Inland Empire (VOAS-TF) · Contre toute espérance Je

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Inland Empire (V.O.A.S.-T.F.) · Contre toute espérance
Je crois que je l’aime · Adam’s Apples (V.O. danoise avec s.-t. français)
Magazine Le Clap nº 139
Du 27 juillet au 13 septembre 2007
La valeur sûre
où sommes nous ?
Arrondissement de Sainte-Foy-Sillery
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Julie Delpy, la plus américaine des Françaises
et la plus frenchy des Américaines, livre avec
2 JOURS À PARIS sa vision des hauts, des
bas et surtout des «au milieu» de la vie de
couple. C’est rigolo, bien écrit et vachement
«woody allenien» comme ton. On craque
pour l’actrice-réalisatrice, mais aussi pour
Adam Goldberg, sexy et drôlement parano.
Un délice!
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Cinéma le Clap
Correspondances
d’autobus
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Secteur
de l’Université
Laval
(la pyramide)
2 jours à Paris
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7, 79, 87, 93, 107,
330, 337, 338, 350,
355, 372, 377, 380,
382, 384, 387
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Centre Innovation
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Cégep
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2360, chemin Sainte-Foy,
Centre Innovation (la pyramide)
Québec (Québec) G1V 4H2
Stationnements
PROGRAMMATION
services et
privilèges du clap
5 Nos films
20 Calendrier
23 Index
12 Info-ciné
Une publication des Éditions Le Clap
Dépôt légal : Bibliothèque nationale du
Québec, 3e trimestre 1987
ISSN : 1209-7012
Le Magazine Le Clap est publié 7 fois par
année par les Éditions Le Clap.
Impression
Quebecor
Distribution
Affiche tout
Contrôle de la distribution
Marie Dubé
Éditeurs
Michel Aubé, Michelle Dubé
Directeur général
Michel Aubé
Directeur de production Robin Plamondon
Adjoint à la production Simon Leclerc
Rédactrice en chef Stéphanie Bois-Houde
Programmation
Michel Aubé
Supervision artistique Michelle Dubé
Réviseure
Marie Chabot
Pour nous joindre
Téléphone
Courriel Site Internet 653-2470
[email protected]
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Publicité - 418 653-2470 ou 1 800 361-2470
Marie Dubé, poste 210
Tirage 100 000 exemplaires
500 points de distribution
Le cinéma Le Clap • 2360, chemin Sainte-Foy, bureau 370, Québec (Québec) G1V 4H2
(la pyramide) en face de l’Université Laval
– Magazine Le Clap n° 139 · du 27 juillet au 13 septembre 2007
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À
pareille date l’été dernier, les cinéphiles se délectaient de Scoop
de Woody Allen. Amusant, verbeux comme il sait l’être, le réalisateur visait juste avec son intrigue rocambolesque autour
d’un tueur en série à la Jack l’éventreur. Fin de la parenthèse. Une
parenthèse qui n’est pas tout à fait gratuite puisque 2 JOURS À PARIS,
le dernier film de l’actrice et réalisatrice Julie Delpy, la plus américaine
des Françaises et la plus Frenchy des Américaines, procure ce même
effet jouissif. Pas dans le même registre – on a affaire ici à une comédie
romantique –, mais dans la vivacité et le tac au tac des dialogues. L’actrice qui chante aussi – elle a sorti un album éponyme en 2003 – a su
leur insuffler une musicalité et surtout un humour très «fille spirituelle
de»… Woody Allen.
Comme le duo marrant que le cinéaste formait (vieux satyre, va…)
avec la pulpeuse Scarlett, l’amoureuse d’Ethan Hawke dans Before Sunset s’est choisi un vis-à-vis, Adam Goldberg, avec qui le courant passe.
CONNIVENCE en lettres majuscules, c’est l’adjectif qui définit le plus
ce couple qui se prend la tête, les tripes (et les fesses!) dans une comédie sexy, juste ce qu’il faut d’hystérique et ouvertement contre la bêtise
humaine (par exemple, George Bush!). Entre les lignes – si vous n’avez
pas encore compris – , Le Clap a adorééééééé ce «Un homme et une
femme» moderne et jazzy.
Des coups de cœur, il y en a plusieurs dans cette programmation
qui prouve bien que nous ne sommes pas en pénurie d’œuvres pendant la période estivale. Si l’on poursuit dans la veine romantique, on
pense spontanément à JE CROIS QUE JE L’AIME avec Sandrine Bonnaire et Vincent Lindon, un autre couple à qui l’on prédirait (s’il était
vrai…) «et ils vécurent heureux, mais ils prirent bien des détours pour
y arriver». Toujours au sujet de l’amour, celui-là sensuel, LADY CHATTERLEY, adaptation «césarisée» de Pascale Ferran du roman de D. H.
Lawrence, rajeunit un texte daté. Au lieu d’en tirer une œuvre subversive – impossible en 2007 –, la cinéaste a préféré développer avec énormément de sensibilité l’univers de sensations inconnues auquel s’ouvre
Constance, resplendissante Marina Hands. La passion embrase aussi la
pellicule dans TOI de François Delisle, avec une Anne-Marie Cadieux
intense, fragile et fiévreuse.
Quant à l’amour «cochon», c’est Patrick Huard qui en
parle dans sa version adulte du célèbre conte. «Loup, qui
es-tu?», demandez-vous… La bête à Huard, c’est le sexe
«récréatif» auquel certains sont incapables de dire non une
fois «casés»… À suivre dans LES 3 P’TITS COCHONS.
D’une finesse égale à celle déployée dans Se Souvenir des belles choses, Zabou Breitman revient avec un
second long métrage sur la naissance d’une attirance
entre un hétéro bien marié et un gai à l’esprit libre
(L’HOMME DE SA VIE) tandis que l’Italien Kim Rossi
Stuart (Freddo dans Romanzo criminale) livre un premier film puissant sur l’amour paternel et le lien pèrefils (LIBERO). Nanni Moretti (La Chambre du fils)
peut dormir tranquille: il a un héritier.
En 2005, Bernard Émond débutait, avec La Neuvaine,
un cycle sur les vertus. À travers le mal-être de son
personnage étreint par une immense culpabilité, Élise
Guilbault ne pouvait pas faire autrement que de susciter en chaque cinéphile une réflexion sur la place
qu’occupe la foi dans nos vies. Le cinéaste ne bifurque pas de la voie tracée avec CONTRE TOUTE ESPÉRANCE, une œuvre riche et profonde portée par Guylaine Tremblay, pétrie de compassion, et Guy Jodoin,
impressionnant dans ce rôle dramatique.
Une rencontre. La bonne. C’est un peu l’histoire simplifiée de Marc-André Lavoie et Simon Olivier Fecteau.
Le premier planchait sur un projet de film indépendant
et le second, membre des Chick’n Swell, rêvait de passer à la réalisation. Résultat: BLUFF. À leur invitation
ont répondu Emmanuel Bilodeau, Rémy Girard, Marc
Messier, David La Haye, Isabelle Blais, Alexis Martin…
Nommez-les, ils sont tous au générique!
Bon cinéma!
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Magazine Le Clap n° 139 · du 27 juillet au 13 septembre 2007 –
CONTE AU CŒUR
DE L’ARCTIQUE
Un film de Sarah Robertson – États-Unis – (90 min.)
