LALOUM/MOZART - Orchestre Philharmonique Royal de Liège

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LALOUM/MOZART - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
1 €
LES SOIRÉES DE L’ORCHESTRE - GRANDS INTERPRÈTES
LALOUM/MOZART
VENDREDI 25 MARS 2016 (20H)
HAYDN,
Symphonie n° 48 en do majeur « Maria Theresia » Hob. I. 48 (1769) → env. 25’
1. Allegro
2. Adagio (con sordini)
3. Menuet (Allegretto)
4. Finale (Allegro)
MOZART,
Concerto pour piano n° 21 en do majeur K. 467 (1785)→ env. 30’
(cadences : Dinu Lipatti)
1. Allegro maestoso
3. Allegro vivace assai
Adam Laloum, piano
PAUSE
RESPIGHI,
Vitraux d’église, quatre impressions symphoniques (1925-1926) → env. 30’
1. La Fuite en Égypte
2. Saint Michel Archange
3. Les Matines de sainte Claire
4. Saint Grégoire le Grand
Marian Taché, concertmeister
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
John Neschling, direction
A
près un premier récital très remarqué à la Salle Philharmonique en janvier 2012,
le jeune pianiste français Adam Laloum fait ses débuts avec l’OPRL dans le 21e
Concerto pour piano de Mozart (1785) dont le mouvement lent doit une partie
de sa popularité au film suédois Elvira Madigan. Quant à John Neschling, il poursuit
son cycle Respighi aux côtés de l’OPRL avec les Vitraux d’église (1926), pages traversées par des thèmes grégoriens, qui font la part belle à l’orgue. Du 29 mars au 2
avril, l’OPRL et John Neschling poursuivent d’ailleurs leur enregistrement des œuvres
symphoniques de Respighi pour BIS avec Il tramonto, Vitraux d’église et Triptyque
botticellien.
VENDREDI 25 MARS 2016 LALOUM / MOZART [PROGRAMME 22]
2. Andante (con sordini)
Marie-Thérèse d’Autriche en 1759, avec le sceptre et la couronne de saint Étienne (vers 975-1038), premier roi de Hongrie, par Martin van Meytens
HAYDN
SYMPHONIE N° 48 « MARIA THERESIA » (1769)
106 SYMPHONIES. Il est généralement admis
que Joseph Haydn (1732-1809) est l’auteur de
104 symphonies. Leur liste, toujours en vigueur
aujourd’hui, fut dressée en 1907 par Eusebius
Mandyczewski pour l’édition complète entreprise par Breitkopf & Härtel. Le classement
respecte assez bien la chronologie, à l’exception de quelques rares erreurs ou incertitudes
apparues plus tard. Toutes les symphonies cataloguées sont d’attribution certaine et sont donc
bien de Haydn lui-même. Seules deux courtes
symphonies de jeunesse, baptisées « A » et « B »
(Hob. I. 107 et 108) ont été oubliées. Haydn est
donc finalement l’auteur de 106 symphonies,
composées tout au long de sa carrière, à l’exception des premières et des dernières années,
soit d’environ 1757 à 1795.
MAUVAISE DATATION. La Symphonie n° 48
« Maria Theresia » doit son surnom à l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, qui l’aurait entendue en juillet 1770 à Kittsee (à deux pas de la
frontière slovaque et de la capitale Bratislava) ou,
plus certainement, en septembre 1773, au Palais
des Esterházy à Esterháza (ouest de la Hongrie)
2
où Haydn était employé. Elle constitue un
exemple de symphonie mal datée, et donc mal
rangée dans la chronologie des Symphonies de
Haydn. Longtemps située aux alentours de 1773,
comme si elle avait été spécialement composée
pour la venue de l’impératrice, cette œuvre fut
vraisemblablement composée quatre ans plus
tôt, comme en fait foi l’inscription au crayon
« 1769 » figurant sur une copie authentique de
Joseph Elssler, retrouvée en 1965 dans les
archives du comte Zay von Csömör, à Uhrovec
(Slovaquie). En admettant que cette date soit
correcte, cela rapprocherait la Symphonie n° 48
de la Symphonie n° 41, ou la rendrait même
de peu antérieure à cette dernière, elle aussi
datée de 1769. La copie d’Elssler ne comporte
ni trompettes ni timbales, alors que d’autres
copies plus tardives en comportent. Il est donc
probable que ces instruments furent ajoutés
plus tard par Haydn ou l’un de ses épigones.
