission de
sécurité de la FFF a d'abord réclamé l'allongement
du banc de touche et celui du délégué,
explique-t-on du côté de Frontignan. Nous avons
donc ajouté un mètre à chaque banc. Mais un autre
problème es venu polluer la préparation de la fête. »
En effet, de gros rochers, aujourd'hui en partie
Asfac : www.asfac.fr
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détruits, avaient été placés cet été dans l'ancienne
sportive afin d'empêcher l'installation de caravanes
des gens du voyage. Une présence gênante pour
les instances du football. Et surtout dangereuse. « Il
reste de gros cailloux pouvant devenir de véritables
armes, assure Maurice Martin, le président de la
ligue Languedoc-Roussillon. De plus, ils sont situés
dans la zone ou doivent prendre place les
supporters Nîmois. De toute évidence, il existe un
gros danger. » Prévenu de ces désagréments,
Pierre Boudoire, le maire de Frontignan, aurait
visiblement décidé de nettoyer les lieux pour faciliter
le déroulement du match à Lucien-Jean. Un baston
sur rendez-vous ? « Si les cailloux sont dégagés,
la commission de sécurité de la FFF donnera son
feu vert. » assure Maurice Martin. Pour l'Asfac et
ses dirigeants, il conviendra alors de convaincre
définitivement les services de l'Etats de la faisabilité
de l'événement Alertés en effet de la possibilité de
bagarres, aux abords du stade, entre la centaine de
supporters Nîmois attendus et leurs
homologues..…montpelliérains, la police et la
préfecture restant en effet frileux sur le sujet.
« Nous n'avons pas envie d'être victimes de ce
genre de chose, regrette Christophe Archimbeau,
l'entraîneur muscatier. Ce match face à Nîmes est
une fête magnifique pour le club, les joueurs et les
supporters. Mes garçons qui sont irréprochables
depuis deux ans, méritent de jouer à domicile et
« espère que le bon sens l'emportera. » Pour offrir
le maximum de chances à ses joueurs de jouer à
domicile et d'envisager un exploit, Philippe Ferlut, le
jeune président Frontignanais, semble d'ailleurs
décidé à sacrifier une partie de la recette. »L e
match es classé au niveau trois sur quatre en
matière de sécurité. Du coup, une demi-compagnie
de CRS a déjà été prévue par les services de l'Etat,
explique l'ancien joueur devenu dirigeant. A cela,
nous allons ajouter une société de sécurité privée
que nous payerons avec l'argent de la recette. Nous
nous devons d'offrir ce match à nos bénévoles et
nos supporters mais il est hors de questions de
mettre la santé des spectateurs en péril. »Du côté
nîmois, s'ils restent évidement attentifs au
déroulement des événements, les
dirigeants « crocos » attendent sereinement la
décision finale, qui interviendra ce mardi, Ils ont
toutefois proposé officiellement à leurs collègues
Frontignanais d'accueillir la rencontre aux
Costières. Au cas ou……… Presse
Midi Libre
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