Notes: Dans la même lignée que La Marche de l’empereur (gagnant de l’Oscar du
meilleur documentaire en 2006), CONTE AU CŒUR DE L’ARCTIQUE suit la vie quotidienne
d’une famille d’ours polaires et celle d’un morse. Réalisée par Sarah Robertson, collaboratrice au magazine National Geographic et spécialiste du Grand Nord, «l’expédition»
nous conduit sur la banquise et dans les profondeurs des fonds marins glacés en compagnie d’authentiques animaux, acteurs-nés. Instructif et charmant! (S.B.-H.)
Un film de Ash Brannon et Chris Buck (85 min.)
États-Unis
Synopsis: Cody Maverick, un jeune pingouin fana de surf, est
repéré par un recruteur de talents. Envoyé en compétition à Hawaii,
il se mesurera au champion en titre... Avant de braver les vagues, il
fraternise avec Chicken Joe, un poulet pro de la planche, puis il raffine son style grâce aux conseils d’un ermite...
Un film de David Yates – Royaume-Uni · États-Unis – (138 min.)
Synopsis: En cinquième année à Poudlard, Harry n’a qu’une certitude: Voldemort est bel et bien vivant. En début d’année, Cornelius Fudge, le ministre de la Magie introduit un nouveau professeur de défense contre les Forces du Mal, Dolorès Ombrage. Cependant, Hermione et Ron croient que Harry serait le meilleur sorcier pour aider les élèves de Poudlard à affronter les forces maléfiques... Avec Harry, ils forment l’Armée de Dumbledore contre le mal...
Un film de Brad Bird (110 min.)
États-Unis
Un film de CHRIS MILLER
ET RAMAN HUI – États-Unis – (93 min.)
Synopsis: Remy est un rat... gourmet.
Son rêve serait de devenir un grand
chef. Contre l’avis de sa famille et le
peu de sympathie que les cuisiniers témoignent envers ces bestioles indésirables dans un restaurant, Remy s’entête. Et puis
pourquoi se contenter de pique-niquer dans une poubelle
quand on préfère le camembert?
UN CŒUR INVAINCU
Un film de Michael Winterbottom · Du même
réalisateur: Aller simple pour Guantanamo
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États-Unis · Royaume-Uni
Générique: États-Unis · Royaume-Uni. 2007.
100 min. (V.F. de A Mighty Heart) Drame réalisé par Michael Winterbottom. Scén.: John
Orloff d’après le récit A Mighty Heart: The
Brave Life and Death of my Husband Danny
Pearl de Mariane Pearl et Sarah Crichton.
Mus. orig.: Harry Escott et Molly Nyman. Int.:
Angelina Jolie, Dan Futterman,Irrfan Khan.
Synopsis: 23 janvier 2002. Pakistan. La vie
de Mariane Pearl bascule à jamais. Son mari, le
journaliste Daniel Pearl, chef de bureau du Wall
Street Journal en Asie du Sud, est pris en otage.
Notes: Tourné comme une enquête-choc, UN
CŒUR INVAINCU confirme la virtuosité de
Michael Winterbottom pour filmer la vérité avec
une approche cinématographique. (S.B.-H.)
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BLUFF
Un film de Marc-André
Lavoie et Simon Olivier Fecteau
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Québec
Générique: Québec. 2007. 90 min. (V.O.F.) Comédie réalisée par Marc-
André Lavoie et Simon Olivier Fecteau. Scén.: Marc-André Lavoie, Simon
Olivier Fecteau et David Gauthier. Mus. orig.: Frédéric Bégin. Int.: Emmanuel Bilodeau, Isabelle Blais, Raymond Bouchard, Nicolas Canuel, Ève
Duranceau, Simon Olivier Fecteau, Rémy Girard, David La Haye, PierreFrançois Legendre, Alexis Martin, Marc Messier, Marie-Laurence Moreau,
Gilbert Sicotte, Julie Perreault, Jean-Philippe Pearson, Denis Trudel.
Synopsis: Un ouvrier en bâtiment découvre dans un appartement prêt à
être démoli une trappe qui recèle le secret de l’une des personnes qui a logé
à cet endroit au cours des quinze dernières années. De 1990 à aujourd’hui,
plusieurs locataires s’y sont succédé... Julien, le doctorant endetté de 72 000 $
et angoissé «à mort» à l’idée de «subir» sa première entrevue... Michel et
Josée, un couple auquel un inconnu propose 125 000 $ contre un tableau
peint par le grand-père du jeune homme... Signeront ensuite le bail, Nicolas
et Céline. Ceux-ci ont choisi Serge comme donneur de sperme afin d’avoir
un enfant... Il y a aussi Georges, un ex-champion de boxe qui veut monter
sur le ring avec Sébastien, le nouveau copain de sa fille Julie... Le dernier en
lice est Patrice, un voleur sans envergure, qui souhaite terminer sa carrière
par le coup de siècle…
Notes: «Quand tu loues, tu ne sais jamais à qui t’as affaire» conclut Edmond
(Raymond Bouchard), le propriétaire, lorsqu’il découvre, avec l’ouvrier ( JeanPhilippe Pearson) ce qui se cache sous la trappe dans le plancher de son
immeuble. À partir de ce mystère qui planera jusqu’à la fin – attention, la clé
de l’énigme se trouve dans le générique – les réalisateurs Marc-André Lavoie
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et Simon Olivier Fecteau (un ex-Chick’n Swell) tricotent une série d’intrigues secondaires prétextes à prendre le pouls de la société actuelle. Sur un ton
qui n’est pas sans rappeler celui de Québec-Montréal et l’écriture de Ken Scott
(Guide de la petite vengeance) en étant tout de même très personnel, BLUFF
aborde plusieurs thèmes universels comme les conflits intergénérationnels,
le couple et ses frustrations (désir d’enfant insatisfait, déceptions dans la vie
quotidienne, etc.) et la pression sociale pour réussir. Georges (Rémy Girard)
en est le plus bel exemple, lui qui se croit le plus grand boxeur amateur de la
Beauce. De prime abord, ce premier long métrage, un huis clos, repose surtout sur l’importance de sa distribution, une partie du bottin de l’Union des
artistes. Une impression réductrice, car rapidement le montage habile de ces
courts films, qui s’entrecroisent à l’intérieur du film, ainsi que l’humour vif
et l’ironie derrière les dialogues s’imposent. D’où des performances d’acteurs
dont celles de Marc Messier, irrésistible en voleur gentleman. Soulignons également les participations d’Emmanuel Bilodeau en futur papa semi-cocu fan
de Tom Hanks dans Cast Away et Simon Olivier Fecteau, dans le rôle de
l’étudiant en répétition obsessive de l’entrevue de sa vie, qui livre un monologue désopilant. Intriguant, drôle, pathétique comme l’est parfois la vie,
BLUFF vise dans le mille. (S.B.-H.)
«[…] des performances d’acteurs dont celles de Marc Messier, irrésistible en voleur gentleman. Soulignons également les participations d’Emmanuel Bilodeau en futur papa semi-cocu fan de Tom Hanks dans Cast
Away et Simon Olivier Fecteau, dans le rôle de l’étudiant en répétition
obsessive de l’entrevue de sa vie, qui livre un monologue désopilant.»
Magazine Le Clap n° 139 · du 27 juillet au 13 septembre 2007 –
LES 3 P’TITS COCHONS
Un film de Patrick
Huard
«Irrévérencieux, le réalisateur raconte à voix haute ce
que les uns disent tout bas
au sujet de la vie de couple
et ses dessous sur le ton de
"tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’adultère" […]»
BELLE TOUJOURS
Un film de Manoel de Oliveira · Du même réalisateur: Je rentre à la maison
«Une suite jubilatoire et
malicieuse au Belle de jour
de Buñuel [...]»
