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LORENZO LOKIBI
MERCUTIOCLUB
(3)
janvier 2005
(journal)
|mercutio
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"D'ailleurs, je peux encore tout déchirer. Alors, au lieu d'écrire
ce qui m'arrivera - ça m'arrivera. Tout n'est donc pas perdu."
- Roger Nimier, "Les enfants tristes"
illustration William Lee (a.k.a. L.S.)
2
10.
janvier 2005
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- 1er janvier 2005
Je n'aurais pas complètement perdu ma soirée, puisque j'aurais pu regarder le très
remarquable "Kung Pow", une sorte de parodie complètement absurde des films de kung-fu.
Je vais essayer d'en récupérer une copie pour mon usage personnel, parce que c'est
vraiment flambant.
Par ailleurs, je crois que ça aurait été le réveillon le plus frugal de ma vie (pain, eau
pétillante et un peu de vin) dans la mesure où je ne mange ni abats ("You are the Dancing
Queen, young and sweet, only seventeen/Dancing Queen, feel the beat from the tambourine
(oh, yeah!)") ni poisson ni fruits de mer, et que je me suis enfuis vers cet ordinateur dès que
Francky Vincent et les cotillons sont apparus.
L'autre bonne surprise du réveillon, ce sont les "Get Backers", un anime
improbable dont les deux héros sont... hum... deux estomacs sur pattes jeunes gens dotés de
supers-pouvoirs et les utilisent dans le cadre de leur métier de détectives spécialisés dans la
recherche d'objets égarés impliquant de jolies jeunes filles d'une manière ou d'une autre. Je
devrais en récupérer une trentaine d'épisodes (je n'ai regardé que les sept premiers pour le
moment).
Les histoires sont assez drôles, même si un peu répétitives, les personnages assez
attachants. Il y a un certain nombre de running gags (impliquant entre autres la naïveté du
blondinet, la fourrière qui les persécute en ramassant leur Coccinelle mal garée ou leur
féroce appétit...). Esthétiquement, c'est assez bien trouvé, avec pas mal de scènes comiques
dans lesquelles les personnages changent de têtes pour se mettre à déconner.
Sinon, ils ressemblent à ça (c'est Ginji-ban, le blondinet électrique). Bref, même si
je suis plutôt branché anime "haut-de-gamme" et long métrage (basiquement : Otomo,
Miyazaki, Anno, Oshii...), je pense que ça va être mon anime de l'année.
J'avoue que j'avais assez peu apprécié "Alien Resurrection" à la première vision.
Quelques années plus tard, en fait, ça a plutôt bien vieilli, ne serait-ce que grâce aux
présences de Sigourney Weaver et de Winona Ryder. Cette dernière est d'ailleurs dotée d'un
classique intemporel lorsqu'elle essaye d'assassiner Ripley, une dague Fairbairn-Sykes de
toute beauté - rien que ce détail parvient à sauver l'ensemble du film.
- 2 janvier 2005
J'ai curieusement longtemps cru que "Génération perdue" était un film gothique et
glamour. Maintenant, je sais que... pas du tout. Bien au contraire (ne serait-ce que parce
que Kieffer Sutherland avec une coupe mullet, ce n'est ni gothique, ni glamour, de même
que les chemises "aaah ! mes yeux ! ça brûle !" de Corey Haim). Allez, je tiens un premier
film culte pour 2005.
Puisqu'on me pose la question, voila en quoi je crois :
Je crois en un seul Dieu,
Le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, et de toutes choses, visibles et
invisibles.
Je crois en un seul Seigneur Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu.
Né du Père avant tous les siècles.
Dieu né de Dieu, lumière, née de lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu,
Engendré non pas créé, consubstanciel au Père, et par qui tout a été créé.
C'est Lui qui, pour nous, les hommes, et pour notre salut, est descendu des cieux.
Il a pris chair de la Vierge Marie, par l'action du Saint-Esprit, et il s'est fait homme.
Puis il fut crucifié pour nous sous Ponce Pilate : Il souffrit Sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour, suivant les Écritures.
Il monta au ciel où Il siège à la droite du Père.
De nouveau Il viendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ; et son règne n'aura
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pas de fin.
Je crois en l'Esprit-Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ; qui procède du Père et du
Fils.
Avec le Père et le Fils, Il reçoit même adoration et même gloire. Il a parlé par les Prophètes.
Je crois à l'Église, une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour la rémission des péchés.
Et j'attends la résurrection des morts.
Et la vie du monde à venir.
Odio IV - Petite programmation d'un dimanche après-midi à farniente.
01. The Outcasts (Just another teenage rebel)
02. Ludovic Triaire (Aston Martin)
03. The Little Rabbits (L'Amour)
04. Les VRP (Salope)
05. La Souris Déglinguée (Salut les copains)
06. Katerine (Mon coeur balance)
07. Jorge Dominguez y su grupo super chic (Aline - Christophe cover)
08. Björk (Aeroplane)
1. Les stats sont catastrophiques. Ou alors c'est Xiti qui était terriblement
optimiste.
2. Mon voisin commence à bien me casser les couilles avec sa manie de laisser tourner son
moteur (bruyant) pendant longtemps.
3. J'ai pas envie d'aller bosser demain, mais alors, quand je dis pas envie...
4. Il faut que je change de métier.
Deux bons gros nanars des familles cet après-midi, "Le Jour d'après" (pour Jake
Gyllenhaal, essentiellement, mais il serait temps qu'il lache les rôles de gamins de seize
ans) et "Matrix : Revolutions" (euh... je ne sais même pas pourquoi en fait). Mêmes
commentaires que lors des sorties en salle : décidemment navrant. Baldrick doit baver à la
pensée de ces gros navets.
- 3 janvier 2005
Reprise un peu pénible, retrouver le Kangoo pour refaire les tournées, en plus il
faisait froid ce matin. Je voulais aller tirer, mais j'ai oublier mes munes à la maison, ce qui
est un peu idiot, quand même. Tant pis, ce sera pour jeudi. J'ai rencontré plein de
karatékas aujourd'hui, c'est amusant comme coïncidence, je trouve.
Dans mon club de sport, j'ai un type qui m'a rencontré dans un pays étranger il y a
dix ans, un ancien collègue de travail, un baby-faf que je ne connaissais pas, un membre de
mon club de tir.
Le Cibles de janvier a un très intéressant reportage sur le dernier Extrema Ratio,
la baïonnette Fulcrum.
C'est un dérivé de leur puissant Fulcrum, un couteau de combat assez intéressant (mais un
peu lourd, de mon point de vue).
Cette baïonnette pourrait prendre place sur les fusils d'assaut occidentaux les plus
répendus, et servirait à la fois d'arme d'hast (une fois en place), de couteau de combat
proprement dit, de couteau de camp (l'avantage de la lame lourde, pour le coup) et de
cisaille, grâce à son étui bien pensé. Malgré la prolifération des protections balistiques sur
les champs de bataille, le Fulcrum remettraient la baïonnette à l'honneur grâce à ses
capacités de perforation et la qualité de son attache au fusil.
Les Extrema Ratio sont de bonne qualité, sont bien fabriqués et tiennent merveilleusement
en main, quoiqu'on puisse penser de leur esthétique un peu particulière. Pour ceux qui
lisent la langue de Dante, AnalisiDifesa propose un article assez intéressant.
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Nick Armstrong & Emiliana Turrini en white chez Lenoir le 14 janvier et Bloc
Party en black le 7 février ! Miam !
- 4 janvier 2005
D'après le WWF, la pêche intensive de la morue devrait logiquement faire
disparaître cette saloperie des eaux de l'Atlantique d'ici une vingtaine d'année. Allez !
encore un effort ! c'est mou tout ça !
Il s'appelait Sébastien, il avait seize ans, il a été tué de plusieurs coups de
couteaux dans les quartiers nords de Marseille. Ne venez pas me faire chier avec vos
noyades exotiques.
Allez, on fait mi-arty mélancolique, mi teenage-angster :
1. Emiliana Torrini (Dead things)
2. Erik Arnaud (Le dieu Disco)
3. Joy Division (She's lost control)
4. Soft Cell (Sex Dwarf)
5. Stereolab (Des Etoiles électroniques)
6. Suede (Picnic by the motorway)
7. The Skatalites & Peter Tosh (Shame & scandal)
8. T-Rex (Teenage dream)
- 5 janvier 2005
Le Général Pinochet une fois de plus victime des persécutions judiciaires de la
démocratie !
Honneur au Général !
Apparemment, un nouveau maillage de la toile qui nous enserre (voir le post de
Chictype à se sujet) est en train de se tisser, puisque nous devrions tous recevoir un
formulaire de la SS nous enjoignant de choisir un médecin traitant sous peine d'être
contraint de payer plus cher ses visites chez un médecin spécialiste. Bien. Pour être franc,
j'ai un peu autre chose à foutre que d'aller perdre une heure chez mon médecin pour lui
faire ratifier mon choix, médecin contre lequel je n'ai aucun grief, puisqu'il est aussi
sympathique qu'incompétent.
En fait, leur SS, je m'en fous. Quand je vais chez l'osthéopathe, je ne suis pas remboursé,
quand je vais chez mon homéopathe, je l'ai sensiblement dans l'os de la même manière.
Donc je pense que je ne vais pas retourner leur bulletin à la con, et que je vais me contenter
de faire comme d'habitude : trouver un moyen pour être rayé des "clients " de cette
saloperie d'institution suceuse de sang.
Journée démarrée au quart de tour (0727 réveil en sursaut, 0730 en vrac dans le
Kangoo) :
01. Alibert, Rellys & les Rivers Cadets (Viens dans ma Casbah)
02. Diams (Venus)
03. Kat Onoma (Que sera votre vie)
04. Komintern Sect (Les Années d'acier)
05. Man Or Astroman (Manta Ray - Pixies cover)
06. Michel Houellebecq (Célibataires - Kraftbecq remix)
07. Sacha Distel (La Belle vie)
08. Malik (Shaft)
09. Telex (Moskow Diskow)
10. The Smiths (Girl afraid)
Eh oui ! vous ne rêvez pas ! dix titres ce soir !
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Apparemment, un nouveau maillage de la toile qui nous enserre (voir le post de
Chictype à se sujet) est en train de se tisser, puisque nous devrions tous recevoir un
formulaire de la SS nous enjoignant de choisir un médecin traitant sous peine d'être
contraint de payer plus cher ses visites chez un médecin spécialiste. Bien. Pour être franc,
j'ai un peu autre chose à foutre que d'aller perdre une heure chez mon médecin pour lui
faire ratifier mon choix, médecin contre lequel je n'ai aucun grief, puisqu'il est aussi
sympathique qu'incompétent.
En fait, leur SS, je m'en fous. Quand je vais chez l'osthéopathe, je ne suis pas remboursé,
quand je vais chez mon homéopathe, je l'ai sensiblement dans l'os de la même manière.
Donc je pense que je ne vais pas retourner leur bulletin à la con, et que je vais me contenter
de faire comme d'habitude : trouver un moyen pour être rayé des "clients " de cette
saloperie d'institution suceuse de sang.
Caché, le prochain Michael Haneke, est programmé pour cette année. Une histoire
qui commence comme Lost Highway, avec des envois de cassetttes vidéos. Auteuil,
Bénichou, Binoche, le résultat peut être intéressant.
J'ai découvert en feuilletant un magazine américain pour adolescentes qu'une fan
du groupe Yellowcard a fracturé le réservoir des toilettes du bus de leur tournée pour
dérober des étrons produits par les musiciens.
