EBEP-353, PDF, 1.36MB

entrebois
&prairies
■
La
Machine
cercyla-tour
decize
fours
dornes
lucenay-lès-aix
N° 353
avril 2014
Journal du Groupement des paroisses
du sud-nivernais
Paroisses de Fours : La Nocle-Maulaix, Lanty, Montambert,
Remilly, Saint-Seine, Ternant, Thaix. Cercy-la-Tour :
Charrin, Diennes-Aubigny, Isenay, Montigny-sur-Canne,
Saint Gratien Savigny, Saint-Hilaire-Fontaine, Verneuil.
La Machine : Anlezy, Cizely, Fertrève, Thianges, Trois-Vèvres,
Ville-Langy. Decize : Avril-sur-Loire, Champvert, Devay,
Druy-Parigny, Fleury-sur-Loire, Saint-Léger-des-Vignes,
Sougy-sur-Loire. Dornes : Neuville-les-Decize, SaintGermain-Chassenay, Saint-Parize-en-Viry, Toury-Lurcy.
Lucenay-lès-Aix : Cossaye, Lamenay-sur-Loire.
La famille en
questions
P. 4 Il était une foi
Connaissez-vous les équipes
Notre-Dame ?
P. 5 Rencontre avec
La foi ne se perd pas,
elle se transforme et se transmet !
P. 6 Patrimoine
D’où venons-nous ?
P. 7 Dossier
La famille en questions :
La généalogie dans la tourmente
sociale. Enfants aimés, enfantsobjet, enfants rois. L’adoption. Pour
le meilleur et pour le pire…
P. 10 Vie locale
Retour sur : Lettre pastorale aux
catholiques de la Nièvre.
Du nouveau à la Croix-Rouge.
La boutique du cœur.
P. 13 Agenda
DR
Triduum pascal
P. 14 Jeunes
Le courage du vrai bonheur !
journal à diffuser largement avec votre soutien financier
RÉSIDENCE MÉDICALISÉE DOMUSVI
horaires des messes
dominicales
Premier dimanche du mois
Samedi
RÉSIDENCE MARION
DE
GIVRY
Dimanche
18h00 Dornes ou
Lucenay
11h00 Cercy-laTour, La Machine
Dimanche soir
17h00 Decize
Deuxième dimanche du mois
Ambulances PERROT
Taxi
Taxi 77 places
places
Samedi
18h00
La Machine
Samedi
S101,
ARL DALLOIS
route de Moulins
58300 DECIZE
Rue Clémence Bonde - 58260 LA MACHINE
Tél. 03 86 50 44 21 - Fax : 03 86 50 81 23
24h/24
LPP Thérèse
DESREUMAUX
BAC PRO :
• ASSP Option en structure
• Esthétique Cosmétique Parfumerie
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✆ 03 86 25 08 59
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4, route de la Machine
58300 St-Léger-des-Vignes
Dimanche
Dimanche soir
11h00 Cercy-laTour, Decize
—
Dimanche
Dimanche soir
11h00 Decize,
17h00
Dornes ou Lucenay Cercy-la-Tour
Cercy-la-Tour : 1er et 3e dimanches du mois à 11h,
dernier dimanche à 17h. 3e samedi à 18h dans un relais
(en alternance avec un relais de Fours).
Decize : 1er dimanche du mois à 17h,
les autres dimanches à 11h.
Dornes : Dernier dimanche du mois à 11h (en alternance
avec Lucenay-lès-Aix). Premier samedi à 18h.
Fours : 2e dimanche du mois à 11h.
3e samedi à 18h dans un relais (en alternance avec
un relais de Cercy-la-Tour).
La Machine : 1er dimanche du mois à 11h.
2e et dernier samedi à 18h.
Lucenay : 1er samedi à 18h (en alternance avec Dornes)
2e dimanche à 17h. Dernier dimanche à 11h
(en alternance avec Dornes)
Messes en semaine (sauf changement)
• lundi : 17h à Fours et 18h30 à Decize
• mardi : 9h à Cercy et Decize
• mercredi : 17h à La Machine et Cercy ; 18h30 à Decize
• jeudi : 9h à Cercy et Decize
• vendredi : 9h à Decize
• samedi : 8h30 à Decize
Voir aussi la feuille d'information dans les églises.
Les Pharmaciens
Au service de votre santé
La Machine : Pharmacie du Temps
Pharmacie Marcon
17h00 Lucenay
Les jours de fêtes, la messe de 11h est avancée à 10h30.
D'autres messes peuvent avoir lieu en fonction de la santé
et de la disponibilité des prêtres. Consulter la feuille
paroissiale ou le site internet : www.catho58.cef.fr
Filles ou
garçons
issus de 3e
Mixte
Externat
Demi-pension
12, route de Moulins
✆ 03 86 77 13 26
37, rue de la République ✆ 03 86 77 14 38
St-Léger-des-Vignes : Pharmacie Rignaud 58, route Nationale
11h00 Decize,
Fours
Dernier dimanche du mois
18h00 La Machine
LYCÉE PRIVÉ
PROFESSIONNEL
Decize : Pharmacie St Aré
Pharmacie Debrousse
18h00 Relais
Cercy/Fours
Samedi
Tél. 03 86 25 15 88
Dimanche soir
Troisième dimanche du mois
9,
9, rue
rue des
des Quatre
Quatre Vents
Vents -- 58300
58300 DECIZE
DECIZE -- 24h/24
24h/24
✆ 03 86 77 15 00
Dimanche
✆ 03 86 25 19 48
13, av. de la République ✆ 03 86 50 80 07
44, av. de la République ✆ 03 86 50 84 38
Messes en semaine dans les maisons de retraite
Cercy : Château-Morlon, le 1er mercredi du mois à 14h45
Decize : Les Chaumes d'Aron, 3e jeudi du mois à 15h
Decize : Les Sables roses, 1er jeudi du mois à 15h
Dornes : 3e mardi du mois à 15h30
La Machine : Pâques ; Toussaint ; Noël.
Lucenay-les-Aix : 2e vendredi du mois à 15h30
Neuville-lès-Decize : 1er jeudi du mois à 15h30
Dossier
Synode de la famille. Fin 2013, le pape François interrogeait les catholiques du monde entier
par une consultation sous forme d’un questionnaire de 39 questions réparties en 11 thèmes,
en vue de la tenue en octobre 2014, à Rome, d’un synode de la famille.
Cette démarche est une première. Ce n’est pas un sondage, mais la volonté du Saint Père
est de recueillir les expériences vécues par toute l’Église. La mobilisation des diocèses est
à la hauteur de l’importance du sujet et des attentes des fidèles.
Le fait accompli. Nous avions abordé le sujet du mariage l’année passée, puis, l’actualité
si envahissante et passionnée de ces derniers mois nous a conduits à explorer le champ
large et complexe de la famille.
Dans ce débat de société, les fidèles ont des réponses à apporter mais se sentent démunis,
ils peinent à témoigner pour défendre le message d’un Magistère sur le mariage, très décrié.
Sans parler des campagnes médiatiques qui entretiennent ignorance et confusion.
Pour beaucoup d’entre nous, les lois récentes sur le mariage laissent un goût amer. Un lent
glissement aboutissant au fait accompli, comme les pièces d’un puzzle qui se mettent
soudain en place et dont on découvre, a posteriori, un tableau final qui ne nous plaît pas.