(J.-B. Morain, Les
Inrockuptibles)
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Québec
France · Portugal
Générique: Québec. 2007. 124 min. (V.O.F.) Comédie de mœurs réalisée par
Patrick Huard. Scén.: Pierre Lamothe et Claude Lalonde. Int.: Claude Legault,
Guillaume Lemay-Thivierge, Paul Doucet, Sophie Prégent, Julie Perreault, Isabel Richer, Mahée Paiement.
Synopsis: Trois frères se racontent leur vie conjugale et «les extras». Sans
censure. Mathieu et Christian, les deux plus jeunes, confient leurs aventures à
Rémi, l’aîné. Mais ce dernier est-il aussi parfait «maritalement» qu’ils ne l’imaginent...
Notes: Coscénariste de Bon Cop, Bad Cop, le comédien Patrick Huard signe
un premier long métrage qu’il sous-titre «un conte pour les grands». Irrévérencieux, le réalisateur raconte à voix haute ce que les uns disent tout bas au sujet
de la vie de couple et ses dessous sur le ton de «tout ce que vous avez toujours
voulu savoir sur l’adultère… sans jamais oser le demander. Avec Claude Legault
et Julie Perreault, deux des piliers de la télésérie Minuit, le soir. (S.B.-H.)
Johanne Audy-LeBlond
Maître formatrice internationale en aquathérapie
Générique: France · Portugal. 2006. 70 min. (V.O.F.) Drame écrit et réalisé
par Manoel de Oliveira d’après l’œuvre de Joseph Kessel. Int.: Michel Piccoli,
Bulle Ogier, Leonor Baldaque, Ricardo Trêpa, Júlia Buisel.
Synopsis: Séverine et Husson, deux personnages du film de Luis Buñuel,
Belle de jour, se recroisent 38 ans plus tard…
Notes: Dernier chapitre «fictif» de Belle de jour, BELLE TOUJOURS, ima-
giné par Manoel de Oliveira, obtiendrait sûrement l’assentiment du surréaliste
Luis Buñuel. Théâtre en trois actes des intrigues d’Husson, l’œuvre-hommage
du cinéaste portugais évoque le passé déviant de Séverine à travers un jeu de
chat et de la souris aux dialogues pleins d’esprit. Relève de Catherine Deneuve,
Bulle Ogier incarne une «belle d’hier» qui résiste à son «adversaire» interprété
à nouveau par un Michel Piccoli facétieux. Ce dernier la tient sur la corde raide.
Lui révélera-t-il, comme à nous, ce qu’il a dit jadis à son époux? (S.B.-H.)
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2 JOURS À PARIS
Un film de Julie
Delpy · De la même réalisatrice: Looking for Jimmy
dans la salle de bain de Marion, les beaux-parents encombrants, une photo
de lui tout nu que lui exhibe Albert, le père de Marion, et tous les anciens
mecs de sa copine.
Notes: «La vie de couple est faite de hauts, de bas et surtout de “au milieu”».
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Allemagne · France
Générique: Allemagne · France. 2007. 96
min. (V.O. anglaise et française avec s.-t. français de 2 Days in Paris) Comédie écrite et réalisée par
Julie Delpy. Mus. orig.: Julie Delpy. Int.: Julie Delpy, Adam Goldberg, Marie
Pillet, Albert Delpy, Daniel Brühl.
Synopsis: Un couple. Elle, c’est Marion, une photographe d’origine fran-
çaise qui a gardé contact avec ses ex. Lui, c’est Jack, un designer d’intérieur
qui déteste les capotes européennes. Après un séjour à Venise, ils font une
pause à Paris, dans le studio de la jeune femme. Première visite de Jack en
France. Son rêve: voir les catacombes et photographier la tombe de Jim Morrison même s’il n’est pas un fan des Doors. Son cauchemar: la moisissure
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Paroles de Julie Delpy, interprète de Marion dans 2 JOURS À PARIS, une
comédie sur la vie à deux aux dialogues jouissifs. Autoportrait? Regard critique d’une expatriée sur sa France natale? Éditorial contre les États-Unis, les
électeurs de George Bush et les décrypteurs du Code Da Vinci en excursion
à Paris? Affaire de famille – son père et sa mère interprètent leur rôle – , col­
la­ge d’humeurs et de morceaux de vie rassemblés en patchwork de coups de
gueule, de dénonciations (du racisme, de l’homophobie, etc.), c’est un peu
tout ça 2 JOURS À PARIS. L’actrice, réalisatrice et chanteuse ouvre une
brèche plus grande que dans Before Sunset qu’elle coscénarisait avec Richard
Linklater et Ethan Hawke. Moins sentimentale, avec plus de chien et un
sens aigu de la réplique, Julie Delpy raconte une histoire de couple et de ses
jalousies irrationnelles en commentant au passage l’actualité en France et
aux États-Unis. Ses personnages parlent fort et hurlent s’il le faut dans ce
film irrésistible influencé par Woody Allen dans les dialogues et la «reproduction» de la dynamique du couple qu’il formait avec Diane Keaton dans
Manhattan et Annie Hall. En même temps, 2 JOURS À PARIS est nettement plus moderne et engagé. Échevelées, les situations sont toujours sujettes à l’ironie, par exemple un quiz sur la culture où le père essaie de piéger
Jack, l’Amerloque, avec la confusion autour de la prononciation de Rambo et
Rimbaud. Tout ce tohu-bohu archi-sympathique est rendu possible grâce à
l’interprétation de Julie Delpy et d’Adam Goldberg, véritable révélation du
film avec ce charme loufoque, croisement de Ben Stiller et de Nanni Moretti.
Comme le dit si bien la mère de Marion: «Enfant, Marion était dans son
monde [...]» Et lorsque le générique de la fin défile, on se dit qu’on aimerait
bien y rester dans son monde… celui de Julie Delpy. (S.B.-H.)
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Festival international du film de Shanghai 2006
Meilleur acteur (Olivier Gourmet) - Meilleure réalisatrice (Fabienne Godet)
SAUF LE RESPECT QUE JE VOUS DOIS
Un film de Fabienne
Godet
«[...] un film bouleversant
et irréfutable.»
(T. Sotinel, Le Monde)
LA FAUTE À FIDEL
Un film de Julie
Gavras
«Julie Gavras, fille du
cinéaste Costa-Gavras,
dont c’est le premier
long métrage, porte sur
cette bouillonnante époque un regard tendre et
piquant [...]»
(C. Mury, Télérama)
«[...] cruellement fidèle
à l’époque.»
(M.-E. Rouchy, TéléCinéObs)
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France
France
Générique: France. 2006. 90 min. (V.O.F.) Drame réalisé par Fabienne Godet.
Scén.: Fabienne Godet, Franck Vassal et Juliette Sales. Mus. orig.: Dario Marianelli.
Int.: Olivier Gourmet, Julie Depardieu, Dominique Blanc, Marion Cotillard.
Synopsis: Employé dans une imprimerie, François tolère le harcèlement de
son patron. Le suicide d’un collègue licencié injustement l’amène à partir en
guerre contre la direction. Accusé d’avoir commis un acte irréparable, il est pris
dans un engrenage.
Notes: Fabienne Godet porte un regard impitoyable sur l’un des maux du
XXIe siècle, le «terrorisme professionnel» en milieu de travail. L’escalade de
la violence psychologique, sa perversité et ses conséquences, dont la perte de
contrôle de soi, y sont montrées avec réalisme. En cadre épuisé, au bord de
l’abîme, Olivier Gourmet (Congorama) persuade sans réserve par sa détresse.
