Annexe A - Recyc

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Annexe A - Recyc
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe A : Liste détaillée des institutions
Catégorie
Coordonnées
Autres renseignements
Centre local de développement économique
de la MRC d'Argenteuil
Organismes
430, rue Grace
Lachute (Québec) J8H 1M6
Tél. : (450) 562-8829 / 1 800 489-6911
Téléc. : (450) 562-1635
Courriel : [email protected]
Commission scolaire de la Rivière-du-Nord
Commissions
scolaires
995, rue Labelle
Saint-Jérôme (Québec)
J7Z 5N7
Tél. : (450) 436-5040
Téléc. : (450) 436-5277
Courriel : [email protected]
Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier
235, montée Lesage
Rosemère (Québec)
J7A 4Y6
Tél. : (450) 621-5600
Téléc. : (450) 621-7929
Courriel : [email protected]
École Bouchard
294, rue de l'Église
Brownsburg-Chatham (Québec)
J0V 1A0
Tél. : (450) 533-4256
Niveau : primaire
Nombre d'élèves : 264
École Dansereau – Saint-Martin
355, rue Principale
Grenville (Québec)
J0V 1J0
Tél. : (819) 242-8553
Niveau : primaire
Nombre d'élèves : 299
École l'Oasis
Établissements
scolaires
80, rue Hammond
Lachute (Québec)
J8H 2V3
Tél. : (450) 562-2223
École Saint-Alexandre
451, rue Grace
Lachute (Québec)
J8H 1M5
Tél. : (450) 562-8519
Niveau : primaire
Nombre d'élèves : 299
Niveau : primaire /
secondaire
Nombre d'élèves : 405
École Saint-André
1, rue Legault
Saint-André-d'Argenteuil (Québec)
J0V 1X0
Tél. : (450) 537-3314
RIADM
Niveau : primaire
Nombre d'élèves : 270
ANNEXE A
MRC D'ARGENTEUIL
Catégorie
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Coordonnées
École Saint-Julien
Autres renseignements
218, rue Wilson
Lachute (Québec)
J8H 1J3
Tél. : (450) 562-8521
Niveau : primaire
Nombre d'élèves : 295
École Saint-Philippe
223, route du Canton
Brownsburg-Chatham (Québec)
J8G 1R5
Tél. : (450) 562-8576
Niveau : primaire
Nombre d'élèves : 261
Grenville Elementary School
184, rue Principale
Grenville (Québec)
J0V 1J0
Tél. : (819) 242-2852
Télec. : (819) 242-3301
Niveau : primaire
Nombre d'élèves : 90
Laurentian Elementary School
455, rue Court
Lachute (Québec)
J8H 1T2
Tél. : (450) 562-2401
Télec. : (450) 562-0028
Établissements
scolaires
Niveau : primaire
Nombre d'élèves : 454
CEA Le Parallèle
77, rue Hammond
Lachute (Québec)
J8H 2V2
Tél. : (450) 562-8841
Niveau : secondaire
Nombre d'élèves : n.d.
Centre Performance Plus
462, avenue d’Argenteuil
Lachute (Québec)
J8H 1W9
Tél. : (450) 562-8841, poste 0210
Niveau : secondaire
Nombre d'élèves :282
École Le Tremplin
388, rue Principale
Brownsburg-Chatham (Québec)
J0V 1A0
Tél. : (450) 533-1108
École Mgr-Lacourse
190, rue Mary
Lachute (Québec)
J8H 2C4
Tél. : (450) 562-8837
École polyvalente Lavigne
452, avenue d’Argenteuil
Lachute (Québec)
J8H 1W9
Tél. : (450) 562-8841
ANNEXE A
Niveau : secondaire
Nombre d'élèves : 73
Niveau : secondaire
Nombre d'élèves : 491
École verte de Bruntland
Niveau : secondaire
Nombre d'élèves : 678
École verte de Bruntland
RIADM
MRC D'ARGENTEUIL
Catégorie
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Coordonnées
Lachute Adult Centre
455, rue Court
Lachute (Québec)
J8H 1T2
Tél. : (450) 562-8571, poste 0322
Télec. : (450) 562-5494
Courriel : [email protected]
Autres renseignements
Niveau : secondaire
Nombre d'élèves : n.d.
Lachute Alternate School
Établissements
scolaires
455, rue Court
Lachute (Québec)
J8H 1T2
Tél. : (450) 562-9685
Télec. : (450) 562-1541
Niveau : secondaire
Nombre d'élèves : n.d.
Laurentian Regional High School
448, avenue d’Argenteuil
Lachute (Québec)
J8H 1W9
Tél. : (450) 562-8571
Télec. : (450) 562-5494
Niveau : secondaire
Nombre d'élèves : 813
CLSC d'Argenteuil
141, boulevard de la Providence
Lachute (Québec)
J8H 4E9
Tél. : (450) 562-8581
Capacité : 0
Hôpital d'Argenteuil
Établissements
de santé
145, boulevard de la Providence
Lachute (Québec)
J8H 4C7
Tél. : (450) 562-3761
Capacité : 180
La résidence de Lachute
377, rue Principale
Lachute (Québec)
J8H 1Y1
Tél. : (450) 562-5203
RIADM
Capacité : 52
ANNEXE A
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe B : Organismes et entreprises du domaine de la gestion des matières
résiduelles
ENTREPRISES DE COLLECTE DES BOUES
Mironor
345, chemin de Dunany
Lachute (Québec) J8H 3X2
(450) 562-5516
(450) 562-5358
Pompage Sanitaire S. Raymond
1388, chemin Saint-Camille, Bellefeuille (Québec) J0R 1A0
(450) 438-4230
Sani-fosses
349, côte Saint-Paul, Saint-Colomban (Québec) J5K 1C1
(450) 438-9101
et
782, chemin Valiquette, Sainte-Adèle (Québec) J8B 2M3
(450) 229-3844
T. & W. Seale
183, chemin Lac-Louisa Nord,
Wentworth (Québec) J8H 3W8
ENTREPRISES DE COLLECTE DE MATIÈRES RÉSIDUELLES
Intersan
2535, 1ère Rue
Sainte-Sophie (Québec)
800 267-1251
Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes
651, chemin Félix-Touchette
Lachute (Québec) J8H 2C5
(450) 562-0778
(450) 562-8482
Services Environnementaux Lachute (S.E.L.)
433, route du Canton
Brownsburg-Chatham (Québec) J8G 1P9
(450) 562-8544
Services R C Miller inc. (Les) (Location Miller)
233, route 117
La Conception (Québec) J0T 2H0
(819) 425-8867
RIADM
ANNEXE B
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Stewart Poulter
3148, route 327
Harrington (Québec) J8G 2T3
Récupération des matières recyclables
Centre de récupération
70, route du Canton, local 106, Brownsburg-Chatham (Québec) J8G 1Y9
(450) 562-2910
Récupération de papiers et de cartons, vente à Papiers Perkins, division Lachute.
RÉCUPÉRATION DE RÉSIDUS DOMESTIQUES DANGEREUX
Canadien Tire
505, avenue Bethany, Lachute (Québec) J8B 2Z7
Tél. : (450) 562-8536
Téléc. : (450) 562-9487
Récupération : huiles usées.
Pharmacie Brunet
552, rue Principale, Lachute (Québec) J8B 1Y7
(450) 562-5271
(450) 562-1294
Récupération : médicaments, pompes, seringues, aiguilles.
Pharmacien E. Chu Bédard
93, rue des Érables, Grenville (Québec) JOV 1JO
(450) 242-1350
(450) 242-3122
Récupération : médicaments, pompes, seringues, aiguilles.
Pharmacie Jean Coutu
432, rue Principale, Lachute (Québec) J8H 1Y3
(450) 562-5218
(450) 562-6669
Récupération : seringues et aiguilles.
Pharmacie Le comptoir Wal-Mart (Lachute)
490, avenue Bethany, Lachute (Québec) J8B 4H5
(450) 562-0258
(450) 562-0718
Récupération : médicaments, aiguilles, seringues, pompes, onguents.
Pharmacie Mario Caron & associés
401, rue Thomas, Lachute (Québec) J8H 4M8
(450) 562-1604
(450) 562-9846
Récupération : comprimés, sirop, pompes, seringues et d’aiguilles.
RIADM
ANNEXE B
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Pharmacie Michel Bergeron
213, route du Long-Sault, Saint-André-d’Argenteuil (Québec) JOV 1XO
(450) 537-8300
(450) 537-8453
Récupération : médicaments, pompes. Pas de récupération de seringue et d’aiguille.
Pharmacie Steve Fortin
324, rue Bank, Brownsburg-Chatham (Québec) J8B 3B1
(450) 533-4239
(450) 533-5027
Récupération : médicaments, pompes, seringues, aiguilles.
Rona le Rénovateur Patrick Cadieux
225, rue Principale, Lachute (Québec) J8H 2Z7
(450) 562-5285
(450) 562-1381
Récupération : peintures et teintures.
RÉCUPÉRATION ET MISE EN VALEUR DE MATIÈRES RÉSIDUELLES
Comptoir d’entraide de Lachute
21, avenue d’Argenteuil, Lachute (Québec) J8H 1X6
(450) 562-9932
(450) 562-9932
Récupération : vêtements, meubles, articles de maison, électroménagers et vente à prix modiques.
Comptoir populaire de Grenville
253, rue Principale, Grenville (Québec) JOV 1JO
(450) 242-2662
Récupération : vêtements, chaussures, accessoires, articles de maison.
Eddy Whissel & fils inc.
261, avenue Barron, Lachute (Québec) J8H 2G3
(450) 562-2948
(450) 562-3981
Vente et réparation d’électroménagers
Fer et métal Dewar enr.
Route du Canton, Brownsburg-Chatham
C.P. 541, Grenville (Québec) JOV 1JO
(450) 242-1742
Achat de métaux (particuliers ou compagnies) et vente à des fonderies.
Friperie Lachute à linge
402-A, rue Principale, Lachute (Québec) J8H 1Y2
(450) 562-4702
Vente de vêtements usagés et neufs, chaussures et accessoires.
RIADM
ANNEXE B
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Iris clinique d’optométrie
547, rue Principale, Lachute (Québec) J8H 1Y6
(450) 562-5281
(450) 562-3746
Récupération : lunettes.
J.P Réparation enr.
2935, chemin des Sources, Saint-André-d’Argenteuil, (Québec) JOV 1XO
(450) 562-2538
(450) 562-1602
Vente et réparation de tracteurs, tondeuses, souffleuses, scies à chaîne, moteurs de toutes sortes.
La maison du livre et la maison populaire
335, rue Principale, Lachute (Québec) J8H 2Z7
(450) 562-1920
(450) 562-2458
Librairie de livres usagés.
Optique Clin d’œil
468, rue Principale, Lachute (Québec) J8B 1Y3
(450) 562-4934
(450) 562-2416
Récupération : lunettes.
Rosco
266, rue Principale, Grenville (Québec) JOV 1JO
(450) 242-4224
Récupération, réparation et vente d’électroménagers
Vision Expert
560, rue Principale, Lachute, J8H 1Y7
(450) 562-8897
(450) 562-8898
Récupération : lunettes.
SENSIBILISATION ET ÉDUCATION
Société d'horticulture et d'écologie d’Argenteuil
55, route du Canton, Brownsburg-Chatham (Québec) J8G 1Z1
(450) 562-9589 ou (450) 562-5434 Responsable : R. Legault
(450) 562-9589
Activités : conférences sur l’horticulture et l’écologie (compostage, jardinage écologique, taille des arbres, culture
des champignons, etc.), visites organisées de jardins et pépinières, participation à la sensibilisation des citoyens
par l’entremise des membres (ex. : collecte de RDD), interventions publiques dans des dossiers chauds (qualité
de l’eau, pesticides, etc.).
RIADM
ANNEXE B
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe C : Infrastructures de traitement et d’élimination des MRC limitrophes
Tableau C.1. Capacité des installations d'élimination des MRC environnantes
MRC
Municipalité
Type
d'installation
Lieu
Promoteur
Chute-Saint-Philippe
D.E.T.
Lot P-22-B, rang 5, canton Rochon,
Chute-Saint-Philippe
Mme Christine
St-Amour
D.E.T.
Lot 2, rang 2, canton Moreau, comté de
Labelle, Ferme-Neuve (paroisse)
M. François Patry
D.E.T.
Patrie non cadastrée, canton Fontbrune,
comté de Labelle, Ferme-Neuve (paroisse)
Municipalité
D.M.S.
Lot P-22, rang 5, canton Wurtèle,
Ferme-Neuve (paroisse)
Municipalité
Kiamika
D.E.T.
Lot 16-P, rang 7, comté de Labelle,
canton de Kiamika
Municipalité
Lac-du-Cerf
D.E.T.
Lot P-14-1, cadastre officiel du canton de
Dudley, comté de Labelle, Lac-du-Cerf
Municipalité
Lac-Saint-Paul
D.E.T.
Lot 16, rang IV, canton de Pérondeau,
comté de Labelle, Lac-Saint-Paul
Municipalité
L'Ascension
D.E.T.
Lots 48 et 49, rang 2, canton Lynch,
l'Ascension (p), chemin du Lac-Akiseson
M.R.N.
Marchand
L.E.S.
Lots 2 et 3, rang ouest de la RivièreRouge, cadastre canton Marchand
Régie Intermunicipale
de la Lièvre
L.E.S.
Lot 17-21, rang I, canton Campbell,
Mont-Laurier
Régie Intermunicipale
de la Lièvre
D.M.S.
Lots 26A, 27A partie, rang 1, canton
Campbell, Mont-Laurier
Municipalité
Mont-Saint-Michel
D.E.T.
Lots P-28 et P-29, rang I, canton Moreau,
comté Labelle, Mont-Saint-Michel
Municipalité
MRC Antoine-Labelle
D.E.T.
MRC Antoine-Labelle,
bras nord du réservoir Baskatong
M.R.N.
Notre-Dame-dePontmain
D.E.T.
Lot 36, rang IX, cadastre du canton
Bouthillier, comté de Labelle,
Notre-Dame-de-Pontmain
Municipalité
Notre-Dame-du-Laus
D.E.T.
Lots 19-1 et P-20-2, rang I, canton Wells,
comté municipal de Labelle,
Notre-Dame-du-Laus
M.R.N.
Sainte-Anne-du-Lac
D.E.T.
Lot P-59-Brang 10, canton Décarie,
comté de Labelle, Sainte-Anne-du-Lac
M. Rémi Bélec
Ferme-Neuve
Antoine-Labelle
Mont-Laurier
RIADM
ANNEXE C
MRC D'ARGENTEUIL
MRC
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Municipalité
Type
d'installation
Lieu
Promoteur
Sainte-Véronique
(village)
D.E.T.
Lot 7, rang 7, canton Turgeon, comté de
Labelle, Sainte-Véronique (vl)
Municipalité
Territoire non
municipalisé (T.N.M.)
D.E.T.
MRC Antoine-Labelle, secteur chutes
Connor, ZEC Normandie (lac Oscar),
T.N.M.
M.R.N.
D.E.T.
T.N.M., lac Douaire, lot non subdivisé
canton Chopin, secteur lac des Polonais
(lac D'argent)
M.R.N.
T.N.O.
D.E.T.
MRC Antoine-Labelle, canton Briand,
comté de Gatineau, secteur Petawaga
(T.N.O.)
M.R.N.
T.N.O.
D.E.T.
MRC Antoine-Labelle, canton Castelneau,
ZEC Maison de Pierre,
Baie-des-Chaloupes (T.N.O.)
M.R.N.
T.N.O.
D.E.T.
MRC Antoine-Labelle, lac Oscar, canton
Franchère, secteur du Club Mekoos,
lac Douaire (T.N.O.)
M.R.N.
T.N.O.
D.E.T.
MRC Antoine-Labelle, lot 31-07,
partie non subdivisée, Pourvoirie
des Cent Lacs
M.R.N.
T.N.O.
D.E.T.
MRC Antoine-Labelle, secteur 2, ZEC
Normandie, lot 31-07 non subdivisé, comté
de Maskinongé
M.R.N.
T.N.O.
D.E.T.
MRC Antoine-Labelle, ZEC Le Sueur,
secteur Pont de la rivière Gatineau,
lac Douaire (T.N.O.)
M.R.N.
Canton d'Amherst
D.E.T.
Lot P-23, rang A, comté de Papineau,
Amherst (ct)
Municipalité
Canton de La Minerve
D.E.T.
Lot P-17, rang 10, cadastre officiel du
canton de La Minerve, La Minerve (ct)
Municipalité
MRC Les Laurentides
D.E.T.
MRC Les Laurentides, lot P-25, rang XI,
canton Labelle, La Minerve (ct)
MRC Les Laurentides
Sainte-Lucie-desLaurentides
D.E.T.
P-60, rang 8, canton Doncaster, comté de
Terrebonne, Sainte-Lucie-des-Laurentides
Municipalité
Sainte-Sophie
L.E.S.
Lots 25, 26, 27 et 28, cadastre SainteSophie, P10-35, P10-36, cadastre Mirabel
Intersan / Richer
Bowman
D.E.T.
Lot 20, rang 3, canton de Bowman
(accès par la route 307)
Municipalité
Duhamel
D.E.T.
Lots P35-P36, rang 3, canton de Preston
(Duhamel)
Municipalité
Lac-des-Plages
D.E.T.
Chemin du Baluchon (lots 40-1;41-1,
canton Addington), Lac-des-Plages
Municipalité
Lac-Simon
Boues
Lot 17 b, rang 2
M. Michel David
(Sani-Vague)
Tterritoire non
municipalisé (T.N.M.)
Antoine-Labelle
(suite)
Laurentides
Rivière-du-Nord
Papineau
RIADM
ANNEXE C
MRC D'ARGENTEUIL
MRC
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Municipalité
Type
d'installation
Lieu
Promoteur
Lac-Simon
D.E.T.
103, chemin du Parc, Lac-Simon (lot partie
19B, rang II, canton Hartwell)
Municipalité
Boues
Lot 4, rang 8
M. J.Y. Carrière
D.E.T.
(P-46, rang 9), 134, chemin de Mulgrave,
Montpellier
Municipalité
Notre-Dame-de-la-Paix
D.E.T.
200, rang Thomas, Notre-Dame-de-la-Paix
(lot partie 646-III, paroisse Saint-AndréAvellin)
Municipalité
Saint-Émile-de-Suffolk
D.E.T.
Rang Bisson (lot 44, rang V, canton de
Suffolk), Saint-Émile-de-Suffolk
Municipalité
Val-des-Bois
D.E.T.
Lots 1-2, rang 1, canton de Villeneuve,
Val-des-Bois
Mme Prescott
Montpellier
Papineau
(suite)
T.N.M. : territoires non municipalisés
T.N.O. : territoires non organisés
D.E.T. : dépôt en tranchées
L.E.S. : lieu d'enfouissement sanitaire
Tableau C.2. Infrastructures de traitement des MRC environnantes
MRC
Municipalité
Type
d'installation
Lieu
Promoteur
Antoine-Labelle
Marchand
Centre de tri des
matières recyclables
n.d.
Régie Intermunicipale de
récupération des HautesLaurentides
Papineau
Lac-Simon
Centre de
récupération
des matériaux secs
284, chemin du Tour-du-Lac
Jacques Lirette
(Services d'Excavation
Jacques Lirette inc.)
Laurentides
Saint-Jovite
Plate-forme de
compostage
451, rue Mercure
Plomberie Saint-Jovite
Pays-d'en-Haut
Sainte-Adèle
D.M.S.
Lot 19-B partie, rang X, canton
Abercrombie
1348-1288 Québec inc.
Rivière-du-Nord
Sainte-Sophie
Centre de tri des
matières recyclables
n.d.
Intersan
D.M.S. : dépôt de matériaux secs
RIADM
ANNEXE C
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe D : Méthodes d'évaluation des quantités de matières résiduelles produites
Les sources d'information utilisées pour dresser le portrait des quantités générées par le
secteur municipal sont les suivants :
Questionnaires aux municipalités
Personnes-ressources dans chaque municipalité
MRC d'Argenteuil
Centre de tri des matières recyclables
Lieu d'enfouissement sanitaire de la RIADM
Étude de caractérisation (Chamard-CRIQ-Roche, 2000)
Calculs théoriques
Les données obtenues de ces différentes sources d'information sont de deux types :
Les quantités réelles (pesées)
Ces quantités sont précises puisqu'elles ont fait l'objet d'une pesée sur une balance. Ces
données concernent surtout l'enfouissement et le recyclage. Elles proviennent du L.E.S de la
RIADM et de la Corporation du centre de tri - CFER.
Les quantités estimées (théoriques)
Dans plusieurs cas, l'information nécessaire pour produire un bilan quantitatif n'était pas
disponible. Il a alors fallu estimer les quantités, qui représentent une part non négligeable des
données présentées dans le portrait du secteur municipal. Elles concernent notamment
l'enfouissement effectué dans le D.E.T. de Harrington (absence de balance) et les filières des
matières putrescibles et des textiles. Ces données ont été obtenues à l'aide de calculs
effectués soit à partir de l'étude de caractérisation de Chamard-CRIQ-Roche, soit à partir de
facteurs de conversion provenant de Recyc-Québec (Bilan 2000 de la gestion des matières
résiduelles au Québec, pages 22 et 23).
Le premier type de calculs a consisté à estimer les quantités à partir de la production annuelle
par personne, de la composition des matières résiduelles (proportion des différentes matières)
et de la structure de l'habitat.
Par exemple, pour obtenir la production annuelle totale d'une municipalité rurale, on a multiplié
la population (permanente et saisonnière) par la production annuelle moyenne par personne
(270 kg / personne).
1000 x 270 kg = 270 000 kg ou 270 t.m.
RIADM
ANNEXE D
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Pour connaître les quantités produites par matières pour une municipalité rurale, par exemple
le textile, on a multiplié la production annuelle totale par la proportion que représente cette
matière sur l'ensemble des matières résiduelles produites (ici 4,2 %).
270 t.m. x 4,2 % = 11,34 t.m.
La production annuelle moyenne par personne et la composition des matières résiduelles
varient selon la structure de l'habitat (voir les résultats de l'étude de Chamard-CRIQ-Roche).
Le deuxième type de calcul a consisté à estimer les quantités à l'aide de facteurs de
conversion, qui varient selon le type de matières. Pour les déchets domestiques, les matières
putrescibles ou les matériaux secs, le facteur de conversion est la masse volumique, c'est-àdire un poids correspondant à un volume. Il suffisait de connaître, par exemple, le volume du
ou des camions utilisés pour un type de collecte et le nombre de fois qu'ils étaient remplis par
collecte (une collecte par semaine) pour estimer la quantité de matières collectées en poids.
Par exemple, un camion à benne preneuse (pour les déchets domestiques en vrac) a une
masse volumique de 0,12 t.m./V3. Si le camion à une capacité de 40 verges cubes et qu'il est
rempli en moyenne cinq fois par semaine, 1 248 t.m. sont collectées annuellement.
40 V3 x 0,12 t.m./V3 x 5 camions par semaine x 52 semaines = 1 248 t.m.
Enfin, pour d'autres matières comme les pneus ou le textile, le facteur de conversion est en
poids par unité.
Ex. : Un sac de vêtements mélangés = environ 6,8 kg
ou
Un pneu de voiture = environ 9 kg
Méthodes d'estimation des volumes de boues de fosses septiques produites
Deux paramètres ont été considérés afin d’évaluer les volumes théoriques de boues de fosses
septiques générés sur le territoire de la MRC.
La fréquence de vidange : L’installation septique peut être destinée à une utilisation
permanente ou saisonnière, ce qui détermine la fréquence de vidange de la fosse. En effet,
conformément au règlement provincial Q.2, r-8, la vidange d’une fosse septique d’une
résidence permanente (occupée tout au long l’année) s’effectue tous les deux ans, alors que
celle d’une résidence saisonnière se fait tous les quatre ans. La fréquence de vidange permet
de déterminer la production annuelle de boues en divisant la capacité de la fosse par deux ou
quatre, selon que la vidange s’effectue aux deux ou aux quatre ans.
La conformité : La conformité permet de déterminer la capacité moyenne théorique d’une
fosse septique. Celle-ci est considérée conforme si son installation a été faite après 1981, et
non conforme si elle remonte avant cette date. Les capacités moyennes utilisées sont les
suivantes :
Fosse conforme : 3,4m3
RIADM
ANNEXE D
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Fosse non conforme : 1,7m3
Pour certaines municipalités, il n’a pas été possible de départager les proportions de fosses
septiques en fonction des dates d’installation. Une distribution de 50 % d’installations
conformes et de 50 % d’installations non conformes a été utilisée dans ces cas. Le tableau D.1
présente les capacités moyennes des différents types de fosses et la production moyenne
équivalente utilisée pour le calcul de quantité.
Tableau D.1 : Capacité et production moyennes des fosses septiques selon le type de
résidences
Résidences permanentes
Fosses
Fosses
conformes
non conformes
Capacité moyenne
(m3)
Production annuelle
(m3)
Résidences saisonnières
Fosses
Fosses non
conformes
conformes
3,4
1,7
3,4
1,7
1,7
0,85
0,85
0,43
À partir de ces moyennes, le volume annuel produit par chacun des quatre types de fosses a
été calculé :
Production annuelle x Nombre de fosses
Les quatre résultats ont été additionnés pour donner le volume total théorique de boues de
fosses septiques.
Méthodes de calcul du volume des boues municipales
Pour les boues issues des usines d'épuration, un calcul théorique a été utilisé. La valeur de
production de boues par individu a été estimée à 0,014kg/jour/individu (Boileau et ass., 1989),
ou à 0,35m3 par 1 000 habitants par jour (AOMGMR, 2001), et la concentration en solides des
boues varierait de 20 kg/m3 à 60 kg/m3 (une moyenne de 40 kg/m3 a été employée dans les
calculs). Le volume de boues théorique a été calculé pour les quatre usines d’épuration se
trouvant sur le territoire de la MRC, soit celles des municipalités de Brownsburg-Chatham,
Grenville (village), Lachute et Saint-André-d’Argenteuil. La méthode de calcul utilisée est la
suivante :
RIADM
ANNEXE D
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
V =
Nombre de personnes desservies x 365 jours/an x P
C
V : volume généré (m3)
P : quantité théorique moyenne produite par personne (Kg/personne/jour)
C : concentration en solides moyenne théorique des boues (Kg/m3)
En ce qui concerne les volumes de boues générés par les usines de filtration, aucune
information n’était disponible à ce sujet pour l’ensemble des municipalités de la MRC. Étant
donné l’implantation récente des infrastructures de filtration des eaux, aucune donnée n’a
encore été enregistrée concernant la quantité ou la qualité de ces boues. Le volume de boues
produit dépend notamment du procédé utilisé, de l’efficacité de l’usine, etc.
RIADM
ANNEXE D
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe E : Classification des matières résiduelles
Cette classification est basée sur l'étude du consortium Chamard, CRIQ et Roche (2000). Les
matières résiduelles ont été classifiées en deux grands groupes, soit les matières qui sont
réputées pouvant être mises en valeur et celles qui sont réputées ne pouvant pas l’être. Dans
le premier groupe, se retrouvent toutes les catégories de matières qui peuvent être recyclées,
la plupart des catégories de matières pouvant être compostées, celles qui peuvent être
réutilisées, ainsi que les catégories des résidus domestiques dangereux, des textiles et de
résidus de construction et de démolition. Toutes les catégories de matières pour lesquelles
seule la combustion est possible, la technologie ou les marchés sont inexistants ou encore,
dont le compostage ne peut permettre la production de compost exempt de pathogènes ont
été classés dans le groupe des matières ne pouvant pas être mises en valeur. Leur
récupération spécifique serait inutile puisqu'elles seraient inévitablement vouées à l'élimination
par enfouissement sanitaire.
Il est important de noter que cette classification n'est pas permanente et qu'elle doit être
révisée périodiquement afin d'être adaptée aux changements technologiques et à l’évolution
des marchés. Ainsi, bien que les objectifs de récupération de la Politique soient fixes, la
portion récupérable varie dans le temps et doit être revue afin qu'un maximum de matières soit
récupéré.
Tableau E.1 : Matières résiduelles pouvant être mises en valeur
Catégorie de matières
Composition des matières résiduelles
Secteur rural
Secteur semi-urbain
Emballages de papier
1,3 %
1,0 %
Journaux, magazines, publicités
7,8 %
18,9 %
Autres papiers
2,6 %
4,0 %
Emballages de carton
4,3 %
5,1 %
Autres cartons
0,6 %
0,6 %
Composites
0,9 %
1,2 %
Emballages de verre
4,3 %
6,1 %
Emballages en métaux ferreux
2,8 %
1,7 %
Emballages en aluminium
0,8 %
0,6 %
Emballages rigides (plastiques)
3,0 %
2,0 %
Films de plastiques
5,2 %
3,5 %
Résidus alimentaires
23,6 %
15,6 %
Résidus de jardin
16,9 %
28,3 %
Résidus domestiques dangereux
0,9 %
0,4 %
Mobiliers
0,7 %
0,3 %
Textiles
4,2 %
1,4 %
Total
79,9 %
90,3 %
RIADM
ANNEXE E
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Tableau E.2 : Matières résiduelles ne pouvant pas être mises en valeur
Catégorie de matières
Composition des matières résiduelles
Secteur rural
Secteur semi-urbain
Autres verres
0,5 %
0,5 %
Autres métaux
2,8 %
0,5 %
Autres plastiques
1,6 %
1,4 %
Autres résidus
3,2 %
1,4 %
Fibres sanitaires
6,6 %
4,6 %
Petits appareils ménagers
0,8 %
0,3 %
Bardeaux asphalte, C & D, gypse
2,4 %
0,5 %
Bois
1,9 %
0,6 %
Gravats
0,3 %
0,2 %
Total
20,1 %
9,7 %
RIADM
ANNEXE E
Porte-à-porte
Apport volontaire
Porte-à-porte
Apport volontaire
Lieu de dépôt
Fréquence des levées
Résidentiels
ICI
Total
Identification
Durée du contrat
Échéance du contrat
Type d'infrastructure
Propriété
Emplacement
Durée du contrat
Échéance du contrat
Tonnes
Sources données
Total
$ / porte
RIADM
Matières recyclables
Résidus organiques
Résidus domestiques dangereux
Textiles
Encombrants
Type de matières
% récupérable
du sac vert
33,6 %
40,5 %
0,9 %
4,2 %
0,7 %
80 %
Performance de récupération en 2001
Objectif de
récupération
60 %
60 %
60 %
50 %
60 %
5
1 293,00
0,39
$
81,38 / porte / an
1 293,00
5 476,00
1,65
5 476,00
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
-
-
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
Boues de
Boues
fosses
d'usine
septiques d'épuration
Pas de
Étangs
programme
aérés
s.o.
s.o.
s.o.
s.o.
1 843
1 467
n.d.
n.d.
1 843
1 467
n.d.
s.o.
n.d.
s.o.
n.d.
s.o.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
0 m3
n.d.