L’union libre en question. Pour la question 3a du questionnaire par exemple, sur l’« union
libre » : le concubinage est-il une réalité pastorale dans votre Église ? Pour le Sud-Nivernais,
la réponse est oui, à 100%. Cette pratique contraire aux règles de l’Église est cependant
largement tolérée. L’Église bénit les couples qui se marient religieusement devant des
assemblées que cela ne choque plus.
Pour demain, quelles pistes actuellement expérimentées allons-nous pouvoir emprunter, entre
un modèle qui a cessé d’exister pour une grande partie des couples et une source, l’exemple
de Jésus-Christ, dont beaucoup se réclament et souhaitent conserver ?
À Paris, l’École de vie conjugale propose à des couples non mariés religieusement
un parcours de réflexion sur leur projet de vie. Une École du discernement
et de l’accompagnement, pour faire comprendre aux futurs époux le sens profond
de l’engagement chrétien et l’esprit dans lequel il est possible de le vivre, vient
contrebalancer l’espoir éphémère du « vivre libres ensemble », si peu constructeur
qu’il débouche trop souvent sur cet échec humain qu’est la séparation.
« L’union charnelle n’est légitime que si entre l’homme et la femme s’est instaurée, définitive,
une communauté de vie », nous rappelle la déclaration Persona humana.
Ce cap reste à maintenir.
Une attente. Nous attendons beaucoup des futures décisions du Saint Père et des fruits
de ce Synode. Le passage de relais de la foi, avec son témoignage au sein de la famille,
en est l’enjeu. La prise en compte des situations réelles est une des données de l’équation.
Le souhait que l’Église soit une famille ouverte et accueillante en est une autre.
D.R.
Marions-nous ! Marions-les ?
Maryse et Philippe
Coignac
3
Maryse et Philippe Coignac
équipe de préparation au mariage
Rédaction - administration : 14, rue Jean-Jacques Rousseau
58300 Decize – Tél. : 03 86 77 14 91 • Directeur de
publication : Père Ivan Pandza • Édition et publicité :
Bayard Service Édition – Ile-de-France – Centre – 92128
Montrouge Cedex – Tél. : 01 74 31 74 10 – Éditeur délégué :
Guilhem Demont • Impression : Imprimerie Chevillon –
26 boulevard du Président Kennedy – 89100 Sens Tél. : 03 86 65 04 78 • Commission paritaire : 55769 • Dépôt
légal : à parution.
Bulletin de soutien
Merci de renvoyer ce bulletin à l'adresse suivante :
Presbytère de Decize, 14 rue Jean-Jacques Rousseau - 58300 Decize
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Oui, je veux soutenir ma paroisse dans son effort de communication et m'associe à l'édition
de son journal Entre Bois et Prairies. Pour cela, je vous envoie un don de :
❏ 15 e soutien de base ❏ 20 e soutien actif ❏ Autre montant e
Date……/……/2014
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qui ont déjà répondu à cet appel. Merci à ceux qui vont le faire…
X
i
entrebois
&prairies
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Il était une foi
Connaissez-vous les
équipes Notre-Dame ?
ous sommes convaincus que le sacrement de mariage
est un trésor sur lequel on peut construire sa vie de
couple. À la condition de s’en donner les moyens. C’est
ce que proposent les équipes Notre-Dame.
Les conditions pour entrer aux équipes Notre-Dame sont au
nombre de deux : la première, qui tient à la spécificité même
du mouvement, c’est d’être unis par le sacrement de mariage.
La seconde, c’est d’avoir le désir de progresser spirituellement
en couple, avec le soutien de l’équipe, en utilisant la pédagogie
proposée par le mouvement.
Ce désir est primordial. C’est par leur amour, leur volonté et leur
foi que les équipiers Notre-Dame cheminent à la suite du Christ.
« Viens, suis-moi », a dit le Christ.
Pourquoi en équipe ? Les équipiers Notre-Dame sont conscients
de leurs limites et sont persuadés que cheminer en équipe permet plus facilement de surmonter les obstacles et d’avancer avec
dynamisme.
Nous sommes un mouvement en lien avec l’Eglise catholique.
Chaque équipe comprend un prêtre, dont le rôle est d’aider les
membres de l’équipe à accueillir la grâce de leur sacrement de
mariage dans le quotidien de leur vie.
Le mouvement a rencontré à plusieurs reprises le Pape, à l’occasion de rassemblements à Rome : Paul VI en 1970 et 1976, JeanPaul II en 1982 et 2003.
Les Équipes Notre-Dame ont été reconnues par leVatican comme
une association internationale catholique en 1975 et comme une
association privée internationale de fidèles en 2002. ■
Les équipes Notre-Dame
Contacts dans la Nièvre :
Elisabeth et Philippe Martinen – 03 86 57 60 47
Antoine et Raffaela Amiot – 03 58 07 07 62
Père Yves Sauvant, conseiller spirituel de secteur.
Les Associations familiales
catholiques (AFC) ont pour
objectif de promouvoir et
de défendre la famille à la
lumière de l’enseignement
social de l’Église catholique, enseignement dont les valeurs
rayonnent au-delà de la communauté chrétienne.
Notre action a pour but de faire entendre vos convictions au
niveau national. Les AFC sont membres de l’Union nationale
des associations familiales (Unaf), le “Parlement des familles,”
qui est l’interlocuteur du gouvernement sur toutes les questions liées à la famille : juridique, fiscale, médicale, sociale,
bioéthique…
Reconnues d’utilité publique, les AFC sont agréées comme
association de défense des consommateurs. Elles participent à
ce titre à l’émission Consomag et apparaissent à cette rubrique
dans les pages jaunes de votre annuaire ! Elles réalisent des
actions de solidarité et d’entraide envers les familles : organisation de groupes de paroles entre parents à caractère éducatif,
braderie, bourses aux jouets, garderie…
Dans la Nièvre, l’AFC 58 siège au conseil d’administration de
l’Union départementale des associations familiales (Udaf) avec
deux administrateurs. Les grandes problématiques débattues
ont été cette année : le logement, le travail du dimanche et la carte
de famille nombreuse. L’AFC représente l’Udaf 58 à la Caisse
d’allocations familiales (Caf) à la Commission départementale
des retraités et des personnes âgées (Coderpa) et au Réseau
d’écoute et d’appui pour la parentalité (REAAP). De nombreux
autres « sièges » sont proposés à ceux qui le souhaiteraient : usagers des hôpitaux, CPAM, commission habitat, HLM…
L’AFC de la Nièvre organise chaque année des conférences :
témoignage de Tim Guénard ; Luc Adrian sur les Franciscains
du Bronx ; Agnès Auschitzka sur « Comment transmettre des
repères éducatifs » ; etc.
Nous sommes un mouvement
catholique international qui
rassemble en France 55 000
couples mariés ayant le désir de
vivre pleinement les richesses
de leur sacrement de mariage.
N
4
La famille dans le plan de Dieu
La famille chrétienne constitue une révélation et une réalisation spécifiques de la communion ecclésiale ; pour cette raison, elle
doit être désignée comme une « Église domestique ». Elle est une communauté de foi, d'espérance et de charité ; elle revêt
dans l'Église une importance singulière comme il apparaît dans le nouveau Testament (Ep 5, 21-33). La famille chrétienne est
une communion de personnes, trace et image de la communion du Père et du Fils dans l'Esprit saint. Son activité procréatrice
et éducative est le reflet de l'œuvre créatrice du Père. Elle est appelée à partager la prière et le sacrifice du Christ. La prière
quotidienne et la lecture de la Parole de Dieu fortifient en elle la charité. La famille chrétienne est évangélisante et missionnaire.
