LALOUM/MOZART - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
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LALOUM/MOZART - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
1 € LES SOIRÉES DE L’ORCHESTRE - GRANDS INTERPRÈTES LALOUM/MOZART VENDREDI 25 MARS 2016 (20H) HAYDN, Symphonie n° 48 en do majeur « Maria Theresia » Hob. I. 48 (1769) → env. 25’ 1. Allegro 2. Adagio (con sordini) 3. Menuet (Allegretto) 4. Finale (Allegro) MOZART, Concerto pour piano n° 21 en do majeur K. 467 (1785)→ env. 30’ (cadences : Dinu Lipatti) 1. Allegro maestoso 3. Allegro vivace assai Adam Laloum, piano PAUSE RESPIGHI, Vitraux d’église, quatre impressions symphoniques (1925-1926) → env. 30’ 1. La Fuite en Égypte 2. Saint Michel Archange 3. Les Matines de sainte Claire 4. Saint Grégoire le Grand Marian Taché, concertmeister Orchestre Philharmonique Royal de Liège John Neschling, direction A près un premier récital très remarqué à la Salle Philharmonique en janvier 2012, le jeune pianiste français Adam Laloum fait ses débuts avec l’OPRL dans le 21e Concerto pour piano de Mozart (1785) dont le mouvement lent doit une partie de sa popularité au film suédois Elvira Madigan. Quant à John Neschling, il poursuit son cycle Respighi aux côtés de l’OPRL avec les Vitraux d’église (1926), pages traversées par des thèmes grégoriens, qui font la part belle à l’orgue. Du 29 mars au 2 avril, l’OPRL et John Neschling poursuivent d’ailleurs leur enregistrement des œuvres symphoniques de Respighi pour BIS avec Il tramonto, Vitraux d’église et Triptyque botticellien. VENDREDI 25 MARS 2016 LALOUM / MOZART [PROGRAMME 22] 2. Andante (con sordini) Marie-Thérèse d’Autriche en 1759, avec le sceptre et la couronne de saint Étienne (vers 975-1038), premier roi de Hongrie, par Martin van Meytens HAYDN SYMPHONIE N° 48 « MARIA THERESIA » (1769) 106 SYMPHONIES. Il est généralement admis que Joseph Haydn (1732-1809) est l’auteur de 104 symphonies. Leur liste, toujours en vigueur aujourd’hui, fut dressée en 1907 par Eusebius Mandyczewski pour l’édition complète entreprise par Breitkopf & Härtel. Le classement respecte assez bien la chronologie, à l’exception de quelques rares erreurs ou incertitudes apparues plus tard. Toutes les symphonies cataloguées sont d’attribution certaine et sont donc bien de Haydn lui-même. Seules deux courtes symphonies de jeunesse, baptisées « A » et « B » (Hob. I. 107 et 108) ont été oubliées. Haydn est donc finalement l’auteur de 106 symphonies, composées tout au long de sa carrière, à l’exception des premières et des dernières années, soit d’environ 1757 à 1795. MAUVAISE DATATION. La Symphonie n° 48 « Maria Theresia » doit son surnom à l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, qui l’aurait entendue en juillet 1770 à Kittsee (à deux pas de la frontière slovaque et de la capitale Bratislava) ou, plus certainement, en septembre 1773, au Palais des Esterházy à Esterháza (ouest de la Hongrie) 2 où Haydn était employé. Elle constitue un exemple de symphonie mal datée, et donc mal rangée dans la chronologie des Symphonies de Haydn. Longtemps située aux alentours de 1773, comme si elle avait été spécialement composée pour la venue de l’impératrice, cette œuvre fut vraisemblablement composée quatre ans plus tôt, comme en fait foi l’inscription au crayon « 1769 » figurant sur une copie authentique de Joseph Elssler, retrouvée en 1965 dans les archives du comte Zay von Csömör, à Uhrovec (Slovaquie). En admettant que cette date soit correcte, cela rapprocherait la Symphonie n° 48 de la Symphonie n° 41, ou la rendrait même de peu antérieure à cette dernière, elle aussi datée de 1769. La copie d’Elssler ne comporte ni trompettes ni timbales, alors que d’autres copies plus tardives en comportent. Il est donc probable que ces instruments furent ajoutés plus tard par Haydn ou l’un de ses épigones. Alors que les trompettes doublent simplement les cors (sauf dans le mouvement lent), la partie de timbales retenue est