3 5
3 4
1 607,6 m
332,2 m
0,00
0,00
0,00
0,00
Rural
STRUCTURE DE L'HABITAT
Objectif de récupération
en tonnage
750,9
919,7
20,4
79,5
15,9
1786,4
Quantité
récupérée
372,8
59,0
4,4
0,0
0,0
436,2
Taux de
récupération
29,3 %
3,9 %
12,9 %
0,0 %
0,0 %
Annexe F
112,6
17,8
1,3
0,0
0,0
131,8
(kg/porte)
Rendements
Estimation faite à partir d'un volume moyen et de vidanges faites aux 2 ans et aux 4 ans
re
Estimation. Usine récente, 1 vidange prévue en 2017
34 264,54
10,34
$
268 989,54 / an
ou
227 956,00
69,00
4
4 497,34
Quantité
récupérable
1271,7
1532,8
34,1
159,0
26,5
3024,0
RDD
Matières
putrescibles
Textiles
249,3 km
2
SUPERFICIE
DENSITÉ
27,2 hab./km2
8 020 hab.
POPULATION TOTALE
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
4 collectes
Janvier
9 collectes
Sacs
Complexe envir.
Dépôt per.
3 310
3 310
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
RIADM
RIADM
1 an
1 an
31-12-2001
31-12-2001
Plate-forme comp.
Dépôt per.
RIADM
RIADM
Lachute
Lachute
Idem
Idem
Idem
Idem
59
4,4
RIADM
RIADM
3 784,7 t.m.
11 308,00
29 767,00
0,003
-
12 collectes
Bacs roulants
3 310
n.d.
n.d.
RIADM
1 an
31-12-2001
Centre de tri1
Corp. municipale.2
Lachute
10 ans
22-04-2007
372,8
Centre de tri
93 757,00
134 199,00
-
52 collectes
Sacs ou autres
3 310
n.d.
n.d.
RIADM
1 an
31-12-2001
L.E.S.
RIADM
Lachute
Idem
Idem
3 348,5
RIADM
Matières recyclables
2 500 hab.
6 770 hab.
Déchets domestiques
POPULATION SAISONNIÈRE
POPULATION PERMANENTE
Remarques :
1
Corporation régionale du centre de tri – CFER
2
Corporation municipale composée de 40 municipalités
3
Coûts inclus dans la collecte de déchets domestiques
Sommaire coûts globaux
Collecte
Transport
Élimination /
traitement
Quantité totale de résidus générée
Sensibilisation
Coûts ($/an)
Quantité recueillie
Destination
des résidus
Entrepreneurs
Mode et fréquence
de collecte
Type de contenants
utilisés
Collecte par apport
volontaire
Portes desservies
Modalités de gestion
Portrait - 2001
BROWNSBURG-CHATAM
Annexe F : Fiches techniques par municipalité
MRC D'ARGENTEUIL
Total
$ / porte
RIADM
Matières recyclables
Résidus organiques
Résidus domestiques dangereux
Textiles
Encombrants
Type de matières
% récupérable
du sac vert
33,6 %
40,5 %
0,9 %
4,2%
0,7 %
80 %
Performance de récupération en 2001
Remarques :
1
Corporation régionale du centre de tri – CFER.
2
Corporation municipale composée de 40 municipalités.
Sommaire coûts globaux
Collecte
Transport
Élimination /
traitement
Quantité totale de résidus générée
Sensibilisation
Coûts ($/an)
Quantité recueillie
Destination
des résidus
Entrepreneurs
Quantité
récupérable
81,8
98,6
2,2
10,2
1,7
194,5
Objectif de
récupération
60 %
60 %
60 %
50 %
60 %
$
93,35 / porte / an
-
-
-
-
2
Objectif de récupération
en tonnage
48,3
59,1
1,3
5,1
1,0
114,9
2
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
Quantité
récupérée
47,1
0,0
0,0
0,0
0,0
47,1
-
-
0,00
0,00
0,00
0,00
Annexe F
Rendements
(kg/porte)
180,4
0,0
0,0
0,0
0,0
180,4
0,00
0,00
0,00
0,00
Boues de
Boues
fosses
d'usine
septiques d'épuration
Pas de
programme
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
0,00
0,00
0,00
0,00
Rural
STRUCTURE DE L'HABITAT
Taux de
récupération
57,6 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
Textiles
5,54 km
SUPERFICIE
Coûts inclus dans la collecte des déchets domestiques
351,84
1,35
24 351,84 $ / an
ou
24 000,00
92,00
3
RDD
Matières
putrescibles
-
100 hab./km
DENSITÉ
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
554 hab.
POPULATION TOTALE
243,4 t.m.
0,00
03
-
351,84
26 collectes
Bacs roulants
261
n.d.
n.d.
RIADM
3 ans
31-12-2001
Centre de tri1
Corp. municipale.2
Lachute
10 ans
22-04-2007
47,1
Centre de tri
02
24 000,00
-
34 collectes
Sacs ou autres
261
n.d.
n.d.
RIADM
3 ans
31-12-2001
L.E.S.
RIADM
Lachute
Idem
Idem
196,3
RIADM
Modalités de gestion
Porte-à-porte
Apport volontaire
Porte-à-porte
Apport volontaire
Lieu de dépôt
Fréquence des levées
Résidentiels
ICI
Total
Identification
Durée du contrat
Échéance du contrat
Type d'infrastructure
Propriété
Emplacement
Durée du contrat
Échéance du contrat
Tonnes
Sources données
Déchets domestiques
Portrait - 2001
Mode et fréquence
de collecte
Type de contenants
utilisés
Collecte par apport
volontaire
Portes desservies
0 hab.
554 hab.
Matières recyclables
POPULATION SAISONNIÈRE
POPULATION PERMANENTE
CALUMET
MRC D'ARGENTEUIL
Porte-à-porte
Apport volontaire
Porte-à-porte
Apport volontaire
Lieu de dépôt
Fréquence des levées
Résidentiels
ICI
Total
Identification
Durée du contrat
Échéance du contrat
Type d'infrastructure
Propriété
Emplacement
Durée du contrat
Échéance du contrat
Tonnes
Sources données
Total
$ / porte
RIADM
Matières recyclables
Résidus organiques
Résidus domestiques dangereux
Textiles
Encombrants
Type de matières
% récupérable
du sac vert
33,6 %
40,5 %
0,9 %
4,2 %
0,7 %
80 %
Performance de récupération en 2001
Quantité
récupérable
517,0
623,2
13,8
64,6
10,8
1229,5
Objectif de
récupération
60 %
60 %
60 %
50 %
60 %
3
$
52,04 / porte / an
-
-
-
2
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
Textiles
93,9 km
SUPERFICIE
-
-
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
Boues de
Boues
fosses
d'usine
septiques d'épuration
Pas de
programme
1 289
n.d.
1 289
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
3 3
1 401,8 m
0,00
0,00
0,00
0,00
Rural
STRUCTURE DE L'HABITAT
Objectif de récupération
en tonnage
305,3
373,9
8,3
32,3
6,5
726,3
Quantité
récupérée
35,5
0,0
0,0
0,0
0,0
35,5
Taux de
récupération
6,9 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
Annexe F
27,2
0,0
0,0
0,0
0,0
27,2
(kg/porte)
Rendements
Estimation faite à partir d'un volume moyen et de vidanges faites aux 2 ans et aux 4 ans
792,93
2 662,93
2,04
$
67 222,93 / an
ou
64 560,00
50,00
-
RDD
Matières
putrescibles
2
13,4 hab/km
DENSITÉ
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
2 612 hab.
POPULATION TOTALE
1538,8 t.m.
1 000,00
1 870,00
-
En tout temps
Conteneurs
Sur demande
1 303
7
1 310
Intersan
3 ans
05-2002
Centre de tri1
Corp. municipale.2
Lachute
10 ans
22-04-2007
35,5
Centre de tri
04
64 560,00
-
52 collectes
Sacs ou autres
1 303
7
1 310
Intersan
3 ans
05-2002
L.E.S.
Intersan
Sainte-Sophie
Idem
Idem
1 503,3
Gore
Matières recyclables
2 703 hab.
1 260 hab.
Déchets domestiques
POPULATION SAISONNIÈRE
POPULATION PERMANENTE
Remarques :
1
Corporation régionale du centre de tri - CFER
2
Corporation municipale composée de 40 municipalités
Sommaire coûts globaux
Collecte
Transport
Élimination /
traitement
Quantité totale de résidus générée
Sensibilisation
Coûts ($/an)
Quantité recueillie
Destination
des résidus
Entrepreneurs
Mode et fréquence
de collecte
Type de contenants
utilisés
Collecte par apport
volontaire
Portes desservies
Modalités de gestion
Portrait - 2001
GORE
MRC D'ARGENTEUIL
Porte-à-porte
Apport volontaire
Porte-à-porte
Apport volontaire
Lieu de dépôt
Fréquence des levées
Résidentiels
ICI
Total
Identification
Durée du contrat
Échéance du contrat
Type d'infrastructure
Propriété
Emplacement
Durée du contrat
Échéance du contrat
Tonnes
Sources données
Total
$ / porte
RIADM
Matières recyclables
Résidus organiques
Résidus domestiques dangereux
Textiles
Encombrants
Type de matières
% récupérable
du sac vert
44,5 %
43,9 %
0,4 %
1,4 %
0,3 %
90,5 %
Quantité
récupérable
354,0
348,8
3,2
11,1
2,4
719,6
Objectif de
récupération
60 %
60 %
60 %
50 %
60 %
5
3
826,00
538,00
1 408,00
0,84
2,19
$
100,93 / porte / an
111,00
584,00
-
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
-
-
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
Boues de
Boues
fosses
d'usine
septiques d'épuration
Pas de
Étangs
programme
aérés
s.o.
s.o.
s.o.
s.o.
24
620
n.d.
n.d.
24
620
n.d.
s.o.
n.d.
s.o.
n.d.
s.o.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
0m3
n.d.
3 3
3 4
37 m
247,1m
0,00
0,00
0,00
0,00
Semi-urbain
STRUCTURE DE L'HABITAT
Objectif de récupération
en tonnage
209,0
209,3
1,9
5,6
1,4
427,2
Quantité
récupérée
83,7
5,5
2,0
17,0
0,0
108,2
Taux de
récupération
23,6 %
1,6 %
63,6 %
152,3 %
0,0 %
Annexe F
130,0
8,6
3,1
26,3
0,0
168,1
(kg/porte)
Rendements
Estimation faite à partir d'un volume moyen et de vidanges faites aux 2 ans et aux 4 ans
rer
Estimation. Usine récente, date de la 1 vidange non déterminée
904,64
7 664,91
11,90
$
65 159,91 / an
ou
55 549,00
86,00
Corporation municipale composée de 40 municipalités
RDD
Matières
putrescibles
1 collecte
Dépôt per.
s.o.
644
n.d.
n.d.
RIADM
s.o.
s.o.
Dépôt per.
RIADM
Lachute
s.o.
s.o.
2
RIADM
3,2 km
Textiles
SUPERFICIE
DENSITÉ
413,5 hab./km2
2
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
1 315 hab.
POPULATION TOTALE
1 collecte
sacs
644
n.d.
n.d.
S.E.L.
s.o.
s.o.
Plate-forme comp.
RIADM
Lachute
s.o.
s.o.
5,5
RIADM
778,5 t.m.
500,00
6 760,27
428,00
-
12 collectes
Bacs roulants
644
n.d.
n.d.
S.E.L.
5 ans
31-12-2005
Centre de tri1
Corp. municipale.2
Lachute
10 ans
22-04-2007
83,7
Centre de tri
19 244,00
36 305,00
-
52 collectes
Sacs ou autres
644
n.d.
n.d.
S.E.L.
5 ans
31-12-2005
L.E.S.
RIADM
Lachute
3 ans
31-12-2002
687,3
RIADM
Matières recyclables
0 hab.
1 315 hab.
Déchets domestiques
POPULATION SAISONNIÈRE
POPULATION PERMANENTE
Performance de récupération en 2001
2
Remarques :
1
Corporation régionale du centre de tri - CFER
Sommaire coûts globaux
Collecte
Transport
Élimination /
traitement
Quantité totale de résidus générée
Sensibilisation
Coûts ($/an)
Quantité recueillie
Destination
des résidus
Entrepreneurs
Mode et fréquence
de collecte
Type de contenants
utilisés
Collecte par apport
volontaire
Portes desservies
Modalités de gestion
Portrait - 2001
GRENVILLE-VILLAGE
MRC D'ARGENTEUIL
Porte-à-porte
Apport volontaire
Porte-à-porte
Apport volontaire
Lieu de dépôt
Fréquence des levées
Résidentiels
ICI
Total
Identification
Durée du contrat
Échéance du contrat
Type d'infrastructure
Propriété
Emplacement
Durée du contrat
Échéance du contrat
Tonnes
Sources données
Total
$ / porte
RIADM
Matières recyclables
Résidus organiques
Résidus domestiques dangereux
Textiles
Encombrants
Type de matières
% récupérable
du sac vert
33,6 %
40,5 %
0,9 %
4,2 %
0,7 %
80 %
Quantité
récupérable
343,3
413,8
9,2
42,9
7,2
816,4
Objectif de
récupération
60 %
60 %
60 %
50 %
60 %
18 837,83
12,65
$
103 503,83 / an
ou
84 666,00
57,00
$
70,98 / porte / an
1 021,8 t.m.
500,00
1 973,00
1,33
1 155,00
816,00
-
1 collecte
Dépôt per.
s.o.
1489
n.d.
n.d.
RIADM
s.o.
s.o.
Dépôt per.
RIADM
Lachute
s.o.
s.o.
2,8
RIADM
RDD
2
Matières
putrescibles
DENSITÉ
6,7 hab/km
2 209 hab.
POPULATION TOTALE
Objectif de récupération
en tonnage
202,7
248,3
5,5
21,5
4,3
482,3
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
Quantité
récupérée
65,3
0,0
2,8
0,0
0,0
68,1
-
-
0,00
0,00
0,00
0,00
Annexe F
43,8
0,0
1,9
0,0
0,0
45,7
(kg/porte)
Rendements
0,00
0,00
0,00
0,00
Boues de
Boues
fosses
d'usine
septiques d'épuration
Pas de
programme
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
0,00
0,00
0,00
0,00
Rural
STRUCTURE DE L'HABITAT
Taux de
récupération
19,0 %
0,0 %
30,8 %
0,0 %
0,0 %
2
Textiles
316,1 km
SUPERFICIE
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Corporation municipale composée de 40 municipalités
1 264,83
24 282,00
2
17 573,00
-
12 collectes
Bacs roulants
1489
n.d.
n.d.
S.E.L.
3 ans
31-12-2002
Centre de tri1
Corp. municipale.2
Lachute
10 ans
22-04-2007
65,3
Centre de tri
60 384,00
-
52 collectes
Sacs ou autres
1489
n.d.
n.d.
S.E.L.
3 ans
31-12-2002
L.E.S.
RIADM
Lachute
3 ans
31-12-2001
953,7
RIADM
Matières recyclables
200 hab.
2 109 hab.
Déchets domestiques
POPULATION SAISONNIÈRE
POPULATION PERMANENTE
Performance de récupération en 2001
Remarques :
1
Corporation régionale du centre de tri - CFER
Sommaire coûts globaux
Collecte
Transport
Élimination /
traitement
Quantité totale de résidus générée
Sensibilisation
Coûts ($/an)
Quantité recueillie
Destination
des résidus
Entrepreneurs
Mode et fréquence
de collecte
Type de contenants
utilisés
Collecte par apport
volontaire
Portes desservies
Modalités de gestion
Portrait - 2001
GRENVILLE-CANTON
MRC D'ARGENTEUIL
Porte-à-porte
Apport volontaire
Porte-à-porte
Apport volontaire
Lieu de dépôt
Fréquence des levées
Résidentiels
ICI
Total
Identification
Durée du contrat
Échéance du contrat
Type d'infrastructure
Propriété
Emplacement
Durée du contrat
Échéance du contrat
Tonnes
Sources données
Total
$ / porte
RIADM
Matières recyclables
Résidus organiques
Résidus domestiques dangereux
Textiles
Encombrants
Type de matières
% récupérable
du sac vert
33,6 %
40,5 %
0,9 %
4,2 %
0,7 %
80 %
Performance de récupération en 2001
Objectif de
récupération
60 %
60 %
60 %
50 %
60 %
n.d.
n.d.
$
48,12 / porte / an
n.d.
-
-
-
2
2
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
Textiles
243,9 km
SUPERFICIE
-
-
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
Boues de
Boues
fosses
d'usine
septiques d'épuration
Pas de
programme
1 363
n.d.
1 363
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
3 3
1 052,5 m
0,00
0,00
0,00
0,00
Rural
STRUCTURE DE L'HABITAT
Objectif de récupération
en tonnage
112,6
137,9
3,1
11,9
2,4
267,8
Quantité
récupérée
37,4
0,0
0,0
0,0
0,0
37,4
Taux de
récupération
19,6 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
Annexe F
25,6
0,0
0,0
0,0
0,0
25,6
(kg/porte)
Rendements
Estimation faite à partir d'un volume moyen et de vidanges faites aux 2 ans et aux 4 ans
6 016,48
4,12
$
70 053,48 / an
ou
64 037,00
44,00
3
526,48
Quantité
récupérable
190,6
229,8
5,1
23,8
4,0
453,4
RDD
Matières
putrescibles
-
3,2 hab./km
DENSITÉ
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
2 273 hab.
POPULATION TOTALE
En tout temps
D.E.T.
s.o.
1 461
15
1 476
s.o.
s.o.
s.o.
D.E.T.
municipalité
Harrington
s.o.
s.o.
n.d.
567,4 t.m.
500,00
5 490,00
n.d.
-
En tout temps
Conteneurs
Sur demande
1 461
15
1 476
RIADM
1 an
31-12-2002
Centre de tri1
Corp. municipale.2
Lachute
10 ans
22-04-2007
37,4
Centre de tri
25 430,00 / inclus
37 007,00 / 1 600,00
-
67 collectes
Sacs ou autres
1 461
15
1 476
Stewart Poulter / RIADM
2 ans / 5 ans
31-12-2002 / 31-12-2004.
D.E.T. / L.E.S.
Municipalité / RIADM
Harrington / Lachute
s.o. / Idem
s.o. / Idem
530
Harrington
Matières recyclables
2 976 hab.
785 hab.
Déchets domestiques
POPULATION SAISONNIÈRE
POPULATION PERMANENTE
Remarques :
1
Corporation régionale du centre de tri – CFER.
2
Corporation municipale composée de 40 municipalités.
Sommaire coûts globaux
Collecte
Transport
Élimination /
traitement
Quantité totale de résidus générée
Sensibilisation
Coûts ($/an)
Quantité recueillie
Destination
des résidus
Entrepreneurs
Mode et fréquence
de collecte
Type de contenants
utilisés
Collecte par apport
volontaire
Portes desservies
Modalités de gestion
Portrait - 2001
HARRINGTON
MRC D'ARGENTEUIL
Total
$ / porte
RIADM
Matières recyclables
Résidus organiques
Résidus domestiques dangereux
Textiles
Encombrants
Type de matières
% récupérable
du sac vert
33,6 %
40,5 %
0,9 %
4,2 %
0,7 %
80 %
Performance de récupération en 2001
Remarques :
1
Corporation régionale du centre de tri - CFER
2
Corporation municipale composée de 40 municipalités
3
Coûts inclus dans la collecte des déchets domestiques
Sommaire coûts globaux
Collecte
Transport
Élimination /
traitement
Quantité totale de résidus générée
Sensibilisation
Coûts ($/an)
Quantité recueillie
Destination
des résidus
Entrepreneurs
2
Objectif de
récupération
60 %
60 %
60 %
50 %
60 %
5
9 569,00
1,80
$
74,67 / porte / an
9 569,00
19 135,00
3,60
19 135,00
2
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
Textiles
100,2 km
SUPERFICIE
-
-
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
Boues de
Boues
fosses
d'usine
septiques d'épuration
Pas de
Étangs
programme
aérés
s.o.
s.o.
s.o.
s.o.
785
4 528
n.d.
n.d.
785
4 528
n.d.
s.o.
n.d.
s.o.
n.d.
s.o.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
0 m3
n.d.
3 3
988,3 m
1 474,5 m3 5
0,00
0,00
0,00
0,00
Rural
STRUCTURE DE L'HABITAT
Objectif de récupération
en tonnage
1184,3
1450,5
32,2
125,4
25,1
2817,5
Quantité
récupérée
723,4
937,4
15,3
117,6
0,0
1793,8
Taux de
récupération
36,1 %
38,8 %
28,6 %
46,9 %
0,0 %
Annexe F
136,2
176,4
2,9
22,1
0,0
337,6
(kg/porte)
Rendements
Estimation faite à partir d'un volume moyen et de vidanges faites aux 2 ans et aux 4 ans
re
Estimation. Usine récente, 1 vidange prévue en 2017
38 625,91
7,27
$
398 304,91 / an
ou
330 975,00
62,00
4
7 373,91
Quantité
récupérable
2005,7
2417,6
53,7
250,7
41,8
4769,5
RDD
Matières
putrescibles
DENSITÉ
116 hab./km
11 753 hab.
POPULATION TOTALE
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
30 collectes
Janvier
9 collectes
Bacs roulants
s.o.
Complexe envir.
Dépôt per.
s.o.
5 313
5 313
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
RIADM
RIADM
1 an
1 an
31-12-2001
31-12-2001
Plate-forme comp.
Dépôt per.
RIADM
RIADM
Lachute
Lachute
Idem
Idem
Idem
Idem
937,4
15,3
RIADM
RIADM
5 851,6 t.m.
19 423,00
31 252,00
0,003
-
12 collectes
Bacs roulants
5 313
n.d.
n.d.
RIADM
1 an
31-12-2001
Centre de tri1
Corp. municipale.2
Lachute
10 ans
22-04-2007
723,4
Centre de tri
116 914,00
214 061,00
-
52 collectes
Sacs ou autres
5 313
n.d.
n.d.
RIADM
1 an
31-12-2001
L.E.S.
RIADM
Lachute
Idem
Idem
4 175,5
RIADM
Modalités de gestion
Porte-à-porte
Apport volontaire
Porte-à-porte
Apport volontaire
Lieu de dépôt
Fréquence des levées
Résidentiels
ICI
Total
Identification
Durée du contrat
Échéance du contrat
Type d'infrastructure
Propriété
Emplacement
Durée du contrat
Échéance du contrat
Tonnes
Sources données
Déchets domestiques
Portrait - 2001
Mode et fréquence
de collecte
Type de contenants
utilisés
Collecte par apport
volontaire
Portes desservies
250 hab.
11 628 hab.
Matières recyclables
POPULATION SAISONNIÈRE
POPULATION PERMANENTE
LACHUTE
MRC D'ARGENTEUIL
Porte-à-porte
Apport volontaire
Porte-à-porte
Apport volontaire
Lieu de dépôt
Fréquence des levées
Résidentiels
ICI
Total
Identification
Durée du contrat
Échéance du contrat
Type d'infrastructure
Propriété
Emplacement
Durée du contrat
Échéance du contrat
Tonnes
Sources données
Total
$ / porte
RIADM
Matières recyclables
Résidus organiques
Résidus domestiques dangereux
Textiles
Encombrants
Type de matières
% récupérable
du sac vert
33,6 %
40,5 %
0,9 %
4,2 %
0,7 %
80 %
Performance de récupération en 2001
$
Quantité
récupérable
184,7
222,6
4,9
23,1
3,8
439,2
Objectif de
récupération
60 %
60 %
60 %
50 %
60 %
ou
-
59 000,00
71,00
Objectif de récupération
en tonnage
109,1
133,6
3,0
11,5
2,3
259,5
$
71,00 / porte / an
-
Quantité
récupérée
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
-
-
-
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
-
-
0,00
0,00
0,00
0,00
Annexe F
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
(kg/porte)
Rendements
0,00
0,00
0,00
0,00
Boues de
Boues
fosses
d'usine
septiques d'épuration
Pas de
programme
793
n.d.
793
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
3 1
826 m
0,00
0,00
0,00
0,00
Rural
STRUCTURE DE L'HABITAT
Taux de
récupération
0,0 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
RDD
Matières
putrescibles
-
60 km
Textiles
SUPERFICIE
DENSITÉ
20,2 hab./km2
2
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
1 709 hab.
POPULATION TOTALE
549,7 t.m.
450,00
-
59 000,00 / an
-
9 500,00
49 500,00
-
52 collectes
Sacs ou autres
834
13
847
RIADM
5 ans
31-12-2005
L.E.S.
RIADM
Lachute
Idem
Idem
549,7
RIADM
Matières recyclables
1 000 hab.
1 209 hab.
Déchets domestiques
POPULATION SAISONNIÈRE
POPULATION PERMANENTE
Remarques :
1
Estimation faite à partir d'un volume moyen et de vidanges faites aux 2 ans et aux 4 ans
Sommaire coûts globaux
Collecte
Transport
Élimination /
traitement
Quantité totale de résidus générée
Sensibilisation
Coûts ($/an)
Quantité recueillie
Destination
des résidus
Entrepreneurs
Mode et fréquence
de collecte
Type de contenants
utilisés
Collecte par apport
volontaire
Portes desservies
Modalités de gestion
Portrait - 2001
MILLE-ISLES
MRC D'ARGENTEUIL
Porte-à-porte
Apport volontaire
Porte-à-porte
Apport volontaire
Lieu de dépôt
Fréquence des levées
Résidentiels
ICI
Total
Identification
Durée du contrat
Échéance du contrat
Type d'infrastructure
Propriété
Emplacement
Durée du contrat
Échéance du contrat
Tonnes
Sources données
RIADM
Matières recyclables
Résidus organiques
Résidus domestiques dangereux
Textiles
Encombrants
Type de matières
% récupérable
du sac vert
33,6 %
40,5 %
0,9 %
4,2 %
0,7 %
80 %
Performance de récupération en 2001
Quantité
récupérable
533,1
642,6
14,3
66,6
11,1
1267,7
62 775,00
38 667,00
101 443,00
80,00
52 collectes
Sacs ou autres
1 272
n.d.
n.d.
RIADM
1 an
31-12-2001
L.E.S.
RIADM
Lachute
Idem
Idem
1 381
RIADM
Objectif de
récupération
60 %
60 %
60 %
50 %
60 %
5
4
4 collectes
Janvier
9 collectes
Sacs
Complexe envir.
Dépôt per.
1 272
1 272
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
RIADM
RIADM
1 an
1 an
31-12-2001
31-12-2001
Plate-forme comp.
Dépôt per.
RIADM
RIADM
Lachute
Lachute
Idem
Idem
Idem
Idem
31
1,9
RIADM
RIADM
1 586,6 t.m.
4 789,00
0,003
618,00
2 347,00
2 347,00
0,49
1,85
$
94,74 / porte / an
RDD
Matières
putrescibles
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
Textiles
98,5 km
2
SUPERFICIE
DENSITÉ
29,1 hab./km2
3 117 hab.
POPULATION TOTALE
-
Boues de
Boues
fosses
d'usine
septiques d'épuration
Pas de
Étangs
programme
aérés
s.o.
s.o.
s.o.
s.o.
980
292
n.d.
n.d.
980
292
n.d.
s.o.
n.d.
s.o.
n.d.
s.o.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
0 m3
n.d.
3 4
3 5
1 274 m
35,1 m
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
Rural
STRUCTURE DE L'HABITAT
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Objectif de récupération
en tonnage
314,8
385,5
8,6
33,3
6,7
748,8
Quantité
récupérée
172,7
31,0
1,9
0,0
0,0
205,6
Taux de
récupération
32,4 %
4,8 %
13,2 %
0,0 %
0,0 %
Annexe F
135,8
24,4
1,5
0,0
0,0
161,6
(kg/porte)
Rendements
Estimation faite à partir d'un volume moyen et de vidanges faites aux 2 ans et aux 4 ans
re
Estimation. Usine récente, 1 vidange prévue en 2012
13 920,00
1 854,87
15 774,87
12,40
$
119 564,87 / an
ou
12 collectes
Bacs roulants
1 272
n.d.
n.d.
RIADM
1 an
31-12-2001
Centre de tri1
Corp. municipale.2
Lachute
10 ans
22-04-2007
172,7
Centre de tri
Matières recyclables
500 hab.
2 867 hab.
Déchets domestiques
POPULATION SAISONNIÈRE
POPULATION PERMANENTE
Remarques :
1
Corporation régionale du centre de tri – CFER
2
Corporation municipale composée de 40 municipalitéa
3
Coûts inclus dans la collecte des déchets domestiques
Sommaire coûts globaux
Collecte
Transport
Élimination / traitement
Total
$ / porte
Quantité totale de résidus générée
Sensibilisation
Coûts ($/an)
Quantité recueillie
Destination
des résidus
Entrepreneurs
Mode et fréquence
de collecte
Type de contenants
utilisés
Collecte par apport
volontaire
Portes desservies
Modalités de gestion
Portrait - 2001
SAINT-ANDRÉ-D'ARGENTEUIL
MRC D'ARGENTEUIL
Porte-à-porte
Apport volontaire
Porte-à-porte
Apport volontaire
Lieu de dépôt
Fréquence des levées
Résidentiels
ICI
Total
Identification
Durée du contrat
Échéance du contrat
Type d'infrastructure
Propriété
Emplacement
Durée du contrat
Échéance du contrat
Tonnes
Sources données
Total
$ / porte
RIADM
Matières recyclables
Résidus organiques
Résidus domestiques dangereux
Textiles
Encombrants
Type de matières
% récupérable
du sac vert
33,6 %
40,5 %
0,9 %
4,2 %
0,7 %
80 %
Performance de récupération en 2001
Quantité
récupérable
91,0
109,7
2,4
11,4
1,9
216,3
Objectif de
récupération
60 %
60 %
60 %
50 %
60 %
5 718,74
8,15
$
73 646,74 / an
ou
67 982,00
97,00
$
-
-
-
105,15 / porte / an
270 t.m.
2 000,00
-
-
RDD
Matières
putrescibles
DENSITÉ
4,9 hab./km
1 434 hab.
POPULATION TOTALE
-
-
-
2
2
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
Textiles
89 km
SUPERFICIE
-
-
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
Boues de
Boues
fosses
d'usine
septiques d'épuration
Pas de
programme
641
n.d.
641
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
n.d.
3 3
658 m
0,00
0,00
0,00
0,00
Rural
STRUCTURE DE L'HABITAT
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Objectif de récupération
en tonnage
53,7
65,8
1,5
5,7
1,1
127,8
Quantité
récupérée
40,5
0,0
0,0
0,0
0,0
40,5
Taux de
récupération
44,5 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
Annexe F
57,7
0,0
0,0
0,0
0,0
57,7
(kg/porte)
Rendements
Estimation faite à partir d'un volume moyen et de vidanges faites aux 2 ans et aux 4 ans
258,74
6 029,00
3
5 460,00
-
26 collectes
Bacs roulants
702
n.d.
n.d.
S.E.L.
3 ans
01-04-2003
Centre de tri1
Corp. municipale.2
Lachute
10 ans
22-04-2007
40,5
Centre de tri
61 865,00
-
52 collectes
Sacs ou autres
702
n.d.
n.d.
S.E.L.
3 ans
01-04-2003
L.E.S.
RIADM
Lachute
s.o.
s.o.
230,3
RIADM
Matières recyclables
2 000 hab.
434 hab.