Alors que les trompettes doublent simplement
les cors (sauf dans le mouvement lent), la partie
de timbales retenue est d’ordinaire celle des
archives Esterházy, préférée à l’édition Simrock,
jugée trop « XIXe siècle ».
IMPÉRIALE ET ROYALE. « Quoi qu’il en soit,
on ne peut qu’être subjugué par l’éclat et
l’élan de la Marie-Thérèse. […] On a vraiment
là une musique impériale et royale. » (Marc
Vignal). Reposant sur une stricte observance
de la forme-sonate, l’Allegro initial oppose un
thème martial, souligné par les cuivres, et un
thème féminin, chantant aux cordes. Après la reprise de l’exposition, le développement central
imprime énergie et majesté selon un parcours
tonal audacieux. La réexposition conclut avec
panache et solennité. Vient ensuite le mouvement le plus long de la Symphonie, un superbe
Adagio en fa majeur à 6/8, où les cordes jouées
avec sourdines forment une texture délicate,
écrin à de périlleux solos de cors. Solidement
architecturé, le Menuet (Allegretto) convoque
à nouveau un orchestre plein de grandeur. Dans
le trio central, en do mineur, l’esprit Sturm und
Drang (« Tempête et passion ») imprime toutefois
un côté inquiet qui rend d’autant plus marquante
la reprise du Menuet. Presque uniformément
noté forte, le Finale (Allegro), en do majeur à
2/2, conclut la Symphonie par une forme-sonate
inhabituelle : après l’exposition, un micro-développement (plutôt une transition piano) conduit
à une double réexposition suivie de deux épi-
sodes donnant l’impression d’un développement perpétuel. Page ardue, d’une noblesse
d’écriture jamais démentie, la Symphonie
« Marie-Thérèse » porte aussi, sur la copie de
1769, la mention Inter Dificillima (« Fait partie
des très difficiles »). Le nombre élevé de copies
manuscrites, qui circulèrent rapidement dans
tout l’Empire austro-hongrois et en Allemagne,
attestent pourtant de son succès immédiat.
MOZART CONCERTO POUR PIANO N° 21 (1785)
27 CONCERTOS. De 11 à 30 ans, Wolfgang
Amadeus
Mozart
(1756-1791)
compose
27 Concertos pour piano dans lesquels il fait la
démonstration de ses talents de compositeur et
de virtuose. À 26 ans, il fuit Salzbourg et son archevêque autoritaire, et s’installe définitivement
à Vienne. Comme l’indique cette lettre adressée
à son père, il y trouve des conditions de travail
beaucoup plus confortables : « Cet endroit est
certainement le pays rêvé pour le piano, le
meilleur endroit du monde pour l’exercice de
mon métier ». Durant le Carême (période d’abstinence précédant Pâques), les représentations
d’opéras sont interdites, mais Mozart s’attire un
grand succès tant artistique que financier par
l’exécution de concertos pour piano. Après s’être
d’abord associé à un organisateur de concerts,
il crée lui-même, sous sa propre responsabilité,
des concerts appelés Akademien, où se presse
l’aristocratie. Les 12 derniers concertos constituent le cœur de cette production, ceux dans
lequel se manifestent le plus clairement le génie
et l’originalité de Mozart.
L’ANNÉE 1784 voit coup sur coup la naissance
de six concertos pour piano, qui sont encore
des faire-valoir destinés à montrer au public
viennois ce dont le jeune homme est capable.