S.A.R.L.
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58260 LA MACHINE
DR
entre bois & prairie
Rencontre avec
La foi ne se perd pas,
elle se transforme et se transmet !
5
Des jeunes mariés, avec deux enfants, m'ont dit :
Un couple de « vieux » mariés (5 ans !) m'a dit :
Elle : J'ai été baptisée, j'ai fait ma communion et j’ai été
confirmée. À l'Église je voulais que Dieu soit témoin de
notre amour.
Lui : moi on ne s'occupait pas de cela, c'est moi qui à l'âge
de 10 ans ai demandé le baptême.
Elle : Je n'avais rien demandé pour le baptême, ce sont mes
parents. Aussi je laisserai mes enfants décider et choisir
leur religion.
Lui : La Caf nous considérerait déjà comme mariés… mais
peu lui importe le sens de notre union. Le maire, la mairie,
ce n'est que de l'administratif ! Tandis qu'à l'Église ça a du
sens : notre témoin c'est Dieu ! Personnellement je n'ai pas
eu de cadre religieux dans ma petite enfance, cela m'a manqué et c'est donc pour cela que je ne voudrais pas qu'il en
soit de même pour nos enfants.
Elle : Ce mariage est un engagement très fort, pour la vie…
la mairie on s'en « fiche » !
Lui : Oui j'ai besoin d'un cadre, que les choses soient régulièrement faites. J'ai d'abord demandé à ma femme si elle
voulait m'épouser… ensuite j'ai fait ma demande auprès de
son père ! C'est important !
Elle : C'est comme pour ma robe, il connaissait les couleurs
mais il ne l'avait pas vue avant le mariage ! Et moi la même
chose pour son costume, top secret !
Elle et Lui, c'est pour toujours !
Le journal présente tous ses vœux de bonheur à cette jeune
famille de notre groupement qui a voulu rester discrète, pas
de noms pas de photo, mais nos pensées sauront bien les
rejoindre !
Elle : Ah, pour moi il n'était pas question de se marier autrement qu'à l'Église ! Je voulais que Dieu soit mon « parrain ».
Comment ? Oui plus qu'un témoin… un parrain. Que Dieu
soit toujours présent à nos côtés, voilà ! comme les parrains
d'un enfant.
Lui : Je n’envisageais pas la vie de couple sans le mariage,
sans cérémonie à l'Église. Mes parents étaient plutôt réticents, n'en voyant pas le sens, mais j'avais cette conviction en moi, je dirai « en nous » car Cindy et moi étions à
l'unisson.
Elle : Oui nous échangions beaucoup.
Lui : Avec sa foi débordante, elle avait plein de désirs : confirmation, eucharistie principalement ! J'étais partie prenante,
j'aimais ses raisons !
Elle : Les prêtres ont été formidables, quelle bienveillance !
Deux prêtres car nous avions déménagés entre la préparation et le grand jour ! Philippe n'était que baptisé, et
moi je voulais qu'au cours de la messe il y ait l'Eucharistie, moment fort de communion. Il était bien d'accord et
il a donc vécu une studieuse préparation mise en place
dans ce but !
Lui : Prêtre et évêque bienveillants en effet : Cindy sentait
le besoin d'être confirmée avant son mariage, et c'est
Monseigneur Deniau qui lui imposa les mains.
Elle : Charmant… c'était 10 jours avant !
Julien, 3 ans : moi je n'ai rien vu je suis venu plus tard ! ■
Propos recueillis
par A. Rousseau
Patrimoine
D’où venons-nous ?
Recherchons dans les registres paroissiaux ou d’état civil… Vers la fin des années 70, des cercles de
généalogie se sont créés pour dépouiller les registres paroissiaux (d’avant 1789), afin d’aider les gens
à retrouver leurs ancêtres.
entre bois & prairie
Pour chercher ses ancêtres, il faut commencer au plus près :
le livret de famille de ses parents. L’acte de mariage intégral
indique les noms, prénoms, le lieu et la date de naissance.
On peut ainsi remonter facilement… ou presque, car si les
prénoms des parents ont été oubliés, on est bloqué.
Il est devenu très à la mode d’organiser des réunions familiales dites « cousinades » : à partir d’un couple d’ancêtres
communs, on essaie de réunir tous les descendants, de
préférence dans la ville ou le village berceau de la famille. ■
S
6
elon les régions, on peut assez facilement remonter jusqu’au XVIe siècle : en 1539, l’ordonnance de
Villers-Cotterêts exige que les curés procèdent par
écrit, en français, à l’enregistrement des baptêmes, puis en
1579 et 1667 des sépultures et des mariages.
La Révolution française a créé l’état-civil. Les naissances,
mariages et décès sont enregistrés en double exemplaire :
l'un reste en mairie, l’autre est déposé aux Archives départementales. Ces registres ont été numérisés par les Mormons
et sont ainsi faciles à lire sur écran.
On entend très souvent dire : « Maintenant, c’est pratique
on trouve tout sur Internet ! » Faux ! On ne trouve que ce
que les « autres » ont bien voulu mettre. Et attention aux
erreurs véhiculées : je me souviens qu’un cousin avait écrit
que mon arrière-grand-mère avait été mariée en première
noce avant d’épouser mon arrière-grand-père. Devant l’insistance de ce cousin je suis allée vérifier en mairie, c’était
faux ! Mais il n’a rien corrigé…
Efel
À noter :
La nation récompense
les mères méritantes
de familles nombreuses :
à partir de 4 enfants,
médaille de bronze ;
6 enfants, médaille
d’argent ;
8 enfants et plus,
médaille d’or.
« L’avenir de l’humanité passe par la famille »
« Aimer la famille signifie savoir en estime les valeurs et les possibilités, en cherchant toujours à les promouvoir.
Aimer la famille signifie reconnaître les dangers et les maux qui la menacent afin de pouvoir les surmonter.
Aimer la famille signifie faire en sorte de lui assurer un milieu qui soit favorable à son développement. Et c’est
encore une forme éminente de l’amour que de redonner à la famille chrétienne d’aujourd’hui, souvent tentée de
se décourager ou angoissée par les difficultés croissantes, des raisons de croire en elle-même, dans ses richesses
de nature et de grâce, dans la mission que Dieu lui a confiée. "Oui, il faut que les familles d’aujourd’hui se
ressaisissent ! Il faut qu’elles suivent le Christ !".
(Jean-Paul II, lettre Appropinquatiam, 15 août 1980 n.1).
(Que saint Joseph, “homme juste”, travailleur infatigable, gardien absolument intègre de ce qui lui avait été
confié, garde ces familles, les protège, les éclaire toujours ! Que la Vierge Marie, qui est Mère de l’Église, soit
également la Mère de l’“Église domestique” ! Que grâce à son aide maternelle, toute famille chrétienne puisse
devenir vraiment une “petite Église” dans laquelle se reflète et revive le mystère de l’Église du Christ ! Elle qui est
la Servante du Seigneur, qu’elle soit l’exemple de l’accueil humble et généreux de la volonté de Dieu ! Elle qui fut
la Mère douloureuse au pied de la croix, qu’elle soit là pour alléger les souffrances et essuyer les larmes de ceux
qui sont affligés par les difficultés de leurs familles ! […] »
Extrait de l’Exhortation Apostolique Familiaris Consortio du pape Jean-Paul II
entre bois & prairie
Dossier
7
La famille
en questions
La généalogie dans la tourmente sociale
A
vec la paternité reconnue,
l’enfant peut se voir adjoindre
le patronyme de la mère, ce
qui conduit automatiquement à un
nom composé. Dans la génération
suivante, on pourrait se retrouver avec
une enfilade de 4 noms, ce que la loi
ne permet pas, d’où un choix néces-
saire de 2 noms parmi les quatre. Pour
la génération d’après, c’est encore
pareil. On devine ici l’embrouillamini qui va prospérer dans les arbres
généalogiques…
Plus ennuyeux encore, les nouvelles
méthodes de procréation : la procréation médicalement assistée (PMA)
Arbre généalogique
et la gestation par autrui (GPA) avec
mère porteuse. Dans ce dernier cas,
on pourrait parler d’adoption par un
couple stérile qui se doit de passer par
un ou deux intervenants pour satisfaire son désir d’enfant. Se posera
alors le problème généalogique pour
se démêler avec les parents adoptifs
et les intervenants de la GPA qui ont
donné réellement la vie à l’enfant.
