Plan diagnostic PLU
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Plan diagnostic PLU
DEPARTEMENT DU CANTAL COMMUNE : PAULHAC MAITRISE D'OEUVRE : PLAN LOCAL D'URBANISME Coriolis Analyse et gestion de territoires 48, avenue du 11 novembre 48 000 Mende 04 66 65 31 99 REVISION : Arrêté le : Approuvé le : - MODIFICATIONS - REVISIONS - REVISIONS SIMPLIFIEES - MISES A JOUR - Executoire le : VISA : date : Le maire : Rapport de présentation 2 PLU Paulhac Rapport de présentation SOMMAIRE Préalable ..................................................................................................p 1 Préambule ...............................................................................................p 12 1. Présentation physique ...............................................................p 13 11. Contexte géographique ......................................................p 13 Carte : Localisation Carte : Situation départementale Carte : Territoire communal 12. L’eau ..........................................................................................p 14 Contexte hydrogéologique et hydrologie Qualité des eaux de surface, sensibilité des milieux Carte : Relief et hydrographie 13. Contexte climatique .............................................................p 16 14. Contexte géologique ............................................................p 18 15. Les richesses naturelles ......................................................p 19 Les milieux naturels La végétation La faune Carte : Etat des lieux environnemental 16. Les risques naturels .............................................................p 30 17. Synthèse...................................................................................p 31 Coriolis – Analyse et gestion de territoires PLU Paulhac Rapport de présentation 2. Analyse socio-économique .....................................................p 32 21. Données socio-économiques fondamentales ..............p 32 Démographie Carte : Répartition de la population Carte : Démographie Habitat Cartes : Caractéristiques du parc de logements « 1 » Graphiques : Caractéristiques du parc de logements « 2 » Graphiques : Caractéristiques du parc de logements « 3 » Graphiques : Caractéristiques du parc de logements « 4 » 22. Activités économiques.........................................................p 43 Carte : Nature des territoires et aire d’attraction des pôles de services Navettes domicile-travail des actifs ayant un emploi Généralités Population active Enseignement Tourisme et hébergement Commerce, artisanat Agriculture 23. Equipements publics ............................................................p 53 24. Tissu associatif .......................................................................p 54 25. Organisation et fonctionnement administratif de la commune .........................................................................................p 54 26. Synthèse...................................................................................p 59 Coriolis – Analyse et gestion de territoires PLU Paulhac Rapport de présentation 3. Urbanisation et fonctionnement du territoire ............p 60 31. La structure du territoire communal ..............................p 60 Contexte historique Réseau viaire Organisation du bâti autour du réseau viaire Carte : Trame viaire communale Carte : Recensement de la circulation routière 32. Le patrimoine bâti et l’architecture ................................p 62 Typologie de l’architecture Principales caractéristiques et richesses du patrimoine bâti Principales atteintes à la qualité des sites 33. Conditions sanitaires ...........................................................p 72 Ressource en eau potable Assainissement Gestion des déchets 34. Synthèse...................................................................................p 76 4. Le paysage.........................................................................................p 77 41. Les unités paysagères .........................................................p 77 42. Les sites identitaires ............................................................p 82 43. Les panoramas ......................................................................p 84 44. Les points noirs paysagers.................................................p 85 Carte : Le paysage 45. Synthèse...................................................................................p 85 Coriolis – Analyse et gestion de territoires PLU Paulhac Rapport de présentation 5. Les villages et les hameaux....................................................p 86 51. L’agglomération principale ................................................p 86 Généralités ................................................................................p 86 Le Bourg ...................................................................................p 87 52. Les hameaux ...........................................................................p 97 Généralités ................................................................................p 97 6. Conclusion .........................................................................................p 109 7. Choix du PLU ....................................................................................p 112 8. Mise en œuvre du PLU ...............................................................p 113 81. Justifications...........................................................................p 113 Justification du zonage Justification de la rédaction du règlement Justification des ouvertures à l’urbanisation Carte : Zones humides et urbanisation 82. Impacts du projet sur l’environnement et le territoire communal.....................................................................p 118 Protection et mise en valeur de l’environnement et du paysage Protection et développement des activités présentes sur la commune 9. Surfaces ..............................................................................................p 123 Coriolis – Analyse et gestion de territoires PLU Paulhac Rapport de présentation PREALABLE LE PLU : UNE PROCEDURE EN PLEINE EVOLUTION : Le POS a évolué, il s’agit désormais d’un véritable projet d’aménagement communal établi à partir d’une prévision. Comme tout document de prévision il est nécessaire de le modifier, de l’adapter à de nouveaux objectifs. La procédure de révision est une preuve de dynamisme, elle est le reflet des ambitions de la commune. En effet, revoir l’assise réglementaire de cet outil d’urbanisme communal est l’occasion de mettre à plat les différents projets et de redéfinir une stratégie d’aménagement adaptée à de nouveaux contextes. L’étude demandée reflète donc les projets au-delà des strictes limites communales. Il doit permettre une réflexion à l’échelle du bassin de vie correspondant aux véritables enjeux du territoire. Les PLU (Plans Locaux d’Urbanisme) devront prévoir, au-delà de la définition de la destination des sols, le projet urbain de la commune en matière d’aménagement, de traitement de l’espace public, de paysage et d’environnement. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 1 PLU Paulhac Rapport de présentation QUELQUES ELEMENTS DE PROCEDURE : Le conseil municipal délibère pour prescrire l’élaboration ou la révision du PLU. Cette délibération fixe également les modalités de la concertation avec la population qui doit être menée pendant toute la durée des études du PLU. Le projet de PLU est élaboré en association avec divers partenaires (Etat, Région, Département, Chambres consulaires…) La commune doit définir un projet d’aménagement et de développement durable. Un débat doit avoir lieu au sein du conseil municipal sur les orientations générales du projet d’aménagement et de développement durable, au plus tard deux mois avant l’arrêt du projet de PLU. Dans le cas d’une révision ce débat peut avoir lieu lors de la prescription de la révision du PLU. Il s’agit d’un débat, sans vote, analogue à celui sur les orientations budgétaires prévues par le code général des collectivités territoriales pour les communes de plus de 3500 habitants. Le projet de PLU est arrêté par délibération du conseil municipal. Cette délibération fixe également le bilan de la concertation avec la population. Il est soumis pour avis aux personnes publiques associées à l’élaboration (ou à la révision) et aux personnes publiques concertées. Le projet de PLU est soumis par le maire à enquête publique. L’ouverture de l’enquête est annoncée par un arrêté du maire. Le commissaire enquêteur remet ses conclusions dans le délai de 1 mois suivant la clôture de l’enquête. Le projet de PLU, éventuellement modifié après enquête, est approuvé par délibération du conseil municipal. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 2 PLU Paulhac Rapport de présentation Article L. 121-1 : « Les Plans Locaux d’Urbanisme déterminent les conditions permettant d’assurer : I. L’équilibre entre le renouvellement urbain, un développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et des paysages, d’autre part, en respectant les objectifs du développement durable ; II. La diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l’habitat urbain et dans l’habitat rural, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d’habitat, d’activités économiques, notamment commerciales, d’activités sportives ou culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics, en tenant compte en particulier de l’équilibre entre emploi et habitat ainsi que des moyens de transport et de la gestion des eaux ; III. Une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automobile, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau et du sous-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, sites et paysages naturels ou urbains remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. » Article L 123-1 : « Les PLU exposent le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et précisent les besoins répertoriés en matière de développement économique, d’aménagement de l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipements et de services. Ils comportent un projet d’aménagement et de développement durable qui définit les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme retenues pour l’ensemble de la commune. Ils peuvent, en outre, comporter des orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager. Ces orientations peuvent, en cohérence avec le projet d’aménagement et de développement durable, prévoir les actions et opérations d’aménagement à mettre en œuvre, notamment pour mettre en valeur l’environnement, les paysages, les entrées de villes, et le patrimoine, lutter contre l’insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune. Elles peuvent prendre la forme de schémas d’aménagement et préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics. (…) Les plans locaux d’urbanisme comportent un règlement qui fixe, en cohérence avec le projet d’aménagement et de développement durable, les règles et les servitudes d’utilisation des sols permettant d’atteindre les objectifs mentionnés à l’article L 121.1, qui peuvent notamment comporter l’interdiction de construire, délimitent les zones urbaines ou à urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger et définissent, en fonction des circonstances locales, les règles concernant l’implantation des constructions. (…) Les règles et servitudes définies par un plan local d’urbanisme ne peuvent faire l’objet d’aucune dérogation, à l’exception des adaptations mineures rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes. (…) Coriolis – Analyse et gestion de territoires 3 PLU Paulhac Rapport de présentation LES CONTRAINTES SUPRA-COMMUNALES Loi du 7 janvier 1993, relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, la région et l’état, notamment les articles L 110 et L 111.1.1 du code de l’urbanisme. L’article L. 110 du code de l’urbanisme fixe les principes essentiels en matière d’aménagement et d’urbanisme qui devront inspirer toute perspective d’évolution de l’urbanisation à l’échelon communal. Il énonce notamment les principes qui doivent prévaloir dans l’élaboration des projets d’urbanisme communaux : gestion économe des ressources foncières protection des milieux naturels, des paysages et du patrimoine bâti, protection vis- à vis des risques naturels. adéquation de l’offre foncière à la demande et maintien d’un équilibre entre la répartition et la vocation des sols. Ceci à travers l’utilisation judicieuse des outils de zonage et d’urbanisme opérationnel à la disposition des collectivités. Article L. 110 Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant, dans le cadre de ses compétences. Afin d’aménager le cadre de vie, d’assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d’habitat, d’emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, d’assurer la protection des milieux naturels et des paysages ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l’équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacement, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leur décisions d’utilisation de l’espace. Article L. 111.1.1 Des directives territoriales d’aménagement peuvent fixer, sur certaines parties du territoire, les orientations fondamentales de l’Etat en matière d’aménagement et d’équilibre entre les perspectives de développement, de protection et de mise en valeur des territoires. Elles fixent les principaux objectifs de l’Etat en matière de localisation des grandes infrastructures de transport et des grands équipements, ainsi qu’en matière de préservation des espaces naturels, des sites et des paysages. Ces directives peuvent également préciser pour les territoires concernés les modalités d’application des dispositions particulières aux zones de montagne et au littoral figurant aux chapitres V et VI du titre IV du livre I du code de l’urbanisme. Les directives territoriales d’aménagement sont élaborées sous la responsabilité de l’Etat, à son initiative ou, le cas échéant, sur la demande d’une région, après consultation du conseil économique et social régional. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 4 PLU Paulhac Rapport de présentation Les projets de directives sont élaborés en association avec les régions, les départements, les communes de plus de 20 000 habitants et les groupements de communes compétents en matière d’aménagement de l’espace ou d’urbanisme intéressés et les comités de massifs. Leur avis est réputé favorable s’il n’est pas intervenu dans un délai de trois mois à compter de leur saisie. Ces projets sont soumis à enquête publique dans des conditions prévues par le décret. Les directives éventuellement modifiées pour tenir compte de ces avis sont approuvées par décret en Conseil d’Etat. Les schémas de cohérence territoriale et les schémas de secteur doivent être compatibles avec les directives territoriales d’aménagement et avec les prescriptions particulières prévues par le III de l’article L 145.7. En l’absence de ces documents, ils doivent être compatibles avec les dispositions particulières aux zones de montagne et au littoral des articles L 145.1 et suivants et L 146.1 et suivants. Les plans locaux d’urbanisme, les cartes communales ou les documents en tenant lieu doivent être compatibles avec les orientations des schémas de cohérence territoriale et des schémas de secteur. En l’absence de ces schémas, ils doivent être compatibles avec les directives territoriales d’aménagement et avec les prescriptions particulières prévues par le III de l’article L 145.7. En l’absence de ces documents, ils doivent être compatibles avec les dispositions particulières aux zones de montagne et au littoral des articles L 145.1 et suivants et L 146.1 et suivants. Loi montagne n° 85.30 du 9 janvier 1985 (modifiée par la loi n°2003-590 urbanisme et habitat du 2 juillet 2003 Art 31, 32 et 33) Cette loi s’applique à l’ensemble du territoire communal, elle met en avant le caractère naturel et agricole dominant de la commune et par conséquent, la préservation de l’occupation du sol et de l’économie induite. Ce sont les articles L et R 145.1 et suivants du code de l’urbanisme qui fixent le régime juridique des zones de montagne. Art L 145-3 : « I. Les terres nécessaires au maintien et au développement des activités agricoles, pastorales et forestières sont préservées. La nécessité de préserver ces terres s’apprécie au regard de leur rôle et de leur place dans les systèmes d’exploitation locaux. Sont également pris en compte leur situation parrapport au siège de l’exploitation, leur relief, leur pente et leur exposition. Les constructions nécessaires à ces activités ainsi que les équipements sportifs liés notamment à la pratique du ski et de la randonnée peuvent y être autorisés. Peuvent être également autorisés, par arrêté préfectoral, après avis de la commission départementale des sites, dans un objectif de protection et de mise en valeur du patrimoine montagnard, la restauration ou la reconstruction d’anciens chalets d’alpage, ainsi que les extensions limitées de chalets d’alpage existants lorsque la destination est liée à une activité professionnelle saisonnière. (…) II. Les documents et décisions relatifs à l’occupation des sols comportent les dispositions propres à préserver les espaces, paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel et culturel montagnard. III. Sous réserve de l’adaptation, du changement de destination, de la réfection ou de l’extension limitée des constructions existantes et de la réalisation d’installations ou équipements d’intérêt public incompatibles avec le voisinage des zones habitées, l’urbanisation doit se réaliser en continuité avec les bourgs, Coriolis – Analyse et gestion de territoires 5 PLU Paulhac villages, hameaux groupes d’habitations existants. Rapport de présentation de constructions traditionnelles ou Lorsque la commune est dotée d’un plan local d’urbanisme ou d’une carte communale, ce document peut délimiter les hameaux et groupes de constructions traditionnelles ou d’habitations existants en continuité desquels il prévoit une extension de l’urbanisation, en prenant en compte les caractéristiques traditionnelles de l’habitat, les constructions implantées et l’existence de voies et réseaux. Lorsque la commune n’est pas dotée d’un plan local d’urbanisme ou d’une carte communale, les notions de hameaux et de groupes de constructions traditionnelles ou d’habitations existants doivent être interprétées en prenant en compte les critères mentionnés à l’alinéa précédent. Les dispositions du premier alinéa ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Lorsque le schéma de cohérence territoriale ou le plan local d’urbanisme comporte une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, qu’une urbanisation qui n’est pas située en continuité de l’urbanisation existante est compatible avec le respect des objectifs de protection des terres agricoles, pastorales et forestières et avec la préservation des paysages et des milieux caractéristiques du patrimoine naturel prévus aux I et II ainsi qu’avec la protection contre les risques naturels ; l’étude est soumise, avant l’arrêt du projet de schéma ou de plan, à la commission départementale des sites dont l’avis est joint au dossier de l’enquête publique ; le plan local d’urbanisme ou la carte communale délimite alors les zones à urbaniser dans le respect des conclusions de cette étude. b) En l’absence d’une telle étude, le plan local d’urbanisme ou la carte communale peut délimiter des hameaux et des groupes d’habitations nouveaux intégrés à l’environnement ou, à titre exceptionnel et après accord de la chambre d’agriculture et de la commission des sites, des zones d’urbanisation future de taille et de capacité d’accueil limitées, si le respect des dispositions prévues aux I et II ou la protection contre les risques naturels imposent une urbanisation qui n’est pas située en continuité de l’urbanisation existante ; c) Dans les communes ou parties de commune qui ne sont pas couvertes par un plan local d’urbanisme ou une carte communale, des constructions qui ne sont pas situées en continuité avec les bourgs, villages, hameaux, groupes de constructions traditionnelles ou d’habitations existants peuvent être autorisées, dans les conditions définies au 4° de l’article L111.1.2, si la commune ne subit pas de pression foncière due au développement démographique ou à la construction de résidences secondaires et si la dérogation envisagée est compatible avec les objectifs de protection des terres agricoles, pastorales et forestières et avec la préservation des paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel prévus aux I et II. IV. Le développement touristique et, en particulier, la création d’une unité touristique nouvelle doivent prendre en compte les communautés d’intérêts des collectivités locales concernées et contribuer à l’équilibre des activités économiques et de loisirs, notamment en favorisant l’utilisation rationnelle du patrimoine bâti existant et des formules de gestion locative pour les constructions nouvelles. Leur localisation, leur conception et leur réalisation doivent respecter la qualité des sites et les grands équilibres naturels. » Coriolis – Analyse et gestion de territoires 6 PLU Paulhac Rapport de présentation Loi d’orientation pour la ville (LOV) du 13 juillet 1991 Elle met l’accent sur les préoccupations d’habitat et le principe d’équité en terme de logements, de cadre de vie, d’accès aux emplois et services pour les populations résidentes, la possibilité d’atteindre ces objectifs passe par un principe de mixité sociale, d’équipement… assurer la liberté de choix dans son mode d’habitation. Loi sur l’eau du 3 janvier 1992 (décret d’application du 3 juin 1994) Depuis cette loi sur l’eau, la responsabilité en matière d’assainissement est essentiellement dévolue aux communes. L’article 35 de cette loi stipule que les communes doivent définir des zones d’assainissement collectif et des zones d’assainissement non collectif. Pour ces dernières, les collectivités ont la charge, afin de protéger la salubrité publique, du contrôle des dispositifs et même si elles le décident, de leur entretien. Dans les zones naturelles non raccordables, le pétitionnaire d’un permis de construire devra proposer et justifier d’un système d’assainissement autonome dont les installations seront maintenues en bon état de fonctionnement. Le choix du type d’assainissement doit tenir compte de la nature du sol, de la surface de la parcelle disponible, de la pente du terrain et de l’environnement (impact des rejets dans les exutoires naturels). Après définition des zones d’assainissement collectif, la commune est tenue d’assurer la collecte des eaux usées domestiques, le stockage, l’épuration, le rejet voir la réutilisation des eaux collectées. Elle doit mettre en place un réseau et surtout l’entretenir. Ces opérations doivent se faire dans le respect des prescriptions fixées par application de l’article 10 de la loi, du décret du 03 juin 1994 et de la circulaire du 13 septembre 1994. Loi relative à la lutte contre le bruit du 31 décembre 1992 (décret d’application du 9 janvier 1995) La loi relative à la lutte contre le bruit a pour objet de prévenir, supprimer ou limiter les bruits de nature à présenter des dangers, des troubles ou à nuire aux personnes et porter atteinte à l’environnement. Ainsi, les infrastructures sur lesquelles transite un trafic de plus de 5000 véhicules par jour sont classées en 5 catégories pour lesquelles s’appliquent des fuseaux affectés par le bruit , variant de 10 à 300 mètres suivant la catégorie de l’infrastructure. Loi sur la protection et la mise en valeur des paysages du 8 janvier 1993 Le PLU doit prendre en compte la préservation des paysages en édictant des règles permettant de maîtriser l’évolution des paysages et d’identifier ceux qui méritent d’être préservés et les moyens de le faire. Les choix effectués quant à l’affectation des sols répondent au principe d’équilibre entre le développement indispensable et la protection du paysage. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 7 PLU Paulhac Rapport de présentation Loi Barnier du 2 février 1995 La loi Barnier, relative au renforcement de la protection de l’environnement a notamment institué l’environnement comme « patrimoine commun de la nation » et a mis en place à ce titre certains grands principes de protection : Le principe de précaution : l’absence de certitude scientifique ne doit pas retarder les mesures de prévention de risques et dommages graves et irréversibles à l’environnement. Le principe d’action préventive et de correction. Loi d’orientation agricole du 9 juillet 1999 Cette loi introduit la règle de réciprocité, pour des raisons de salubrité, les mêmes règles d’éloignement s’imposent à une habitation par rapport à une installation agricole et inversement. Afin de tenir compte de cette loi, une étude agricole a été menée par la chambre d’agriculture afin de situer toutes les exploitations agricoles ainsi que les projets et les contraintes pesant sur l’activité agricole. Le zonage du présent document prend en compte les conclusions de l’étude en respectant notamment les périmètres de recul de 50 ou 100 mètres afin de ne pas créer de contraintes supplémentaires à l’activité agricole. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 8 PLU Paulhac Rapport de présentation Loi pour la Solidarité et le Renouvellement Urbain (loi SRU) du 13 décembre 2000 La loi SRU traduit la volonté du Gouvernement et du Parlement de promouvoir un aménagement des aires urbaines plus cohérent, plus solidaire et plus soucieux du développement durable. Elle améliore aussi les dispositions d’urbanisme s’appliquant au monde rural avec le même objectif. Elle se traduit notamment par une réforme profonde des documents d’urbanisme (les schémas de cohérence territoriale et les Plan Locaux d’Urbanisme) destinée à relancer la planification à l’échelle des aires urbaines et à permettre l’élaboration de documents plus simples dans leur procédure mais plus exigeants dans leurs contenus, en particulier au regard des exigences environnementales et de la nécessité de prendre en compte de façon globale et cohérente des enjeux jusqu’ici traités de façon sectorielle, et mieux concertés avec la population. Loi Urbanisme et Habitat (loi UH) du 2 juillet 2003 La loi UH a modifié certains aspects de la loi SRU : Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) : La loi SRU avait prévu que la PADD serait directement opposable aux autorisations d’urbanisme, ce qui aurait été source de nombreux contentieux. La loi UH a mis fin à cette situation. Le PADD a désormais pour fonction exclusive de présenter le projet communal pour les années à venir. C’est un document simple, accessible à tous les citoyens. Les Orientations d’aménagement permettent à la commune de préciser les conditions d’aménagement de certains secteurs qui vont connaître un développement ou une restructuration particulière. Les derniers développements de l’urbanisme de montagne La Loi Urbanisme et Habitat est venue confirmer les grands objectifs de la loi Montagne : adapter les règles d’urbanisme en zone de montagne afin d’assurer un juste équilibre entre protection et développement. La loi Montagne prévoyait que les extensions d’urbanisation devaient être effectuées « en continuité des villages, bourgs ou hameaux existants ». Cette disposition a posé de nombreux problèmes pratiques : - la notion de « hameau » était imprécise d’incertitudes juridiques - et source l’obligation de construire en continuité de l’urbanisation existante pouvait aller à l’inverse du but recherché, en compromettant des terres agricoles riches, souvent proches du bourg, ou en défigurant des villages devant être protégés. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 9 PLU Paulhac Rapport de présentation Pour remédier à ces difficultés, la loi Urbanisme et Habitat propose des règles adaptées aux réalités locales contrastées des différents massifs. Ainsi, l’obligation de continuité est reformulée et précisée pour en permettre une application sur le terrain plus pragmatique et transparente. Ainsi, les communes, qui n’ont pas de document d’urbanisme et qui ne subissent pas de pression foncière, même due à la construction de résidences secondaires, pourront, comme les communes de plaine, autoriser à titre exceptionnel des constructions isolées, dans les conditions prévues par les dispositions de l’article L 111-1-2 du code de l’urbanisme. La loi précise la notion de « hameaux », en l’étendant aux « groupes de constructions traditionnelles ou d’habitations », auxquels s’appliquent l’obligation de continuité. Ce complément substantiel de l’énumération vise à affirmer que l’urbanisation peut se développer à partir des zones habitées quelles qu’elles soient à l’exception toutefois des habitations totalement isolées. La distinction entre « habitations » et « constructions traditionnelles » montre par ailleurs clairement que des bâtiments techniques d’une valeur patrimoniale et/ou paysagère se voient reconnaître une vocation à être reconvertis en logements. Il existe cependant deux cas d’exemption de continuité : Lorsque le SCOT ou le PLU comporte une étude démontrant qu’une urbanisation qui n’est pas située en continuité de l’urbanisation existante est compatible avec les grands objectifs de protection : agriculture de montagne, paysages, milieux naturels et risques naturels. Cette étude est présentée à la commission départementale des sites avant l’arrêt du document, dont l’avis est joint au dossier d’enquête publique. Le Plan Local d’Urbanisme ou la carte communale délimite alors les zones à urbaniser dans le respect des conclusions de l’étude. En l’absence d’une telle étude, le PLU ou la carte communale peut délimiter des hameaux ou des groupes d’habitations nouveaux intégrés à l’environnement ou, à titre exceptionnel et après accord de la chambre d’agriculture ou de la commission des sites, des zones d’urbanisation future de taille et de capacité d’accueil limitées si le respect des dispositions prévues aux I et II ou à la protection contre les risques naturels imposent une urbanisation qui ne soit pas en continuité de l’urbanisation existante. Autre apport par rapport à la loi SRU : Pour l’ensemble des communes rurales, la possibilité d’autoriser des changements de destination des constructions existantes, qui était parfois contestée, est confirmée et étendue aux zones agricoles des PLU. De même, la restauration des bâtiments en ruine est facilitée. La notion de chalets d’alpage et les possibilités de restaurer ou de reconstruire ces bâtiments sont précisées : la loi rend applicable ces dispositions aux « bâtiments d’estive », notion applicable à l’ensemble des massifs et recouvrant notamment les burons, granges d’estives et granges foraines. Par ailleurs, elle permet aux communes d’imposer un usage saisonnier de ces bâtiments, en particulier lorsque Coriolis – Analyse et gestion de territoires 10 PLU Paulhac Rapport de présentation leur utilisation en période hivernale pose des problèmes de déneigement et rappelle l’interdiction des véhicules à moteurs dans les espaces naturels. Loi n°2005-157 du 23 février développement des territoires ruraux 2005 relative au Cette loi définit un cadre de développement durable à l’ensemble des activités du monde rural avec des objectifs de développement économique, social et environnemental. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de donner de nouvelles ambitions au développement du monde rural. Elle offre aux acteurs du monde rural une série d’outils qui sont autant de leviers pour renforcer l’attractivité des territoires ruraux. L’emploi et l’activité économique sont au cœur de la loi avec des dispositions favorisant notamment les groupements d’employeurs, la mixité de l’emploi public et privé ou l’amélioration des conditions du travail saisonnier. La problématique du logement, élément facilitant l’installation en milieu rural, est aussi largement prise en compte avec des dispositions fiscales. Le texte adopté par le Parlement renforce également la politique d’animation et de soutien des zones de revitalisation rurale (ZRR) avec notamment des exonérations d’impôts étendues pour les créations d’entreprise et les aides à l’installation des médecins et vétérinaires. Un autre grand volet de la loi porte sur l’amélioration des services publics, avec le développement de l’offre de soins en milieu rural et l’évolution des maisons de services publics. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 11 PLU Paulhac Rapport de présentation PREAMBULE MOTIVATIONS DE LA COMMUNE : La commune a souhaité engager la révision de son PLU afin : Ouvrir à l’urbanisation de nouvelles zones constructibles. Le développement de l’urbanisation est essentiellement souhaité dans le bourg et ponctuellement dans quelques hameaux : La Salesse… Préserver la vallée de l’Epie Modifier les grandes zones du POS dont certaines ne sont pas adaptées à la réalité locale ou mal situées. OBJECTIFS : La révision du PLU permettra pour la commune d’établir un document prospectif sur l’évolution du territoire. En dégageant de nouvelles zones constructibles, le PLU permettra de renforcer le village du point du vue démographique pour soutenir ensuite les équipements publics et les commerces. CONTEXTE : La commune de Paulhac est une commune rurale des Monts du Cantal Une commune à double dimension paysagère : plaine et montagne Elle appartient au bassin de vie de Saint-Flour Depuis 1962, la commune n’enregistre que des pertes de population. Or, le recensement de 2004 marque un tournant dans l’évolution démographique de la commune. La commune est entrée depuis 1999 dans une spirale positive. Le recensement provisoire de 2004 indique une augmentation de la population, une progression des logements sur la commune. S’agirait-il d’un nouvel élan pour la commune ? Va-t-il se maintenir ? Coriolis – Analyse et gestion de territoires 12 PLU Paulhac Rapport de présentation 1. PRESENTATION PHYSIQUE 11. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE 111. SITUATION UNE COMMUNE RURALE DES MONTS DU CANTAL Paulhac est une commune entre Planèze et monts du Cantal. Elle appartient à l’arrondissement de Saint-Flour et au canton de Saint-Flour Sud, dans le département du Cantal. Située dans le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, au pied du Puy du Mercou (1255 m) et à 20 km de Saint-Flour et de l’autoroute A 75, la commune de Paulhac se trouve à égale distance de Murat, Saint-Flour et Neussargues. Elle est limitrophe des communes d’Albepierre-Bredons, de Laveissenet, de Valuéjols, de Tanavelle, des Ternes, de Cussac, de Cézens, et enfin de Brezons. Outre le bourg-centre de Paulhac, le nombre d’hameaux importants est de 8 : La Salesse, Le Jarry, La Peyre, Nozières, Les Chazeaux, Loudiers, Douze, Sauvages. Enfin, la commune est riche en espaces naturels remarquables et cette richesse est répertoriée à travers un classement ZNIEFF, ZICO et de projets de site NATURA2000. 112. RELIEF La commune est située sur la Planèze de Saint-Flour. La Planèze est un grand plateau triangulaire constitué par un empilement de coulées basaltiques, sans grande pente, où rien, ou presque, n’arrête le regard. Le village de Paulhac est sur une des pentes orientales du Plomb du Cantal. Il s’agit d’un important massif volcanique composé de crêtes et de grandes vallées glaciaires. Les altitudes moyennes de la commune sont comprises entre 1004 m et 1396 m au col du Prat de Bouc. L’altitude du chef-lieu est à 1100 m. La vallée dessinée par le ruisseau de l’Epie est bien marquée, elle traverse la commune sud-est, nord-ouest. Sur le territoire communal, d’autres ruisseaux viennent entaillés le relief : le Ruisseau du Riou-Vieux, le ruisseau de Prat-de-Bouc, Le ruisseau des Fraux et le ruisseau de Latga. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 13 Carte de localisation Commune de Paulhac Route principale 22 N1 Murat k Col de Prat-de-Bouc D926 Valuéjols Saint-Flour Cè r la D44 la Planèze D44 Paulhac Cézens D5 les Ternes 7 D59 0 D99 D92 1 D6 5 D3 4 Vic-sur-Cère Aurillac 6 D1 e Plomb du Cantal D34 N122 l'A Principales rivières D3 la gn on Autre route étroite A75 Clermont-Ferrand 9 Route régionale Barrage Barrage de de Grandval Grandval D990 Pierrefort D990 Aurillac la Truyère uyè a Tr de l s e g Gor re Chaudes-Aigues Aubrac Rodez Janvier 2005 Aubrac Rodez A75 Clermont-Ferrand Millau Commune de Paulhac Situation régionale et départementale CENTRE Novembre 2004 BOURGOGNE Moulins LIMOUSIN RHÔNE-ALPES Paulhac Clermont-Ferrand Le Puy-en-Velay . Aurillac LANGUEDOC-ROUSSILLON MIDI-PYRENEES PUY DE DOME Ydes Riom-es-montagnes CORREZE Massiac HAUTE-LOIRE Albepierre-bredons Mauriac Laveissenet Murat Pleaux Valuéjols Jussac Tanavelle Saint-flour Naucelles Vic-sur-cere Ytrac Paulhac Aurillac Les Ternes Arpajon-sur-cere Cussac Cézens LOT LOZERE Maurs Brezons AVEYRON Communes de plus de 1500 hab en 1999 Novembre 2004 Territoire communal Commune de Paulhac Commune d'Albepierre-Bredons Commune de Laveissenet Col de de Prat-de-Bouc Prat-de-Bouc Col D3 Ra ud eP Commune de Bredons Ra u 9 rat -de -B ou c de Echelle : 1/40 000e Superficie : 4692 Ha l'E p Commune de Valuéjols la Sagnette Sagnette la ie au R Entrechez Entrechez du la Chaumette Chaumette la le Fraut-Bas Fraut-Bas le io R Vi eu x Prathuron Prathuron le Fraut-Haut Fraut-Haut le les Eschamps Eschamps les Malesargues Malesargues D6 D34 u- 9 D3 la Combe Combe la Belinay Belinay le Jarry Jarry le Sauvages Sauvages Rau d 5 les Meluges Meluges les Nozières Nozières Bressanges Bressanges Muratel Muratel Commune de Tanavelle eL a tg a le Fer Fer le le Dauzan Dauzan le Rau des Fraux la Peyre Peyre la le Cibial Cibial le D4 4 Loudier Loudier le Meynial Meynial le les Chazeaux Chazeaux les Paulhac Paulhac D44 un e de la Salesse Salesse la le Chambon Chambon le Cé ze n Pradalenche Pradalenche s D3 4 Co m m Labro Labro Bracou Bracou Ra u Espace urbanisé Espace ouvert Espace boisé Contours communaux Axes majeurs Axes secondaires Autres routes étroites Cours d'eau Cours d'eau intermittents de l'E pi e Douze Douze Pont-Farin Pont-Farin Commune de Cussac Commune des Ternes Relief et hydrographie Commune de Paulhac Col de Prat-de-Bouc Puy de Prat-de-Bouc 1524 1396 k k Puy de Niermont 1493 Ra ud eP k k rat -d e -B ou c k Puy Puy de de la la Jambe Jambek Ra u 1436 1436 de Ra l'E pie u du R io Puy des Eschamps uVi x eu Rau de L atga Rau des Fraux Bâtiments Altitude (en mètres) > 1400 k k Puy de Mercou 1254 1350 - 1400 1300 - 1350 1250 - 1300 1200 - 1250 1150 - 1200 1100 - 1150 1050 - 1100 1000 - 1050 Ra u de l'E pi e $ $ 990 Novembre 2004 Echelle : 1/60 000e PLU Paulhac Rapport de présentation 12. L’EAU 121. CONTEXTE HYDROLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE La commune de Paulhac, située au sud est du département du Cantal, se situe en amont du bassin de la Garonne et se situe plus précisément sur le bassin versant de la rivière La Truyère. Sur la commune, le réseau hydrographique est essentiellement composé de ruisseaux, affluents de la Truyère qui s’écoulent selon un axe ouest-est. Plusieurs cours d’eau drainent le territoire, formant un tissu hydrographique dense, ponctuées de nombreuses zones humides plus ou moins permanentes. Le Ruisseau des Fraux Affluents de l’Ander Le Ruisseau de Latga Le Ruisseau du Riou-Vieux Affluent de la Truyère Le Ruisseau de l’Epie Le Ruisseau du Prat-de-Bouc Affluent de l’Epi Les ruisseaux de l’Epie et du Prat-de-Bouc sont deux cours d’eaux aux dénivelés importants. Il s’agit de ruisseaux de montagne encaissés dans les Monts du Cantal. Le ruisseau du Riou-Vieux est également un ruisseau de montagne à fort dénivelé. En revanche, les ruisseaux de Latga et des Fraux sont deux ruisseaux de plaine. Ils sillonnent la Planèze. Le faible dénivelé ainsi que la nature géologique du sol (volcanique) créent de nombreux zones à hydromorphie permanente. L’ensemble de ces cours d’eau viennent alimenter les eaux de Truyère. La Truyère a fait l’objet d’études de qualité des eaux réalisées par la DIREN Auvergne en 1998 et 1999. Au regard de ces études, la rivière a été classée en « qualité passable » en raison d’un excès de matières azotées et de sa qualité hydrobiologique. Concernant les cours d’eau traversant la commune, aucune donnée concernant la qualité des eaux n’est disponible. Seule l’Ander dispose d’un suivi de qualité des eaux en aval de Saint-Flour du fait d’un système d’assainissement à améliorer. Les données recueillies en 1998-99 indique une « mauvaise qualité des eaux ». Coriolis – Analyse et gestion de territoires 14 PLU Paulhac Rapport de présentation Contexte hydrogéologique Le sous-sol cantalien est formé de quatre grandes unités géologiques : - Le soubassement - Les bassins sédimentaires - Les roches volcaniques - Les formations superficielles La commune de Paulhac est caractérisée par l’unité géologique dite « roches volcaniques ». Cette unité est constituée de roches volcaniques massives et fissurées ou sous forme fragmentée et fracturée. Cet état permet donc la mise en place d’aquifère dit à « perméabilité en grand » qui se caractérisent par de grandes fractures dans lesquelles l’eau circule rapidement. De ce fait, la filtration est faible. Par ailleurs, la surface de la Planèze, à laquelle appartient Paulhac, se comporte comme relativement imperméable, en raison du colmatage des fissures par les argiles d’altération superficielle et la majeure partie des eaux de précipitations est évacuée par évapo-transpiration. Cette caractéristique conduit aux comportement suivant des sols qui se caractérise pas une grande sensibilité à la sécheresse estivale alors que les réserves aquifères profondes peuvent demeurer abondantes. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 15 PLU Paulhac Rapport de présentation 13. LE CLIMAT UN CLIMAT SEMI-CONTINENTAL A INFLUENCE OCEANIQUE Paulhac Principales caractéristiques du climat de la région de Saint-Flour - 100 jours de gel par an plus de 80 jours d’enneigement 1600 à 1800 mm de précipitations Paulhac Département de la région Auvergne, le Cantal est marqué par un relief tourmenté de massif ancien où l’altitude moyenne est de 710 m. Les quantités de précipitations du Cantal, leur répartition dans l’espace et dans le temps, s’expliquent essentiellement par deux facteurs : présence de vallées profondes et Coriolis – Analyse et gestion de territoires 16 PLU Paulhac Rapport de présentation orientation des pentes dans le sens ouest-est. Le Cantal se situe dans un climat de type semi-continental à influence océanique. La commune de Paulhac est située sur la Planèze Sanfloraine, versant est des Monts du Cantal. La commune connaît des précipitations relativement importantes, en moyenne 1600 mm à 1800 mm par an. L’altitude élevée induit des températures moyennes annuelles basses. Environ 100 jours de gel par an sont recensés sur la commune, et plus de 80 jours d’enneigement. L’hiver est donc très froid sur la commune. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 17 PLU Paulhac Rapport de présentation 14. GEOLOGIE UNE TERRE VOLCANIQUE Paulhac La lecture de la carte géologique du Cantal nous indique que le sous-sol de la commune de Paulhac est composé essentiellement de roches volcaniques. Egalement, des dépôts glaciaires sont présents sur le territoire. Les roches magmatiques ont pour caractéristique principale de s’être solidifiées à partir de magma. A Paulhac, il s’agit de roches volcaniques qui se sont mises en place lors du refroidissement de la lave. Le principal représentant de cette formation à Paulhac est le basalte. Le sous-sol du territoire communal est également composé de dépôts glaciaires. Ils comportent, dans une matrice terreuse et argileuse amorphe, un mélange hétérométrique (de taille variées ) de graviers, cailloux, galets roulés abondants, blocs anguleux ou émoussés. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 18 Géologie partie ouest Commune de PAULHAC Novembre 2006 Source : carte géologique de la France à 1/50 000e - n°788-789-813 - BRGM Géologie partie EST Commune de PAULHAC Novembre 2006 Source : carte géologique de la France à 1/50 000e - n°788, 789 et 813 - BRGM PLU Paulhac Rapport de présentation 15. LES RICHESSES NATURELLES UNE COMMUNE RICHE EN ESPACES NATURELS REMARQUABLES La commune de Paulhac est à la jonction entre le vaste plateau basaltique de la Planèze de Saint-Flour et ses zones humides et la montagne du Plomb du Cantal dans la région de Prat-de-Bouc. Cette situation induit une grande richesse du territoire communal tant sur le plan faunistique que floristique due à la variété et à la qualité des milieux rencontrés sur ce territoire. La commune fait partie du parc naturel régional des volcans d’Auvergne. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 19 PLU Paulhac Rapport de présentation INVENTAIRE DU PATRIMOINE NATUREL, LES ZNIEFF NATURELLES D’INTERET FLORISTIQUE ET FAUNISTIQUE) (ZONES L’inventaire ZNIEFF est un inventaire national établi à l’initiative et sous le contrôle du Ministère de l’environnement. Il constitue un outil de connaissance du patrimoine national de la France. Cette inventaire est un outil de connaissance. Il ne constitue pas une mesure de protection juridique. Toutefois l’objectif principal de ce recensement réside dans l’aide à la décision en matière d’aménagement vis à vis du principe de la préservation du patrimoine naturel. Les ZNIEFF de type I Les ZNIEFF de type I sont des sites, de superficie en général limitée, identifiés et délimités parce qu’ils contiennent des espèces ou au moins un type d’habitat de grande valeur écologique, locale, régionale, nationale ou européenne. - Plomb du Cantal et Prat de Bouc Narse de Louviale Narse de Lascols Puys de Prat de Bouc et de Niermont Bos del Blat bois de Belinay et de Muratel Vacherie du Cibial Zones humides de la Planèze de Saint-Flour La partie ouest de la commune constitue le versant sud-est du Plomb du Cantal, la région de Prat-de-Bouc marque l’entrée dans les volcans d’Auvergne avec l’apparition des premiers « Puy ». Sur le territoire communal on trouve d’ailleurs le Puy de Mercou (1254m), le Puy de la Jambe (1436m), le point culminant de la commune étant le Puy de Niermont (1493m). Le secteur de Prat-de-Bouc fait l’objet d’une ZNIEFF et recèle d’une richesse faunistique et floristique caractéristique des milieux de haute montagne. Les pelouses et landes dominent et offrent un remarquable ensemble d’estives où sont présents affleurements rocheux, éboulis, ruisseaux et tourbières de pente qui ajoutent à la diversité de ce paysage ouvert. La plus grande partie du site relève de l’étage subalpin dont il présente des biotopes et habitats caractéristiques : landes sommitales à Airelles des marais, végétation herbeuse à Nard et Plantain des Alpes dans les combes longuement enneigées, landes à Pulsatille vernale, genêt poilu dans les milieux secs, bien orientés des crêtes. Les versants chauds et ensoleillés, en dessous de 1600 mètres sont occupés par le Genêt purgatif, souvent consécutif à un état d’abandon du pâturage. L’ensemble revêt un très grand intérêt floristique avec de nombreuses espèces subalpines ou boréo-alpines. On compte plus de quinze plantes protégées soit sur le plan national, comme le saule des Lapons, la Drosera à feuilles rondes, la Laîche des bourbiers… soit sur le plan régional avec le saule bicolore, le Streptope à feuilles embrassantes, la Barstie des Alpes, l’Anémone printanière… De nombreux éléments faunistiques remarquables viennent confirmer le grand intérêt biologique et écologique du site avec le Mouflon de Corse, la Marmotte et le chamois. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 20 PLU Paulhac Rapport de présentation L’avifaune est remarquable avec plusieurs espèces caractéristiques comme le Venturon Montagnard, l’Accenteur Alpin, le Merle de roche… Le site est lieu de nidification pour une quarantaine d’espèces et représente surtout une zone importante pour la migration post-nuptiale. L’originalité de ce paysage de champs ouverts et de bocage tient surtout à l’omniprésence de milieux humides. Il est rare de trouver à une telle altitude, entre 930 et 1300 mètres, autant d’oiseaux nicheurs fréquentant habituellement les marais de plaine : courlis cendré, bécassine des marais, marouette ponctuée. L’avifaune peuplant ces zones humides ajouté au fait que c’est une halte migratoire d’une grande importance régionale fait que cette zone est classée en ZICO. La ZNIEFF « zones humides de la Planèze de Saint-Flour » recense 18 zones humides situées principalement au nord de la Planèze. Deux sont répertoriées à la limite est de la commune dont la plus importante : la Narse de Lascols. En plus de l’intérêt ornithologique incontestable de ces zones humides, elles ont également un intérêt botanique très important, avec quelques espèces remarquables comme le Fluteau Nageant (intérêt communautaire) et surtout la présence de la renoncule à fleurs latérales, espèce protégée au niveau national, extrêmement rare et portée sur la liste rouge nationale. Les zones humides sont également une grande réserve d’eau et ont un important rôle de soutien des étiages dans un contexte géologique que l’on a pu constater, sensible à la sécheresse estivale. Les ZNIEFF de type II Les ZNIEFF de type II, concernent les grands ensembles naturels, riches et peu modifiés avec des potentialités biologiques importantes qui peuvent inclure plusieurs zones de type I ponctuelles et des milieux intermédiaires de valeur moindre mais possédant un rôle fonctionnel et une cohérence écologique et paysagère. - Massif du Cantal Coriolis – Analyse et gestion de territoires 21 PLU Paulhac Rapport de présentation LE RESEAU EUROPEEN NATURA 2000 Les sites Natura 2000 L’inventaire des habitats naturels et des espèces d’intérêt communautaire réalisé au titre de la directive Habitats a donné lieu à la proposition de plusieurs sites Natura 2000 s’étendant en partie sur la commune. A noter que Natura 2000 est un ensemble de sites naturels, à travers toute l’Europe, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales et de leurs habitats. Trois ZSC (directive habitat) du réseau natura2000 sont présentes sur la commune de Paulhac : les rivières à écrevisses à pattes blanches. La sauvegarde des écrevisses nécessite une eau de bonne qualité, excluant les pollutions chimiques et organiques. L’importance des abris pour l’espèce rend la préservation des berges aussi importante que celle de la qualité de l’eau. Ecrevisse à pattes blanches Coriolis – Analyse et gestion de territoires 22 PLU Paulhac Rapport de présentation Les zones humides de la Planèze de Saint-Flour La commune de Paulhac n’est concernée que par une des zones humides de la ZSC : la Narse de Lascols. Vaste marais d’environ 100 hectares, la Narse de Lascols (commune de Cussac) est située en contrebas du hameau de la Salesse. Elle fait l’objet d’une ZNIEFF de type I et d’un arrêté de protection de biotope. Elle a pris naissance dans une large cuvette peu profonde, barrée par une coulée volcanique. Une végétation hygrophile occupe l’essentiel de la surface qui ne compte que quelques zones d’eau libre de plus en plus réduite. On retrouve notamment « l’Alisma nageant », hydrophyte des eaux peu profondes, d’intérêt communautaire. La Narse de Lascols revêt surtout un grand intérêt ornithologique. Elle héberge en effet les Busards pâle et cendré, ainsi que de nombreuses espèces des lieux humides. Il s’agit en outre d’une des rares haltes migratoires d’altitude importante pour les oiseaux aquatiques dans la région, et de nombreux rapaces hivernants l’utilisent comme zone de chasse. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 23 PLU Paulhac Coriolis – Analyse et gestion de territoires Rapport de présentation 24 PLU Paulhac Coriolis – Analyse et gestion de territoires Rapport de présentation 25 PLU Paulhac Rapport de présentation le massif cantalien Est et Ouest au sein duquel il faut réhabiliter et canaliser les sentiers et intégrer les objectifs de conservation dans les aménagements touristiques existants ou à venir pour limiter les risques de dégradation. Dans le cadre de ce dernier, sont recensés sur la commune 12 habitats d’intérêt communautaire : 4030. Landes sèches européennes 5120. Formations montagnardes à Cytisus Purgans 6210. Pelouses sèches semi naturelles et faciès d’embuissonnement sur calcaire 6230. Formations herbeuses à Nardus, riches en espèces, sur substrats siliceux des zones montagnardes 6410. Prairie à Molinia sur sol calcaire tourbeux ou argilo limoneux 6430. Mégaphorbiaies hygrophiles d’ourlets planitiaires et des étages montagnards à alpin 7140. Tourbières de transition et tremblantes 8110. Eboulis siliceux de l’étage montagnard à nival 8220. Pentes rocheuses siliceuses avec végétation chasmophytique 8230. Roches siliceuses avec végétation pionnière du Sedo-Scleranthion ou du Sedo albi-Veronicion dillenii 9130. Hêtraies du Asperulo-Fagetum 9140. Hêtraies subalpines médio-européennes à Acer et Rumex arifolius Coriolis – Analyse et gestion de territoires 26 PLU Paulhac Rapport de présentation LES ZICO (ZONES IMPORTANTES POUR LA CONSERVATION DES OISEAUX) L’inventaire des ZICO a été réalisé en 1992 par le Ministère de l’environnement dans le cadre de l’application de la Directive Européenne du 2 Avril 1979 pour la conservation des oiseaux sauvages dite « Directive Oiseaux » dont l’objectif est la protection des habitats permettant la survie et la reproduction des espèces rares ou menacées ainsi que la protection des aires de reproduction et de haltes migratoires pour l’ensemble des espèces migratrices. A l’intérieur des ZICO peuvent être délimitées, pour la mise en place du réseau Natura 2000, des Zones de Protection Spéciale (ZPS). Cependant, conformément à l’article 4-4 de la Directive : « en dehors de ces zones de protection ( et donc en leur absence), les Etats membres s’efforcent également d’éviter la pollution et la détérioration des habitats ». Le territoire communal est soumis à deux ZICO qui ont été retenue en ZPS dans le cadre de la directive « oiseaux » du réseau natura2000 : la ZICO de la Planèze de Saint Flour qui est caractérisée par un vaste plateau basaltique comprenant de grands ensembles de prairies de fauche et de pâturages parsemés de nombreux bosquets de pins. L’originalité de ce paysage de champs ouverts et de bocage tient surtout à l’omniprésence de milieux humides essentiellement palustres. L’avifaune nicheuse est celle d’une zone de marais et de milieux herbacés ouverts. Seules 2 espèces nicheuses « directive oiseaux » sont rencontrées sur la commune de Paulhac : La Pie Grièche Ecorcheur : Les haies arbustives denses, à base large, voisines de 2 mètres de hauteur et discontinues ou les tâches arbustives, de prunellier (Prunus spinosa), d'aubépine (Crataegus monogyna) et de ronce (Rubus fruticosus), distribuées en mosaïques au sein de prairies, constituent l'habitat type de la pie-grièche écorcheur en planèze de Saint-Flour. Ces secteurs épineux sont très appréciées pour la nidification alors que les prairies constituent d'excellentes zones de chasse (Lefranc, 1999). L’Alouette lulu : Affectionne les pentes douces ensoleillées, les boisements aérés ou les îlots feuillus et les résineux (pin sylvestre) servant de postes de chants. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 27 PLU Paulhac Coriolis – Analyse et gestion de territoires Rapport de présentation 28 PLU Paulhac Rapport de présentation La Narse de Lascols est également considérée comme une halte migratrice d’importance pour les oiseaux migrateurs. Répartition des espèces migratrices par zone humide la ZICO des Monts et Plomb du Cantal qui voit passer une quantité importante d’oiseaux notamment des rapaces, des passereaux et pigeons. Les principaux objectifs à court terme sont de maintenir la diversité et la complexité des milieux présents (pâturage extensif), éviter l’érosion et la surfréquentation touristique et empêcher le dérangement des oiseaux rupestres. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 29 PLU Paulhac Rapport de présentation 16. LES RISQUES NATURELS Le risque naturel « avalanche » sur le secteur du Prat-de-Bouc est identifié au Dossier Départemental des Risques Majeurs. Il n’existe pas de PPR sur la commune. Arrêtés de catastrophe naturelle sur Paulhac : Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du Tempête 06/11/1982 10/11/1982 18/11/1982 19/11/1982 Inondations, coulées de boue et mouvements de terrain 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 Coriolis – Analyse et gestion de territoires 30 Etat des lieux environnemental Commune de Paulhac Décembre 2004 Echelle : 1/60 000e Col de Prat-de-Bouc de Prat-de-Bouc Prat-de-Bouc Col de Col de Prat-de-Bouc Col de Prat-de-Bouc Ra ud eP Ra u la Sagnette la la Sagnette Sagnette la Sagnette u Entrechez Entrechez Entrechez Entrechez Entrechez Ra rat -d e -B ou c de l'E pie du la la la Chaumette Chaumette Chaumette Chaumette la la la Chaumette Chaumette R le le le Fraut-Bas Fraut-Bas le le le Fraut-Bas Fraut-Bas Fraut-Bas Fraut-Bas io uVi x eu la la Combe Combe Combe la Combe la la Combe Belinay Belinay Belinay Belinay Belinay Belinay Prathuron Prathuron Prathuron Prathuron Prathuron Prathuron le Fraut-Haut Fraut-Haut le Fraut-Haut le Fraut-Haut le Fraut-Haut les Eschamps Eschamps les Eschamps les Eschamps les Eschamps les Malesargues Malesargues Malesargues Malesargues Malesargues Malesargues le le Jarry Jarry le Jarry Sauvages Sauvages Sauvages Sauvages Sauvages Sauvages Rau les les Meluges les Meluges les Meluges les Meluges Muratel Muratel Muratel Muratel Muratel Muratel Bressanges Bressanges Bressanges Bressanges Bressanges de L atga le le le Fer Fer Fer Fer le le le Fer Fer Nozières Nozières Nozières Nozières Nozières le le le Dauzan Dauzan Dauzan Dauzan le le le Dauzan Dauzan Rau des Fraux la la Peyre Peyre Peyre la Peyre la la Peyre le Cibial le le Cibial Cibial le Cibial Loudier Loudier Loudier Loudier Loudier Loudier le Meynial le le Meynial Meynial le Meynial les les les Chazeaux Chazeaux les les les Chazeaux Chazeaux Chazeaux Chazeaux Labro Labro Labro Labro Labro Labro Paulhac Paulhac Paulhac Paulhac Paulhac Paulhac la la la Salesse Salesse Salesse Salesse la la la Salesse Salesse le Chambon le Chambon Chambon le Chambon le le Chambon Chambon Pradalenche Pradalenche Pradalenche Pradalenche Pradalenche Pradalenche Espace urbanisé Bracou Bracou Bracou Bracou Bracou Bracou Ra u de l'E p Douze Douze Douze Douze Douze Douze Espace ouvert Espace boisé ie Pont-Farin Pont-Farin Pont-Farin Pont-Farin Pont-Farin Contours communaux ZNIEFF de type I ZNIEFF de type II ZPS ZSC Zones humides Commune de Paulhac Décembre 2004 Echelle : 1/60 000e Col de Prat-de-Bouc de Prat-de-Bouc Prat-de-Bouc Col de Col de Prat-de-Bouc Col de Prat-de-Bouc Ra ud eP Ra u la Sagnette la la Sagnette Sagnette la Sagnette u Entrechez Entrechez Entrechez Entrechez Entrechez Ra rat -d e -B ou c de l'E pie du la la la Chaumette Chaumette Chaumette Chaumette la la la Chaumette Chaumette R le le le Fraut-Bas Fraut-Bas le le le Fraut-Bas Fraut-Bas Fraut-Bas Fraut-Bas io uVi x eu la la Combe Combe Combe la Combe la la Combe Belinay Belinay Belinay Belinay Belinay Belinay Prathuron Prathuron Prathuron Prathuron Prathuron Prathuron le Fraut-Haut Fraut-Haut le Fraut-Haut le Fraut-Haut le Fraut-Haut les Eschamps Eschamps les Eschamps les Eschamps les Eschamps les Malesargues Malesargues Malesargues Malesargues Malesargues Malesargues le le Jarry Jarry le Jarry Sauvages Sauvages Sauvages Sauvages Sauvages Sauvages Rau les les Meluges les Meluges les Meluges les Meluges Muratel Muratel Muratel Muratel Muratel Muratel Bressanges Bressanges Bressanges Bressanges Bressanges de L atga le le le Fer Fer Fer Fer le le le Fer Fer Nozières Nozières Nozières Nozières Nozières le le le Dauzan Dauzan Dauzan Dauzan le le le Dauzan Dauzan Rau des Fraux la la Peyre Peyre Peyre la Peyre la la Peyre le Cibial le le Cibial Cibial le Cibial Loudier Loudier Loudier Loudier Loudier Loudier le Meynial le le Meynial Meynial le Meynial les les les Chazeaux Chazeaux les les les Chazeaux Chazeaux Chazeaux Chazeaux Labro Labro Labro Labro Labro Labro Paulhac Paulhac Paulhac Paulhac Paulhac Paulhac la la la Salesse Salesse Salesse Salesse la la la Salesse Salesse le Chambon le Chambon Chambon le Chambon le le Chambon Chambon Pradalenche Pradalenche Pradalenche Pradalenche Pradalenche Pradalenche Bracou Bracou Bracou Bracou Bracou Bracou Ra u de l'E p Douze Douze Douze Douze Douze Douze ie Pont-Farin Pont-Farin Pont-Farin Pont-Farin Pont-Farin Espace urbanisé Espace ouvert Espace boisé Contours communaux Zone humide ZSC Massifs cantaliens est et ouest : Habitat d'intérêt communautaire Commune de Paulhac Habitats natura2000 4030. Landes sèches européennes 5120. Formations montagnardes à Cytisus purgans 6210. Pelouses sèches semi-naturelleset faciès d'embuissonnement sur calcaire 6230. Formations herbeuses à Nardus, riches en espèces, sur substrat siliceux 6410. Prairie à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux 6430. Mégaphorbiaies hygrophiles 7140. Tourbières de transition et tremblantes 8110. Eboulis siliceux de l'étage montagnard à nival 8220. Pentes rocheuses siliceuses avec végétation chasmophytique 8230. Roches siliceuses avec végétation pionnière 9130. Hêtraies du Asperulo-Fagetum 9140. Hêtraies subalpines médio-européennes Avril 2008 Echelle : 1/15 000e PLU Paulhac Rapport de présentation 17. SYNTHESE Une situation favorable : Paulhac se situe à 20 km de SaintFlour. La RD menant à Saint-Flour présente de bonnes caractéristiques : linéaire, rapide, peu encombrée, … elle peut cependant être soumise aux congères par l’absence d’obstacles. Un réseau hydrographique important : de nombreux cours d’eau drainent le territoire communal Un territoire à double nature, à la fois une dimension plaine et une dimension montagne. Une commune riche en espaces naturels remarquables : ZNIEFF, ZICO, NATURA 2000. Un risque « avalanche » sur le secteur du Prat-de-Bouc. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 31 PLU Paulhac Rapport de présentation 2. ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE 21. DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES FONDAMENTALES 211. DEMOGRAPHIE ET DYNAMIQUE DEMOGRAPHIQUE UNE BAISSE IMPORTANTE DE LA POPULATION Commune 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 776 721 692 538 511 444 458 Canton 4542 4535 4355 4600 Département 172946 169792 167105 163128 158761 150772 149056 Source : INSEE, RGP 1999 Au recensement de 1999, la commune comptait 444 habitants contre 776 en 1962, ce qui représente une baisse d’environ 43 % en 37 ans. La mécanisation de l’agriculture avec son corollaire a entraîné une perte progressive de la population agricole qui n’a pas été remplacée. Ce déclin démographique constaté sur la commune s’observe à l’échelle du département, mais de manière nettement plus prononcée. Depuis 1962, le département a perdu 22174 habitants, soit environ 13 % de sa population en 37 ans. Le canton se situe dans cette même dynamique de perte de population. Depuis 1982, le canton de Saint-Flour Sud a perdu 187 habitants, soit une baisse d’environ 4 %. Toutefois, le recensement de 2007 indique une augmentation de la population: +14 habitants, ce qui est encourageant pour la commune. Elle compte donc en 458 habitants et sa part relative vis à vis des autres communes du canton. UNE TRES FAIBLE DENSITE GEOGRAPHIQUE Cette décroissance démographique est observable à la lecture des densités humaines sur le territoire. La densité de population enregistrée sur la commune est de 9 habitants au km², ce qui est très faible mais conforme à son identité Montagnarde. La moyenne départementale est quant à elle déjà faible puisqu’elle est estimée à 26 habitants au km². La comparaison des cartes de densité de 1936 et de 1999 montre que le département du Cantal se vide de plus en plus. Il est passé de 34 à 26 habitants en l’espace de 60 ans. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 32 Variation et importance de la population de Paulhac et des communes limitrophes Albepierre-Bredons 237 hab Variation entre 1982 et 1999 Exprimée en % 0 -15 -30 Ï +15 0 -15 Ï 500 Ï 250 Ï Brezons 208 hab Population pour l'année 1999 Exprimée en nombre d'habitants Ï Valuéjols 529 hab Ï Ï Ï Paulhac 444 hab Laveissenet 104 hab Ï Ï Ï Tanavelle 250 hab 50 Ï Cussac 135 hab Cézens 264 hab les Ternes 455 hab La population de la commune de Paulhac 800. 700. nb d'habitants Evolution de la population entre 1982 et 1999 Département : - 12 356 habitants (- 8,2%) Canton : - 187 habitants (- 4,3%) Commune : - 95 habitants (- 21.4%) 600. 500. 400. 776. 721. 692. 300. 539. 511. 200. Evolution de la population entre 1999 et 2007 444. 457. 100. 0. Commune : + 13 habitants (+2.8%) 1962 1968 1975 La population du département du Cantal 1982 1990 1999 2007 La population du canton de Saint-Flour Sud 180000. 160000. 5000. 140000. 120000. 4000. 100000. 80000. 172946. 169792. 167105. 163128. 158761. 3000. 150772. 149056. 4542. 60000. 4535. 2000. 4355. 4600. 40000. 1000. 20000. 0. 0. 1962 Conception : Coriolis 1968 1975 1982 1990 1999 2007 1982 1990 1999 2007 Source : Tableaux références et analyses Exploitation principale - INSEE - mars 1999 PLU Paulhac Rapport de présentation Le territoire de la commune est scindé en plusieurs hameaux. L’essentiel des hameaux sont situés dans la Planèze, principal axe de communication qui traverse la commune du nord au sud. Sur cette départementale, on retrouve les hameaux de Douze, Pradalenche, Paulhac, les Chazeaux, Loudiers, Le Jarry. UNE PYRAMIDE DES AGES RELATIVEMENT EQUILIBREE De manière générale, on constate qu’il y a peu de jeunes de moins de 20 ans sur la commune : 19 % de la population totale, ce qui est équivalent à la population des moins de 20 ans sur le département du Cantal égale à 20% de la population totale. La tranche d’âge des 20-59 ans est bien représentée sur la commune, à hauteur de 45 % de la population totale. Enfin, la population est vieillissante sur la commune au regard des statistiques du département dans le sens où 36% de la population communale a plus de 60 ans alors que le département ne compte que 30% de personnes de plus de 60 ans. (NB : moyenne nationale des plus de 60 ans : 20,4 %). Cette répartition par âge (peu de jeunes et beaucoup de personnes âgées) explique le solde naturel négatif sur la commune. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 33 PLU Paulhac Rapport de présentation UN DECLIN DEMOGRAPHIQUE EXPLIQUE PAR DES SOLDES NATUREL ET MIGRATOIRE NEGATIFS Le déclin démographique constaté sur la commune s’explique par des taux de soldes naturels et migratoires négatifs. Solde naturel (%) Solde migratoire (%) 1999-2007 1990-1999 1982-1990 1975-1982 -0.4 -0.5 -0.5 -0.8 +0.8 1 -0.1 -2.7 L’exode rural, qui s’et poursuivi jusqu’au milieu des années 70 a frappé durement la commune de Paulhac. Entre 75-82, la commune a perdu 117 habitants qui ont émigrés. A cela, il convient d’ajouter la perte de population issue d’un solde naturel également négatif. Sur la période 75-82, l’évolution du dépeuplement a été très importante, - 157 habitants. Ce solde migratoire indique une faible attraction de la commune. Les créations d’emplois nombreuses en ville et rares en campagnes ont provoqué une fuite des habitants vers la ville. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 34 PLU Paulhac Rapport de présentation La démographie : résumé Une progressive perte de population, conséquence d’un solde naturel et migratoire négatifs. Une population agricole peu remplacée Le recensement de 2007 indique une augmentation de la population : 14 habitants supplémentaires. Il s’agit de la seule augmentation de population depuis 1962. S’agit-il d’un nouvel élan pour la commune ? Une faible densité de population Une pyramide des âges relativement équilibrée Ce dépeuplement menace les commerces présents sur la commune. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 35 PLU Paulhac Rapport de présentation 212. DYNAMIQUE DE L’HABITAT Le marché de l’immobilier La commune de Paulhac enregistre à la fois des demandes pour des résidences principales du fait de sa proximité de Saint-Flour et des demandes pour résidences secondaires en raison des pistes de ski offertes au niveau du Prat-de-Bouc. Les demandes émanent principalement de personnes jeunes, prêtes à effectuer quotidiennement ou régulièrement des trajets pour se rendre à Saint-Flour, lieu de centralité du commerce, des services et de l’emploi. Les personnes âgées préfèrent quant à elles se rapprocher de Saint-Flour afin de minimiser leurs déplacements et peu de demandes proviennent donc des personnes âgées pour s’installer sur la commune. Le parc de logements ESSENTIELLEMENT DES RESIDENCES PRINCIPALES En 2007 En 1999 En 1990 Résidences principales Valeur Valeur absolue relative (nb) (%) 184 63.1 174 63,3 177 64,6 Résidences Résidences Total secondaires vacantes Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur absolue relative absolue relative absolue (nb) (%) (nb) (%) (nb) 72 36 292 24.6 12.3 81 20 275 29,5 7,3 74 23 274 27 8,4 Source : INSEE, RGP 1999 Le parc de logements est quasi stable sur la commune, + 1 logement entre 1990 et 1999. En revanche, d’autres communes limitrophes de Paulhac connaissent une augmentation notable de leur parc de logement : Brezons et les Ternes dont l’évolution de leur parc de logement entre 1990-1999 est supérieure à 7,5 %, Albepierre-Bredons et Cézens (entre 3 et 7,5 %). Le recensement de 2007 indique toutefois une augmentation notable du parc de logements. La commune compterait désormais 292 logements, soit 17 logements supplémentaires par rapport à 1999. Ces nouveaux logements résultent essentiellement du lotissement qui s’est créé sur le bourg. D’après le recensement général de la population, le parc de logements est principalement constitué de résidences principales, à hauteur de 63,3 % en 1999. On note toutefois une légère baisse du nombre de résidences principales depuis 1999 (- 1,3 points). Avec le phénomène de décohabitation 1 , le nombre de résidences principales aurait dû normalement progresser. Les communes à l’est de Paulhac ont un parc de résidences principales en progression. Cette tendance peut être expliquée par la proximité de Saint-Flour. Certaines personnes travaillant sur Saint-Flour préfèrent résider dans une commune proche, ce qui explique l’augmentation des résidences principales sur 1 Phénomène général en France qui se traduit par une baisse du nombre moyen de personnes par logement. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 36 PLU Paulhac Rapport de présentation Tanavelle (11 km de Saint-Flour), Les Termes (10 km de Saint-Flour) et Valuéjols (16 km de Saint-Flour). Paulhac à 19 km de Saint-Flour peut espérer prochainement capter des personnes travaillant sur Saint-Flour et souhaitant résider dans une commune de taille modeste. La tendance actuelle de baisse des résidences principales pourrait se modifier. Cette hypothèse est vérifiée par les résultats provisoires du recensement de 2004 qui indiquent une augmentation des résidences principales. La commune compterait désormais 184 résidences principales, soit 10 de plus qu’en 1999. A contrario, le nombre de résidences secondaires a stagné, (-2) résidences entre 1990-2007. Les communes limitrophes ont dans l’ensemble un parc de résidences secondaires en progression. Le nombre de logements vacants a de nouveau augmenté après avoir été résorbé partiellement dans les années 90 grâce peu être à l’OPAH. Les communes limitrophes de Paulhac ont vu leur nombre de logements vacants augmenter sur la période 1990-1999. Seules les communes de Valuéjols, Cussac et Paulhac ont baissé leur nombre de logements vacants. Une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) a été menée sur le territoire de la communauté de communes du Pays de Saint-Flour. Cet outil permet aux communes de réhabiliter leur parc de logements, notamment leurs logements vacants. Une OPAH est une action concertée entre l’Etat, l’Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat (ANAH) et une collectivité locale. Il est proposé aux propriétaires, sous certaines conditions, des subventions afin de réhabiliter leur patrimoine bâti et d’améliorer le confort des logements. Sur la période 2002-2003, 7 dossiers ont été déposés dans le cadre de l’OPAH. Le total des travaux estimés pour ces 7 dossiers était de 178 870 euros et l’ANAH a participé à hauteur de 12% du montant total des travaux. Le conseil général a également participé à hauteur de 3.5%. Cette opération a donc certainement participé à la baisse des logements vacants sur la commune. Ainsi, ces logements vacants réhabilités sont peut-être aujourd’hui des résidences secondaires. Cette opération à l’initiative de la communauté de communes du pays de SaintFlour va être reconduite pour la période 2005-2006. Des logements vacants pourront donc encore bénéficier de cet outil. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 37 PLU Paulhac Rapport de présentation Caractéristiques des logements UN PARC IMMOBILIER ANCIEN Avant 1949 En 1999 En 1990 1975-1981 1982-1989 1990 et + Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur absolue relative absolue relative absolue relative absolue absolue relative absolue (nb) (%) (nb) (%) (nb) (%) (nb) (nb) (%) (nb) 184 67,2 47 17,2 13 4,7 21 7,7 10 3,6 165 60 51 18,5 15 5,5 43 15,6 0 0 Source : INSEE, RGP 1999 Avant 1949 En 2007 1950-1974 1950-1974 1975-1989 1990-2004 Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur absolue relative absolue relative absolue relative absolue relative (nb) (%) (nb) (%) (nb) (%) (nb) (%) 119 67.2 26 14.7 17 9.6 15 8.5 L’essentiel des logements ont été construits avant les années 50, ce qui indique un parc de logements ancien sur la commune. Sur les 274 logements que compte la commune, 184 ont été construits avant 1949, soit 67,2 % du parc immobilier. En 1999, on recense 10 logements supplémentaires sur la commune, ce qui est relativement faible. Le rythme de construction serait d’environ 1 logement/an. CONFORT DES RESIDENCES PRINCIPALES UN CONFORT EN INSTALLATIONS SANITAIRES EN PROGRESSION WC à l’intérieur En 2007 En 1999 En 1990 Valeur absolue (nb) / 163 155 Valeur relative (%) / 93,7 87,6 Ni baignoire, Baignoire ni douche ou douche Valeur Valeur Valeur Valeur absolue relative absolue relative (nb) (%) (nb) (%) 14 7.6 170 92.4 20 11,5 154 88,5 45 25,4 132 74,6 Source : INSEE, RGP 1999 Entre 1990 et 1999, on note une nette amélioration du confort des résidences principales en équipement d’installations sanitaires. En effet, le nombre de logements ayant leur WC à l’intérieur a augmenté. En 1999, 163 logements possèdent leur WC à l’intérieur contre seulement 155 en 1990. Cette évolution s’observe également quant au nombre de résidences principales dotées d’une baignoire ou douche. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 38 PLU Paulhac Rapport de présentation 48,4% DE RESIDENCES PRINCIPALES SANS CHAUFFAGE CENTRAL Collectif Valeur absolue (nb) 0 2 0 En 2007 En 1999 En 1990 Valeur relative (%) 0 1,1 0 Sans chauffage central Valeur Valeur Valeur relative absolue relative (%) (nb) (%) 51.6 95 48.4 46 92 52,9 40,1 106 59,9 Source : INSEE, RGP 1999 Individuel Valeur absolue (nb) 89 80 71 Les logements ont majoritairement le chauffage central, dans près de 51% des cas en 1999. DES LOGEMENTS DE GRANDE TAILLE 1 En 2007 En 1999 En 1990 2 3 4 5 et + Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur absolue relative absolue relative absolue relative absolue absolue relative absolue (nb) (%) (nb) (%) (nb) (%) (nb) (nb) (%) (nb) 2 1 10 5.5 25 13.7 54 29.5 92 50.3 0 0 9 5,2 25 14,4 38 21,8 102 58,6 1 0,6 13 7,3 27 15,3 35 19,8 101 57,1 Source : INSEE, RGP 1999 Les résidences principales sont généralement de grande taille, 58,6 % d’entres elles ont 5 ou plus de 5 pièces en 1999 ce qui s’explique par le fait que beaucoup d’entre elles ont été construites au début du siècle. STATUT D’OCCUPATION PAR LE MENAGE Propriétaire En 2007 En 1999 En 1990 Valeur absolue (nb) 152 139 146 Valeur relative (%) 83.1 79,9 82,5 Locataire ou sousLogé gratuitement locataire Valeur Valeur Valeur Valeur absolue relative absolue relative (nb) (%) (nb) (%) 21 11.5 10 5.4 28 16,1 7 4 21 11,9 10 5,6 Source : INSEE, RGP 1999 Dans l’ensemble, les habitants sont propriétaires de leurs résidences principales. Alors que pour le département et le canton, le pourcentage de personnes propriétaires de leur résidence principale est stable sur la période 1990-2007. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 39 PLU Paulhac Rapport de présentation Logements autorisés Logem ents autorisés entre 1990 et 2007 6 5 4 3 2 1 2006 2005 2004 2003 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 0 Moyenne : 2 logements/an Ce rythme de construction faible conduit la commune dans une position peu dynamique, notamment au regard de son coefficient de dynamique foncière. Une commune est jugée dynamique lorsque son coefficient de dynamique foncière est compris entre 50 et 100. Or, Paulhac a un coefficient de dynamique foncière de 228 ce qui la place dans une situation peu dynamique. Coefficient de dynamique foncière : 228 Ce coefficient est obtenu en établissant un rapport entre la population et le rythme de construction (en nombre de logements par an) 100 + dynamique 228 Paulhac 300 - dynamique A raison de 1000 m² de terrains par habitation, la commune aurait besoin de 1,65 ha de terrains pour satisfaire les demandes pendant 15 ans. Cette superficie doit cependant être multipliée par 2,5 afin de prendre en compte les susceptibles rétentions foncières et les éventuelles difficultés de terrain pour obtenir réellement les terrains qui pourront être construits. Ainsi, la commune aurait besoin de 4.125 ha de terrains pour répondre aux demandes constatées dans la période étudiée Si on analyse les superficies résiduelles du document d’urbanisme précédent, on constate qu’il reste 3,8 hectares constructibles sur le bourg. Le projet de PLU réduit cependant ces zones constructibles qui n’ont pas été utilisée et concentre l’effort principal en terme d’offre de construction sur le cheflieu. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 40 PLU Paulhac Rapport de présentation A noter que depuis 1994, 5 réhabilitations ont été réalisées sur la commune. D’après les chiffres du recensement de 2004, on remarque une progression substantielle du nombre de logements sur la commune : 9 logements supplémentaires en 5 ans, soit 1,8 logement/an. Il semble donc nécessaire de prévoir de nouveaux terrains constructibles sur la commune afin de répondre à des éventuelles demandes car la commune est entrée dans une spirale positive. Elle accueille désormais de la population : augmentation de la population, forte progression du nombre de logements depuis 1999. Logements conventionnés La commune de Paulhac compte 5 logements HLM « les Frênes » sur le bourg, ce qui représente 2,8 % des résidences principales. Les personnes résidant actuellement dans ces logements sont jeunes, moyenne d’âge 25 – 35 ans. Il est à noter que 3 logements conventionnés sont prévus aux « boutons d’or ». Lotissement communal Afin de permettre l’accueil de nouveaux habitants et l’installation d’activités commerciales et/ou artisanales, la commune a décidé en 1999 l’ouverture à l’urbanisation d’une zone afin d’y réaliser un lotissement communal. Ce lotissement comprend 9 lots, dont 7 sont destinés à l’accueil d’habitations et 2 aux activités commerciales/artisanales. Le prix des terrains a volontairement été bas afin d’attirer de jeunes ménages. Un nouveau lotissement « les boutons d’or » de 9 lots voit le jour route de SaintFlour. La vente des lots s’avère difficile car la demande n’est pas au rendez-vous. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 41 PLU Paulhac Rapport de présentation L’habitat : résumé Principalement des personnes jeunes souhaitent s’installer sur la commune Un parc de logement stable entre 1990-1999 Une légère hausse du nombre de résidences principales entre 19902007 Une sensible augmentation des résidences secondaires entre 19901999 et recul de ces dernières depuis 2007 Depuis 1999, la commune est entrée dans une spirale positive : le nombre de logements est en progression dû notamment à l’augmentation des résidences principales. Des logements vacants en hausse après avoir été réduit dans les années 90 /2000 Cette OPAH va être reconduite sur le territoire de la communauté de communes du Pays de Saint-Flour auquel appartient Paulhac. On peut donc s’attendre à la poursuite de la baisse des logements vacants. Un parc immobilier ancien : l’essentiel des logements ont été construits avant 1949 Une amélioration du confort des maisons Des logements de grande taille Un rythme de construction faible. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 42 PLU Paulhac Rapport de présentation 22. ACTIVITES ECONOMIQUES 221. Généralités L’agriculture : l’activité dominante de la commune L’activité principale de la commune est l’activité agricole. On recense 53 exploitations agricoles sur la commune dont le rôle essentiel est orienté vers l’élevage de bovins et une coopérative laitière. Par ailleurs, 61,4 % de la population active ayant un emploi travaillent dans l’agriculture. Egalement, grâce à la présence de pistes de ski de fond et à la qualité de l’environnement, la commune s’ouvre de plus en plus vers le tourisme. La commune de Paulhac appartient au bassin de vie de Saint-Flour. De nombreuses personnes résidant à Paulhac travaillent et ont leurs habitudes de consommation sur Saint-Flour. Egalement, du fait de sa position centrale, Paulhac est également sous l’influence de Murat et d’Aurillac. Quelques couples vivant sur la commune travaillent sur Murat ou Aurillac. L’imposition des foyers fiscaux 246 80 32,52% Revenus imposables de l’ensemble des foyers fiscaux 1 421 808 87 192 35 762 41,02% 797 024 885 9 141,03 759 883 361 706 47,60% 10 883,05 34 419 885 17 790 012 51,69% 8 269 841 133 565 906 411 559 Nombre Nombre de foyers de foyers fiscaux fiscaux imposables Commune (PAULHAC) Département (CANTAL) Région (AUVERGNE) France Montant moyen des revenus imposables des foyers fiscaux 5 779,71 16 441,26 La commune de Paulhac comprend une part plus importante de foyers non imposables (67,48% contre 32,52% de foyers imposables). Le montant moyen de revenus imposables par foyers fiscaux étant de 5 779,71€, il est possible d’en déduire qu’il s’agit d’une commune à faible revenu. 34.96% des foyers fiscaux perçoivent traitements et salaires, la commune a donc un niveau de richesses peu élevé. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 43 PLU Paulhac Rapport de présentation 222. LA POPULATION ACTIVE UNE POPULATION ACTIVE EN REGRESSION Population active Chômeurs Travaillant dans la commune Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur absolue absolue relative absolue relative absolue relative absolue relative (nb) (nb) (%) (nb) (%) (nb) (%) (nb) (%) 2007 205 109 53.2 96 47.8 124 60 13 6.3 1999 197 114 57,9 83 42,1 188 95,4 9 4,6 1990 219 128 58,4 91 41,6 205 93,6 14 6,4 1982 264 166 62,9 98 37,1 258 97,7 6 2,3 Source : INSEE, RGP 1999 Total Hommes Femmes La commune compte en 2007 205 actifs, dont 192 actifs ayant un emploi. Quant au taux de chômage, il est assez stable à un niveau très faible entre 2.3 et 6.4%. Parmi la population active ayant un emploi, 64% travaillent et résident dans la même commune. Ce constat s’explique par le fait que l’essentiel des actifs exercent une activité agricole sur la commune et donc résident proche de leurs activités. 223. ENSEIGNEMENT La commune de Paulhac comporte une école, avec maternelle et classes primaires. Ainsi, la commune assure l’enseignement jusqu’en CM2. Trois institutrices y travaillent et 41 enfants y sont scolarisés en 2008. Les effectifs de l’école sont en progression grâce à la politique d’accueil menée sur la commune. Depuis 1999, la commune accueille de plus en plus de nouvelles populations ce qui explique l’augmentation des effectifs scolaires. 3 classes : 13 élèves en maternelle, 13 en CP/CE1, 15 du CE2 du CM2 Ces élèves sont essentiellement de Paulhac, l’école accueille 6 élèves issus des communes voisines : Cézens (2), Cussac (3) Valuéjols (1). Auparavant, la commune comptait 4 écoles, sur les hameaux de Bélinay, La Peyre, le Jarry et sur le bourg. Toutefois, avec le déclin démographique constaté sur la commune, les écoles ont progressivement fermées et seule l’école située au bourg subsiste. Ensuite, une association de parents d’élève garantit un ramassage scolaire vers StFlour pour la scolarisation des enfants du secondaire (collège et lycée). Coriolis – Analyse et gestion de territoires 44 PLU Paulhac Rapport de présentation 224. TOURISME ET HEBERGEMENT Une vingtaine de gîtes sont recensés sur la commune de Paulhac. La moitié d’entre eux sont sur le bourg, les autres étant répartis dans les hameaux (Nozières, La Salesse, La Sagnette … ). Au niveau des chambres d’hôtes, l’auberge des Estives dans le bourg propose 3 chambres. Au faubourg Saint-Laurent, les chambres d’hôtes « la Frêneraie » compte 4 chambres. Une ferme auberge comporte 4 chambres à « Sagnette ». Grâce à ces structures, la capacité d’hébergement de la commune est d’environ 170 personnes. Le coefficient d’hébergement est donc de 0,38 par rapport à la population totale communale. Par contre, la commune ne comporte pas de terrain de camping. Il n’existe simplement qu’une aire pour camping-cars au nord du bourg. Toutefois, cette aire est peu utilisée par les campings-cars qui préfèrent stationner proche de la salle polyvalente, à l’entrée du bourg en arrivant de Saint-Flour. Les touristes recherchent la proximité. L’activité touristique de la commune s’appuie essentiellement sur les pistes de ski de fond sur le bourg de Paulhac et sur les pistes de ski de fond et alpin à Prat-deBouc. La commune fait partie du domaine Lioran – Haute Planèze regroupant 8 communes : Albepierre-Bredons, Coltines, Laveissenet, Murat, Saint-Jacques des Blats, Valuéjols, Laveissière et Paulhac. Situé dans le Parc des Volcans d’Auvergne, le domaine nordique Lioran – Haute Planèze allie détente et activités de pleine nature autour du Plomb du Cantal (1855 m), point culminant du volcan et du massif cantalien. Le secteur de Paulhac comprend 4 pistes de ski de fond, dont 2 à niveau difficile. Ces pistes de ski permettent de découvrir la promenade nordique en forêt ainsi que sur les hauts plateaux, l’intérêt du domaine skiable de fond est très grand de part la qualité de l’enneigement et des grandes ouvertures paysagères. Egalement, la commune comprend de nombreux circuits pédestres et équestres qui attirent chaque année de nombreux randonneurs. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 45 PLU Paulhac Rapport de présentation Enfin, sur le hameau de La Peyre, la commune a aménagé un espace tradition, regroupant des éléments du petit patrimoine vernaculaire : four, ferradou… Espace tradition hameau de La Peyre sur le Au lieu dit les Chazeaux, des hébergements : un village d’une dizaine de gîtes – chalets comprenant des prestations sur place : sauna… Coriolis – Analyse et gestion de territoires 46 PLU Paulhac Rapport de présentation 225. COMMERCE, ARTISANAT Au début des années 60, la commune comptait 776 habitants, l’offre commerciale était plus importante comme en témoigne de nombreuses devantures fermées. En ce qui concerne l’offre commerciale, la commune comporte actuellement : Un multiservice près de la salle des fêtes. Ce multiservice est récent. Une épicerie – café proche de la mairie dépôt de gaz Café auberge des Estives Le relais des gourmets Une ferme-auberge à la Sagnette. Cette ferme-auberge est située au pied du Plomb du Cantal au cœur des estives. Sa capacité d’accueil est estimée à 60-70 personnes. Cette ferme-auberge est ouverte toute l’année. quatre restaurants, deux étant situés au bourg et un à Prat-de-Bouc (Le Buron) Le multi-service Coriolis – Analyse et gestion de territoires 47 PLU Paulhac Rapport de présentation Egalement, sur la commune, sont présents : - 1 garagiste (chazeaux) - 1 couvreur - 1 taxi - 2 menuisiers, un étant au bourg, l’autre à Nozières - 2 fermes – équestre (Bélinay et Prat-de-Bouc) La commune dispose d’une grande zone artisanale au nord du bourg qui n’est, à l’heure actuelle, pas concrétisée. Seul un garagiste a pu s’installer dans cette zone, en bordure de la RD 34. La pertinence de cette zone artisanale semble pouvoir être remise en cause par sa faible attractivité malgré son prix de vente attractif. La commune présente donc un tissu de commerce et de service fragile, notamment pour les services à la population. Les prestations touristiques sont cependant en augmentation malgré les difficultés de certaines activités. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 48 PLU Paulhac Rapport de présentation 226. AGRICULTURE UNE VOCATION QUASI EXCLUSIVE DE L’ELEVAGE BOVIN Une étude agricole réalisée en 2008 est consultable en annexe 6e. L’agriculture cantalienne, fruit d’un système agropastoral ancien, donne un visage original à l’activité économique. Le secteur agricole est en effet dominé par la trilogie implacable herbe – lait - viande du troupeau bovin. Les exploitations spécialisées dans l’élevage bovin sont très représentées dans la commune. Aussi, les autres productions – ovines, porcines, caprins, son quasiment absente du paysage agricole. Sur la commune, on recense une coopérative laitière dans le bourg de Paulhac. Des exploitations moins nombreuses mais de plus grandes tailles La commune de Paulhac a connu un repli progressif du nombre d’exploitations. En 1979, elle comptait 92 exploitations, alors qu’en 2007, 54 soit une perte de 38 exploitations. Toutefois, les exploitations sont de plus en plus grandes : les exploitations de 50 ha ou plus sont de plus en plus nombreuses. Cette augmentation de la taille des exploitations est issue des nombreux regroupements opérés ces dernières décennies, ce qui explique d’ailleurs la baisse du nombre d’exploitations. Exploitations professionnelles Autres exploitations Total exploitations Exploitations de 50 ha et plus 1979 1988 2007 71 66 54 21 14 29 92 80 83 19 25 34 DES CHEFS D’EXPLOITATION PLUS EN PLUS JEUNES 1979 Nombre % Moins de 40 ans 40 à moins de 55 ans 55 ans et plus Total 1988 Nombre % 16 17 27 31 49 53 28 33 28 30 31 36 93 100 86 100 Coriolis – Analyse et gestion de territoires 2007 Nombre % 22 30 (4050) 31 (+ de 50) 83 26 37 37 100 49 PLU Paulhac Rapport de présentation Fromage : Le Cantal possède 5 Appellations d’Origine Contrôlée pour ses fromages, que sont : Le Bleu d’Auvergne, Le Saint-Nectaire, la Fourme d’Ambert, le Salers et le Cantal. Garantie d’authenticité et de qualité, l’A.O.C. n’est décernée qu’aux produits dont les spécificités résultent à la fois des vertus du terroir et des étapes traditionnelles de fabrication. La commune de Paulhac comporte des exploitations spécialisées dans la fabrication de fromage. On y fabrique principalement du Salers, AOC. Pressé deux fois puis longuement affiné en caves profondes et fraîches, il est exclusivement fabriqué à la ferme, au moment de la mise à l’herbe (du 1er mai au 31 octobre) lorsque les vaches nourries dans les hauts pâturages volcaniques, donnent le meilleur de leur lait. Panneau vente de fromage à La Salesse Coriolis – Analyse et gestion de territoires 50 PLU Paulhac Rapport de présentation L’étude agricole effectuée durant l’été 2008 a été effectuée par le bias d’entretiens individuels avec tous les agriculteurs (voir rapport en annexe). Synthèse Une agriculture essentiellement basée sur l’élevage de bovins Au niveau de l’utilisation du sol : l’herbe est quasi-exclusive. Des exploitations moins nombreuses mais plus grandes, tendance identique à l’échelle du département. Cette augmentation des grandes exploitations est la conséquence des regroupements importants réalisés ces dernières années. Des exploitations fonctionnelles avec de nombreux bâtiments récents et des îlots d’exploitations fonctionnels. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 51 PLU Paulhac Rapport de présentation 23. EQUIPEMENTS PUBLICS En terme d’équipements publics à caractère sportif, la commune comprend : - 1 terrain de football avec vestiaires, situé entre les hameaux de Loudiers et Les Chazeaux. - Une aire de jeux proche de la mairie Au niveau des services généraux à la population, on peut retrouver : - Une école accueillant 41 enfants en 2008 Une salle des fêtes d’une capacité de 140 personnes La mairie Un relais poste au multi-service Coriolis – Analyse et gestion de territoires 52 PLU Paulhac Rapport de présentation 24. UN TISSU ASSOCIATIF DEVELOPPE De nombreuses associations sont présentes sur la commune : Le Club du 3ème âge Le Comité des fêtes Association de Parents des Elèves (APE) de Paulhac ASHP Football Association Communale de Chasse Agréée (ACCA)de Paulhac Amicale des Pompiers Paulhac Nature Evasion Loisir Amis Chapelle de Bélinay Amicale du Dolmen du Jarry (rôle : restauration du petit patrimoine) Les Petits Danseurs de Paulhac Anicroche (chant) Marche découverte Autrefois La Peyre (rôle : restauration du petit patrimoine) Grâce à ce tissu associatif, de nombreuses animations sont régulièrement prévues. La municipalité de Paulhac, le comité des fêtes, les amis de la Chapelle de Bélinay… organisent fréquemment des animations sur la commune, à l’exemple des foires de printemps et d’automne. 25. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT ADMINISTRATIF DE LA COMMUNE La commune de Paulhac est membre de la communauté de communes du pays de Saint-Flour, comprenant au total 15 communes. Elle comprend les communes de : Anglards de Saint-Flour Alleuze Paulhac Tanavelle Roffiac Saint-Flour Seriers Saint georges Coren Mentières Tiviers Montchamp Lastic Viellespesse Lavastrie Cussac Villedieu L’objet de la communauté de communes est d’exercer au sein d’un espace de solidarité un ensemble de compétences. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 53 PLU Paulhac Coriolis – Analyse et gestion de territoires Rapport de présentation 54 PLU Paulhac Rapport de présentation Les compétences exercées par la communauté de communes sont les suivantes : Au titre des compétences obligatoires : - Aménagement de l’espace o Aménagement et Urbanisme (traitement des entrées de ville, réalisation et création de ZAC de lotissements artisanaux, et de toute opération d’aménagement destinée à la création et à l’aménagement de zones industrielles, études de définition, aménagement rural) o Planification (schéma d’aménagement des entrées de villes, schéma directeur et schémas de secteur) - Actions de développement économique o Développement économique (création et aménagement, entretien, gestion, promotion et commercialisation des zones d’activités d’intérêt communautaire, soutien au commerce et à l’artisanat par la mise en place d’opérations intercommunales de type ORAC, ou autres …) o Soutien aux actions commerciales en milieu rural (point multi-service, plate-forme d’initiative …) o Implantation des activités o Appui aux entreprises dans des projets d’intérêt communautaire ( aide à l’acquisition de terrains, exonération de charges et de taxes … ) o Tourisme ( mise en valeur du « petit patrimoine bâti » dans le cadre d’opérations groupées d’intérêt intercommunal, appui à la mise en valeur du patrimoine bâti saisonnier dans le cadre d’opérations groupées d’intérêt intercommunal, animation et promotion touristique du territoire et organisation de manifestations d’intérêt intercommunal, aménagement de la Maison de Pays ou de site d’intérêt communautaire Au titre des compétences optionnelles : - Protection et mise en valeur de l’environnement o Collecte et traitement des déchets ménagers et assimilés o Eau o Entretien et ouverture des sentiers de randonnée o Collecte des plastiques agricoles ou éventuellement toute autre o Valorisation du cadre de vie par un chantier d’insertion - Politique du logement social d’intérêt communautaire et actions, par des opérations d’intérêt communautaire en faveur du logement des personnes défavorisées - Gestion administrative et technique d’un service de voirie - Soutien à l’animation culturelle et sportive d’intérêt communautaire Au titre des compétences facultatives : - Actions à caractère social d’intérêt communautaire - Nouvelles techniques de communication et d’information - Transport de personnes Coriolis – Analyse et gestion de territoires 55 PLU Paulhac Rapport de présentation Par ailleurs, la commune fait partie du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne. Les Parcs Naturels Régionaux sont au nombre de 45 et sont structurés autour d’une Fédération Nationale. Depuis leur création en 1967, les Parcs se consacrent au développement durable entre sauvegarde des richesses naturelles et développement économique. Pour cela les Parcs adoptent une approche territoriale fédérant l’ensemble des acteurs locaux publics et privés. Un Parc Naturel Régional a pour objectif : De protéger et de restaurer le patrimoine, de promouvoir une gestion adaptée des milieux naturels, du patrimoine bâti, des paysages et des ressources, de lutter contre les pollutions, De contribuer à l’aménagement de son territoire aux côtés des collectivités locales, de l’Etat et de l’Union Européenne, De contribuer à un développement économique, social et culturel répondant à des objectifs de performance environnementale et d’intégration paysagère des activités et entreprises, d’économies des ressources naturelles et de qualité de vie sur les territoires, De promouvoir un accueil de qualité, l’éducation et l’information du public et les démarches participatives des habitants, De réaliser des expérimentations et des actions innovantes dans les domaines cités ci-dessus et d’en assurer le transfert, de contribuer à des programmes de recherche. Le Parc des Volcans est situé au cœur de l'Auvergne. Cet immense territoire est composé de paysages, d'une faune et d'une flore remarquables. Mais il doit aussi sa forte identité à toute une société rurale qui a su préserver ses savoir-faire et sa culture. Conscients de la richesse et de la Coriolis – Analyse et gestion de territoires 56 PLU Paulhac Rapport de présentation fragilité de leur environnement, les habitants en accord avec le Conseil Régional d'Auvergne ont fondé le Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne le 25 octobre 1977. Il est l'un des plus anciens et le plus vaste Parc de France métropolitaine. Les fondements et les objectifs du Parc sont regroupés dans la Charte. La gestion est assurée par un Syndicat Mixte. Portrait du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne : altitude 400 à 1886 mètres 120 km du nord au sud. Il s’agit du plus vaste Parc Naturel Régional de France 395 068 hectares sur deux départements : le Cantal et le Puy de Dôme 153 communes 88 000 habitants 5 régions naturelles 4 massifs volcaniques : • Monts Dômes Puy de Dôme 1 465 mètres) • Monts Dore (Puy de Sancy 1 886 mètres) • Cézallier (Signal du Luguet 1 551 mètres) • Monts du Cantal (Plomb du Cantal 1 855 mètres) 1 massif granitique : • l’Artense (800 mètres environ) La commune de Paulhac fait partie de la région naturelle des Monts du Cantal. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 57 PLU Paulhac Rapport de présentation Paulhac Coriolis – Analyse et gestion de territoires 58 PLU Paulhac Rapport de présentation 26. SYNTHESE Economie et équipement : résumé L’agriculture est l’activité principale de la commune. Elle est essentiellement orientée vers l’élevage de bovins. Aujourd’hui, les exploitations sont certes moins nombreuses mais elles sont de grande taille et fonctionnelles Grâce à la présence de pistes de ski et à la qualité des paysages, la commune s’ouvre de plus en plus vers le tourisme. La capacité d’hébergement de la commune est estimée à 170 personnes (gîtes, chambres d’hôtes …) La commune comprend une école (maternelle et classes primaires). Elle assure ainsi l’enseignement jusqu’en CM2. Un tissu associatif développé Coriolis – Analyse et gestion de territoires 59 PLU Paulhac Rapport de présentation 3. URBANISATION ET FONCTIONNEMENT DU TERRITOIRE 31. LA STRUCTURE DU TERRITOIRE COMMUNAL 311. CONTEXTE HISTORIQUE Le nom de Paulhac a deux origines : - la villa de Paulus à l’époque romaine - le pays des sources ( le suffixe « ac » venant de aqua : l’eau ) Le terrain est investi par l’homme dès le néolithique, à partir de sa périphérie. Puis, ce phénomène de « crue » de l’occupation humaine, gagnant peu à peu les sites en altitude, va se maintenir jusqu’au VII e siècle. Les Celtes progressent et s’organisent en une sorte d’arc de cercle oriental, chaîne de sites fortifiés, qui va de Dienne à Narnhac en passant par les communes de Chastel, Bredons, Valuéjols, Cézens et Brezons, communes limitrophes de Paulhac. A cette époque, le versant occidental est totalement vierge. Le reste du terrain demeure sauvage : il s’agit du « saltus » auquel va s’attaquer la civilisation gallo-romaine pour le transformer en « ager ». Cette deuxième vague gauloise, romanisée, va créer des bourgs-étapes, à l’exemple des bourgs de Vic ou Murat, et franchir un nouveau pas vers la montagne en y créant un habitat complémentaire dispersé qui montera jusqu’à Thiézac, Paulhac et Albepierre. Du V e au IX e siècle, cet habitat complémentaire devient peu à peu permanent, mais il s’agit tout de même d’un quasi-désert : seules 4 familles se partagent le territoire d’Albepierre. A cette époque, l’occupation progresse. Par ailleurs, on commence à cultiver les céréales sur les plateaux. A partir du XI e siècle, l’habitat se fait de plus en plus dense, pour en arriver à l’explosion démographique du XIII e siècle. Dès lors, se construisent de nombreux châteaux, parmi lesquels le château du bourg de Paulhac, celui du Jarry, le château de Bélinay. Au Moyen-Age, Paulhac possédait une douzaine de châteaux plus ou moins importants : plusieurs ont survécu jusqu’à nos jours, dont celui de Bélinay. Une véritable politique de conquête des terres se met alors en place. De nombreux hameaux se créent un peu partout sur des sites d’habitation saisonnière, les vallées sont accaparées et l’élevage s’y développe. A cette époque, tout le terrain est conquis et exploité. Mais, l’autorité du seigneur et de son château ne dépasse guère le chef-lieu et les paysans rognent de plus en plus la forêt, source inépuisable d’énergie et de gibier. Le seigneur a le plus grand mal à la protéger. La forêt deviendra alors royale et Coriolis – Analyse et gestion de territoires 60 PLU Paulhac Rapport de présentation une « part de feu » en pâturages sera laissée aux habitants pour ainsi mieux la délimiter et la protéger. Le XIV e et XV e siècles, cruellement marqués par la Guerre des Cent Ans, sont une période de recul démographique et de crise économique. De nombreux hameaux sont alors abandonnés. Toutefois, le regain économique du XVI e siècle n’a pas eu de conséquences sur le territoire et il faudra attendre une nouvelle période favorable, vers le premier quart du XVIII e siècle pour la reconquête du terrain perdu, la reconstruction ou la consolidation de l’habitat légué par le Moyen-Age. Cette étape franchie, une stagnation s’instaure en raison du manque de terres à conquérir et de la crise économique. S’en suit une émigration importante, notamment vers l’Espagne. Puis, vient 1789, puis l’Empire, le XIX e siècle : se produisent la confiscation des terres appartenant à la noblesse et au clergé, la création de la petite propriété, une importante expansion démographique, l’amélioration des méthodes de travail, entraînant une occupation très intense du sol, exploitant une main-d’œuvre nombreuse. L’arrivée du chemin de fer, la création d’un débouché parisien contribuent à une période de prospérité. Au fil du XIX e siècle, on voit apparaître un parc d’habitations très important. Début XIX e siècle, Paulhac a 30 villages ou hameaux, 405 maisons et 1826 habitants. 1 Mais la fin du siècle apporte une nouvelle stagnation : l’émigration reprend. La taille moyenne des exploitations augmente, l’ancien système médiéval polyculture/estive bovine commence à régresser pour disparaître vers 1950. Après un léger regain économique juste après la seconde guerre mondiale, l’émigration reprend de plus belle. La commune de Paulhac perd progressivement sa population. La forêt reprend beaucoup de terrains aux pâturages. Le phénomène du tourisme apparaît et devient un véritable facteur économique. Une nouvelle génération de bâtiments se construit, notamment des bâtiments agricoles, ainsi que des résidences secondaires. Par ailleurs, on commence à restaurer le patrimoine bâti. 1 M. Déribier du Châtelet, Dictionnaire statistique du département du Cantal, Monographies des Villes et Villages de France. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 61 PLU Paulhac Rapport de présentation 312. RESEAU VIAIRE Il est possible de dater l’ouverture des routes sur la commune vers le milieu du 19ème siècle. Jusqu’à alors, le territoire communal était traversé par des chemins tortueux, encaissés, abrupts qui contraignaient les cultivateurs, lorsqu’ils souhaitaient porter un char de blé à la ville, de partir la veille. Puis mi-19ème, la commune est traversé de tout sens par des routes carrossables qui permettent de rejoindre aisément Murat, Saint-Flour, Pierrefort, et le Plomb du Cantal. Aujourd’hui, la commune est traversée par deux axes de communication majeurs : - La Route Départementale 34, qui traverse la commune du Sud au Nord. Cette route rejoignant les villages de Murat à Pierrefort était importante au 19ème siècle. L’essentiel des déplacements se faisaient par cette route, ce qui explique aujourd’hui que de nombreux hameaux sont situés sur cet axe. - La route départementale 44, qui traverse la commune d’est en ouest. Quelques hameaux sont situés le long de cette départementale, on peut retrouver entre autres les hameaux de Salesse, Les Eschamps, Belinay, La Combe, Entrechez, la Sagnette. Cette Route Départementale 44 mène à Saint-Flour. Le bourg de Paulhac est à la confluence de ces deux axes. A cela, il convient d’ajouter le réseau communal, qui permet de relier l’ensemble des hameaux. 313. UN BATI NON ORGANISE SELON LE RESEAU VIAIRE Les maisons des villages de la Planèze sont généralement disposées sans ordre. La seule règle à laquelle obéit la construction d’une maison d’habitation, c’est l’orientation vers le midi, ou à défaut vers l’est. Si une route traverse la village, la façade ne s’ouvre pas nécessairement sur la voie. Elle peut lui être perpendiculaire ou lui tourner le dos pour conserver une bonne exposition et on accède aux maisons par un dédale de chemins souvent boueux ou pierreux. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 62 Trame viaire Commune de Paulhac Echelle : 1/60 000e D34 9 9 D3 D6 5 D44 4 D44 D3 D3 Décembre 2004 Zone urbanisée Limite communale Réseau routier principal Réseau routier secondaire Autre route étroite PLU Paulhac Rapport de présentation 32. LE PATRIMOINE BATI ET L’ARCHITECTURE 321. TYPOLOGIE DE L’ARCHITECTURE UNE ARCHITECTURE FORGEE PAR LES VOLCANS ET LES HOMMES Toutes les architectures paysannes témoignent des techniques de construction du passé et reflètent les caractéristiques physiques du milieu auquel elles appartiennent. Elles traduisent un art accompli, témoin de l’adaptation architecturale à l’environnement. L’architecture cantalienne offre une diversité de formes, de matériaux et de façons d’habiter. Les pierres généralement utilisées pour la construction des bâtiments de la commune sont les pierres volcaniques issues du milieu physique. Ces pierres ont un ton bistre, bleu ou noir, sobre et triste qui s’harmonisent avec le paysage sévère de la Planèze. Les toits ont deux ou quatre pans. Le chaume a pratiquement disparu pour laisser place aux couvertures en lauzes, ardoise, dalles de phonolite ou de basalte ressemblant à de grosses carapaces en forme d’écailles. Les pentes des toits sont généralement fortes pour une facilité de pose et pour une meilleure résistance au vent. Le faîtage est souvent accompagné d’une petite croix de pierre. Sur la commune, la tuile est peu présente. Il s’agit essentiellement de toitures sombres donnant une ambiance gris-bleuté à la commune. Cette caractéristique devra être prise en compte pour les futures constructions afin qu’elles s’intègrent harmonieusement à l’ensemble urbain existant. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 63 PLU Paulhac Rapport de présentation Les ouvertures : elles sont généralement nombreuses, placées de manière relativement géométriques, et on peut les retrouver sur l’ensemble des pans de la maison. Par ailleurs, il y a assez souvent un donne-jour entre deux pierres au dessus de la porte. Les cheminées sont généralement décentrées par rapport au milieu des pignons et elles dépassent le faîtage d’environ 1m. Les cheminées sont à deux niveaux, fait caractéristique de la région, et portent un chapeau de lauzes, efficace contre les intempéries. Les abords de la maison comprennent souvent un jardin, une cour et un verger. La cour, généralement pavée de galets, est ouverte sur un chemin d’accès. Certaines maisons du village ont un appareillage en enduit, de couleur claire. Les ouvertures sont nombreuses, présentes sur l’ensemble des façades. Les toits sont également en lauzes et comprennent deux ou quatre pans. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 64 PLU Paulhac Rapport de présentation Maisons du lotissement du faubourg Saint-Laurent Les maisons de ce lotissement se situent à l’entrée du bourg, depuis Saint-Flour. L’appareillage est en enduit et la toiture est en ardoise. Elles sont généralement en R+1 et possèdent un terrain ceinturant l’habitation. Les ouvertures sont très régulières, deux aux étages. Les pignons ne comprennent pas d’ouvertures, ce qui permet d’éventuelles extensions. Les maisons ont été disposées en fonction de la voie qui a guidé leur développement. Maison contemporaine Les maisons récentes sont le plus souvent des plains-pieds, les combes étant aménagées. Les toitures sont en lauzes ou en ardoises, la tuile rouge étant très rare sur la commune. Elles se situent en général au milieu de leur parcelle. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 65 PLU Paulhac Rapport de présentation Les logements conventionnés La commune comprend 5 logements conventionnés sur la commune, à proximité du centre. Ces logements sont récents et de type R+1. Il s’agit d’habitations en enduit de couleur claire, avec toit en ardoise. Les maisons rurales, les fermes-blocs, sont composées d’un corps de bâtiment principal comprenant une partie d’habitation sur un ou deux étages prolongée d’une étable. La partie habitation est quelquefois enduite alors que la partie grange-étable reste le plus souvent en pierre de granite. Le volume est donc important et la forme du bâtiment est relativement simple, généralement de forme rectangulaire. Les ouvertures y sont relativement étroites afin de conserver la chaleur du foyer en hiver et de préserver la fraîcheur en été. Ces maisons-blocs témoignent d’une activité agricole très ancienne et d’une ruralité vivante. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 66 PLU Paulhac Rapport de présentation Enfin, on peut retrouver sur la commune le buron qui est une habitation sommaire et temporaire d’été, située dans les montagnes d’estives. De mai à octobre, on y fabriquait le fromage Salers qu’on affinait, par la suite, dans la cave. Buron dans la vallée de l’Epie 322. PRINCIPALES CARACTERISTIQUES ET RICHESSES DU PATRIMOINE BATI La commune est riche architecturalement, elle comprend de nombreux châteaux, églises, fours à pain, croix, fontaines … Dédiée à Saint Julien-l’Hospitalier ainsi qu’à Saint-Roch, l’église de Paulhac domine le bourg dont elle est le plus bel ornement. Sa longueur extérieure est de 30 mètres, sa largeur de 14 et sa hauteur de 12. Elle est de style gothique ( XIIIème et XIVème) Cette église, toute en pierres de taille du pays, est solidement bâtie, comme l’exigeait la rigueur du climat. Une tour carrée supporte le clocher. Autrefois, l’église de Paulhac, comme d’ailleurs beaucoup d’anciennes églises, était entourée de son cimetière. Toutefois, face à l’insuffisance de places de ce Coriolis – Analyse et gestion de territoires 67 PLU Paulhac Rapport de présentation cimetière, il fut déplacé au 19ème siècle. Désormais, le cimetière se situe en entrée de bourg, entre Paulhac et le hameau Les Chazeaux. Le château de Paulhac : Très ancien et solidement bâti, ce château féodal était entouré d’un mur d’enceinte. Il s’agit d’un carré, accompagné de deux tours, l’une au nord, l’autre au sud-ouest. Ce château a résisté à plusieurs sièges, mais fut pris en 1357 par les Anglais et fut dévasté et pillé. La seigneurie de Paulhac est très ancienne. L’on ne retrouve ni son origine, ni celle des premiers seigneurs qui en sont les possesseurs. Le château de Bélinay. Ce château, dont l’architecture remonte au 14ème siècle, est bâti sur une éminence au fond de la vallée, près de la rivière de l’Epie. Ses quatre tourelles élevées aux quatre angles, lui donnent un aspect gracieux. Le château du Chambon. Il s’agit d’une grande maison bourgeoise, élevée sur un rocher au milieu du village. Il est possible de dater ce château du 13ème siècle. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 68 PLU Paulhac Rapport de présentation Le château de Jarry. Il est fait mention de cet antique château dans l’histoire d’Auvergne au 13ème siècle. « La Tombe de la Dame » : Sur le chemin qui descend des montagnes vers Saint-Flour, juste à l’endroit où il est coupé par le vieux chemin de Paulhac à Cussac, se trouve un sarcophage en pierre, long de deux mètres. Une cruelle et belle légende est attachée à ce lieu. Pendant l’hiver, une riche demoiselle de SaintFlour aurait été surprise par les neiges et tuée par le mauvais temps. Son corps fut alors enseveli là, pour sauvegarder sa mémoire, dans une sépulture taillée à même la roche volcanique. Le petit patrimoine vernaculaire est également très présent sur la commune : fours, croix, fontaines, … Fours. Il est possible de retrouver des fours dans les villages de : Le Jarry, La Peyre, Nozières, Douze, Prodalenche, Bressanges, Sauvages et la Sagnette. Sous l’ancien régime, les fours banaux étaient utilisés contre redevance par ceux qui ne possédaient pas de fours chez eux. Ils étaient situés sur les places publiques, au centre des villages. Après la Révolution, ces fours banaux sont devenus communaux. Le bâti se compose généralement de deux parties : le fournil et la chambre de chauffe. Le fournil est une pièce ouverte, abritée par un toit charpenté ou voûté, couvert d’un toit de lauzes en schiste. Dans cette pièce, on stocke le bois, on prépare la fournée, on surveille la cuisson, on sort le pain. La chambre de chauffe, c’est à dire le four proprement dit, est toujours voûtée. A noter qu’il existe aussi des fours sans fournil. Four et chapelle à Bressanges Four à La Peyre Fontaines. On retrouve des fontaines notamment dans les villages de Douze, Pradalenche, … Croix. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 69 PLU Paulhac Rapport de présentation La commune compte sur son territoire quelques croix. Ce patrimoine fort intéressant mérite d’être entretenu et mis en valeur pour ne pas risquer de disparaître. Toutes ces croix ont une signification bien précise souvent s’y rapportent les légendes et les croyances populaires. On peut classer les croix en plusieurs catégories : croix de chemin, de limite, de villages indiquant la proximité ou l’entrée du village, de croisements, de cimetières, de ponts, de sources, de fontaines On aperçoit des croix notamment dans les villages de Salesse (croix du 15ème siècle), Chambon (croix taillée dans la lave), Pradalenche, Le Jarry, … Croix de Salesse Croix du Jarry La croix à Prodalenche est une croix cyclindrique aux bras terminés par quatre crochets. Sur la face principale, le Christ est entouré de la Vierge et de SaintJulien, évêque patron de la paroisse, tandis que sur le revers, la Vierge de Pitié est accompagnée de Saint-Jean Baptiste, tenant l’agneau. Par la facture des personnages et la graphie gothique du titulus, cette croix raffinée est du 15ème siècle. On retrouve également des ferradous sur la commune. Souvent situés sur les places non loin des fours, les métiers à ferrer appelés en occitan « ferradou » servaient à ferrer les vaches et les bœufs, utilisés comme animaux de trait jusqu’aux années 1960. Il en existait dans la plupart des villages : certains étaient communaux, d’autres appartenaient aux agriculteurs. Le bâti originel était composé de quatre montants verticaux reliés par des brancards. A l’avant se trouvait le joug qui était associé à une plaque tenue par une chaîne, qui servait à maintenir la tête de l’animal. A l’arrière se trouvait un cinquième poteau vertical dans lequel on passait une barre métallique horizontale, qui servait à reposer les pattes arrières de l’animal pour en les ferre. Les ferradous étaient le plus souvent couverts d’un toit, indispensable à la protection de la charpente en bois. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 70 PLU Paulhac Rapport de présentation Ferradou à La Peyre Aujourd’hui, de nombreux éléments du patrimoine ont été restaurés : - - - 1997/1998 : Chapelle de Bélinay ( murs ) 1998 : Création d’un espace tradition à La Peyre 1999 / 2000 : Four et fontaine à Douze 1999 / 2000 : Four à Lacombe, four et lavoir à Prodalenche, Oratoire, calvaire et pont au Chambon, Fontaines de Muratel et de Loudiers 1999 / 2001 : Aménagement de la place du bourg ( réfection des fontaines, lavoir, calvaire, transformation du poids public en Syndicat d’Initiative, éclairage de la fontaine centrale, fleurissement. Four du Jarry, four et chapelle de Bressanges, Pont du Fer 2002 : Table d’orientation à Mercou, traitement de la charpente et des retables classés de l’Eglise de Paulhac. Restauration des vitraux de Bélinay, four de Nozières, four de la Sagnette. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 71 PLU Paulhac Rapport de présentation 33. CONDITIONS SANITAIRES 331. RESSOURCE EN EAU POTABLE Ces données sont issues du Schéma Communal d’Assainissement, Impact Conseil, octobre 2004. Captages : Le territoire de la commune est concerné par plusieurs captages d’eau potable. Ces captages public d’eau potable sont chacun soumis à une DUP par arrêtés préfectoraux. Saint-Flour dispose de nombreux captages sur la commune de Paulhac. Nom du gestionnaire Nom du captage Commune de Paulhac Neuf Fontaines Buron col de Prat de Bouc de Paulhac Pour le buron col de Prat de Bouc Commune de Saint-Flour Mélange Les Eschamps Commune de Saint-Flour Forage F200 Commune de Saint-Flour Ruisseau de l’Epie HS Commune de Saint-Flour Mélange Vallée du Riou groupe amont Commune de Saint-Flour Mélange groupe du Riou aval Le réseau alimente la majeure partie de la population de la commune, principalement la zone nord-est. La population des parties ouest et sud-ouest de la commune s’alimente quant à elle à partir de sources privées. Les eaux usées domestiques ne représentent pas de risques potentiels de la qualité des eaux. Des analyses sont régulièrement pratiquées sur l’ensemble des captages. On note également la présence d’un nombre important de puits individuels. Aujourd’hui, l’utilisation de ces derniers est le plus souvent abandonnée (puits fermés) ou réservée à des usages accessoires (arrosage, lavage). Coriolis – Analyse et gestion de territoires 72 PLU Paulhac Rapport de présentation La consommation d’eau : L’alimentation en eau potable de la commune de Paulhac est issue du captage des Neuf Fontaines. Plusieurs hameaux dans la vallée de l’Epie utilisent des captages privés. 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 : : : : : : : 76 78 78 78 67 60 67 543 388 720 308 024 692 594 m3 m3 m3 m3 m3 m3 m3 Les consommations d’eau sont assez importantes ramenées au nombre d’habitants (172 m3/habitant en 2004) dues au nombre d’exploitations agricoles. Activités génératrices de pollution : L’activité agricole constitue la principale activité de la commune, tournée essentiellement vers l’élevage de bovins. Ensuite, il n’existe pas sur la commune d’activité artisanale susceptible de générer de la pollution et on ne recense pas d’activité industrielle. Dans ce sens, une part importante de la pollution totale produite à l’échelle de la commune est d’origine agricole. A cela, il convient d’ajouter la pollution d’origine domestique, deuxième source de pollution de la commune. Les activités remarquables sont : les restaurants, la salle polyvalente et l’école. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 73 PLU Paulhac Rapport de présentation 332. ASSAINISSEMENT La commune de Paulhac ne dispose d’aucun système collectif d’assainissement de traitement des eaux usées. Divers réseaux assurent toutefois le transport des eaux usées hors du bourg. Dans la plupart des cas, il s’agit de réseaux très anciens ayant vocation à évacuer les eaux pluviales. Ces réseaux ne sont pas étanches, véhiculent des eaux usées, risquant ainsi la contamination des nappes superficielles. Posés à de faibles profondeurs, ces réseaux sont aujourd’hui fortement soumis au passage d’engins lourds (matériel agricole). En outre, les regards de visite sont munis de grilles favorisant les problèmes d’odeurs et de salubrité publique dans les villages. Seule la partie ouest du réseau du bourg présente une conception plus adaptée à la collecte et au transport des eaux usées. Ce réseau est de type unitaire. Enfin, lors de la réalisation du lotissement, des réseaux séparatifs ont été mis en place. Les réseaux existants, et notamment les réseaux unitaires du bourg, sont affectés de nombreuses anomalies significatives. L’enjeu pour la commune de Paulhac en matière d’assainissement est donc de trouver des solutions qui soient adaptées à ses caractéristiques rurales. La commune de Paulhac par délibération en date du 20 septembre 2004 a donc défini le zonage d’assainissement elle avait envisagée de mettre en place l’assainissement collectif pour le bourg, et de laisser l’ensemble des autres villages et lieu-dits de la commune en assainissement non collectif. A ce jour (2011), le schéma d’assainissement n’est pas passé à l’enquête publique et est abandonné. La communauté de communes est en charge du SPANC (Service Public d’Assainissement Non-Collectif) avec un technicien qui est chargé du contrôle des installations. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 74 PLU Paulhac Rapport de présentation 333. GESTION DES DECHETS Les déchets ménagers de la commune sont collectés par la communauté de communes du Pays de Saint-Flour et mis en décharge autorisée contrôlée à SaintFlour. Conformément à la loi du 13/07/1992 qui a pour objectif de limiter la production de déchets en incitant au tri à la source, la commune de Paulhac s’est engagée dans un système de tri sélectif des déchets via la communauté de communes du pays de Saint-Flour. Il est en effet possible de repérer au sein de la commune des containers spécifiques destinés au tri. Chaque type de déchets a sa couleur. La poubelle à couvercle jaune est destinée à recevoir les emballages type bouteilles et flacons en plastique, boites métalliques, briques, cartons. Quant à la poubelle à couvercle vert, elle reçoit les bio-déchets c’est à dire les restes de repas, fruits et légumes. La communauté de communes du pays de Saint-Flour assure le ramassage des ordures ménagères, à raison d’une fois par semaine sur la commune de Paulhac. Les déchets ménagers ainsi collectés sont envoyés au centre de tri situé dans la commune de Saint-Flour. Enfin, la déchetterie ouverte au public la plus proche de Paulhac est à Saint-Flour. La collecte d’encombrants s’effectue quant à elle une fois par an sur la commune. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 75 PLU Paulhac Rapport de présentation 34. SYNTHESE La commune est traversée par deux axes de communication majeurs, que sont la RD34 qui traverse la commune du nord au sud, et la RD 44 d’est en ouest. Les maisons de village sont disposées le plus souvent sans ordre. Elles ne sont pas organisées en fonction du réseau viaire mais selon l’orientation (maisons orientées de préférence vers le midi) La commune est riche en bâtiments de caractère et petit patrimoine vernaculaire. Elle comprend de nombreux châteaux, fours à pains, fontaines, croix … L’alimentation en eau potable de la commune est issue d’un seul captage, le captage des Neuf Fontaines. La commune de Paulhac ne dispose d’aucun système collectif d’assainissement de traitement des eaux usées mais elle envisage de mettre en place l’assainissement collectif pour le bourg La commune de Paulhac est engagée dans un système de tri sélectif des déchets via la communauté de communes du pays de Saint-Flour. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 76 PLU Paulhac Rapport de présentation 4. LE PAYSAGE 41. LES UNITES PAYSAGERES Hautes planèzes, sommets et crêtes volcaniques, collines du socle, bassins sédimentaires, vallées encaissées… constituent autant d’unités paysagères naturelles du département du Cantal. Il existe bien des planèzes dans le Cantal, celles de Salers, de Trizac… mais la plus connue est bien celle de Saint-Flour, dont fait partie la commune de Paulhac. Quatre unités paysagères peuvent être définies sur la commune : la planèze : la planèze Sanfloraine le plateau montagnard les vallées des ruisseaux « Ruisseau de l’Epi », « Ruisseau des Fraux », « Ruisseau du Riou-Vieux », « Ruisseau de Prat-deBouc » les crêtes et sommets volcaniques : Les Monts du Cantal La planèze La planèze est un grand plateau triangulaire constitué par un empilement de coulées basaltiques, sans grande pente, où rien, ou presque, n’arrête le regard : pas de reliefs importants, peu d’arbres. Dans ce paysage, les lignes horizontales dominent et les vues rasantes rendent les éléments verticaux très visibles. Ce type de paysage offre de larges ouvertures paysagères. Dans ce paysage, si la première impression est celle de la monotonie, la diversité apparaît ensuite. L’est du territoire présente un paysage original. Des villages constituent des points de repères dans ce plateau qui semble immense. A part les zones de marécages, toute la surface est utilisée, l’épierrement des champs donnent naissance aux murets de pierre sèche qui séparent les parcelles. Les murets de pierre sèche présentent un intérêt patrimonial et historique qu’il s’agit de préserver. Dans ces secteurs, le bâti est très regroupé, en bourg et hameaux, avec une grande cohérence architecturale (prédominance de couleur sombre). Les hameaux comprennent de nombreux bâtiments d’élevage qui, du fait de l’horizontalité du paysage, sont très visibles. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 77 PLU Paulhac Rapport de présentation Une réflexion doit donc être engagée pour implanter de nouvelles constructions qui ne viennent pas rompre cette impression d’ouverture. La planèze bénéficie d’une image forte et constitue aujourd’hui une entité suffisamment originale pour que ce terme d’origine locale soit passé dans le lexique géographique international pour désigner des hauts plateaux volcaniques. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 78 PLU Paulhac Rapport de présentation Le plateau montagnard Les altitudes relevées sont au dessus de 1100 m. On peut assimiler ce paysage à un paysage de montagne. C’est le domaine de l’herbe, des troupeaux et des burons, tandis que la lande envahit les pâturages abandonnés. Les prairies cèdent progressivement la place, avec l’altitude, aux zones d’estive. Dans ces zones, la flore montagnarde s’épanouit en vives couleurs. Ce paysage offre de larges perspectives paysagères. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 79 PLU Paulhac Rapport de présentation Les vallées Les vallées sont des milieux plus fermés. La vallée de l’Epi, la plus importante vallée du territoire communal, est relativement peu humanisée – de 10 % de la population pour 1/3 du territoire). On y retrouve que quelques petits hameaux, parmi lesquels La Sagnette, Bélinay, Les Eschamps, Muratel… hameaux de tailles modestes. L’altitude moyenne de cette vallée est d’environ 1100 mètres. Les versants de cette vallée sont relativement abrupts et très boisés, notamment de nombreux feuillus. Vues de la vallée de l’Epi depuis la route départementale 39 Coriolis – Analyse et gestion de territoires 80 PLU Paulhac Rapport de présentation Les crêtes et sommets volcaniques : les Monts du Cantal A l’ouest de la commune, on retrouve toute une zone de puys : puy de Prat-deBouc à 1524m d’altitude, puy de Niermont (1493 m), puy de la Jambe (1396 m) et le puy des Eschamps. A cela, on peut ajouter le col du Prat-de-Bouc à 1396 m d’altitude. L’ouest de la commune est donc intégré à l’entité géographique des Monts du Cantal. Cet impressionnant massif volcanique - le plus vaste d'Europe - est composé d'une zone centrale de crêtes et d'une douzaine de grandes vallées glaciaires rayonnantes ; leur fond plat est bocagé, les versants ont conservé de belles forêts de hêtres, qui alternent avec des plateaux élevés, les «planèzes ». Coriolis – Analyse et gestion de territoires 81 PLU Paulhac Rapport de présentation 42. LES SITES IDENTITAIRES Influençant directement l’image de la commune, ces sites méritent une attention particulière dans la stratégie de développement de la commune. Ces vues reflètent selon nous le paysage de la commune. Cette liste ne se veut pas exhaustive, sachant que l’appréciation du paysage reste subjective et peut donc varier substantiellement selon l’observateur. - le col de Prat-de-Bouc - la vallée de l’Epie qui abrite un patrimoine exceptionnel : maisons et fermes aux toits de lauzes, châteaux, notamment celui de Bélinay. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 82 PLU Paulhac - Rapport de présentation le hameau du Bélinay, hameau de caractère surplombant la vallée de l’Epie et proche du Prat-de-Bouc. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 83 PLU Paulhac Rapport de présentation 43. LES PANORAMAS En raison de la platitude du relief et de la nudité du plateau, les ouvertures paysagères sont nombreuses sur la commune. L’image de la commune est en partie forgée grâce à ces panoramas. La commune de Paulhac comprend de nombreux circuits pédestres et équestres qui permettent aux randonneurs de découvrir de superbes vues du paysage communal. Vue sur la Planèze depuis les hauteurs du Puy de Mercou Au premier plan, vue sur le plateau montagnard. Second plan, col du Prat-de-Bouc Coriolis – Analyse et gestion de territoires 84 PLU Paulhac Rapport de présentation 44. LES POINTS NOIRS PAYSAGERS Les points noirs paysagers sont les vues désagréables relevées lors des visites de terrain. La façade de la mairie à la façade austère 45. EVOLUTIONS, SCENARII, MUTATIONS La commune est très concernée par l’activité agricole. Ainsi, l’évolution du paysage tient essentiellement de l’évolution de l’agriculture qui domine la superficie communale. La superficie agricole utilisée des exploitations représente 3878 ha en 2000, soit près de 83% de la superficie totale. (données AGRESTE 2000). Depuis 1979, la superficie agricole utilisée a légèrement diminué : -110 ha, baisse issue essentiellement de la perte de superficie de terres labourables et des prairies temporaires. En revanche, la superficie toujours en herbe a légèrement progressé depuis 1979 : +109 hectares. Cette légère diminution de surface agricole a probablement provoqué une progression des landes et des pins. La commune de Paulhac a su développer une activité touristique grâce au charme et à la diversité de ses paysages. Pour poursuivre le développement de l’activité touristique, elle doit préserver la qualité de ces paysages, fondement de l’attractivité de la commune. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 85 Paysage Commune de Paulhac Décembre 2004 Echelle : 1/60 000e Site identifiant Panorama Secteurs agglomérés Montagne (Plomb du Cantal) Plateaux montagnards La Planèze Vallée de l'Epie PLU Paulhac Rapport de présentation 5. LES VILLAGES ET LES HAMEAUX 51. L’AGGLOMERATION PRINCIPALE Généralités Le bourg de Paulhac est situé sur les premières hauteurs du massif du Plomb du Cantal, au pied du Puy du Mercou. Il s’est dans un premier temps organisé le long de la départementale 34, puis les extensions récentes se sont greffées petit à petit sur la départementale 44 menant à Saint-Flour. Il est ainsi possible de repérer plusieurs trames urbaines : - le centre ancien proche de l’église ; - le faubourg le long de la RD 34 ; - les extensions récentes le long de la RD 44. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 86 PLU Paulhac Rapport de présentation LE BOURG 1. LE SITE 11. UNE COMMUNE DES MONTS DU CANTAL Le village de Paulhac s’est installé sur les premières hauteurs du massif du plomb du Cantal, important massif volcanique. Il se situe à une altitude de 1100m et il est orienté à l’est. Les pentes sont relativement douces. Le village est perceptible depuis une longue distance lorsque l’on arrive de la route départementale 44. Cette topographie n’apporte aucune contrainte quant aux possibilités de développement du village. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 87 PLU Paulhac Rapport de présentation 12. STRUCTURE DU VILLAGE Au sein du bourg, il est possible d’identifier plusieurs entités urbaines : Une zone d’habitat plus ancien, autour de l’église. Les maisons sont serrées et alignées sur rue. Une zone d’habitat le long de la route départementale 34, qui constitue l’épine dorsale de l’urbanisation du village. L’habitat est plus aéré, étiré. Une zone d’habitat récent le long de la route départementale 44 menant à Saint-Flour. Dans cette entité, on y inclut le faubourg Saint-Laurent ainsi que le lotissement communal. Il s’agit d’un tissu résidentiel aéré. Une zone de services-commerce-loisir en centre : mairie, école, café, borne pour camping-cars, aire de jeux ; Une seconde zone commerce-loisir en entrée de ville en venant de Saint-Flour : le multiservice, salle des fêtes- foyer de ski de fond. Il est possible de repérer les évolutions en ce qui concerne l’habitat. L’habitat originel se situe autour de l’église, puis la route départementale 34 a guidé le développement de l’urbanisation qui s’est ensuite prolongée jusqu’à la route départementale 44 menant à Saint-Flour. Par ailleurs, on remarque que la tendance actuelle est de plus en plus tournée vers la dispersion de l’habitat, notamment sous forme de maisons individuelles avec petit jardinet. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 88 PLU Paulhac Rapport de présentation 13. LES OPERATIONS DE LOTISSEMENT La commune comprend deux lotissements communaux « le Faubourg SaintLaurent » et « les Boutons d’or », situés le long de la départementale 44 menant à Saint-Flour. Le premier comprend 7 lots destinés à l’accueil de maisons d’habitation et 2 lots pour les commerces. L’ensemble des lots destinés à l’habitation ont été vendus. Le dernier lot commercial a été vendu pour construire une maison d’habitation. Le prix de vente des terrains était bas, la commune souhaitant ainsi attirer de jeunes ménages. Ce lotissement est venu se greffer aux 3 maisons déjà existantes du faubourg Saint-Laurent. Le second lotissement, « les boutons d’or » poursuit l’urbanisation du secteur en proposant 9 lots pour des habitations. Proche du lotissement, 3 pavillons locatifs HLM ont été construits. Par ailleurs, 5 lots HLM « les Frênes » ont été construits dans le bourg. Le quartier « Les Frênes » Coriolis – Analyse et gestion de territoires 89 PLU Paulhac Rapport de présentation 14. GRANDS ENSEMBLES BATIS ET LACUNES URBAINES Plusieurs ensembles bâtis peuvent être identifiés sur la commune : Le centre ancien, à proximité de l’église. La densité dans ce noyau est assez élevée dans le sens où les parcelles sont de petites tailles. Les maisons sont donc mitoyennes et généralement, il s’agit d’habitations en R+ 1- 2. Dans ce centre ancien, on ne retrouve que des habitations. Les premières extensions. Elles ont été guidées par la route départementale 34. Les habitations sont le plus souvent en pierres volcaniques et la lauze est dominante. Toutefois, certaines habitations le long de la départementale 34 ont un appareillage en enduit. Elles possèdent de manière générale un jardin ou une cour. La voie ne semble pas avoir guidé leur développement, elles sont disposées sans ordre. Dans cette entité, on retrouve également des commerces (restaurants, épicerie) ainsi que des équipements publics (poste) Ce secteur offre une trame plus aérée du fait du non-alignement sur rue. Les extensions récentes. Elles se sont développées le long de la départementale 44. Leurs principales caractéristiques : - R+1 - Appareillage en enduit - Possèdent généralement un jardin - Sont disposées au milieu de leur parcelle Ces maisons sont disposées en fonction de la voie qui a guidé leur développement. Une zone commerciale – loisir à l’entrée du bourg en arrivant de Saint-Flour. Cette zone comprend le multiservice ainsi que la salle des fêtes- foyer de ski. La salle des fêtes Coriolis – Analyse et gestion de territoires Le multi- service 90 PLU Paulhac Rapport de présentation 15. ACCESSIBILITE, CIRCULATION, STATIONNEMENT La circulation automobile s’effectue principalement par la route départementale 34 qui constitue la colonne vertébrale de la commune. Le pôle service-loisir que constitue l’entité mairie – école - aire de jeux se situe sur une route parallèle, la RD 44, à cet axe majeur. Le stationnement sur la commune se réalise principalement sur les places et bordures de voie. Du fait de la largeur de la voie ainsi que la faiblesse du trafic, le stationnement en bordure de voie n’est pas gênant. Aucun aménagement n’est prévu pour la circulation piétonne au sein du village. Il n’y a pas de trottoirs sur le bourg. Certes, le trafic automobile est relativement faible mais il s’agirait d’aménager des espaces spécifiques pour les piétons. Des cheminements piétons sont des gages de qualité de vie pour une commune. 16. ASSAINISSEMENT Le bourg de Paulhac n’est actuellement pas raccordé à un réseau d’assainissement collectif de traitement des eaux usées. Les divers réseaux du bourg n’ont pas de traitement à l’exutoire, ce qui constitue une situation pour la commune qui ne peut se prolonger dans le temps. L’une des priorité de la collectivité est d’accueillir une station d’épuration. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 91 PLU Paulhac Rapport de présentation 2. ANALYSE ARCHITECTURALE 21. NATURE DU BATI Paulhac offre principalement des bâtiments à usage d’habitations, essentiellement voués à la résidence principale. Un pôle service- loisir est situé proche de l’église. Il regroupe la mairie, l’école, au sein du même bâtiment, un café, une borne pour camping-cars ainsi qu’une aire de jeux (terrain de sport). de sport Terrain proximité de la mairie à Enfin, le bourg comprend un pôle commerce – loisir à l’entrée du village. 25. ESPACES PUBLICS De manière générale, le bourg ne dispose pas d’espaces publics dont la vocation est de constituer un lieu de rencontre et d’échange. En effet, les places publiques n’assurent à l’heure actuelle qu’un rôle de stationnement. Il s’agirait pour la commune de traiter un espace public pour lui donner une fonction d’espace de rencontre, de détente, avec par exemple l’installation de mobiliers urbain (bancs, bacs à fleurs, …) Ci-contre, la place du 19 mars 1962, , qui joue le rôle de lieu de stationnement de véhicules. Aucun aménagement prévu pour les piétons. Coriolis – Analyse et gestion de territoires n’est 92 PLU Paulhac Rapport de présentation Place de l’Eglise. Cet espace est dédié à l’automobile. Elle ne comprend aucun banc. Un espace proche de la mairie, accolé au terrain de jeu, a été aménagé. Il comprend un petit point d’eau. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 93 PLU Paulhac Rapport de présentation 26. DENSITE DU BATI La densité du bâti proche de l’église est forte du fait notamment de la taille des parcelles, très serrées. La plupart des habitations dans ce secteur sont en R+1 voire R+2, et sont mitoyennes ce qui participe à ce sentiment de concentration. En revanche, le bâti le long de la route départementale 34 est assez lâche. Les maisons ont souvent un petit jardin. Par ailleurs, par le fait que les maisons ne se soient pas disposées en fonction de la voie, et donc que certaines soient parallèles à la route, un espace est ménagé entre les constructions. Enfin, les habitations plus récentes, le long de la route départementale 44, possèdent généralement un terrain devant leurs habitations, ce qui donne une trame aérée. Ainsi, la variété des logements offre différents niveaux de densité sur la commune. 27. ETAT DU BATI L’aspect général du bâti est de bonne qualité. Les habitations sont soit en pierres volcaniques, soit enduites. 28. NATURE DES COUVERTURES Les matériaux de couverture dominant sont la lauze ou l’ardoise. Ainsi, les futures constructions devront respecter cette ambiance afin de s’intégrer à l’ensemble urbain existant. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 94 PLU Paulhac Rapport de présentation 4. ANALYSE DU DOCUMENT D’URBANISME PRECEDENT Le document d’urbanisme précédent avait prévu une importante zone UY au nord du bourg (8 hectares). Cette zone était destinée à l’activité commerciale ou artisanale. Aujourd’hui, après 18 ans d’existence, peu d’activités se sont installées sur cette zone. Egalement, une zone UT destinée à l’activité touristique, sportive ou culturelle et de loisirs est située au nord du bourg, à proximité de la zone UY. A l’heure actuelle, cette zone ne comprend qu’un terrain de foot avec vestiaires et une aire pour camping-cars. Un projet privé d’hébergements touristique a vu le jour à proximité du stade . Des aménagements paysagers devront néanmoins être prévus pour rendre agréable cette zone (plantations d’arbres, installation de mobilier urbain …) et ainsi veiller à supprimer ou atténuer d’éventuels conflits d’usage qui pourrait apparaître entre les zones. 5. CONTRAINTES Le plan de zonage devra permettre une extension de l’urbanisation qui tienne compte : du paysage ( topographie, perspectives paysagères ) de la cohérence architecturale du bourg du raccordement aux réseaux publics existants ( eau potable, assainissement, voirie … ) de la présence de bâtiments d’élevage ( ICPE ) de la présence d’éléments patrimoniaux classés ou inscrits 51. PHYSIQUES Topographie Le bourg de Paulhac se situe sur les premières hauteurs du versant sud-est du plomb du Cantal, à 1100 mètres d’altitude. La topographie du bourg est assez douce. La commune n’est donc pas soumise à des contraintes topographiques. Risques naturels La commune de Paulhac n’est pas exposée à des risques naturels. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 95 PLU Paulhac Rapport de présentation 52. PAYSAGERES Le paysage de Planèze offrant de larges perspectives visuelles, il s’agira de veiller à la co-visibilité avec d’autres villages. De nombreux alignements d’arbres, associés ponctuellement à des murets en pierre, structurent le parcellaire. Ces alignements pourraient servir de limite à la définition des zones constructibles. 53. PATRIMONIALES Bâti L’église du bourg de Paulhac est classée monument historique. Ainsi, il est institué pour sa protection et sa mise en valeur un périmètre de visibilité de 500 mètres dans lequel tout bâtiment visible du monument protégé est frappé de la servitude sur les abords. Egalement, le bourg comprend un château qui présente un intérêt patrimonial intéressant qu’il faudra prendre en considération dans les futurs aménagements. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 96 a R Caractéristiques et contraintes LES CHAZEAUX -NORD Le bourg de Paulhac LA SAGNE BASSE uiss ea u Mars 2005 Echelle : 1/5 000e PRE DE LA BOUTEILLE LES CHAZEAUX a LES TOURNELS LES CHAZEAUX -SUD Cimetiere Eglise LES GARDET Terrain de sports Eglise Coopérative laitière LA SAGNOUNE LE BOURG LA CURE 10 90 1100 111 0 1120 1130 1140 1150 Château 80 10 100 LES COSTES 111 0 1120 1130 1140 RIBEYROL 0 107 PLU Paulhac Rapport de présentation 52. LES HAMEAUX Généralités Les hameaux sur la commune sont essentiellement situés le long des départementales 34 et 44. Le long de la départementale 34, on retrouve notamment toute une série de hameaux disposés en enfilade : Le Jarry, Nozières haut (anciennement les Méluges), Nozières bas, Loudiers, les Chazeaux, Paulhac, Pradalenche et Douze. Ensuite sur la route départementale 44 menant à Saint-Flour, on retrouve le hameau de La Salesse. La route départementale 44 traverse également la vallée de l’Epie. Les hameaux dans cette vallée sont de taille modeste : La Sagnette, Entrechez, La Combe, Belinay, Les Eschamps. La route départementale 34 peut être considérée comme une limite. A l’est de la route, sont présents les principaux hameaux du territoire communal regroupant l’essentiel de la population communale, alors qu’à l’ouest, on ne retrouve que de petits hameaux. De nombreux hameaux possèdent des éléments du petit patrimoine vernaculaire (fours, croix … ) et d’autres ont une forte valeur patrimoniale, à l’exemple des hameaux de Bélinay, Chambon, Le Jarry qui possèdent un château. Enfin, ces hameaux ont principalement une vocation agricole. Beaucoup comportent des bâtiments d’élevage, qui du fait des périmètres de réciprocité à respecter, contraignent fortement le développement de l’urbanisation. Le nombre important de bâtiments agricoles dans les hameaux risquent de provoquer des conflits d’usage dans les prochaines années si les hameaux venaient à accueillir une nouvelle population aux habitudes différentes. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 97 PLU Paulhac Rapport de présentation LA SALESSE 1. LE SITE 11. TOPOGRAPHIE Le hameau de la Salesse est implanté le long de la départementale 44. Lorsque l’on arrive de Saint-Flour, il s’agit du premier village que l’on rencontre. S’étant implanté sur la planèze Sanfloraine, il présente une topographie plane et donc aucune limite au développement de l’urbanisation n’est à signaler du point de vue topographique. 12. VIE LOCALE Le hameau de la Salesse comprend un bâtiment du réseau « Bienvenue à la ferme », ainsi qu’une vente de fromage. Un petit dépôt de gaz existait au centre du village, aujourd’hui fermé. Ancien dépôt de gaz au centre du village Coriolis – Analyse et gestion de territoires 98 PLU Paulhac Rapport de présentation 2. ANALYSE ARCHITECTURALE La Salesse comprend de nombreux bâtiments à usage habitation avec leur corps de ferme accolé. Ces bâtiments possèdent également souvent un petit jardinet devant. Les clôtures sont basses (n’atteignent pas 1 mètre) et sont soit en pierre (photo ci-dessous ), soit en grillage. Il s’agit essentiellement d’habitations en pierre de granite, avec un toit en lauze. L’état du bâti est relativement de bonne qualité, même si certains corps de ferme mériteraient une rénovation. Le hameau de la Salesse a une image agricole forte. 3. LES ESPACES PUBLICS Le hameau de la Salesse comprend un petit espace public au centre du village. Sur cet espace, on retrouve une croix ainsi qu’un abreuvoir. Le domaine public se limite aux voies de communication. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 99 PLU Paulhac Rapport de présentation 4. PATRIMOINE Au niveau du patrimoine, on ne retrouve sur le hameau qu’une croix du 15ème siècle. 5. CONTRAINTES 51. TOPOGRAPHIQUE Etant sur la planèze de Saint-Flour, le hameau de La Salesse ne présente pas de contraintes topographiques. 52. PAYSAGERES La totalité de village de La Salesse est classé en ZICO ( Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux ) et la partie sud du village est classée NATURA 2000. 53. PATRIMONIALES Le patrimoine architectural n’est pas très présent sur le hameau. On retrouve seulement une croix du 15ème siècle au centre du village. Cette croix n’implique pas de périmètre de protection. Le hameau comprend des ensembles bâtis de caractère qu’il faudrait préserver. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 100 SEC Caractéristiques et contraintes Mars 2005 La Salesse 10 5 0 Echelle : 1/5 000e LES POMMIERS LA GARDE ET MONTAGNE BASSE -EST LE CHAMP GRAND 10 45 L 40 10 35 10 44 RD 3 10 0 a Garage Croix 5 PASTUR 102LE LA SALESSE DU PONT a LES PRES DU MOULIN 10 25 0 103 LES COURTIROUX LES LONGELASSES LES CONDOMINES Ru is se au PLU Paulhac Rapport de présentation LA PEYRE 1. LE SITE La Peyre est un village assez compact, situé à l’est du territoire communal. Sa topographie est plane et donc ne présente pas de contraintes à une éventuelle urbanisation. Vue de La Peyre depuis la RD 44 2. ANALYSE ARCHITECTURALE Vocation du hameau Densité du bâti Nature des couvertures Matériaux de construction Etat du bâti Résidence principale et agriculture Moyenne, en majorité R+1 Diverses : lauze, tuile Pierre de granite ou crépi Bon Coriolis – Analyse et gestion de territoires 101 PLU Paulhac Rapport de présentation Corps de ferme Maison en crépi au centre du village Maison R+1 en pierre de granite, avec son corps de ferme Toit en lauze Coriolis – Analyse et gestion de territoires Maison récente à la sortie du village, direction Le Fer Porte bourgeoise 102 PLU Paulhac Rapport de présentation 3. LES ESPACES PUBLICS On retrouve un petit espace public à l’entrée du village. Cet espace, bien délimité par une petite barrière en bois (à peine un mètre de haut), regroupe de nombreux éléments du petit patrimoine vernaculaire : four, ferradou, … Hormis ce petit espace-tradition, l’espace public se limite à l’emprise des voies. 4. PATRIMOINE Le patrimoine sur le village est regroupé dans le petit espace-tradition, évoqué précédemment. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 103 PLU Paulhac Rapport de présentation 5. CONTRAINTES - Aucune contrainte topographique, le village est situé sur la planèze Sanfloraine - Il s’agirait de préserver les ensembles bâtis de caractère - Un espace bocager à l’ouest du hameau constitue un élément d’intérêt paysager qu’il importe de préserver Petit espace bocager. Système d’arbres et de murets en pierres Coriolis – Analyse et gestion de territoires 104 Caractéristiques et contraintes Lapeyre Mars 2005 Echelle : 1/5 000e RAND HAUT 10 20 LES BIOS 1030 5 102 LE PASTIER 1 10 5 Vieux a LE FAIR Riou LES RIBEYRES del Ruisseau Riou del LLES LAPEYRE Système bocagé LES SAGNES a 1015 LES PRADELS -NORD "Espace tradition" PRES DU FOUR 5 102 20 10 LES LANDES LES LANDESS -NORD PLU Paulhac Rapport de présentation LE JARRY 1. LE SITE Le Jarry est un village assez compact qui s’étire le long de la départementale 34, au nord du territoire communal. Il est situé sur un versant en pente douce. Entrée du village Le Jarry Le Jarry, vue de la voie communale menant à Sauvages Coriolis – Analyse et gestion de territoires 105 PLU Paulhac Rapport de présentation 2. ANALYSE ARCHITECTURALE Vocation du hameau Densité du bâti Nature des couvertures Matériaux de construction Etat du bâti Résidence principale et agriculture : de nombreuses habitations avec leur corps de fermes. Moyenne, en majorité R+1 Diverses : lauze, tuile Pierre de granite ou crépi De bonne qualité Maison avec corps de ferme en pierre de granite, R+1. En arrière plan : une tourelle Maison en pierre de granite. Porte bourgeoise : date : 1894 Entrée d’un corps de ferme. Le mur de clôture est en pierre, de hauteur assez importante. Date indiquée sur le portail : 1861 Imposant corps de ferme. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 106 PLU Paulhac Maison récente R+1+C en enduit au centre du village Rapport de présentation Petite habitation récente 3. LES ESPACES PUBLICS Le Jarry comprend un petit espace public, bien exposé, au centre du village. Sur cet espace, on retrouve une croix, des blocs de pierre. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 107 PLU Paulhac Rapport de présentation 4. LE PATRIMOINE Le village comprend des éléments patrimoniaux tels une croix implantée sur l’espace public précité ainsi qu’un ferradou. 5. LES CONTRAINTES - Aucune contrainte topographique ; - Bâtiment d’élevage ; - Zone humide à l’ouest du village - Il s’agirait de préserver les ensembles bâtis de caractère L’ensemble des hameaux de la commune présente un caractère agricole plus ou moins prégnant. Pour les autres hameaux de la commune, une carte des contraintes agricoles a été établie montrant que les possibilités d’extension seront très limitées en raison du respect des périmètres de protection. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 108 Caractéristiques et contraintes Le Jarry Mars 2005 Echelle : 1/5 000e eau 1100 1110 1120 1130 1090 Ruiss JALINAIRE LES CROZES LA BARTH a PRATHURON Espace public 1090 a a 1080 OURTAL CHAMP D'OUTRE LE JARRY TERME DU ROC 1070 LES VACHADES PRE DE L'ORME LA CARRIERE PLU Paulhac Diagnostic 6. CONCLUSION Etat initial Enjeux Milieu physique Une commune de transition entre Planèze et Monts du Cantal Un relief hérité de l’époque glaciaire Réseau hydrographique développé avec de larges zones hydromorphes Un climat montagnard Des zones humides d’intérêt ornithologique mais aussi botanique La narse de Lascols, la Vachellerie du Cibial et Prat de bout hauts lieux du patrimoine paysager et environnemental du territoire Maintien de l’occupation du sol et protection des boisements relictuels Protection des sites patrimoniaux majeurs Démographie Une population stabilisée Une répartition inégale entre Planèze et montagne Une population faible pour le maintien de services sur place Un parc de logements en augmentation Maintien de population et renforcement du bourg Habitat – construction Un parc de logement stable entre 1990-1999 Une légère baisse du nombre de résidences principales entre 19901999 Une sensible augmentation des résidences secondaires (1990-1999) Un rythme de construction faible qui ne reflète pas l’état actuel de la demande sur Paulhac. La commune enregistre des demandes pour s’installer qu’elle ne peut satisfaire faute de disponibilités foncières. Coriolis – Analyse et gestion de territoires une vigilance a tenir sur l’équilibre entre résidence principale, secondaire et vacante. Un rythme de construction insuffisant 109 PLU Paulhac Diagnostic Economie – équipement Une agriculture essentiellement basée sur l’élevage de bovins Au niveau de l’utilisation du sol : l’herbe est quasi-exclusive. Des exploitations moins nombreuses mais plus grandes, tendance identique à l’échelle du département. Cette augmentation des grandes exploitations est la conséquence des regroupements importants réalisés ces dernières années. Des exploitations fonctionnelles avec de nombreux bâtiments récents et des îlots d’exploitations fonctionnels. Grâce à la présence de pistes de ski et à la qualité des paysages, la commune s’ouvre de plus en plus vers le tourisme. La capacité d’hébergement de la commune est estimée à 170 personnes (gîtes, chambres d’hôtes …) La commune comprend une école (maternelle et classes primaires). Elle assure ainsi l’enseignement jusqu’en CM2. Un tissu associatif développé Peu d’entreprise artisanales Diversifier les activités Soutenir l’agriculture Organiser et valoriser l’offre touristique et notamment agrotouristique La structure du territoire communal – patrimoine bâti La commune est traversée par deux axes de communication majeurs, que sont la RD34 qui traverse la commune du nord au sud, et la RD 44 d’est en ouest. Les maisons de village sont disposées le plus souvent sans ordre. Elles ne sont pas organisées en fonction du réseau viaire mais selon l’orientation (maisons orientées de préférence vers le midi) La commune est riche architecturalement. Elle comprend de nombreux châteaux, fours à pains, fontaines, croix … L’alimentation en eau potable de la commune est issue d’un seul captage, le captage des Neuf Fontaines. La commune de Paulhac ne dispose d’aucun système collectif d’assainissement de traitement des eaux usées mais elle envisage de mettre en place l’assainissement collectif pour le bourg La commune de Paulhac est engagée dans un système de tri sélectif des déchets via la communauté de communes du pays de Saint-Flour. Coriolis – Analyse et gestion de territoires Utiliser la situation de carrefour du bourg Proposer une forme urbaine souple compatible avec la structure peu formalisée du bourg Respecter et protéger le patrimoine bâti de caractère et le petit patrimoine vernaculaire 110 PLU Paulhac Diagnostic Paysage Des entités paysagères variées : plateau, vallées… Fréquence des ouvertures paysagères et sensibilités des paysages envers les constructions Richesse et qualité singulière de certains secteur comme la vallée de l’épi Conservation des différentes ambiances paysagère Impact souvent important des constructions nouvelles en raison des grandes ouvertures paysagères Bourg – forme urbaine Un site bien établi sur le premier mouvement de relief du massif Un étalement du bourg et une faible densité de celui-ci Absence de problèmes fonctionnels (stationnement) Une architecture traditionnelle dominante Une amorçe de zone de commerce et de services. Une urbanisation respectueuse du site initial Maintien d’une forme urbaine souple Renforcement des vocations d’espaces publics ou commerciales de certaines parcelles Hameaux Une majorité de hameaux fortement agricoles notamment en Planèze Une patrimoine bâti de caractère largement répandu Gestion des conflits d’usage entre agriculture et résidentiel Développement limité dans certains hameaux a forte valeur patrimoniale La commune de Paulhac présente quelques atouts permettant d’affirmer son potentiel en terme d’accueil d’activités et de population : une agriculture forte surtout en Planèze, un tourisme dont le potentiel est garantit par la présence de sites remarquables et structurants, un bourg ayant gardé quelques équipements et services le positionnant comme point d’appui local. Le contexte géographique conforte ces atouts de par la situation du bourg, au départ de routes touristiques à proximité de Saint-Flour, sans les effets négatifs et dévitalisant d’une situation strictement péri-urbaine… Concernant l’urbanisme, la commune doit gérer son développement en veillant à ne pas accroître les conflits d’usages, protéger ses atouts paysagers, profiter d’une faiblesse de contraintes définitives (zones protégées, relief contraignant ou risques naturels..) pour créer des zones permettant le renforcement du tissu urbain de nature économique ou d’habitat. Coriolis – Analyse et gestion de territoires 111 PLU Paulhac Rapport de présentation 7. CHOIX DU PLU 71. ORIENTATIONS GENERALES DU P.A.D.D : Faciliter le maintien et l’accueil de population Développer l’activité économique de la commune Protéger le patrimoine naturel et l’environnement Ne pas compromettre et pérenniser l’activité agricole Harmoniser le territoire communal Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires 112 PLU Paulhac Rapport de présentation 8. MISE EN ŒUVRE DU PLU 81. JUSTIFICATION 811. JUSTIFICATION DU ZONAGE Le zonage de la commune de PAULHAC tient compte du caractère agricole de la commune et de la faible demande en terrains constructible. L’offre d’urbanisme se concentre sur le chef-lieu afin de renforçer son caractère villageois et de maintenir les commerces et les services. 