En revanche, les Concertos n° 20 et n° 21, nés
en février et mars 1785, inaugurent une nouvelle
ère où Mozart n’a plus à se faire connaître, ni à
faire la démonstration de son talent. Sa renommée, maintenant clairement établie dans la
capitale autrichienne, lui permet d’être maître
du répertoire qu’il souhaite faire entendre à
ses concerts. En février 1785, Léopold Mozart
vient pour la première fois rendre visite à son
fils installé à Vienne. C’est là qu’il entend Haydn
lui déclarer solennellement : « Je vous le dis,
devant Dieu, en honnête homme, votre fils est
le plus grand compositeur que je connaisse. Il
a du goût et en outre la plus grande science
de la composition ». Relatant la création du
Concerto n° 20 en ré mineur à sa fille Nannerl,
Léopold écrit : « Un concerto magnifique. […]
On transporte le piano de ton frère tous les
vendredis pour son concert à la Mehlgrube1 »
À cette époque, les salles de concert n’ont pas
nécessairement un pianoforte et Wolfgang joue
sur son propre instrument.
ACHEVÉ LE 9 MARS 1785, le Concerto n° 21
en do majeur est créé le lendemain au bénéfice
du compositeur : « À son académie, ton frère
s’est fait 559 florins, ce que nous n’espérions
pas, étant donné les six concerts par souscriptions à la Mehlgrube ». Les deux Concertos
font appel au même effectif instrumental : 1 flûte,
2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes,
timbales et cordes, mais point de clarinette, instrument qui ne fera son entrée qu’en décembre
1785, dans le Concerto n° 22. Un an après la
création, Léopold Mozart décrit ainsi à Nannerl
le Concerto n° 21 : « Il est d’une difficulté étonnante. Plusieurs passages ne s’harmonisent
1 Die Mehlgrube. Ancienne salle de concert viennoise située à
l’emplacement de l’actuel Hotel Ambassador, construit en 1897
sur la Neuer Markt, 5.
3
Boston Symphony Hall
tout simplement pas, tant que l’on n’a pas
entendu tous les instruments jouer ensemble ».
L’Allegro maestoso est une marche solennelle
construite sur un motif en notes détachées. Le
soliste y fait une entrée discrète avant de faire
acte de bravoure et de déployer une technique
sans faille. La popularité exceptionnelle de ce
concerto provient toutefois en majeure partie
de son mouvement lent, un superbe Andante
repris dans les bandes-sons de films comme
Elvira Madigan (Bo Widerberg, 1967), La Maison
des bories (Jacques Doniol-Valcroze, 1970), ou
plus récemment Le goût des autres (Agnès
Jaoui, 2000). Olivier Messiaen voyait dans son
RESPIGHI VITRAUX D’ÉGLISE (1925-1926)
À LA FIN DU XIXe SIÈCLE, l’Italie musicale
est entièrement dominée par l’art lyrique et la
personnalité puissante de Verdi. Lassé de cette
orientation exclusive, Ottorino Respighi (18791936) décide d’élargir le champ d’expression
musicale de l’Italie au répertoire symphonique,
lequel ne compte alors dans la péninsule qu’un
seul représentant significatif, Martucci. Influencé
par ce dernier, Respighi se nourrit également
des influences de Rimski-Korsakov (avec qui
il travaille à Saint-Pétersbourg), de Max Bruch
(qu’il fréquente à Berlin), de Richard Strauss et
de Debussy (dont la subtilité « impressionniste »
se situe aux antipodes du vérisme). Encouragé
par sa femme Elsa, une ancienne élève épousée en 1919, il s’intéresse au chant grégorien et
aux modes anciens.
