12h30 Quoi de neuf du côté de la technique
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12h30 Quoi de neuf du côté de la technique
Note préparatoire n°5 Dimanche 28 octobre 10h00 – 12h30 Quoi de neuf du côté de la technique ? La technologie au service de la création Michel Gomez, Délégué général adjoint de l’ARP Depuis plus de cinq ans, les évolutions technologiques occupent une place de choix dans les débats de Beaune parce qu’elles modifient en profondeur les pratiques professionnelles et l’économie de la filière cinématographique. Ainsi, dès 1996, nous nous sommes intéressés à la révolution numérique et à ses retombées sur l’écriture cinématographique, l’évolution des métiers et les modes de diffusion et d’exploitation. Par la suite, les professionnels ont pu évoquer les nouvelles techniques de restauration numérique mais aussi la diffusion de films sur Internet. Ces évolutions technologiques seront de nouveau présentes cette année au travers de leurs conséquences sur la régulation et la réglementation de la filière cinématographique, et sur l’évolution des pratiques artistiques et du financement du cinéma. Mais au-delà, nous avons souhaité, en partenariat avec Sonovision, magazine de référence sur les nouvelles technologies audiovisuelles, nous intéresser plus spécifiquement à cinq innovations qui couvrent tout le champ de l’élaboration d’un film : • La prise de vues et la machinerie avec Aerial Camera Systems et Castor Equipment • Les nouveaux formats de tournage avec la comparaison 24p/35 mm réalisée par la CST • Le son avec le nouveau traitement du son Arkamys Sound Process • L’étalonnage numérique avec Duboicolor ». La machinerie en mouvement Gyron FS (Film Système), la stabilité réinventée Benoît Dentan, Directeur ACS France La tête Gyron FS (anciennement Stab-C) est un système stabilisé unique au monde dans les trois axes pan, tilt et roll. Tous les types de caméra vidéo, haute définition ou film, peuvent être montés sur la tête. La stabilité performante permet l'utilisation, par exemple, d'un objectif zoom film, du 8 mm au 300 mm, sur caméra Arri 435. Le pupitre de contrôle ergonomique est équipé, au choix, de joysticks ou de manivelles permettant à tous les opérateurs une manipulation aisée et précise. La tête Gyron FS peut être montée sur hélicoptère (frontal ou latéral), sur un système travelling câblé (comme le CamCat), sur grue, bateau et voiture travelling. Au résultat, une stabilité hors du commun. La simplicité de la tête assemblée en quatre éléments permet un montage et une installation rapides par un seul technicienopérateur. La tête Gyron FS est le seul système gyrostabilisé en Europe qui peut être monté en frontal sur un hélicoptère et ainsi obtenir un rayon de 320° de latitude, et la verticale pour la caméra. - Spécifications techniques Gyron FS • Mouvements : Pan 360° en continu, Tilt 120°, Roll manuellement +/-50° ou horizon équilibré automatiquement (au choix) • Alimentation : 24/28 VDC à 3 amps Standby/15 Amps dynamique maxi • Poids maxi. pour caméra : 45 kg • Poids du système sans caméra : 54 kg • Back Pan : automatique-manuel (au choix) • Target tracking : automatique • Vitesses. Pan : 120°/seconde, Tilt : 60°/s, Roll : 60°/s • Contrôle optique : le système est câblé pour être interfacé avec tous types d’objectifs -Combien ça coûte ? Location à la journée de la Gyron FS : 7 500 F HT/ jour (1143 euros) Big Bird, une nouvelle ère entre ciel et terre Olivier Georges, Castor Equipment La Big Bird est une grue imposante, d’une charge maximale de 60 kg, (tête + caméra) et d’une longueur totale de 22 m. Elle propulse la caméra à 15 m du sol. De par sa conception, Big Bird peut être installée presque partout. La grue est montée sur rails, ce qui permet d’associer mouvement de grue et travelling. Sa vitesse d’élévation atteint 3 m/s, tandis qu’un tour complet est effectué en moins de 30 s (119 m). La grue est montée en trois heures par une équipe de quatre personnes (un technicien grue, un technicien tête, deux machinistes). Différents projets d’évolution de la grue