Construit comme un polar, SAUF LE RESPECT QUE JE VOUS DOIS critique sévèrement l’inhumanité du monde de l’emploi. (S.B.-H.)
Générique: France. 2006. 99 min. (V.O.F.) Comédie dramatique réalisée par
Julie Gavras. Scén.: Julie Gavras et Arnaud Cathrine d’après le roman de Domitilla Calamai. Mus. orig.: Armand Amar. Int.: Nina Kervel, Julie Depardieu,
Stefano Accorsi, Benjamin Feuillet.
Synopsis: 1970. Anna a neuf ans lorsque ses parents Marie et Fernando, des
militants anti-franquistes, décident d’abandonner leur confort bourgeois par
solidarité. Frustrée par leur engagement, la fillette s’adapte à petits pas à sa nouvelle vie...
Notes: LA FAUTE À FIDEL, c’est d’abord le point de vue d’une petite fille
formidable qui observe ces années de grand mouvement. Son nom: Nina Kervel, une actrice-née, dotée d’un charisme fou. S’inspirant d’un roman, mais aussi
de ses souvenirs d’enfance à l’époque où son père tournait Missing, la réalisatrice
Julie Gavras – la fille de Costa-Gavras – raconte sa version communiste des
Malheurs de Sophie (d’Anna) avec un sens de la narration avéré. (S.B.-H.)
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César 2007 – Meilleur film français - Meilleure actrice (Marina Hands) Meilleur scénario adaptation - Meilleure photographie - Meilleurs costumes
LADY CHATTERLEY
Un film de Pascale
Ferran · De la même réalisatrice: L’Âge des possibles
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Belgique · France · Royaume-Uni
Générique: Belgique · France · Royaume-Uni.
2006. 168 min. (V.O.F.)
Drame réalisé par Pascale Ferran. Scén.: Roger Bohbot et Pascale Ferran
d’après l’œuvre de D. H. Lawrence. Mus. orig.: Béatrice Thiriet. Int.: Marina
Hands, Jean-Louis Coulloc’h, Hippolyte Girardot, Hélène Alexandridis.
Synopsis: Au château des Chatterley, Constance s’ennuie auprès de Clifford,
son mari estropié à la guerre. Confinée au rôle d’infirmière, elle s’évade dans la
forêt de Wragby. C’est là qu’elle rencontre Parkin, le garde-chasse du domaine.
Entre eux se noue une liaison grâce à laquelle la jeune femme renaît.
Notes: Du classique de la littérature érotique de D. H. Lawrence, Pascale
Ferran, qui n’avait pas tourné depuis L’Âge des possibles, en 1995, livre une version plus sensuelle que subversive. Assurément moins minimaliste que la lecture de Just Jaeckin avec Sylvia Kristel, la cinéaste, dans son adaptation de
Lady Chatterley et l’homme des bois, deuxième des trois versions du roman,
filme avec langueur la renaissance et l’émancipation d’une jeune femme. Jusqu’à
hier réduite à l’amour courtois, puis à l’impuissance de son mari, Constance
(Marina Hands) s’étiolait. Avec Parkin ( Jean-Louis Coulloc’h), elle jouit pour
la première fois et l’expression de son désir refoulé lui ouvre les yeux sur le
monde qui l’entoure. Là intervient la sensibilité de la réalisatrice dévoilée avec
Petits arrangements avec les morts. Car l’univers de sensualité auquel s’éveille
Constance est filmé avec un naturalisme comparable à celui de Robert Enrico
dans La Rivière du hibou – un court métrage de 1962 relatant la fuite dans
les bois d’un condamné à mort. Comme le fugitif, Constance s’échappe, mais
d’une cage dorée. Délivrée des conventions, l’amante du garde-chasse s’épanouit et se montre réceptive à la beauté. Ses sens exacerbés après l’éclosion du
désir, elle ressent avec une plus grande intensité la vie. Sur ce plan, l’environnement sonore et le bruitage – le vent dans les feuilles des arbres, le murmure
de l’eau, le chant des oiseaux –, concourent à créer, donner de «l’épaisseur»,
à l’éden protégé des amours de Constance et Parkin. Sans escamoter l’aspect
érotique du récit – avec des scènes d’amour charnel suggestives sans vulgarité
–, Pascale Ferran ne s’y restreint pas. Le lien entre les amants ne se limite pas
qu’à des rencontres furtives, interdites. Comme ils proviennent de classes différentes, leur relation est teintée d’une crainte – de mésalliance – qui interfère pendant et après l’amour. Découpé en plusieurs chapitres courts – intercalés de cartons explicatifs ou commentés par une voix hors champ –, LADY
CHATTERLEY offre plus qu’une vaine illustration d’une attirance physique.
Du mari blessé dans sa virilité (sobre Hippolyte Girardot) au garde-chasse
vulnérable ( Jean-Louis Coulloc’h, un bloc brut d’émotivité), les personnages
de cette éducation sentimentale, où la liberté triomphe, s’agenouillent devant
Marina Hands, une Constance au regard plein d’une mystérieuse béatitude.
(S.B.-H.)
« [...] un film où chair et sentiments vont au-delà de la seule lecture érotique du roman de D. H. Lawrence.» (D. Péron, Libération)
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Magazine Le Clap n° 139 · du 27 juillet au 13 septembre 2007 –
L’HOMME DE SA VIE
Un film de Zabou Breitman · De la même réalisatrice: Se souvenir des belles choses
«[...] servi par un trio de
comédiens remarquables,
L’HOMME DE SA VIE est l’un
des plus beaux films, et des
plus délicats, tournés depuis
longtemps sur ce sujet.»
(P. Vavasseur, Le Parisien)
LE HÉROS DE LA FAMILLE
Un film de Thierry
Klifa · Du même réalisateur: Une vie à t’attendre
«Les comédiens, Catherine Deneuve en tête, sont
vraiment inspirés, la mise
en scène a le charme des
vieilles comédies américaines qu’on aime.»
(M.-E. Rouchy, TéléCinéObs)
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France
Générique: France · Italie. 114 min. (V.O.F.) Drame réalisé par Zabou Breitman. Scén.: Zabou Breitman et Agnès De Sacy. Int.: Bernard Campan, Charles Berling, Léa Drucker.
Synopsis: En vacances dans la Drôme, Frédéric et sa femme invitent à dîner
Hugo, leur voisin homosexuel. Bien dans sa peau, celui-ci drague discrètement
Frédéric, troublé par ces avances...
Notes: Le premier long métrage de Zabou Breitman, Se souvenir des belles cho-
ses, révélait une réalisatrice sensible, ainsi qu’un Bernard Campan (Frédéric)
rompant avec les bouffonneries du trio Les Inconnus. En guise de coup double, le tandem Breitman-Campan reproduit, dans L’HOMME DE SA VIE,
le «miracle» de l’œuvre précédente. Une égale finesse dans le ton, des dialogues
réfléchis et surtout une absence de voyeurisme caractérisent ce film sensuel sur le
désir inavoué. Un désir latent que la cinéaste traduit dans sa direction d’acteurs
(émouvante Léa Drucker en épouse délaissée), tous au diapason. (S.B.-H.)
France
Générique: France. 103 min. (V.O.F.) Comédie dramatique réalisée par
Thierry Klifa. Scén.: Christopher Thompson. Mus. orig.: David Moreau. Int.:
Gérard Lanvin, Claude Brasseur, Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart,
Miou-Miou, Michaël Coen, Géraldine Pailhas.
