MASTER 2 PROFESSIONNEL Management de la sécurité urbaine
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MASTER 2 PROFESSIONNEL Management de la sécurité urbaine
MASTER 2 PROFESSIONNEL Management de la sécurité urbaine en France et en Europe L’opportunité De la formation : S’il paraît légitime de penser que la sécurité ne saurait être réduite à un système d’intervention technique parce qu’elle doit demeurer une question politique donc publique, il est alors possible d’affirmer qu’elle relève de la compétence et de la responsabilité de l’Etat et de la Société civile. Préoccupation et prérogative essentiellement régalienne jusqu’au début des années 80, la question de la sécurité du cadre de vie, au sens large, s’est posée progressivement, - au fur et à mesure de l’évolution des sociétés urbaines vers des formes de plus en plus agressives des rapports sociaux, conjuguant la dégradation du lien social avec la montée de la délinquance -, à l’ensemble des organismes et associations intervenant dans le champ de la politique de la ville. Cette évolution a suscité le développement empirique de dispositifs susceptibles d’appuyer l’action des pouvoirs publics (police nationale, gendarmerie, justice) dans une logique de coproduction de la sécurité, qui s’est formalisée pour ce qui est de la France, depuis 1997, dans les Contrats Locaux de Sécurité (CLS). Ces derniers sont dotés, depuis juillet 2002, d’instances de pilotage : les Conseils Locaux de Sécurité et de Prévention 1 de la Délinquance (CLSPD) . C’est d’ailleurs au sein des organismes et institutions qui collaborent aux CLSPD que se trouvent pour l’essentiel les emplois correspondant au champ de compétence porté par le projet de diplôme. Correspondant à la prise en charge d’une problématique nouvelle, ces emplois qui agglomèrent des fonctions de conception, d’animation, voire de pilotage de dispositifs, et de coordination d’acteurs dans des processus de partenariat complexes, ne recouvrent pas des métiers traditionnels, disposant de référentiels techniques ou statutaires stabilisés. Les individus qui les occupent actuellement ces emplois, le plus souvent dans un cadre contractuel ou par la voie du détachement, viennent d’horizons divers : on en rencontre qui arrivent du monde du travail social, du monde judiciaire, de la police d’Etat ou de la Gendarmerie, et même de l’Education nationale. !# & !& ( * ! % $ !& " ' " + ," ! " -.../( % # ) La formation proposée s’attache à construire avec des professionnels des pratiques de métier qui mettent en œuvre une sécurité urbaine participative et démocratique. • 1 . UN PARTENARIAT INSTITUTIONNEL Le cursus est conçu selon une démarche de professionnalisation qualifiée à travers le réseau des villes du Forum Européen pour la Sécurité Susceptible de répondre aux besoins de secteurs institutionnels, économiques et sociaux impliqués dans la gestion du cadre de vie et de la politique de la ville, en l’occurrence les collectivités territoriales (communes et structures intercommunales), les organismes gestionnaires de l’habitat social, les sociétés de transports publics, la grande distribution, etc., le projet de création est porté par quatre institutions. 1.1. L’Université de Bourgogne, dont le département de Sociologie assurera la responsabilité pédagogique et scientifique de la formation. Seront aussi mobilisées les compétences des géographes, des économistes et des gestionnaires. L’Université de Bourgogne mettra à la disposition des étudiants, en formation continue et/ou initiale, ses locaux et ses équipements pédagogiques. 1.2. Le Forum Européen de la Sécurité Urbaine (FESU) qui fédère deux cent quatre-vingts villes au sein de l’Union Européenne, dont cent dix-sept organisées au niveau national dans le cadre du Forum français pour la sécurité urbaine (liste des villes jointe en annexe). Le FESU est en mesure d’apporter au projet un soutien dans le domaine de l’ingénierie de formation en termes de : - développement des contenus, - de mobilisations d’experts français et européens, appartenant aux différents secteurs d’activités concernés, - de mise en réseau avec d’autres universités européennes susceptibles de développer simultanément le diplôme (avec l’Université de Liège, l’Université Charles V de Prague - Département de Sociologie - et les universités slovènes de Maribor - Département de Justice Criminelle - et de Ljubjana), - de promotion de la formation et du diplôme vis-à-vis de ses collectivités adhérentes pour susciter des candidatures en formation continue, - d’appui à la recherche de stages pour les étudiants dans les collectivités de son réseau, - de support à des projets tuteurés. 