DANS
LE
DOMAINE
SYMPHONIQUE,
Respighi est surtout connu pour trois poèmes
symphoniques, véritables chefs-d’œuvre formant ce qu’on appelle la « trilogie romaine » :
Les Fontaines de Rome (1916), Les Pins de Rome
(1923) et Les Fêtes romaines (1928). Son catalogue comprend toutefois aussi un Concerto
pour piano (1902), une Suite pour orgue et
cordes (1902-1905), la Sinfonia drammatica
(1913-1914), la Ballade des gnomes (1918-1920),
le Concerto pour violon « gregoriano » (1921),
4
l’expulsion des anges déchus, épisode clos
par un grand coup de tam-tam (sorte de
gong, à hauteur de son indéterminée).
thème principal, d’une grâce et d’une mélancolie
troublantes, « l’une des plus belles mélodies de
Mozart et peut-être aussi l’une des plus belles
de toute la musique » : cordes avec sourdines,
basses en pizzicatos, audaces harmoniques,
« tout y est noblesse et grandeur poétique »
(Brigitte Massin). Quant à l’Allegro vivace assai, c’est un rondo-sonate (forme combinant la
forme refrain/couplets et l’opposition de deux
thèmes) renouant avec l’esprit de l’opéra bouffe.
Des traits d’une virtuosité à couper le souffle y
fusent entre le soliste et l’orchestre, le tout dans
une énergie d’une franche gaîté où vivacité et
malice rivalisent d’adresse.
le Concerto pour piano « myxolydien » (1925),
l’Ouverture Belfagor (1925), le Poème automnal
pour violon et orchestre (1920-1925), le Triptyque
botticellien (1927), les Impressions brésiliennes
(1928), la Toccata pour piano et orchestre (1928),
les Métamorphoses (1929-1930), et un Concerto
à 5 pour hautbois, trompette, piano, violons,
contrebasse et cordes (1933).
LES VITRAUX D’ÉGLISE furent entrepris en
1925. Les trois premiers mouvements sont tirés
des Trois Préludes sur des thèmes grégoriens
pour piano, composés à l’été 1919 lorsque
Respighi séjournait sur l’île de Capri. Selon
son épouse, cette œuvre reflète l’état d’esprit
du compositeur : à la fois l’étonnement joyeux
d’une révélation et l’exaltation mystique d’un
profond sentiment religieux. Sous-titrés, Quatre
impressions symphoniques, les Vitraux d’église
résultent donc d’une orchestration des Trois
Préludes, complétés par l’adjonction d’un quatrième mouvement. Glaudio Guastalla, professeur de littérature et librettiste de Respighi, aida
le compositeur à trouver des titres et des citations à placer en regard de chacun des mouvements. Les Vitraux d’église ne s’inspirent donc
pas à proprement parler de vitraux existants.
3.LES MATINES DE SAINTE CLAIRE. La
ACHEVÉE EN 1926, l’œuvre fut créée en
février 1927 par l’Orchestre Symphonique de
Boston dirigé par Serge Koussevitzky.
1.
LA FUITE EN ÉGYPTE. Le titre de ce
premier mouvement, suggéré par la pulsation douce et nostalgique de la musique, a
conduit Guastalla à inscrire « La petite caravane a franchi le désert, dans la nuit étoilée,
portant le Trésor du Monde ». La plupart du
matériau thématique découle d’un plainchant teinté d’orientalisme. Reposant de bout
en bout sur une mesure à 5/4, cet épisode
dégage un sentiment de pas hésitant, de langueur et de parfums planant dans l’air du soir.
2.SAINT MICHEL ARCHANGE. « Une terrible bataille a été menée dans les Cieux ;
saint Michel et ses anges ont combattu
Lucifer et ses propres anges. Mais ces
derniers ont été vaincus et il n’y avait plus
de place pour eux dans les Cieux. » En
contraste total avec le mouvement précédent, Respighi déchaîne ici tout l’orchestre :
sur une bourrasque des cordes montantes
et descendantes, soulignée par les flûtes et
clarinettes, un appel strident résonne aux
cuivres et aux hautbois, renforcés par le
pédalier de l’orgue. Après une brève accalmie, puis un retour de la tempête, un vibrant
solo de trompette retentit Lento en coulisse comme pour signifier l’apparition de
l’archange et la fin de la bataille. Un dernier
regain de tension correspond sans doute à
calme méditation du troisième mouvement
inspire à Respighi et Guastalla, la vision d’un
épisode de la vie de sainte Claire (11931253), rapporté dans les Fioretti de saint
François d’Assise, recueil anonyme d’anecdotes, miracles et histoires merveilleuses de
la vie de saint François d’Assise et de ses
premiers compagnons. À l’image de saint
François, sainte Claire fonda un ordre de
religieuses dévoué aux pauvres. La tradition veut que sainte Claire, se languissant
de ne pouvoir assister à l’office religieux
en raison de sa maladie, fut transportée par
des anges dans l’église des frères. Selon
d’autres témoignages, elle eut aussi la vision
de ses obsèques sur son lit de mort, ce qui
explique qu’elle est patronne des aveugles
mais aussi, depuis 1958, de la télévision et
des télécommunications. En exergue de la
partition figurent les mots suivants : « Mais
Jésus son époux, ne voulant pas la laisser
ainsi inconsolable, l’a fait porter miraculeusement par les anges à l’église de saint
François, pour assister aux Matines, [premier office monastique]. »
4.