- 6 janvier 2005
Sur les conseils de Tibolano, j'ai commandé aujourd'hui le "Journal" de Huguenin.
Curieusement, ça me coûtera probablement moins cher qu'une boîte de CCI Minimag.
Dix titres du jour (Odio VII) :
01. Léo Ferré (La Mélancolie)
02. Jay-Jay Johanson (Keep it a secret)
03. Lubna Lux (Baise-moi & rebaise-moi)
04. Les Brochettes (Après la guerre)
05. Erik Arnaud (American Psycho)
06. Jean-Pax Meffret (Les Barricades)
07. Edith Piaf (L'Homme à la moto)
08. Lio (Suite sixtine)
09. Deutsche Schlager (In München steht ein Hofbräuhaus)
10. Jimmy Smith (Sunny)
Ouverture d'une petite trappe sur mon passé. Assez déprimant, tout compte fait.
Ouh la la, on referme vite ça.
J'ai peut-être trouvé un client pour ma Marlin. Non pas que je tienne absolument
à m'en débarrasser, mais elle fait un peu doublon avec mon autre carabine en .22 LR, et elle
n'est pas parfaitement adaptée à mes activités sportives (mal équilibrée, un canon lourd,
elle est parfaite pour du tir posé avec optique, comme du hunter, par exemple).
C'est une très belle arme, sans défaut vraiment pénible (à part son poids et une détente un
peu dure), bien fabriquée et précise. Mais par l'enfer, sou par sou, elle est
systématiquement surclassée par sa collègue de ratellier russe. Je pense que je vais
décourager mon aquéreur potentiel rien qu'en lui parlant de son prix.
Ce soir sur Arte, la téloche boche, un reportage qui pourrait être intéressant sur le
Studio Ghibli (miam) et un anime, Ghost in the Shell, qui n'est pas formidable, mais se
laisse regarder.
Via les Barricades, j'apprend que les Pays-Bas en ont été réduit à envoyer la
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parlementaire Hirsi Ali aux Etats-Unis afin d'assurer sa sécurité face aux menaces
d'attentat islamiste. Ca laisse rêveur.
J'en avais un peu marre du pimpant artificiel et festif de MercutioClub. C'est pas
fini, là il faut que je prenne ma douche du week-end avant d'aller à l'aumônerie, mais ce
soir je ferais d'autres modifications.
Ah, oui, au fait, apparemment, l'adresse mercutioclub.tk est en rade pour le moment, mais
a priori, il n'y a pas d'inquiétude à avoir.
Bon, voila, ce soir je ferais la prog d'ODIO IX, mais je vous propose un petit jeu
pour ODIO X. La règle est simple : ramassez votre morceau préféré des huit premières
ODIO. La réponse au jeu se fait dans les commentaires de ce post, les réponses éparpillées
dans les commentaires des différentes playlists ne seront pas prises en compte. Seules les
seize premières réponses (hors doublons) seront prises en compte.
C'est interractif et démocratique, profitez-en, c'est pas tous les jours qu'il va y avoir un
bidule démocratique sur Merkutioklub.
Je suis assez content, apparemment, mon nouveau curé est en train de remettre
les laïcs de la paroisse à leur place. Alors évidemment, les anciens eucharistogarques ne
sont pas content, et un vent de fronde souffle dans la vieille eglise ; de toute façon, quoi qu'il
se passe, ça ne pourra aller que mieux.
J'ai fait un saut chez Décathlon (malgré mes bonnes résolutions) parce que j'étais
à côté et que j'avais besoin d'un nouveau parka de travail - j'en ai profité pour saluer un
ancien vendeur juvénile et acheter un mille de CCI Standard Velocity, puisque j'ai du mal à
en trouver ailleurs.
Je ne suis toujours pas couché, et c'est dramatique, puisque hier soir il y avait
dîner chez les Z. Soirées toujours amusantes, pleines de constats déprimants et de
résolutions sur le long terme. Comme d'habitude, nous avons parlé exil (le Nebraska, le
Costa-Rica, la Grèce...), pédérastie (ça, c'est pas comme d'habitude, mais c'est la dernière
lubie de monsieur Z.), aristocratie, craché sur les Français, vomi sur les autres, e tutti
quanti. Les bons repas en bonne compagnie sont suffisamment rares pour être appréciés.
Entre Troy et Alexandre, cette année, c'est le grand retour de la mini-jupe pour les
hommes (Hellènes et les caleçons ?).
Frankenstein, the college years - un petit film à rajouter à ma collection de teenage
movies. Le scénario est aussi grotesque que le titre français le laisse entendre
("Frankenstein, le tombeur de la fac"), mais bon, ce n'est pas dénué d'un certain charme
80s.
- 9 janvier 2005
Odio IX : une petite sélection dominicale, en attendant de se préparer pour aller
voir la Chute.
1. Ikon (Reality is lost)
2. Ideal (Erschiessen)
3. Grandaddy (AM 180)
4. Gogol 1er (J'encule - version piano)
5. Fantomas (Investigation of a citizen above suspicion)
6. Crusaders With Randy Crawford (Street Life)
7. Cornu (Si je sais pas quoi faire de mes dix doigts)
8. Blonde Red Head (Pier Paolo)
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9. Bernard Lavilliers (Les Aventures d'un billet de banque)
10. Atmosphere (Trying to find a balance)
Je viens d'aller voir La Chute, c'est vraiment très bien. Le film est assez honnête,
il laisse leur chance aux personnages historiques, même si Bruno Ganz en fait peut-être un
peu trop. Quelques répliques bien senties, Eva Braun (Juliane Köhler) tout simplement
éblouissante, la tension grandissante et le réalisme saisissant de la fin du Reich font partie
du charme de La Chute. Une scène m'a particulièrement ému, celle du suicide des deux
petits amoureux de la batterie anti-aérienne, elle, magnifique avec ses jolies nattes blondes
sous son casque de fer, lui, désespéré dans son bel uniforme noir. Mon seul bémol sera à
propos de la fin, où l'on nous montre de gentils soldats bolchéviques un peu chahuteurs
mais bon enfant, ce qui arrachera sans doute quelques larmes de joies aux milliers de
femmes violées et aux hommes et enfants massacrés lors de l'avance communiste sur
Berlin.
Bret Easton Ellis (The informers), James Ellroy (Underworld USA), Roger Nimier
(Le hussard bleu), JD Salinger (The catcher in the rye), Michel Houellebecq (Platerforme),
Ersnt Jünger (Eumeswil), George Orwell (1984), William S. Burroughs (The naked lunch),
Edward Bunker (No beast so fierce), Hermann Hesse (Demian), Thomas Mann (La Mort à
Venise), Albert Camus (L'Etranger), Douglas Coupland (Girlfriend in a coma), Philip K.
Dick (The divine invasion), Thomas Disch (On wings of song), Neil Gaiman & Terry
Pratchett (Good omens), William Gibson (New Rose Hotel & Pattern Recognition),
Manchette (La position du tireur couché), Nick Hornby (High fidelity), Chuck Palahniuk
(Fight club), any comics from Otomo, Hugo Pratt or Clowes.
- 10 janvier 2005
Hara-kiri, enfin, Kiri plus, pour être exact. Le Professeur Choron est mort ce
matin. Je dirais pas paix à son âme, mais le coeur y est.
J'ai lu il y a un mois que les Varois étaient lanterne rouge pour l'allumage des feux
le jour, avec moins de 20 % de pratiquants. Je n'y crois pas une seconde. En tout cas, dans
le Var-Est, je ne pense pas que la proportion dépasse les 1 à 5 % durant les heures de jour.
Un client : "C'est curieux, vous n'avez pas une tête de tueur...".
Bon, je pense qu'il va me falloir attendre un peu avant d'investir dans la petite
Henry qui hante mes rêves. A moins que je ne trouve rapidement un aquéreur pour la
Marlin, mais en fait, maintenant que je sais comment la dompter, je commence à
l'apprécier. Un dilemne en perspective, je le crains.
En tout cas, aujourd'hui, j'ai essayé les CCI Standard Velocity dans la TOZ et... la TOZ ne
les aime pas, mais alors pas du tout. Bon, okay, il faisait froid, et tirer debout en tremblant
n'aide pas aux résultats. Mais quand même. Une vraie loose. Ca faisait au moins un an ou
deux que je n'avais pas tiré aussi mal (peut-être un pour dix, peut-être moins encore...), un
manque de régularité incroyable, l'incapacité d'ajuster mon tir - on va dire que c'est la
combinaison du passage un peu brutal de l'ergonomie de la Marlin à la TOZ (les deux n'ont
rien à voir, c'est incroyable), des munes et du froid... Ne pas désespérer, on va retravailler
ça jeudi.
J'ai pu voir également une SOBOL, la cousine germaine de ma TOZ, vachement plus
évoluée, avec un mécanisme de verouillage semi-linéaire de toute beauté. C'est la première
fois que j'ai pu en voir une en vrai, ces carabines sont assez rares par chez nous, par la faute
de leur prix un peu élevé. Quand on les voit tirer, on comprend l'intérêt des Russes pour
cette arme en Tchétchénie.
- 11 janvier 2005
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Je ne sais pas vraiment ce que me réserve 2005, mais je n'ai jamais évité tant de
looseries à potentiel catastrophique que cette semaine. En deux jours, j'ai failli :
- oublier d'éteindre le gaz pendant que je diffusais un produit volatil et au point éclair très
bas (je pense que j'ai évité l'explosion à deux ou trois minutes près)
- tomber dans une piscine glacée (bon, okay, c'est pas super-catastrophique à première vue,
mais j'ai horreur de l'eau, sans parler du risque encouru par les divers appareils
électroniques que je promène en permanence)
- périr asphyxié par les émanations de chlore dans le local de la-dite piscine glacée
(plusieurs dizaines de kilos de pastilles de chlore en train de se dégrader, ça sature vite une
atmosphère) - heureusement que je n'y suis pas descendu par l'arrière, j'aurais été pris au
piège.
- m'empaler sur mon tournevis en me cassant la gueule dans un escalier glissant.
Heureusement, comme c'était le tournevis de mon Victorinox, il s'est replié à l'impact et j'en
ai été quitte pour une éraflure et un petit hématome. Si j'avais eu mon Bost habituel, je me
serais rentré une quinzaine de centimètres d'acier dans le bide, ce qui est tout de même un
stupide accident de travail.
Bon, à côté de ça, je dois subir une espèce de loi de Murphy corrigée Lorenzo : si c'est gros,
tout jaune, que ça avance à trente kilomètres-heure et que ce n'est pas un canari mutant
évadé des laboratoires secrets de Canjuers, ça va se retrouver systématiquement devant la
voiture de Lorenzo (plus de quinze camions de gravats, de pelleteuses et autres camionstoupie en deux jours - c'est pas naturel). Résultat, il faut que je prenne des risques parfois
importants pour réussir à doubler ces bestiaux (ceux qui connaissent les petites routes
varoises apprécieront la performance, dans la mesure où je ne vais pas travailler en petit
bolide rouge et italien).
Enfin, il faut se taper les clients. Et parfois, ça peut être con, un client... La petite vieille qui
me lâche son ridicule caniche dans les jambes parce qu'elle a peur pour son placard
technique (on sait jamais, je pourrais être un voleur de compteur électrique) ou le crétin qui
part après avoir discuté avec moi un bon quart d'heure et se barre en verrouillant derrière
lui et en emportant la clef de l'unique porte du batiment... Là, j'avoue, je commence à en
avoir un peu marre.