sont à l’étude, offrant une augmentation de la capacité de charge de 70/75 kg, une hauteur réglable du point de pivot, un bras encore plus long et un "motion control". -Des références ! La grue Big Bird est polyvalente, elle est capable d’alterner différents types de prestations, que ce soit lors de concerts, d’événements de grande envergure ou, bien sûr, de tournages d’œuvres de fiction, comme en témoignent les exemples ci-après : • Festival de musique « Eurockéennes de Belfort », production Séquence SDP • Change-moi ma vie, de Liria Bégéja, production paneuropéenne • Bad Karma, production Les Aventuriers de l'Image • Défilé du 14 juillet, prestation SFP pour France 2 • Clip « Live Hélène Segara », Production Whang ! -Combien ça coûte ? La location comprenant la grue Big Bird, le transport, les techniciens et les charges revient à moins de 50 000 F HT (7622 euros) sur Paris et la région parisienne. Le point de vue de « Sonovision » La machinerie est le premier maillon dans la chaîne de production permettant de faire des prises de vues originales. Cette machinerie, qui peut être considérée comme le premier « effet spécial », fait appel de manière croissante aux nouvelles technologies, tant dans le choix des matériaux, l’électronique que l’informatisation des outils. La machinerie est une extension de la prise de vues, son rôle est de filmer plus haut, plus stable, plus en mouvement. Tous ces « plus » concourent à la narration, sans tomber dans le « pur » spectaculaire. Le système de stabilisation gyroscopique Gyron FS est un concentré de technologies : analyse laser des mouvements, filtrage antivibratoire et champ magnétique additionnel créant un effet de sustentation. Le Gyron FS est opérationnel en quelques minutes, un seul technicien opérateur se charge de l’installation et trois valises en bagage accompagné peuvent accueillir l’ensemble. Gyron FS offre des prises de vues en totale verticalité réellement saisissantes, il est robuste (davantage que la boule Wescam) et moins cher que les systèmes concurrents. La grue Big Bird est une alternative aux grues de même nature, elle est conçue et entièrement fabriquée en France, ce qui permet une adaptation à la demande. Elle offre un grand débattement, et la prochaine version verra ses capacités largement accrues. Comparatif HD Cam et 35 mm par la CST Yves Louchez, directeur général CST Les départements « Image » et « Imagerie Électronique » de la CST ont pris l’initiative de réaliser une étude parallèle sur les filières argentique et numérique. Il a été décidé de la création d’un groupe de travail commun ayant pour objet de bien cerner les qualités et les défauts propres à ces deux filières. Afin de conserver toute crédibilité à ce test, il a été convenu que ce groupe de travail serait composé principalement « d’utilisateurs », tous gens d’images, indépendants des grands groupes industriels. Il s’agissait donc d’établir un « état des lieux » sur ces deux techniques que sont le film au format 35 mm et la vidéo numérique HD au standard HDCam 24p (« 24 » pour 24 images/sec. et « p » pour progressif). Pour ce faire, le groupe de travail a décidé de tourner un film test de six minutes en 35 mm sur une caméra Arriflex III et de tourner ce même film test, à l’identique, en vidéo numérique HD en utilisant le caméscope Sony HDW-F900. Deux filières distinctes Les images film 35 mm sont développées, tirées et étalonnées de manière photochimique traditionnelle jusqu’au premier positif et au positif de série (interpositif + internégatif). Les images haute définition 24p sont enregistrées et étalonnées de manière électronique, puis est effectué un retour sur film grâce à un « imageur ». Cette technique étant nouvelle, nous avons préféré procéder à trois tests anonymes, dans trois laboratoires différents, afin de nous faire une réelle opinion. Il a été prévu d’organiser une présentation de ces essais au cours d’une projection film sur grand écran (10 à 12 m de base) devant des professionnels : réalisateurs, opérateurs, producteurs et représentants des industries