Déchets domestiques
POPULATION SAISONNIÈRE
POPULATION PERMANENTE
Remarques :
1
Corporation régionale du centre de tri – CFER
2
Corporation municipale composée de 40 municipalités
Sommaire coûts globaux
Collecte
Transport
Élimination /
traitement
Quantité totale de résidus générée
Sensibilisation
Coûts ($/an)
Quantité recueillie
Destination
des résidus
Entrepreneurs
Mode et fréquence
de collecte
Type de contenants
utilisés
Collecte par apport
volontaire
Portes desservies
Modalités de gestion
Portrait - 2001
WENTWORTH
MRC D'ARGENTEUIL
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe G : Calculs de performance
Les calculs de performance permettent non seulement d’évaluer l’atteinte des objectifs, mais
également d'identifier les points forts et les points faibles des actions du plan de gestion. Leurs
résultats permettront d’apporter périodiquement les correctifs nécessaires pour améliorer les
mesures mises en place. Les calculs présentés ici proviennent du Manual on Generally
Accepted Principles (GAP) for Calculating Municipal Solid Waste System Flow. Ils peuvent être
appliqués à toutes les filières (collecte des matières putrescibles, récupération des RDD, etc.).
Calcul du rendement
Comme son nom l’indique, ce calcul permet de mesurer les quantités moyennes de matières
récupérées par personne et par année. Il s'agit du rapport entre la quantité de matières
annuellement collectées sur le territoire de planification et le nombre de personnes desservies.
Rendement moyen annuel
(t/pers./an)
=
Quantité annuelle de matières collectées (t.m./an)
Nombre de personnes desservies par la collecte
Taux annuel de récupération
Cet indicateur permet de connaître le niveau de performance du programme de récupération
des matières résiduelles ainsi que le niveau d’atteinte de l’objectif de récupération fixé. Il s'agit
du rapport entre les quantités de matières annuellement récupérées et les quantités annuelles
de matières potentiellement disponibles.
Taux annuel de récupération
(%)
=
Quantité annuelle de matières récupérées (t.m./an) x 100
Quantité annuelle de matières potentiellement disponibles (t.m./an)
Taux de participation
Ce calcul permet de connaître le niveau de participation de la population du territoire. Il permet
de cibler les secteurs où celui-ci est plus faible et d'y accentuer, entre autres, la sensibilisation
afin d’augmenter la performance. Il s'agit du rapport entre le nombre de ménages ayant
participé au moins une fois au programme de collecte (la période de temps choisie dépend de
la fréquence de collecte) et le nombre de ménages desservis par cette collecte.
Taux de participation
(%)
=
Nombre de portes ayant participé X 100
Nombre de portes desservies
Taux annuel de diversion
Le taux annuel de diversion correspond au pourcentage de matières résiduelles détournées de
l’élimination. Ce calcul est peut-être le plus difficile à effectuer puisqu’il fait intervenir toutes les
données incluses dans le bilan annuel (total des résidus générés sur le territoire). Certaines de
ces données peuvent s’avérer peu accessibles. Ce calcul consiste à mettre en relation la
quantité annuelle de résidus mis en valeur avec la quantité totale annuelle de résidus générés
sur le territoire.
Taux annuel de diversion
(%)
RIADM
=
Quantité annuelle de résidus valorisés (t.m.) X 100
Quantité totale annuelle de résidus générés (t.m.)
ANNEXE G
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe H : Extrait de l’étude réalisée par NI Environnement
COMPILATION ET ANALYSE DES DONNÉES PROVENANT DES QUESTIONNAIRES
TAUX DE RÉPONSE OBTENUS POUR LES QUESTIONNAIRES
Au total, 288 questionnaires sont envoyés pour la MRC d’Argenteuil, à savoir 222 par
télécopieur et 66 par la poste. Une partie des envois n’ont pas atteint leur destinataire. Pour
8,1 % des envois par télécopieur, le numéro n’était pas valide, alors que 10,6 % des envois
postaux sont revenus aux bureaux de la RIADM, faute de pouvoir être livrés. Ainsi, le nombre
d’envois réussis se chiffre à 204.
En ne considérant que les envois réussis, le taux de réponse global s’élève à 41,8 %, avec
110 questionnaires retournés. En comparaison avec ce qui s’observe dans d’autres MRC du
Québec, il est très élevé. Il semble que l’appel de suivi, réalisé systématiquement pour tous les
questionnaires, contribue à maximiser la participation des personnes interrogées.
Une synthèse de l’envoi et de la réception des questionnaires est présentée au tableau 1, en
fonction du mode d’envoi et du type de questionnaire. On constate que l’envoi par télécopieur
se traduit par un taux de réponse près de deux fois supérieur à celui des envois postaux (47,1
% et 23,7 % respectivement).
TABLEAU 1
SYNTHÈSE DE L’ENVOI ET DE LA RÉCEPTION DES QUESTIONNAIRES POUR LA
MRC D'ARGENTEUIL
Types de questionnaires
Date des
Total
envois d'envois
Envois
réussis
Nombre de
Taux de réponse
réponses
Envois par télécopieur
Abrégé
13 mai
167
156
73
46,8 %
Détaillé
14 mai
21
21
12
57,1 %
Boues - construction économie sociale
22 mai
19
16
7
43,8 %
Deux questionnaires
13 mai
10
6
0
0,0 %
Plusieurs places
d'affaires
13 mai
5
5
4
80,0 %
Abrégé
22 mai
50
46
12
26,1 %
Détaillé
22 mai
5
5
0
0,0 %
Boues - construction économie sociale
22 mai
10
8
2
25,0 %
Deux questionnaires
22 mai
1
0
-
-
288
263
110
47,1 %
Envois par la poste
TOTAL
23,7 %
41,8 %
Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, le taux de réponse aux questionnaires détaillés
dépasse d’environ 22 % celui des questionnaires abrégés dans le cas des envois par
télécopieur. L’examen du tableau 4.1 illustre bien que l’envoi de plus d’un questionnaire
RIADM
ANNEXE H
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
décourage le récipiendaire d’y répondre. En effet, le taux de réponse pour les entreprises
ayant reçu deux questionnaires est nul.
Il faut malheureusement mentionner qu’un taux de réponse élevé ne signifie pas que les
questionnaires retournés sont complets et bien remplis. Comme le démontrent les sections
suivantes, de nombreuses questions sont restées sans réponse. Les questions à choix de
réponses ou ne demandant qu’un chiffre facile à obtenir sont celles pour lesquelles le taux de
réplique est le plus élevé.
SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONS COMMUNES
Au total, 110 questionnaires d’entreprises de la MRC d’Argenteuil sont retournés à la RIADM.
La majorité des questionnaires contiennent une réponse aux questions communes. À moins
d’avis contraire, les pourcentages et proportions n’incluent que les entreprises ayant répondu à
la question.
Titre du répondant
Quatre répondants sur cinq occupent un poste supérieur. Sur 93 questionnaires où le titre du
répondant est indiqué, près de la moitié est remplie par le propriétaire, président ou viceprésident. C’est donc dire que les réponses fournies dans les questionnaires proviennent de
gens en situation décisionnelle, bien informés de ce qui se passe dans l’entreprise. Le tableau
2 présente une synthèse de la fonction des répondants.
TABLEAU 2
FONCTION DES RÉPONDANTS – MRC D'ARGENTEUIL
Fonction
Fréquence
%
Directeur(trice)
20
21,5 %
Gérant(e)
3
3,2 %
Président(e)
14
15,1 %
Professionnel(le)
2
2,2 %
Propriétaire
23
24,7 %
Soutien administratif
11
11,8 %
Vice-président(e)
5
5,4 %
Autres cadres
1
1,1 %
Autres employés
14
15,1 %
TOTAL
93
100 %
Nombre d’employés
Plus de 91 % des répondants indiquent le nombre d’employés de leur entreprise. Si l’on exclut
les entreprises de quatre employés ou moins, le nombre d’entreprises décroît à mesure que le
nombre d’employés augmente.
À l’aide de trois courbes, la figure 1 illustre la répartition des entreprises de cinq employés ou
plus, selon le nombre d’employés. La courbe rose, dont le symbole est le carré, reflète
RIADM
ANNEXE H
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
l’ensemble des entreprises de la base de données d’InfoCanada. La courbe bleu foncé,
symbolisée par des losanges, correspond aux entreprises ayant répondu au questionnaire.
On remarque que le tracé de ces deux courbes est sensiblement le même. La principale
différence s’observe pour les entreprises de cinq à neuf employés, qui semblent être peu
nombreuses à avoir répondu au questionnaire. Cela peut s’expliquer par le fait qu’une partie
d’entre elles comptent maintenant moins de cinq employés, ce qui les exclut du graphique.
60,0%
50,0%
40,0%
30,0%
20,0%
10,0%
0,0%
5-9
10-19 20-49 50-99 100- 250 et
249
+
Nombre d'employés
ayant répondu au questionnaire
selon InfoCanada
ayant répondu au questionnaire - corrigée
FIGURE 1
COMPARAISON DE LA RÉPARTITION DES ENTREPRISES EN FONCTION DU NOMBRE
D’EMPLOYÉS SELON LA SOURCE DE DONNÉES POUR LA MRC D'ARGENTEUIL (x = 101)
Pour vérifier cette hypothèse, la troisième courbe, montrée en bleu clair à l’aide de triangles,
inclut les entreprises de moins de cinq employés dans la première plage du nombre
d’employés (5-9). On constate alors une grande similitude entre la distribution des entreprises
ayant répondu au questionnaire et celle de la base de données d’InfoCanada.
Par conséquent, on peut affirmer que l’échantillon de 110 entreprises de la MRC d’Argenteuil
ayant répondu aux questionnaires représente bien l’ensemble des entreprises du territoire. Les
tendances tirées des réponses peuvent donc s’appliquer à toute cette MRC.
Raccordement au réseau d’égouts municipal
Les trois quarts des entreprises (77 entreprises sur 99) sont raccordées au réseau d’égouts
municipal. De celles qui ne le sont pas, 15 sur 22 indiquent le volume de leur fosse septique.
Les réponses incomplètes sont rejetées. Les volumes ont tous été convertis en litres. Le
volume des fosses septiques varie de 1 000 litres à 66 000 litres, avec une moyenne de
10 391,74 litres. Le mode et la médiane se situent entre 4 000 litres et 4 999 litres.
RIADM
ANNEXE H
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Niveau de connaissance de la RIADM
Nombre de réponses
Sur un total de 97 réponses, 39,2 % des répondants ne connaissent pas du tout ou très peu la
RIADM (réponse 2 ou inférieure). La moyenne se situe à 2,84 sur une échelle de 0 à 6. Plus
d’un répondant sur six affirme connaître tout à fait la RIADM (réponse 5 ou 6). Le mode et la
médiane sont égaux à 3. Les résultats sont illustrés à la figure 2. En comparaison avec les
résultats combinés des trois MRC à l’étude (moyenne de 1,72), les entreprises de la MRC
d’Argenteuil semblent connaître davantage la RIADM.
30
25
20
15
10
5
0
0
1
2
3
4
5
6
Niveau de connaissance
<- pas du tout
FIGURE 2
tout à fait ->
NIVEAU DE CONNAISSANCE DE LA RIADM POUR LES ENTREPRISES DE LA MRC
D'ARGENTEUIL (x = 97, moyenne = 2,84)
Niveau de connaissance de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 19982008
Nombre de réponses
Sur un total de 97 réponses, les deux tiers (60,8 %) des répondants ne connaissent pas du
tout ou très peu la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008
(PQGMR) (réponse 2 ou inférieure). La moyenne se situe à 2,14 sur une échelle de 0 à 6. Le
mode est égal à 1 et la médiane se situe à 2. Les résultats sont illustrés à la figure 3. La
distribution des réponses diffère un peu de celle de la figure 2. Il semble que le niveau de
connaissance de la RIADM dépasse celui de la PQGMR.
30
25
20
15
10
5
0
0
1
2
3
4
5
6
Niveau de connaissance
<- pas du tout
FIGURE 3
RIADM
tout à fait ->
NIVEAU DE CONNAISSANCE DE LA PQGMR POUR LES ENTREPRISES DE LA MRC
D'ARGENTEUIL (x = 97, moyenne = 2,14)
ANNEXE H
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Écologisation des entreprises
Afin d’évaluer le degré d’écologisation des entreprises, les répondants doivent indiquer
l’existence d’une politique environnementale ou d’une politique d’achat environnementale, de
même que d’un programme de recyclage et d’un plan de réduction. Sur les 110 entreprises
ayant retourné leur questionnaire, la moitié (50 %) ont un programme de récupération. Un
huitième des répondants (12,7 %) se sont dotés d’une politique environnementale. Une
entreprise sur neuf (11,8 %) applique un plan de réduction des déchets. Moins d’une
entreprise sur dix (9,1 %) possède une politique d’achat environnementale.
SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES ABRÉGÉS ET DÉTAILLÉS
Étant donné leur grande similitude, les questionnaires abrégés et détaillés sont analysés
simultanément. Un total de 97 questionnaires abrégés ou détaillés ont été retournés. Il est à
noter que dans le cas de certaines questions, le taux de réponse est trop faible pour que
l’information fournie soit valable pour l’ensemble du territoire à l’étude. Étant donné la taille
modeste de l’échantillon, les questions dont le nombre de réponses est inférieur à 15 (taux de
réponse de 15 %) ne permettent pas de tirer des conclusions représentatives de la population,
c’est-à-dire la totalité des entreprises du territoire. Lorsque le taux de réponses est inférieur à
15 %, le texte en fait mention, en indiquant « (x < 15 %) ».
Superficie des entreprises
Les entreprises occupent une surface variant entre 44,59 m² et près de 1 million de m². La
moyenne des 70 réponses complètes se situe à 22 490,36 m². Les réponses données en
pieds² ont été converties en m² à l’aide du facteur suivant : 1 pi² = 0,3048² m². Le mode des
réponses se trouve entre 0 et 249 m², tandis que la médiane est de 541,62 m². Seules trois
entreprises couvrent plus de 100 000 m². Le tableau 3 présente les résultats selon des plages
de valeurs.
TABLEAU 3
SUPERFICIE DES ENTREPRISES – MRC D'ARGENTEUIL
Superficie
0 à 249 m²
Nombre
23
%
32,9 %
250 à 499 m²
11
15,7 %
500 à 999 m²
12
17,1 %
1000 à 4999 m²
11
15,7 %
5000 à 99 999 m²
10
14,3 %
100 000 m² et +
3
4,3 %
Nombre d’établissements selon certains secteurs d’activité
Quatre questionnaires correspondent à des établissements de santé, dont la moitié sont des
hôpitaux. Les restaurants ayant répondu au questionnaire sont au nombre de huit. À part trois
qui sont de type familial, il s’agit uniquement de restaurants d’alimentation rapide. Quant au
secteur de l’éducation, un établissement appartient au niveau primaire et deux, au niveau
secondaire.
RIADM
ANNEXE H
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Équipements utilisés par les entreprises
Sur 14 répondants affirmant utiliser un réservoir, 12 en spécifient le volume (x < 15 %). Avec une
moyenne de 791,80 litres, le volume varie de 114 litres à 3 058 litres. Les deux tiers des
réservoirs ont un volume inférieur à 500 litres. Dans le cas de la plupart des petits réservoirs, il
s’agit de contenants pour accumuler l’huile et la graisse de cuisson usagées. Quant aux autres
équipements, c’est le déchiqueteur qui est l’appareil le plus répandu. On le retrouve dans 28
des 97 entreprises ayant retourné leur questionnaire. Sept entreprises possèdent un
compacteur à ordures et cinq, une presse à carton. Un composteur est présent dans
seulement une entreprise et une seule utilise une presse à papier.
Intérêt à une prise en charge par la municipalité
Environ la moitié des répondants (46,4 %) sont déjà desservis par le service de collecte
municipal. Plus du quart (26,8 %) ne sont pas intéressés à ce que la municipalité leur offre le
service de collecte en échange d’un juste montant ajouté à leur compte de taxes. Par contre,
15,5 % des répondants aimeraient être desservis par la collecte municipale des matières
recyclables et 10,3 %, par celle des ordures. Il faut toutefois noter que les gens sont rarement
en faveur d’une nouvelle taxe. Ils ne saisissent pas d’emblée qu’elle peut leur permettre
d’économiser un montant supérieur en frais de collecte.
Principaux résidus
Un total de 254 matières sont citées comme l’un des quatre principaux résidus générés par les
entreprises. De façon générale, ce sont les papiers et les cartons qui reviennent le plus
souvent. De façon combinée, ils sont nommés 114 fois (44,9 %), si l’on inclut les réponses
indiquant simultanément « papier et carton ». Le tableau 4 présente les 10 matières les plus
souvent citées comme principal résidu. Il faut noter que l’expression « déchets mélangés »
(amalgame des déchets n’entrant pas dans les autres catégories) peut être comprise par les
répondants comme tous les résidus non récupérés et mis ensemble dans les conteneurs ou
les sacs à ordures. Cette définition peut inclure des matières recyclables comme du papier et
du carton, là où ces matières ne sont pas récupérées.
TABLEAU 4
LISTE DES 10 PRINCIPAUX RÉSIDUS GÉNÉRÉS PAR LES ENTREPRISES
DE LA MRC D'ARGENTEUIL ET FRÉQUENCE DE LEUR CITATION
Matière
Papiers
Cartons
Déchets mélangés
Contenants de plastique, de verre et de
Matières putrescibles
Bois
Papiers et cartons (sans distinction)
Morceaux de métal en vrac
Pneus
Huiles usées et papiers à main
RIADM
Nombre de citations
56
46
41
28
22
13
12
6
4
2
ANNEXE H
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
L’analyse des matières citées selon leur degré d’importance1 indique que les papiers sont le
résidu no 1 pour le tiers des entreprises (34,0 %). Viennent ensuite les cartons (14,9 %) et les
déchets mélangés (12,8 %). Comme deuxième principal résidu, les cartons arrivent en tête de
liste, avec 28,2 %, suivis des déchets mélangés (16,7 %). Les papiers et les contenants
recyclables (plastique, verre et métal) suivent, avec 15,4 % et 10,3 % respectivement. Le
troisième principal résidu correspond aux contenants recyclables pour 20,8 % des personnes
ayant indiqué une réponse. Quant au quatrième résidu en importance, il s’agit principalement
des déchets mélangés. Le tableau 5 mentionne les cinq matières les plus fréquemment citées
pour chacun des quatre principaux résidus des entreprises.
TABLEAU 5
SOMMAIRE DES CINQ MATIÈRES LES PLUS SOUVENT CITÉES COMME PRINCIPAL
RÉSIDU POUR LA MRC D'ARGENTEUIL
1er principal résidu
2e principal résidu
Matière
% citée Matière
% citée
Papiers
34,0 % Cartons
Cartons
14,9 %
Déchets
mélangés
12,8 % Papiers
Matières
putrescibles
7,4 %
Bois
6,4 %
3e principal résidu
4e principal résidu
%
citée
20,7
%
Matière
% citée Matière
28,2 %
Contenants
recyclables
20,8 %
16,7 %
Déchets
mélangés
18,9 % Papiers
17,2
%
15,4 %
Cartons
13,2 % Cartons
10,3
%
Contenants
recyclables
10,3 %
Papiers
13,2 %
Morceaux de
métal en vrac
10,3
%
Matières
putrescibles
6,4 %
Matières
putrescibles
9,4 %
Contenants
recyclables
10,3
%
Déchets
mélangés
Déchets
mélangés
Production, récupération et gestion des matières résiduelles
Le questionnaire détaillé comporte un tableau supplémentaire qui demande au répondant
d’indiquer la quantité de chaque type de matière générée à sa place d’affaires. Il doit aussi
spécifier la quantité qui est récupérée et le mode de gestion utilisé, le cas échéant.
Les réponses fournies dans ce tableau sont très hétéroclites. La plupart des répondants ne
fournissent pas tous les renseignements. Certains ne font que cocher les matières générées,
d’autres n’indiquent qu’un chiffre sans spécifier l’unité. De plus, le nombre de réponses ne
dépasse jamais cinq (x < 15 %). Par conséquent, les données provenant de ce tableau offrent peu
d’intérêt et ne sont pas présentées ici.
Entreposage et collecte des matières résiduelles
Pour cette section, il est important de mentionner que les répondants bénéficiant de la collecte
municipale de leurs matières résiduelles ont parfois indiqué que c’est la RIADM qui la fait,
étant donné que c’est son appellation qu’affichent les camions. Par contre, certaines autres
entreprises non desservies par la collecte municipale ont un contrat de collecte des ordures
1
Les répondants devaient indiquer les quatre principaux résidus, en ordre décroissant d’importance relative.
RIADM
ANNEXE H
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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
avec la RIADM, qui agit alors comme une entreprise privée. Par conséquent, la réponse
« RIADM » peut indiquer que l’entreprise a un contrat privé ou qu’elle est desservie par la
collecte municipale.
Pour résoudre ce problème, l’analyse des réponses relatives au collecteur se réfère aussi à la
question portant sur l’intérêt à une prise en charge par la municipalité. À cette question, les
répondants devaient cocher « déjà la ville » lorsqu’ils bénéficiaient déjà du service de collecte
municipale. Ainsi, lorsqu’un répondant avait coché cette réponse et qu’il indiquait la RIADM à
titre de collecteur, on en conclut qu’il ne s’agit pas d’un contrat à titre privé entre l’entreprise et
la Régie. La synthèse tient compte de cette analyse croisée.
Déchets mélangés
Près des deux tiers (62,3 %) des 69 réponses indiquent que la municipalité assure la collecte
des déchets mélangés. Dix répondants (14,5 %) retiennent les services de la RIADM pour ce
type de déchets. Plusieurs autres entreprises privées de collecte des déchets ont une part de
marché variant entre 1,4 % et 10,1 % des répondants. La grande majorité (85,0 %) des
entreprises bénéficient d’une collecte ou plus par semaine.
Dans deux cas sur trois, les déchets sont entreposés dans un type de conteneur. La capacité
totale des équipements utilisés s’élève à 18 582,49 m³ par année, selon les renseignements
fournis par 23 entreprises2. Avec une moyenne de 513,73 m³ par entreprise, la capacité
annuelle des équipements varie de 10,64 à 3498,60 m³. Le ratio est de 15,95 m³ par employé
en moyenne.
Quant au coût, 22 entreprises paient au total 124 501,03 $ par année. Variant de 85,00 $ à 90
000,00 $, le coût moyen par entreprise est de 5 659,14 $ ou 179,91 $ par employé3. À noter
que les entreprises desservies par le service municipal ne sont pas incluses dans le calcul des
coûts.
Papiers
Trois entreprises sur quatre (75,5 %) sont desservies par la municipalité pour la collecte des
papiers. Quatre autres répondants se chargent du transport de leurs papiers jusqu’au point de
récupération.
La plupart des entreprises (62,5 %) utilisent des bacs pour entreposer leurs papiers. Les
conteneurs sont choisis par 20,8 % des répondants. La fréquence de la collecte est mensuelle
pour la moitié des répondants. Le volume des équipements d’entreposage (x < 15 %) varie de
4,32 m³ à 326,21 m³ par année. La moyenne est de 83,36 m³ par an, ce qui équivaut à 2,02 m³
par employé par an. Seules six entreprises sont incluses dans le calcul.
2
La capacité totale des équipements correspond au volume total annuel collecté (nombre de conteneur x volume
des conteneurs x nombre de collectes par année). Les calculs n’incluent que les réponses complètes, c’est-à-dire
celles qui indiquent le volume des équipements, leur nombre et le nombre annuel de collectes.
3
Le calcul des ratios par employé utilise uniquement le nombre d’employés des entreprises ayant répondu à la
question au complet.
RIADM
ANNEXE H
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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Quatre entreprises (x < 15 %) ont indiqué le coût de la collecte de leurs papiers, qui varie de 20,00
$ à 300,00 $ par année. Les valeurs annuelles moyennes sont de 146,25 $ par entreprise, ou
de 10,26 $ par employé.
Cartons
Une fois encore, la plus grande partie des entreprises (73,8 %) sont desservies par la collecte
municipale. Deux entreprises se chargent de transporter leurs cartons au point de
récupération.
Les bacs et les boîtes sont le choix de 50 % des entreprises pour accumuler leurs cartons,
alors que près de 40 % optent pour un conteneur ou une accumulation en vrac. La moitié des
entreprises peuvent compter sur une collecte ou plus par semaine. Quatre répondants
fournissent suffisamment données pour permettre d’évaluer le volume moyen annuel des
équipements d’entreposage (x < 15 %). Il se situe à 699,17 m³ par entreprise, ou à 50,85 m³ par
employé.
Trois entreprises indiquent payer entre 600,00 $ et 2657,64 $ par année pour la collecte des
cartons (x < 15 %). Avec une moyenne de 1352,55 $ par entreprise, le ratio est de 36,23 $ par
employé.
Contenants recyclables de plastique, de verre et de métal
La municipalité assure la collecte des contenants recyclables de 77,8 % des entreprises selon
les réponses de 27 questionnaires. Cinq entreprises sur sept bénéficient d’une collecte
mensuelle ou trimestrielle (x < 15 %). Un tiers des répondants affirment utiliser un bac pour
entreposer cette matière et un autre tiers se servent de sacs (x < 15 %). Un seul répondant
indique le volume de son conteneur et le coût de la collecte (x < 15 %). La capacité annuelle totale
est de 596,35 m³ ,pour un coût de 2 658,00 $, ou de 115,57 $ par employé.
Matières putrescibles
Les deux tiers des entreprises (76,9 %) sont desservies par la municipalité (x < 15 %). La collecte
se fait une fois ou plus par semaine pour 60 % des entreprises (x < 15 %). Trois entreprises sur
huit utilisent un conteneur pour entreposer leurs matières putrescibles et une seule fait du
compostage (x < 15 %). Selon les quatre réponses complètes, les équipements permettent en
moyenne d’entreposer jusqu’à 268,15 m³ de matières par année, soit 4,22 m³ par employé (x <
15 %). Un seul répondant indique payer annuellement 2 000,00 $,ou 12,42 $ par employé, pour
la collecte de ses matières putrescibles (x < 15 %).
Morceaux de métal en vrac
Les trois quarts des entreprises (75 %) comptent sur l’entreprise privée pour faire ramasser
leur métal (x < 15 %). La municipalité collecte le métal chez l’autre quart des entreprises. La
collecte est effectuée quatre fois ou plus par année dans deux cas sur trois (x < 15 %). Le type
d’équipement varie entre des bacs, des boîtes ou d’autres types de contenants (x < 15 %). Selon
quatre répondants, la capacité moyenne annuelle s’élève à 138,77 m³, soit 2,86 m³ par
employé par an. Puisque le métal est vendu, la collecte n’engendre aucun coût.
RIADM
ANNEXE H
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Pneus
Le tiers des entreprises (33,3 %) utilisent le programme de RECYC-QUÉBEC pour se
débarrasser de leurs pneus, alors qu’un nombre équivalent de répondants mentionnent que la
collecte est faite par la municipalité (x < 15 %). La collecte s’effectue moins d’une fois par six mois
pour deux répondants sur trois (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information
quant au volume des équipements et aux coûts de collecte.
Bois
Deux entreprises vendent ou donnent leurs résidus de bois comme bois d’allumage. La
collecte municipale est utilisée par 40 % des entreprises (x < 15 %). Trois répondants sur quatre
ont besoin d’une collecte ou plus par semaine (x < 15 %). Un conteneur ou une remorque est
utilisé pour entreposer le bois (x < 15 %). La capacité moyenne annuelle des équipements, selon
trois répondants, s’élève à 9 587,52 m³ par entreprise, soit 254,54 m³ par employé (x < 15 %). Les
questionnaires ne contiennent aucune information quant aux coûts de collecte.
Résidus C&D
La municipalité et la RIADM se partagent à parts égales la collecte des résidus C&D des deux
tiers des entreprises (x < 15 %). Deux entreprises indiquent utiliser des conteneurs (x < 15 %). Une
seule indique la fréquence de la collecte comme étant annuelle. Les questionnaires ne
contiennent aucune information quant au volume des équipements et aux coûts de collecte.
Textiles
Seules deux entreprises fournissent des renseignements sur l’entreposage et la collecte des
textiles (x < 15 %). La collecte est faite par la municipalité dans un cas et par des artisans dans
l’autre. Les matières, entreposées dans des barils, sont collectées deux fois par semaine dans
le premier cas et sur une base semestrielle dans l’autre. Une seule entreprise, de 161
employés, mentionne le volume annuel de l’équipement, qui s’élève à 4,91 m³ et qui est
collecté à un coût de 2 400,00 $.
Matières dangereuses
La moitié des entreprises se départissent de leurs matières dangereuses auprès de la
municipalité (x < 15 %). Le type d’équipement peut être des boîtes, des barils ou autres, et la
fréquence de la collecte varie de une par année à une par semaine (x < 15 %). Les questionnaires
ne contiennent aucune information quant au volume des équipements et aux coûts de collecte.
Résidus de procédé
Seulement cinq entreprises ont rempli cette section du questionnaire en tout ou en partie (x < 15
Toutes font affaire avec des entreprises privées différentes. Les matières sont accumulées
dans divers contenants, des congélateurs ou en vrac. La fréquence de collecte est annuelle ou
bimensuelle. Dans deux entreprises, le volume annuel moyen s’établit à 15,41 m³, soit 0,99 m³
par employé. Cela génère des coûts annuels moyens de 6 150,00 $.
%).
RIADM
ANNEXE H
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Autres résidus
Les entreprises privées spécialisées assurent la collecte de résidus spécifiques dans 62,4 %
des cas (x < 15 %). Les bacs, les barils et les boîtes servent habituellement à entreposer ces
résidus (x < 15 %). La fréquence de la collecte est d’une fois ou moins par mois, sauf dans un cas
(x < 15 %). Le volume annuel des équipements est de 2,45 m³ pour une entreprise, ou de 0,02 m³
par employé (x < 15 %). La collecte coûte annuellement 587,00 $ par entreprise, soit 9,37 $ par
employé (x < 15 %).
Difficultés rencontrées et améliorations souhaitées
Une partie des répondants indiquent les difficultés qu’ils rencontrent dans la gestion de leurs
matières résiduelles et proposent des améliorations. Les principales matières visées sont les
cartons et les papiers. Dans la majorité des cas, la difficulté concerne l’absence de collecte de
matières telles que le gazon, les matières putrescibles, les matières recyclables et d’autres
(peinture, huile, pneus, etc.). La deuxième difficulté fait référence au fait que la fréquence de la
collecte est insuffisante (trois répondants pour les matières recyclables et un pour les ordures).
Les répondants suggèrent de fournir des bacs et un service de collecte ou de dresser une liste
d’entreprises qui peuvent faire la collecte. À trois reprises, la difficulté citée touche le volume
des contenants, qui est trop restreint. Deux répondants ne sont pas satisfaits du service, l’un
demandant un entrepreneur plus fiable, l’autre requérant la réparation de son bac. Les autres
difficultés concernent le coût de la collecte et la préparation de la matière.