Je viens d'apprendre qu'il ne faut pas faire un signe de paix (pour remercier les
automobilistes qui me cèdent la priorité, j'ai tendance à faire ce petit signe, mi-churchillien,
mi-cardinal onctueux et bénévolent) en direction d'un automobiliste italien. Pour une raison
que je ne m'explique pas, ça les fout dans une rage incroyable ("ma ! jé té lasse lé passag'o, é
tou insoultes ma mèrrrrrrrrrre ???").
Puisque mes jeunes amis du FNJ (je n'ose plus dire "alliés" depuis que l'excellent
Béjary a été déposé au profit du marinettiste Fréry) ne veulent pas aller voir "La Chute"
parce qu'ils ont peur d'être pris pour des nazis, je leur conseille, s'ils ont la patience
d'attendre un peu, "Les Indigènes", un film qui m'a l'air ma foi marinement correct. j'ai lu
dans "Comme ça !", le fanzine de MacDo : "Jamel Debbouze abandonnerait-il la comédie ? Il
sera en effet à l'affiche du film "Les Indigènes", qui relate l'histoire des soldats africains
venus libérer la France de l'occupation nazie. Samy Nacéri, Roschdy Zem et Sami Bouajilah
seront à ses côtés pour rendre hommagees à ces oubliés de l'Histoire." - voila qui devrait
être propre à soulager leur conscience citoyenne. Enfin, moi, je préfère le cinéma de droite...
Je pourrais avoir une bonne raison de revenir à mes premières amours
informatiques : le Macmini. C'est beau, c'est dans mes prix. Mais ça ve dire pas de nouvelle
arme cette année.
Je vais peut-être avoir l'occasion d'investir dans un gilet pare-éclats qualité
Kosovo, à un tarif très raisonnable. Bien sûr, un tel investissement (plus ou moins 3000
francs, ce qui représente l'essentiel de mes fonds disponibles) va repousser à bien plus tard
la tentation de croquer la pomme ou d'accueillir une nouvelle carabine dans mon ratelier.
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D'un autre côté, ce sera une occasion assez unique (ce genre de matériel est assez dur à
trouver et coûte généralement deux à trois fois ce prix).
Voila, conformément à la volonté populaire, la sélection ODIO X :
Clay a choisi The Smiths (There is a light that never goes out)
Kouka a choisi Iggy Pop (I wanna be your dog)
Sweet.Sunshower a choisi E. Torrini (Dead things)
L'inutile a choisi T Rex (Teenage dreams)
Pinkiboy & Nicolas ont choisi Michel Houellebecq (Célibataires)
Alex a choisi Les Brochettes (Après la guerre)
Ludovic a choisi Léo Ferré (La Mélancolie)
Acri a choisi Mireille Matthieu & Patrick Duffy (Together we're strong)
Enfin, Genocid a choisi Joy Division ( She's lost control)
Enfin, le choix du roi : Oui-Oui (Serrons les coudes).
Enjoy.
- 12 janvier 2005
Je viens de regarder un drôle de film anglais, "Coup de peigne", sur l'univers
impitoyable d'un concours de coiffure dans la campagne anglaise. Assez drôle, on dirait un
cousin pauvre de "Zoolander", mais c'est déjà pas mal déjanté.
A noter la présence d'un casting plutôt intéressant puisqu'on y retrouve Allan Rickman en
coiffeur de génie dépressif (le Professeur Rogue d'Harry Potter, j'ai mis une heure et demie
à me rappeler où je l'avais déjà vu), Josh Hartnett (un chiot, comme dirait Jeff) et Rachael
Leigh Cook (très très jolie) en coloriste maladroite.
- 13 janvier 2005
Bon, ça fait maintenant quelques temps que j'utilise la Microlight. Je dois avouer
que ce n'est pas ma lampe préférée.
Au niveau des bons points, elle est super jolie, très compacte, et c'est une des rares
minilampes à être dotée à la fois d'un contacteur permanent et intermittant.
Par contre, elle manque un peu de puissance (portée pratique à deux ou trois mètres, soit
moins que les petits gadgets de chez Duracell) et le corps translucide disperse la lumière un
peu dans tous les sens. Les boutons sont trop petits : en cette saison, avec des gants ou les
doigts gourds, il est pratiquement impossible de l'allumer rapidement. Enfin, le petit
mousqueton livré avec menace régulièrement de lui rendre son indépendance ; j'ai déjà
perdu deux fois la Microlight.
En fait, son principal handicap est son prix européen, entre trois et quatre fois celui des
petits gadgets qu'on trouve au rayon piles des supermarchés, sans apporter grand chose de
plus au niveau des performances.
Le seul usage que je peux lui concevoir est une utilisation en milieu urbain, dans le sac à
main d'une dame ou au fond d'une poche de quelqu'un qui n'a pas envie de s'encombrer avec
une lampe plus grosse. Personnellement, je vais rester fidèle à mon duo Inova X5/Inova X1,
la X1 étant assez compacte pour être portée discrètement et fonctionnant sur une seule pile
AA, évitant de devoir se trimballer un stock de piles-bouton pas forcément bien distribuées
dans le commerce.
J'ai vraiment de plus en plus de mal à supporter les lepenistes, mais d'un autre
côté, je vomis les anti-fascistes. Arf.
- 14 janvier 2005
Aujourd'hui, une journée très yi-kingiesque, puisque presqu'entièrement composée
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de moments de changements dans la continuité.
J'ai changé mes pneus arrières, plus exactement j'ai fait procéder à un interchangeage
avant/arrière avec équilibrage, et j'ai maintenant un train de pneus neuf à l'avant, des
Bridgestone.
Le mécanicien (charmant, très sympa, par ailleurs) m'a signalé que mes freins étaient
morts (effectivement), j'ai donc pris un rendez-vous chez Renault. Je ne pouvais pas être
pris immédiatement, alors, je suis repassé à quatorze heures. J'en ai profité pour essayer
mon masque de jour, une sorte de loup hermétique en feutrine sombre, très confortable, qui
permet de dormir quelque soit l'ambiance lumineuse. J'ai dormi assez profondément durant
l'intervention, sur une chaise de la salle d'attente.
J'ai également changé une dent qui est tombé avant-hier, ma dentiste a refait son salon
dans les tons roses (fuschias pour les fauteuils, pastels pour les armoires, même les gobelets
et les tuyaux sont roses). C'est attrayant mais assez déconcertant.
Je vous avais raconté ici mes difficultés ballistiques de cette semaine. J'ai enfin
une explication. Les cartouches que j'ai utilisé ont des ogives recouvertes d'une sorte de
lubrifiant qui obstrue les rayures du canon. Au bout de cinq cartouches sur la Toz (canon
chromé, rayures assez profondes), le canon est lisse. Complètement noir et lisse. Impossible
de stabiliser le moindre projectile dans ces conditions. Le résultat est encore pire avec la
Marlin, qui a vu ses microgrooves (rayures fines et nombreuses) complètement bouchées
par le tir de trois cartouches.
J'ai donc ramené ma seconde brique de 500 (je fais une croix sur les 150 qui me restent, je
trouverais bien un moyen de m'en débarasser) chez Décathlon, qui après quelques palabres
a accepté de me faire un avoir. J'ai acheté à la place des Winchester T22. Ce n'est pas ma
munition préférée, mais elle est assez régulière et son projectile en plomb ne m'a jamais
causé de souci.
J'ai vu le trailer de Sin City de Miller (pas Gérard, sans façon). Ca m'a l'air
absolument sublime. Le casting calme grave son celluloïd.
J'ai trouvé Zombies de Romero, l'original dont a été tiré le récent remake Dawn of
the deads. Très sympa. Evidemment, les effets spéciaux ont bien vieilli, et c'est un
euphémisme. La collaboration Romero/Argento a donné un bon résultat. Ca m'a fait un peu
penser au Survivant avec Charlton Heston. L'armement est assez cocasse, mais pas
complètement idiot, avec beaucoup de .22 LR.
Finalement, je n'ai pas pris le gilet pare-éclat. Il est très beau, c'est un modèle
fabriqué au début des années 90, avec un woodland un peu délavé. Mais le problème, c'est
qu'il est dépourvu de ses plaques de kevlar. Donc, aucun intérêt.
Quelques nouvelles de ma lampe principale, l'Elektro-Lumens (voir à la date du 23
novembre) XM3. Dans l'ensemble, il n'y a pas grand chose à dire, elle est excellente, surtout
en compagnie des accumulateurs Varta IC3 que je peux recharger sur la prise 12V du
véhicule entre deux interventions. Seul bémol, le clip s'est barré, mais il faut bien dire que
le filetage des deux petites vis cruciformes était un peu léger. Dommage. Mais pas une
grosse perte, vu que dans sa position, il était inutilisable pratiquement.
J'ai monté en permanence le porte-filtre SunBrite de ma lampe tactique 6V, c'est pas mal.
L'autre bon accessoire qui va rester à demeure, c'est le serre-tête NiteIze qui permet
d'utiliser la XM3 sans les mains malgré son encombrement et son poids. J'avais peur que ce
montage ne soit pas très confortable, mais en fait, une fois le bon réglage de la sangle
trouvé, c'est plutôt pas mal.
J'ai rêvé que je voyageais en Lybie.
- 15 janvier 2005
12
Je viens de découvrir, via l'inutile, que le grand-père de Gripari était le maire de
Mykonos. C'est dingue, non ?
Je viens de commencer son journal (j'en suis à la mi-1956). Bon, effectivement, il y
a deux ou trois trucs amusants. Mais c'est une impression où c'était globalement un sale con
?
- 17 janvier 2005
Mon état d'épuisement avancé (essentiellement dû au fait que je mène une double
vie : travail la journée, internet tout le reste du temps) commence à produire des effets
secondaires. D'habitude, je ne me souviens pas de mes rêves, et samedi soir, j'ai rêvé d'un
film sordide et anti-sexiste avec Coluche en travelo (pointure 47), une histoire hyper
glauque et sordide avec des filles-mères dans une HLM. Désolé d'avoir partagé ça avec
vous, mais bon... faut comprendre, j'ai un peu besoin d'exorciser. J'ai eu une hallucination
vendredi : j'ai un souvenir très net de mon patron m'expliquant qu'il serait impossible de
prendre un rendez-vous pour lundi prochain, puisque c'est férié. Et j'ai également le
souvenir très net d'avoir ouvert mon agenda, et d'avoir vérifié et constaté que lundi
prochain est férié. Ce qui est dommage, vu que le lundi prochain est d'une banalité
exemplaire : tout sauf férié. Heureusement que j'ai encore des stocks conséquents d'Odis et
de Guronsan.