techniques. Cette présentation devrait être accompagnée d’un fascicule regroupant toutes les informations techniques propres à ces deux filières et nous sommes heureux que les Rencontres de Beaune 2001 puissent en avoir la primeur… Ces essais ayant été tournés en dehors de conditions de production véritables, il paraît utile, pour se faire une opinion plus complète, d’aller voir des œuvres de fiction comme Vidocq réalisé par Pitof, tourné entièrement au standard HDCam Sony 24p. Le point de vue de « Sonovision » Sans anticiper des conclusions qui seront apportées par la CST sur ce comparatif, il est important de discerner avec méthode le fond de la forme. La polémique numérique vs argentique est surannée. Il est évident que les petites caméras DV ne peuvent guère rivaliser « qualitativement » avec l’image 35 mm, pourtant des réalisateurs choisissent volontairement de les employer. Il ne s’agit pas uniquement d’un effet de mode, mais d’un réel désir de filmer autrement. La vidéo numérique, qu’elle soit DV ou HD pour ne citer que les formats les plus couramment utilisés actuellement, induit une « dynamique de tournage » différente de celle du 35 mm. Certains réalisateurs voient dans ces formats numériques une indépendance technique et financière. Ils peuvent ou veulent maîtriser la chaîne de production. Il ne faut donc pas réduire le comparatif à une confrontation de pixels et de gamma. Il faut simplement que techniciens, producteurs et réalisateurs aient connaissance des avantages et des inconvénients de chacune des technologies. Libre ensuite en tout état de cause de choisir le format le plus approprié. Le cinéma est une industrie qui, comme toutes ses consœurs, cherche à optimiser ses outils de production. Les progrès réalisés sur la sensibilité des supports photochimiques ces dernières années, la compacité des caméras et l’arrivée du numérique pour la prise de son ont concouru à « faciliter » les tournages. La prise de vues numérique est une nouvelle étape, elle ne doit pas être diabolisée mais simplement considérée comme une alternative à la pellicule 35 mm. La prise de vues numérique n’est pas une révolution, mais une évolution logique, un trait d’union entre passé et présent. La vraie révolution sera la diffusion numérique en salle, mais là c’est une autre histoire… Arkamys, 2001 l’odyssée de l’espace sonore Georges Vieilledent, P-DG d'Arkamys "Le son est un langage à part entière qui peut contribuer à améliorer les éléments narratifs d'un film. Il peut être aussi déterminant que l'image en renforçant le caractère poétique ou spectaculaire de l’œuvre". C'est en s'appuyant sur cette idée qu'Arkamys a conçu, développé et adapté un outil de traitement du signal pour la postproduction cinématographique. Un système issu des dernières recherches dans le domaine psycho-acoustique avec, pour maître mot, l'émotion. Le procédé Arkamys Sound Process permet de placer des sons (musique, ambiance, voix) dans l'espace, en définissant des plans sonores distincts. Le réalisateur et l'ingénieur du son bénéficient d'un outil inédit permettant la localisation des différentes sources sonores avec une précision et une intelligibilité inégalées (notamment sur les voix). A cette palette peuvent s'ajouter, par ailleurs, des effets de mobilité complémentaires aux systèmes 5 + 1 traditionnels. Le résultat final offre un plus grand réalisme émotionnel, d'autant plus spectaculaire qu'il est intégré au stade de l'écriture même de l’œuvre. Véritable outil d'aide à la création, le traitement Arkamys accentuera le relief suggéré par l'image. -Arkamys en quelques exemples Simuler un instrument de musique hors champ et en hauteur, un glissé sonore à 360° sans effet de pompage, un murmure qui se rapproche progressivement de l'oreille du spectateur, une sensation « d'air » entre le système d'écoute et le spectateur sont quelques exemples d'application du procédé Arkamys Sound Process. Techniquement, ce procédé s'applique en accord avec le réalisateur et l'ingénieur son, plan par plan, sur les sons choisis après le montage