Le Témoignage de Paul-Marie, Modérateur de La Fraternité MA

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Le Témoignage de Paul-Marie, Modérateur de La Fraternité
MA RENCONTRE AVEC LE SEIGNEUR
Ma rencontre avec le Seigneur a débuté en prison alors que j’y
séjournais pour un (1) an suite à un délit.
Tout a commencé un jour de décembre 1998, au bâtiment C de
la MACA, où j’ai vu un homme qui était à genoux et qui priait ;
cela m’a marqué et j’ai voulu alors faire comme lui.
C’est ainsi que je me suis porté volontaire pour participer à la
cellule de prière que certains prédicateurs venaient animer en
prison mais sans trop comprendre ce dont il s’agissait
réellement.
Après vingt et un jours au bâtiment C (blindé), je suis descendu au bâtiment A et là, je participais
quotidiennement aux prières de toutes les confessions chrétiennes. Mon assiduité et mon ardeur au
travail m’ont valu un diplôme en bible à la suite d’un concours qui avait été organisé par l’Eglise
baptiste. Je meublais mon temps de prière par la récitation du chapelet puisque je ne connaissais
pas d’autres formes de prière.
A ma sortie de prison, bien entendu après avoir purgé ma peine, j’ai fait le choix de rester à l’Eglise
catholique. Par ailleurs, j’allais à la messe tous les dimanches et aussi tous les jours de la semaine
avant d’aller au chantier parce qu’entre temps, j’ai eu du travail et de toute évidence, je m’efforçais
d’être rigoureux et d’accomplir mes tâches avec sérieux. Je ne m’abstenais pas sans l’accord de mon
patron et je refusais toute pratique de corruption en sorte que c’est la peine dans l’âme que mon
patron a du me licencier pour motif économique. C’est pourquoi dans la gestion de la fraternité,
j’encourage les membres à être des travailleurs honnêtes et rigoureux et aussi avoir l’esprit
d’entreprise pour éviter d’être oisifs.
J’avais tellement intégré la prière à ma vie de tous les jours que même à mes heures de pause, je
faisais toujours ma prière personnelle pendant au moins une heure, à mes temps libres sur le
chantier, je lisais la bible et après le travail, je passais à l’église pour faire mon temps d’adoration
avant de rentrer à la maison.
Après la prison, lorsque j’ai regagné le domicile familial, j’ai arrêté de fréquenter mes amis parce que
je leur en voulais de ne pas m’avoir rendu visite en prison. Alors que je pensais que je leur faisais du
tort, je ne savais pas que c’était moi qui en bénéficiais parce que cela m’évitait d’être en contact avec
ceux qui était susceptible de m’entraîner à nouveau dans la mauvaise vie. Plus tard, le Seigneur me
donnait de lire en 1 Co 15 :33, siracide 1 » 1 et proverbes 22 : 20-21 que les mauvaises compagnies
corrompent les bonnes mœurs.
Donc, disons que c’était un arrangement divin et cela m’a permis de m’investir dans la prière et dans
mon travail ; et c’est dire aussi combien de fois le Seigneur m’épargnait d’un certain nombre de
compromis. Au fil du temps, je leur ai pardonné et je les soutenais en prière et même à l’occasion
d’évènements heureux ou malheureux. Toutefois, je ne pouvais plus les fréquenter bien qu’ils
demeurent mes frères.
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Au début de ma conversion, je m’étais fixé comme objectif de ne plus toucher à la drogue et j’ai tenu
le pari mais il m’arrivait de m’enivrer par moment. Je veux dire que tout n’était pas rose au début
parce qu’en plus de m’enivrer, il m’est arrivé de me bagarrer un jour de janvier 2000 à coups de
machette. Mais quand je me suis rendu compte de la gravité de l’acte que j’avais posé, j’ai pris la
résolution de ne plus recommencer et même de ne plus goutter à un seule goutte d’alcool. C’est
seulement deux ans après que je me suis permis de prendre deux verres d’alcool au cours d’un repas.
En ce qui concerne ma vie spirituelle, il faut dire que j’ai d’abord été au renouveau charismatique,
ensuite dans l’équipe du rosaire où j’ai été consacré à Marie, c‘est ainsi que le responsable du
renouveau d’alors m’a demandé d’intégrer son groupe parce que je priais beaucoup.
Pendant que j’étais membre de l’intercession, je participais aux temps de prière de la Communauté
Mère du Divin Amour et je me suis inscrit aux cours bibliques qu’elle dispensait à Saint André de
yopougon, je participais au ministère de Mathias Marie à la Caritas tous les dimanches de 14h à 18h
et j’y étais assidu jusqu’à la naissance de la fraternité. Je précise que ce ministère m’a beaucoup aidé
à travers les cassettes des enseignements que j’écoutais, les séminaires ouverts, les retraites fermées
et des cénacles. J’ai aussi fréquenté l’école d’évangélisation dite Rhema.
Personnellement, j’effectuais des temps de jeûne à sec de trois jours par semaine pendant plusieurs
mois et j’allais à la confession au moins une fois par semaine. En 2001, à la suite d’un enseignement
du père Raoul MAMBO, j’ai décidé de vivre la continence sexuelle et j’ai même demandé une messe
pour obtenir cette grâce. C’est ainsi que j’ai vécu six ans de continence sexuelle j’usqu’à mon mariage
en décembre 2007.
Je faisais l’effort de participer à toutes les veillées de prières, tous les enseignements et recollections
organisés par la paroisse. Je lisais quotidiennement la bible et lorsque je ne comprenais pas un
passage, je demandais à un prêtre pour me l’expliquer.
Un jour, au cours d’une retraite silencieuse chez les dominicains à Cocody, j’ai reçu cette motion du
Seigneur « je vais t’utiliser comme instrument pour fonder une communauté qui aura pour mission
de ramener les païens à moi. Tu étais bandit, je t’ai ramené à moi. Je t’enverrai dans ce milieu d’où je
t’ai fais sortir pour les ramener à moi ».
J’ai muri et médité intérieurement sur cette motion. C’est seulement deux ans après, sous
l’inspiration du Saint Esprit et avec le Berger du renouveau charismatique d’alors qu’est née la
Fraternité Mère de la Miséricorde. J’en suis le modérateur et à ce jour, je suis élève en troisième
année de formation théologique des laïcs (FTL) à l’UCAO.
Depuis la naissance de la fraternité, je me suis imposé une discipline de vie de prière qui se résume
essentiellement en ces points :
L’adoration du Saint Sacrement
Le chapelet à la Vierge Marie
Le chapelet au Saint Esprit
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Le Chapelet à Sainte Monique
Le Chapelet à la Divine Miséricorde
La messe quotidienne
Le jeûne
La méditation de la parole de Dieu
Les retraites personnelles une fois par mois.
Voici exposées en quelques lignes ma rencontre avec le Seigneur et les efforts que je fournis pour
évoluer par la grâce de Dieu car comme dit Saint Paul : « je ne prétends pas que j’ai atteint le but ou
que je sois déjà devenu parfait. Mais je continue à avancer pour m’efforcer de saisir le prix de la
course, car Jésus Christ m’a déjà saisi. Non, frères, et je ne pense pas avoir déjà obtenu le prix ; mais
je fais une chose : j’oublie ce qui est derrière moi et m’efforce d’atteindre ce qui est devant moi.
Ainsi, je cours vers le but afin de gagner le prix que Dieu, par Jésus-Christ, nous appelle à recevoir làhaut. » Philippiens 3 :12-14
Le Modérateur PAUL-MARIE
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