SAINT GRÉGOIRE LE GRAND. « Ecce
Pontifex Maximus ! … Bénissez le Seigneur…
Chantez l’hymne à Dieu ! » Pour ce finale
en hommage à saint Grégoire le Grand
(vers 540-604), le pape qui unifia le chant
grégorien, Respighi conçoit une grande
fantaisie sur le thème grégorien du Gloria
de la Messe VIII (dite « Messe des Anges »).
Deux fois plus long que les autres mouvements, il se présente sous la forme d’un
vaste cortège, d’abord entendu de loin, puis
grandissant sans cesse en puissance, avec
le concours du grand orgue et des cuivres
de l’orchestre. Certains y ont vu le « couronnement » d’un pape, devenu l’un des quatre
Pères de l’Église d’Occident.
ÉRIC MAIRLOT
5
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE
ROYAL DE LIÈGE
CRÉÉ EN 1960, l’Orchestre Philharmonique
6
JOHN NESCHLING
DIRECTION
ADAM LALOUM
PIANO
NÉ À RIO DE JANEIRO EN 1947, dans une
famille autrichienne qui comptait parmi ses
membres les compositeurs Arnold Schoenberg
et Arthur Bodanzky, John Neschling étudie à
Vienne auprès de Hans Swarowsky et devient
l’assistant de Leonard Bernstein au Festival
de Tanglewood (États-Unis). Il a été directeur
musical du Teatro São Carlos de Lisbonne
(1983-1988), directeur artistique du Théâtre de
Saint-Gall (1990-1997), du Grand Théâtre de
Bordeaux (1996-1998) puis du Teatro Massimo
de Palerme (1996-1999), chef en résidence au
Staatsoper de Vienne et directeur artistique
de l’Orchestre Symphonique de l’État de São
Paulo (1997-2008) qu’il a totalement réorganisé. Depuis janvier 2013, il est Directeur artistique du Théâtre Municipal de São Paulo. John
Neschling a écrit de nombreuses musiques de
films dont certaines ont été nominées pour les
Oscars. Habitué des grandes maisons d’opéra
(Washington, Zurich, Stuttgart, Bonn, Berlin,
Turin, Gênes, Vérone…), il dirige les meilleurs
orchestres d’Autriche, Italie, Allemagne, Suisse,
Grande-Bretagne, Canada… En 2009, il a reçu un
« Diapason d’Or » pour son intégrale des Chôros
de Villa-Lobos (BIS). Marié avec l’écrivain Patrícia
Melo, John Neschling enregistre l’intégrale de la
musique symphonique de Respighi. Le troisième
volume vient de sortir et le quatrième est en fin
de production. Derniers concerts avec l’OPRL :
mars 2014 (Respighi, Mozart et Rachmaninov) et
avril 2015 (Sibelius, Respighi).