Si je n'ai pas posté trente-quatre fois comme d'habitude ce week-end, c'est parce
que j'étais à la bourse aux armes de La Ciotat. Je suis passé récupérer mon stand à Nice,
chez mon collègue O., j'ai donc passé le samedi après-midi à aménager ma Lorenzomobile
pour le transport de deux personnes et d'un nombre limité de colis (avant cela, je suis allé
rendre visite à mon médecin qui m'a conseillé entre autres de subir une coloscopie, ce à quoi
j'ai répondu, "oui, mais non", enfin, bref). Le voyage entre Nice et La Ciotat ne s'est pas trop
mal déroulé, surtout dans la mesure où nous étions trois au lieu des deux prévus. La
Lorenzomobile s'est très bien comportée, autant à l'aller qu'au retour, et ça c'était cool. A La
Ciotat, il n'y a pas grand chose à dire : nous sommes arrivé en avance, le gars qui nous a
ouvert était très sympa. La journée a été assez morne, l'affluence était faible et j'ai
l'impression que ce n'est pas un endroit à couteau. Comme la femme d'O. parle
essentiellement anglais, ça m'a permis de dérouiller un peu mon shakespearien à l'oral. Le
plus drôle, c'est que l'expédition a failli échouer dès le départ, parce que, complètement
crevé et mal reposé par seulement quatre heures de sommeil, j'ai réussi à ranger mes clefs
dans la poche de mon manteau, machinalement, ranger le manteau dans le coffre de la
voiture, claquer la porte du coffre, chercher mes clefs dans la poche de mon pantalon, me
rendre compte de la connerie que je venais de faire, me souvenir que j'avais laissé les
portières ouvertes. T'es trop con, mais aussi trop bon, Lorenzo.
Ce soir, si je ne me suis pas endormi au volant et que je ne suis pas entre les
mains des bouchers d'un hôpital quelconque, vous aurez droit à un certain nombre de posts
que j'ai encore en stock.
J'en avais un peu ras-le-bol de la démocratie dans l'Odio, donc voici un Odio un
peu plus corsé :
01. Adam & the Ants (Il Duce)
02. Alain Bashung (Aucun express)
03. Serge Gainsbourg (Aux armes, etc.)
04. Christoph Gluck (Orfeo e Euridice)
05. The Sonics (Psycho)
06. Ideal (Roter Rolls-Royce)
07. Jacques Villeret (Je n'ai pas changé)
08. Saez (Fils de France)
Bon, c'est officiel, je suis épuisé. Six stretti, six Guronsan, un tube d'Odis plus tard,
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je tremble comme une feuille morte dans une chanson de Serge Gainsbourg (mort, lui
aussi). Le souci, c'est que j'attends un coup de fil pour 2045, et ça m'embête un peu quand
même, je ne sais pas si je vais pouvoir tenir jusque-là.
J'ai essayé trois boîtes de T22 ce midi, histoire de voir. Effectivement, je retrouve
les sensations habituelles de ma TOZ (sauf que j'ai du mal à placer ma tête sur la crosse, à
cause de la Marlin...), les plaques retombent régulièrement. C'est moins bon que les Blazer
(sa nourriture préférée, de toute façon), mais ça marche beaucoup mieux (euphémisme) que
les Standard Velocity. J'ai même tenté des coups en longueur, à 150 et 200 mètres, avec un
certain succès (plaques de 40 x 30 centimètres, 90 % de succès en tir debout, avec le
modérateur de son pour entendre l'impact). Seul bémol : elles sont très salissantes, peutêtre autant que les Aguila.
Ma technique de tir m'a permis de sympathiser avec un vieux chasseur de safari, à
l'élégance très britannique. Il faut dire que nous nous distinguions du reste des tireurs de ce
midi - essentiellement des bench-resteurs dotés de carabines .22 LR ou 6 mm PPC superoptimisées (lunettes à fort grossissement, tir appuyé, carcasses et crosses préparées...) ;
nous étions les seuls à tirer debout avec de vraies armes (lui, en plus de sa petite CZ en .22
LR, avait un magnifique Brevex vieilli sur le terrain en .375 H & H).
Le sida, ma seule chance de mourir svelte ?
J'avais fait un long billet décrivant la boîte de hachis parmentier William Saurin
que j'ai mangé samedi après-midi, mais j'ai fait une erreur de manipulation, alors je vais
faire une version courte du test :
- c'est laid à faire peur, tendance "Sheba"
- l'odeur est insupportable
- la cuisson peut peut-être arranger les choses, mais au micro-onde, c'est une catastrophe
esthétique
- c'est meilleur que ça en a l'air
- c'est plus rapide à préparer et plus pratique à trimballer qu'un steack hâché surgelé et des
patates, mais ça coûte beaucoup plus cher, et je pense que le homemade parmentier sera
meilleur.
Dans la mesure où je suis en contact presque quotidien avec la mort (et la mort
brutale, souvent), cet après-midi pour m'occuper et éviter de m'endormir j'ai fait un petit
top-quelques de mes morts favorites :
- l'accident de voiture. Comme Jimmy (Dean), comme Roger (non, pas le routier, Roger
Nimier) sauf que je n'ai ni Porsche, ni Aston-Martin pour le moment. D'un autre côté, j'ai
déjà une longue ligne droite avec un bel arbre dans l'alignement ; et vu le poids de mon
bolide, je n'aurais aucune difficulté à atteindre les 160 km/h à l'impact. Incidemment, le
moteur de ma voiture a la particularité amusante de terminer sa course dans le coffre dès
qu'un choc frontal dépasse les soixante kilomètres-heure.
- la saturnisme foudroyant (15 grammes à 260 mètres par seconde). Plus traditionnel ; un
peu salissant. Parmi ceux qui ont fait l'histoire, beaucoup y ont succombé (plus ou moins
contre leur gré : de Guy Debord à Ceaucescu...). Demande quand même pas mal de
préparation, ce qui est un sacré inconvénient quand on est impulsif, comme moi. Mon choix
se porterait volontiers sur une arme à poudre noire, un pistolet de duel à silex, par exemple.
Ce serait éminemment baroque et peu commun. Les fusils de chasse sont pour les losers.
- l'empoisonnement. Mon côté Borgia, sans doute. Plus par inhalation que par absorption,
néanmoins. Les venins dont je dispose sont assez lents (entre trente secondes et trois
minutes) et terriblement douloureux. Par contre, vomir durant trente secondes une fontaine
de sang et d'organes liquéfiés peut être assez spectaculaire, plus encore qu'une immolation
par le feu. A envisager pour un happening, éventuellement.
- l'asphyxie au monoxyde de carbone. Une mort assez douce, je dois avouer que le concept
me plaît assez. Mais dans la mesure où mon radiateur est électrique, je suis mal barré.
- mourir dans un incendie ne me dérangerait pas plus que ça. J'ai cru comprendre qu'avant
de se faire dévorer par les flammes, on mourrait d'asphyxie, ce qui me convient
14
parfaitement. De plus, le procédé à l'avantage de régler le problème des obsèques.
Par contre, les morts unglop :
- la chute dans un mixer géant à basse vitesse ;
- la pendaison (même si l'exemple de Ian Curtis peut être attrayant, je ne suis ni jeune ni
beau) ;
- la défenestration (le vertige...) ;
- la noyade (plutôt mourir) ;
- le cancer du colon. Ridicule et douloureux. No way baby. Si cela devait m'arriver, plutôt
que de tomber entre les mains de l'ennemi (car le chirurgien est l'ennemi, ne l'oublions pas,
et les infirmiers ses sbires sadiques), je passerais par la case self-destruction ;
- le sepukku (se passer en boucle durant douze heures Vivianne Vog ou Les Armées de la
nuit ? Non.) - j'ai pas vraiment les tripes de le faire. Tout le monde n'est pas Yukio. Même
réflexion à propos du pal, pour des raisons assez similaires.
- 18 janvier 2005
J'en ai ras-le-bol. Mon PC vient de se suicider pour la sixième fois de l'année. J'en
peux plus.
Bon, à force de bidouillages j'ai bien dû accepter la dure réalité : mon Maxtor est
mort, ce qui implique la disparation quasi-irrémédiable d'au moins 10 % de ma discothèque.
Ma bibliothèque numérique a morflé aussi. J'ai perdu pas mal de photos également.
Parce que je suis un blaireau des savanes, je n'ai pas effectué de sauvegarde majeure de
mon boulot depuis au moins quinze jours. Les pertes sont énormes.
En tout cas, sauf miracle, il n'y aura ni Oh ! Cute Male club, ni d'Odiosexuel pour jeudi [edit
: je suis en train de remettre sur pied un Odiosexuel d'urgence]. Peut-être si j'arrive à
restaurer un certain nombre de données, je pourrais refaire un truc sympa. J'ai de plus en
plus envie de passer au Macmini.
Le bon côté des choses, c'est que le disque-dur système n'a pas été trop touché (il marche
quand même un peu sur trois pattes, j'ai l'impression) et que je peux donc recommencer à
surfer.
Je vous ai déjà dit qu'une tempête de merde s'était abattue sur mon karass ?
Dimanche, j'avais croisé un sosie saisissant de Raffarin en train de se remonter les
couilles, aujourd'hui, j'ai croisé Jospin-like en train d'acheter une baguette de pain. "Ces
garçons qui venaient du Brésil" ?
- 19 janvier 2005
Hier, je pense avoir accumulé la padchance pour la semaine. Normalement, tout
devrait aller mieux aujourd'hui. Donc, ce soir, si mon second disque dur ne lache pas : la
petite surprise pour la saint Sébastien, comme promis, et un nouveau site en cours de
finition.
Bon, comme demain je n'aurais sans doute pas trop le temps de m'en occuper, je
lance les festivités pour la superplaylist Odiosexuel. Je voulais célébrer la saint-Sébastien
d'une façon un peu... différente, on va dire. Je tenais surtout à faire un peu démagogie
assumée pour mes lecteurs homosexuels (et Dieu sait pourquoi, ils ont l'air nombreux, vu
les courriers que je reçois). Remarque en passant : inutile d'y voir un message caché (et non,
D., je ne peux pas accéder à votre requête, désolé).
Dieu sait que je ne suis guère attiré par les berlines allemandes, mais un de mes
clients a une Mercedes-Benz CLK 500 noire flambant neuve, et ça, c'est de la bella
machina. Plus jolie que son ancienne 600, mais on commence à s'approcher de l'élégance
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italienne d'une Maserati ou d'une Lancia. D'ailleurs, je trouve que cette nouvelle CLK
ressemble beaucoup à l'ancien coupé Lancia Kappa.
Cool, le mimosa est en fleurs.
« Décoloniser nos imaginaires », c'est le propos de "Respect Magazine", qui n'est
pas le magazine de la France courtoise. La couverture du numéro 5 est barré d'un grand
"diversité" dont chaque lettre contient un visage. Du brun clair au brun foncé ; la diversité
vu de gauche, sans doute. Personnellement, ce n'est pas ma vision de la diversité. Mais vu
que je suis de droite, je dois me tromper.
Malgré le crash de mon disque dur, j'ai réussi à retrouver une partie de ma
discothèque sauvegardée à droite et à gauche et je peux donc vous proposer cette superbe
sélection 100 % strass et plume d'autruche.
Pour info, le suicide de mon Maxtor nous prive de quatre perles, "Fist Fuck Playa Club" de
Ludwig v. 88, "Les Garçons dans le vestiaire" de Clarika, "Mort à Venise" de Guidoni et
"Small Town Boy" de Jimmy Sommerville. Tant pis.
01. The Village People (In the Navy) : un grand classique du disco un peu fun. Tendance
Querelle de Brest. Sauf que c'est pas à Brest.
02. France Gall (Laisse tomber les filles) : je serais prêt à tuer père et mère pour un bon
mot.
03. Depeche Mode (Pretty Boy) : un hymne. Ce titre est probablement celui qui a ruiné
définitivement leur réputation (le fameux "des pèd'moches") - un peu comme cette sélection
Odio va le faire pour la mienne.