1.3. La ville de Dijon, en sa qualité d’adhérente du FESU et la Communauté de l’agglomération dijonnaise, à travers : - la mobilisation des moyens prévus à l’intersection du contrat d’agglomération et la convention « Universcités », notamment sur le thème du développement d’une politique internationale de l’enseignement supérieur, en particulier avec les PECO, - le soutien technique de la Direction de la Tranquillité publique, en qualité de relais local du FESU. 1.4. Une grande entreprise de transports publics, le groupe KEOLIS qui fédère deux cents filiales, dont : - quatre-vingt-trois en France, implantées dans soixante-cinq départements, et assurant notamment, en délégation de service public, les réseaux urbains de villes et d’agglomérations telles que Lille, Lyon, Rennes, Reims, Besançon, la Communauté de l’agglomération dijonnaise, - cent dix-sept entreprises, réparties dans sept pays : Royaume-Uni, PaysBas, Allemagne, Suède, Belgique, Danemark, Canada et notamment les réseaux urbains de Stockholm, Copenhague, Montréal. Le groupe KEOLIS (dont le capital est détenu à 40 % par la SNCF) et qui emploie vingt sept mille salariés, pour un CA de deux milliards d’euros, dont 37 % à l’international (avec un objectif de 50 % dans les cinq ans) a créé en son sein un outil de recherche et d’ingénierie : IKES (Institut KEOLIS Environnement et Sécurité). Son soutien au développement du diplôme s’exprimera dans la mise à disposition, par le biais de l’IKES, de moyens humains pour l’ingénierie du projet, la communication sur le projet, l’accueil de stagiaires, la participation de ses cadres comme intervenants et l’inscription de salariés du groupe dans le cadre de la formation continue. Dans la phase de communication initiale sur le projet seront également associés des acteurs importants de la politique de la ville, telle que l’Union nationale pour l’habitat social qui fédère au plan national les organismes HLM, ainsi que la Fédération du commerce et de la distribution, qui représente les enseignes de la grande distribution, sont susceptibles de s’associer au projet. N.B. Dans l’hypothèse où le projet de diplôme serait validé au plan national par les instances universitaires compétentes, le FESU, le groupe KEOLIS, la ville de DIJON et la Communauté de l’agglomération dijonnaise, auraient vocation à formaliser leur partenariat avec l’Université de Bourgogne, dans le cadre d’une convention avec la mise en place d’un comité de pilotage. 2. OBJECTIFS DE LA FORMATION • Développer une approche pluridisciplinaire systémique de la sécurité urbaine. Comprendre les enjeux sociologiques, politiques et économiques sous-jacents à la problématique de la sécurité urbaine. Apporter un regard critique sur la sécurité urbaine. • Développer une approche intégrée et coopérative de la sécurité urbaine. Identifier les espaces d’interdépendance des acteurs (publics, économiques et associatifs) pour concevoir les modalités de leur coopération. Favoriser la participation et l’implication des habitants aux politiques et actions menées en matière de sécurité urbaine. Elaborer une politique de communication active et argumentée. • Penser et mettre en œuvre la fonction de manager de sécurité urbaine. Piloter les dispositifs locaux de la sécurité urbaine, en gérer les projets et en diriger les actions. Construire, animer et évaluer des partenariats ou des réseaux coopératifs. Conduire des actions d’information et de formation auprès des différents acteurs urbains (élus, cadres administratifs, responsables associatifs, etc.). Analyser, évaluer et transférer des modèles de pratiques professionnelles. 3. LES DEBOUCHES PROFESSIONNELS On peut lister les emplois les plus fréquemment repérés en France sachant qu’ils ont leurs homologues dans les autres pays européens. 