NÉ EN 1987, Adam Laloum commence le piano
à dix ans. Il poursuit ses études musicales aux
Conservatoires de Toulouse, Paris (avec Michel
Béroff), Lyon (avec Géry Moutier) et Hambourg
(avec Evgeni Koroliov), tout en fréquentant
des personnalités musicales telles que Dmitri
Bashkirov, Paul Badura-Skoda, Christian Ivaldi,
Vladimir Mendelssohn… En 2009, son Premier
Prix au Concours Clara Haskil le propulse au
devant de la scène internationale, jouant avec
les orchestres de Paris, Saint-Pétersbourg,
Berlin, Toulouse, Monte-Carlo, Lille, Montpellier,
Cannes… dans les festivals de Verbier, Lucerne,
La Roque d’Anthéron, Colmar, Menton…
Passionné de musique de chambre, il fonde le
Trio Les Esprits, avec la violoniste Mi-Sa Yang
et le violoncelliste Victor Julien-Laferrière. Il
remporte le Prix Maurice Ravel qui lui permet
de se produire en musique de chambre à SaintJean-de-Luz lors du Festival de Printemps.
Adam Laloum a enregistré un CD Brahms (chez
Mirare), un CD Schumann (2013, « Diapason d’or
de l’année », Grand Prix de l’Académie Charles
Cros, « ffff » de Télérama, distinction dans
Fono Forum), un CD Brahms (avec le clarinettiste Raphaël Sévère et le violoncelliste Victor
Julien-Laferrière, « Diapason d’or » et un « ffff »
de Télérama). Il est lauréat de la Fondation
de France et de la Fondation Groupe Banque
Populaire. Le 15 janvier 2012, il faisait ses débuts à la Salle Philharmonique de Liège (récital
Schubert, Schumann).
Royal de Liège (OPRL) est la seule formation
symphonique professionnelle de la Belgique
francophone. Soutenu par la Fédération
Wallonie-Bruxelles (avec le concours de la
Loterie Nationale), la Ville de Liège et la Province
de Liège, l’OPRL se produit à Liège, dans tout le
pays et dans les grandes salles d’Europe. Sous
l’impulsion de ses Directeurs musicaux Fernand
Quinet, Manuel Rosenthal, Paul Strauss, Pierre
Bartholomée, Louis Langrée, Pascal Rophé et
À ÉCOUTER
HAYDN, SYMPHONIE N° 48
« MARIA THERESA »
wOrchestre de Chambre Orpheus (DGG)
wOrchestre de Chambre de Salzbourg,
dir. Alexander von Pitamik (RED NOTE)
wThe Hanover Band, dir. Roy Goodman
(HELIOS)
wThe English Concert, dir. Trevor Pinnock
(ARCHIV)
MOZART, CONCERTO POUR PIANO N° 21
wStefan Vladar (et dir.), Camerata Salzbourg
(HARMONIA MUNDI)
wChristian Zacharias (et dir.), Orchestre de
Chambre de Lausanne (MDG)
wMitsuko Uchida, English Chamber Orchestra,
dir. Jeffrey Tate (PHILIPS)
wJos van Immerseel (et dir.), Anima Eterna
(CHANNEL CLASSICS)
RESPIGHI, VITRAUX D’ÉGLISE
wOrchestre Philharmonia, dir. Geoffrey Simon
(CHANDOS)
wOrchestre Symphonique de Cincinnati,
dir. Jesús López-Cobos (TELARC)
wOrchestre Philharmonique de la Radio
hollandaise, dir. Vladimir Ashkenazy (EXTON)
wOrchestre Philharmonique de Buffalo,
dir. Jo Ann Falletta (NAXOS
Christian Arming (depuis 2011), l’OPRL s’est forgé
une identité sonore au carrefour des traditions
germanique et française. À une volonté marquée
de soutien à la création, de promotion du patrimoine franco-belge, d’exploration de nouveaux
répertoires s’ajoute une politique discographique
forte de plus de 80 enregistrements. Depuis près
de 15 ans, l’OPRL a pris le parti d’offrir le meilleur
de la musique au plus grand nombre, avec des
formules originales comme les Music Factory,
les Samedis en famille ou les Concerts du chef.
