Journées des vocations corses de Marseille

Journées des vocations corses de Marseille
Extrait du Diocèse d'Ajaccio
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Journées des vocations
corses de Marseille
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Date de mise en ligne : mercredi 1er mai 2013
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Journées des vocations corses de Marseille
Les vocations corses tissent un trait d'union entre l'Île et Marseille
Chaque année, les Corses de Marseille se réunissent pour une journée consacrée aux vocations religieuses
de l'Île. Déplacement de Monseigneur de Germay, messe célébrée à la Cathédrale la Major avec l'Archevêque
de Marseille, chants de l'Archiconfrérie Saint Joseph de Bastia, rien n'était sans doute trop beau en cette fin
du mois d'avril pour maintenir actif le lien entre l'Île et ceux qui l'ont quittée un temps.
"Je récuse l'appellation Corses de la Diaspora. Ici, à Marseille, nous ne coupons pas le lien avec la Corse. Nous y
passons nos étés et nous entretenons la flamme de la proximité. Cette journée des vocations est là pour le prouver".
Cheville ouvrière de l'événement, le Docteur Jean-Baptiste Renucci est bien un constructeur de ponts entre le
continent et l'Île. Présent à la fête de la Madonuccia d'Ajaccio, prieur de la confrérie de Piana, il exerce comme
ophtalmolologue à Marseille : s'il n'est pas dans cette ville, il est en Corse et inversement.
Une filiation de médecins corses
En animant et présidant ces journées des vocations corses de Marseille, ce médecin se replace dans le sillage du
fondateur, un autre médecin d'ailleurs, le Professeur Matéi. La tension que connaissent les vocations en Corse est
un sujet récurrent mais particulièrement vif en ce moment. Si la journée s'est donc d'abord placée sous un regard
historique, manière de comprendre que nos racines doivent être entretenues, elle s'est ensuite portée vers un
concert et une messe chantée par l'Archiconfrérie de Saint Joseph.
Pour Pierre-Ange Agostini, conseiller spirituel de cette dernière, "il s'agit de prier de tout choeur avec nos chants
pour que les vocations puissent repartir. L'assistance a semblé conquise et c'est aussi comme ça qu'on espère faire
passer notre message. Car si on chante avec nous, on n'en sort pas indemne".
Les jeunes ne viennent pas par hasard
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Les racines corses puisent en effet bien de leurs tonalités dans la poylphonie et, exceptés des chants comme les
paghella, cette musique est évangile : "les jeunes que notre confrérie recrute sont d'abord attirés par le chant. Une
fois pris en main, on les dirige vers la foi. Mais ils ne viennent pas chez nous par hasard".
En bref, l'espérance sourit à ceux qui le veulent bien. Comme l'a expliqué Monseigneur de Germay, "La Corse a
besoin de l'attachement de chacun. Les média mettent l'accent sur ce qui va mal. Mais en Corse, nous savons bien
qu'il n'y a pas que les paysages qui sont beaux. Prions la Vierge pour qu'elle nous donne des vocations ! En
attendant, la vocation est un mystère de Dieu qui décide d'appeler. Ce n'est pas nous qui fabriquons des vocations
mais on peut favoriser les conditions pour être disponible", la beauté de la Messe célébrée à la Cathédrale de la
Major pouvait faire partie d'aides à la disponibilité, trompettes et voix de Bastia n'en jouant pas la plus petite partition.
Le sens des traditions religieuses
Au delà de l'instant des retrouvailles entre personnes partageant des racines ou des préoccupations de
réévangélisation, au-delà du trait d'union entre Corses et Marseillais, cette journée sonne aussi comme un appel à la
prière, à la formation et à la joie exprimée dans le Seigneur.
Monseigneur de Germay a demandé de garder aux traditions religieuses tout leur sens profond et pas seulement
leurs fonctions sociales. Il a aussi demandé aux Corses d'entourer leurs prêtres car, ajoute-il, "les prêtres doivent
donner envie, ils doivent être heureux pour pouvoir susciter des vocations. Demandez aux prêtres d'être prêtres.
Demandez leur des confessions car un prêtre est fait pour confesser".
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