traditionnel. Arkamys restitue les sons traités avec les effets désirés, lesquels sont ensuite posés sur le montage son avant le mixage final. Les effets de présence et de profondeur sonore traités sont toujours perceptibles et indépendants des systèmes d'écoute. Aucune modification des équipements en salle de projection n'est nécessaire en raison de l'implémentation du procédé en amont de la chaîne de postproduction, et cela sans système d'encodage particulier. -Combien ça coûte ? La prestation d’Arkamys soit en création sound design, soit en remastérisation de films anciens, s’effectue en studio au château d’Hérouville (Val d’Oise) et se facture au temps passé (11 000 francs, soit 1677 euros la journée). Le point de vue de « Sonovision » Le rêve de retraiter, restaurer et mettre en espace tout type de signal audio est aujourd'hui devenu réalité. Arkamys met à disposition des producteurs, notamment de cinéma, un outil efficace de spatialisation du son, qui permet de faire évoluer tout type de signal, même mono, vers le monde du multicanal. Ce nouveau procédé français va sans doute révolutionner le traitement du son. Le process Arkamys est sur le point de prendre un véritable essor dans l'industrie du multimédia, en particulier dans le cinéma, où de nombreux majors l'ont d’ores et déjà adopté, de Gaumont à Disney, à l'occasion de la réédition de leurs films en DVD. Il a été développé par Georges Vieilledent et sa société Arkamys, tout juste installés au Château d'Hérouville, lieu mythique qui n'est autre que le fameux « Honky Tonk Chateau ». L'élément discriminant, qui a trait semble-t-il à des lois psycho acoustiques encore mal cernées, fait que ce traitement rend la bande sonore originale, même mono, tout à fait compatible avec les formats surround actuels. Mieux, il offre ce que les autres procédés ne peuvent générer : des effets de profondeur et de haut-bas spectaculaires, transformant totalement la perception de l'auditeur face à un champ sonore souvent très restreint. Les enceintes, qu'elles soient de monitoring ou de diffusion, ont en effet bien du mal à restituer des profondeurs de champ naturelles, même si l'on en place désormais des dizaines dans les salles. Quel est donc ce mystérieux phénomène qui, nous l'avons constaté, permet à ce traitement de rendre de manière très réaliste l'atmosphère d'un lieu à 360° ? Qui donne cette formidable sensation de relief, « d'enveloppe sonore », à partir de la bande son stéréo de Subway ou même d'un Gabin à la mono d'origine très datée ? Si, pour le moment, le procédé nécessite des interventions très « manuelles » d'ingénieurs spécialement formés, l'automation prochaine de l'ensemble de ses fonctions va sans doute faire apparaître de plus en plus le logo d'Arkamys au générique des films en production. Étalonnage numérique, la chaîne Duboicolor Antoine Simkine, P-DG de Duboi Nos dix ans d’expérience dans la numérisation et le transfert du film 35 mm nous ont appris beaucoup sur la manière de traiter une image. Jusqu’à présent, nous ne pouvions pourtant pas envisager de traiter l’ensemble d’un film dans des temps et des coûts raisonnables. L’arrivée simultanée de plusieurs nouvelles techniques nous permet enfin d’offrir cette possibilité au cinéma. Qu’un film soit tourné sur de la pellicule ou non, qu’il soit exploité en projection classique ou numérique, nous pouvons le conformer et l’étalonner avec des outils numériques. -Une chaîne complète Duboicolor n’est pas une simple dénomination commerciale, mais une chaîne complète de production et de postproduction qui se compose de plusieurs outils parfaitement intégrés les uns aux autres. L’acquisition des images film est effectuée via deux scanners de film (Philips Spirit Data Ciné et Kodak Genesis Cineon). La correction et l’étalonnage sont pris en charge depuis un télécinéma virtuel Specter de Philips avec un pupitre Pandora Megadef. Le tout est capable de travailler sur des images en résolution film 2K en temps réel. Le contrôle de l’image se fait sur des moniteurs HD mais aussi directement en projection (projecteur numérique DLP de Christie). Le retour sur film est assuré par deux imageurs laser Arrilaser. La chaîne de production est gérée par un ensemble de logiciels spécifiques de contrôle de colorimétrie et de calibration. Ces outils ont été développés par Duboi au cours des dix dernières années (Dushoot) -Le film, mais aussi la HD Bien sûr, il est possible de commencer le traitement dès le début du tournage. Les rushes peuvent être transférés en HD (et faire un télécinéma vidéo pour le montage virtuel), ce qui permet de les voir en projection numérique et de conformer très facilement une copie pour les projections intermédiaires. La chaîne Duboicolor peut intervenir, enfin, sur une production tournée dès les prises de vues en haute définition, allégeant les étapes de numérisation. Le point de vue de « Sonovision » L’étalonnage numérique est sans doute l’un des sujets les plus en vogue dans l’univers de la postproduction numérique orientée film ou vidéo. Les laboratoires photochimiques, les prestataires originellement vidéo, proposent des solutions d’étalonnage haut de gamme capables d’absorber des flux de travail. De plus en plus, les principaux éditeurs de logiciels de montage proposent des applications de correction colorimétrique complexe sur les primaires et les secondaires (Avid Symphony, Inferno Discreet, Blue Fast). Se pose alors la question de la justesse de l’utilisation de ces fonctionnalités par des non-initiés. Ces outils de postproduction sont initialement orientés vers le montage. Or un monteur n’a généralement pas les compétences requises pour effectuer l’étalonnage d’un film. Les compétences pour être un coloriste sont autant techniques qu’artistiques. Les applications deviennent globales, capables d’absorber toute la postproduction image et son, il faut donc repenser les rythmes et les méthodologies de travail. Pour le moment, se pose encore le problème du contenant et du contenu. Les images numérisées en résolution film, ou simplement haute définition, nécessitent des mémoires disque conséquentes. Les taux de transfert à soutenir sont difficilement absorbables par de simples PC, toutefois la puissance croissante des processeurs et les normalisations en cours sur les réseaux permettront de créer des stockages centralisés où les équipes techniques pourront collaborer en synergie. Le laboratoire Duboicolor fut le premier à appliquer, en grandeur nature, le concept d’étalonnage numérique en ligne d’un long-métrage dans sa totalité. Ce n’est pas l’objet du hasard, Duboi est en effet l’un des acteurs majeurs qui a fait bouger les nouvelles images en France. Ce triple savoir-faire « vidéo-numérique-argentique » constitue le secret de sa potion magique. Les projections bénéficient du concours technique des sociétés Barco et TACC Articles de référence parus dans « Sonovision » • Sonovision n°440 (mai 2000). « Le cinéma numérique », « Quel modèle pour le cinéma numérique ? », « Duboicolor, le chaînon manquant », « HDCam 24p, les premiers essais », « Data et retour sur film » • Sonovision n°452 (juin 2001). « Le dernier maillon » • Sonovision n°454 (septembre 2001). « L’aventure Vidocq », « HD, du tournage à la postproduction », « La HD dans tous ses états » Adresses utiles CST Yves Louchez 11, rue Galilée 75116 Paris Tél . : 01 53 23 90 80 Fax : 01 47 23 09 94 www.cst.fr [email protected] ACS France Benoît Dentan Aéroport Toussus-le-Noble Zone Est/Bâtiment 104-106 78117 Toussus-le-Noble Tél. : 01 39 56 79 80 Fax : 01 39 56 79 89 www.aerialcams.com [email protected] Arkamys Château d’Hérouville 6, rue Georges Duhamel 95300 Hérouville Tél. : 01 39 09 22 00 Fax : 01 39 09 22 05 Castor Equipment Olivier Georges 57, avenue Jean Jaurès 94250 Gentilly Tél . : 01 46 63 13 80 Tél . : 06 07 70 79 06 [email protected] Duboi Antoine Simkine 221, boulevard Jean Jaurès 92100 Boulogne-Billancourt Tél. : 01 58 17 50 00 Fax : 01 58 17 50 90 www.duboi.com [email protected] Sonovision 5, boulevard Ney 75018 Paris - France Tél. : 01 44 65 85 70 Fax : 01 44 65 85 73 [email protected] www.sonovision.com