L’OPRL est également soucieux de son rôle
citoyen tout au long de l’année, en allant vers
des populations plus éloignées de la culture
classique. Ses saisons permettent d’inscrire des
collaborations importantes et régulières avec les
autres formations orchestrales de Belgique ou
d’Europe et tous les acteurs culturels majeurs du
quotidien. www.oprl.be • www.facebook.com/
orchestreliege • www.twitter.com/orchestreliege)
NOUVEAU
COFFRET LALO
(3 CD)
Après des coffrets consacrés à
Vieuxtemps (2010,
Fuga Libera) et
Saint-Saëns (2013,
Zig-Zag Territoires),
la Chapelle Musicale Reine Élisabeth, l’OPRL et
le groupe Outhere Music s’associent pour une
nouvelle intégrale : les œuvres concertantes
pour violon, violoncelle et piano d’Édouard
Lalo (Alpha Classics). Une intégrale servie par
un orchestre qui joue dans son cœur de répertoire et par le chef d’orchestre Jean-Jacques
Kantorow, également violoniste renommé.
Enregistré à la Salle Philharmonique de Liège
en janvier et juillet 2015. Avec le soutien du
Palazzetto Bru Zane.
7
3 CD RESPIGHI
IMPRESSIONS BRÉSILIENNES
LA BOUTIQUE FANTASQUE
(BALLET D’APRÈS ROSSINI)
Orchestre Philharmonique
Royal de Liège
John Neschling, direction
Enregistré à la Salle
Philharmonique
en avril 2013.
w« 5 croches » sur le site Pizzicato.com.
w« Recording of the Month » sur le site
Musicweb-international.com.
w5 Diapasons (Diapason de juillet-août 2014)
METAMORPHOSEON
BALLATA DELLE GNOMIDI
BELKIS, REGINA DI SABA, SUITE
Orchestre Philharmonique
Royal de Liège
John Neschling, direction
Enregistré à la Salle
Philharmonique de Liège
en juin 2014.
w9/10 de KlassikHeute
w9/10 de ClassicsToday.com
w5 croches de Pizzicato
w5 Diapasons
w4 étoiles de Classica
w4 étoiles de BBC Mag
w« Opus d’Or » de OPUS HD
w4 étoiles du MAD/Le Soir
w3 étoiles de La Libre
w3 croches de Concertonet.com
À PARAÎTRE :
SINFONIA DRAMMATICA /
OUVERTURE BELFAGOR
Le 3e volet du cycle des œuvres symphoniques
de Respighi qui unit l’OPRL et le grand chef
brésilien John Neschling.
Orchestre Philharmonique
Royal de Liège
John Neschling, direction
Parution : juin 2016 (BIS)
8
AGENDA
MUSIC FACTORY
COUP DE COLÈRE
MERCREDI 13 AVRIL 2016 (18H30)
CHOSTAKOVITCH, Symphonie n° 8 (extrait)
œuvres de MOZART, BEETHOVEN,
STRAVINSKY, JOHN WILLIAMS...
OPRL | Fayçal Karoui, direction et présentation
AVEC LE SOUTIEN D’ETHIAS
MUSIQUES ANCIENNES
LA FONTAINE DE VÉNUS
DIMANCHE 17 AVRIL 2016 (16H)
MARAIS, LAMBERT, BATAILLE, BOËSSET
LA FENICE :
Saskia Salembier, soprano, violon
Francisco Mañalich, viole de gambe
Nicolas Achten, clavecin
Jean Tubéry, cornets, flûtes, direction
MUSIQUE À MIDI
TRIO ELIADE
MERCREDI 20 AVRIL 2016 (12H30)
MENDELSSOHN, Trio pour piano n° 1
PIAZZOLLA, Les quatre saisons de Buenos Aires
TRIO ELIADE :
George Tudoraché, violon | Johann Bohorquez,
violoncelle | Claudia Bara, piano
GRATUIT AVEC LE SOUTIEN DES AMIS DE L’ORCHESTRE
ÉVÉNEMENT
PRÉSENTATION
DE LA SAISON
2016-2017
MARDI 26 AVRIL 2016 (20H)
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Christian Arming, direction
Daniel Weissmann, présentation
GRATUIT
DISTRIBUTION DES TICKETS DÈS LE 21 MARS