Parenté et parentalité vont-elles cohabiter ? Dans ce cas, les diagrammes
généalogiques vont se complexifier
et perdre en clarté ! Une génération
passe, mais avec trois générations du
même genre, l’arbre surchargé paraît
plutôt malade. Il est le reflet fidèle de
la société ! ■
Maurice Cahour
Dossier
Enfants aimés, enfants-objet, enfants rois
D
8
epuis qu’une sénatrice a
déclaré que « les enfants
n’appartiennent pas à leurs
familles » et un ministre que l’enfant
« doit être arraché à tous les déterminismes, familial, éthique, social et
intellectuel », le sujet fait débat. Au
sens propre du mot « appartenir »,
la sénatrice a raison, car les enfants
ne sont pas des objets que l’on possède ; mais au sens d’appartenance
à un groupe, il est indéniable que la
famille est le lieu privilégié de l’éducation des enfants. C’est vrai dans la
plupart des sociétés même s’il s’agit
parfois d’une famille « élargie ». Les
parents qui ont donné la vie à un
enfant sont chargés en priorité d’en
faire un adulte responsable. Ils ont le
droit de choisir leur école.
Mais l’éducation ne se fait pas seulement dans le cercle restreint de la
famille. À l’École donc d’instruire et
d’apprendre les règles de la vie en
société. Mais elle ne doit pas chercher à inculquer des idéologies qui
heurtent la conscience des familles.
La religion et ses valeurs appartiennent à la famille, de même que la
transmission de la foi (quelle qu’elle
soit).
Actuellement, certains semblent ne
pas avoir compris que le plus important est l’amour que l’enfant reçoit au
cœur de sa famille. Même s’ils sont
moins instruits, les parents aimants
apportent à leur enfant ce qui lui est
le plus nécessaire, et souvent veillent
à ce qu’ils reçoivent l’instruction
qu’ils n’ont pas reçue.
Lorsque la famille éclate,
à qui « appartient » l’enfant ?
Préserver le lien des enfants avec les
deux parents est essentiel. Mais l’organisation matérielle est souvent compliquée. La co-parentalité n’est pas un
chemin de tout repos ; il peut même
vous conduire au sommet d’une grue !
Les solutions proposées, choisies par
les adultes, réduisent l’enfant à s’adapter même s’il souffre : alternances, pressions, chantage de l’un ou de l’autre,
entraînant l’enfant au repli sur soi, à la
violence ou à la fuite en avant. Un groupe
de travail mis en place par le gouvernement voudrait améliorer l’exercice des
droits des deux parents. Mais les relations entre les personnes ne s’améliorent pas simplement par des lois.
Peut-on éduquer sans
autorité ?
Actuellement la question revient en
force. Un quotidien titre par exemple :
« Le blues des enfants idolâtrés » ou
encore « Adultes, ils sont comme d’anciens rois déchus » (Le figaro du 3 février
2014). Mais elle n’est pas nouvelle.
« Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne
tiennent plus compte de leurs paroles,
lorsque les maîtres tremblent devant
leurs élèves et préfèrent les flatter,
lorsque finalement les jeunes méprisent
les lois parce qu’ils ne reconnaissent
plus au-dessus d’eux l’autorité de rien
ni de personne, alors c’est là, en toute
beauté et en toute jeunesse, le début
de la tyrannie » : cet avertissement est
de Platon, 400 ans avant J.C ! Le danger
est cependant toujours le même : ainsi
le philosophe Alain Finkelkraut s’inquiétait récemment sur un plateau de télévision de rencontrer des « adolescents
goguenards qui pensent ne rien avoir à
apprendre des adultes. »
Dans les familles monoparentales,
l’exercice de l’autorité est particulièrement difficile. Il est évident que le parent
qui élève seul ses enfants et doit gérer
toutes les tâches quotidiennes n’a pas
toujours le temps ni l’énergie nécessaire pour choisir ce qu’il est important
d’interdire et de résister à la pression de
l’enfant qui refuse d’obéir.
Dans les familles recomposées, c’est
surtout l’autorité du beau-parent qui est
souvent contestée : « tu n’es pas mon
père (ou ma mère) ! » Même si une loi
vient modifier le statut du beau-parent,
ce n’est que par la qualité des relations
établies avec les enfants du conjoint que
l’autorité peut s’exercer. Mais là chaque
famille a son histoire…
Je voudrais conclure par cette phrase
de la psychanalyste Claude Almos :
« Aimer un enfant, c’est bien sûr avoir
des sentiments pour lui. Mais même si
c’est très important, ce n’est pas l’essentiel qui est de comprendre que ces
sentiments qu’on lui porte s’adressent
à une personne à part entière, différente
de soi, qu’il faut protéger parce qu’elle
est fragile, et surtout qu’il faut aider à
se construire pour qu’elle puisse un jour
voler de ses propres ailes » (Le figaro du
3 février 2014).
S. Petillot
Repères
■ L’autorité parentale est définie comme « un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de
l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son
développement dans le respect dû à sa personne ».
■ « Les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants. Ils témoignent de cette
responsabilité d’abord par la « création d’un foyer » où la tendresse, le pardon, le respect, la fidélité, et le service
désintéressé sont de règle. »
Catéchisme de l’Église catholique (Ed. Mame-Plon, p.456)
■ L’autorité parentale est définie dans l’article 371-1 du Code Civil. La ministre déléguée à la famille, Dominique
Bertinotti, doit présenter en Conseil des ministres un projet de loi sur la famille. 4 groupes de travail ont été
constitués à cet effet : médiation familiale et contrats de coparentalité ; nouveaux droits pour les enfants ; filiation,
origines, parentalité ; protection de l’enfance et adoption). Le Comité consultatif national d’éthique donne des avis.
Dossier
Les démarches d'adoption entreprises chaque année par plus
de 8000 personnes peuvent être complexes à réaliser et à vivre.
L’adoption, c’est la rencontre de deux histoires. C’est aussi une
histoire à écrire avant l’accueil de l’enfant et ensuite au quotidien,
avec lui. Une histoire d’amour et de patience.
L’
adoption peut avoir pour
but de pourvoir aux besoins
d’un enfant par l’établissement d’une filiation alors qu’il en est
dépourvu car il est orphelin. L’adoption
peut aussi permettre à une personne,
l’adoptant, de transmettre son héritage
si elle n’a pas d’enfant. Il peut aussi être
tout simplement question de la volonté
de créer une famille.