3.1. Dans les collectivités locales (commune ou communauté d’agglomération) : - Directeur de la tranquillité publique, Directeur de la prévention et de la sécurité, - Coordonnateur de Contrat Local de Sécurité (CLS), - Chef de service de police municipale (dans une ville de plus de 50 000 habitants). 3.2. Dans le logement social : - Responsable de la sécurité/prévention à la direction de la gestion locative au siège central de l’organisme bailleur, 3.3. Dans les transports publics : - Responsable du service prévention/sécurité (ou adjoint) à la direction d’un réseau urbain. 3.4. Dans la grande distribution : - Coordonnateur sûreté, adjoint au directeur de la sécurité d’un centre commercial, chargé du partenariat et de l’environnement externe. 3.5. Autres EMPLOIS : - Responsable de prévention/sûreté à la direction d’un CHU, - Responsable de prévention/sûreté au secrétariat général d’une université. La création du diplôme permet d’établir un référentiel commun à ces emplois en offrant LA POSSIBILIT2 : - aux titulaires actuels d’emplois, dans le cadre de la formation continue, de renforcer ou de valider leurs acquis et de bénéficier d’une meilleure mobilité professionnelle ; - aux étudiants, en formation initiale, de s’orienter directement vers ces nouveaux métiers. 4. PUBLIC VISE 4.1. Au titre de la Formation continue Les professionnels déjà concernés par la sécurité urbaine ou qui souhaitent participer à sa mise en œuvre : 4.1.1 A titre principal auprès de collectivités territoriales d’établissements publics et parapublics, d’établissements privés ayant une mission de service public, d’entreprises privées traditionnellement partenaires de l’Etat et des collectivités territoriales, des associations à but non lucratif : il s’agit ici de professionnels déjà engagés dans les emplois visés au point 3 cidessus. 4.1.2. A titre complémentaire, pour mettre en œuvre et valoriser de nouvelles compétences liées à l’évolution des métiers de la sécurité. • Une spécialisation professionnelle : consultant, intervenant occasionnel, formateur, ingénieur de projet dans le domaine de la sécurité. • Un perfectionnement exigé par l’évolution du poste habituellement occupé : fonction de direction générale, de direction de la prévention des risques et de la sécurité, de direction des ressources humaines. 4.2.Au titre de la Formation initiale Les étudiants ayant satisfait à la première année de Master prioritairement dans le domaines des sciences sociales). 5.PRE-REQUIS Après étude de dossier : • Bac + 4 ; • Bac + 3 avec au moins cinq ans d’expérience professionnelle dans le domaine de la sécurité ; • Dix ans d’expérience professionnelle dont cinq ans au moins à un poste de responsabilité en sécurité urbaine ou de développement territorial. - L’Université de Bourgogne et le FESU se réservent la possibilité d’étudier toute demande motivée appuyée sur une expérience professionnelle significative en milieu urbain. La pratique orale d’une langue étrangère est indispensable pour effectuer dans de bonnes conditions le stage pratique dans un pays européen. 6.DEROULEMENT La formation dure un an. Toutefois, il est possible de la suivre en deux ans pour les salariés et les CIF à temps partiel. Les candidats salariés peuvent être pris en charge par leur employeur dans le cadre des dispositifs de la formation continue. Le SUFCOB de l’Université de Bourgogne assurera leur suivi administratif. La formation, d’octobre à septembre, comprend 400 heures (équivalent TD) d’enseignements et trois mois de stage(s). Les épreuves écrites ou orales se dérouleront à l’issue de chaque module d’enseignements dispensé. L’Université de Bourgogne assurera la moitié des enseignements - soit 200 heures - et le FESU l’autre moitié. Les enseignements pris en charge par le FESU sont des enseignements assurés par des professionnels. Le FESU met à la disposition de la formation son réseau de villes françaises et européennes pour le choix des stages. • Les enseignements se dérouleront comme suit : - Huit sessions de cinq jours et une session de dix jours entre octobre et mai. • Le(s) périodes de stage(s) à temps plein ou à temps partiel, selon les disponibilités des stagiaires, (dont deux semaines au moins dans un autre pays d’Europe), pourront s’effectuer entre octobre et septembre. Ces stages se dérouleront au sein de structures pilotant des dispositifs de sécurité urbaine. 