04. Queen (Bicycle race) : les reines de la pédale chante le vélo. Indispensable.
05. Jean Yanne (Mon cher Albert) : j'ai hésité avec son fameux "Homosexualis discothecus",
mais celui-là est trop drôle.
06. The Rocky Horror Picture Show (Sweet Transvestite) : Tim Curry dans toute sa gloire,
en bas résille, corset, talons hauts, maquillage outrancier et gants Mappa roses.
07. Sister Queen (Let me be a drag queen) : quitte à commettre une faute de goût...
08. Turbonegro (Sailor man) : Franck N. Furter, mais en punk.
09. The Police (Englishman in NY) : un classique, petit hommage à Quentin Crisp.
10. Serge Gainsbourg (Mon légionnaire) : pour les fans de JNRC.
11. Pansy Division (Queer spirit) : peut-être la version la plus étrange de ma collection de
reprises de Smells like teen spirit.
12. Ludwig von 88 (Boys, boys, boys) : Fist Fuck Playa Club aurait été plus dans le ton,
mais faute de grives...
13. Charles Aznavour (Comme ils disent) : un classique pour conclure cette série.
Alors, heureuse ?
- 20 janvier 2005
Non, histoire de rassurer mes quelques lecteurs qui m'ont adressé des mails
fiévreux, je ne suis pas sorti du placard, d'ailleurs :
1. je n'y suis jamais entré (sauf une fois, quand je devais avoir huit ans, lors d'une partie de
cache-cache - note en passant : ce n'est pas une cachette efficace) ;
2. aujourd'hui, il me faudrait une armoire normande.
Bref, je ne me sens pas plus homosexuel parce que je traîne trop avec de jeunes gens que
zoophile parce que j'adore caresser les chats derrière la nuque (ce qui n'arrive pas avec les
jeunes gens en question, d'ailleurs).
Un peu de grillage de cartouches aujourd'hui avec les petits Nicolas, Rémi et
Nono. En vrac, un Remington 7400 en .280 Remington, une Tikka en 7-08, un superposé
Franchi en calibre 12/70 et mes armes habituelles, c'est-à-dire la Marlin 880 et la TOZ en
.22 LR. Quatre cents cartouches en un peu moins de deux heures. Je n'ai pas été très bon,
16
mais je pense que le problème vient du jonglage entre la Marlin et la TOZ, qui ont des
ergonomies très différentes (crosse, poids de la détente, organes de visée et munitions
différentes). Nicolas devait me livrer une caisse du bon vin qu'il m'avait offert pour Noël,
mais il l'a oublié dans sa voiture...
Actuellement sur les radios commerciales, une série de publicités très drôles pour
Fiat, qui se soldent invariablement par le slogan : "quand on a un cerveau, on a une Fiat
Punto." C'est B. qui va être contente.
Bon, c'est cool. De toute façon, je met un point d'honneur à me passer le plus
possible du service public tant que la confusion entre "public" et "étatique" sera faite.
Lors d'une cérémonie de remise de prix, l'excellent acteur et réalisateur Clint
Eastwood a froidement prévenu le propagandiste Michael Moore de ne pas se pointer chez
lui avec une caméra, sous peine d'être abattu.
"Michael Moore and I actually have a lot in common - we both appreciate living in a country
where there's free expression. But, Michael, if you ever show up at my front door with a
camera - I'll kill you."
- 21 janvier 2005
Un rapport des RG cité par Le Monde du 19/01 nous révèle que "les Français ne
croient plus en rien. C'est même pour cela que la situation est si calme, car ils estiment que
ce n'est même plus la peine de faire part de son point de vue ou de tenter de se faire
entendre." (c'est moi qui souligne).
Je confirme. Je croise de plus en plus de gens de toutes catégories qui songent de plus en
plus sérieusement à s'exiler, à avoir dépassé le stade du raz-le-bol. J'avais été étonné il y a
quelque mois de l'absence d'explosion lorsque le litre de diesel a dépassé la barrière
symbolique de l'Euro (et je le suis encore aujourd'hui, puisqu'il se maintient entre .90 et 1
euro, soit le prix de l'essence 95 en 2002).
Luc Ferry au Fou du Roi ce midi nous rappelle que les hommes politiques élus ne
sont plus rien en France (bon, ok, de toute façon...) et que nous sommes passé au stade
d'une véritable oligarchie, dans laquelle quelques milliers de hauts fonctionnaires font la
pluie et le beau temps.
Seul sur le pas de tir en compagnie d'une Ruger N°1 en .25/06 (un wildcat du
fameux .30/06) et d'un Mauser K98K fabriqué par la DWM et servant uniquement à fireformer les étuis de .280 Remington pour permettre la création des cartouches de la Ruger,
j'ai pu m'en donner à coeur joie sur les silhouettes métalliques à 50 mètres (les 10 et les 20
cm). Pour le coup, et malgré le mistral, je n'ai pas été très mauvais. J'ai fait quelques séries
plutôt bonnes, j'ai été assez content de moi ; je me suis même amusé à monter à 200 mètres
avec les CCI Minimag.
Aujourd'hui, gros mistral, j'adore. Ciel bleu, température clémente à l'abri du vent,
trucs qui volent dans la rue.
Aujourd'hui, je suis allé rendre visite à mon armurier pour lui acheter un lancepierre (à usage professionnel). J'étais certain d'avoir sur moi un billet de cinq euros, que
mon patron m'avait filé hier ; mais j'ai dû le dépenser bêtement sans m'en apercevoir (ou
alors, je l'ai planqué quelque part pour m'empêcher de le dépenser bêtement, c'est mon côté
"écureuil"[*mise à part ma grosse queue touffue, bien sûr. ]). Comme je ne le retrouvais pas,
je suis allé tirer du blé dans une banque à proximité. Une jeune fille luttait contre son
découvert au distributeur automatique, et elle est parti en trombe (et pas contente du tout
contre la machine). Je tente d'introduire ma carte dans la fente idoine, mais la demoiselle a
oublié la sienne dans sa fuite. Le temps de l'éjecter, et de retourner dans la rue, elle avait
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disparu. Je suis donc rentré dans l'agence pour leur rendre la carte (je dois en trouver une
demi-douzaine par an en moyenne). Le temps que la file d'attente avance, la jeune fille
s'était rendue compte qu'elle avait oublié sa carte et revenait pour la retrouver ou la mettre
en opposion. J'ai donc reçu un magnifique sourire de soulagement et de gratitude lorsque je
lui ai tendu sa carte. Karine C., vous étiez très jolie.
La bonne nouvelle, c'est que le Chaton va devenir maçon ! Il va donc se laisser
pousser des muscles et la moustache, on enlève juste un peu de cheveux, par contre le
casque avec les éclairs, pas besoin d'en changer ;o)
Odio XIII, une sélection... couillue.
01. The Pixies (My Velouria)
02. Ramstein (Das Modell)
03. Mangu feat. Johnny Pacheco (Calle Luna, calle Sol)
04. Lydia Lunch (Dear whores)
05. Intimidation 1 (WNS skinheads !)
06. Garlic Frog Diet (Madame Pras)
07. Fortress (Commie scum)
08. Combat 84 (Rapist)
J'ai acheté le magazine Max de février, par curiosité. Forcément, je m'en mords les
doigts. Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu un tel torchon. Je me demande quel peut
être son public habituel ? De jeunes beaufs de gauche, viscéralement anti-américain,
fascinés par la racaille et pseudo-branchouilles ? Ouch.
- 22 janvier 2005
10:56 - Je reviens faire un petit tour sur Geocities, le temps que la maintenance
sur hautetfort se termine. Sans doute ce soir ? Vous pouvez toujours aller checker sur
Mercutioclub, si le coeur vous en dit.
10:49 - Je me suis réveillé ce matin avec un mal de tronche épouvantable, sans doute la
conséquence de mon coucher à deux heures. J'ai en effet suivi le conseil de ChicType, et j'ai
regardé la nouvelle série de M6, Nip/Tuck. C'est effectivement excellent. Ca m'a fait penser
à Profit (le mauvais esprit) et à Wild Palms (l'esthétique). Je me demande où ils ont réussi à
trouver le clone de Michael Jackson qui joue le fils ?
Bon, comme ça remarche, on rebascule sur H&F. Voila. Cela dit, je vais commencer à
explorer d'autres solutions.
J'adoooooooooooorrrrrrrrre Pascal Sevran. Son interview dans le Nice-Matin du
jour vaut son pesant de cacahuètes ("La Turquie c'est l'Asie mineure. La Turquie en Europe
? Et pourquoi pas le Zimbabwe ?"). Thumbs up !
Trois vidéos ce week-end : La fiancée de Chucky, vraiment génial, hilarant, bourré
de références, bien vu. La Folie des hommes, un Jour d'après à l'européenne. Cheap,
grotesque, mauvais, et sans Jack Gyllenhaal. On se demande ce que Serrault vient faire
dans cette galère. Même idéologie de merde derrière (occident pas bien, profit no good,
croissance zéro, principe de précaution...). En plus, en version française obligatoire, c'est
insupportable. On attend un film sur le Malpasset, qui aurait le mérite d'être plus
intéressant. Enfin, L'Année du Dragon, vraiment excellent, Mickey Rourke en pré-Bruce
Willis, avant la décadence.
18
Une résurgence de mon passé anarcho-situationniste (en l'occurence, un
exemplaire de la réédition de "Potlatch"). Comme quoi, je n'ai pas changé, je suis toujours ce
garçon un peu fou, qui te parlait d'Amérique, et n'était pas assez riche pour t'emmener à
Corfou, etc.
- 23 janvier 2005
Bon, comme c'est bientôt la fin du week-end, j'en fais un bref résumé.
Samedi, j'ai zappé la balade dans les collines toulonnaises parce que j'avais mon oeil gauche
qui déconnait et que j'avais super mal à la tronche. Je me suis relevé vers trois heures, pris
ma douche du week-end, et je suis parti à l'aventure vers le multiplexe de La Garde pour
aller voir La Chute avec les autres. J'ai réussi à le louper une première fois, ce qui m'a valu
un petit tour dans cette riante cité.
Pour aller voir le film, j'ai pris un énorme paquet de pop-corn et du coca, j'avais très faim.
Le film était en VF, ce qui est dommage, mais je n'ai pas été globalement déçu. J'ai une
nouvelle fois apprécié les personnages féminins (Frau Goebbels, glaciale, Eva, délicieuse, et
bien sûr Frau Junge) et l'esthétique du film. Pour A., ce film sert essentiellement la thèse
du peuple allemand victime du national-socialisme ; pourquoi pas.
Après le film, nous sommes retourné manger des pizzas chez A. & G. J.P. m'a offert un
nouveau livre pour ma collection de guides de survie. Un guide belge, très bien fait. Je suis
rentré ensuite à la maison vers deux heures du matin.
Aujourd'hui, je me suis levé vers quinze heures, avec un gros problème à l'oeil gauche,
extrèmement douloureux et hors-service. J'ai trainé une petite heure, le temps de manger
un morceau et de relever mes mails, et je suis retourné me coucher. La douleur est
supportable grâce aux Odis, mais je peux pas exactement parler de "pied intégral". Bref, je
vais me bouffer un peu de codéïne pour ce soir, et je verrais ce que ça va donner demain.