Synopsis: À la mort de Gabriel Stern, propriétaire du cabaret le Perroquet
bleu, à Nice, ses héritiers Marianne et Nino décident de vendre au grand dam
de leur père Nicky, fidèle ami et «associé» du défunt…
Notes: Écrit par Christopher Thompson, scénariste de Fauteuils d’orchestre, LE
HÉROS DE LA FAMILLE de Thierry Klifa plaira au public friand de comédies chorales ainsi qu’aux cinéphiles nostalgiques du glamour des films américains des années 40. Si le cinéaste – un ancien du magazine Studio – ne renouvelle pas la formule, il en reproduit l’optimisme sincère avec une digne finale
hollywoodienne. Pour Emmanuelle Béart gainée de satin qui interprète des standards jazzy et Catherine Deneuve en ex-belle de nuit embourgeoisée. (S.B.-H.)
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INLAND EMPIRE
Un film de David
Lynch · Du même réalisateur: Mulholland Drive
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France · Pologne · États-Unis
Générique: France · Pologne · États-Unis. 2006. 178 min. (V.O. anglaise
et polonaise avec s.-t. français) Drame écrit et réalisé par David Lynch. Int.:
Laura Dern, Jeremy Irons, Justin Theroux, Harry Dean Stanton.
Synopsis: Nikki Grace et Devon Berk ont obtenu les premiers rôles du der-
nier film du réalisateur Kingsley Stewart, Là-haut dans les lendemains bleus.
Peu après, lors d’une répétition sur le plateau, le cinéaste confie aux acteurs
qu’il s’agit d’un remake d’un film qui n’a jamais été terminé...
Notes: «Les stars font les rêves et les rêves font les stars...» Tirée d’IN-
LAND EMPIRE, master class et synthèse de l’intégralité de l’œuvre de David
Lynch, la phrase résume la psychose structurée du réalisateur d’Eraserhead.
Puisant à même ses courts métrages expérimentaux de jeunesse et à l’imagerie
fantastique de ses plus récentes installations d’une violence morbide – exposées en avril à la Fondation Cartier pour l’art contemporain de Paris –, David
Lynch commente le cinéma. Car avant tout INLAND EMPIRE est un traité
aussi inépuisable qu’elliptique sur le langage et l’esthétique. Aujourd’hui, il
tourne en mini-DV, mais sa filmographie, spécialement Mulholland Drive, trahit une nostalgie pour le merveilleux des films d’avant 1950. Son regard sur les
débuts du cinéma contraste avec le système actuel qu’il présente comme une
industrie décadente où les «étoiles» sont à la merci des talk-shows d’une voracité lubrique. Interprétée par Laura Dern, apparition fantomatique de l’univers
de Sailor et Lula, Nikki, l’héroïne de INLAND EMPIRE, ne s’écroule-t-elle
pas symboliquement sur l’étoile (du Walk of Fame d’Hollywood) de l’actrice
Dorothy Lamour? Pamphlétaire, Lynch ressasse néanmoins les obsessions qui
ont jalonné ses œuvres. Dédoublement de personnalité (une métaphore sur le
cinéma), surveillance par des caméras en circuit fermé, passages du réel vers
le fantasme et vice versa, le cinéaste, à travers ses thèmes qui le poursuivent
comme des idées fixes, redéfinit l’espace-temps et crée des personnages prisonniers d’un cauchemar sans fin. Paradoxalement, il se méfie de la modernité (modèle hollywoodien actuel), expérimente ici encore plus librement le
travail autour de l’image (le grain «explosé», les flous, «l’anti-éclairage») et
pousse davantage la recherche de l’angoisse dans l’environnement sonore. En
cela, INLAND EMPIRE est une œuvre-clé, au sens propre, très dense dans
laquelle il faut accepter de se perdre. (S.B.-H.)
«Pendant trois heures, INLAND EMPIRE nous fascine et nous irrite, nous
enchante et nous agresse, nous envoûte et nous rebute. Il est trop tôt
pour l’affirmer, mais il se peut fort bien que ce soit le film le plus lynchien
de son auteur. Par définition, un incontournable.» (M. Girard, Voir)
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JE CROIS QUE JE L’AIME
Un film de Pierre
Jolivet · Du même réalisateur: Filles uniques
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France
Générique: France. 2007. 90 min. (V.O.F.) Comédie romantique réalisée
par Pierre Jolivet. Scén.: Pierre Jolivet et Simon Michaël. Int.: Vincent Lindon, Sandrine Bonnaire, François Berléand, Kad Merad, Liane Foly, Guilaine Londez.
Synopsis: Lucas est un industriel qui n’a plus confiance en PERSONNE.
Particulièrement dans le domaine pointu de l’amour. Le jour où Elsa, une
céramiste engagée pour créer une œuvre dans le hall de son entreprise, l’éconduit sèchement, ce grand anxieux comprend immédiatement qu’il est amoureux. C’est là qu’entre en jeu Roland Christin, le détective privé de sa firme.
Depuis qu’il a été trahi par une ancienne flamme qui n’était nulle autre qu’une
«espionne» envoyée par la compétition, Lucas s’en remet à l’enquêteur zélé.
À la recherche du «vice caché» de l’artiste, Christin truffe son appartement
de micros et d’une caméra. Puis Lucas panique: si Elsa découvrait son stratagème...
Notes: Comme le personnage de Lucas, on tombe follement amoureux
de cette comédie de Pierre Jolivet tout à fait «champagnesque». Tel un bon
cru, les bulles sont fines, nombreuses et jamais elles ne perdent leur effervescence. C’est tout dire. En fait, Jolivet qui nous avait remués avec En plein cœur
(Guillaume Canet et Virginie Ledoyen) retourne au registre plus léger de
Ma petite entreprise. Mais cette fois, l’intrigue est centrée sur un coup de foudre... et ses complications. Il faut le dire: elles sont rares ces comédies romantiques qui ne tombent pas dans le piège de la «nunucherie» simpliste. À vue
de nez, on pense à Ma femme est une actrice d’Yvan Attal et plus récemment
à Conversation(s) avec une femme de Hans Canosa. Dans ces deux cas, comme
dans JE CROIS QUE JE L’AIME, la réussite et ce petit plus qui fait mouche
résident dans ces dialogues bien écrits, fins, drôles et «balancés» avec un amusement tacite par des acteurs complices. Lui, c’est Vincent Lindon. En 1992,
il prenait le chemin de la comédie en jouant sous la direction de Coline Serreau dans La Crise. Identifié au mari largué, chômeur et poursuivi par un SDF
au tempérament missionnaire (Patrick Timsit), Lindon retrouve ici une part
de son personnage de Victor, son côté manque de pot. L’objet de son désir (et
de ses emmerdes!) est interprété par une Sandrine Bonnaire (Confidences trop
intimes) qui sait faire preuve de légèreté comme dans Mademoiselle. Elle est ici
d’un charme pétillant. Fidèle à Jolivet comme l’est Lindon, François Berléand
(le proviseur dans Les Choristes) carbure lui aussi à la folie, celle de Roland
Christin, un détective compulsif, presque barjot. Délicieux! (S.B.-H.)