7. CONDITIONS D’ADMISSION Les candidats doivent déposer un dossier de candidature comprenant : • Les titres et diplômes obtenus, • Le Curriculum Vitae décrivant les expériences professionnelles, sociales et culturelles, • Une lettre de motivation exposant clairement les objectifs poursuivis, • Les photocopies des pièces d’identité, • Les photocopies des pièces justifiant les différentes expériences professionnelles, sociales ou culturelles. Les candidats dont les dossiers seront retenus après un premier examen, seront convoqués à un entretien avec un jury mixte d’admission - Université de Bourgogne et FESU - qui étudiera leur projet et leur adéquation avec les objectifs de la formation. Il fera connaître son avis dans les 15 jours suivant l’entretien. • • Date limite de dépôt des dossiers de candidature : 15 juillet 2005 Capacité d’accueil : vingt personnes Possibilité de DU Dans le cadre de cette formation, une possibilité sera offerte aux salariés, qui souhaiteraient approfondir certains aspects de leurs compétences professionnelles, de préparer en parallèle un Diplôme Universitaire (DU). Dix personnes pourraient, après accord avec l’équipe responsable du diplôme, s’insérer dans les séquences de la formation appropriées à leurs besoins. 8.ORGANISATION DE LA FORMATION La pluridisciplinarité et l’alternance constituent les deux piliers de la formation. La pluridisciplinarité Les questions soulevées par la problématique de la sécurité urbaine nécessitent d’une part la coordination de plusieurs champs disciplinaires des sciences sociales et d’autre part, la construction d’un espace de confrontation et d’élaboration des savoirs préalables à l’action. Les actions déjà menées par le FESU montrent à quel point la perspective pluridisciplinaire est nécessaire tant pour le diagnostic que pour les préconisations et les réalisations. L’alternance Pour répondre aux conditions de professionnalisation d’un métier en émergence il apparaît indispensable de doter la formation d’un outil pédagogique comme l’alternance qui permet l’analyse critique des situations de travail vécues par les stagiaires. PROGRAMME DE LA FORMATION. I LA VILLE (120 heures) I.1 LA VILLE : LIEU DE TRAVAIL ET LIEU DE VIE Objectifs : urbain, 40 h S’approprier une lecture pluridisciplinaire du phénomène Situer la ville dans ses dimensions historique, culturelle, politique et économique, Comparer les espaces urbains européens, Comprendre les segmentations actuelles des populations et des lieux. Contenus : • Le processus d’urbanisation Histoire sociale, économique et politique des villes Les dynamiques urbaines : métropolisation, suburbanisation, périurbanisation • Les territoires de la ville Découpages spaciaux et différenciations sociales et culturelles : éléments d’écologie et de sociologie urbaines Intervenants : sociologues). universitaires (historiens, démographes, I.2 LA VILLE EN CRISE Objectifs : 80 h Appréhender le concept de crise et sa polysémie, Identifier et explorer les processus d’exclusion et leurs manifestations individuelles et collectives, Appréhender la logique des politiques publiques urbaines et la confronter aux réalités de terrain. Contenus : • géographes, Production et reproduction des sociétés Le processus de socialisation Les formes de l’appartenance (communautés et sociétés) Le symbolique, la loi, la règle, la norme • L’évolution des rapports sociaux Crise de l’emploi, crise du travail et crise de l’Etat providence Marginalisation et exclusion Intégration sociale et vie associative • L’insécurité urbaine en question Les représentations sociales de la violence et de l’insécurité urbaine Le rôle des médias Prévention et répression de la violence Intervenants : universitaires (sociologues) et professionnels. II. LA SECURITE : L’AFFAIRE DE L’ETAT ET DE LA SOCIETE CIVILE 80 h (Séquence ouverte au DU) Objectifs : Appréhender les fondements et les conditions de mise en œuvre d’une politique de sécurité participative et