Sur le plan historique, une des premières
formes d’adoption était l’établissement
d’une descendance ! Connue depuis la
plus haute Antiquité, l’adoption n’est
pratiquée couramment qu’à partir des
Romains. À Rome, l’adoption peut être
dite « Impériale » et avoir pour but la
désignation d’un successeur officiel. Elle
concerne donc généralement des adultes
qui sont donc adoptés par d’autres
adultes n’ayant pas de descendance à
qui transmettre leur patrimoine. Avec la
fin de l’Antiquité, l’adoption disparaît en
Europe, elle est même interdite dans certains cas : adoptant en état de procréer ;
interdiction aussi aux eunuques et aux
impuissants… Un homme ne vivant pas
en couple peut prétendre à l’adoption,
une femme également, mais un couple
a beaucoup plus de chance d’être agréé.
De l’autre côté de la Méditerranée,
l’adoption est interdite par le droit
musulman : « Dieu n’a pas mis deux
cœurs à l’homme ; il n’a pas accordé à
vos épouses le droit de vos mères, ni à
vos fils adoptifs ceux de vos enfants (…)
Appelez vos fils adoptifs du nom de leurs
pères, ce sera plus équitable devant
Dieu. Si vous ne connaissez pas leurs
pères, qu’ils soient vos frères en religion
et vos clients ; Vous n’êtes pas coupables
si vous ne le savez pas ; mais c’est un
péché de le faire sciemment » (versets 4
et 5 de la sourate 33 du Coran).
Personnellement, il y a quelques années
déjà, je me souviens d’un collègue de
travail qui avait une situation familiale
équilibrée, était marié depuis quelques
années et ne pouvait avoir d’enfant ; ils
travaillaient tous les deux avec chacun
une bonne situation, propriétaires d’un
appartement parisien de cinq pièces…
Au bout de presque trois années de
paperasseries, d’entretiens, de conseils,
etc. ils ont été convoqués pour s’entendre dire qu’ils ne pouvaient prétendre
à l’adoption d’un enfant, car au cours
de recherches familiales concernant
l’épouse, ancienne enfant de l’assistance publique (DASS), des membres
de sa famille avaient été retrouvés qui,
le cas échéant, pouvaient prétendre à
quelque héritage. Il paraît que les choses
ont évolué depuis…
Un autre cas que j’ai bien connu il y a
une soixantaine d’années : un enfant
de douze ans de l’Assistance public se
sent attiré par l’état de prêtre, et veut
entrer au séminaire. Le directeur de
l’Assistance publique met son véto :
« Quand il sera majeur il fera ce qu’il
voudra ! » Les parents « nourriciers »
de ce jeune pensent à l’adoption, et
commencent les démarches, jusqu’à
un stade un peu plus avancé où on
leur demande ce qu’ils ont à laisser
en héritage comme biens immobiliers pour l’enfant qu’ils s’engagent
à adopter ? (une sécurité en quelque
sorte). Les parents de l’enfant n’ayant
qu’une maison et un jardin en location,
le problème a été résolu de suite, et
l’adoption s’est arrêtée là ! Et l’enfant,
dégouté par le monde des adultes,
n’est pas rentré au séminaire. ■
Jean Ulysse
En savoir plus
sur l’adoption
■ Du latin ad optare, « à choisir »,
signifie « donner à quelqu’un le
rang et les droits de fils ou de
fille ». Autrement dit, l’adoption
est une institution par laquelle un
lien de famille ou de filiation est
créé entre l’adopté, généralement
un enfant, et le ou les adoptants,
son/ses nouveaux parents qui ne
sont pas ses parents biologiques.
L’adopté devient l’enfant de
l’adoptant (lien de filiation) et
obtient donc des droits et des
devoirs moraux et patrimoniaux.
En France, l’adoption est passée
de 935 enfants adoptés en 1980 à
3 622 en 2008. Cette demande en
quasi-constante augmentation
(10 000 demandes par an
aujourd’hui) entraîne par
conséquent des affaires de trafic
d’enfants. Ces adoptions se font
essentiellement dans les pays du
Sud, tandis que la majorité des
adoptants sont originaires des
pays du Nord.
9
Alain PINOGES / CIRIC
L’adoption
Pour le meilleur et pour le pire…
M
10
a copine me l’avait dit :
« Divorce ! Maintenant c’est
pas difficile. Avec le consentement mutuel ça va tout seul : 10 à 20
minutes devant un juge et en moins d’un
an c’est bouclé. Tu te retrouves libre,
enfin libre ! Tu fais ce que tu veux de ton
temps, de ton argent, de ta vie quoi !
– Et ma petite Laurence, elle n’a que
5 ans ?
– Et alors ? tu pourras la gâter, son père
ne sera plus là pour lui faire la morale !
N’aie pas peur, vas-y ! »
J’y suis allée. J’ai goûté à la liberté. Seule.
J’ai assumé les caprices, la varicelle, les
transports à l’école, au centre aéré…
Seule. J’ai découvert le prix de la liberté :
les mauvaises herbes dans la cour, les
feuilles mortes dans le caniveau, le fond
de mon porte-monnaie… Seule. Même
Laurence me pesait. Désormais morose,
j’appartenais au groupe des familles
dites « monoparentales » !
Alors ? Plus question de mariage, plus
question de « famille décomposée »
(le terme est brutal mais plus chargé
de sens que divorce, si banal que la
dimension dramatique est occultée) ;
ras le bol de la monoparentalité (quel
mot barbare) ; me restait « la famille
recomposée » !
J’y suis allée. Il est vrai que j’avais rencontré Paul, lui aussi divorcé, seul mais
chargé d’Emilie, 6 ans, de Frédéric et
François, jumeaux de 9 ans, pétillants
de malice, turbulents et rieurs comme
mon frère à leur âge. Plus de solitude,
une nouvelle vie pleine de mouvement,
plus de soucis d’argent (Paul est kiné)
une grande maison, un nid dont je sentais la chaleur en y pensant…
Je dois avouer qu’au début la vie de
tribu m’a plu : j’avais l’impression qu’il y
avait de la place pour tout le monde, du
temps pour tout le monde, mille possibilités pour mille choses ! A chacun de
trouver son paradis !
Tout a changé à la rentrée. D’abord avec
les enfants. L’ex-femme de Paul a déménagé : le problème des gardes s’est
posé, celui du droit de visite, du choix
des écoles, du périscolaire (musique
ou sport ou dessin ou…) Et la pension
alimentaire que devait me verser le
père de Laurence ? Et les jumeaux, une
forteresse sur quoi se brisaient mes
remontrances ! et Laurence qui trépignait, jalouse d’Emilie… Comment s’en
sortir ? Un soir Paul lui donna une fessée
qui me fit très mal… On s’est disputés.
L’épouvantail de la justice reparut : autorité du beau-parent ? délégation de l’autorité parentale ? médiation ? menaces ?
et un sentiment terrible d’échec… je me
suis mise à pleurer.
J’ai appelé ma mère. Qu’est-ce que j’ai
pris ! D’abord un bilan : la famille de mes
20 ans, la famille décomposée de mes
25 ans, la famille monoparentale de mes
35 ans, la famille recomposée de mes
45 ans ? échec sur échec. T’es-tu jamais
demandé : qu’est-ce qu’une famille ? Tu
as cru aux adjectifs, réfléchis au nom,
seul dénominateur commun.
Une famille n’est pas une addition, une
juxtaposition de mobiles indépendants
aux trajectoires à géométrie variable
errant dans le vide. Une famille c’est
une plante fragile qui s’épanouit dans
la durée, qui reçoit et qui donne, qui a
besoin de tuteurs et qui tuteure, pour
l’avenir, les enfants auxquels elle donne
naissance.