d’ordinaire celle des archives Esterházy, préférée à l’édition Simrock, jugée trop « XIXe siècle ». IMPÉRIALE ET ROYALE. « Quoi qu’il en soit, on ne peut qu’être subjugué par l’éclat et l’élan de la Marie-Thérèse. […] On a vraiment là une musique impériale et royale. » (Marc Vignal). Reposant sur une stricte observance de la forme-sonate, l’Allegro initial oppose un thème martial, souligné par les cuivres, et un thème féminin, chantant aux cordes. Après la reprise de l’exposition, le développement central imprime énergie et majesté selon un parcours tonal audacieux. La réexposition conclut avec panache et solennité. Vient ensuite le mouvement le plus long de la Symphonie, un superbe Adagio en fa majeur à 6/8, où les cordes jouées avec sourdines forment une texture délicate, écrin à de périlleux solos de cors. Solidement architecturé, le Menuet (Allegretto) convoque à nouveau un orchestre plein de grandeur. Dans le trio central, en do mineur, l’esprit Sturm und Drang (« Tempête et passion ») imprime toutefois un côté inquiet qui rend d’autant plus marquante la reprise du Menuet. Presque uniformément noté forte, le Finale (Allegro), en do majeur à 2/2, conclut la Symphonie par une forme-sonate inhabituelle : après l’exposition, un micro-développement (plutôt une transition piano) conduit à une double réexposition suivie de deux épi- sodes donnant l’impression d’un développement perpétuel. Page ardue, d’une noblesse d’écriture jamais démentie, la Symphonie « Marie-Thérèse » porte aussi, sur la copie de 1769, la mention Inter Dificillima (« Fait partie des très difficiles »). Le nombre élevé de copies manuscrites, qui circulèrent rapidement dans tout l’Empire austro-hongrois et en Allemagne, attestent pourtant de son succès immédiat. MOZART CONCERTO POUR PIANO N° 21 (1785) 27 CONCERTOS. De 11 à 30 ans, Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) compose 27 Concertos pour piano dans lesquels il fait la démonstration de ses talents de compositeur et de virtuose. À 26 ans, il fuit Salzbourg et son archevêque autoritaire, et s’installe définitivement à Vienne. Comme l’indique cette lettre adressée à son père, il y trouve des conditions de travail beaucoup plus confortables : « Cet endroit est certainement le pays rêvé pour le piano, le meilleur endroit du monde pour l’exercice de mon métier ». Durant le Carême (période d’abstinence précédant Pâques), les représentations d’opéras sont interdites, mais Mozart s’attire un grand succès tant artistique que financier par l’exécution de concertos pour piano. Après s’être d’abord associé à un organisateur de concerts, il crée lui-même, sous sa propre responsabilité, des concerts appelés Akademien, où se presse l’aristocratie. Les 12 derniers concertos constituent le cœur de cette production, ceux dans lequel se manifestent le plus clairement le génie et l’originalité de Mozart. L’ANNÉE 1784 voit coup sur coup la naissance de six concertos pour piano, qui sont encore des faire-valoir destinés à montrer au public viennois ce dont le jeune homme est capable. En revanche, les Concertos n° 20 et n° 21, nés en février et mars 1785, inaugurent une nouvelle ère où Mozart n’a plus à se faire connaître, ni à faire la démonstration de son talent. Sa renommée, maintenant clairement établie dans la capitale autrichienne, lui permet d’être maître du répertoire qu’il souhaite faire entendre à ses concerts. En février 1785, Léopold Mozart vient pour la première fois rendre visite à son fils installé à Vienne. C’est là qu’il entend Haydn lui déclarer solennellement : « Je vous le dis, devant Dieu, en honnête homme, votre fils est le plus grand compositeur que je connaisse. Il a du goût et en outre la plus grande science de la composition ». Relatant la création du Concerto n° 20 en ré mineur à sa fille Nannerl, Léopold écrit : « Un concerto magnifique. […] On transporte le piano de ton frère tous les vendredis pour son concert à la Mehlgrube1 » À cette époque, les salles de concert