- 24 janvier 2005
La confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) appelle ses adhérents
à inscrire les bénéficiaires de la CMU sur des listes d'attentes pour les soins prothétiques et
orthodontiques, voire, ultérieurement, à "ne les prendre en charge que pour les soins
d'urgence".
Quand je vois les réactions des ministres concernés, censés être de droite, je me dis qu'on
est vraiment dans un pays soviétique. Qu'est-ce que c'est encore que ces conneries d'égalité
face à l'accès aux soins ? Vivement que je me débarasse de cette saloperie de sécurité
"sociale", que j'ai enfin les moyens d'aller voir un ophtalmo.
Réchauffement climatique ??? Ici, en tout cas, on se pèle le jonc.
Edit (1849) : déjà 5 cm de neige. Bon, je crois que je vais investir dans un gros V8 pour ma
prochaine caisse, parce que là, il fait vraiment froid.
Le plus simple pour devenir tireur sportif, c'est de s'inscrire à la Fédération
Française de Tir. Allez, première étape, trouvez un club près de chez vous.
Prenez contact avec le responsable, informez-vous des horaires, et allez jeter un coup d'oeil.
Les coups d'inscription varient considérablement d'un stand à un autre, selon les
prestations fournies. La plupart des clubs proposent des armes en prêt ou en location qui
vous permettront de vous familiariser avec les armes sous la direction d'un moniteur, si
nécessaire. Comme tous les sports, le tir ne doit pas être une corvée, prenez-donc garde aux
aspects pratiques (temps de trajet, horaires, ambiance...). La plupart des tireurs sportifs ont
la particularité d'être également des passionnés des armes, qui se feront un plaisir de
partager leurs connaissances.
Que l'on soit tireur sportif de compétition ou de loisir, il faut savoir que l'apprentissage
demande un certain temps, et qu'il ne faut surtout pas se décourager... Il faut parfois
plusieurs mois de travail avant de réussir à gagner quelques points ou de diminuer la taille
moyenne d'un groupement. Un tir réussi est le résultat de l'alliance d'une grande
concentration et d'un placement musculaire parfait. Il est évident, malgré l'apparente
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facilité de l'exercice (comme on le voit dans les films d'action) que cela ne se fait pas en un
jour.
Devenir licencié de la FFt permet l'accès à la plupart des armes (pas automatiquement,
puisque la détention de certaines armes sont soumises à autorisation préfectorale), permet
d'apprendre leur maniement (une éducation à la sécurité, entre autres) et de s'entraîner, la
seule façon de maîtriser correctement son arme.
Alors, pourquoi hésiter encore ?
Une Odio un peu crade today. Parce que je suis fatigué, et que j'ai envie de faire
brouillon, punk, neige boueuse.
01. TV on the Radio (Staring @ the sun)
02. Technotronic (Pump up the jam)
03. Snap (Rythm is a dancer)
04. PJ Harvey (To bring you my love)
05. L'infanterie sauvage (Les poings levés, mais)
06. K's choice (Virgin state of mind)
07. Joy Division (Novelty)
08. Diabologum (De la neige en été)
Voila. Je pense que je vais regarder la suite du téléfilm sur France 2, c'est bien fun jusquelà.
J'ai pas branlé grand chose aujourd'hui, il faisait froid et mon oeil continue à
déconner, mais mon patron m'a offert un magnifique chronographe LIP en acier brossé, très
eighties.
L'utilisation des armes à feu est une activité récréative est très peu dangereuse ;
contrairement à ce que la rumeur colporte, il y a très peu d'accidents dans le monde
consécutif à l'utilisation d'une arme à feu.
Néanmoins, une arme à feu est un objet dangereux, qui demande à son utilisateur une
attitude responsable.
Voici les règles de base pour une utilisation sans danger d'une arme à feu :
1. Gardez toujours votre arme pointée dans une direction sans danger. Cela signifie que
même si l'arme devait tirer, il n'y aurait aucune conséquence : ni blessure, ni dégât
d'aucune sorte. Cela implique de toujours contrôler vers où pointe la gueule du canon de
votre arme. Pensez toujours que la portée d'une munition moderne est très élevée (plusieurs
kilomètres) : ce n'est pas parce que vous ne voyez pas l'endroit où va aterrir le projectile
qu'il n'y a rien (derrière une haie ou un mur, par exemple).
2. Ne posez pas votre doigt sur la détente avant d'être prêt à tirer. Les armes qui "partent"
toutes seules, ça n'existe pas. Jusqu'à ce que vous soyez prêt à ouvrir le feu, face à votre
cible, gardez votre index sur le pontet.
3. Ne chargez pas votre arme avant d'en avoir besoin. Si vous ne savez pas si une arme est
chargée (arme fermée, par exemple), considérez toujours qu'elle est chargée, et manipulezlà comme telle.
De plus :
- identifiez clairement votre cible et ce qui se trouve derrière elle (ou à côté).
- tout projectile est dangereux. Un plomb tiré dans une carabine à air comprimé peut
blesser gravement, une balle de .22 LR peut tuer. Ne prenez pas les règles de sécurité à la
légère parce que vous avez une "arme de loisir".
- apprenez à manipuler votre arme en toute sécurité : lisez le manuel, demandez à un
moniteur de vous faire une démonstration.
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- utilisez la cartouche exacte pour laquelle votre arme a été conçue : certaines armes
admettent plusieurs types de cartouches, mais elles sont rares. De plus, ce n'est pas parce
que ça chambre que ça va fonctionner sans conséquence.
- protégez-vous les yeux et les oreilles. Même sans accident, de petits projectiles (résidus de
poudre, lamelles de plomb...) peuvent surgir de votre arme et blessez vos yeux. Quant au
bruit, il est tout simplement insupportable sans protection (vous risquez de ruiner vos
tympans en quelques séances sans protection).
- soyez toujours maître de vous-même lorsque vous utilisez une arme à feu : ni alcool, ni
drogue, ni médicament. Si vous avez un doute, reposez-vous et rangez votre arme.
- rangez vos armes de manière à ce qu'elles ne soient accessibles qu'aux personnes
autorisées. N'oubliez jamais qu'il n'existe néanmoins aucune dispositif fiable à 100 % : un
coffre peut s'ouvrir, un cadenas se briser. De plus, si vous avez des enfants, n'oubliez pas
que ce qui est interdit et mystérieux est d'autant plus attirant : n'attendez pas un accident
pour commencer l'éducation aux règles de sécurité de vos enfants.
- ne faites jamais confiance aveuglement à une sécurité mécanique : la présence d'une
sécurité ne vous autorise pas à bafouer les règles de sécurité de base.
- nettoyez régulièrement vos armes.
Le respect à la lettre ces simples mesures de sécurité vous permettra une utilisation sereine
de vos armes à feu.
(D'après la NRA).
- 25 janvier 2005
Nous avions déjà travaillé un peu sur le principe du "grab-out bag" (un sac
d'évacuation en urgence), que nous avons déjà détaillé dans le Manuel MercutioClub.
Pour la petite histoire, le GOB est un concept sur lequel travaillent depuis longtemps les
survivalistes américains ; nous l'avions découvert par le biais de Paul Barril qui en a fait un
de ses accessoires de sécurité (en plus d'une paire de basket, d'une lampe et d'un P.228,
mais nous sommes un peu hors-sujet).
Nous avons depuis quelques temps affiné le sujet, et sans nous départir du principe du sac,
que nous mettons à part, nous avons développé l'idée de la veste d'évacuation. Nous nous
sommes rendu compte des possibilités offertes par notre parka lors de notre voyage à Paris
début décembre, et nous avons vraiment finalisé l'idée lors de notre récent voyage à La
Ciotat.
Parlons de la veste proprement dite : c'est une veste de chasse toute simple, vert olive,
couleur qui a l'avantage d'être peu salissante, pratique dans les bois et discrète en milieu
urbain. Elle ne dispose que de trois poches, ce qui est assez peu : une vaste pochette
intérieure à fermeture éclair, et deux poches latérales pour les mains. Elle est doté de plus
d'une capuche amovible. Nous ne sommes pas favorable à la capuche qui bouche une grande
partie de notre champ de vision une fois en place, mais faute de couvre-chef, elle pourra
servir de protection contre le froid ou la pluie.
Les deux poches latérale seront utilisées pour stocker deux accessoires indispensables en
hiver : un chèche (nous l'avons choisi kaki, mais c'est une question de goût) et une paire de
gants de cuir épais.
Dans la poche principale, à l'intérieur de la veste, nous avons placé tout un bric-à-brac
d'objets divers très utiles sur le terrain.
Tout d'abord, un briquet Bic électronique. Puis dix mètres de drisse de trois mm de
diamètre, ainsi que trois mètres de Duck Tape en plaquette. Pour l'entretien du tranchant
des lames, nous avons adopté un aiguiseur carbure de tungstène/céramique fine Lansky.
Ensuite, un Victorinox Stayglow. Hélas, ce couteau n'est plus fabriqué, et c'est bien
dommage parce que ses plaquettes le destinaient parfaitement à un usage "outdoor" ;
fluorescentes le jour et phosphorescentes la nuit. On pourra envisager comme alternative le
Victorinox Huntsman, avec ses accessoires de plaquettes très pratiques. Les bouchons
mercutioclub.tk
d'oreille permettront de se protéger des ambiances sonores perturbantes. Un peu de
monnaie, et une plaquette de pastilles de purification d'eau (permettant le traitement d'une
cinquantaine de litres d'eau).
Le Benchmade Pika est un des meilleurs rapports qualité-prix de sa génération de couteau,
il est solide, léger et très tranchant. Pour l'éclairage, nous avons sélectionné cette Inova X1,
petit lampe à diode fonctionnant sur une seule pile LR6. Un petit carnet permettant de
prendre des notes ou de démarrer un feu, et enfin un mini-pince multiprise (125 mm) Bost.
Nous trouvons ensuite un sifflet scout, accroché à un mousqueton pour pouvoir
être positionné facilement sur n'importe quelle partie de la veste. Dans une petite bourse de
velours protectrice, une optique Leupold, servant de loupe, d'un grossissement de cinq fois.
L'étui étanche contient de l'argent liquide et un passeport. Une boussole miniature Recta
permettra de s'orienter sans mal, l'efficacité n'étant pas une question de taille. Enfin, sous
le paquet de chewing-gums, un stylo-porte-mine Bic, utile complément du carnet.
Le principe de la poche unique n'est pas parfait, dans la mesure où il faut parfois tatonner
pour trouver l'objet désiré ; l'inconvénient des poches multiples est leur manque de
discrétion, rappelant tout de suite une veste de travail.
La supériorité de la veste sur le sac d'évacuation est évident : tout d'abord l'emport d'un sac
est possible, alors qu'il aurait été malaisé avec un premier sac ; l'ensemble pèse environ
trois kilos, avec l'avantage d'être plus confortable et discret qu'un petit sac. Le poids est très
bien réparti, et la veste procure chaleur et protection (avec la possibilité de servir
éventuellement d'abri ou de couverture), ce qu'un sac est évidemment incapable d'assurer
(ce n'est pas son rôle).
On me signale que je suis un peu trop technique ces derniers temps. J'en suis
navré. Mais d'une part, l'actualité me mets littéralement hors de moi et d'autre part, il ne
se passe pas grand chose dans ma vie (il neige, je bosse assez peu, j'ai rangé mon camion, je
ne suis pas allé tirer, mon oeil va mieux). Alors j'en profite pour écrire quelques articles de
fond. Enjoy, je ne pense pas que vous en verrez des masses des comme-ça dans le
blogocosmos francophone.