«[...] Une comédie française, un conte de fées pour l’écran, français, universel et romantique en diable.» (E. O’Neill, Positif)
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légendes
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Version française
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Version originale anglaise
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Festival international du film de San Sebastian 2005 – Prix spécial du jury
BÉNIS PAR LE FEU
Un film de Tristán
Festival international de film de Mar del Plata 2006 — Prix du jury
CAFÉ TRANSIT
Bauer
Un film de Kambozia
Partovi
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«Le cinéaste Tristán Bauer
filme d’une manière bouleversante une lutte déloyale
d’où transpire une émotion
d’impuissance […]»
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Argentine · Espagne
Générique: Argentine · Espagne. 2005. 104 min. (V.O. espagnole avec s.-t.
français de Iluminados por el fuego) Drame de guerre réalisé par Tristán Bauer.
Scén.: Tristán Bauer, Miguel Bonasso, Edgardo Esteban, Gustavo Romero
Borri d’après le livre de E. Esteban et G.R. Borri. Mus. orig.: León Gieco et
Federico Bonasso. Int.: Gastón Pauls, Pablo Riva, César Albarracín.
Synopsis: Vingt-deux ans après avoir été envoyé aux îles Malouines, Estaban
«Ce portrait tout doux d’une
situation dure marque ainsi
les esprits et les cœurs. À
voir urgemment.»
(I. Danel, Première)
Iran
Générique: Iran. 2006. 107 min. (V.O. en farsi avec s.-t. français) Drame écrit
et réalisé par Kambozia Partovi. Mus. orig.: Ali Birang. Int.: Fereshteh Sadre
Orafaei, Parviz Parastoei, Nikolas Padapopoulos, Vanchos Constantin, Svieta
Mikalishina.
Synopsis: Reyhan, une jeune veuve, refuse d’épouser son beau-frère comme
est hanté par les images horrifiantes des combats. Aujourd’hui, il se souvient
encore de ses compagnons d’infortune, Vargas, qui s’est suicidé, et Juan, mort
sur le champ de bataille...
le voudrait la tradition. Au lieu d’obéir, elle rouvre le café de son mari à la frontière irano-turque. Malgré les bâtons dans les roues que lui met sa belle-famille,
la jeune mère parvient à tenir un restaurant de plus en plus populaire. S’y arrête
Zacharia, un camionneur grec qui n’est pas insensible à son courage...
Notes: Récipiendaire du Goya d’or 2006 du meilleur film étranger en espa-
Notes: Festin de Babette à la mode iranienne, CAFÉ TRANSIT régale, en
gnol, BÉNIS PAR LE FEU raconte le conflit entre les Britanniques et les
Argentins afin de s’approprier les îles Malouines. Le cinéaste Tristán Bauer
filme d’une manière bouleversante une lutte déloyale d’où transpire une émotion d’impuissance similaire à celle de Saving Private Ryan. (S.B.-H.)
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– Magazine Le Clap n° 139 · du 27 juillet au 13 septembre 2007
images, le cinéphile qui entre dans la cuisine de Reyhan (excellente Fereshteh
Sadre Orafaei), héroïne et modèle de résistante au cœur de cette chronique sur
le sort réservé aux femmes au Moyen-Orient. Un cri pour la liberté qu’il ne faut
surtout pas se priver d’entendre. (S.B.-H.)
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CONTRE TOUTE ESPÉRANCE
Un film de Bernard
Émond · Du même réalisateur: La Neuvaine
Notes: Dans ce second volet de sa trilogie sur les vertus humaines et chré-
Québec
Générique: Québec. 2007. 90 min. (V.O.F.) Drame écrit et réalisé par Ber-
nard Émond. Mus. orig.: Robert Marcel Lepage. Int.: Guylaine Tremblay,
Guy Jodoin, Gildor Roy, René-Daniel Dubois, Serge Houde.
Synopsis: Arrêtée après avoir déchargé un fusil de chasse sur un manoir
de Westmount, Réjeanne, prostrée dans un mutisme insondable, est interrogée sans succès par un enquêteur de police. Ce dernier essaie de reconstituer les événements afin de comprendre le lien entre la fusillade et la découverte du cadavre de Gilles, son mari handicapé, dans leur appartement de
Rosemont.
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tiennes que sont la foi (La Neuvaine) et l’espérance (le thème fondateur
de CONTRE TOUTE ESPÉRANCE), Bernard Émond, plus altruiste
que jamais dans la poursuite de sa réflexion, s’approche de la spiritualité de
Krzysztof Kieslowski dans son Décalogue. Bien qu’il parle d’espérance, la
compassion et la résilience sont au cœur de ce drame humain «ordinaire»
alors que la maladie et le chômage frappent sans préavis un couple qui vient
à peine de réaliser son rêve en s’achetant une petite maison à Belœil. Téléphoniste depuis vingt ans, Réjeanne (Guylaine Tremblay) et Gilles (Guy Jodoin),
son mari, feront face à l’ACV de ce dernier. Replié sur lui-même et s’enfermant dans la colère, il est littéralement brisé lorsque la maladie s’acharne à
nouveau sur lui. Face à ces revers de la vie, peut-on encore espérer? Loin de
se vautrer dans le pessimisme et la misère psychologique causés par une succession de malheurs, CONTRE TOUTE ESPÉRANCE s’applique, avec
la sobriété qui est celle de Bernard Émond, à démontrer que l’homme réagit différemment face à l’adversité. «Femme forte des Évangiles», Réjeanne
se tient debout et bataille même lorsqu’elle perd son travail lors d’un licenciement massif. Un espoir diffus, voire une endurance plus grande, la garde
en vie. En madone courageuse, Guylaine Tremblay qui figurait également
au générique de 20 h 17 rue Darling est admirable de justesse, jusque dans
l’abattement. Surprise de ce film, Guy Jodoin endosse le rôle délicat de Gilles,
un homme qui «se victimise», reprend courage, puis s’avoue vaincu après
une deuxième attaque. Davantage identifié à la comédie, l’acteur a su trouver l’équilibre entre l’obstination et le caractère résigné de son personnage.
Avec une intrigue construite en deux temps – présent et passé –, le cinéaste
bifurque du drame personnel du couple pour critiquer socialement la compétitivité intégriste des multinationales. Malgré la dureté de la situation qu’il
décrit et les questions éthiques qu’il pose – le meurtre par compassion, le suicide comme issue finale –, CONTRE TOUTE ESPÉRANCE ne juge ni ne
culpabilise avec sa fin ouverte sur la vie... (S.B.-H.)
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PARS VITE ET REVIENS TARD
ENSEMBLE, C’EST TOUT
MON MEILLEUR AMI
Un film de Régis Wargnier
Du même réalisateur: Indochine
Un film de Claude Berri
Du même réalisateur: Une femme de ménage
Un film de Patrice Leconte
Du même réalisateur: Confidences trop intimes
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France
France
Générique: France. 2007. 116 min. (V.O.F.)
Thriller réalisé par Régis Wargnier. Scén.:
A. Fert, H. Marin, J. Rappeneau, L. Shore et
R. Wargnier d’après le roman de Fred Vargas. Mus. orig.: Patrick Doyle. Int.: José Garcia, Marie Gillain, Linh Dan Pham, Michel
Serrault.
Synopsis: Jean-Baptiste Adamsberg enquête
sur une mystérieuse affaire de signes – le chiffre
4 à l’envers – peints sur les portes de plusieurs
foyers parisiens. Puis des corps noircis par la
peste sont découverts...
Notes: Plus connu pour son cycle sur le colo-
nialisme (Indochine, Une femme française), Régis
Wargnier change radicalement de genre en
adaptant le polar aux références sur le MoyenÂge de la célèbre Fred Vargas. (S.B.-H.)