Tu n’as pas compté avec le temps, toute
occupée à ta personne, à tes amours,
à ta liberté chérie. Affranchie de toute
contrainte, regardant sans voir, écoutant sans entendre, sans jamais donner
autour de toi, tu as cessé d’exister pour
tes proches. Et tes premières rides sont
celles de l’égoïsme et de l’amertume. Je
sanglotais.
Maman a pris les choses en main. J’ai
accepté d’être une élève obéissante,
j’ai essayé de me regarder autrement.
J’ai aujourd’hui, lentement, reconstruit un foyer : les 4 enfants viennent
en week-end, ils me racontent leurs
joies et peines, ils débarrassent la
table avant d’aller en boîte et m’extorquent en riant une piécette ! Paul et
moi veillons ensemble. Les soucis partagés sont moins lourds que les joies
et c’est bien ainsi. ■
Propos recueillis par B. Petit
En 2010, l’Insee a dénombré
720 000 familles recomposées
au sein desquelles vivent
1 500 000 enfants ; 19 %
de « familles monoparentales ».
Les prénoms aussi ont leur histoire
Le prénom est l’une des caractéristiques de l’individu, comme un tatouage invisible. Il est l’occasion pour les
parents d’un choix influencé par l’Histoire, la famille, le milieu ou l’air du temps.
A
insi, en Nivernais, la mode
nous offre un podium avec
Nolan, Lucas et Camille, suivis de Enzo, Lola et Hugo. Autrefois,
la tentation de l’originalité pointait
avec Virgile, Procope et Stylite par
exemple. Aujourd’hui, s’affichent :
Maylis, Abelia, Kimberley et les fantaisies orthographiques de Lukas,
Emily, Louys, voire Kévinn. Certains
vont encore plus loin : en témoignent
deux « miss Mayenne » avec Stérenn
en 2013 et, peu d’années avant, une
Megghann certifiée et garantie.
Par ailleurs, faut-il donner un carton
rouge à Hublot et Thérébentine ? Nous
sommes loin, ici, de sainte Fleur qui
rassemblait dans ses pétales Violette,
Muguette, Rose, Jasmine, Hortense,
Pervenche, Capucine, Myrtille…
Souvent, la vie donne aux personnes
des surnoms ou des prénoms différents de ceux de leur baptême. Le deuxième prénom peut dépanner… mais
quoi qu’il en soit, nous nous devons
de porter notre prénom avec philosophie, même s’il lui arrive d’être difficile
à porter ! ■
Maurice Cahour
RETOURVieSURlocale
- RETOUR SUR - RETOUR SUR - RETOUR SUR - RETOUR SUR - RETOUR SUR - RETOUR SUR - RETOURVie
SUR -locale
RETOUR SUR - RETO
Retour sur…
Cercy-la-Tour
entre bois & prairie
Voici Michel Martin
Tous les paroissiens
de Cercy et Fours le
connaissent.
Longue silhouette,
tenue toujours soignée, physionomie
empreinte de bienveillance. Michel est
partout, à l’église, pendant les offices,
à la cure, au jardin… Il connaît les placards de la sacristie, ceux des annexes
de la cure, il sait où sont les cierges,
l’encens, les vases et les balais ! Il prépare les cérémonies — ce qui lui vaut
La seconde boutique ouverte récemment
bien des soucis — il remet de l’ordre,
il nettoie, astique, soutenu par Denise,
son épouse, toujours présente, toujours active, toujours dévouée.
Michel et Denise veillent pareillement
sur Notre-Dame du Nivernais.
Leur présence chaleureuse participe
à la joie que nous éprouvons lorsque
nous entrons dans l’église de Cercy-laTour, prête pour l’accueil de la célébration eucharistique.
Merci Michel, merci Denise !
B. Petit
Du nouveau
à la Croix-Rouge
Depuis le début de l’année, les CroixRouge de Cercy-la-Tour et Decize ont
déposé des conteneurs de ramassage
permanent de textile : pas seulement
des vêtements, mais aussi du linge
de maison, des couvertures, des
chaussures et de la maroquinerie.
Même usagés, mais propres, tous sont
collectés. Des bénévoles de la CroixRouge effectuent le ramassage et le
stockage, tandis qu’une entreprise
normande se charge du convoyage
et du traitement de tous vos dons. La
Croix-Rouge est rémunérée au poids
de tissus ainsi récolté. Les sommes
gagnées approvisionnent le budget
d’aide sociale des unités locales.
Privilégiez nos conteneurs lorsque
vous débarrasserez armoires, penderies et greniers… Vous êtes assurés
que le produit de la revente profite
aux personnes en difficulté dans vos
communes.
P. Coignac
11
entre bois & prairie
Le dimanche 9 mars, à l’issue de la
messe, un livret de 60 pages nous a
été confié. Il s’agit de la Lettre pastorale de Monseigneur Brac de la Perrière
aux catholiques de la Nièvre, aboutissement de sa découverte de notre diocèse. Son intention est de « montrer
un chemin, faire partager des convictions sur l’annonce de l’Évangile dans
la Nièvre » afin d’être « un encouragement et une aide pour avancer
ensemble à la suite du Christ ».
Mais, loin d’être un mode d’emploi,
un programme pour nos communautés, elle invite à une réflexion basée
sur les trois vertus théologales. Trois
grands chapitres : « Crois ! » « Aime ! »
« Espère ! »
Dans chaque paroisse, nous sommes
invités à constituer des groupes de
quelques personnes pour répondre à
un questionnaire (à retourner avant le
13 avril) qui accompagne cette Lettre
dans le but de nourrir la réflexion de
l’Assemblée diocésaine qui se tiendra
le jeudi 8 mai prochain à Nevers.
entre bois & prairie
entre bois & prairie
Lettre pastorale
aux catholiques
de la Nièvre
À Fours
La boutique du cœur
Née d’une association de sept
membres, elle ne cesse de prospérer et a même dû être doublée en
février 2013. Au début c’était principalement une boutique de vêtements et
d’accessoires récoltés par les bénévoles et revendus à un prix modique,
suivant le modèle d’Emmaüs. Le succès étant confirmé, il a fallu ouvrir une
deuxième boutique pour la puériculture, la vaisselle, le linge de maison et
la décoration.
Leur but : récupérer tout ce qui peut
l’être afin d’éviter le gaspillage et récolter des fonds pour participer au fonctionnement de l’école et du Centre
social. Un don est fait pour le pain des
Restos du cœur. Deux sorties annuelles
sont organisées. Cette année : Holiday
on Ice, le 2 avril et le marché de Noël
à Colmar. Merci à Christiane pour son
accueil et pour sa collaboration.
Note : 3 place Pouyat. Ouverte mardi,
mercredi, jeudi et vendredi de 10 h à
12 h et de 15 h à 18 h, le samedi de
10 h à 12 h.
RETOUR SURVie- RETOUR
SUR - RETOUR SUR - RETOUR SUR - RETOUR SUR - RETOUR SUR - RETOUR SUR - RETOUR SUR - RETOUR SUR locale
❚❚Denier de l’Église
entre bois & prairie
Le denier,
c’est concret
Au cours de cet exercice, les charges
ont augmenté par rapport à l’an passé
et les ressources ont diminué : d’où un déficit.
Il a été couvert par les dons et les legs.