Via Loïc Lemeur, un tour en Ferrari dans Paris au petit matin. Oui, je me la passe
en boucle depuis une heure. Oui, j'ai mis les baffles à fond. Et oui, j'ai eu une petite
érection.
- 26 janvier 2005
Une cliente : "il n'y a rien de pire qu'un aveugle qui ne veut pas voir".
Odio XV - du lourd, du léger, du clinique et du crade.
Von Thronstahl (Fahnenträger)
TTC (Dans le club)
The Sonics (Strychnine)
NTM (Foutre le feu)
Nino Ferrer (Le Sud)
Johnny Cash (Hurt - Nine Inch Nails cover)
Hawksley Workman (No reason to cry your eyes out)
Dick Annegarn (Bruxelles)
Count Indigo (Shopping for love)
Charles Aznavour (Y por tanto)
Mon salaire va encore subir une amputation de quelques % au profit des charges
salariales. Putains de cotisations sociales. J'en ai ras-le-bol. Et l'autre grand con qui en
rajoute pour sa taxe mondiale pour les pays pauvres. Heureusement que je suis en bonne
22
voie d'éradiquer cette saloperie de vampire Sécusoc pour la remplacer par une assurance
privée.
- 27 janvier 2005
C'est super-bizarre, mais apparemment, j'ai un super feeling avec les clebs. Ca fait
trois ou quatre clients d'affilée qui me signale que le comportement de leur chien est
vachement bizarre, qu'il est trop affectueux, que d'habitude il est super hargneux. Ca doit
être mon odeur.
Puisque la SNCF ne semble plus capable d'assurer la sécurité de ses clients ni de
ses employés, elle pourrait au moins installer des distributeurs de préservatifs dans les
toilettes des trains.
J'ai bien reçu l'exemplaire dédicacé des Dioscures de Pierre Gillieth aux éditions
Auda Isarn (15 euros franco de port). Je vais le commencer dès demain ; mais vu l'ampleur
du chèque l'accompagnant, je peux déjà vous affirmer que c'est un des sommets de la
littérature française contemporaine. Critique détaillée sous-peu.
Bon, j'ai acheté pour voir une bouteille de Corsica Cola. Je pense que je vais rester
fidèle au Coca d'Atlanta. L'étiquette est rigolote, mais l'arrière-goût est trop caramel, ça me
fait un peu penser à la copie zaïroise du Fanta, le Miranda.
J'ai accouché d'une étoile qui danse en justaucorps rose fluo sur du David Guetta,
en buvant du mauvais champagne dans la lumière noire d'une discothèque de province et
dont le seul espoir est de se faire troncher au petit matin sur la banquette arrière d'une
Opel Astra 16V ("fais gaffe au cuir, connasse").
Le Monstre, c'est le surnom de l'Alfa Romeo SZ (ex-ES 30), présentée par Alfa en
1989 et réalisée en petite série dans les années 90 par Zagato (1000 exemplaires du coupé et
241 du cabriolet). C'est une de mes Alfa favorites, la 75, qui a servi de base à ce projet
baroque ; c'est donc une véritable italienne à propulsion. Le chassis a été rigidifié, et le six
cylindres en V de trois litres (une mélopée rauque envahissant l'habitacle dès que les
vitesses légales étaient dépassées) a été poussé jusqu'à développer 210 chevaux.
Avec mon oeil out-of-order, je ne suis pas allé tirer lundi, je me suis rattrapé ce
midi, j'avais justement deux boîtes de CCI Blazer sous la main (quatre incidents de tir, par
ailleurs...). Comme j'avais bêtement laissé la carabine dans le camion la veille (sans la
culasse), la mécanique était très froide et j'ai mis un moment avant de retrouver les
performances normales - mais dans l'ensemble je suis content de moi. Je suis même
redescendu aux cibles 7 x 5 cm à cinquante mètres, et je me suis payé quelques beaux
cartons à cent mètres. Demain, peut-être avec Nicolas (Mr. "Trente %") s'il arrive à
descendre sur la Côte (et si je trouve un stock de munitions).
J'ai trouvé un nouveau surnom pour les pénibles d'extrème-droite (et Dieu sait
qu'il y en a : catholiques ou païens ultra-dogmatiques, nationalistes des années soixante,
nazis-bohèmes, lepénistes intégraux... la grâce de la révolution culturelle n'a pas encore
touché tout le milieu) : les bénito-oui-oui.
J'ai déjà expliqué à plusieurs reprises l'espèce de fascination que ma tronche
exerce sur mes contemporains, particulièrement les personnes âgées, les jeunes enfants et
les chiens.
Cet après-midi, je sortais d'une supermarché (Corsica Cola, raviolis bolognaise Zapetti,
Mars, soupe) lorsque je suis tombé sur une escouade d'Africains qui tentèrent de
m'extorquer une signature pour une pétition en faveur des enfants d'Afrique (genre "les
mines anti-personnelles c'est pas bien") et un peu de fric (selon la technique de
mercutioclub.tk
manipulation mentale bien connue du "pied dans la porte"). Courtoisement mais
fermement, je les ai, comme à mon habitude, envoyé se faire foutre :
- Non, ça ne m'interesse pas [courtois, mais ferme].
- Oui, ça se voit [énervé mais vaincu].
On me transmet ceci :
"L'homme est jeune, il est aussi curieux que caricatural.
Pour la caricature :
- il sort toujours armé,
- il évite les "zones occupées" (par les immigrés),
- il collectionne les armes, les couteaux, les équipements de survie,
- il fait régulièrement des provisions alimentaires et enterrent des
cartouches dans les bois, au cas où,
- il passe du temps dans les clubs de tirs,
- il est croyant et assiste régulièrement aux offices catholiques,
- quand il entend le mot "socialisme", il ne peut s'empêcher de vomir,
- il suit de près l'actualité du Front National,
- et il témoigne d'une ribambelle de maniaqueries et de blocages de diverses
natures et j'en passe qui est du ressort de la cellule de soutien
psychologique ...
Mais nous voilà aussi en présence d'une personne cultivée, férue de musique
actuelle, de cinéma, de littérature, de beaux objets. Une personne qui se
raconte sans détours, avec recul et humour. D'ailleurs, j'ai passé une
partie de ma soirée à le lire dans son blog, preuve que cette personne était
assez attirante.
J'ai connu une personne d'extrême-droite qui dès qu'on l'empêchait de parler
du "nègre qui passe" était étonnamment potable ...
Je vous invite à lire son blog et, pourquoi pas, les blogs dits "amis", cela
peut être très instructif, psychologiquement parlant, car vous n'y verrez
aucune explicitation structurée d'ordre politique ou philosophique qui
puisse tenir un débat.
http://www.mercutioclub.tk/
Chez ces gens-là, ce qui est curieux, c'est le soin avec lequel ils
entretiennent leur intellectualité et l'incurie dont ils font preuve dès
qu'il s'agit d'aborder certains sujets, sujets que je qualifierais à leur
place, de sujets à haute teneur viscérale. L'amour et la haine de la pensée,
le blocage rédhibitoire ...
D'ailleurs ces sujets, ordre, race, religion sont toujours systématiquement
en arrière-fond de tout ce qu'ils pensent et vivent, rien ne semble être
vécu hors de ces obsessions.
Nous pensons que ces personnes, donc notamment les personnes enfoncées dans
ce que j'appelle le célinisme, ces personnes sujettes aux obsessions, aux
manies et aux phobies décalées, sont des personnes d'une grande fragilité
psychologique qui ne peuvent opposer aucune intellectualité aux
contradictions dont elles peuvent être aisément l'objet.
De l'idée tranquille qu'il n'existe pas d'intelligence à droite, on en vient
à se demander, pour la galerie ..., si la droite, l'extrême à fortiori, ne
serait pas une maladie des fonctions logiques, tout bonnement."
Bon, évidemment, le côté benêt maniaque qui enterre de la nourriture sous les arbres (mon
côté écureuil sans doute), dit aussi brutalement, c'est un peu vexant, quand même, mais
bon, c'est pas faux.
24
- 28 janvier 2005
"Le chauffeur les ayant pris pour une grosse bête, il accéléra et les écrasa."
Jacques Villeret rattrapé par le triste destin de Von Apfelstrudel. Sale année, cette année.
D'abord il y eu Diabologum. A l'époque, en 1995, soit on était Noir Désir (666.667
Club), soit on était Diabologum (#3). Nous étions, j'étais, bien sûr, Diabologum. Les grèves
de décembre et la difficulté de s'approvisionner en pétrole avait failli faire capoter le concert
rue Defly, à Nice. Mais leur prestation avait été magnifique, dans une salle bondée
d'étudiants un peu crasseux et arties. Diabologum, c'était une véritable révolution sonique,
au-delà de leurs deux premiers albums gentillets, avec des titres immenses comme "De la
neige en été", "Il faut" ou "La maman et la putain" - c'est clair, Dominique A. avait décalté
depuis longtemps. De Diabologum sortirent Programme et Expérience.
"Auparavant, Simone Veil, "le coeur serré par l'émotion", avait évoqué "ce million
d'enfants juifs assassinés". "Je pleure encore lorsque je pense à eux et je ne pourrai jamais
les oublier"."
(Le Monde du 28 janvier 2005)
Je suis vachement embêté, parce que j'adore le blog de Ron, l'infirmier. C'est super
bien écrit, c'est souvent hilarant, sa playlist n'est pas géniale mais il y a quelques pépites
sonores intriguantes. Mais bon, d'un autre côté, j'ai dépassé mon quota de liens d'homos de
gauche et puis... c'est un infirmier.
Un client suisse voulait changer son vieux Land Rover V8 Vogue, une très belle
bête, et il hésitait la dernière fois que je l'avais vu sur son successeur. Forcément un tout
terrain, et forcément un gros tout terrain. Un autre Range ? Un Mercedes G ? Un BMW
X5 ? Un Cayenne ? Un Hummer ? Et bien non, il a dit non à la banalité : pour se promener
à Saint-Tropez et dans les environs, il a sélectionné l'impressionant Lexus LX 470, un Land
Cruiser de luxe, avec les capacités de franchissement préservées, mais un équipement
démentiel, une finition très luxueuse, et surtout un silence de fonctionnement incroyable
pour un tout-terrain. J'aime. Surtout en noir, avec les accessoires chromés.
Le vendredi est une journée propice pour mes expéditions aux marches de mon
territoire de chasse. J'ai mis pratiquement deux heures pour arriver à Carnoules,
essentiellement parce que c'est super mal indiqué, et que j'ai dû battre la campagne
environante pour réussir à mettre la main dessus. J'ai finalement réussi à mettre la main
sur mon objectif, une petite boulangerie honteusement négligée durant deux mois (parce
que j'ai confondu avec un autre client, à l'autre bout du Var, va savoir pourquoi...). Bref, j'ai
dû rattraper une situation critique, mais bon, ça devrait aller maintenant. Quitte à être
paumé dans le Var ouest, j'ai poussé jusqu'à Solliès-Pont et j'ai fait un autre client, super
cool, le plan super tranquille, une vrai sinécure depuis qu'il a modifié ses entrepôts.