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France
Générique: France. 2007. 97 min. (V.O.F.)
Générique: France. 2006. 94 min. (V.O.F.)
Synopsis: Franck, un cuisinier au sale carac-
Synopsis: Piqué au vif, François, un mar-
Comédie dramatique écrite et réalisée par
Claude Berri d’après le roman d’Anna Gavalda.
Mus. orig.: Frédéric Botton. Int.: Audrey
Tautou, Guillaume Canet, Laurent Stocker,
Françoise Bertin.
tère, Camille, une jeune femme qui nettoie des
bureaux la nuit, et Philibert, un fils de bonne
famille bègue, apprivoisent la vie à petits pas
dans un grand appartement bourgeois.
Notes: Tissage de «petits riens» et de mor-
ceaux de bonheur grappillés ici et là, l’adaptation d’ENSEMBLE, C’EST TOUT d’Anna
Gavalda équivaut à une séance bienfaisante de
thérapie avec pour sujet l’art d’être heureux...
même pour les nuls. (S.B.-H.)
Comédie dramatique réalisée par Patrice
Leconte. Scén.: Patrice Leconte et Jérôme Tonnerre d’après une idée d’Olivier Dazat. Mus.
orig.: Xavier Demerliac. Int.: Daniel Auteuil,
Dany Boon, Julie Gayet, Julie Durand.
chand d’art, relève un pari insensé: se faire un
meilleur ami en dix jours. Il jette son dévolu sur
un chauffeur de taxi...
Notes: Troisième long métrage de Daniel
Auteuil (La Fille sur le pont, La Veuve de SaintPierre) sous la direction de Patrice Leconte, MON
MEILLEUR AMI parle d’amitié, mais aussi de
solitude. Doué pour former des duos, Leconte tire
le meilleur du tandem Auteuil-Boon. (S.B.-H.)
DANS PARIS
Un film de Christophe Honoré
Du même réalisateur: Ma mère
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France
Générique: France. 2006. 97 min. (V.O.F.)
Comédie dramatique écrite et réalisée par
Christophe Honoré. Mus. orig.: Alex Beaupain. Int.: Romain Duris, Louis Garrel, Guy
Marchand, Marie-France Pisier.
Synopsis: Séparé d’Anna, Paul monte à Paris
chez son père. Dépressif, il revit en boucle sa
relation amoureuse. Son frère Jonathan, qui
habite encore chez leur père, cherche à le distraire grâce à sa superbe légèreté...
Notes: Un formidable film hommage à la
Nouvelle Vague et à son décor naturel, Paris.
Multipliant les clins d’œil à François Truffaut
(Domicile conjugal) et Jean-Luc Godard de l’époque À bout de souffle, Christophe Honoré livre
un pastiche admiratif.(S.B.-H.)
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Festival international du film fantastique de Bruxelles 2006 – Prix du public - Grand Prix
ADAM’S APPLES
Un film de Anders
Thomas Jensen · Du même réalisateur: The Green Butchers
d’Ivan... Des événements hors de l’ordinaire l’obligeront toutefois à reconsidérer ses croyances...
Notes: Rassemblez dans une église protestante un tennisman obèse à deux
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Danemark · Allemagne
Générique: Danemark · Allemagne. 2005. 94 min. (V.O. danoise avec s.-t.
français de Adams Aebler) Comédie dramatique écrite et réalisée par Anders
Thomas Jensen. Mus. orig.: Jeppe Kaas. Int.: Ulrich Thomsen, Mads Mikkelsen, Nicolas Bro, Paprika Steen, Nikolaj Lie Kaas, Ali Kazim.
Synopsis: Adam, un néonazi, est pris sous l’aile d’Ivan, un pasteur idéaliste
qui réhabilite d’anciens taulards. Déjà protecteur de Gunnar, un ex-joueur de
tennis alcoolique, et de Khalid, un braqueur de station-service, il accueille à
bras ouverts sa nouvelle brebis à convertir à la parole de Jésus. Habité d’une
foi capable de déplacer des montagnes, notre berger sera toutefois soumis
à de rudes épreuves avec Adam. Lui-même sera éprouvé par la foi extrême
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doigts de la cirrhose, une femme enceinte sobre depuis 341 jours, un Pakistanais à la gâchette rapide, un néonazi fidèle à Hitler (au XXIe siècle...) et un
pasteur Born again Christian aveugle au mal. Prévoyez cuire une tarte aux
pommes avec les fruits de l’unique arbre du jardin d’éden du pasteur, un arbre
qui, précisons-le, sera attaqué par les corbeaux, les verres et la foudre. Ajoutez
une foi et un optimisme inébranlables. Brassez le tout autant que le pasteur
le sera par sa brebis galeuse et vous obtiendrez ADAM’S APPLES, une fable
noire entre le délire mystique et une cour des miracles trash. Collaborateur aux
scénarios des films de Susanne Bier (Après la noce, Frères et Cœurs ouverts),
Anders Thomas Jensen a parallèlement développé ce ton singulier, absurde
et même fantastique à mi-chemin entre celui de Lars von Trier de The Kingdom et de David Lynch à l’époque de la télésérie Twin Peaks. La raie au milieu,
Mads Mikkelsen, Le Chiffre dans Casino Royale et coopérant dans Après la
noce, joue le pasteur avec une conviction hallucinante face à Ulrich Thomsen
(Christian dans Festen) dans le rôle du néonazi sur la défensive. Hormis l’interprétation et le caractère décalé de certaines scènes, les dialogues retiennent
particulièrement l’attention par leur surréalisme. Par exemple, Ivan qui voit la
photo d’Hitler dans la chambre d’Adam lui demande s’il s’agit de son père en
mentionnant qu’il est bel homme... Toujours entre deux eaux – le cynisme, la
religiosité des paraboles bibliques – ADAM’S APPLES, tranche avec bien des
productions par son originalité allant même jusqu’à propager la bonne parole
sur la version danoise de How Deep is your Love des Bee Gees... (S.B.-H.)
«[...] on se laisse séduire par l’humour excentrique et féroce, la mise en
scène assurée et l’interprétation exceptionnelle de deux des meilleurs
acteurs danois.» (G. Delorme, Première)
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TOI
Un film de François Delisle · Du même réalisateur: Le Bonheur c’est une chanson triste
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«Quête identitaire comme
l’était Le Bonheur c’est une
chanson triste, TOI est une
variation plus viscérale,
moins près de la «gravité
légère» […]»
Québec
Générique: Québec. 2007. 87 min. (V.O.F.) Drame de mœurs écrit et réalisé
par François Delisle. Mus. orig.: Ève Cournoyer, New Electric Dog et The States. Int.: Anne-Marie Cadieux, Laurent Lucas, Marc Béland, Raphaël Dury.
Synopsis: Michèle et Paul forment un couple et travaillent ensemble. Ils ont
un fils, Manu. Pour vivre jusqu’au bout la passion qui la lie à Thomas, son
amant, la jeune femme quitte mari et enfant. Mais sa soif de liberté est si grande
qu’elle voit tôt dans sa nouvelle relation une barrière pour l’atteindre.
Notes: Quête identitaire comme l’était Le Bonheur c’est une chanson triste, TOI
est une variation plus viscérale, moins près de la «gravité légère» de l’œuvre précédente de François Delisle. Ce troisième long métrage se veut une fuite – avec
dommages collatéraux – vers un absolu insaisissable. À fleur de peau, AnneMarie Cadieux y défend une Michèle aussi intègre qu’excessive dans un univers
étouffant, «bergmanien», façon Scènes de la vie conjugale. (S.B.-H.)