812. JUSTIFICATION DE LA REDACTION DU REGLEMENT Principes de rédaction : Le principe de rédaction du règlement prend en compte la volonté de la commune de ne pas apporter de contraintes Les zones urbaines (U) Les zones UB Les zones UB correspondent aux extensions urbaines achevées des dernières décennies, notamment les extensions résidentielles caractérisées par une forme urbaine spécifique privilégiant la maison indépendante. La zone à urbaniser (AU) La zones 1AU vise à procurer des terrain constructibles réclamant une réflexion urbaine importante pour un aménagement cohérent et optimisant l’espace. Les zones agricoles (A) Les zones agricoles « classiques », permettent notamment la construction des nouveaux bâtiments. Elles correspondent aux zones actuellement utilisées par l’agriculture et qui ne présentent pas d’enjeux particuliers de conservation ou de protection. Constituées le plus souvent de champs, pâtures ou landes, les zones classées agricoles vont permettre de préserver des surfaces à des fins exclusivement agricoles. L’intérêt de ce type de zone est de pouvoir permettre l’extension ou la création de bâtiments sur de nouveaux emplacements. La classification de terres en zone A se fait grâce à la prise en compte de plusieurs éléments non agricoles, notamment l’éloignement, chaque fois que cela est possible des zones habitées et traduit une volonté de préserver Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires 113 PLU Paulhac Rapport de présentation le territoire de constructions pouvant avoir des impacts néfastes tant au niveau écologique, paysager ou urbain (problème des distances réglementaires). Les zones Aa Les zones classées inconstructibles représentent des surfaces réservées à une utilisation agricole mais qui se doivent d’être préservées de toutes forme de construction pour des motifs paysagers (points hauts), environnementaux (zones humides, tête de bassin versant, abords des cours d’eau…), de conflits d’usage (zones agricoles proches des lieux habités). Les zones N La classification en zone naturelle correspond à la protection de parcelles peu ou pas utilisées à des fins agricoles et qui ne doivent pas être détruites ou détériorées par la construction de bâtiments d’élevage. En effet, ces zones, dont on considère qu’elles jouent un rôle essentiel voire primordial dans la stabilité des écosystèmes du territoire, se caractérisent par une diversité floristique et/ou faunistique remarquable. On prend ainsi en compte les landes et notamment les landes à genêts purgatifs, particulièrement quand ces dernières s’inscrivent dans de grands ensembles du relief (versants) mais aussi afin d’assurer les continuités des corridors écologiques identifiés, les forêts naturelles, les prairies naturelles et les zones de forte déclivité. Plus qu’une zone d’intérêt à elle seule, une zone naturelle joue un rôle prépondérant dans un territoire d’ensemble. Les secteurs Nh Ces zones concernent des hameau ou la constructibilité reste limitée compte-tenu de la mixité entre agriculture et habitat. Les secteurs Nt Sont destinés à des équipements touristiques légers. Les secteurs Ns Sont destinés à des équipements sportifs légers Les secteurs Ncd Il n’y est prévu que l’ agrandissement, le changement de destination, les travaux sur l’existant et les annexes. Les secteurs Np Elles correspondent aux zones recensées comme habitats d’intérêts communautaires au niveau européen souvent combinée à des zones comprenant une richesse paysagère exceptionnelle. Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires 114 PLU Paulhac Rapport de présentation Les emplacements réservés Un emplacement réservé est positionné dans le bourg, il a pour objectif de permettre une extension du cimetière. 813. JUSTIFICATION DES OUVERTURES A L’URBANISATION Rappel des besoins en surfaces Le rythme de construction de maisons d’habitation neuves et de 2 par an A raison de 1000 m² de terrains par habitation (consommation constatées sur les opérations de lotissement réalisées), la commune aurait besoin de 2 ha de terrains pour satisfaire les demandes pendant 10 ans. Cette superficie doit cependant être multipliée par 2,5 afin de prendre en compte les susceptibles rétentions foncières et les éventuelles difficultés de terrain pour obtenir réellement les terrains qui pourront être construits. Ainsi, la commune aurait besoin de 5 ha de terrains pour répondre aux demandes dans cette période. Les surfaces disponibles pour l’urbanisation future se répartissent comme suit : Paulhac représente 71 % du total, ce qui est cohérent avec l’objectif de renforcement du chef –lieu et de ses services. 31 % de la superficie du village est concernée. AU : 4.87 hectares, cette superficie correspond à l’ensemble d’un pré dont la réflexion d’urbanisme doit se faire d’un seul tenant ce qui explique sa superficie importante. Elle représente 56 % de la surface totale disponible sur la commune. On peut noter que cette zone répond à elle seule aux besoins estimé pour les dix prochaines années. Les Douzes : Les surfaces disponibles à l’urbanisation représente 6 600 m² (soit 7 % du total et 15 % de la superficie totale du hameau) Les réserves foncières du hameau s’expliquent par son caractère agricole moins affirmé ce qui ménage quelques possibilités. Il est également proche du chef-lieu est situé sur un axe routier principal. Le Fer Les surfaces disponibles à l’urbanisation représente 4 800 m² (soit 5 % du total et 28% de la superficie totale du hameau). C’est aussi la configuration des lieux vis à vis des exploitations agricoles qui ménagent des possibilités de construction. Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires 115 PLU Paulhac Rapport de présentation La Peyre Les surfaces disponibles à l’urbanisation représente 3 800 m² (soit 4% du total pour une superficie représentant seulement 9% du hameau). Le Dauzan Les surfaces disponibles à l’urbanisation représente 6 200 m² (soit 6 % du total et 22%du hameau). L’absence d’exploitation agricole explique cette possibilité offerte sur le hameau le plus proche de l’agglomération de Saint-Flour. Le Jarry Les surfaces disponibles à l’urbanisation représentent 6 800 m² (soit 7% du total et 12% du hameau). Les haies à conserver et les espaces boisés classés Plusieurs trames bocagères remarquables ont été identifiées lors du diagnostic, et leur intérêt pour la circulation de la faune sauvage souligné. Plusieurs haies avait été identifiée autour des hameaux. Compte tenu des contraintes associées au classement des haies, celles qui ont été finalement retenues font l’objet de critères précis, souvent elles cumulent un rôle paysager, écologique et de rétention des sols. La protection des haies et des bosquets et une problématique majeure de la planèze compte tenu de leur rareté elles sont un rôle écologique important. Le classement des haies est notamment primordial pour le Milan Royal qui affectionne particulièrement les vielles haies de frênes et les bosquets de pins. Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires 116 PLU Paulhac Rapport de présentation Proposition d’ouverture des zones constructibles La seule véritable ambition en terme de zone constructible nouvelle est située sur le bourg de Paulhac. Il s’agit d’un vaste pré situé à l’est du bourg Son intérêt urbanistique est évident à plusieurs titres : - il permet de densifier l’urbanisation et l’urbanisation linéaire de la sortie du village de donner « corps » à - il donne l’opportunité, par sa dimension et son positionnement, d’imaginer la création d’un quartier nouveau (espaces publics, touristiques, zone d’habitat de forme et de nature différentes) Une coupure verte est conservée afin de ménager les vues sur le bourg ancien et introduisant un espace de transition entre celui-ci, caractérisé par l’architecture traditionnelle mais aussi une implantion sur le premier mouvement de relief qui domine la Planèze (et qui le rend perceptible par des vues lointaines depuis les alentours de Saint-Flour) et la zone plane sur laquelle est positionnée la zone AU. Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires 117 PLU Paulhac Rapport de présentation Motivations d’ouverture des secteurs Bien que la pression de l’urbanisme soit faible, le bourg doit pérenniser son statut villageois en gardant population, commerces et services, la zone AU prévue répond a ces exigences. Pour le reste du territoire, en l’absence de pression ne sont possibles que des extensions très mesurées dans les hameaux où la construction neuve ne compromet pas l’activité agricole. 82. IMPACT DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LE TERRITOIRE COMMUNAL 821. PROTECTION ET MISE EN VALEUR DE L’ENVIRONNEMENT ET DU PAYSAGE Concernant la prise en compte des zones humides, l’ensemble de celle-ci sont excluent des zones constructibles et cela pour des motifs de protection des milieux naturels ; Plus globalement, la prise en compte du milieu naturel s’est traduite par : - une protection systématique des haies et bosquets de la Planèze comptetenu de leur intérêt majeur pour la faune et la flore, notamment le rapaces. une protection systématique des ripisylves de la Planèze. une protection systématique des zones humides, et un classement inconstructible pratiquement de tous les sites Natura 2000 « habitat ». Les zones humides situées à l’est de la commune (secteur du Dauzan) importantes pour le courlis cendré sont situées dans un secteur agricole inconstructible. La protection des haies, sil elle relève d’un intérêt de biodiversité globale est particulièrement importante pour le Milan royal et la pie grièche grise. Les importantes zones humides tel que Lascols abritent le vanneau huppé (nicheur) ces zones sont bien entendu protégées. Le classement inconstructible des zones Aa limite les incidences potentielles du document d’urbanisme sur l’environnement compte-tenu de la diffusion des zones humides. Incidences du projet sur les sites NATURA 2000 Ainsi, le Projet, par sa sobriété en matière de zones constructibles, sa protection systématique de éléments forts du patrimoine naturel (zones humides, haies, bosquets, ripisylve), la protection également des terre agricole et donc du maintien d’une occupation des sols spécifique et à l’origine d’une part importante de la biodiversité (estives, prairies) n’a pas d’incidence sur les sites Natura 2000. Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires 118 PLU Paulhac Rapport de présentation Les ruisseaux et rivières de la commune de Paulhac sont des affluents de la Truyère appartenant au bassin versant Adour-Garonne et ainsi concernée par le SDAGE de celui-ci. Les éléments du SDAGE intéressant la commune de Paulhac et son PLU sont les suivants : Parmi les dispositions de la loi n°2004-338 du 21 avril 2004 transposant la directive cadre sur l’eau (DCE) du 23 octobre 2000, figure la compatibilité des documents d’urbanisme avec « les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le SDAGE […] ainsi qu’avec les objectifs de protection définis par les SAGE ». Développer l’assainissement non collectif en priorité Les collectivités territoriales et leurs groupements développent en priorité l’assainissement non collectif là où il est pertinent en alternative à l’assainissement collectif, dans un cadre cohérent visant à économiser les sols et à éviter l’étalement urbain. Ils fiabilisent les dispositifs déjà en place et mettent en oeuvre, avant 2012, des contrôles par les SPANC, conformément à l’article L2224 et suivants du code général des collectivités territoriales. Cartographier les zones humides En concertation avec l’ensemble des collectivités territoriales concernées ou leurs groupements, l’Etat et ses établissements publics réalisent avant 2015, la cartographie des principales zones humides du bassin, selon une méthodologie commune. Dans le même cadre, ils réalisent l’identification préalable des « enveloppes territoriales » à l’intérieur desquelles se situent les principales zones humides connues du bassin Eviter, ou à défaut, compenser l’atteinte grave aux fonctions des zones humides Afin de contribuer à la cohérence des politiques publiques, et par référence à l’article L211-1-1 du code de l’environnement, aucun financement public n’est accordé pour des opérations qui entraîneraient, directement ou indirectement, une atteinte ou une destruction des zones humides, notamment le drainage. Seuls peuvent être aidés financièrement des projets déclarés d’utilité publique, privilégiant les solutions les plus respectueuses de l’environnement, dans la mesure où il a été démontré qu’une solution alternative plus favorable au maintien des zones humides est impossible à un coût raisonnable. Instruire les demandes sur les zones humides en cohérence avec les protections réglementaires Dans les zones humides présentant un intérêt environnemental particulier visées à l’article L211-3 et dans les zones humides désignées comme stratégiques pour la gestion de l’eau, les projets soumis à autorisation ou à déclaration ayant pour conséquence une atteinte à ces zones par leur assèchement, leur mise en eau ou leur remblaiement, ne sont pas compatibles avec les objectifs du SDAGE. Les programmes d’actions visés au C49 (cf document du SDAGE) reprennent ces interdictions. Prendre en compte ces espèces et leur biotope dans les documents de planification et mettre en œuvre des mesures réglementaires de protection Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires 119 PLU Paulhac Rapport de présentation L’Etat et ses établissements publics, les collectivités territoriales ou leur groupement veillent à prendre en compte dans les documents de planification et de programmation de l’eau ou de l’urbanisme, les exigences écologiques des espèces remarquables du bassin listées en C51 (cf document du SDAGE) et les plans nationaux de conservation et de restauration défi nis par la loi Grenelle1, lorsqu’ils existent. Renouveler l’approche de la gestion de l’eau dans les documents d’urbanisme Il est rappelé que l’article L121-1 du code de l’urbanisme prévoit que les documents d’urbanisme « déterminent les conditions permettant d’assurer la préservation de la qualité de l’eau, des écosystèmes, la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ». Dans ce cadre, et sous le contrôle de légalité du Préfet ces documents doivent être compatibles avec le SDAGE et les SAGE ou, s’ils existent à la date d’entrée en vigueur de ces documents, rendus compatibles avec eux dans un délai de trois ans. Les documents d’urbanisme sont confrontés aux questions de gestion de l’eau principalement sur les sujets suivants : • les enjeux de préservation de la biodiversité : Ils définissent le zonage et la réglementation locale applicable pour être compatibles avec l’objectif de préservation de la biodiversité, par exemple, en définissant les zones naturelles à préserver de l’urbanisation et en y intégrant les zones humides présentant un intérêt environnemental particulier tel que défi ni par l’article L211-3 du code de l’environnement. • les enjeux d’accès à la ressource et de qualité des eaux : En lien avec l’article L121-1 du code de l’urbanisme, Les Respecter les différents espaces de fonctionnalité des milieux aquatiques Dans le but de respecter les différents espaces de fonctionnalité des milieux aquatiques, les règles d’utilisation des sols contenues dans les documents d’urbanisme prennent en compte, notamment : • les zones nécessaires à la gestion des crues (zones inondables, zones d’expansion de crue, systèmes de rétention des eaux pluviales) ; • les zones nécessaires au bon fonctionnement et à la recharge des nappes en eau de qualité et en quantité source : guide méthodologique l’eau est les documents d’urbanisme édité par l’agence de l’Eau Adour-Garonne » Respect de captages AEP, respect des zones humides, densification de l’urbanisation recours majoritaire à l’assainissement garantissent une bonne prise en compte du SDAGE Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires 120 Zones humides et zones constructibles du PLU Commune de Paulhac Septembre 2011 Echelle : 1/60 000e Zones humides Zones constructibles UB 1AU Nh A Routes Principale Secondaire Chemin PLU Paulhac Rapport de présentation Résumé synthétique des dispositions du SDAGE et de leur prise en compte dans le PLU orientations Disposition du SDAGE Créer les conditions -optimiser l’organisation favorables à une bonne des moyens et des acteurs gouvernance -mieux connaître pour mieux gérer -Développer l’analyse économique dans le SDAGE Réduire l’impact des - agir sur les rejets activités sur les milieux issus de aquatiques l’assainissement collectif ainsi que ceux de l’habitat et des activités dispersées - -circonscrire les derniers foyers de pollution industrielle et réduire ou supprimer les rejets de substances dangereures et toxiques - réduire les pollutions diffuses - réduire l’impact des activités sur la morphologie et la dynamique naturelle des milieux Gérer durablement les Gérer durablement les eux souterraines eaux souterraines Préserver et restaurer Gérer, entretenir et les fonctionnalités des restaurer les cours d’eau milieux aquatiques et Préserver, restaurer et humides gérer les milieux aquatiques à forts enjeux environnementaux Assurer une eau de Des eaux brutes qualité pour les conformes pour la activités et usages production d’eau potable : respectueux des protéger les ressources milieux aquatiques superficielles et souterraines pour les besoins futurs Une qualité des eaux de baigande en eau douce et littorale conforme. Une Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires Prise en compte dans le PLU Mention exaustive des éléments de connaissance du territoire du point de vue des réseaux hydrologiques Mise en place du SPANC Haies ripisylves sont systématiquement protégées La commune de Paulhac comprend des captages d’eau potable tous situés en zone N (inconstructible) 121 PLU Paulhac eua de qualité suffisante pour les loisirs nautiques , la pêche à pied et le thermalisme. Maîtriser la gestion Rétablir durablement les quantitative de l’eau équilibres en période dans la perspective du d’étiage Faire partager la changement climatique politique de prévention des inondations pour réduire durablement la vulnérabilité Privilégier une Concilier les politiques de approche territoriale et l’eau et de l’aménagement placer l’eau au cœur de du territoire l’aménagement du Développer une politique territoire territoriale adaptée aux enjeux des zones de montagne -Développer une politique territoriale adaptée aux enjeux des milieux littoraux cohérente avec les conclusions du grenelle de la mer. Rapport de présentation Le projet de PLU autorise des zones urbaines bien en deçà des capacités d’alimentation des sources captées. 822 PROTECTION ET DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES PRESENTES SUR LA COMMUNE L’activité agricole, structurante pour le territoire de Paulhac a été prise en compte à travers une étude systématique des exploitations afin de prendre en compte leurs installations et leur développement dans le projet de Plu. Ainsi chaque exploitation bénéficie de possibilité d’extension et de valorisation fonctionnelle à travers des zones agricoles constructibles et ceci malgré la prise en compte des paysage et des milieux naturels qui imposent l’inconstructibilité d’une grande proportion des terres agricoles. Les activités artisanales peu nombreuses ne nécessitent pas de zones dédiées comme l’a démontré l’insuccès de la zone artisanale prévue au POS, en revanche, l’installation d’artisans et de commerçants reste bien entendu possible dans la zone UB du PLU. Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires 122 PLU Paulhac Rapport de présentation 9. SURFACES Surface de la commune : 4 692 ha Zones/secteurs Surface (hectare) UB 17.26 AU 4.31 Aupb 4.95 A 163.95 Aa 2738.03 N 845.72 Ncd 7.21 Nh 50.18 Np 856.29 Nt 1.22 Ns 1.66 Coriolis – Analyse et Gestion de Territoires UB = 17.26 AU = 9.26 A = 2901.98 N = 1762.28 123