SYNTHÈSE DES RÉPONSES REÇUES DES ENTREPRISES DE COLLECTE DE RÉSIDUS C&D
Il est ardu de savoir quelle entreprise fait du transport de résidus C&D. La plupart des
entrepreneurs généraux possèdent des conteneurs, mais ils ne font pas nécessairement le
transport eux-mêmes. Pour cette raison, toute entreprise de construction et d’excavation s’est
vue envoyer un questionnaire. Il s’avère qu’un grand nombre d’entre elles ne transportent pas
de résidus C&D. Ainsi, seules quatre entreprises de collecte de résidus C&D ont retourné leur
questionnaire rempli en tout ou en partie. Dans la majorité des cas, l’information fournie est
parcellaire. Les résultats décrits ne sont fournis qu’à titre d’information.
Deux répondants indiquent la provenance des résidus C&D qu’ils transportent. Dans les
deux cas, les matières ne proviennent que de la MRC d’Argenteuil.
Une seule entreprise indique transporter 105 tonnes métriques (tm) de résidus
annuellement4. Le tiers de ces résidus sont des granulats.
Une seule entreprise mentionne que le coût pour ses clients s’élève à 1 500,00 $ par
année. Selon deux entreprises, le coût de disposition payé par l’entreprise se situe
entre 1 500,00 $ et 3 375,00 $ annuellement.
Trois entreprises spécifient la proportion des soumissions affectées à la gestion des
déchets lors de travaux de construction, de rénovation ou de démolition. Dans tous les
cas, le pourcentage ne dépasse pas 2 %.
Il faut noter que le secteur d’activité de l’entreprise influence grandement la quantité de
déchets à gérer. Une entreprise de démolition doit tout enlever après les travaux, alors
4
L’entreprise ayant indiqué des volumes, ces derniers sont convertis en poids selon le ratio 0,35 tm/m³.
RIADM
ANNEXE H
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qu’un maçon peut généralement compter sur le conteneur de l’entrepreneur général en
construction pour disposer de ses déchets.
SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES REÇUS DES ENTREPRISES D’ÉCONOMIE SOCIALE
Aucun des questionnaires envoyés aux entreprises d’économie sociale n’est retourné à la
RIADM. Il faut noter que la Régie, en parallèle au mandat confié à NI Environnement, effectue
un recensement des entreprises du territoire actives dans la valorisation des matières
résiduelles, ce qui inclut les entreprises d’économie sociale. Les entreprises identifiées sont
appelées pour connaître quel type de matières elles valorisent et en quelle quantité. Les
questionnaires envoyés aux entreprises d’économie sociale s’adressent à des entreprises qui
ne font pas partie du recensement de la RIADM mais qui se trouvent dans la base de données
d’InfoCanada. Il est fort probable que celles-ci ne soient plus en affaires sur le territoire, ce qui
expliquerait que le recensement de la RIADM ne les inclut pas.
VISITES COMPLÉMENTAIRES AUX QUESTIONNAIRES DÉTAILLÉS
Une seule entreprise de la MRC d’Argenteuil a été appelée. Il s’agit d’une entreprise de
transformation du textile. Or, les résultats d’une seule entreprise ne sont pas représentatifs de
l’ensemble ce celles de la MRC d’Argenteuil. L’objectif des visites consiste à observer ce qui
se passe sur le terrain. Les données obtenues sont d’ordre général et ne concernent pas
uniquement la MRC d’appartenance de l’entreprise visitée. Pour donner une meilleure vue
d’ensemble, les résultats et les observations décrits sont tirés des cinq visites effectuées (une
dans la MRC d’Argenteuil, une dans la MRC de Papineau et trois dans la MRC des Pays-d'enHaut).
RÉSULTATS DES VISITES COMPLÉMENTAIRES
De façon générale, les matières résiduelles provenant des industries manufacturières se
composent en majeure partie de quelques résidus de production. Les papiers et les cartons
sont les principales matières résiduelles des autres entreprises.
Seul un répondant sur les cinq mentionne avoir entendu le nom de la Politique québécoise de
gestion des matières résiduelles 1998-2008. Cette personne est aussi la seule à savoir que le
coût de l’enfouissement pourrait être appelé à augmenter sensiblement au cours des
prochaines années. Mais le contenu de la Politique est inconnu pour les cinq répondants.
Deux des cinq répondants amélioreraient la gestion de leurs matières résiduelles en l’absence
de toute contrainte. Le premier indique le besoin de transporter les matières à un dépôt
centralisé comme étant le principal frein à l’amélioration de la gestion de ses matières
résiduelles. Il ne compte pas faire de démarches à court terme en ce sens.
Le deuxième répondant, qui évoque le manque de temps et de bacs comme obstacles, ne
compte pas faire de démarches particulières à court terme, mais se fie à l’effort individuel de
ses employés pour que la gestion des matières résiduelles s’améliore. Travaillant dans le
domaine de l’aménagement forestier, ses employés sont sensibilisés à la protection de
l’environnement.
RIADM
ANNEXE H
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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Des trois répondants qui n’amélioreraient pas la gestion de leurs matières résiduelles même
en absence de toute contrainte, deux mentionnent faire déjà le mieux possible. L’autre
répondant avoue ne pas se soucier de la récupération. Il dirige d’ailleurs toutes ses matières
résiduelles à l’élimination.
Lorsqu’on leur demande si la municipalité fait du bon travail en matière de recyclage, un
répondant dit ne pas savoir et un autre considère que oui. Un troisième répondant répond par
l’affirmative, mais aimerait que le carton soit collecté plus fréquemment. Les deux autres
répondants ne trouvent pas que la municipalité fait du bon travail.
Un seul répondant propose des points d’amélioration. Selon lui, la municipalité devrait
augmenter la fréquence de la collecte des matières recyclables, tant pour les commerces que
pour les résidences. Il croit aussi qu’une campagne de sensibilisation et d’information
mériterait d’être conduite pour des matières résiduelles spécifiques, comme la peinture.
Par contre, trois des répondants sont satisfaits du service de collecte qui leur est offert. Un
d’entre eux, qui note le manque de bacs pour ses matières recyclables, apprécie que même
les matières déposées à leur côté soient collectées. La fréquence de la collecte est le point
négatif relevé par les deux répondants insatisfaits du service de collecte.
La participation des employés au programme de récupération est élevée dans les trois
entreprises qui ont un tel programme. De façon unanime, les répondants expliquent cela par le
fait que les gens sont sensibilisés à la protection de l’environnement et à la récupération.
La réduction à la source est appliquée dans quatre des entreprises, bien que dans un cas, le
répondant confonde le tri à la source et la réduction à la source. La réduction se limite
généralement à l’utilisation du verso des papiers ou de leur transformation en blocs-notes.
L’entreprise de béton mentionne que la réduction à la source va de soi, puisqu’elle cherche
toujours à éviter le gaspillage.
Un seul répondant arrive à évaluer l’effet de la réduction à la source. Selon lui, la réutilisation
des papiers permet de réduire de 70 % la production de rejets de ce produit.
Aucune entreprise ne réutilise de matières, à part le papier. Une seule fait du compostage
extérieur dans un enclos de bois prévu à cet effet. Un contenant, installé dans la cuisinette,
permet d’accumuler les matières putrescibles jusqu’à leur transfert dans le composteur.
Toutes les matières putrescibles générées, soit 5 % du total des matières résiduelles, sont
ainsi détournées de l’élimination. Les employés utilisent le composteur au meilleur de leur
connaissance, mais ne connaissent pas la façon exacte de procéder.
Les entreprises visitées n’ont jamais fait effectuer de caractérisation de leurs matières
résiduelles. Dans un cas, un registre est utilisé pour les rejets de production, mais il ne sert
pas à évaluer la composition des déchets.
Dans tous les cas, c’est un gestionnaire de l’entreprise qui a déterminé le type d’équipement
requis pour l’entreposage des matières résiduelles. L’évaluation de l’adéquation de la capacité
des équipements (nombre, volume, fréquence de la collecte) se fait en continu : on remarque
lorsque les équipements débordent et on tente d’y remédier. Il ne semble pas y avoir de
surestimation des besoins en équipements mais plutôt un manque de bacs.
RIADM
ANNEXE H
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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
OBSERVATIONS ET COMMENTAIRES
Le contact avec ces répondants permet de mieux cerner la difficulté de répondre
convenablement à un questionnaire sur la gestion des matières résiduelles. Il est
compréhensible que la plupart des gestionnaires de PME ne connaissent pas la composition
de leurs déchets et encore moins la quantité de chaque catégorie de matières. Même le type
d’équipement utilisé (conteneurs, bac) leur est souvent inconnu. Ce sont fréquemment des
contenants « maison », comme de vieilles remorques, des barils ou des camions à benne.
Un répondant commente que l’utilisation d’un conteneur dans un secteur résidentiel pose
problème, car des citoyens y déposent leurs ordures. L’emplacement du conteneur et le
besoin de déneiger pour permettre sa levée causent aussi des inconvénients. Pour cette
raison, il utilise une boîte de bois pour entreposer ses sacs à ordures. Le carton est déplié et
empilé à proximité, non pas pour être récupéré, mais seulement pour restreindre l’espace
utilisé.
Un des répondants a retenu les services d’une entreprise privée pendant plusieurs années
avant d’apprendre qu’il pouvait être desservi par la collecte municipale des ordures.
À noter que l’entreprise de béton opte pour le recyclage de ses résidus. Elle utilise ses propres
camions pour le transport et paie aussi pour décharger les matières chez Sable LG. Le coût
global s’élève à 8,30 $ par tm. La quantité annuelle de béton ainsi recyclé est d’environ
100 tm.
APPELS COMPLÉMENTAIRES AUX QUESTIONNAIRES SUR LES BOUES
RÉSULTATS DES APPELS
Les appels effectués auprès des intervenants ciblés dans le domaine des fosses septiques
permettent d’évaluer à au moins 2 030 000 gallons, soit 9 228 562,70 litres, la quantité de
boues de fosses septiques collectées chaque année sur le territoire de la MRC d’Argenteuil.
Un dixième des boues collectées par Mironor proviennent d’entreprises, le reste étant collecté
à des résidences. Aucune donnée n’est disponible pour les boues industrielles et les boues
des stations d’épuration et usines de filtration.
COMMENTAIRES CONCERNANT DES INTERVENANTS
L’entreprise Mironor fait de la déshydratation de boues, de même que du compostage à son
site de Brownsburg-Chatham. Elle mentionne que ses activités de traitement et de
compostage sont autorisées par le ministère de l’Environnement. La capacité annuelle de
traitement de l’entreprise, de 5 millions de gallons impériaux pour le traitement de boues de
fosses septiques et de 20 000 m³ de matières résiduelles à son site de compostage, n’est pas
atteinte présentement. Cette capacité peut aussi être augmentée en fonction des besoins
régionaux.
Un représentant de Sani-fosses se propose pour partager son expertise de 20 ans dans le
domaine de la vidange de fosses septiques. Il est d’avis que de grandes améliorations peuvent
être réalisées dans la gestion des boues de ces fosses, depuis la pose d’un « préfiltre » à la
RIADM
ANNEXE H
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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
sortie des champs d’épuration jusqu’à l’implantation d’un centre de traitement. Il pointe entre
autres du doigt la vidange sélective des fosses septiques, qui consiste à vider la fosse de son
contenu et à y remettre la partie liquide, laquelle contient des bactéries. Il invite les
responsables de la RIADM à communiquer avec lui avant d’élaborer les plans de gestion.
RIADM
ANNEXE H
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Annexe I : Résolutions nos 01-10-126 et 01-10-127 de la MRC d'Argenteuil
EXTRAIT DU PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE SPÉCIALE DU CONSEIL DE LA MRC
D'ARGENTEUIL TENUE LE MERCREDI 24 OCTOBRE 2001, DANS LA SALLE DU CONSEIL,
SITUÉE AU 430, RUE GRACE, À LACHUTE
Sont présents : messieurs les conseillers Alain Bédard de la municipalité de Brownsburg-Chatham,
Maurice St-Onge du village de Calumet, Ron Kelley du canton de Gore, Ronald Tittlit du village de
Grenville, Daniel Mayer de la ville de Lachute, Richard Cyr de la municipalité de Mille-Isles, formant
quorum sous la présidence de monsieur A. T. Joe Gilmore, Préfet de la MRC d'Argenteuil et maire du
canton de Grenville.
Monsieur Marc Carrière, directeur général et secrétaire-trésorier, assiste également à la session.
01-10-126
POSITIONNEMENT FAVORABLE DE LA MRC D’ARGENTEUIL RELATIVEMENT AU
PROJET D’AGRANDISSEMENT DU LIEU D’ENFOUISSEMENT SANITAIRE DE LA
RÉGIE INTERMUNICIPALE ARGENTEUIL-DEUX-MONTAGNES (RIADM) ET
AUTORISATION AU DÉPÔT D’UN MÉMOIRE PAR LA MRC D’ARGENTEUIL
DEVANT LE BUREAU D’AUDIENCES PUBLIQUES SUR L’ENVIRONNEMENT
(BAPE)
CONSIDÉRANT que, conformément à l’article 53.9 de la Loi sur la Qualité de l’environnement, la MRC
d’Argenteuil doit établir, dans son plan de gestion des matières résiduelles, ses orientations et objectifs
eu égard, entre autre, à l’élimination des matières résiduelles;
CONSIDÉRANT que le conseil de la MRC d’Argenteuil a adopté, lors de sa session régulière du 12
septembre 2001, la résolution numéro 01-09-115A afin d’indiquer officiellement qu’elle débutait le
processus d’élaboration de son plan de gestion des matières résiduelles, conformément à l’article
53.11 de la Loi sur la Qualité de l’environnement ;
CONSIDÉRANT que le conseil de la MRC d’Argenteuil a également adopté, lors de sa session
régulière du 12 septembre 2001, la résolution numéro 01-09-115B afin de confier à la Régie
intermunicipale Argenteuil-Deux-Montagnes (RIADM) le mandat d’élaborer le plan de gestion des
matières résiduelles pour le compte de la MRC;
CONSIDÉRANT que la Régie Intermunicipale Argenteuil-Deux-Montagnes (RIADM) exploite un lieu
d’enfouissement sanitaire depuis 1976, lequel est situé sur le rang East Settlement de Saint-Jérusalem
(chemin des Sources), sur le territoire de la ville de Lachute ;
CONSIDÉRANT que la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes est impliquée très
activement depuis plus de deux décennies dans le domaine de la gestion intégrée des résidus;
CONSIDÉRANT que la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes a développé
progressivement toute une gamme d’activités complémentaires s’inscrivant dans le concept 3RVE, soit
la réduction à la source, la réutilisation, le recyclage, la valorisation et l’élimination sécuritaire des
matières résiduelles;
CONSIDÉRANT qu’au fil des ans, la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes a connu un
essor considérable en terme de performance environnementale;
CONSIDÉRANT que ces efforts et cette performance ont été reconnus et soulignés par le ministre de
l’Environnement, qui remettait à la RIADM en 1996 la mention honorifique du Mérite environnemental,
secteur municipal;
RIADM
ANNEXE I
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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
CONSIDÉRANT que la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes s’est de plus classée
finaliste au concours « Les Phénix de l’Environnement», en 2000;
CONSIDÉRANT que le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement sanitaire (l.e.s) de la Régie
Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes est présentement soumis au processus d’évaluation
environnementale, conformément aux politiques gouvernementales et procédures légales prévues à
cet égard;
CONSIDÉRANT que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a annoncé la tenue
d’une audience publique, au cours de l’automne 2001, sur le projet d’agrandissement du lieu
d’enfouissement sanitaire de la RIADM;
CONSIDÉRANT qu’au cours de la deuxième tranche de ses travaux, la commission du BAPE entendra
toutes les personnes intéressées;
CONSIDÉRANT qu’en raison de l’importance du projet et de son enjeu au plan régional, la MRC
d’Argenteuil souhaite exprimer sa position en déposant un mémoire auprès de la Commission;
CONSIDÉRANT que la RIADM a investi une somme approximative de 12 millions $ depuis 1994 pour
réhabiliter l’ancien site d’enfouissement sanitaire et pour aménager le nouveau lieu d’enfouissement
sanitaire de manière à le rendre conforme au futur règlement provincial sur l’élimination des matières
résiduelles;
CONSIDÉRANT que le lieu d’enfouissement sanitaire de la RIADM reçoit annuellement entre 350 000
et 400 000 tonnes métriques de matières résiduelles, lesquelles proviennent principalement des
régions administratives des Laurentides et de l’Outaouais ;
CONSIDÉRANT que la firme SNC-Lavalin Environnement a réalisé, à la demande de la RIADM, une
étude d’impact en rapport avec le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement sanitaire ArgenteuilDeux-Montagnes;
CONSIDÉRANT que la RIADM a retenu dans son étude d’impact un scénario de disposition limitant le
tonnage annuel de matières résiduelles enfouies à 500 000 tonnes métriques, tout en précisant les
territoires de desserte, en terme de MRC, pouvant venir disposer au lieu d’enfouissement sanitaire
Argenteuil-Deux-Montagnes ;
CONSIDÉRANT que le site de la RIADM présente des caractéristiques géologiques se prêtant de
façon exceptionnelle aux activités d’enfouissement de la Régie, puisque le sous-sol est constitué d’une
couche d’argile imperméable laissée intacte et dont l’épaisseur varie entre 22 et 27 mètres;
CONSIDÉRANT que l’imperméabilité de cette argile dépasse très largement les exigences du ministère
de l’Environnement;
CONSIDÉRANT que dans ses opérations actuelles, la RIADM excède de façon significative les normes
gouvernementales en matière de protection environnementale et que ces normes seront maintenues
pour les opérations prévues au projet d’agrandissement;
CONSIDÉRANT que dans le cours de ses activités, la RIADM a mis en place une série de mesures
d’atténuation, tels la collecte et le traitement du lixiviat, la réduction de la vitesse sur le chemin d’accès
au site et la réduction des poussières;
CONSIDÉRANT que la RIADM effectue un suivi environnemental rigoureux;
RIADM
ANNEXE I
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
CONSIDÉRANT que la RIADM procède sur une base régulière à des analyses bactériologiques et
physico-chimiques des eaux souterraines, au moyen de prélèvements provenant de neuf (9) puits
situés sur le site de même qu’en amont et en aval de celui-ci;
CONSIDÉRANT que les résultats de ces analyses s’avèrent conformes aux normes gouvernementales
en la matière;
CONSIDÉRANT que la MRC d’Argenteuil a officiellement désigné dans le premier projet de schéma
d’aménagement révisé (PSAR-1er projet), adopté le 9 mai 2001, le lieu d’enfouissement sanitaire de la
RIADM comme étant le seul et unique lieu d’enfouissement sanitaire reconnu par la MRC sur son
territoire d’une superficie de 1270 Km2 (sections 7.1.4 et 7.1.4.1 du PSAR 1er projet);
EN CONSÉQUENCE, il est proposé par monsieur le conseiller Ron Kelley, appuyé par Ronald Tittlit et
RÉSOLU ce qui suit :
1.
QUE la MRC d’Argenteuil reconfirme sa position officielle à l’effet de reconnaître le lieu
d’enfouissement sanitaire de la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes comme étant
le seul et unique lieu d’enfouissement sanitaire sur le territoire de la MRC d’Argenteuil;
2.
QUE, s’appuyant sur l’étude d’impact réalisée par la firme SNC-Lavalin Environnement, la MRC
d’Argenteuil se prononce en faveur du projet d’agrandissement de la RIADM, et du scénario de
disposition limitant à 500 000 tonnes métriques le tonnage annuel de matières résiduelles
enfouies au lieu d’enfouissement sanitaire Argenteuil-Deux-Montagnes ;
3.
QUE la MRC d’Argenteuil autorise le préfet et le directeur général et secrétaire-trésorier de la
MRC à élaborer et à déposer un mémoire devant la Commission du BAPE, pour et au nom de la
MRC.
ADOPTÉE À L’UNANIMITÉ
Copie certifiée conforme
sujette à ratification
ce
2001
Marc Carrière
Directeur général et
secrétaire-trésorier
RIADM
ANNEXE I
MRC D'ARGENTEUIL
RIADM
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
ANNEXE I
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
EXTRAIT DU PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE SPÉCIALE DU CONSEIL DE LA MRC
D'ARGENTEUIL TENUE LE MERCREDI 24 OCTOBRE 2001, DANS LA SALLE DU CONSEIL,
SITUÉE AU 430, RUE GRACE, À LACHUTE
Sont présents : messieurs les conseillers Alain Bédard de la municipalité de Brownsburg-Chatham,
Maurice St-Onge du village de Calumet, Ron Kelley du canton de Gore, Ronald Tittlit du village de
Grenville, Daniel Mayer de la ville de Lachute, Richard Cyr de la municipalité de Mille-Isles, formant
quorum sous la présidence de monsieur A. T. Joe Gilmore, Préfet de la MRC d'Argenteuil et maire du
canton de Grenville.
Monsieur Marc Carrière, directeur général et secrétaire-trésorier, assiste également à la session.
01-10-127
POSITIONNEMENT DE LA MRC D’ARGENTEUIL QUANT AU TERRITOIRE DE
DESSERTE DU LIEU D’ENFOUISSEMENT SANITAIRE ARGENTEUIL-DEUXMONTAGNES
CONSIDÉRANT que le conseil de la MRC d’Argenteuil a adopté, lors de sa session spéciale du 24
octobre 2001, la résolution 01-10-126, afin d’appuyer le projet d’agrandissement de la RIADM;
CONSIDÉRANT que le conseil de la MRC d’Argenteuil a adopté, lors de sa session régulière du 12
septembre 2001, la résolution numéro 01-09-115A afin d’indiquer officiellement qu’elle débutait le
processus d’élaboration de son plan de gestion des matières résiduelles, conformément à l’article
53.11 de la Loi sur la Qualité de l’environnement ;
CONSIDÉRANT que, conformément à l’article 53.9 de la Loi sur la Qualité de l’environnement, la MRC
d’Argenteuil doit établir, dans son plan de gestion, ses orientations et objectifs eu égard, entre autre, à
l’élimination des matières résiduelles;
CONSIDÉRANT que la Régie Intermunicipale Argenteuil-Deux-Montagnes (RIADM) exploite un lieu
d’enfouissement sanitaire depuis 1976, lequel est situé sur le rang East Settlement de Saint-Jérusalem
(chemin des Sources), sur le territoire de la ville de Lachute;
CONSIDÉRANT que le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement sanitaire (l.e.s) de la Régie
Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes est présentement soumis au processus d’évaluation
environnementale, conformément aux politiques gouvernementales et procédures légales prévues à
cet égard;
CONSIDÉRANT que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a annoncé la tenue
d’une audience publique, au cours de l’automne 2001, sur le projet d’agrandissement du lieu
d’enfouissement sanitaire de la RIADM;
CONSIDÉRANT que la RIADM a investi une somme approximative de 12 millions $ depuis 1994 pour
réhabiliter l’ancien site d’enfouissement sanitaire et pour aménager le nouveau lieu d’enfouissement
sanitaire de manière à le rendre conforme au futur règlement provincial sur l’élimination des matières
résiduelles;
CONSIDÉRANT que le lieu d’enfouissement sanitaire de la RIADM reçoit annuellement entre 350 000
et 400 000 tonnes métriques de matières résiduelles, lesquelles proviennent principalement des
régions administratives des Laurentides et de l’Outaouais ;
CONSIDÉRANT que la firme SNC-Lavalin Environnement a réalisé, à la demande de la RIADM, une
étude d’impact en rapport avec le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement sanitaire ArgenteuilDeux-Montagnes;
RIADM
ANNEXE I
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
CONSIDÉRANT que la RIADM a retenu dans son étude d’impact un scénario de disposition limitant le
tonnage annuel de matières résiduelles enfouies à 500 000 tonnes métriques, tout en précisant les
territoires de desserte, en terme de MRC, pouvant venir disposer au lieu d’enfouissement sanitaire
Argenteuil-Deux-Montagnes ;
CONSIDÉRANT qu’il est important pour la poursuite des activités de la RIADM que la MRC
d’Argenteuil se positionne quant au droit de regard des matières résiduelles pouvant être éliminées sur
son territoire et ce, en vertu de l’article 53.9 de la Loi sur la Qualité de l’environnement;
CONSIDÉRANT que la MRC d’Argenteuil a officiellement désigné dans le premier projet de schéma
d’aménagement révisé (PSAR-1er projet), adopté le 9 mai 2001, le lieu d’enfouissement sanitaire de la
RIADM comme étant le seul et unique lieu d’enfouissement sanitaire reconnu par la MRC sur son
territoire d’une superficie de 1270 Km2 (sections 7.1.4 et 7.1.4.1 du PSAR 1er projet);
EN CONSÉQUENCE, il est proposé par monsieur le conseiller Richard Cyr, appuyé par monsieur le
conseiller Maurice St-Onge et RÉSOLU ce qui suit :
1.
QUE la MRC d’Argenteuil reconfirme sa position officielle à l’effet de reconnaître le lieu
d’enfouissement sanitaire de la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes comme étant
le seul et unique lieu d’enfouissement sanitaire sur le territoire de la MRC d’Argenteuil;
2.
QUE, s’appuyant sur l’étude d’impact réalisée par la firme SNC-Lavalin Environnement, la MRC
d’Argenteuil se prononce en faveur du scénario de disposition limitant à 500 000 tonnes
métriques le tonnage annuel de matières résiduelles enfouies au lieu d’enfouissement sanitaire
Argenteuil-Deux-Montagnes ;
3.
QUE, s’appuyant sur une limite maximale d’enfouissement de 500 000 tonnes métriques, la
MRC d’Argenteuil accepte le territoire de desserte établie par la Régie intermunicipale ArgenteuilDeux-Montagnes pour son lieu d’enfouissement sanitaire soit les territoires de MRC identifiés
dans ladite étude d’impact (tableau 2.9 de la page 2-31 de l’Étude d’impact de la Phase II du lieu
d’enfouissement sanitaire Argenteuil-Deux-Montagnes, Rapport final, Volume I);
4.
QUE la MRC d’Argenteuil établisse dès à présent que son positionnement soit considéré
comme une orientation et une acceptation quant au territoire de desserte du lieu d’enfouissement
sanitaire de la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes et ce, en vertu de l’article 53.9
de la Loi sur la Qualité de l’environnement.
ADOPTÉE À L’UNANIMITÉ
Copie certifiée conforme
sujette à ratification
ce
2001
Marc Carrière
Directeur général et
secrétaire-trésorier
RIADM
ANNEXE I
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe J : Territoire de desserte du L.E.S. de la RIADM
L'établissement du territoire de desserte du L.E.S. de la RIADM s'appuie sur l’étude d’impact
réalisée par la firme SNC-Lavalin Environnement et sur le scénario de disposition limitant à
500 000 tonnes métriques le tonnage annuel de matières résiduelles enfouies au lieu
d’enfouissement sanitaire Argenteuil Deux-Montagnes (Étude d’impact de la Phase II du lieu
d’enfouissement sanitaire Argenteuil Deux-Montagnes, Rapport final, Volume I). Le tableau J.1
montre les divers scénarios de disposition étudiés, dont celui qui a été retenu (encadré gras,
Scénarios de forte croissance des populations desservies) ainsi que le territoire de desserte
correspondant.
Tableau J.1 : Quantité annuelle de matières résiduelles reçues et territoire de desserte du L.E.S. de la
RIADM.
Région
administrative
Laurentides
Outaouais
Lanaudière
Laval
Montérégie
No
MRC
72
Deux-Montagnes
80 237
80 237
80 237
80 237
80 237
73
Thérèse-de-Blainville
119 240
119 240
119 240
119 240
119 240
74
Mirabel
22 689
22 689
22 689
22 689
22 689
75
La Rivière-du-Nord
83 773
20 943
83 773
83 773
83 773
76
Argenteuil
28 505
28 505
28 505
28 505
28 505
77
Les Pays-d'en-Haut
28 237
7 139
28 237
28 237
28 237
78
Les Laurentides
36 400
18 200
36 400
36 400
36 400
79
Antoine-Labelle
33 904
0
16 952
25 428
33 904
80
Papineau
20 269
20 269
20 269
20 269
20 269
81
Gatineau
217 609
217 609
217 609
217 609
217 609
82
Les Collines-de-l'Outaouais
33 662
33 662
33 662
33 662
33 662
83
La Vallée-de-la-Gatineau
20 262
0
10 131
15 197
20 262
84
Pontiac
15 576
0
7 788
11 682
15 576
62
Matawinie
41 320
0
0
10 330
20 660
64
Les Moulins
103 210
0
0
0
25 803
65
Laval
330 393
0
0
165 527
330 393
71
Vaudreuil-Soulanges
95 318
23 830
71 489
71 489
95 318
70
Beauharnois-Salaberry
59 769
0
0
14 942
29 885
1 370 373
592 323
776 981
985 216 1 242 422
300 000
400 000
500 000
Population totale desservie (hab.)*
Quantité annuelle reçue (t.m.)
RIADM
Scénarios de croissance des populations
desservies
Population
totale
Faible Moyenne
Forte Très forte
600 000
ANNEXE J
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe K : Éléments de gestion
LES TYPES DE COLLECTES
La collecte des matières résiduelles peut s’effectuer selon deux méthodes : par apport
volontaire des citoyens ou par porte-à-porte. La fréquence et les équipements sont les
principales variables reliées aux types de collectes, souvent tributaires entre elles. Ces
différents éléments sont ici présentés sous forme d’une liste, indiquant leurs avantages et
inconvénients respectifs (tableau I.1.).