Méditation sur le Notre Père
Les mardis de La Machine
Raffegeau pour 25 personnes ; puis du
partage d’un repas pour ceux qui le
souhaitaient. Le 18 mars, le sujet de
l’enseignement était « collaborer à
l’œuvre de Dieu » et le troisième mardi
avait pour thème l’Annonciation.
❚❚Le Denier : ce sont les études
de nos cinq séminaristes : quatre à
Orléans, un en pré-séminaire à Ars.
❚❚Le Denier : c'est l'accueil
d'un nouveau prêtre sénégalais,
du diocèse de Dakar, envoyé en
mission pour trois années dans
notre diocèse.
❚❚Le Denier : c'est la vie,
le logement, la santé de la
cinquantaine de prêtres qui, pour
la plupart, assurent un service en
paroisse, auprès des communautés
religieuses, de mouvements, des
services diocésains.
❚❚Le Denier : c'est une
participation au fonctionnement
de la Maison du diocèse de la
Résidence Saint-François, maison
de retraite pour nos prêtres âgés.
entre bois & prairie
12
Pendant le temps de Carême, La
Machine organise des rencontres. Le
mardi 11 mars, la messe de 17 h 30,
célébrée dans l’oratoire de la salle SaintJoseph, a été suivie d’un enseignement
sur « le Notre Père » donné par l’abbé
Célébration de l'Annonciation
En marche vers Pâques le 20 avril 2014
Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques, cœur de la
foi chrétienne, qui célèbre la résurrection du Christ. Le Carême commence
le mercredi des Cendres, cette année
mercredi 5 mars 2014, et s'achève le
samedi saint au soir, cette année le
19 avril 2014, veille de Pâques.
À partir du mercredi des Cendres,
nous avons 40 jours pour nous y
préparer et 5 dimanches de Carême
pour cheminer : 1er dimanche : tenta-
tions ; 2e dimanche : la transfiguration ; 3e dimanche : la Samaritaine ; 4e
dimanche : l'aveugle-né ; 5e dimanche :
Lazare.
La Semaine sainte, dernière semaine
de Carême qui commence avec le
dimanche des Rameaux, commémore la Cène, la Passion et la mort
du Christ sur la Croix. Le Samedi saint
au soir et le dimanche de Pâques, les
chrétiens célèbrent la résurrection
du Christ.
❚❚Le Denier : c'est une part des
salaires de certains laïcs en mission
ecclésiale et du personnel de
l'évêché et de l'économat
diocésain.
❚❚Le Denier : ce sont des
subventions pour l'annonce de la
Parole de Dieu aux enfants, aux
jeunes, aux fiancés, aux adultes.
❚❚Le Denier : c'est la main tendue,
à travers différents services
diocésains, à des personnes en
situations difficiles.
❚❚Le Denier : c'est l'entretien des
locaux nécessaires
à la vie et aux activités du diocèse.
Agenda
❚❚Jeudi saint 17 avril : ❚
la Cène du Seigneur
18 h 30 Fours, Decize,
Lucenay
Jean XXIII (1958-1963).
CPP/Ciric
Archives Ciric
« C’est un exemple que je
vous ai donné, afin que
vous fassiez, vous aussi,
comme j’ai fait pour
vous » (Jean 13)
Jean Paul II (1978-2005).
Comment devient-on
saint dans l’Église catholique ?
27 avril 2014 : Canonisations de Jean Paul II et
Jean XXIII
À l’origine, les saints étaient proclamés par la dévotion
populaire. Jusqu’au XIe siècle, la volonté d’un seul évêque
suffisait. Au XVIIIe siècle, la procédure des canonisations
est définitivement fixée. En 1983, Jean Paul II simplifie la
procédure avec la constitution apostolique Divinus
perfectionis magister.
• L’enquête diocésaine est ouverte par l’évêque du lieu où
est mort le serviteur de Dieu, cinq ans au moins après sa
mort. Ce délai peut être exceptionnellement raccourci.
L’évêque recueille le dossier constitué par le prêtre
postulateur. Il fait procéder à l’examen des écrits par deux
théologiens et à une audition des témoins oculaires. Puis
le dossier est envoyé à la Congrégation des causes des
saints, à Rome.
• L’enquête romaine commence avec le rapporteur qui
élabore la positio : ce dossier de toutes les pièces du
procès est soumis aux théologiens, historiens et experts
qui se réunissent sous la présidence d’un promoteur de la
foi (jadis appelé « avocat du diable »). Il est examiné par
les cardinaux et évêques de la Congrégation.
❚❚Vendredi saint
18 avril : ❚
Office de la Passion
15 h 30 : Fours, Lucenay
18 h 30 : Decize
« Jésus, voyant sa mère,
et près d’elle le disciple
qu’il aimait, dit à sa mère :
Femme, voici ton fils. Puis
il dit au disciple : Voici ta
mère »
(Jean 19)
❚❚Samedi 19 avril : ❚
veillée pascale
21 h : Cercy, Decize
❚❚Dimanche 20 avril : ❚
dimanche de Pâques
9 h 30 : Cercy-la-Tour,
Lucenay-les-Aix
10 h 30 : La Nocle Maulaix,
La Machine
11 h : Dornes
18 h : Decize
❚❚Lundi 21 avril : ❚
Lundi de Pâques
10 h : messe Saint-Gratien
17 h : Saint-Hilaire
Fontaine
18 h 30 Decize
❚❚2e dimanche
de Pâques ❚
❚
Samedi 26 avril :
18 h : messe anticipée à
La Machine
Dimanche 27 avril :
11 h : messe à Decize et
Lucenay ;
17 h : messe à Cercy
Invitation
Messe pour les donateurs du denier du culte :
vous êtes chaleureusement invité(e) à la messe
qui sera célébrée par Mgr Thierry Brac de la Perrière,
à l’intention des donateurs et de leurs défunts,
le jeudi 29 mai, à 11h, à la cathédrale.
Les prêtres de notre groupement :
• Le jugement de la Congrégation est formalisé par le
décret sur l’héroïcité des vertus. Le pape peut alors
déclarer le serviteur de Dieu « vénérable » ; il sera
« bienheureux » dès lors qu’un miracle aura été
officiellement reconnu.
Abbé Ivan Pandza, curé, résidant à Decize.
Prêtres auxiliaires : abbé Gérard Jouvelot, résidant à
Decize. Abbé René Martin, résidant à Lucenay-lès-Aix.
Abbé Jean Raffegeau, résidant à Cercy-la-Tour.
• Pour qu’un bienheureux soit canonisé, il faut ensuite
qu’intervienne un nouveau miracle, établi dans les mêmes
conditions que le premier. La décision finale revient, là
aussi, au pape.
Permanences :
Pour Jean Paul II, deux miracles ont été établis par la
Congrégation des causes des saints. Pour Jean XXIII, le
pape François a opté pour une procédure exceptionnelle,
dite ex certa scientia (« hors d’une certitude scientifique »)
qui s’appuie sur sa réputation de sainteté avérée,
dispensant exceptionnellement sa cause du second
miracle.
La Croix, no 38541 et no 39697,
www.la-croix.com
Presbytère de Decize
14 rue Jean-Jacques Rousseau - Tél. : 03 86 77 14 91
Lundi, mercredi, samedi de 9h30 à 12h ; mardi, jeudi
de 10h à 12h ; vendredi de 9h30 à 12h et 17h30 et 19h.
Presbytère de Cercy-la-Tour 6 place d'Aligre
Tél. : 03 86 50 08 21 – mardi et jeudi de 9h30 à 11h30.