n’ont pas nécessairement un pianoforte et Wolfgang joue sur son propre instrument. ACHEVÉ LE 9 MARS 1785, le Concerto n° 21 en do majeur est créé le lendemain au bénéfice du compositeur : « À son académie, ton frère s’est fait 559 florins, ce que nous n’espérions pas, étant donné les six concerts par souscriptions à la Mehlgrube ». Les deux Concertos font appel au même effectif instrumental : 1 flûte, 2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales et cordes, mais point de clarinette, instrument qui ne fera son entrée qu’en décembre 1785, dans le Concerto n° 22. Un an après la création, Léopold Mozart décrit ainsi à Nannerl le Concerto n° 21 : « Il est d’une difficulté étonnante. Plusieurs passages ne s’harmonisent 1 Die Mehlgrube. Ancienne salle de concert viennoise située à l’emplacement de l’actuel Hotel Ambassador, construit en 1897 sur la Neuer Markt, 5. 3 Boston Symphony Hall tout simplement pas, tant que l’on n’a pas entendu tous les instruments jouer ensemble ». L’Allegro maestoso est une marche solennelle construite sur un motif en notes détachées. Le soliste y fait une entrée discrète avant de faire acte de bravoure et de déployer une technique sans faille. La popularité exceptionnelle de ce concerto provient toutefois en majeure partie de son mouvement lent, un superbe Andante repris dans les bandes-sons de films comme Elvira Madigan (Bo Widerberg, 1967), La Maison des bories (Jacques Doniol-Valcroze, 1970), ou plus récemment Le goût des autres (Agnès Jaoui, 2000). Olivier Messiaen voyait dans son RESPIGHI VITRAUX D’ÉGLISE (1925-1926) À LA FIN DU XIXe SIÈCLE, l’Italie musicale est entièrement dominée par l’art lyrique et la personnalité puissante de Verdi. Lassé de cette orientation exclusive, Ottorino Respighi (18791936) décide d’élargir le champ d’expression musicale de l’Italie au répertoire symphonique, lequel ne compte alors dans la péninsule qu’un seul représentant significatif, Martucci. Influencé par ce dernier, Respighi se nourrit également des influences de Rimski-Korsakov (avec qui il travaille à Saint-Pétersbourg), de Max Bruch (qu’il fréquente à Berlin), de Richard Strauss et de Debussy (dont la subtilité « impressionniste » se situe aux antipodes du vérisme). Encouragé par sa femme Elsa, une ancienne élève épousée en 1919, il s’intéresse au chant grégorien et aux modes anciens. DANS LE DOMAINE SYMPHONIQUE, Respighi est surtout connu pour trois poèmes symphoniques, véritables chefs-d’œuvre formant ce qu’on appelle la « trilogie romaine » : Les Fontaines de Rome (1916), Les Pins de Rome (1923) et Les Fêtes romaines (1928). Son catalogue comprend toutefois aussi un Concerto pour piano (1902), une Suite pour orgue et cordes (1902-1905), la Sinfonia drammatica (1913-1914), la Ballade des gnomes (1918-1920), le Concerto pour violon « gregoriano » (1921), 4 l’expulsion des anges déchus, épisode clos par un grand coup de tam-tam (sorte de gong, à hauteur de son indéterminée). thème principal, d’une grâce et d’une mélancolie troublantes, « l’une des plus belles mélodies de Mozart et peut-être aussi l’une des plus belles de toute la musique » : cordes avec sourdines, basses en pizzicatos, audaces harmoniques, « tout y est noblesse et grandeur poétique » (Brigitte Massin). Quant à l’Allegro vivace assai, c’est un rondo-sonate (forme combinant la forme refrain/couplets et l’opposition de deux thèmes) renouant avec l’esprit de l’opéra bouffe. Des traits d’une virtuosité à couper le souffle y fusent entre le soliste et l’orchestre, le tout dans une énergie d’une franche gaîté où vivacité et malice rivalisent d’adresse. le Concerto pour piano « myxolydien » (1925), l’Ouverture Belfagor (1925), le Poème automnal pour violon et orchestre (1920-1925), le Triptyque botticellien (1927), les Impressions brésiliennes (1928), la Toccata pour piano et orchestre (1928), les Métamorphoses (1929-1930), et un Concerto à 5 pour hautbois, trompette, piano, violons, contrebasse et cordes (1933). LES