Identification et contextualisation de Massacre en Corée

HDA (arts du visuel) : Massacre en Corée
Arts, Etat, pouvoir
Comment l’Art dénonce les crimes de guerre ?
Pour vous aider à remplir votre fiche HDA…voici quelques éléments de réponse
Le contexte :
La guerre de Corée (1950-1953) opposa les Coréens du Nord soutenus par l’URSS, aux coréens du
Sud soutenus par les Etats-Unis, avec l’accord de l’ONU. Elle fit plus de deux millions de victimes.
L’auteur : Pablo Picasso (188-1973)
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Peintre engagé, de sensibilité communiste, sculpteur, dessinateur, etc…
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Né en Espagne, il s’installe en France dès 1904.
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Après des études artistiques, il peint en 1907 « les Demoiselles d’Avignon », une œuvre
cubiste.
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Au cours des années 1930, il dénonce les totalitarismes à travers son art « la peinture n’est
pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre offensif et
défensif contre l’ennemi ».
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Pendant la guerre civile espagnole (1936-1939), il soutient les républicains. Il peint sa
célèbre toile intitulée « Guernica » qui dénonce le bombardement de la ville par les
Allemands.
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En 1944, il s’engage auprès du parti communiste français et dénonce l’intervention
américaine en Corée du Nord, sous couvert de l’ONU. Il adhère au conseil mondial de la
Paix, mouvement pacifiste sous influence communiste, pour lequel il dessine une colombe.
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En 1951, il peint « Massacre en Corée »et dessine en 1952 « La Guerre et la Paix »
Le courant artistique :
Dans les années 1950, Picasso s’inspire des grands maîtres des siècles précédents comme Goya. Il
utilise leurs compositions et leurs thèmes avec une technique qui lui est propre. Ici, il traite les
soldats et les visages de manière presque géométrique ; il utilise un style presque semblable à celui de
ses tableaux du début du siècle.
Cubisme : courant artistique, né au début du XXe siècle, dans lequel les sujets sont représentés sous
des formes géométriques, souvent des cubes.
Expressionnisme : courant artistique né à la fin du XIXe siècle en Europe du Nord, cherchant à
exprimer la souffrance et le tragique en les déformant, en les exagérant.
Le Tres de Mayo de Francisco Goya, 1814. Huile sur toile, 266 x 345 cm,
Madrid, Musée du Prado
Picasso s’est inspiré du sujet et de la composition de cette peinture. Elle
dénonce la répression par les troupes françaises de Napoléon Ier du
soulèvement de la population de Madrid, le 3 mai 1808.
La Guerre, peinture réalisée en 1952 pour la chapelle de Vallauris, 10 x 4.70 m.
Elle fait face à La Paix, de mêmes dimensions. On peut voir un livre, symbole de la culture, piétiné. Un corbillard,
tiré par des chevaux de guerre est conduit par un être cornu qui tient dans son dos une hotte où sont entassés
des crânes humains.