Tableau K.1 : Liste comparative des principaux éléments constituant les collectes de matières
résiduelles
Élément d'intervention
Apport volontaire
Avantages
Moins coûteux que la collecte porte-à-porte
(varie selon le nombre de levées)
● Possibilité de prix forfaitaires
●
● Possibilité de louer le contenant
●
Adapté à certains secteurs (population peu
dense)
● Levée sur demande ou à fréquence fixe
Inconvénients
● Taux de participation faible
● Rendement faible
●
Coût du contenant : cloche : 1 200 $ ;
conteneur 40 vg3 : 6 500 $
●
Demande un effort supplémentaire aux
citoyens
●
Nécessité de fournir des contenants
individuels aux citoyens dans certains cas
● Nécessite peu de ressources
Protège les matières des intempéries (selon
●
le type de conteneur)
Porte-à-porte
1 collecte par semaine
● Taux de participation élevé (70 % - 90 %)
● Rendement relativement stable au fil des ans
● Qualité du service supérieure
Plus grande probabilité d'atteinte des
●
objectifs
Meilleure qualité des matières destinées à la
●
valorisation
Coûts plus élevés que la collecte par apport
volontaire
Nécessite plus de camions que la collecte
●
par apport volontaire
●
● Augmente la pollution atmosphérique
Porte-à-porte
1 collecte par 2 semaines ●
Coûts moins élevés que la collecte
hebdomadaire
● Taux de participation élevée (70 % - 90%)
● Rendement relativement stable au fil des ans
1 collecte par mois
●
Coûts moins élevés que la collecte
bihebdomadaire
● Taux de participation élevée (70 % - 90 %)
Coûts plus élevés que la collecte par apport
volontaire
Nécessite plus de camions que la collecte
●
par apport volontaire
●
● Augmente la pollution atmosphérique
Coûts plus élevés que la collecte par apport
volontaire
Nécessite plus de camions que la collecte
●
par apport volontaire
●
● Rendement relativement stable au fil des ans
RIADM
ANNEXE K
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Élément d'intervention
Avantages
Inconvénients
Meilleure qualité des matières destinées à la
valorisation
Moins néfaste au point de vue de la pollution
●
atmosphérique
●
Équipement
Sac
● Sacs peu coûteux
● Facile à obtenir
● Protège les matières des intempéries
●
Si transparent, matières indésirables
facilement détectables
Augmente le coût de traitement
(désensachage)
● Le sac est une matière indésirable
● Usage unique
●
● Peut percer ou déchirer si trop chargé
● Peu être endommagé par les animaux
Petit bac
● Moins coûteux que les bacs roulants
● Nécessite une collecte hebdomadaire
● Aucun sac à ouvrir au lieu de traitement
● Coûts plus élevés qu'avec les bacs roulants
● Réutilisable pendant plusieurs années
●
●
Bac roulant 240l
Matières indésirables détectables lorsque le
bac est vidé
● Facile à déplacer
● Ne protège pas les matières des intempéries
● Occupe peu d'espace
● Ne protège pas les matières des animaux
●
Permet de diminuer la fréquence des
collectes
●
Nécessite un système de levage sur les
camions de collecte
● Aucun sac à ouvrir au lieu de traitement
● Plus coûteux à l'achat que les petits bacs
● Réutilisable pendant plusieurs années
●
●
Durée de vie du bac plus longue que celle
des petits bacs
● Protège les matières des intempéries
●
●
●
Bac roulant 360l
Augmente les risques d'accidents du travail
des employés de collecte
Augmentation substantielle des coûts prévue
●
dans les prochaines années
●
●
●
Matières indésirables détectables lorsque le
bac est vidé
Facile à déplacer, sauf dans la neige
Doit être nettoyé fréquemment s’il contient
des matières organiques
Permet de diminuer la fréquence des
collectes
Fréquence de collecte possiblement moins
élevée qu'avec les bacs de 240l
Durée de vie plus longue que celle des petits
bacs
● Aucun sac à ouvrir au lieu de traitement
Parfois trop petit pour contenir toutes les
matières (feuilles)
Oblige éventuellement à augmenter la
●
fréquence de collecte
Odeurs possibles lors de la manipulation des
●
matières organiques
●
Nécessite un système de levage sur les
camions de collecte
● Plus coûteux à l'achat que les petits bacs
Parfois trop petit pour contenir toutes les
matières (feuilles)
Odeurs possibles lors de la manipulation des
●
matières organiques
●
● Réutilisable pendant plusieurs années
● Protège les matières des intempéries
Matières indésirables détectables lorsque le
●
bac est vidé
● Facile à déplacer, sauf dans la neige
Doit être nettoyé fréquemment s’il contient
●
des matières organiques
LES INFRASTRUCTURES
RIADM
ANNEXE K
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Deux vocations sont à considérer pour les infrastructures de gestion municipale des matières
résiduelles : le traitement et l’élimination. La première catégorie comprend les déchetteries,
éco-centres ou parcs de conteneurs, les postes de transbordement, les centres de tri de
matières recyclables, les plates-formes de compostage et les dépôts permanents de RDD.
Ces lieux servent souvent à recevoir et entreposer pendant un certain temps des matières qui
vont ensuite être dirigées vers les filières du réemploi ou du recyclage. Leur traitement
consiste simplement en un tri par catégories de matières.
La seconde catégorie d’infrastructures comporte les L.E.T., les L.E.S., les D.E.T., les D.M.S. et
les incinérateurs. Ces infrastructures d’élimination demandent des technologies plus avancées
et un suivi plus serré que les précédentes. Elles sont régies par des normes
environnementales généralement plus rigoureuses. Les aspects financiers et techniques
rendent complexe tout processus d’implantation, et demandent de ce fait plusieurs années de
planification.
LES RENDEMENTS ANTICIPÉS
Les rendements des différentes activités de collecte, toutes catégories de matières
confondues, sont difficiles à estimer puisque beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte.
On n’a qu’à penser à la structure de l'habitat, à la fréquence de collecte et au type de
contenant utilisé, au climat, aux caractéristiques socio-économiques de la population visée
(scolarité, revenus) ou à l’importance de la population saisonnière. Les données relatives à la
performance des différents types d’activités de récupération proviennent soit de la RIADM, de
Recyc-Québec, de Collecte sélective Québec ou encore d’études et d'expériences déjà vécues
à l’échelle du Québec. Malgré leur variabilité, ces rendements ont néanmoins servi à
déterminer le type d'activités qui avaient le plus de potentiel pour l’atteinte des objectifs.
Collecte de matières recyclables
La collecte sélective offre deux moyens distincts de récupérer les matières recyclables, soit
l’apport volontaire et la collecte porte-à-porte. Ces deux types de collectes sélectives n'offrent
toutefois pas le même rendement. L’apport volontaire, intéressant pour les municipalités à
faible densité ou à caractère rural, demande un effort important de la part des citoyens. Le
taux de participation, la dimension des contenants utilisés (conteneurs, cloches ou autres), leur
nombre ainsi que leur emplacement vont influencer son rendement. La quantité moyenne
récupérée par porte au Québec est d'environ 65 kilogrammes par année, ce qui peut
représenter un taux de récupération maximum de seulement 25 %. De plus, le taux de rejets
de ce type de collecte (matières mal triées, indésirables ou souillées) est important.
Bien que très peu d'endroits au Québec ayant mis en place une collecte porte-à-porte peuvent
revendiquer un taux de récupération supérieur à 40 %, ce type de collecte représente,
actuellement, le meilleur moyen d'atteindre les objectifs de la Politique. Plus adapté aux
municipalités affichant des densités de population assez élevées, la performance de la collecte
porte-à-porte est tributaire notamment de la fréquence, de la stabilité et de la régularité du
service offert. Au Québec, la quantité moyenne récupérée par foyer tourne autour de 120 à
125 kilogrammes par année selon les sources consultées. Cela représente un taux de
récupération d’environ 27 %. Le potentiel de récupération est toutefois plus élevé et varierait
entre 250 et 300 kg par foyer par année (Collecte Sélective dans guide d’élaboration, p. 94),
soit un taux de récupération se situant entre 55 % et 67 %.
RIADM
ANNEXE K
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Collecte de matières putrescibles
Le tableau I.2 montre les rendements anticipés pour les deux volets de collecte de matières
putrescibles envisagés (collecte de résidus verts et collecte à trois voies). On y note que,
malgré une hypothèse optimiste concernant la participation et les rendements, le taux de
récupération global pour la valorisation des seuls résidus verts n'atteindrait que 28 % (collecte
de résidus verts, compostage domestique et herbicyclage réunis). C’est pourquoi, afin
d’augmenter le taux de récupération de l'ensemble des matières putrescibles, le deuxième
volet de collecte de ces matières inclut la récupération des résidus de table, à raison d’une
trentaine de collectes par année. En intégrant cette catégorie de matières à la collecte des
putrescibles, et en supposant que le rendement relatif à la valorisation sur place des herbes et
des feuilles croisse avec le temps, les prévisions de rendements s'en trouveraient doublées.
Les quantités ainsi récupérées par la collecte porte-à-porte des matières putrescibles
permettraient d'atteindre, d’ici 2008, les objectifs de la politique pour ce type de matières (60
%).
Tableau K.2 : Rendements anticipés des différentes activités de valorisation des matières
putrescibles
Collecte de résidus verts
(kg/porte/an)
Collecte à trois voies
(kg/porte/an)
Compostage domestique
5
5
Valorisation sur place de l'herbe coupée
et des feuilles
14
46
Collecte de feuilles et de résidus verts
76
76
-
80
95
28 %
207
61 %
Activités
Collecte de résidus de table
Rendement obtenu
Taux de récupération
Hypothèse considérée pour l'estimation des rendements :
Pour le compostage domestique, le taux de participation est estimé à 5 % et le rendement à 100 kg par
composteur (le rendement a été ramené au nombre total de portes du territoire).
Le potentiel de valorisation sur place des résidus verts est de 10 % pour le premier volet et de 33 % pour le
second.
Dans le cas de la collecte des résidus verts, le potentiel de récupération est de 60 % pour le premier volet et de
80 % pour le second.
Pour la collecte des résidus de table (second volet), le potentiel de récupération est de 40 %.
Collecte des résidus domestiques dangereux
Parce que les RDD représentent une faible proportion de la production annuelle de matières
résiduelles (ils n'en sont pas moins très dommageables pour l’environnement et la santé
humaine lorsque enfouis), leur collecte est effectuée par apport volontaire. Il existe toutefois
plusieurs modalités de collecte, offrant chacune des rendements variables. Les plus
répandues sont les collectes dites « satellites », qui consistent à désigner un endroit et un
moment précis pour le dépôt de ces matières par les citoyens (de une à plusieurs fois par
année) et l’apport volontaire dans des points de dépôt permanents (déchetterie, détaillants :
Rona, Canadian Tire, etc.).
RIADM
ANNEXE K
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
La performance de ces collectes dépend d’une multitude de facteurs, notamment la diffusion
de l'information, les conditions météorologiques lors des journées de collecte (pluie, etc.),
l’éloignement des citoyens du point de dépôt, qu’il soit permanent ou non, la combinaison des
différentes modalités de collectes, etc. Il est donc difficile d’établir un rendement moyen à ce
type d'activité. Toutefois, à titre indicatif, dans la MRC Argenteuil les quantités récupérées par
les municipalités membres de la RIADM, en combinant les collectes satellites au dépôt
permanent, étaient de 26 tonnes en 2000. Cela représente un taux de récupération
approximatif de 25 %. En 2001, avec le seul dépôt permanent, les quantités sont passées à
22 tonnes, soit un taux de récupération approximatif de 23 %.
Récupération des autres matières résiduelles
En ce qui concerne les objets encombrants et les textiles, aucune donnée n'est suffisamment
précise pour permettre de mesurer la performance des activités de récupération de ces
matières. Il s'agit d'ailleurs d’une lacune qui sera comblée par les mesures de suivi
envisagées.
L’ESTIMATION DES COÛTS
L’implantation de nouvelles mesures de mise en valeur des matières résiduelles implique
nécessairement une augmentation des coûts de gestion. Afin d’organiser efficacement les
nouveaux services à offrir à la population et surtout d’en minimiser les conséquences
économiques pour les citoyens, une estimation de ces coûts est essentielle au processus
décisionnel. Le tableau K.3 montre les coûts approximatifs des différentes activités de gestion
et de mise en valeur considérées. Plusieurs de ces estimations sont présentées par un
intervalle de prix indiquant leur variabilité en fonction notamment des distances à parcourir
pour les différentes collectes. Les coûts peuvent être répartis en cinq catégories : les
équipements, les infrastructures, les services, les programmes de sensibilisation et
d’information, et l’administration et la gestion.
Équipements
Les équipements de collecte des matières résiduelles sont de deux types. Le premier
comprend les équipements de collecte par apport volontaire. Étant donné leurs coûts élevés,
ces contenants sont généralement loués aux entreprises qui font le service de collecte et de
transport. À titre d’exemple, une cloche coûte actuellement approximativement 1 200 $, tandis
que le coût d’un conteneur de 40 vg3 est d'environ 6 500 $. La location est aussi plus flexible
que l’achat puisque les besoins en nombre et en capacité des conteneurs peut varier avec le
temps. Le second type est constitué des équipements de collecte porte-à-porte. Les
équipements considérés ici sont ceux qui peuvent être fournis par les municipalités ou dont
celles-ci pourraient agir en tant que distributeurs pour leurs citoyens. Il s’agit principalement de
bacs à poignées, destinés à la collecte des matières recyclables, et de bacs roulants, qui sont
utilisés pour les matières putrescibles, les matières recyclables ou les déchets domestiques.
Le coût varie d’environ 15 $ pour un bac à poignées d’une capacité de 40 litres à environ
105 $ pour un bac roulant aéré de 360 litres.
Infrastructures
Les coûts d’implantation des infrastructures sont fonction de leur taille, du volume traité, des
technologies employées et des équipements requis. Pour les déchetteries, les postes de
transbordement et les dépôts permanents de RDD, les coûts d’implantation varient de 20 000
$ à plusieurs centaines de milliers de dollars, selon le type d’installation considéré. Une plateRIADM
ANNEXE K
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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
forme de compostage pouvant traiter jusqu’à 5 000 tonnes métriques de matières putrescibles
devrait nécessiter un budget d’implantation approximatif de 500 000 $, tandis qu’un centre de
tri d’une capacité annuelle de 10 000 à 30 000 tonnes métriques pourrait coûter entre 3 et 4
millions de dollars. Les infrastructures d’élimination sont quant à elles beaucoup plus
onéreuses. Le coût d’implantation de ce type d’installation varie d’une centaine de milliers de
dollars à plusieurs millions. L’implantation d’infrastructures demande donc beaucoup de
planification et de délais avant leur mise en exploitation.
Services
Les contrats présentement en vigueur concernant les services de gestion des matières
résiduelles offerts à la population sont généralement avantageux pour les municipalités. La
situation économique actuelle fait en sorte que les coûts réels associés aux différentes
collectes sont souvent plus élevés qu’ils n’avaient été prévus à l’origine par les entrepreneurs.
Incidemment, les contrats qui seront négociés à leur échéance de même que ceux qui
concernent les nouveaux services à instaurer verront une augmentation parfois marquée par
rapport à ceux qui ont eu cours ces dernières années. Il est possible d’estimer les coûts
approximatifs des services qui devront être offerts en fonction du présent plan de gestion,
comme le démontre le tableau I.3. Ces coûts sont en dollars de 2002 et représentent les coûts
que devraient débourser les municipalités si elles devaient mettre des services en place ou
renouveler les contrats actuels au cours de la présente année.
RIADM
ANNEXE K
35 $ - 54 $ / p./ an
52 $ - 81 $ / p./ an
Collecte de résidus verts
Collecte de résidus de table
Variable
20 000 $
Variable
Variable
Réseau de déchetterie
Dépôt permanent
Programme d'information et de
sensibilisation
Administration et gestion
RIADM
* Rousseau et Péloquin, 1999 dans Pilette, 2000
500 000 $
2 $ - 3 $ / p./ an
4 $ / p./ an
Variable
Plate-forme de compostage
Collecte d’objets encombrants
Collecte de RDD
Traitement des matières
putrescibles
127 $ / unité
7 $ - 11 $ / p./ an
Collecte de feuilles
Achat de bacs bruns
30 $ - 45 $ / tonne
Traitement des matières
recyclables
105 $ / unité
45 $ - 70 $ / p./ an
(23 $ - 35 $ / p./ an)
Collecte sélective porte-à-porte
Achat de bacs bleus
10 $ / p./ an
Collecte par apport volontaire
28 $ - 35 $ / tonne
90 $ - 140 $
Collecte des déchets domestiques
Enfouissement
Coûts approximatifs
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
ANNEXE K
Il s'agit principalement de ressources pour les révisions réglementaires, la tarification, les
contrats et ententes de services, le suivi et le contrôle, etc.
Selon l'activité envisagée.
En fonction du nombre et de la capacité des sites.
Ce coût inclut les équipements de base (chargeuse et tamis). Amorti sur 20 ans, cela
représente un montant annuel de 50 900 $, soit environ 3,50 $ par ménage. Les frais
d'exploitation sont d'environ 43$ / tonne.*
1 collecte satellite par année.
1 collecte satellite par année.
Le coût de traitement (à la tonne) varie selon le type de matières : feuilles en vrac : 28 $, gazon
en vrac : 42 $, feuilles et gazon mélangés en vrac : 35 $, putrescibles : 45 $. Il faut ajouter 20 $
la tonne si les matières sont acheminées en sacs.
Bacs aérés de 240 litres. Ce coût inclut la livraison et l'information pour son utilisation.
30 collectes par année.
20 collectes par année.
4 collectes par année.
Le prix pour la levée d'un conteneur varie de 125 $ à 400 $ selon les distances à parcourir. La
location d'un conteneur est d'environ 1 500 $ / un./ an et le coût d'achat est approximativement
de 6 000 $ / un. (40 verges3).
Le projet de loi 102 prévoit une contribution financière à la collecte sélective de 50 % de la part
des fabricants et importateurs de contenants, d’emballages et d'imprimés.
Le format de 360 litres est conseillé parce qu'il s'adapte beaucoup mieux aux changements de
fréquence des collectes Ce coût inclut la livraison et l'information pour son utilisation.
Coûts pour les lieux d’enfouissement sanitaire (L.E.S.).
Ce coût est estimé pour 52 collectes. La réduction du nombre de collectes de déchets au
profit de celles des matières putrescibles en diminuera d'autant la facture.
Commentaires
Coûts approximatifs des options de gestion des matières résiduelles.
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Tableau K.3 :
MRC D'ARGENTEUIL
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Programmes de sensibilisation et d’information
Le coût des programmes de sensibilisation et d’information varie en fonction de l’importance
qui leur est accordée. Par contre, certains frais sont inéluctables afin que les mesures mises
en place puissent fonctionner correctement. Par exemple, une campagne d’information et de
sensibilisation doit être prévue lors de l’implantation de tout nouveau service. De plus, un
budget minimal doit être prévu pour une relance annuelle. Sans cela, la performance des
collectes ne sera pas maintenue.
Administration et gestion
Les frais d’administration et de gestion sont également variables. Ils doivent néanmoins être
planifiés à long terme puisque la très grande majorité d’entre eux reviennent de façon
périodique. Les frais d’administration et de gestion alloués à l’établissement ou au
renouvellement d’ententes et de contrats font déjà partie des budgets municipaux. Il faut
ajouter à cela les déboursés prévus pour l’établissement de la tarification, les révisions
réglementaires, les frais de financement des équipements et des infrastructures (variables
selon les montants en jeu et les termes obtenus) ainsi que ceux que nécessiteront le suivi et le
contrôle du PGMR. La section 9 du plan de gestion présente une estimation des coûts
administratifs et de gestion.
RIADM
ANNEXE K
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe L : Inventaire des modes de valorisation des boues
Cette annexe présente une revue des diverses possibilités de traitement, de valorisation et
d’élimination des boues qui s’offrent aux gestionnaires municipaux. Il s'agit cependant d'un
inventaire non exhaustif. En effet, il est possible que certaines technologies ou méthodes
n'aient pas été répertoriées. De plus, il faut noter que les noms d'entreprises, de marques de
commerce et autres ne sont mentionnés qu'à titre indicatif, et qu'il est possible que d'autres
entreprises offrent des technologies et des services, similaires ou non.
Pour chacune des possibilités considérées ici, les points suivants sont abordés :
La description de la technologie ;
Les avantages et inconvénients ;
Les installations requises ;
Les coûts d’investissement et d’exploitation (lorsque l’information existe) ;
Les risques pour la santé et pour l’environnement ;
Le mode de gestion ;
Les marchés actuels et potentiels locaux, régionaux et québécois ;
L’approbation sociale.
Le choix des possibilités de traitement, de valorisation et d’élimination des boues municipales
et de fosses septiques dépend principalement de deux facteurs : le budget disponible et les
résultats des analyses de la composition des boues. L’origine des boues ne constitue pas un
critère de sélection de la stratégie à employer, mais plutôt leur composition et leur consistance.
En effet, peu importe s’il s’agit de boues d’origine municipale ou de fosses septiques, la
stratégie sélectionnée découlera de facteurs tels que la siccité, les concentrations en métaux
lourds et en micro-organismes pathogènes, le pH, etc.
Il existe donc différentes technologies reliées au traitement, à la valorisation et à l’élimination
des boues municipales et de fosses septiques. Le traitement consiste à conférer aux boues les
caractéristiques nécessaires à leur valorisation ou leur élimination. Il regroupe diverses étapes
plus ou moins complexes de stabilisation, de conditionnement, de déshydratation et de
séchage thermique. La valorisation vise à détourner les boues de l’élimination en les utilisant à
d’autres fins, telles que le compostage, l’épandage agricole et sylvicole, la réhabilitation de
sites, la production de combustibles, la valorisation énergétique, la fabrication de matériaux de
construction, etc. Enfin, l’élimination, qui constitue la solution privilégiée à l’heure actuelle en
raison de son accessibilité et de son faible coût, regroupe l’enfouissement sanitaire et
l’incinération.
RIADM
ANNEXE L
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
1. TRAITEMENT
À la source, les boues d’épuration et de fosses septiques sont de forme liquide et présentent
une forte charge en matières organiques hautement fermentescibles, ce qui impose des
contraintes importantes, non seulement sur le plan de la réglementation en vigueur (les règles
établies pour la valorisation ou l’élimination des boues, par exemple), mais également sur celui
du choix de leur destination. Il devient donc nécessaire de mettre en place une filière de
traitement plus ou moins complexe. Il existe deux grands types de traitements des boues : la
stabilisation et le traitement, ainsi que la déshydratation et le séchage.
La stabilisation et le traitement des boues consistent à réduire le pouvoir fermentescible et
les odeurs des matières organiques présentes dans les boues brutes et, selon la technique
employée, à diminuer la quantité de micro-organismes pathogènes ou de substances
potentiellement toxiques. L’étape de stabilisation est indispensable à tout projet de valorisation
des boues (Gouvernement du Québec, 1991).
La déshydratation et le séchage des boues visent à réduire la teneur en eau (et, par
conséquent, le volume) des boues destinées à la valorisation ou à l'élimination, en plus d’en
améliorer les caractéristiques physiques.
1.1. MÉTHODES DE TRAITEMENT
DIGESTION ANAÉROBIE
Généralement appliquée dans les stations d’épuration de moyenne à grande capacité de
traitement, la digestion anaérobie est un procédé de dégradation de la matière organique
contenue dans les boues par digestion à l’abri de la lumière et de l’air, à l’intérieur de cuves
étanches. Ainsi, la digestion se produit suivant trois étapes, s’étendant sur une période
approximative de 30 jours :
1. Les composés organiques complexes de la partie solide des boues subissent une
transformation en composés organiques complexes solubles ;
2. Sous l’action des micro-organismes anaérobies, les molécules organiques complexes
sont converties en acides gras volatiles, des composés plus simples ;
3. Les acides gras se minéralisent afin de former du méthane, du dioxyde de carbone ainsi
que du sulfure d’hydrogène, dont la production dépend de la température et du temps
de séjour des boues à l’intérieur du digesteur.
La mise en œuvre de la digestion anaérobie exige des ouvrages importants, soit un digesteur
clos ou deux digesteurs en série (scindant le procédé en deux étapes), occasionnant ainsi des
coûts d’investissement élevés comparativement aux techniques de digestion aérobie (voir
section suivante). Il en coûte donc environ 445 $ par tonne de boues sèches (tbs) pour une
station d’épuration d’une capacité de 1 tbs par jour, et 183 $/ tbs pour une station ayant une
capacité de 5 tbs par jour. Or, le méthane produit pendant la fermentation des boues peut être
utilisé comme combustible et contribuer ainsi à diminuer les coûts énergétiques de chauffage
des installations de la station d’épuration.
RIADM
ANNEXE L
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Cette technique de stabilisation est utilisée depuis longtemps, mais les dernières décennies
ont été marquées par une baisse significative de son utilisation. En effet, le faible coût des
ressources énergétiques, la sensibilité de ce procédé aux conditions de traitement telles que le
pH, le débit d’entrée, la température, etc., l’instauration de traitements primaires chimiques ou
encore, l’augmentation de la complexité des déchets industriels influençant les caractéristiques
des boues sont autant de raisons qui ont réduit l’usage de la digestion anaérobie. Ce type de
traitement détient toutefois un fort pouvoir de destruction cellulaire grâce à la fermentation
méthanique qu’il occasionne, permettant ainsi l’élimination d’une grande quantité de matière
organique. Par ailleurs, ce procédé génère des quantités relativement faibles de biomasse et
est très efficace en tant que stabilisateur biologique.
DIGESTION AÉROBIE
Visant à réduire l’émission d’odeurs nauséabondes, la concentration de micro-organismes
pathogènes et la putrescibilité des boues, la digestion aérobie consiste à effectuer le brassage
des boues en leur injectant de l’air de manière à terminer la digestion des matières organiques
encore présentes. Ce procédé de stabilisation, réalisable sur les boues secondaires ou mixtes
(primaires et secondaires), produit du dioxyde de carbone, des nitrates, de l’eau ainsi que des
boues stabilisées biologiquement.
La digestion aérobie est habituellement implantée dans des stations d’épuration ayant des
capacités inférieures à 38 000 m3/jour et nécessite des installations importantes. Les coûts
énergétiques sont en général élevés et les coûts globaux varient d'environ 236 $/tbs pour une
station ayant une capacité de 1 tbs/jour à 109 $/tbs pour une station ayant une capacité de 5
tbs/jour.
Il existe quatre variantes du procédé de digestion, accroissant ainsi sa popularité et son
utilisation. Il s’agit des procédés suivants :
Procédé conventionnel : Se faisant à température ambiante, ce procédé comporte des
bassins aérés par des diffuseurs submergés ou par des aérateurs mécaniques de surface. Il a
pour avantages, par rapport à la digestion anaérobie, d’être simple et, par conséquent, de
présenter moins de risques d’instabilité. D’autre part, une plus grande partie de la valeur
fertilisante est conservée pendant ce procédé, lequel requiert une moins grande concentration
de boues pour fonctionner, évitant ainsi l’ajout d’une étape d’épaississement. Enfin, les coûts
en capitaux pour la construction des digesteurs aérobies sont moins élevés que ceux des
digesteurs anaérobies. Les coûts d’exploitation sont toutefois forts élevés en raison de la
grande demande énergétique occasionnée par l’aération des bassins et aucune récupération
d’énergie n’est envisageable. D’autre part, la performance dépend grandement de la
température ainsi que des conditions climatiques.
Procédé thermophile autothermique : La digestion est réalisée à l’intérieur de digesteurs
isolés, permettant de contrôler la température en la rendant indépendante de celle du milieu
environnant. La chaleur occasionnée par les réactions d’oxydation de la matière organique et
par l’accroissement des boues jusqu’aux températures thermophiles (hautes températures
variant de 45 oC à 65 oC), peut donc être conservée. Ce type de traitement permet une
digestion plus rapide ainsi qu’une diminution du temps de séjour des boues à l’intérieur du
digesteur (moins de sept jours). Les températures très élevées produites pendant la digestion
entraîne une destruction très efficace des micro-organismes pathogènes. Étant donné
RIADM
ANNEXE L
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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
l’absence du phénomène de nitrification en conditions thermophiles, le système nécessite
moins d’oxygène. De plus, la digestion effectuée grâce à ce procédé permet de réduire la
production de biomasse. Le désavantage réside dans la nécessité d’intégrer au système des
boues à teneur en solides élevée afin d’atteindre les températures thermophiles.
Procédé de digestion mixte : Ce procédé associe la digestion authothermique et une étape
de digestion anaérobie mésophile (températures moyennes) selon deux variantes. La première
consiste en une prédigesiton aérobie thermophile, suivie d’une digestion anaérobie mésophile,
tandis que la seconde inverse les étapes.
Procédé anoxie-aérobie : Il s’agit d’une digestion à aération intermittente permettant de
diminuer les coûts énergétiques inhérents à l’aération des digesteurs aérobies. Le principe de
base associé à cette approche réside dans l’utilisation par les micro-organismes des gaz
dégagés par la digestion dans des conditions où la disponibilité en oxygène est limitée et
entraîne conséquemment des conditions anoxiques. Le traitement des boues se fait donc par
alternance de conditions d’aération et de non-aération.
LAGUNAGE
Le lagunage est une technique permettant de laisser stabiliser les boues à l’intérieur de fossés
d’oxydation artificiels ou naturels. Il en existe diverses variantes, dont le lagunage aérobie
(utilisé pour l’épuration biologique des substances organiques non décantées ou non dissoutes
contenues dans les eaux résiduaires préépurées mécaniquement dans des étangs de
décantation ou par un autre procédé), le lagunage facultatif et le lagunage anaérobie (utilisé
pour diminuer la teneur en substances organiques d’eaux résiduaires brutes ou clarifiées
mécaniquement).
La mise en œuvre de ce procédé nécessite la construction d’au moins un étang, d’une
profondeur minimale de 1,5 m, devant comporter un minimum de deux cellules, être muni de
déversoirs ajustables, être facilement accessible pour l’entretien et avoir une capacité
d’entreposage de trois à cinq ans. Les matériaux utilisés doivent également être suffisamment
imperméables pour limiter l’infiltration des liquides dans l’environnement. D’autre part, les
étangs doivent obligatoirement être situés à un minimum de 150 m des habitations et ils
nécessitent l’aménagement de fossés de dérivation des eaux de surface au pourtour de leur
structure afin d’éviter tout débordement (MENV). Le lagunage présente des coûts relativement
faibles, selon une étude de l’INRS-Eau, et il s’agirait d’un traitement économique de divers
déchets résidentiels, municipaux, industriels et agricoles.
Étant une technique performante en ce qui a trait à la stabilisation biologique des boues
d’épuration et de fosses septiques, le lagunage nécessite toutefois des volumes importants.
En ce qui concerne plus particulièrement le lagunage anaérobie, où les étangs sont aérés
artificiellement, il est possible d’observer une meilleure absorption, distribution et utilisation de
l’oxygène. Par ailleurs, cette méthode permet de contrôler l’apport d’oxygène ainsi que le
rendement d’épuration, en plus de procurer une certaine indépendance par rapport aux
facteurs naturels non maîtrisables.
RIADM
ANNEXE L
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STABILISATION CHIMIQUE
Cette technique permet de diminuer, du moins temporairement, le pouvoir fermentescible des
boues, par l’addition de réactifs chimiques, en combinaison ou non avec un traitement
thermique. Il en existe trois catégories : le traitement alcalin, le traitement neutre et le
traitement acide.
Le traitement alcalin consiste à stabiliser les boues liquides ou déshydratées par l’apport de
chaux. Afin que la désinfection se fasse adéquatement, les boues sont amenées à un pH de
12 pendant un minimum de 12 heures (préférablement pendant 24 heures). Les avantages
relatifs à l’usage de cette technique de traitement résident dans le coût réduit de la chaux et
dans le fait que cette dernière, grâce à son alcalinité, a un effet favorable sur la structure
physique des boues. Cependant, il n’y a aucune réduction de la matière organique
biodégradable contenue dans les boues, d’où une reprise possible de la fermentation si les
conditions du milieu le permettent ultérieurement. De plus, l’ajout de la chaux augmente la
masse des boues, puisqu’il en faut 108 kg à 162 kg par tonne de boues sèches. Le coût total
du traitement par chaulage est estimé, selon l’INRS-Eau, à 164 $/tbs pour une station ayant
une capacité de 1 tbs/jour, et à 74 $/tbs pour une station ayant une capacité de 5 tbs/jour.
D’après les données de l’an 2000 de Ressources naturelles Canada, il en coûterait 70,80 $
pour une tonne de chaux vive en vrac à haute teneur en calcium, et 80,40 $ pour une tonne de
chaux hydratée en vrac à haute teneur en calcium.
Le traitement neutre utilise deux procédés : le procédé CCBA, qui utilise un réactif à base
d’argile et d’alun absorbant les métaux, et le procédé Wet Chlorine Oxidation, qui est peu
efficace pour la stabilisation et la désinfection des boues.