LES DERNIERS RAYONS
DU SOLEIL
Un film de Danny
Boyle
«[...] On peut même affirmer qu’on n’a rien vu de
plus novateur depuis Alien.»
(G. Delorme, Première)
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Royaume-Uni
Générique: Royaume-Uni. 2007. 107 min. (V.F. de Sunshine) Drame de science-
fiction de Danny Boyle. Scén.: Alex Garland. Mus. orig.: Karl Hyde, John Murphy, Rick Smith. Int.: Cillian Murphy, Rose Byrne, Chris Evans, Michelle Yeoh.
Synopsis: 2057. L’espèce humaine est menacée d’extinction avec le soleil qui
se meurt. Sous les ordres du capitaine Kaneda, le vaisseau spatial ICARUS II
part en mission dans l’espace afin de provoquer une explosion qui le réanimera.
Coupé de contacts avec la terre, le vaisseau reçoit un signal d’ICARUS I sorti
des écrans radars depuis sept ans.
Notes: À la suite de 28 jours plus tard, drame d’anticipation à la finale versant
dans l’horreur avec l’intégration de morts vivants, Danny Boyle, enchaîne avec
une autre œuvre de science-fiction où, à la manière de Steven Soderbergh (réalisateur du remake de Solaris de Andrei Tarkovski), il a voulu développer une
dimension spirituelle à ce voyage périlleux. Avec Cillian Murphy, milicien dans
Le Vent se lève.(S.B.-H.)
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– Magazine Le Clap n° 139 · du 27 juillet au 13 septembre 2007
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Festival international du film de Copenhague 2006 — Meilleur réalisateur
Prix David di Donatello 2007 — Prix du meilleur nouveau réalisateur
LIBERO
Un film de Kim
Rossi Stuart
Biennale des cinémas arabes de Paris 2006
Grand Prix IMA (Institut du Monde Arabe)
L’IMMEUBLE YACOUBIAN
Un film de Marwan
«[...] un premier film cruel
et sensible, entre Les 400
Coups, de Truffaut, et L’Enfance nue, de Pialat.»
(J. Morice, Télérama)
Hamed
«[...] ce grand film splendide, L’IMMEUBLE YACOUBIAN, n’a pas fini de marquer les esprits.»
(A. Campion, Le Journal du
dimanche)
Bande annonce et + de photos au
Bande annonce et + de photos au
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Italie
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Égypte
Générique: Italie. 2006. 108 min. (V.O. italienne avec s.-t. français de Anche
Générique: Égypte. 2006. 161 min (V.O. arabe avec s.-t. français de Oma-
Synopsis: Tommaso, onze ans, sa sœur Viola et leur père Renato forment une
Synopsis: Construit en 1937 par un riche Arménien du Caire, l’immeuble Yacou-
libero va bene) Drame réalisé par Kim Rossi Stuart. Scén.: Kim Rossi Stuart,
Linda Ferri, Federico Starnone. Mus. orig.: Banda Osiris. Int.: Alessandro
Morace, Marta Nobili, Kim Rossi Stuart, Barbora Bobulova.
famille perturbée par le départ de Stefania, la mère des enfants...
Notes: Nanni Moretti a un héritier, Kim Rossi Stuart (Freddo dans Romanzo
criminale). Son cinéma de l’intime en droite ligne avec celui du réalisateur de La
Chambre du fils impressionne par sa sensibilité et les frustrations qu’il met de
l’avant dans cette chronique familiale sur les incidences d’une séparation. Dans
le rôle du gamin introverti, le jeune Alessandro Morace vous chamboule les tripes. Encore plus lorsqu’il a peur de perdre l’amour de son père (admirable Kim
Stuart Rossi). Une première œuvre pleine de tendresse paternelle. (S.B.-H.)
ret Yacoubian) Drame écrit et réalisé par Marwan Hamed d’après le roman de
Alaa El Aswany. Mus. orig.: Khaled Hammad. Int.: Adel Imam, Yousra, Nour
El Sherif, Issad Youniss.
bian, luxueux hier, est devenu aujourd’hui le repère d’une faune bigarrée. Du vieil aristocrate déchu, amateur de jeunes femmes, au fils du concierge qui rêve d’être admis à
l’académie de police, l’hôtel particulier est le reflet d’une ville en changement...
Notes: Tiré du roman best-seller dans le monde arabe de Alaa El Aswany,
L’IMMEUBLE YACOUBIAN est un guide romanesque pour comprendre la
révolution sociale égyptienne depuis la prise du pouvoir par Nasser. Avec du
souffle, du bagout et une facture visuelle au kitsch presque bollywoodien, l’adaptation de Marwan Hamed ose aussi parler de thèmes controversés en Égypte
comme l’homosexualité. Une grande fresque. (S.B.-H.)
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jours à Paris
Un film de Julie Delpy
du 17 août au 13 septembre
3 p’tits cochons, Les
Un film de Patrick Huard
du 10 au 30 août
Adam’s Apples
Un film de Anders Thomas Jensen
du 10 au 23 août
Belle toujours
Un film de Manoel de Oliveira
du 24 août au 6 septembre
Bénis par le feu
Un film de Tristán Bauer
du 10 au 16 août
Bluff
Un film de Marc-André Lavoie et Simon Olivier Fecteau du 7 au 13 septembre
Café Transit
Un film de Kambozia Partovi
du 27 juillet au 9 août
Conte au cœur de l’Arctique
Un film de Sarah Robertson
du 17 août au 13 septembre
Contre toute espérance
Un film de Bernard Émond
du 17 août au 13 septembre
Dans Paris
Un film de Christophe Honoré
du 27 juillet au 2 août
Derniers rayons du soleil, Les
Un film de Danny Boyle
du 27 juillet au 23 août
Ensemble, c’est tout
Un film de Claude Berri
du 27 juillet au 2 août
Faute à fidel, La
Un film de Julie Gavras
du 27 juillet au 9 août
Harry Potter et l’Ordre du Phénix
Un film de David Yates
du 27 juillet au 16 août
Héros de la famille, Le
Un film de Thierry Klifa
du 3 au 30 août
Homme de sa vie, L’
Un film de Zabou Breitman
du 17 août au 6 septembre
Immeuble Yacoubian, L’
Un film de Marwan Hamed
du 10 au 16 août
Inland Empire
Un film de David Lynch
du 27 juillet au 16 août
Je crois que je l’aime
Un film de Pierre Jolivet
du 7 au 13 septembre
Lady Chatterley
Un film de Pascale Ferran
du 31 août au 13 septembre
Libero
Un film de Kim Rossi Stuart
du 27 juillet au 9 août
Mon meilleur ami
Un film de Patrice Leconte
du 27 juillet au 9 août
Pars vite et reviens tard
Un film de Régis Wargnier
du 3 au 16 août
Ratatouille
Un film de Brad Bird
du 27 juillet au 13 septembre
Rois du surf, Les
Un film de Ash Brannon et Chris Buck
du 27 juillet au 16 août
Sauf le respect que je vous dois
Un film de Fabienne Godet
du 31 août au 6 septembre
Shrek le troisième
Un film de Chris Miller et Raman Hui
du 27 juillet au 13 septembre
Toi
Un film de François Delisle
du 31 août au 13 septembre
Un cœur invaincu
Un film de Michael Winterbottom
du 27 juillet au 2 août
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En Compétition mondiale au Festival des Films du Monde