démocratique, Comparer les politiques et expériences européennes. Contenus : • Les politiques de sécurité urbaine en Europe Les fondements idéologiques L’analyse du modèle américain : « Tolérance Zéro» Présentation et confrontation d’expériences locales Le « marché » de la sécurité • La sécurité et le Droit Etat des lieux de la délinquance urbaine Droit civil, Droit pénal, Droit public et Droit communautaire en matière de sécurité Pénalisation, incarcération et mesures alternatives • Les expériences d’approche participative de la sécurité urbaine Les dispositifs de médiation Le tissu associatif des quartiers La réappropriation des espaces publics par les populations résidentes Intervenants : professionnels. III LE DEVELOPPEMENT ET LE PILOTAGE D’UNE APPROCHE INTEGREE ET PARTICIPATIVE DE LA SECURITE URBAINE 80 h (Séquence ouverte au DU) Objectifs : Impliquer l’ensemble des acteurs urbains et coordonner les actions développées, conduites hors les villes, Mettre en œuvre le management partenarial. Contenus : • L’information stratégique Système d’information territoriale (géomatique) Recherche, traitement et organisation de l’information Technique de diagnostic • La gouvernance urbaine Aménagement et développement du territoire : les problèmes d’équilibre Projet tuteuré • Les maillages et les réseaux urbains Maîtrise de la communication Groupes de travail coopératifs Mobilisation des agents de sécurité Implication des populations résidentes • L’analyse comparée des pratiques en France et en Europe IV SPECIALISATION (2x20 heures) 40 h Deux modules à choisir parmi les cinq proposés : ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ Sécurité et nouvelles technologies de surveillance Sécurité et aménagement du territoire Sécurité, éducation et socialisation Sécurité et aménités urbaines Sécurité et développement économique Intervenants : universitaires (sociologues, géographes, économistes) et professionnels. V METHODOLOGIE DU MEMOIRE Objectifs : 40 h Maîtriser les techniques de recueil et d’analyse des données Savoir élaborer un mémoire de stage qui ne se réduira pas à un rapport descriptif Contenus : Elaboration d’un protocole d’investigation empirique Méthodologie d’enquêtes quantitatives et qualitatives Intervenants : universitaires (sociologues). LANGUES VIVANTES Niveau attendu : maîtrise de la communication orale. Evaluation en début, en cours ou en fin de formation. MODALITES DE VALIDATION La formation sera validée par des évaluations à partir de question de synthèse et/ou de dossiers élaborés pour chaque module. Une évaluation de rattrapage aura lieu en septembre. Quand la formation se déroule en deux ans, les notes obtenues la première année seront capitalisées. Le mémoire de fin d’étude soutenu devant un jury composé d’au moins un universitaire et un professionnel comptera pour un tiers de la note finale. STAGES PRATIQUES ET MEMOIRE Les périodes de stage pratique auront lieu au sein d’institutions, d’entreprises ou d’associations qui pilotent un dispositif de sécurité. Elles pourront s’effectuer dès le démarrage de la formation. L’expérience pratique doit correspondre à une activité effective en lien avec les problématiques liées à la sécurité. Des modalités spécifiques pourront être mises en place pour les salariés en poste après avis favorable de l’équipe pédagogique. Un stage dans un pays européen d’au moins 15 jours sera proposé à chaque participant par le réseau des villes européennes du FESU. Le mémoire de 60 à 80 pages, fera le lien entre les acquis théoriques et méthodologiques de la formation et les observations faites pendant le(s) stage(s). Le mémoire sera encadré par un universitaire intervenant dans la formation. Ce dernier assurera également la relation avec le maître de stage et l’étudiant. Horaires et crédits ECTS Intitulé Horaires ECTS I. LA VILLE I.1. La ville lieu de travail et lieu de vie (40 h) I.2. La ville en crise (80 h) 120 heures 10 II. La sécurité : l’affaire de l’Etat et de la société civile 80 heures 10 III. Le développement et le pilotage d’une approche intégrée et participative de la sécurité urbaine 80 heures 10 IV. Spécialisation 40 heures 5 V. Méthodologie du mémoire 40 heures 5 Mémoire 20