Une méthode de traitement acide a été suggérée en 1994 par des chercheurs de l’INRS-Eau.
Il s'agit d'acidification des boues par l’ajout d’acide sulfurique jusqu’à un pH de 2,0 ou 2,5,
entraînant ainsi une diminution importante des solides contenus dans les boues, à la suite
d’une hydrolyse et d’une minéralisation rapide d’une partie de leur matière organique. Il s’agit
d’un procédé simple et efficace, pouvant s’appliquer aux différents types de boues municipales
et industrielles et pouvant s’intégrer aux chaînes actuelles de traitement et de stabilisation des
boues d’épuration. Afin d’acidifier les boues à un pH de 2,5, il faut entre 143 kg et 214 kg
d’acide sulfurique par tonne de boues sèches, et le coût d’une tonne d’acide se chiffre à 125 $.
STABILISATION THERMIQUE
La stabilisation thermique consiste à chauffer les boues en présence d’air sous de très fortes
pressions, pouvant atteindre jusqu’à 20 Mpa et plus, dans le but de réaliser une oxydation
poussée de la matière organique, simultanément à une transformation physique des matières
en suspension. Les boues ainsi traitées peuvent aisément être filtrées et elles donnent une
siccité de gâteaux entre 40 % et 70 %. En plus de stabiliser les boues, cette technique permet
de les conditionner, c’est-à-dire de leur donner une consistance davantage solide. En
Hollande, la stabilisation thermique est réalisée en puits profond, ce qui permet de récupérer
l’énergie en réutilisant la chaleur. Cette technique donne par ailleurs la possibilité de traiter
62,5 tbs/jour au coût de 378 $ (CAN)/tbs.
RIADM
ANNEXE L
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STÉRILISATION
Il existe différentes techniques de stérilisation : la pasteurisation, la radiation ionisante et la
pressurisation.
La pasteurisation consiste à chauffer les boues à près de 70 oC pendant un minimum de 30
minutes afin de les aseptiser. Ce type de traitement nécessite l’usage d’une chaudière
autonome et d’un échangeur de chaleur eau-boues ou encore, d’un brûleur à gaz immergé
dans les boues. Dans une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, il peut en coûter 302 $ pour
pasteuriser une tonne de boues sèches, alors que dans une station de 10 tbs/jour, il en
coûterait 82 $/tbs.
La radiation ionisante permet de désinfecter les boues déshydratées en les pressant en
couches de moins de 5 mm d’épaisseur puis en les irradiant, à raison de 10 tbs/jour ou 50 t de
boues humides par jour avec un accélérateur d’électrons (l’appareil ionisant) d’une puissance
de 50 kW. Certains auteurs suggèrent de combiner cette technologie à un postcompostage
rapide des boues.
La pressurisation consiste en l’application de pressions importantes sur les boues en
autoclave (récipient métallique à fermeture extérieure hermétique, résistant à des pressions
élevées), permettant de les désinfecter. Des études ont par ailleurs été menées au sujet de la
performance de cette technologie et elles ont permis de constater que l’application d’une
pression de 6 000 bars ne nécessitait que le dixième de l’énergie nécessaire pour la
stérilisation par chauffage. Cependant, les coûts d’investissement sont importants et ne
justifient pas l’usage de cette technique à l’échelle industrielle.
DÉCONTAMINATION
L’objectif principal de la décontamination vise à réduire les concentrations de métaux toxiques
pouvant être présents dans les boues. La Corporation Biolix, en partenariat avec les
chercheurs de l’INRS-Eau, commercialise des technologies de traitement et de
décontamination des boues d’épuration des usines de traitement municipales et industrielles,
dont notamment les technologies Métix et Stabiox.
Les technologies Métix permettent d’extraire les métaux toxiques de manière sécuritaire pour
l’environnement, en plus d’assainir et de stabiliser les boues. Le procédé se réalise en une
seule étape, permettant de réduire substantiellement la teneur en métaux lourds des boues
d’épuration, de diminuer leur biomasse et de détruire les micro-organismes pathogènes ainsi
que les odeurs qu’elles dégagent, afin de produire des boues de haute qualité. Les variantes
du traitement Métix peuvent s’adapter pour répondre à chaque situation pouvant exister dans
une station d’épuration des eaux usées. Le choix du traitement le mieux adapté dépend de
facteurs comme la conception de l’usine, le coût et la disponibilité des produits utilisés dans la
procédure de traitement et les critères de valorisation des boues. Voici donc ces variantes :
Métix BS ou biolixiviation-digestion avec soufre, qui exploite la présence d’une microflore
indigène à l’intérieur des boues capable d’oxyder le soufre élémentaire en acide sulfurique,
entraînant ainsi une diminution du pH et une hausse des conditions oxydantes du milieu. Cela
a pour effet de solubiliser de façon importante les métaux toxiques et de stabiliser
efficacement les boues. Notons cependant que la concentration initiale en solides des boues
RIADM
ANNEXE L
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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
doit se situer entre 30 g/L et 40 g/L afin de respecter les conditions optimales de ce procédé.
Deux types d’installations peuvent être utilisés : le bioréacteur à cuve agitée et aérée avec
addition de soufre élémentaire en poudre ou encore, les colonnes aérées avec soufre
granulaire immobilisé. Le temps de traitement par digestion est de l’ordre de 8 à 12 jours.
D’après l’INRS-Eau, les coûts exigés pour l’application de cette variante varient entre 476 $/tbs
pour une station d’une capacité de 1 tbs/jour, et 216 $/tbs pour une station d’une capacité de 5
tbs/jour.
Métix BF ou biolixiviation avec sulfate ferreux. Ce procédé fait appel au pouvoir acidifiant
d’une bactérie présente à l’intérieur des boues (Thiobacillus ferrooxidans) et à un résidu de
l’industrie de la sidérurgie afin de solubiliser et récupérer la plupart des métaux lourds présents
dans les boues d’épuration municipales. Dans un bioréacteur aérobie en mode continu, on
combine une culture de bactéries et un sulfate ferreux, servant de source d’énergie pour les
bactéries. Après l’ajout d’une petite quantité d’acide sulfurique afin d’amorcer le procédé,
l’acide produit par les bactéries abaisse le pH des boues tout en accroissant les conditions
oxydantes, permettant ainsi le passage en solution de la plupart des métaux lourds, tels que le
cuivre, le manganèse, le cadmium et le zinc. Un filtre-presse à plateaux permet ensuite la
séparation des boues décontaminées et du liquide contenant les métaux lourds. Ces derniers
peuvent par la suite être précipités sélectivement, selon ceux que l’on veut éventuellement
recycler. Initialement, les boues doivent toutefois contenir entre 20 g/L et 25 g/L de solides
pour des résultats optimaux. L’usage de cette technologie pour le traitement de boues
aérobies non digérées a permis d’obtenir, après un temps de résidence de 24 heures, des
pourcentages de solubilisation variant de 60 % à 95 %, selon le type de métaux, leurs
concentrations, leur forme chimique, etc. L’application de Métix BF coûterait entre 294 $/tbs
pour une station d’une capacité de 1 tbs/jour, et 154 $/tbs pour une station de 5 tbs/jour.
Boues
Bactéries
Sulfate ferreux
Réacteur
aérobie
Filtre-presse
Fraction
liquide
contenant
les métaux
Précipitation
des métaux
à la chaux
Filtre
Acide sulfurique
Fraction liquide
recyclée
Boues décontaminées
Résidus métalliques
Valorisation agricole
Récupération
Source : Fiche technique du CQVB U-96-12 : Boues d’épuration municipales ; Récupération des métaux
lourds par biolixiviation.
Figure 1. Schéma du procédé de biolixiviation des métaux lourds
Métix AC ou lixiviation chimique utilise un acide inorganique et un agent oxydant. Ce
dernier, ajouté aux boues acidifiées permet d’accélérer la solubilisation des métaux lourds et
empêche la solubilisation des éléments nutritifs. La concentration de solides doit varier entre
30 g/L et 40 g/L, et le temps de traitement est compris entre 0,5 heure et 6 heures selon le
cas. Cette variante permet donc d’enlever adéquatement les métaux toxiques, d’éliminer
efficacement les micro-organismes pathogènes, et ce, dans un réacteur de type cuve agitée
en mode cuvée, semi-continu ou continu. Les coûts sont de l’ordre de 214 $/tbs pour une
RIADM
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station d’une capacité de 1 tbs/jour, et de 103 $/tbs pour une station d’une capacité de 5
tbs/jour.
Métix BC permet de tirer profit des avantages des procédés biologiques (faibles coûts en
produits chimiques) et chimiques (investissement moindre attribuable à un court temps de
traitement, stabilité des réactions, meilleur contrôle des intrants, résistance aux variations des
conditions d’exploitation, etc.).
En ce qui concerne la technologie Stabiox, elle consiste en une séquence d’opérations
précédant la déshydratation mécanique des boues, permettant leur stabilisation
microbiologique et la conservation de leur valeur fertilisante, tout en facilitant leur
déshydratation sans hausser la quantité de solides à gérer. Elle permet également une
économie de coûts, tout en favorisant l’enlèvement des odeurs et une stabilisation à long
terme par un procédé simple.
OXYDATION HUMIDE ASSISTÉE PAR PLASMA (OHAP)
Ce procédé de traitement est destiné à oxyder les boues de provenances diverses, incluant les
boues municipales, industrielles et agroalimentaires, à l’intérieur d’un four rotatif équipé d’un
générateur de plasma à air chauffant à 600o C. Ce dernier est conçu pour traiter les boues
émanant des procédés de séchage conventionnels et contenant au moins 20 % de matière
organique. Tout d’abord, les boues sont acheminées à l’intérieur du four, qui fonctionne
continuellement, à l’aide d’un convoyeur à vis. La charge organique est alors détruite par la
présence de l’air et de la chaleur, produisant ainsi des cendres granulaires inertes, stériles et
sans odeur, potentiellement valorisables.
L’OHAP permet une réduction économique significative du volume des résidus ultimes (95 %
de réduction) et des gaz à effet de serre (GES). En effet, cette technologie n’utilise pas de
brûleur à combustibles fossiles et elle produit des niveaux de NOx plus bas que les
incinérateurs conventionnels. À titre indicatif, l’OHAP génère 46 % moins de GES par rapport à
l’incinération directe, 31 % moins que le séchage suivi par l’incinération, 144 % moins que
l’enfouissement et 1 % moins que le compostage. D’autre part, il est possible de récupérer
l’énergie thermique des boues, et ce, en récupérant la chaleur produite par condensation de la
vapeur d’eau, pour non seulement réchauffer les boues qui entrent dans le four, mais
également les bâtiments. Il s’agit par ailleurs d’une technologie peu énergivore permettant de
traiter les boues concentrées entre 20 % et 35 % pour lesquelles il n’existe aucune technologie
de traitement autre que l’enfouissement et le compostage.
Les systèmes de contrôle utilisés sont prévisibles, simples, stables et ne présentent que très
peu de risques pour l’opérateur et les installations. Les coûts d’exploitation s’avèrent
modiques, soit 6,62 $/t de boues humides pour une unité industrielle de traitement d’une
capacité de 150 t de boues humides par jour. Pour ce qui est des coûts globaux
(investissement, capital et exploitation), ils se trouvent être inférieurs à ceux de l’incinération.
Par ailleurs, les coûts d’acquisition et d’exploitation du four se comparent favorablement au
coût moyen d’épandage et d’enfouissement des boues. Le coût en capital se chiffrerait à 1 805
000 $ pour une unité de cette taille.
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1.2 MÉTHODES DE CONDITIONNEMENT
Le conditionnement constitue un prétraitement spécifique permettant le bon fonctionnement
des appareils de déshydratation mécanique. Ceux-ci donnent alors aux boues une consistance
plus ou moins solide. Cette méthode consiste donc en une floculation de la boue, qui permet
de casser la stabilité colloïdale et d’augmenter artificiellement la taille des particules, et ce, en
ayant recours à des procédés de nature physique (thermique principalement) ou chimique.
ÉPAISSISSEMENT
La plupart des circuits de traitement des boues commencent par une étape d’épaississement,
qui permet d’améliorer le rendement de la digestion (si elle est prévue), en plus de réduire les
coûts d’investissement, de stabilisation et de déshydratation, de diminuer le volume des boues
à disposer, ainsi que de favoriser l’économie des systèmes de déshydratation. Différentes
techniques sont employées : la décantation ou l’épaississement gravitaire, la flottaison à air
dissous, la centrifugation, le drainage et le système BEST.
La décantation ou l’épaississement gravitaire consiste en un tassement des boues, dont le
temps de séjour est assez élevé. Peu coûteuse, elle est largement répandue pour
l’épaississement des boues primaires. Ainsi, il en coûte 90 $/tbs pour une usine d’une capacité
de 1 tbs/jour, et 48 $/tbs pour une usine de 5 tbs/jour.
La flottaison à air dissous est généralement utilisée dans le cas des boues activées afin de
les épaissir et les clarifier. Cette technique entraîne une dépense énergétique supérieure à la
décantation, mais ses performances au chapitre de l’épaississement et donc, de la chaîne
entière de traitement, compensent largement cette dépense. Son coût total est estimé à 97
$/tbs pour une station d’une capacité de 1 tbs/jour, et à 45 $ pour une station de 5 tbs/jour.
La centrifugation est une opération de séparation mécanique, par action de la force
centrifuge, de deux à trois phases (liquide-liquide, liquide-solide, liquide-liquide-solide),
entraînées dans un mouvement de rotation à l’intérieur de décanteuses cylindriques continues
à buses.
Le drainage est un procédé qui peut être utilisé dans les petites stations. Après floculation, les
boues sont épaissies par un apport de polymère et un drainage sur un champ horizontal de
grilles fines, raclé en permanence par des lames de caoutchouc.
Le système BEST a été mis au point au Japon. Cette technique combine, dans une seule
étape, l’épaississement et la floculation chimique. Elle consiste donc en l’ajout d’un coagulant
métallique avec l’apport de polymères causant la formation de gros flocs de boues qui sont
aisément séparés de l’eau intersticielle. Ce système est plus fiable et performant que
l’épaississement gravitaire, mais son coût en est supérieur de 20 %. L’épaississement est
réalisé dans un réacteur agité, muni d’un système spécialement conçu pour cette étape du
processus de traitement des boues.
CONDITIONNEMENT CHIMIQUE
Il est possible de conditionner les boues en leur ajoutant consécutivement des sels métalliques
(électrolyte ou polyélectrolyte) et de la chaux afin d’en améliorer la filtrabilité et d'augmenter la
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taille des particules. Cette floculation des boues s’effectue dans des bacs agités en série, le
premier servant pour le sel métallique et le second pour la chaux. Les temps de séjour sont de
l’ordre de 5 à 10 minutes. Or, une agitation prolongée et trop forte pourrait, dans certains cas,
détériorer la filtrabilité des boues conditionnées. En effet, étant donné la fragilité parfois très
grande des flocs obtenus, il est nécessaire d’éviter les cuves à agitation trop violente, les
temps de floculation trop longs et les pompages destructeurs des boues conditionnées.
L’association de deux polyélectrolytes permet, sur certaines boues, de réduire le coût global
du conditionnement ou d’obtenir une floculation plus efficace. Par ailleurs, il existe de nos jours
une gamme de polyélectrolytes très étendue, ce qui est très avantageux du fait de la diversité
de la qualité des boues. Enfin, dans une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, il en coûte 97
$/tbs pour ce type de conditionnement, alors qu’il en coûte 54 $/tbs dans une station d’une
capacité de 5 tbs/jour.
CONDITIONNEMENT THERMIQUE
L’augmentation de la température des boues conduit à une transformation irréversible de leur
structure physique, surtout si elles contiennent une forte proportion de matières organiques et
colloïdales. Ainsi, durant le chauffage, les gels colloïdaux sont éliminés et la quantité d’eau
contenue dans les particules diminue fortement ; il en résulte donc un épaississement
important et rapide, avec l’obtention de boues décantées à plus de 120 g de matières en
suspension (MES)/L et même 200 g MES/L. La structure des boues s’en trouve améliorée, de
sorte qu’une filtration sans apport de réactifs est toujours possible. Cette technique permet
d’atteindre de très fortes siccités de gâteaux à la suite de leur passage dans les filtres-presses.
Le conditionnement thermique est applicable à toutes les boues à prédominance organique et
présente des performances relativement stables comparativement au conditionnement
chimique. Les hautes températures employées, variant entre 150 oC et 200 oC, permettent
également de stériliser les boues, d’autant plus que le temps de cuisson varie entre 30 et 60
minutes. Les investissements reliés à cette technique s’avèrent cependant coûteux par rapport
au conditionnement chimique.
AUTRES TECHNIQUES DE CONDITIONNEMENT
Une revue de littérature a permis de dénombrer quelques techniques de conditionnement
supplémentaires, bien qu’elles ne soient pas très explicitées. En voici les grandes lignes :
Conditionnement par congélation : D’une durée de une à quatre heures et employant des
températures variant entre - 10 oC et - 20 oC, cette technique est applicable aux boues à
prédominance minérale, difficiles à déshydrater. Bien qu’elle permette de réduire efficacement
la quantité d’eau liée à la matière et de regrouper les particules de façon stable, ce type de
conditionnement est très énergivore et, par conséquent, assez coûteux. On l’associe souvent à
la filtration sous vide et on utilise habituellement un système de fréon-glycol.
Conditionnement par charges : Cette technique consiste à ajouter des matières sèches aux
boues, de l’ordre de 20 % à 40 % des matières en suspension initiales. Cela permet
d’améliorer la texture des gâteaux afin d’en faciliter la manutention ou une exploitation
optimale des équipements de déshydratation. La combinaison de boues minérales avec des
boues biologiques est profitable pour ce type de conditionnement.
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Conditionnement électro-acoustique-osmose : Cette amélioration du conditionnement
chimique entraîne l’eau en surface par un traitement aux ultrasons. Il s’agit cependant d’une
technique très coûteuse.
Conditionnement par solvants ou huiles : Ce type de conditionnement consiste à ajouter
une huile ou un solvant aux boues, dans certaines conditions de température, afin de séparer
plus facilement, par voie mécanique, les matières sèches tout en ayant la possibilité de
récupérer une bonne partie du solvant. Sa faisabilité technico-économique n’a toutefois pas
été démontrée à l’échelle industrielle et son utilisation s’avère onéreuse.
1.3. MÉTHODES DE DÉSHYDRATATION
La déshydratation permet de donner aux boues une consistance physique plus solide afin de
faciliter le conditionnement, la manutention et le transport du résidu final en utilisant divers
systèmes mécanisés.
CENTRIFUGATION
La centrifugation permet non seulement d’épaissir les boues, mais également de les
déshydrater en séparant les phases solides et liquides qui les composent. Ainsi, les boues
sont insérées dans une centrifugeuse en rotation où les matériaux plus denses sont séparés
des premiers puis, éjectés du système. Ce système permet de travailler en mode continu dans
une enceinte close et compacte, et ainsi de réduire les inconvénients associés aux odeurs. Or,
il est nécessaire de procéder à l’isolation phonique de la salle de déshydratation.
Le rendement typique de la centrifugation varie entre 18 % et 31 % de déshydratation et il
s’agit d’une technique performante pour la séparation de solides de différents types de boues.
En ce qui concerne la centrifugeuse, elle consiste en un tambour ou un bol cylindrique
tournant sur lui-même afin de créer une force de séparation. Les plus courantes regroupent les
centrifugeuses à convoyeur et à bol, à bol perforé ainsi qu’à disques. Pour les boues
résiduaires d’assainissement, on emploie habituellement la centrifugeuse continue à bol
cylindro-cônique d’axe horizontal. D’autre part, il existe des centrifugeuses à bol cylindrique à
forte capacité qui, malgré leur coût important, permettent de diminuer les coûts des étapes de
traitement en aval.
Ce procédé de déshydratation ne nécessite que très peu de surveillance, mais la maind’œuvre doit être davantage qualifiée que pour un système de filtration. Enfin, les coûts varient
entre 191 $/tbs et 62 $/tbs, selon qu’il s’agit respectivement d’une station ayant une capacité
de 1 tbs/jour ou 5 tbs/jour.
PRESSOIR ROTATIF
Afin de concentrer les solides des boues, ces dernières sont acheminées dans un canal
rectangulaire situé à la périphérie d’une roue, dont les parois latérales sont constituées
d’éléments filtrants rotatifs laissant passer le liquide et retenant les solides. Ce procédé donne
des rendements inférieurs lorsqu’il est alimenté avec des boues contenant peu d’eau libre,
mais il est possible d’atteindre des taux de déshydratation élevés, soit jusqu'à 45 % de siccité
avec certains types de boues municipales. Par ailleurs, ce procédé simple peut être utilisé en
mode continu dans un système complètement fermé réduisant la production d’odeurs.
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Il existe six modèles de pressoirs rotatifs de dimensions différentes, dépendant du type de
boues et des débits à traiter. Ainsi, le poids des pressoirs peut varier entre 170 kg et 10 000
kg, et il est possible de traiter 300 L à 50 000 L de boues à l’heure, selon l’équipement et le
type de boues. De construction robuste, le pressoir rotatif comporte un nombre limité de pièces
mécaniques dont le fonctionnement et l’entretien ne présentent aucune difficulté particulière.
D’autre part, parce qu’il fonctionne en système fermé, ce procédé est peu bruyant, peu
encombrant et consomme très peu d’énergie (10 kW/h par tonne de matière sèche traitée).
Son fonctionnement requiert peu d’intervention humaine et les opérateurs n’ont pas à porter
d’équipement de protection particulier. En ce qui concerne les coûts, ils varient entre 565 $/tbs
et 1 085 $/tbs, incluant l’exploitation et l’amortissement sur le capital.
Ce sont les Industries Fournier inc. (situées à Black Lake) qui, au Québec, commercialisent ce
type de procédé. Actuellement, 12 unités sont exploitées, notamment à l'usine d'épuration de
la Rive-Sud, à Longueuil, à l'usine d'épuration d'Auteuil, à Laval, au Centre de traitement des
boues de fosses septiques de Deschambault et à la Communauté urbaine de Montréal.
LIT DE SÉCHAGE
Le séchage des boues s’effectue sur des lits de sable drainés en deux étapes : le drainage
puis l’évaporation-filtration. Dans les régions tempérées, le temps de séchage varie
habituellement entre trois semaines et un mois et demi pour 30 cm à 40 cm de boues, et ce,
selon les conditions climatiques. Par ailleurs, ce procédé nécessite une emprise au sol
considérable, du personnel pour la maintenance (ce qui entraîne une dépense en maind’œuvre) et son utilisation est limitée puisqu’on ne peut l’utiliser qu’avec des boues stabilisées.
Il est envisageable d’atteindre des siccités entre 40 % et 60 % en cas d’ensoleillement
maximum. D’autre part, il est possible d’en améliorer le rendement en ajoutant des
polyélectrolytes aux boues, ce qui a pour effet de hausser la vitesse de drainage. Les coûts
engendrés par cette technique en régression varient entre 113 $/tbs et 86 $/tbs, selon qu’il
s’agit d’une station de traitement d’une capacité de 1 tbs/jour ou 5 tbs/jour.
LIT DE CONGÉLATION OU TRAITEMENT GEL – DÉGEL
Cette technique, favorisant le drainage et la déshydratation des boues, peut être combinée à la
méthode du lit de séchage, ce qui constitue une possibilité particulièrement intéressante au
Québec. Ainsi, le lit de séchage peut s’utiliser en période estivale, alors que l’hiver favorise
l’usage du lit de congélation, ce qui permet l’obtention de siccités plus élevées qu’avec tout
autre technique de déshydratation. L’effet conditionnant du traitement par gel-dégel tient du fait
de la séparation solide-liquide s’effectuant pendant la cristallisation de l’eau contenue dans les
boues. Les cristaux de glace en formation repoussent les impuretés qui sont ainsi
concentrées, ce qui favorise leur agglomération. Les flocs produits sont par la suite
déshydratés puis compactés sous l’effet de la progression de la glace vers eux. Après le
dégel, le drainage très rapide de l’eau à travers les granules laisse un résidu final
ayant l’apparence typique du café moulu.
Grâce à ce type de traitement, il est possible d’obtenir des teneurs finales en solides se situant
entre 24 % et 40 %, ce qui représente une siccité relativement importante. D’autre part, il s’agit
d’une technique efficace pour tous les types de boues aqueuses, en autant qu’elles aient
complètement gelé. De plus, elle modifie complètement la structure des boues et produit,
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après drainage, un résidu granulaire très perméable et peu odorant. Son efficacité est accrue
d’autant avec des boues dont la granulométrie des flocs est fine. L’efficacité de la méthode de
gel-dégel ne se trouve pas influencée par la siccité initiale des boues, ni par leur vitesse de
décongélation. Cependant, plus le gel est rapide, moins le conditionnement est efficace.
Afin d’assurer des résultats optimums, les lits de congélation doivent avoir une profondeur
suffisante pour permettre un remplissage de 30 cm à 60 cm de boues et ils doivent être en
mesure de contenir le volume total de boues produites pendant un an. Ils doivent également
être divisés en plusieurs cellules pour faciliter le nettoyage et l’entretien des installations, en
plus d’être munis d’un système de distribution permettant l’épandage uniforme des boues,
ainsi que d’un système de drains collecteurs sous une couche de sable filtrant. Le sol sous les
lits doit être suffisamment imperméable afin de limiter toute infiltration. Ainsi, le traitement par
gel-dégel requiert au moins un bassin rectangulaire en béton, assez profond pour recevoir
plusieurs couches de boues (8 cm à la fois).
L’exploitation des cette méthode se chiffre à 255 $/tbs, et ce, sans considérer les coûts
d’installation. Des essais de gel-dégel ont été effectués à Sainte-Julie sur des boues
chimiques d’étangs aérés facultatifs et les résultats sont très prometteurs. Effectivement, des
siccités atteignant près de 44 % ont pu être observées. Or, la méconnaissance du procédé par
gel-dégel fait qu’il n’existe pas à ce jour, en sol québécois, d’installations conçues
spécifiquement pour le traitement des boues de fosses septiques. Des tests ont tout de même
été effectués sur ce type de boues à la station d’épuration de Saint-Gabriel-de-Brandon.
FILTRATION SUR BANDES PRESSEUSES
La technique utilisée consiste à presser les boues entre deux toiles filtrantes qui sont
comprimées progressivement et qui s’enroulent successivement autour de tambours perforés
et de rouleaux dont la disposition varie selon le type de filtre. La filtration sur bandes
presseuses se caractérise donc par une certaine facilité d’exploitation, la continuité du
procédé, la simplicité de la mécanique, et un faible coût d’exploitation, soit 217 $/tbs pour une
station ayant une capacité de 1 tbs/jour, et 79 $/tbs pour une station de 5 tbs/jour. Les boues
résultant de ce type de filtration sont pelletables et les résultats sont satisfaisants pour la
grande majorité des boues organiques. En effet, les siccités obtenues sont proches des
teneurs limites, soit entre 21 % et 26 %.
Il existe plusieurs types de filtres à bandes presseuses. Dans le cas de stations à forte et
moyenne capacités, on utilise habituellement les filtres superpress tels que ST, SP, SPI, SL,
HD et DEG, alors que pour les petites stations, on préconise le GD-Press ou le T-DEG.
L’entreprise Berlie Technologies, de La Prairie, fabrique des unités de filtration stationnaires
d’une capacité variant de 1 000 kg/h à 8 000 kg/h d’évaporation d’eau, ainsi que des unités
semi-mobiles de 500 kg/h à 1 000 kg/h. De telles installations ont par ailleurs été mises en
œuvre à la Régie d’assainissement de bassin de La Prairie, à la CUQ, à Magog, Granby et à
La Baie. D’autre part, le procédé de filtration sur bandes presseuses fait partie de divers
systèmes de déshydratation des boues expérimentés au Québec. À titre d’exemple, HydroQuébec a mis sur pied une étude pilote combinant une étape de séchage par radiation
infrarouge et la filtration sur bandes presseuses. Également, une technique québécoise de
déshydratation de boues de fosses septiques appelée DABmc combine des procédés
d’épaississement et de filtration donnant des boues de fosses septiques déshydratées à des
siccités entre 19 % et 24 %.
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FILTRATION SOUS PRESSION EN CHAMBRES ÉTANCHES
La filtration sous pression en chambres étanches consiste à appliquer sur le gâteau de boue
des pressions très élevées se situant entre 5 et 15 bars, ce qui permet d’obtenir des siccités
supérieures à 30 %. Diverses installations peuvent être utilisées : les filtres-presses à plateaux
chambrés classiques ; les filtres-presses à plateaux membranes ; les filtres-presses
automatiques permettant de réduire les coûts de main-d’œuvre. En moyenne, le coût
d’exploitation de cette technologie varie entre 79 $/tbs et 217 $/tbs.
DÉSHYDRATATION DES BOUES PAR LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS DE ROSEAUX
Les lits de séchage plantés de roseaux constituent un véritable réseau de drainage de l'eau,
laquelle s'égoutte ainsi plus rapidement et plus complètement des boues. Celles-ci se
concentrent mieux une fois égouttées et se minéralisent progressivement dans le temps grâce
à la double action de l'air (maintien de conditions aérobies) et des bactéries (forte densité au
voisinage des racines). L'alimentation des lits en boues fraîches se fait directement par
pompage du bassin d'aération de la station d'épuration selon une fréquence adaptée. Les
rhizomes progressent dans la boue au fur et à mesure que son niveau s’élève.
Les lits plantés de roseaux sont des ouvrages étanches qui ont à leur base un massif drainant
reposant sur un plancher aéré. Le massif permet l'épaississement des boues tout en facilitant
l'évacuation de l'eau interstitielle. Il est en outre naturellement ventilé. Sa bonne aération
permet l'obtention de percolats aérobies, lesquels sont recyclés en tête de station d'épuration
sans nuire à son fonctionnement.
Pour le bon fonctionnement des lits, des cycles alternant des périodes d'alimentation et de
repos sont pratiqués. Le dimensionnement des ouvrages est calculé sur la charge limitante
hivernale. Les roseaux, dont la partie aérienne se développe du printemps à l'automne, restent
en place pendant l'hiver, alors lequel les racines conservent une activité suffisante. Le procédé
a été éprouvé pendant plusieurs années à différents sites.
Le roseau développe un réseau très dense de racines appelé rhizosphère. Celle-ci améliore le
drainage des boues par circulation d'eau le long des tiges et des rhizomes. Elle permet une
pénétration d'oxygène au cœur des boues en favorisant la ventilation naturelle du massif
filtrant. Enfin, l'activité bactérienne intense le long des racines aboutit à une minéralisation
importante des boues. Il en résulte l'absence d'odeur et une capacité de stockage accrue.
Conçue pour stocker les boues d'une station d'épuration pendant plusieurs années (5 à 10
ans, selon les conditions climatiques), l'évacuation des boues pour épandage agricole devient
peu fréquente. Après la vidange d'un lit, la reprise des pousses de roseaux s'opère
naturellement, à partir des rhizomes résiduels qui demeurent sur le massif filtrant. En outre,
l'épandage sur des terres agricoles, en fin de période estivale de préférence, ne pose aucun
problème particulier.