Ensuite, j'ai fait un client suisse, en redescendant sur la Côte, très belle villa, très beau
terrain, protections anti-homejacking (le portail s'enfonce dans la terre lorsqu'il se ferme, ce
qui fait que même défoncé, il se contente de plier, la porte principale fait bien vingt
centimètres d'épaisseur de bon acier, avec un volant en guise de poignée et une assistance
mécanique à l'ouverture, toutes les fenêtres sont protégées par un treillis d'acier, la villa est
reliée au garage par un sas et elle est construite sur une petite colline, avec des chicanes...
chapeau !). J'ai été manger en vitesse à Fréjus, avant de retourner sur Draguignan pour
faire un dernier entrepôt, assez folklo, un périmétrage complet, j'en ai eu pour deux heures.
J'ai réussi à filer avant les premiers flocons de neige, mais finalement, je ne pense pas que
nous aurons pire qu'un peu de neige fondue.
- 29 janvier 2005
mercutioclub.tk
Cette après-midi, je pense que je vais aller me faire ambuler à Draguignan, j'ai
repéré une séance à 1500. Plus d'infos ce soir.
Le Château ambulant ? Et bien c'est fabuleux. Encore meilleur que Le Voyage de
Chihiro, même s'il y a des trucs que je n'ai pas compris. Un film occidental par son
esthétique grand siècle, mêlant technologie parallèles et sorcellerie. Les personnages sont
excellents, que ce soit l'héroïne Sophie, la méchante Sorcière des Landes, le sorcier esthète
(euh... fausse blonde avec deux pendentifs en émeraude aux oreilles, et une veste ample à
grands losanges roses...), Navet l'épouvantail qui se révèlera être... enfin, allez le voir, la
séquence est hilarante, Calcifère le démon du feu... Non, vraiment, un très grand Miyazaki.
Là, je suis monté à 39° depuis cinq minutes, j'ai un mal de crâne épouvantable, et
je tremble de froid. Je pense que je vais aller me coucher.
- 30 janvier 2005
Bonne nouvelle, une nuit de quatorze heures m'aura permis d'abaisser ma
température interne à son niveau normal, c'est à dire 36.5°. Ce qui implique que je suis en
pleine forme, que je n'ai plus mal à la tête, et je me suis même trouvé assez de forces pour
ranger mon antre, qui en avait bien besoin.
J'en ai profité pour changer mes draps, faire mon lit, évacuer un certain nombre de déchets
(neufs sacs poubelles), désinfecter l'atmosphère. Deux heures de boulot, quand même.
Je viens d'apprendre via Neuro que la publicité hilarante pour la Volkswagen Polo
avec le jihadiste suicide-bomber est un faux. Je suis très déçu. Bah, de toute façon, j'aurais
pas acheté une Polo, mais quand même, j'avais souri.
Variété, le mot-clef de cette Odio dominicale.
1. Alain Bashung (Madame Rêve) - longtemps musique de lancement des films sur Arte,
c'est le grand classique de la variété française des années 90.
2. Beyonce & Jay-Z (Crazy in love) - un clip... fessu... et flambant. J'aime. Super sample.
3. Clarika (Les garçons dans les vestiaires) - un petite poussée d'Odiosexuel, un des
morceaux que j'avais perdu quand j'avais voulu faire ma playlist de la saint-Sébastien.
4. Diabologum (Les garçons ont toujours raison) - early Diabologum. Un morceau
doucement ironique, mais tellement vrai, au fond.
5. Elendil (Leur république) - le meilleur groupe de RIF (enfin, d'un autre côté, c'était pas
dur).
6. Katerine (Mon bel Andalou) - Chanté par la soeur de Katerine, Bruno.
7. Matmatah (Emma) - Quand j'ai fait mon service, c'était le groupe à la mode, vu qu'entre
Guilers (là où j'étais) et Lambézellec (là où ils étaient) il n'y a que quelques kilomètres.
Lambézellec se caractérise d'ailleurs par une sorte de micro-climat étonnant dans la
métropole brestoise : il y pleut beaucoup moins.
8. Pansy Division (I really want you)
9. Stevie Wonder (I don't know why) - un peu de soul.
10. Urge Overkill (Girl, you'll be a woman soon) - le pendant de Madame Rêve, sauf que
jamais Alain Bashung n'illustrera une bande-son de Quentin Tarentino.
Mon café est resté fermé presque tout le mois de décembre, ce qui est un gros
problème quand on est habitué à une certaine qualité et à une certaine ambiance.
Maintenant que Luciano est revenu de Singapour et qu'il s'est remis à torréfier, tout est
rentré dans l'ordre, mais durant son absence, il a fallu trouver un nouveau point de chute.
Je l'ai surnommé le "Café porno" à cause de sa télévision (appareil banni de chez Luciano,
au profit de photographies cinématographiques des années cinquantes). Evidemment, il ne
passe jamais rien de porno chez ce cafetier, soyons sérieux. Néanmoins, chaque fois que j'y
suis allé, je suis toujours tombé sur des séquences un peu chaudes, comme le très sensuel
clip "Hold on me, Call me" d'Eric Prydz, qui se déroule dans une salle de gymnastique
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(j'aime beaucoup). J'ai également vu un film qui passait vers Noël, quelques minutes, le
temps de boire mon stretto ; un film de gangster avec James Wood et Robert De Niro, je
crois.
Il s'est passé quelque chose de très drôle : les jeunes gangsters décident de casser un
diamantaire, et ils ont une complice dans la place, une secrétaire, qui est la petite amie d'un
des malfrats (James Wood, je crois). Donc, durant le casse, le malfaiteur décide de se taper
sa copine sur le bureau du patron tenu en respect dans un coin. Le montage est ainsi fait
que les scènes de baise sont intercalées avec les scènes du pillage, tiroirs jetés en vracs,
carats de diamants transvasés dans des petits sacs de tissu.
Ce qu'il y a d'amusant, c'est que sous le poste de télé, un petit vieux était en train de lire
Var-Matin. Aux premiers ahanements de la nana, il n'a pas bronché. Mais au bout d'un
moment, il s'est penché en avant et a tourné la tête pour regarder la télé, un peu intrigué
quand même. Pas de bol, le film était déjà passé au plan suivant, consacré au pillage. Une
fois réinstallé, il réentend des bruits étranges, se repenche... et le plan de sexe est déjà fini.
Il l'a fait plusieurs fois de suite jusqu'à la fin de la scène - je pense qu'il restera intrigué à
jamais par ce mystérieux film de gangsters.
J'ai l'habitude de porter ce petit kit très pratique en été, lorsque son accès n'est
pas géné par le gilet et la veste comme actuellement. L'étui, d'origine allemande (Mil-Tec)
comporte une boucle pour ceinture, fermée par du velcro, un étui à patte velcro au centre et
deux étuis élastiques sur les côtés. Il est réalisé dans une sorte de nylon noir, léger et
résistant.
Sur l'avant, l'étui emporte une mini-pince multiprise Bost (125 mm), un mini-Bic
et dans l'étui fermé, une lampe Inova X1à diode.
Sur l'arrière, l'étui emporte une boussole Recta clipée et sur une bande de velcro
cousue sur le nylon, un briquet Bic électronique et un couteau Victorinox.
On voit que l'étui est assez bas, puisque la patte de ceinture fait une quinzaine de
centimètres. Ce n'est pas très discret, mais c'est très pratique pour attraper les objets,
même assis (dans la voiture, par exemple). Pour s'emparer des objets qui sont sur le recto, il
suffit de relever l'étui : le couteau et le briquet sont immédiatement accessibles, tout en
restant parfaitement protégés le reste du temps.
Les six objets transportés dans le kit : la pince sert à attraper ou à serrer, la lampe
Inova a le corps entouré d'une réserve de DucTape, les autres objets ont une utilité assez
évidente. On appréciera la compacité générale du matériel, qui reste néanmoins cent pour
cent fonctionnel.
Le velcro permet d'optimiser toutes les surfaces d'un étui, puisqu'il permet
d'accrocher des objets légers sans risque de perte. Sur le Victorinox, les deux plaquettes ont
reçu une couche de velcro mâle.
Les gens qui me fréquentent savent que ma couleur préféré après "camouflé", c'est
"chemise hawaïenne". Alors, Aloha ! ce soir sur Arte, un documentaire consacré à ces
merveilleux bouts de tissus colorés sera projeté, à partir de minuit quarante-cinq.
"Magnum ! What are you doing ?!!"
- 31 janvier 2005
J'avoue que je suis très intrigué par ce film suisse, "Garçon stupide", dont je viens
de découvrir l'existence en faisant une recherche sur l'empoulpage d'un Mac Donald à Sète.
Je n'ai rien compris à l'histoire, le synopsis étant très vague et les commentaires des
critiques très étranges. Enfin, vu que la plus proche séance est à Montpellier... je vais
devoir attendre le DVD.
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Les Français sont des cons, et j'ai vraiment de plus en plus de mal à les supporter
(tiens, d'ailleurs, dimanche, je me suis retrouvé attablé avec un quinzaine de Français, et
bien, décidemment, je n'ai plus rien de communs avec ces créatures, je n'ai vraiment rien à
leur dire). Ce matin, mon patron fait un léger excès de vitesse, on était à la bourre sur un
rendez-vous, et quand on est derrière un petit vieux qui respecte scrupuleusement les
limitations de vitesse au point de rouler à 45 km/h sur une longue ligne droite déserte...
bref, on double (dépassement autorisé, bien sûr), et évidemment, on doit bien monter à la
vitesse folle, de, oh, bien 70 km/h ébouriffants. Et bien ce pébron de vieux s'est mis à nous
klaxonner et à nous faire des appels de phare ! Je vais étonner mes amis qui me
connaissent pour ma pondération et mon calme au volant, mais là, j'ai quand même pris le
temps de descendre la vitre pour lui adresser un doigt d'honneur, courtois, mais ferme.
Je suis content, j'ai trouvé un rouleau de duck tape camouflé, genre woodland
mais un peu sombre. Sympa, mais je l'ai surtout pris pour le fun, mais je ne sais pas encore
ce que je vais en faire. Par contre, je suis en train d'essayer de convaincre mon dealer de me
commander des carnets tropicalisés. Cool.
Ce midi, après avoir testé la salade McCaesar directement sortie des usines
Tricatel, je suis aller vider quelques chargeurs au stand. Le résultat fut excellent, et limité
essentiellement par ma disette actuelle en CCI Blazer (qui devrait être corrigée avec l'aide
du petit Musclor Nicolas). J'arrive maintenant à un bon 5/5 avec les plaques de 15x15 cm et
de 3/5 avec les plaques de 8x10 cm, à cinquante mètres en tir debout et rapide, avec la
combinaison gagnante Lorenzo+Toz+CCI Blazer. Les résultats s'effondrent dès que j'utilise
une autre munition, en l'occurence les CCI standard velocity et les CCI Minimag. Je
commence à avoir une bonne réputation parmi les habitués de la semaine (j'ai même
rencontré l'ancêtre de ma TOZ, le modèle verni sombre à culasse quadrillée).
J'ai très envie d'une Baïkal monocoup en .222 Remington (si j'ai la possibilité d'utiliser sur
la même bascule le canon de .410) ou alors de la petite Henry. Mais je me tâte quand même,
parce que je me demande si les Henry standard ou le modèle à pompe sont de la même
qualité que le modèle Golden Boy qui est un peu trop flashy pour moi. Je pense que le choix
sera plus facile si j'arrive à revendre une de mes carabines superfétatoires, soit la Marlin en
.22 LR, soit la MAS en 7/08.
Pourquoi c'est toujours quand on en a besoin pour bosser que MSN plante ?
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