VITRAUX D’ÉGLISE furent entrepris en 1925. Les trois premiers mouvements sont tirés des Trois Préludes sur des thèmes grégoriens pour piano, composés à l’été 1919 lorsque Respighi séjournait sur l’île de Capri. Selon son épouse, cette œuvre reflète l’état d’esprit du compositeur : à la fois l’étonnement joyeux d’une révélation et l’exaltation mystique d’un profond sentiment religieux. Sous-titrés, Quatre impressions symphoniques, les Vitraux d’église résultent donc d’une orchestration des Trois Préludes, complétés par l’adjonction d’un quatrième mouvement. Glaudio Guastalla, professeur de littérature et librettiste de Respighi, aida le compositeur à trouver des titres et des citations à placer en regard de chacun des mouvements. Les Vitraux d’église ne s’inspirent donc pas à proprement parler de vitraux existants. 3.LES MATINES DE SAINTE CLAIRE. La ACHEVÉE EN 1926, l’œuvre fut créée en février 1927 par l’Orchestre Symphonique de Boston dirigé par Serge Koussevitzky. 1. LA FUITE EN ÉGYPTE. Le titre de ce premier mouvement, suggéré par la pulsation douce et nostalgique de la musique, a conduit Guastalla à inscrire « La petite caravane a franchi le désert, dans la nuit étoilée, portant le Trésor du Monde ». La plupart du matériau thématique découle d’un plainchant teinté d’orientalisme. Reposant de bout en bout sur une mesure à 5/4, cet épisode dégage un sentiment de pas hésitant, de langueur et de parfums planant dans l’air du soir. 2.SAINT MICHEL ARCHANGE. « Une terrible bataille a été menée dans les Cieux ; saint Michel et ses anges ont combattu Lucifer et ses propres anges. Mais ces derniers ont été vaincus et il n’y avait plus de place pour eux dans les Cieux. » En contraste total avec le mouvement précédent, Respighi déchaîne ici tout l’orchestre : sur une bourrasque des cordes montantes et descendantes, soulignée par les flûtes et clarinettes, un appel strident résonne aux cuivres et aux hautbois, renforcés par le pédalier de l’orgue. Après une brève accalmie, puis un retour de la tempête, un vibrant solo de trompette retentit Lento en coulisse comme pour signifier l’apparition de l’archange et la fin de la bataille. Un dernier regain de tension correspond sans doute à calme méditation du troisième mouvement inspire à Respighi et Guastalla, la vision d’un épisode de la vie de sainte Claire (11931253), rapporté dans les Fioretti de saint François d’Assise, recueil anonyme d’anecdotes, miracles et histoires merveilleuses de la vie de saint François d’Assise et de ses premiers compagnons. À l’image de saint François, sainte Claire fonda un ordre de religieuses dévoué aux pauvres. La tradition veut que sainte Claire, se languissant de ne pouvoir assister à l’office religieux en raison de sa maladie, fut transportée par des anges dans l’église des frères. Selon d’autres témoignages, elle eut aussi la vision de ses obsèques sur son lit de mort, ce qui explique qu’elle est patronne des aveugles mais aussi, depuis 1958, de la télévision et des télécommunications. En exergue de la partition figurent les mots suivants : « Mais Jésus son époux, ne voulant pas la laisser ainsi inconsolable, l’a fait porter miraculeusement par les anges à l’église de saint François, pour assister aux Matines, [premier office monastique]. » 4. SAINT GRÉGOIRE LE GRAND. « Ecce Pontifex Maximus ! … Bénissez le Seigneur… Chantez l’hymne à Dieu ! » Pour ce finale en hommage à saint Grégoire le Grand (vers 540-604), le pape qui unifia le chant grégorien, Respighi conçoit une grande fantaisie sur le thème grégorien du Gloria de la Messe VIII (dite « Messe des Anges »). Deux fois plus long que les autres mouvements, il se présente sous la forme d’un vaste cortège, d’abord entendu de loin, puis grandissant sans cesse en puissance, avec le concours du grand orgue et des cuivres de l’orchestre. Certains y ont vu le « couronnement » d’un pape, devenu l’un des quatre Pères de l’Église d’Occident. ÉRIC MAIRLOT 5 ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE LIÈGE CRÉÉ EN 1960, l’Orchestre Philharmonique 6 JOHN NESCHLING DIRECTION ADAM LALOUM PIANO NÉ À RIO DE JANEIRO EN 1947, dans une famille autrichienne qui comptait parmi ses membres les compositeurs Arnold Schoenberg et Arthur Bodanzky, John Neschling étudie à Vienne auprès de Hans Swarowsky et devient l’assistant de Leonard Bernstein au Festival de Tanglewood (États-Unis). Il a été directeur musical du Teatro São Carlos de Lisbonne (1983-1988), directeur artistique du Théâtre de Saint-Gall (1990-1997), du Grand Théâtre de Bordeaux (1996-1998) puis du Teatro Massimo de Palerme (1996-1999), chef en résidence au Staatsoper de Vienne et directeur artistique de l’Orchestre Symphonique de l’État de São Paulo (1997-2008) qu’il a totalement réorganisé. Depuis janvier 2013, il est Directeur artistique du Théâtre Municipal de São Paulo. John Neschling a écrit de nombreuses musiques de films dont certaines ont été nominées pour les Oscars. Habitué des grandes maisons d’opéra (Washington, Zurich, Stuttgart, Bonn, Berlin, Turin, Gênes, Vérone…), il dirige les meilleurs orchestres d’Autriche, Italie, Allemagne, Suisse, Grande-Bretagne, Canada… En 2009, il a reçu un « Diapason d’Or » pour son intégrale des Chôros de Villa-Lobos (BIS). Marié avec l’écrivain Patrícia Melo, John Neschling enregistre l’intégrale de la musique symphonique de Respighi. Le troisième volume vient de sortir et le quatrième est en fin de production. Derniers concerts avec l’OPRL : mars 2014 (Respighi, Mozart et Rachmaninov) et avril 2015 (Sibelius, Respighi). NÉ EN 1987, Adam Laloum commence le piano à dix ans. Il poursuit ses études musicales aux Conservatoires de Toulouse, Paris (avec Michel Béroff), Lyon (avec Géry Moutier) et Hambourg (avec Evgeni Koroliov), tout en fréquentant des personnalités musicales telles que Dmitri Bashkirov, Paul Badura-Skoda, Christian Ivaldi, Vladimir Mendelssohn… En 2009, son Premier Prix au Concours Clara Haskil le propulse au devant de la scène internationale, jouant avec les orchestres de Paris, Saint-Pétersbourg, Berlin, Toulouse, Monte-Carlo, Lille, Montpellier, Cannes… dans les festivals de Verbier, Lucerne, La Roque d’Anthéron, Colmar, Menton… Passionné de musique de chambre, il fonde le Trio Les Esprits, avec la violoniste Mi-Sa Yang et le violoncelliste Victor Julien-Laferrière. Il remporte le Prix Maurice Ravel qui lui permet de se produire en musique de chambre à SaintJean-de-Luz lors du Festival de Printemps. Adam Laloum a enregistré un CD Brahms (chez Mirare), un CD Schumann (2013, « Diapason d’or de l’année », Grand Prix de l’Académie Charles Cros, « ffff » de Télérama, distinction dans Fono Forum), un CD Brahms (avec le clarinettiste Raphaël Sévère et le violoncelliste Victor Julien-Laferrière, « Diapason d’or » et un « ffff » de Télérama). Il est lauréat de la Fondation de France et de la Fondation Groupe Banque Populaire. Le 15 janvier 2012, il faisait ses débuts à la Salle Philharmonique de Liège (récital Schubert, Schumann). Royal de Liège (OPRL) est la seule formation symphonique professionnelle de la Belgique francophone. Soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles (avec le concours de la Loterie Nationale), la Ville de Liège et la Province de Liège, l’OPRL se produit à Liège, dans tout le pays et dans les grandes salles d’Europe. Sous l’impulsion de ses Directeurs musicaux Fernand Quinet, Manuel Rosenthal, Paul Strauss, Pierre Bartholomée, Louis Langrée, Pascal Rophé et À ÉCOUTER HAYDN, SYMPHONIE N° 48 « MARIA THERESA » wOrchestre de Chambre Orpheus (DGG) wOrchestre de Chambre de Salzbourg, dir. Alexander von Pitamik (RED NOTE) wThe Hanover Band, dir. Roy Goodman (HELIOS) wThe English Concert, dir. Trevor Pinnock (ARCHIV) MOZART, CONCERTO POUR PIANO N° 21 wStefan Vladar (et dir.), Camerata Salzbourg (HARMONIA MUNDI) wChristian Zacharias (et dir.), Orchestre de Chambre de Lausanne (MDG) wMitsuko Uchida, English Chamber Orchestra, dir. Jeffrey Tate (PHILIPS) wJos