SÉCHAGE THERMIQUE
Le séchage thermique permet d’évacuer, par évaporation, l’eau interstitielle présente dans les
boues. S’il n’est pas suivi par l’incinération, il peut s’effectuer lorsque le produit final est dédié
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à la valorisation agricole ou sylvicole, ou lorsque les conditions d’enfouissement imposent une
structure solide aux boues à éliminer (Blais, 1996). Le séchage à haute température peut
augmenter la teneur en matière sèche à 90 % à 95 % et produit une substance sous forme de
poudre ou de granules (gouvernement du Québec, mai 1991).
SÉCHAGE PAR CONTACT OU SÉCHAGE INDIRECT
Cette méthode de séchage fait usage de séchoirs constitués d’une enveloppe cylindrique fixe
souvent chauffée dans laquelle tournent un ou plusieurs rotors. Ces derniers comportent des
unités de malaxage creuses, dans lesquels circule de la vapeur sous pression ou une huile
chaude. De ce procédé résulte un produit final granulé non poussiéreux, homogène, de taille
définie et pouvant être entreposé sans inconvénient. Il est possible d’utiliser des boues
d’origines variées et les granules obtenues peuvent être valorisées en agriculture ou comme
combustible, ou encore, être revendues comme engrais. Pour ce qui est plus spécifiquement
du procédé, l’aspiration d’air en continu assure le nettoyage à fond de toutes les pièces et le
bon fonctionnement du système, d’autant plus que la circulation de l’air de séchage en circuit
fermé élimine toute émanation d’odeurs. D’autre part, le mode de fabrication des granules
minimise les frais d’entretien des équipements. En termes de performance, le séchage par
contact diminue au maximum le volume de boues et permet l’obtention d’une matière granulée
stable, pasteurisée et homogène ayant une siccité de 92 % à 95 %.
Or, le rendement optimal de cette technique implique que les boues doivent avoir une siccité
appropriée au départ,se situant entre 15 % et 40 % de matières sèches (site Internet d’EnviroAccès). De plus, le collage des boues sur les parois et le rotor entraîne un mauvais transfert
de chaleur, diminuant ainsi les performances du système.
Le séchage indirect requiert l’installation d’un tambour sécheur rotatif, dont les divers types
peuvent s’adapter aux différents besoins de traitement :
Unités stationnaires, ayant une capacité de 1 000 kg /h à 6 000 kg/h d’évaporation
d’eau ;
Unités mobiles, pouvant traiter jusqu’à 1 000 kg/h d’évaporation d’eau ;
Unités semi-mobiles, ayant une capacité variant de 500 kg/h à 1 000 kg/h
d’évaporation d’eau.
À titre indicatif, une unité de 1 000 kg/h occupe un bâtiment de 11 m par 19,5 m. Le
fonctionnement de ces installations ne nécessite les services d’un opérateur que quelques
heures par jour, d’où des coûts de main-d’œuvre réduits. D’autre part, aucune mesure de
protection spécifique n’est requise pour l’opérateur. Les boues sont alimentées directement à
partir des équipements de déshydratation à l’intérieur d’une trémie, puis dans le séchoir.
L’alimentation énergétique de ce dernier est adaptée en fonction des carburants disponibles.
Au Québec, la technologie de séchage indirect est commercialisée entre autres par Berlie
Technoligies inc., sous le nom de Technologie Swiss Combi. Elle est par ailleurs utilisée par la
Communauté urbaine de l’Outaouais, la Ville de Smiths Falls, la Communauté urbaine de
Montréal, la Ville de Laval et la Ville de Québec.
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SÉCHAGE PAR CONVECTION OU SÉCHAGE DIRECT
Dans ce cas spécifique de séchage, l’évaporation de l’eau s’effectue par contact direct des
boues avec des gaz chauds ou de la vapeur. Les gaz ainsi extraits sont principalement
constitués par l’eau d’évaporation et les gaz de séchage. Lorsqu’elle est utilisée en circuit
ouvert, cette technique produit un volume considérable de fumées malodorantes. De plus, elle
nécessite des installations onéreuses pour l’enlèvement des poussières fines, le lavage ainsi
que la désodorisation. Entre autres installations pouvant être utilisées, notons le séchoir rotatif
tubulaire, le séchoir à lit fluidisé, le séchoir flash, le séchoir ring et le séchoir à soles étagées.
La Communauté urbaine de l’Outaouais utilise un séchoir à circulation d’air en circuit fermé
permettant d’obtenir des granules considérés comme étant un excellent fertilisant.
RÉACTEUR DE TYPE LIT-À-JET
Le Centre de recherche en génie des procédés de l’environnement et des biotechnologies
(BIOPRO) de l’École polytechnique a adapté la technologie du réacteur de type lit-à-jet, déjà
utilisée pour le séchage de particules grossières, telles que les grains de céréales, au séchage
et à la granulation des boues municipales et industrielles. Il a par ailleurs été démontré que
cette technologie est efficace pour l’enrobage simultané des granules de boue avec des
éléments fertilisants.
Le procédé de séchage nécessite, à la base, des boues ayant une siccité se situant entre 20
% et 35 %. Ainsi, les particules de boue acheminées dans le réacteur, sous l’action d’un jet
d’air chaud ascendant, sont projetées vers le haut du réacteur afin de perdre une partie de leur
humidité, puis elles retombent à la surface du lit. Les granules se forment sous l’action
vigoureuse de la recirculation des solides et sous l’effet du jet d’air chaud qui les mobilise. Le
dépôt des éléments fertilisants sur les granules se fait à l’aide d’un injecteur installé dans le
courant d’air chaud et il résulte de l’évaporation des gouttelettes qui adhèrent à la surface des
particules. Le temps total de résidence des boues dans le réacteur est d’environ 30 minutes.
Il résulte du procédé des granules dont le diamètre varie entre 1 mm et 3 mm et dont le
contenu en matière sèche se situe entre 75 % et 95 %. Grâce à une bonne circulation des
solides, l’adhérence des boues humides aux parois du réacteur ainsi que l’agglomération des
granules sont évitées. D’autre part, la simplicité du réacteur de type lit-à-jet permet de l’intégrer
facilement dans une chaîne industrielle de traitement des boues. Selon BIOPRO, un coût de
séchage et de granulation variant de 80 $/tbs à 120 $/tbs est envisageable. L’enrobage des
boues avec des éléments fertilisants est possible dans la mesure où les boues sont exemptes
de contaminants chimiques. De plus, il est envisageable d’enrober les granules de boues avec
d’autres substances que des matières fertilisantes, ce qui permettrait de créer de nouvelles
applications.
À l’heure actuelle, les travaux de recherche n’en sont qu’au stade de la mise au point et des
démarches sont en cours pour la conception et l’exploitation d’une unité de démonstration
pouvant sécher cinq tonnes de boues préconcentrées par jour.
AUTRES TECHNIQUES DE SÉCHAGE
Le séchage sans air constitue une nouvelle approche par vapeur d’eau surchauffée et par
compression mécanique de la vapeur (supérieure à la pression atmosphérique). Cette
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technique produit un très bon transfert de masse entre le matériel à sécher et la vapeur
surchauffée. Elle permet également d’avoir un rendement élevé de récupération énergétique
(90 %). Les installations requises se composent d’un séchoir isolé, alimenté par un gaz de
combustion et contenant un ventilateur interne. Le séchage par infrarouge permet, quant à lui,
d’atteindre une déshydratation à plus ou moins 95 % de siccité. À titre d’exemple, HydroQuébec a déjà envisagé de combiner une étape de séchage par radiation infrarouge à la
filtration sur bandes presseuses.
2. LA VALORISATION
Le Plan d’action québécois sur la gestion des matières résiduelles 1998-2008 mise
principalement sur une meilleure gestion des ressources que sont ces matières afin d’utiliser
les ressources naturelles de façon durable. Des mesures ont donc été mises de l’avant afin de
valoriser plus de 65 % des matières résiduelles pouvant être mises en valeur annuellement.
Ainsi, 60 % du verre, du plastique, du métal, des fibres, des objets encombrants et des
matières putrescibles devront être valorisés. Par conséquent, les boues municipales et de
fosses septiques, devront nécessairement faire partie des efforts de mise en valeur, d’autant
plus qu’elles possèdent un potentiel de valorisation. Cette valorisation vise principalement à
les détourner du site d’enfouissement sanitaire, conformément aux objectifs de la Politique
québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008.
2.1. LE COMPOSTAGE
La technique du compostage consiste en la décomposition et la stabilisation, par voie
biologique aérobie thermophile, de la matière organique contenue à l’intérieur de résidus
solides. Cette matière subit une oxydation par des micro-organismes, laquelle s’accompagne
d’une augmentation de la température pouvant aller jusqu’à 70 oC (d’où l’appellation de
phénomène thermophile). Il est possible d’observer une réduction du volume des résidus en
raison de la dégradation de l’ensemble des composantes fermentescibles. Le compost ainsi
obtenu peut servir en agriculture, en horticulture et en pépinière, et être vendu au détail. Il peut
également être obtenu en mélangeant, dans le cas présent, des boues municipales ou de
fosses septiques avec de nombreux autres résidus, tels que les fumiers, la fraction organique
des ordures ménagères, les résidus verts, les résidus de récolte, les cendres, les sciures de
bois, etc.
Grâce aux températures élevées atteintes pendant le processus de dégradation de la matière
organique, les germes pathogènes sont efficacement détruits et il est possible d’observer une
diminution appréciable de l’humidité du produit. Entre autres avantages, l’usage de compost
augmente la capacité du sol à retenir l’humidité, il en améliore la structure, en plus de
tamponner les sols présentant des pH très élevés. La teneur en micro-organismes du compost
contribue à minéraliser les éléments nutritifs non disponibles présents dans le sol, les rendant
ainsi disponibles pour les besoins des végétaux, d’autant plus que le compost constitue une
source d’éléments nutritifs qui peut servir pendant une longue période de temps.
Le compostage, bien qu’il produise un amendement bénéfique pour l’environnement, génère
des odeurs suscitant une forte opposition de la part des riverains des sites où il se fait. De
plus, les matières organiques contenues dans le substrat sont susceptibles d’attirer des
oiseaux ainsi que des rongeurs, apportant ainsi des nuisances supplémentaires dans le
voisinage. Dans le cas plus spécifique du compostage de boues, la présence potentielle de
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contaminants nuisibles n’assure pas inévitablement des débouchés pour les produits qui en
découlent, ce qui retournerait les boues à l’enfouissement malgré les efforts déployés pour les
en détourner. Le compostage est également limité par le fait qu’il doit nécessairement
s’effectuer à partir de boues déshydratées qui sont elles-mêmes difficilement compostables en
raison de leur porosité déficiente, de leur faible rapport carbone/azote, de leur tendance à la
compaction ainsi que de leur structure déficiente. Il devient alors nécessaire d’ajouter un
élément structurant aux boues (copeaux de bois, sciures…), lequel doit répondre à certaines
exigences, telles qu’une teneur en eau de 50 % à 70 %, un rapport carbone/azote de 25 % à
35 % et une porosité de 35 % à 40 %.
Au Québec, diverses technologies sont utilisées. Il s'agit du compostage passif, du
compostage en andains et du compostage par silo-couloirs.
Le compostage passif est une simple accumulation des matières putrescibles sous la forme
de tas, ne nécessitant qu’un minimum de gestion et d’agitation, mais beaucoup de temps.
Le compostage en andains consiste en la disposition de matières putrescibles en de longs
tas minces qui sont complètement et fréquemment retournés à l’aide de machinerie,
spécialisée ou non. Il est également possible d’aérer mécaniquement les andains au moyen de
tuyaux d’aération installés sous la structure du compost afin d’éliminer la nécessité de
retourner la matière.
Le compostage par silo-couloirs s’effectue dans des contenants fermés, où l’air est contrôlé
et la matière retournée.
Le compostage de boues peut s’avérer coûteux en raison du grand volume à traiter et des frais
de transport à leur site. Or, le coût de ce procédé varie entre 15 $/t et 25 $/t de boues humides
pour une méthode de compostage extérieur sur plates-formes étanches. Une autre technique,
le compostage en usine fermé, occasionne des coûts situés entre 60 $/t et 70 $/t humide.
Plusieurs organisations sont actives dans le domaine du compostage au Québec. Notons,
entre autres :
Biomax inc., qui commercialise des technologies d’andainage par air forcé ou en silocouloir ;
La société Transform Compost Systems, une entreprise ontarienne qui commercialise
particulièrement une technologie de compostage en récipient ainsi qu’une retourneuse
de compost transportable ;
Le Centre de recherche industrielle du Québec, Division environnement, qui participe à
la mise au point de plusieurs technologies novatrices de compostage efficace de
résidus variés, dont les boues de fosses septiques et municipales, et qui offre de la
formation en cette matière ;
Dessau-Soprin, qui possède une expertise dans le domaine du compostage et de la
valorisation des matières résiduelles ;
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La Plomberie St-Jovite, qui a mis sur pied un système de compostage en andains de
boues de fosses septiques ;
Outarde Environnement inc., qui a expérimenté le compostage de boues mélangées
avec des copeaux de bois ;
Les Composts du Québec inc., qui font l’exploitation de deux procédés, soit le
compostage extérieur en piles et le compostage en usine fermée. Cette entreprise
exploite par ailleurs une usine à l’Ange-Gardien, dans l’Outaouais.
2.2. L'ÉPANDAGE AGRICOLE
La valorisation des boues en milieu agricole consiste à épandre des boues préalablement
stabilisées sur des sols présentant des besoins en fertilisants. Il s’agit d’un mode de
disposition final écologique et économique, conforme au principe du développement durable et
réduisant la quantité de boues enfouies. La valeur fertilisante des boues améliore la structure
des sols ainsi que leur pouvoir de rétention de l’eau et des éléments minéraux.
D’autre part, la valorisation agricole est une technique accessible et simple en raison de
l’accessibilité des terres agricoles, de la disponibilité de la machinerie et de la facilité
d’épandage des boues. Elle favorise également la création d’emplois dans divers secteurs tels,
que la chimie, l’agronomie et les biotechnologies, en plus d’inciter la concertation entre les
différents intervenants du milieu (producteurs, utilisateurs, etc.).
Le ministère de l’Environnement du Québec a mis sur pied des critères provisoires de
valorisation des matières résiduelles fertilisantes, lesquels établissent les teneurs limites à
observer pour les métaux lourds (les normes québécoises qui en définissent les
concentrations maximales sont parmi les plus strictes au monde), les agents pathogènes et les
dioxines et furannes contenus dans les boues. Ces critères visent à limiter le taux d’application
et la charge en éléments nutritifs afin de répondre adéquatement aux besoins nutritifs des
cultures visées, de restreindre les risques de contamination de l’eau par les éléments nutritifs
(en particulier les nitrates et les phosphores), ainsi que de limiter l’apport de métaux lourds
dans les écosystèmes. Il est donc fondamental de les respecter lors de l’épandage des boues.
De plus, des certificats d’autorisation sont requis pour chaque dossier de valorisation et une
série de documents doivent être produits pour faire une demande d’autorisation au ministère
de l’Environnement.
L’épandage agricole constitue cependant un mode de valorisation saisonnier nécessitant une
solution alternative pour la période hivernale. D’autre part, il est impossible de valoriser les
boues dans certaines régions, car elles sont trop difficiles d’accès ou en situation de surplus
de lisier animal. Des critères biophysiques ont été établis pour la présélection des sites où les
épandre :
Les cours d’eau, puits et prises d’eau doivent être protégés d’une migration des
éléments polluants. Une pente de 6 % ou moins doit être respectée ;
Les dépôts doivent avoir une profondeur d’au moins 1,5 m jusqu’à la roche mère ;
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Le sol doit avoir une bonne perméabilité ainsi qu’une infiltration rapide mais non
excessive ;
Les cultures à privilégier sont le maïs-grain, le maïs-ensilage, les céréales pour
animaux, les pâturages, les prairies et le gazon, tandis que les cultures de fruits et de
légumes, les céréales destinées à la consommation humaine et le tabac doivent être
exclus.
Distances minimales d’épandage devant être respectées en bordure des cours d’eau :
Pente
Distance
0%à3%
3%à6%
6 % ou +
60
120
Aucune valorisation
(m)
Distances minimales d’épandage devant être respectées par rapport aux infrastructures
(ministère de l’Environnement, juillet 1991) :
Infrastructures
Développement
résidentiel
Institution, zone
récréative
Habitation ou édifice
isolé
Route
Distance
(m)
500
200
90
10
Il est très important de faire un suivi et un contrôle rigoureux de la qualité des boues
puisqu’elles peuvent présenter des risques pour la santé humaine et pour l’environnement. À
l’heure actuelle, des incertitudes scientifiques planent quant à la possibilité que les métaux
lourds pouvant être contenus dans les boues se retrouvent dans la chaîne alimentaire
humaine si les normes prescrites ne sont pas respectées. Les risques pour l’homme peuvent
également résulter d’une contamination directe (en particulier les intervenants de la filière
d’épandage), découler d’une dégradation de la qualité des aliments ou encore, provenir de la
contamination de la nappe phréatique par les microorganismes pathogènes ou les métaux
lourds. L’ingestion directe du sol par les enfants représente aussi un risque potentiel. En ce qui
concerne les risques pour la santé des animaux et des cultures, ils peuvent être liés à des
contaminations directes, comme l’ingestion d’herbe souillée par le bétail, et pourraient se
traduire par un risque économique potentiel pour les agriculteurs. L’ensemble de ces risques
réitère donc l’importance de respecter les règles de l’art lors de l’épandage, c’est-à-dire la
fréquence, les milieux récepteurs potentiels selon la qualité des boues, la stabilisation des
boues, etc.
Selon le type de boues, divers équipements d’épandage sont requis. Dans le cas des boues
liquides, il est possible d’utiliser l’équipement conventionnel employé pour l’épandage des
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lisiers ou encore, des citernes automotrices de 6 800 L ou plus, munies de pneus à grande
surface portante, afin d’éviter la compaction du sol. Pour transporter les boues sur de
moyennes distances jusqu’au site de valorisation, on utilise généralement un camion doté
d’une citerne de 11 300 L à 15 000 L. Pour les courtes distances, les citernes peuvent être
tirées par des tracteurs. Pour ce qui est des boues solides (ayant plus de 25 % de matières
solides), qui occasionnent d’ailleurs des coûts annuels d’utilisation moins élevés que les boues
sous forme liquide, l’épandage peut s’effectuer en apportant quelques modifications aux
équipements utilisés à la ferme pour épandre les fumiers solides. D’un point de vue
économique, la valeur des boues varie entre 18 $/t et 60 $/t sèche, selon leur type et leur
teneur en éléments fertilisants.
2.3. ÉPANDAGE SYLVICOLE
La valorisation sylvicole vise à épandre des boues stabilisées sur des sols où l’on pratique la
sylviculture (milieu forestier, plantation d’arbres de Noël, érablière, etc.) présentant des
besoins en fertilisants. Cela a pour effet de maintenir ou d’améliorer la fertilité des sols, à court
et à long termes, surtout dans les stations forestières où leur faible fertilité constitue un frein à
la croissance des arbres naturels ou plantés. Ainsi, il est possible d’augmenter la production
de matière ligneuse grâce à l’ajout d’un amendement organique aux sols forestiers permettant
d’équilibrer leur bilan humique, de maintenir leur structure (c’est-à-dire leur pouvoir de
rétention de l’eau et des éléments nutritifs, tout comme leur activité biologique) et d’améliorer
leur fertilité. Il va sans dire que les arbres traités avec des boues sont en général plus hauts,
plus gros et plus vigoureux, présentent une couleur plus foncée et que leur biomasse semble
plus importante que celle des arbres laissés à eux-mêmes.
La qualité des boues utilisées pour ce type de valorisation peut être légèrement moindre que
celle qu’exigent les sols destinés aux cultures vivrières. De plus, la forte production de
biomasse des écosystèmes forestiers fait en sorte qu’ils ont une plus grande capacité
d’intégration et d’accumulation des éléments nutritifs, d’autant plus que les sols forestiers sont
moins enclins au ruissellement de l’eau en surface en raison de leur importante densité de
plantation, d’où une diminution des risques de contamination et une conservation des
éléments nutritifs à l’endroit où ils ont été épandus.
Tout comme dans le cas de la valorisation agricole, toute activité d’épandage sylvicole doit
faire l’objet d’une demande d’autorisation au ministère de l’Environnement et respecter ses
critères provisoires de valorisation des matières résiduelles fertilisantes. De plus, ce type
d’épandage requiert l’analyse du milieu récepteur ainsi qu’un suivi technique et agronomique.
La faisabilité technique de l’épandage en milieu forestier représente un défi de taille, étant
donné la présence d’arbres et de conditions topographiques qui restreignent grandement les
possibilités de circulation de la machinerie et de l’équipement d’épandage. D’autre part,
l’épandage sylvicole constitue une pratique peu recommandable en pré-plantation ou sur de
très jeunes peuplements, car il favorise la compétition avec les mauvaises herbes et risque
d’entraîner des dommages causés par le broutage et les mulots.
Les connaissances actuelles en ce qui a trait au comportement à long terme de métaux
ajoutés aux sols forestiers par l’épandage de boues sont encore très limitées. Il n’en demeure
pas moins que les risques de contamination de la population humaine sont moins grands
qu’en milieu agricole en raison de l’éloignement des sites sylvicoles par rapport aux zones
habitées. Les risques de contamination du sol et des eaux de ruissellement et de percolation
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par les éléments nutritifs et les métaux augmentent avec la dose d’épandage, d’où la nécessité
de respecter les critères. Des mesures de sécurité doivent également être prises, comme le
port d’un équipement de protection complet par le personnel pendant l’épandage ou encore, la
restriction de l’accès au site pendant un an suivant l’épandage des boues.
En général, on préconise les sols présentant une faible teneur en matière organique pour la
valorisation sylvicole des boues urbaines. Le traitement est donc appliqué en sablières ou
dans des plantations et des peuplements forestiers dégagés, établis sur des sols sablonneux.
On choisit préférablement des emplacements situés près des centres de production des
boues, accessibles et peu accidentés afin d’éviter les difficultés techniques reliées à l’usage de
la machinerie. Lorsque les sites d’épandage et les moyens techniques sont adéquats, la
valorisation sylvicole constitue une solution économiquement viable. À ce sujet, une évaluation
faite dans l’État du Michigan indique que le coût total du transport en forêt des boues à
valoriser, normalement payé par la station, se compare avantageusement à des pratiques plus
traditionnelles, telle que l’enfouissement. Aucune valeur monétaire précise n’a toutefois été
évoquée.
À l’heure actuelle, l’expertise québécoise dans le domaine de la valorisation sylvicole des
boues urbaines se limite à la recherche et au développement, ou à la démonstration. Par
exemple, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a réalisé des travaux ayant pour
but de valider les pratiques de valorisation sylvicole des boues d’épuration par la mesure des
conséquences de ces pratiques sur le sol et sur l’eau de ruissellement et de percolation.
L’entreprise Tecsult a également participé à une recherche sur la valorisation sylvicole des
boues usées et ses effets sur la faune, alors que des essais de valorisation ont été effectués
par le Consortium GL-UDA sur des peuplements de sapins baumiers, de pins gris et de feuillus
ainsi que sur des sites à reboiser avec trois types de boues à Saint-Charles-sur-le-Richelieu.
Enfin, le Groupe HBA, de Drummondville, a mis au point un équipement d’épandage en milieu
forestier.
La réceptivité du public joue un rôle de premier plan lorsque l’on envisage la valorisation
sylvicole. Beaucoup de gens considèrent les boues comme des rejets malodorants et
contaminés d’agents pathogènes et chimiques. Les citoyens sont souvent préoccupés par les
risques pour la santé humaine et l’environnement, tels que les effets sur la qualité de l’eau, la
provenance des boues, les effets sur la faune et la flore, la non-accessibilité des sites ou le
contenu des boues. La clé du succès d’un programme de valorisation réside donc dans
l’information et l’implication du public dès le début du programme.
2.4. RÉHABILITATION DE SITES ET VÉGÉTALISATION
À la suite de gros travaux d’aménagement, tels que les talus routiers et autoroutiers, la
réhabilitation de friches industrielles ou urbaines ou de sites d’enfouissement, la création de
pistes cyclables, etc., le sol a parfois disparu. Il devient alors nécessaire de réhabiliter ces
sites par l’apport massif de matière organique permettant au couvert végétal de se réinstaller
et au paysage de cicatriser. Les boues, une fois traitées afin de leur conférer une qualité
réglementaire, sont donc utilisées comme matériaux de remblayage ou de recouvrement pour
la réhabilitation de tels sites. Ce type de valorisation peut être ponctuel, ne nécessitant qu’un
épandage unique pratiqué pour implanter un couvert végétal ou encore, dans le cas où la
biomasse est exploitée ou exportée, l’apport de boues peut devenir régulier, proportionné aux
besoins des végétaux et des sols reconstitués. Dans le premier cas, il faut une bonne
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programmation pour mobiliser, au moment voulu, les quantités de boues nécessaires à la
réhabilitation.
2.5. PRODUCTION DE COMBUSTIBLES ET VALORISATION ÉNERGÉTIQUE
Le procédé de valorisation énergétique le plus répandu au Québec est l’incinération, qui
consiste à brûler les boues afin de produire assez de chaleur pour vaporiser l’eau contenue
dans des bassins. Cette vapeur alimente ensuite des turbines qui produisent alors de l’énergie
électrique. À cette fin, les boues doivent tout d’abord être déshydratées jusqu’à une siccité
d’environ 30 %. Ensuite, elles sont séchées à 90 % de siccité, pour finalement prendre la
forme de gâteaux ou de granules destinés à la combustion.
Les boues impropres à d’autres types de valorisation peuvent éviter l’enfouissement grâce à la
valorisation énergétique. Toutefois, selon la qualité des boues utilisées, leur combustion peut
produire des cendres davantage concentrées en métaux lourds, nécessitant l’élimination dans
un lieu d’enfouissement sécuritaire dont les coûts sont plus élevés que ceux d’un site
d’enfouissement sanitaire.
2.6. FABRICATION DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
Il est possible d’utiliser les boues d’épuration dans la synthèse des agrégats légers utilisables
pour la préparation de matériaux de construction, tels que la brique, le ciment à mortier et
mélangé, le béton ou le ciment Portland. Ainsi, les biobriques, par exemple, peuvent contenir
jusqu' à 40 % de boues tout en se conformant aux standards structuraux américains. Grâce à
l’ajout de boues, le mélange destiné à leur fabrication présente davantage de plasticité.
D’autre part, l’addition de matière organique allonge la durée de vie utile des installations de
production de briques en élargissant la gamme des matières premières. Les contaminants
organiques contenus dans les boues, en brûlant pendant la cuisson, laissent de petits vides
qui rendent la brique plus poreuse et plus adhérente au mortier ; les biobriques sont par
ailleurs de 10 % plus légères que les briques standard en raison de leur porosité. Par
conséquent, il est possible d’observer une diminution appréciable des coûts reliés au transport
de tels matériaux de construction. À titre indicatif, l’addition de 2 % à 3 % de boues sèches
permet d’économiser 500 pi3 d’essence par 1 000 briques. À l’heure actuelle, il s’agit d’un
marché en expansion au Japon ainsi qu’aux États-Unis. Par exemple, un fabricant de briques
du Maryland produit, à l’échelle industrielle, des briques contenant 15 %, 30 % ou 50 % de
boues.
2.7. AUTRES TECHNIQUES DE VALORISATION
En plus des techniques de valorisation précédentes, les boues déshydratées peuvent entrer
dans la préparation de la peinture ou du papier. Elles présentent également un potentiel
alimentaire pour les ruminants, la volaille et les vers de terre, mais de façon restreinte en
raison de l’éventuelle présence de produits toxiques. De plus, un autre procédé de valorisation
des boues municipales, appelé ENERSLUDGE, mis sur pied par une équipe de chercheurs de
SNC-Lavalin, permet de les transformer en hydrocarbures liquides utilisables, entre autres,
comme agents tensioactifs ou de rajeunissement dans la fabrication des asphaltes routiers ou
dans les émulsions d’asphalte. Il est également envisageable de les utiliser comme
combustible industriel. Cependant, la démonstration de ce procédé ne pourra être envisagée
dans les communautés urbaines du Québec que d’ici quelques années.
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3. DISPOSITION ET ÉLIMINATION DES BOUES
Les technologies actuelles de valorisation des boues étant peu développées ou tout
simplement trop coûteuses, les choix des gestionnaires des matières résiduelles se tournent
vers l’élimination. Par ailleurs, cette alternative semble inévitable lorsque les concentrations en
métaux toxiques ou en matière organique rendent les boues non valorisables, ou valorisables
à grands frais.
3.1. INCINÉRATION
L’incinération consiste à brûler les boues à de très hautes températures, afin d’éliminer
totalement l’eau et la matière organique qu’elles contiennent. Cette méthode de disposition
mène à la destruction complète des organismes pathogènes pouvant y être présents ainsi qu’à
la dégradation de plusieurs composés organiques toxiques, d’autant plus qu’elle réduit de plus
de 65 % l’espace occupé par les boues dans les lieux d’enfouissement sanitaires et qu’il est
possible d’aller vers la valorisation énergétique.
Or, selon la méthode d’incinération choisie, les boues peuvent nécessiter des traitements
préalables afin d’augmenter leur siccité, augmentant ainsi les frais reliés à cette technique
d’élimination. D’autre part, elle requiert de grands volumes de boues pour être
économiquement viable, en plus de requérir des systèmes efficaces et coûteux destinés à
capter et traiter les fumées résultant du procédé. Effectivement, les fumées émises peuvent
contenir des substances toxiques, telles que l’arsenic, le mercure, le plomb, etc., d’où la
nécessité de les traiter avant leur rejet dans l’atmosphère. En ce qui concerne les cendres
générées, elles peuvent être davantage concentrées en métaux lourds que les boues initiales,
ce qui augmente considérablement les coûts d’enfouissement, qui doit nécessairement
s’effectuer dans un site sécuritaire. L’incinération peut également constituer un gaspillage
potentiel de matières résiduelles fertilisantes.
On privilégie l’incinération dans les régions produisant de grandes quantités de boues dont la
piètre qualité limite grandement les possibilités de valorisation. Plusieurs types de technologies
peuvent donc être utilisés, comme le four rotatif tubulaire, le four à soles étagées, le four à
pulvérisation, la coincinération ou le four à lit fluidisé. Ce dernier est particulièrement bien
adapté à l’incinération de boues industrielles ou urbaines, en raison de sa fiabilité et de la
possibilité de traiter des déchets autant solides que liquides. Il assure aussi un meilleur
transfert de matière et d’énergie. L’ensemble de ces technologies nécessite par contre un
personnel hautement qualifié et l’entretien des équipements s’avère onéreux. Il en coûterait
plus de 500 $/tbs pour utliser cette méthode. Les investissements et les coûts de
fonctionnement font donc de l’incinération une solution ne s’adaptant qu’à d’importants
gisements de boues, issus de grandes stations d’épuration ou de plusieurs petites stations.
Dans ce dernier cas cependant, des frais de transport additionnels seraient à prévoir si les
stations ne sont pas situées à proximité de l’incinérateur.