Pour consulter le site internet du diocèse :
www.catho58.cef.fr
13
Jeunes
Le courage du vrai bonheur !
“L’
Bien chers jeunes,
heureux. Alors, dites-moi : aspirez-vous vraiment au bonheur ? À
extraordinaire rencontre une époque où l’on est attiré par
que nous avons vécue à tant d’apparences de bonheurs,
Rio de Janeiro, lors de la on risque de se contenter de peu,
XXVIIIe Journée mondiale de la ou d’avoir une idée de la vie “en
jeunesse, est encore imprimée miniature”. Au contraire, aspirez
dans ma mémoire : une grande à de grandes choses ! Élargissez
vos cœurs ! Si vraiment vous laisfête de la foi et de la fraternité !
La prochaine étape du pèlerinage sez émerger les aspirations les
intercontinental des jeunes sera à plus profondes de votre cœur,
vous vous rendrez
Cracovie, en 2016. Pour
compte qu’il y a une
rythmer notre marche,
soif inextinguible de
j’aimerais, durant les Aspirez
trois années qui vien- à de grandes bonheur en vous, et
c’est cela qui vous
nent, réfléchir avec
choses !
permettra de disvous sur les Béatitudes
tinguer et de refuévangéliques que nous Élargissez
ser les nombreuses
p o u vo n s l i r e d a n s vos cœurs !
offres “à bon prix”
l’Évangile selon saint
que vous renconMatthieu (5, 1-12). Cette
année nous commencerons par trez autour de vous. Quand nous
méditer la première : « Heureux recherchons le succès, le plaisir,
les pauvres de cœur, car le la possession égoïste et que nous
Royaume des Cieux est à eux » en faisons des idoles, nous pouvons, certes, expérimenter des
(Mt 5, 3) ; pour 2015 je propose
« Heureux les cœurs purs, car ils moments d’ivresse, une fausse
verront Dieu » (Mt 5, 8) ; et enfin, impression de satisfaction ; mais
en 2016, le thème sera « Heureux à la fin nous devenons esclaves,
les miséricordieux, car ils obtien- nous ne sommes jamais satisfaits, nous sommes poussés à
dront miséricorde » (Mt 5, 7).
Mais que signifie au juste le mot vouloir toujours plus. Et c’est
“bienheureux” (en grec maka- vraiment triste de voir une jeurioi) ? Cela veut dire vraiment nesse “repue”, mais molle.
Jean-Matthieu GAUTIER/BSE-CIRIC
1414
Saint Jean écrivait aux jeunes en
leur disant : « vous êtes forts, la
parole de Dieu demeure en vous
et vous avez vaincu le Mauvais »
(1 Jn 2, 14). Les jeunes qui choisissent le Christ sont forts, ils se nourrissent de sa Parole et ils ne “se
goinfrent” pas d’autres choses !
Ayez le courage d’aller à contrecourant. Ayez le courage du vrai
bonheur ! Dites non à la culture du
provisoire, de la superficialité et
du rejet, qui ne vous estime pas
capables d’assumer des responsabilités et d’affronter les grands
défis de la vie ! (…)
Chers jeunes, le Magnificat, le
cantique de Marie, pauvre de
cœur, est aussi le chant de quiconque vit les Béatitudes. La joie
de ­l ’Évangile jaillit d’un cœur
pauvre, qui sait exulter et s’émerveiller pour les œuvres de Dieu,
comme le cœur de la Vierge, que
toutes les générations appellent
“bienheureuse” (cf. Lc 1, 48). Mère
des pauvres, Étoile de la nouvelle
évangélisation, qu’Elle nous aide
à vivre l’Évangile, à incarner les
Béatitudes dans notre vie, et à
avoir le courage du bonheur. ■
”
Pape François
Détente
Mots croisés de Cama
n u m é r o   11
Philoména
Film de Stephen Frears
Dans l'Irlande
catholique des
a n n é e s 19 5 0 ,
Philomena Lee,
une adolescente,
tombe enceinte.
Sa famille, qui
redoute le scandale, l'envoie dans
un couvent où
on ne l'autorise à voir son bébé qu'une
heure par jour. À l'âge de trois ans,
l'enfant lui est subitement retiré pour
être adopté par des Américains. Après
des dizaines d'années à le rechercher
sans résultat, elle rencontre un ancien
correspondant de la BBC récemment
licencié, qui la persuade de partir aux
États-Unis sur les traces de son fils.
Entre la vieille dame attachée à sa foi
catholique et le journaliste désabusé
naît une relation pleine de respect...
A
C
D
E
F
G
H
I
2
3
Film écrit, réalisé et interprété par
Guillaume Gallienne
5
4
Préparation : 20 minutes.
Cuisson : 60 minutes.
Ingrédients (pour 6 personnes) :
1 gros poulet ; 3 branches de céleri ; 3
poireaux ; 6 carottes ; 1 oignon piqué
d'un clou de girofle ; 1 bouquet garni ;
1 cuillère à soupe de persil haché ;
1 L de bouillon de volaille ; crème
fraîche ; 2 œufs ; sel et poivre ; beurre.
Préparation :
– Couper le poulet en morceaux,
faire dorer, saler, poivrer, ajouter les
légumes découpés, l'oignon, le bouquet garni. Après 10 minutes de cuisson, mouiller de bouillon. Couvrir et
laisser mijoter 45 minutes.
– Retirer les morceaux de poulet et
les légumes. Garder au chaud.
– Peu avant de servir, lier la sauce
avec la crème fraîche et les jaunes
d'œufs et éventuellement de la
Maïzéna express. Verser la sauce sur
la viande et saupoudrer de persil.
Remarques : Servir avec du riz ou
des pommes de terre natures (cuites
15
dans le jus de cuisson).
Régalez-vous !
* l’eau qui bout, en flamand
6
7
8
9
Horizontal : 1 – Fertilité. 2 – Amour. Bon.
3 – Mode. Veuf. 4 – Ite. Porta. 5 – Lion. Sien.
6 – Losange. 7 – En. Roi. Le. 8 – Arménie. 9 –
Mère. Nets. Vertical : A – Famille. B – Emotion.
C – Rodéos. AR. D – Tue. Narre. E – Ir. Nom.
F – Vosgien. G – Ibérie. Ne. H – Toute. Lit.
I – Enfantées.
Histoire autobiographique
de Guillaume
Gallienne, de
la Comédie
Fran­çaise.
Ou comment
l’amour outrancier d’une mère
peut perturber
l’adolescence d’un fils au point qu’il
se considère, à tort, homosexuel.
B
1
Vu pour vous
Les garçons et Guillaume, à table !
Waterzooi* de poulet
Thème sur la famille
Horizontal :
1 – Qualité qui garantit la continuité des
familles. 2 – Il mène le monde et la famille.
Ticket. 3 – Elle aussi mène le monde. A
perdu sa moitié. 4 – Fin de messe latine. Prit
sur lui. 5 – Fauve à crinière. Possessif. 6 –
Figure géométrique simple. 7 – Préposition.
Monarque. Article. 8 – Son papier parfume.
9 – Sans elle, pas de famille. Clairs.
Vertical :
A – Cellule de la société. B – Sensation
troublante. C – Spectacle d'arène équestre.
Aller et retour. D – Supprime la vie. Raconte.
E – Fin de verbe. Chaque famille a le sien.
F – Montagnard de l'Est. G – Territoire des
Ibères. Négation. H – Entière. Meuble de
tout repos. I – Mises au jour dans le monde.
entre bois & prairie
Vu pour vous
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