van Immerseel (et dir.), Anima Eterna (CHANNEL CLASSICS) RESPIGHI, VITRAUX D’ÉGLISE wOrchestre Philharmonia, dir. Geoffrey Simon (CHANDOS) wOrchestre Symphonique de Cincinnati, dir. Jesús López-Cobos (TELARC) wOrchestre Philharmonique de la Radio hollandaise, dir. Vladimir Ashkenazy (EXTON) wOrchestre Philharmonique de Buffalo, dir. Jo Ann Falletta (NAXOS Christian Arming (depuis 2011), l’OPRL s’est forgé une identité sonore au carrefour des traditions germanique et française. À une volonté marquée de soutien à la création, de promotion du patrimoine franco-belge, d’exploration de nouveaux répertoires s’ajoute une politique discographique forte de plus de 80 enregistrements. Depuis près de 15 ans, l’OPRL a pris le parti d’offrir le meilleur de la musique au plus grand nombre, avec des formules originales comme les Music Factory, les Samedis en famille ou les Concerts du chef. L’OPRL est également soucieux de son rôle citoyen tout au long de l’année, en allant vers des populations plus éloignées de la culture classique. Ses saisons permettent d’inscrire des collaborations importantes et régulières avec les autres formations orchestrales de Belgique ou d’Europe et tous les acteurs culturels majeurs du quotidien. www.oprl.be • www.facebook.com/ orchestreliege • www.twitter.com/orchestreliege) NOUVEAU COFFRET LALO (3 CD) Après des coffrets consacrés à Vieuxtemps (2010, Fuga Libera) et Saint-Saëns (2013, Zig-Zag Territoires), la Chapelle Musicale Reine Élisabeth, l’OPRL et le groupe Outhere Music s’associent pour une nouvelle intégrale : les œuvres concertantes pour violon, violoncelle et piano d’Édouard Lalo (Alpha Classics). Une intégrale servie par un orchestre qui joue dans son cœur de répertoire et par le chef d’orchestre Jean-Jacques Kantorow, également violoniste renommé. Enregistré à la Salle Philharmonique de Liège en janvier et juillet 2015. Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane. 7 3 CD RESPIGHI IMPRESSIONS BRÉSILIENNES LA BOUTIQUE FANTASQUE (BALLET D’APRÈS ROSSINI) Orchestre Philharmonique Royal de Liège John Neschling, direction Enregistré à la Salle Philharmonique en avril 2013. w« 5 croches » sur le site Pizzicato.com. w« Recording of the Month » sur le site Musicweb-international.com. w5 Diapasons (Diapason de juillet-août 2014) METAMORPHOSEON BALLATA DELLE GNOMIDI BELKIS, REGINA DI SABA, SUITE Orchestre Philharmonique Royal de Liège John Neschling, direction Enregistré à la Salle Philharmonique de Liège en juin 2014. w9/10 de KlassikHeute w9/10 de ClassicsToday.com w5 croches de Pizzicato w5 Diapasons w4 étoiles de Classica w4 étoiles de BBC Mag w« Opus d’Or » de OPUS HD w4 étoiles du MAD/Le Soir w3 étoiles de La Libre w3 croches de Concertonet.com À PARAÎTRE : SINFONIA DRAMMATICA / OUVERTURE BELFAGOR Le 3e volet du cycle des œuvres symphoniques de Respighi qui unit l’OPRL et le grand chef brésilien John Neschling. Orchestre Philharmonique Royal de Liège John Neschling, direction Parution : juin 2016 (BIS) 8 AGENDA MUSIC FACTORY COUP DE COLÈRE MERCREDI 13 AVRIL 2016 (18H30) CHOSTAKOVITCH, Symphonie n° 8 (extrait) œuvres de MOZART, BEETHOVEN, STRAVINSKY, JOHN WILLIAMS... OPRL | Fayçal Karoui, direction et présentation AVEC LE SOUTIEN D’ETHIAS MUSIQUES ANCIENNES LA FONTAINE DE VÉNUS DIMANCHE 17 AVRIL 2016 (16H) MARAIS, LAMBERT, BATAILLE, BOËSSET LA FENICE : Saskia Salembier, soprano, violon Francisco Mañalich, viole de gambe Nicolas Achten, clavecin Jean Tubéry, cornets, flûtes, direction MUSIQUE À MIDI TRIO ELIADE MERCREDI 20 AVRIL 2016 (12H30) MENDELSSOHN, Trio pour piano n° 1 PIAZZOLLA, Les quatre saisons de Buenos Aires TRIO ELIADE : George Tudoraché, violon | Johann Bohorquez, violoncelle | Claudia Bara, piano GRATUIT AVEC LE SOUTIEN DES AMIS DE L’ORCHESTRE ÉVÉNEMENT PRÉSENTATION DE LA SAISON 2016-2017 MARDI 26 AVRIL 2016 (20H) Orchestre Philharmonique Royal de Liège Christian Arming, direction Daniel Weissmann, présentation GRATUIT DISTRIBUTION DES TICKETS DÈS LE 21 MARS