L’incinération est un mode d’élimination des boues (et des matières résiduelles en général)
contesté de la part du public en raison du rejet de substances toxiques dans l’atmosphère. La
Communauté métropolitaine de Montréal exploite tout de même un incinérateur à lit fluidisé
pour les boues et écumes issues de son usine d’épuration des eaux.
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3.2. ENFOUISSEMENT SANITAIRE
Ce mode de disposition consiste à enfouir les boues préalablement déshydratées ou épaissies
dans des lieux sanitaires. Il s’agit de la solution la plus populaire à l’heure actuelle en raison
des tarifs d’enfouissement qui sont relativement semblables ou inférieurs à ceux des autres
solutions de gestion. D’autre part, les coûts d’enfouissement des boues sont souvent inférieurs
aux coûts de disposition des cendres de boues incinérées ou valorisées.
L’enfouissement des boues, tout comme celui des autres résidus, nécessite l’installation d’un
système de captage et de traitement des biogaz et des eaux de lixiviation, étant donné leur
fermentescibilité. Advenant le cas de fuites provenant du site d’enfouissement, il y aurait un
risque de contamination des eaux souterraines par les métaux lourds et les organismes
pathogènes présents dans les boues. De plus, le choix de cette méthode peut causer le
gaspillage de matières résiduelles fertilisantes si les boues enfouies présentent un potentiel
pour la valorisation, d’autant plus qu’il raccourcit la longévité du lieu d’enfouissement sanitaire
et en accroît la charge polluante, en raison de l’enfouissement de résidus organiques qui, en
se décomposant, produisent des biogaz et des eaux de lixiviation.
4. TECHNOLOGIES SPÉCIFIQUEMENT APPLICABLES AUX BOUES DE FOSSES
SEPTIQUES
Certaines technologies ont été adaptées aux techniques existantes dans le domaine des
installations sanitaires. Certaines permettent donc de traiter les boues directement à la fosse
septique, alors que des modifications ont été apportées au procédé de vidange conventionnel
des fosses septiques, ou encore, des essais de compostages ont été appliqués aux boues de
fosses septiques.
4.1. BIOFILTRE MÉDIAFLEX
Combinant la mousse de sphaigne et une série d’autres matériaux comme éléments filtrants,
le biofltre Médiaflex constitue une solution intéressante pour l’épuration des lixiviats de lieux
d’enfouissement sanitaire, des eaux de drainage des sites miniers et des boues de fosses
septiques. Peu coûteux à installer et facile à utiliser, ce biofiltre, dont l’efficacité repose sur des
phénomènes de précipitation, de rétention et de dégradation biologique, permet de traiter de
fortes concentrations de polluants, notamment les substances toxiques ou difficilement
biodégradables et les métaux. Il peut particulièrement être utile là où certaines conditions,
telles que l’absence d’électricité, le climat nordique et la topographie, limitent l’utilisation de
technologies comme la filtration par le sol, les étangs d’aération et les boues activées.
Contrairement à d’autres technologies, le biofiltre ne produit pas de boues. Cela représente un
avantage important, compte tenu des opérations de vidange, de déshydratation, de
stabilisation et d’enfouissement normalement exigées par les boues. Son exploitation ne
nécessite que l’enfouissement des matériaux filtrants après usage, ces derniers étant
habituellement considérés comme une boue non dangereuse à 50 % d’humidité. Selon les
débits et la qualité des effluents traités, les matériaux filtrants doivent être remplacés une ou
deux fois par année.
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Ce sont les chercheurs de Serrener Consultation inc. qui ont mis cette technologie au point.
Par ailleurs, plus de 15 biofiltres sont actuellement en usage au Québec pour le traitement des
lixiviats de lieux d’enfouissement sanitaire, des eaux de drainage de sites miniers et des boues
de fosses septiques. Ils sont utilisés comme système de traitement unique ou intégré à
d’autres systèmes d’épuration.
4.2. SYSTÈME ECOFLO
L’unité de biofiltration Ecoflo est destiné au marché des résidences et des établissements
publics, commerciaux ou résidentiels non reliés à un réseau d’égouts. Il s’agit d’un biofiltre à
base de tourbe créé par Premier Tech ltée pour traiter efficacement les eaux usées provenant
de fosses septiques. Ce système compact possède des performances épuratoires
indépendantes des caractéristiques du sol, en plus d’être tout désigné pour les propriétaires
ayant des difficultés liées à la superficie de leur terrain ou à la perméabilité du sol. Ainsi, l’unité
de biofiltration occupe une superficie de 6,5 m2 pour le traitement des eaux usées d’une
résidence unifamiliale (débit maximal de 1 600 litres/jour). Ces eaux sont acheminées par
gravité ou à l’aide d’une pompe vers une coquille protectrice contenant un système de
distribution et le lit filtrant à base de tourbe spécialement conçu pour la biofiltration. La tourbe
sélectionnée permet la rétention des matières solides, la dégradation des matières organiques,
la nitrification et la réduction des coliformes fécaux.
Des essais réalisés avec des effluents de fosses septiques de résidences unifamiliales ont par
ailleurs démontré d’excellentes performances épuratoires. En effet, le système permet
d’obtenir des réductions moyennes de 90 % des matières en suspension, de 93 % de la
demande biochimique en oxygène, de 20 % de l’azote total et de plus de 99 % des coliformes
fécaux. Une fois épuré, l’effluent peut être évacué par infiltration dans le sol ou par dilution
dans un cours d’eau.
La vie utile du lit filtrant est de cinq ans et il peut être retiré à l’aide d’un système de vidange de
fosses septiques conventionnel, en plus de faire l’objet d’une valorisation agricole ultérieure.
Une inspection annuelle suffit pour l’entretien du biofiltre. Une étude technico-économique a
par ailleurs démontré que les coûts d’achat et d’exploitation du système lui permettent de
concurrencer les procédés conventionnels et alternatifs.
4.3. TECHNOLOGIE JUGGLER
La technologie Juggler, ou camion Juggler, est une unité mobile de traitement des boues de
fosses septiques permettant le retour d’un liquide préalablement épuré à la fosse. Pour ce
faire, le système aspire d’abord la partie liquide (le surnageant) contenu dans la fosse septique
(étape 1), pour ensuite aspirer les boues et écumes qui sont stockées dans le réservoir à
double chambre du camion (étape 2). Le surnageant est alors traité dans l’autre chambre,
sans utilisation de produits chimiques, puis retourné à la fosse en étant épuré par filtration
(étape 3). La figure D.2. illustre ces trois étapes.
Cette façon de procéder permet de réduire jusqu’à 80 % du volume des matières résiduelles à
transporter, et par le fait même de diminuer les frais de transport et de disposition des boues à
l’usine de traitement, en plus de contribuer significativement au mieux-être de l’environnement.
L’opérateur d’un camion équipé de la technologie Juggler peut vidanger jusqu’à cinq fois plus
de fosses septiques qu’avec un réservoir traditionnel de même grandeur. Le rendement du
RIADM
ANNEXE L
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
camion est alors maximisé, puisqu’il consacre désormais plus de temps à faire la vidange
plutôt que le transport.
Étape 1
Étape 2
Étape 3
Figure 2. Étapes de la technologie Juggler
Le caractère novateur de la technologie Juggler réside tout d’abord dans le fait qu’elle est en
mesure de reconnaître les diverses couches déjà décantées naturellement à l’intérieur d’une
fosse septique, soit les boues, les écumes et le liquide. La technologie tient donc compte des
différentes composantes naturelles de la fosse, les aspire séparément puis retourne à la fosse
un liquide épuré jusqu’à 99 % en moins de 20 minutes (ce qui est comparable à un temps de
vidange conventionnel). D’autre part, il est possible d’optimiser le rendement de la fosse, d’une
part grâce au procédé physicomécanique, et d’autre part en y retournant la flore bactérienne
nécessaire à son bon fonctionnement. Finalement, le procédé Juggler, breveté et validé par
l’INRS-Eau, est entièrement automatique et ne nécessite pas une main-d’œuvre spécialisée.
4.4. COMPOSTAGE SOUS AÉRATION FORCÉE
Les chercheurs de Serrener Consultation inc. ont élaboré un système intégré de traitement et
de valorisation des boues de fosses septiques dans le but de faire face aux besoins
grandissants dans ce domaine et afin de trouver une solution économique et respectueuse de
l’environnement. Ce système consiste à composter les boues de fosses septiques sous
aération forcée, et ce, en passant par plusieurs étapes : la réception-dégrillage des boues, la
déshydratation par filtration-décantation (système DAB), le traitement et le rejet de la fraction
liquide, et le traitement et la valorisation de la fraction solide. L’ensemble de ce procédé dure
de 8 à 12 semaines.
Cette technologie de compostage pour le traitement des boues de fosses septiques
déshydratées présente de nombreux avantages, dont leur stabilisation biologique efficace et la
production d’un amendement organique sans odeur, possédant des caractéristiques
agronomiques appréciables. Elle permet le traitement en continu des boues pendant toute
l’année, étant donné que le système peut être installé à l’intérieur d’un bâtiment et convenir à
plusieurs types de boues, telles que les boues agroalimentaires, les boues de papetières ou le
lisier de porc. La technologie s’avère des plus appropriées puisque le climat québécois rend
difficile le traitement sur aire ouverte en hiver et le compostage en réacteur est peu rentable
pour les projets de petite envergure. Ce concept de traitement et de valorisation des boues
permet d’offrir une solution intégrée à la problématique. De plus, la technique des piles sous
aération forcée présente plusieurs autres avantages, comme la faible superficie utilisée,
l’acceptation sociale du concept et les faibles coûts d’implantation et d’exploitation du système.
Les coûts d’investissement du système complet (incluant la déshydratation et le compostage)
RIADM
ANNEXE L
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
varient de 350 000 $ à 500 000 $, selon les scénarios et composantes envisagées. Avec ces
niveaux d’investissement, il est ainsi possible d’offrir l’ensemble du service à un prix compris
entre 18 $ et 30 $/m3, les coûts d’exploitation variant en fonction des volumes reçus.
Le premier centre québécois de traitement et de valorisation des boues de fosses septiques
faisant appel à cette technologie a été implantée à Cowansville en 1991, à l’usine de
compostage des boues de Valoraction inc. Il occupe une superficie de 2 000 m2 et permet de
traiter 8 m3/jour de boues déshydratées à 25 % de matières sèches, ce qui correspond à 80
m3/jour de boues de fosses septiques. Le compost obtenu (environ 1 500 m3/an pour une
période d’utilisation de 170 jours) sert d’amendement en horticulture.
RIADM
ANNEXE L
Quand ?
RIADM
Communiqué de
presse
Lettre d’information
2 semaines avant le début
d’une ouverture ou d’une
nouvelle activité
Pourquoi ?
Une page maximum. Le
communiqué est envoyé aux
municipalités concernées de
même qu’aux journaux
locaux, à la radio et à la télé
communautaire
Aucuns frais
Annoncer l’ouverture d’une nouvelle infrastructure ou la venue d’une nouvelle
collecte
Relance des programmes de collecte (maintien d’une activité)
Diffusion du PGMR
Programme d’incitation au compostage domestique et à l’herbicyclage
Modification ou nouvelle réglementation
Programme d’incitation au réemploi
Collecte des matières recyclables
Collecte des matières putrescibles
Collecte des feuilles
Implantation d’une plate-forme de compostage
Collecte des résidus domestiques dangereux
Implantation d’un dépôt permanent
Collecte des encombrants
Récupération des textiles
Implantation d’une déchetterie
ANNEXE M
0,05 $ / porte
(frais de photocopie)
Implantation d’une collecte des matières recyclables
Implantation d’une collecte des matières putrescibles
Modification ou nouvelle réglementation
500 $
Coûts
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annoncer l’ouverture d’une nouvelle infrastructure ou la venue d’une nouvelle
collecte
Rassemblement de
Implantation d’une collecte des matières recyclables
journalistes, d’élus
Implantation d’une collecte des matières putrescibles
municipaux et de toutes les
Programme d’incitation au compostage domestique et à l’herbicyclage
personnes concernées par
Implantation d’une plate-forme de compostage
l’implantation d’une nouvelle
Implantation d’un dépôt permanent de résidus domestiques dangereux
activité ou infrastructure, dans
Implantation d’une déchetterie
le but de présenter le projet
Modification ou nouvelle réglementation
Diffusion du PGMR
Comment ?
2 semaines avant le début
de la distribution des bacs
s’il s’agit d’une nouvelle
collecte
Idéalement 1 page, 2
2 semaines avant l’entrée en maximum
vigueur d’une modification
ou d’une nouvelle
réglementation
2 semaines avant le début
des activités ou de
Conférence de presse
l’ouverture d’une nouvelle
infrastructure
Description de
l’activité
Annexe M : Les programmes d'information et de sensibilisation
MRC D'ARGENTEUIL
5 po x 11 po environ,
distribué par la poste
Ex. : Ligne INFORECYCLAGE
(garde le numéro de
téléphone habituel)
Coller à l’intérieur du
couvercle du bac ou distribuer
au moment de la livraison des Collecte des matières recyclables
bacs.
Collecte des matières putrescibles
Ex. : 8 po x 11 po. Assez
grand pour y inscrire l’horaire
Au moment de la livraison
des bacs s’il s’agit d’une
nouvelle collecte ou au
début des activités s’il s’agit
d’un nouveau programme
2 semaines avant le début
des activités
Tout au long de l’activité
Au moment de la livraison
des bacs
Distribution d’un
feuillet d’information
(5-10 pages)
Encart
Ligne d’information
téléphonique
Autocollant
RIADM
Annonce la venue de la
collecte
Explique le contenant choisi
et la fréquence des collectes
Où s’en va le matériel ?
Qu’est-ce qu’un centre de tri
Horaire / Trucs /
Coordonnées
Recyclable ou pas
Pourquoi ?
Relance des programmes de collecte (maintien d’une activité)
Programme d’incitation au réemploi
Modification ou nouvelle réglementation
Programme d’incitation au compostage domestique et à l’herbicyclage
Collecte des matières recyclables
Collecte des matières putrescibles
Collecte des feuilles
Implantation d’une plate-forme de compostage
Collecte des résidus domestiques dangereux
Implantation d’un dépôt permanent
Collecte des encombrants
Récupération des textiles
Implantation d’une déchetterie
Collecte des matières recyclables
Programme d’incitation au compostage domestique et à l’herbicyclage
Modification ou nouvelle réglementation
Collecte des matières putrescibles
Collecte des feuilles
Implantation d’une plate-forme de compostage
Collecte des résidus domestiques dangereux
Implantation d’un dépôt permanent
Diffusion du PGMR
Collecte des objets encombrants
Récupération des textiles
Implantation d’une déchetterie
0,52 $ / porte
Sans frais
ANNEXE M
0,13 $ à 0,22 $ / porte
0,52 $ / porte
Coûts
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Informer la venue d’une nouvelle collecte
Programme d’incitation au compostage domestique et à l’herbicyclage
Programme d’incitation au réemploi
Comment ?
Quand ?
Description de
l’activité
MRC D'ARGENTEUIL
Durant toute la durée du
projet pilote
Environ tous les deux mois
ou selon la durée du projet
pilote.
Accroche-porte
Équipe verte
(intervenants)
disponible par
téléphone et par
courrier ou le jour des
collectes sur les
camions
Nouvelles Éclair
RIADM
Au début du lancement d’un
nouveau programme
Info-Bac
Quand ?
Deux par année (printemps
et automne). Là où se fait la
collecte des matières
recyclables et putrescibles,
les deux Info-Bac sont
jumelés
Description de
l’activité
MRC D'ARGENTEUIL
Pourquoi ?
Programme d’incitation au réemploi
Collecte des matières recyclables
Collecte des matières putrescibles
Collecte des feuilles
Variable
Collecte des résidus domestiques dangereux
Collecte des encombrants
Récupération des textiles
Implantation d’une déchetterie
Relance des programmes de collecte (maintien d’une activité)
Programme d’incitation au compostage domestique et à l’herbicyclage
Modification ou nouvelle réglementation
Programme d’incitation au réemploi
Collecte des matières recyclables
Collecte des matières putrescibles
Collecte des feuilles
Collecte des résidus domestiques dangereux
Collecte des encombrants
Récupération des textiles
Implantation d’une déchetterie
Fournir de l’information générale sur le déroulement du projet-pilote et informer
des nouvelles consignes
Une feuille (8 po x 11 po, 8 po Programme d’incitation au compostage domestique et à l’herbicyclage
Programme d’incitation au réemploi
x 14 po)
Collecte des matières recyclables
Collecte des matières putrescibles
Relance des programmes de collecte (maintien d’une activité)
8 po x 11 po, 8 po x 14 po, 11 Programme d’incitation au réemploi (jumelé à la collecte à trois voies)
Collecte des matières recyclables
po x 17 po
Collecte des matières putrescibles
de collecte les matières
recyclables ou non, des trucs
de recyclage et les
coordonnées importantes
Comment ?
ANNEXE M
0,45 $ / porte / parution
Aucuns frais
0,91$ / porte
Selon le format choisi, le
nombre de couleurs d’encre, le
type de papier et le tirage.
0,13 $ à 0,30 $ / porte
Coûts
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
RIADM
Annonce dans les
journaux locaux et à la
radio locale
Incitatif (remise de
sacs gratuits,
concours, tirage, etc.)
Pendant le projet pilote
Sondages (début –
milieu – fin)
10 à 15 capsules avant
chaque collecte
Une annonce avant chaque
collecte (journaux)
Capsules de 30 secondes
Variable - Habituellement,
100 lignes x 4 colonnes est
un format adéquat
Inciter les citoyens à participer aux différentes collectes
Collecte des matières recyclables
Programme d’incitation au compostage domestique et à l’herbicyclage
Collecte des matières putrescibles
Collecte des feuilles
Implantation d’une plate-forme de compostage
Collecte des résidus domestiques dangereux
Implantation d’un dépôt permanent
Collecte des encombrants
Récupération des textiles
Implantation d’une déchetterie
Relance des programmes de collecte (maintien d’une activité)
Programme d’incitation au réemploi
Modification ou nouvelle réglementation
Rappeler l’existence d’une infrastructure ou d’un service
Annoncer l’ouverture d’une nouvelle infrastructure
Annoncer la tenue d’une journée portes ouvertes
Programme d’incitation au compostage domestique et à l’herbicyclage
Fournir de l’information générale aux citoyens
Collecte des matières recyclables
Collecte des matières putrescibles
Collecte des feuilles
Implantation d’une plate-forme de compostage
Collecte des résidus domestiques dangereux
Implantation d’un dépôt permanent
Collecte des encombrants
Récupération des textiles
Implantation d’une déchetterie
Diffusion du PGMR
Coûts
ANNEXE M
Environ 16 $ à 20 $ / capsule
170 $ - 200 $ / annonce
(en fonction du format)
Variable selon l’incitatif retenu
ou ce qui est en jeu
Ex. : deux prix en jeu :
1 voyage de compost
1 bac roulant
Total : 112 $ ou 0,01 $ / porte
Ex. : sacs de plastique
45 000 sacs
= 6 000 $
11,25 $ / porte
Traitement inclus
(exécuté à l’interne)
Inciter les citoyens à participer à la collecte des matières putrescibles, des feuilles
et des herbes
Sans frais
Collecte des matières putrescibles
Pourquoi ?
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Questionnaire papier porte-àCerner les attentes et habitudes des citoyens face au projet pilote
porte
Distribution porte-à-porte des
sacs ou invitation aux
citoyens à se présenter
directement au site de
compostage
Comment ?
Prévoir les partenaires (ex. :
hôtel de ville) pour la remise
des sacs aux citoyens ainsi
Ex. : 3-4 semaines avant le
que les instructions à suivre
début de la collecte s’il s’agit
ou pour la remise de prix
de sacs pour la collecte des
feuilles
Pour la première année de
collecte seulement ou
chaque année
À la fin du projet pilote
Quand ?
Distribution du
compost
Description de
l’activité
MRC D'ARGENTEUIL
3 à 4 semaines avant le
début de la nouvelle année
Éco-calendrier
RIADM
ANNEXE M
Éléments à considérer :
Les frais de distribution porte-à-porte ne sont pas inclus dans les coûts. Les frais sont fonction du poids de l’article à distribuer. Généralement, on peut estimer le coût entre 0,09 $ et 0,13 $ / porte.
Prévoir des frais de traduction, s’il y a lieu.
Les coûts ne comprennent pas les frais reliés au service d’infographie exécuté à l’externe.
1,15 $ / porte
Relance des programmes de collecte (maintien d’une activité)
Programme d’incitation au réemploi
Modification ou nouvelle réglementation
Rappeler l’existence d’une infrastructure ou d’un service
Annoncer l’ouverture d’une nouvelle infrastructure
Programme d’incitation au compostage domestique et à l’herbicyclage
Fournir de l’information générale aux citoyens
Collecte des matières recyclables
Collecte des matières putrescibles
Collecte des feuilles
Collecte des résidus domestiques dangereux
Collecte des encombrants
Récupération des textiles
Coûts
1 000 $ à 3 000 $
(Très variable, en fonction des
activités retenues)
Pourquoi ?
Journée « Portes
ouvertes »
Comment ?
Implantation d’une déchetterie
Programme d’incitation au compostage domestique et à l’herbicyclage
Implantation d’un dépôt permanent
Implantation d’une plate-forme de compostage
Implantation d’une nouvelle infrastructure
Quand ?
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Jeux, concours, remise de
posters, goûter, etc. – on
Quelques semaines après la
invite aussi les journalistes et
mise en exploitation
les élus municipaux à se
joindre à nous
Description de
l’activité
MRC D'ARGENTEUIL
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe N : Système de tarification
Actuellement, il existe deux genres de systèmes de tarification : la tarification fixe et la
tarification directe. Chacun de ces systèmes peut prendre plusieurs formes, et se concrétiser
en différents modes d’application.
La tarification fixe peut prendre deux formes : l’impôt foncier ou la tarification forfaitaire. Quelle
que soit la forme qu’il prend, ce système de tarification n’incite pas à la réduction puisque les
citoyens ne perçoivent aucun lien direct entre les quantités de matières résiduelles qu’ils
génèrent et le tarif exigé pour les services offerts. Ainsi, de par leur nature, ils leur laissent
souvent l’impression que le service est gratuit, que leurs habitudes de consommation ne se
reflètent pas dans la facturation des services offerts ou que leurs efforts de réduction ne sont
pas récompensés. De plus, les nouveaux services sont généralement perçus comme des
coûts supplémentaires plutôt que comme un ensemble de mesures de gestion des matières
résiduelles destinées non seulement à la réduction des quantités éliminées, mais également à
la protection des ressources naturelles et de l’environnement.
Dans le cas de l’impôt foncier, le tarif des services rendus aux citoyens est inclus dans le taux
de taxation générale et est uniquement fonction de l’évaluation foncière des biens immobiliers.
Il s’agit d’un mode d’imposition dégressif. Cette forme de tarification ne prend donc en
considération que la capacité de payer des citoyens puisqu’il n’y a généralement aucune
relation entre la valeur foncière et le niveau de services offerts ou encore, la quantité de
matières résiduelles produites.
Dans le cas de la tarification forfaitaire, les coûts de gestion sont répartis uniformément entre
les contribuables, peu importe leur niveau de richesse. Les citoyens sont cependant mieux
informés des coûts puisque ceux-ci sont inclus dans leur compte de taxes.
La tarification directe, quant à elle, peut prendre quatre formes : la tarification au volume, la
tarification au poids, la tarification à l’acte et la tarification mixte. Au contraire du premier genre
de tarification, la tarification directe est plutôt basée sur un principe qui prend de plus en plus
de popularité, celui de l’utilisateur-payeur. Ce genre de tarification appliqué au service de
collecte des déchets domestiques incite à la réduction et à la récupération puisqu’il est basé
sur les quantités de matières éliminées. En contrepartie, il peut également inciter certains
citoyens à des comportements délinquants, tels que la disposition sauvage ou le dépôt de
déchets dans les contenants prévus pour les collectes de matières recyclables ou putrescibles,
par exemple. La plupart de ces comportements négatifs disparaissent généralement à la suite
d’actions de sensibilisation, de l’offre de billets de courtoisie ou de la mise en place d’autres
moyens de dissuasion. Par contre, pour que le citoyen puisse faire le choix des services qu’il
entend utiliser, il faut que leurs tarifs soient ventilés dans la facturation. Chaque citoyen est
ainsi responsable des coûts qui sont exigés de lui et peut prendre des mesures pour réduire sa
note. Ces modes de tarification sont donc plus équitables pour la population. De plus, ils
privilégient davantage la participation de la collectivité dans l’atteinte des résultats souhaités.
Par ailleurs, ces méthodes favorisent l’automatisation de la collecte de même que l’acquisition
de données de gestion précises. L’évaluation du rendement des services offerts et la
détermination des correctifs à apporter en sont d’autant facilités. En outre, puisque ce système
de perception est indépendant du système de taxation, son exécution peut être confiée à un
organisme externe au milieu municipal.
RIADM
ANNEXE N
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Il existe actuellement trois modes de tarification au volume. Comme son appellation l’indique,
le tarif exigé est basé sur les quantités de matières à traiter ou à éliminer. Le premier est le
système d’étiquettes que le citoyen appose sur les sacs de déchets qu’il produit. Le second est
le système des sacs identifiés. Les étiquettes et les sacs doivent être offerts à plusieurs points
de vente et facilement identifiables lors de la collecte. Le dernier mode est celui des
contenants de volumes déterminés. Il est donc moins souple que les deux précédents, puisque
les matières doivent être disposées uniquement dans les contenants prévus à cet effet
(généralement des bacs roulants de 140, 240 ou 360 litres), et moins précis puisque ceux-ci
ne sont pas nécessairement remplis à pleine capacité lors de la cueillette.
La tarification au poids exige la pesée des matières résiduelles collectées en plus de
l’identification du contribuable, généralement au moyen d’un bac roulant muni d’une puce
fourni à chaque logement. Cette méthode est propice à l’automatisation de la collecte et à la
facturation directe. En principe, elle permet d’obtenir l’information de gestion la plus complète
et la précise de toutes les méthodes présentées. Par contre, il s’agit d’un système
présentement utilisé sur une base expérimentale puisque certaines difficultés ne sont pas
encore entièrement surmontées. La principale est l’obtention d’une mesure exacte lors de la
pesée. D’ailleurs, un seul système de pesée est homologué par Mesures Canada pour une
utilisation légale.
La tarification à l’acte est actuellement très utilisée par les ICI, lorsque les quantités de
matières résiduelles générées sont supérieures à la limite autorisée pour leur collecte sur le
plan municipal ou lorsque ces matières sont de nature industrielle. Le principe repose sur le
volume d’un contenant, en général un conteneur de deux à quarante verges cubes, et sur sa
levée, qui peut s’effectuer de façon périodique ou sur appel. Cette méthode est également
utilisée au niveau municipal dans certaines régions de faible densité de population. Elle
pourrait être utilisée pour le service porte-à-porte mais nécessiterait des modifications, dont le
changement du type de contenant utilisé et l’identification du contribuable.
La tarification mixte consiste en une combinaison des tarifications fixe et directe décrites
précédemment. La partie fixe peut ainsi prendre la forme d’un impôt foncier ou d’une
tarification forfaitaire, ou encore d’un tarif fixe. La partie variable peut être n’importe lequel des
trois modes de tarification directe décrits ci-dessus. La détermination de la partie fixe est
basée sur les coûts fixes des services offerts, tandis que celle de la partie variable dépend du
degré d’utilisation de ces services.
RIADM
ANNEXE N
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Annexe O : Applications du principe des 3RV-E
Les fiches explicatives suivantes décrivent chacun des éléments du principe des 3RV-E. On y
retrouve une définition, des applications possibles pour les municipalités, les citoyens et les
ICI, de même que des exemples d'application.
Réduction à la source
Définition :
Action préventive permettant d’éviter de générer des résidus pendant la fabrication, la distribution et
l’utilisation d’un produit.
Applications :
Municipalités : Politiques d'achat et pratiques de gestion.
Citoyens : Habitudes de consommation, mode de vie et intérêt à réduire les résidus générés.
ICI : Pratiques manufacturières (méthodes de production, stratégies de mise en marché).
Exemples :
- Programme d'éco-étiquettage
- Protocole national sur l'emballage
- Certification ISO 14 000
- Programmes municipaux
- Incitatifs
- Sensibilisation
Réemploi
Définition :
Utilisation répétée d’un produit ou d’un emballage, sans modification de son apparence ou de ses
propriétés.
Applications :
Municipalités : Pratiques de gestion.
Citoyens : Habitudes de réemploi, mode de vie et intérêt à réduire les résidus générés.
ICI : Pratiques manufacturières et de gestion.
Exemples :
- Réseau de ressourceries
- Déchetteries
- Friperies
- Entreprises spécialisées dans l'achat et la revente d'articles usagés
- Sensibilisation
RIADM
ANNEXE O
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Recyclage
Définition :
Utilisation, dans un procédé manufacturier, d’une matière secondaire en remplacement d’une
matière vierge.
Enjeux :
Le succès dépend notamment :
du conditionnement et de l'homogénéité des matières récupérées ;
de l'approvisionnement soutenu et minimal des matières récupérées ;
de la disponibilité et de la rentabilité des technologies et des équipements des marchés.
Applications :
Municipalités : Politiques d'achat et pratiques de gestion.
Citoyens : Habitudes de recyclage.
ICI : Politiques d'achat et pratiques de gestion.
Exemples :
- Collecte sélective des matières recyclables
- Déchetteries
- Collecte de RDD
- Collecte d'encombrants
- Centre de récupération et de traitement des
résidus de CD
- Collecte de pneus usagés
- Consigne
- Réseau de ressourceries
- Sensibilisation
Valorisation
Définition :
Mise en valeur d’une matière résiduelle par sa réutilisation sous forme de matière première,
généralement précédée par sa transformation à l'aide d'un procédé biologique, physique, mécanique
ou thermique. Les deux principaux modes de valorisation sont le compostage et la valorisation
énergétique.
Compostage : méthode de traitement biochimique utilisant l’action de micro-organismes aérobies
pour décomposer sous contrôle (aération, température, humidité) et de façon accélérée les matières
putrescibles afin d’obtenir un amendement organique stable d’un point de vue biologique et
hygiénique.
Valorisation énergétique : Utilisation de matières résiduelles comme combustible dans un procédé
de fabrication ou dans un équipement destiné à produire de l’énergie.
Applications :
Municipalités : Pratiques de gestion
Citoyens : Habitudes de compostage
ICI : Pratiques de gestion
Exemples :
- Compostage domestique
- Collecte des matières putrescibles – en totalité - Compostage industriel
ou en partie (résidus verts, arbres de Noël, - Sensibilisation
feuilles, résidus de table)
RIADM
ANNEXE O
MRC D'ARGENTEUIL
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Élimination
Définition :
Mode de gestion des déchets par dépôt définitif ou incinération, avec ou sans récupération d’énergie.
Ne vise, idéalement, que les déchets ultimes issus du tri (à la maison où dans une installation de
traitement), du conditionnement et de la mise en valeur des résidus.
Exemples :
L.E.T.
L.E.S.
Dépôt en tranchées
D.M.S.
Incinérateur
RIADM
ANNEXE O