les innocents

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les innocents
Une co-­‐édition agnès b. DVD (logo) Potemkine Films (logo) * LES INNOCENTS UN FILM DE JACK CLAYTON AVEC DEBORAH KERR, MICHAEL REDGRAVE NOUVEAU MASTER RESTAURÉ LE 3 MAI 2016 EN COMBO DVD (logo) + BLU-­‐RAY (logo) + LIVRET DE 20 PAGES Prix public conseillé : 24€90 Télécharger le matériel de presse sur www.potemkine.fr Contact presse : Potemkine Films • Julie Sadeg • [email protected] • Tél : (+33)1 40 18 18 69 * Potemkine Films et agnès b. se sont associés en 2008 pour créer la collection « Potemkine Films / agnès b. DVD » avec le désir de faire exister des films forts, originaux, rares et de tous horizons. SYNOPSIS Angleterre, fin du XIXème siècle. Miss Giddens, engagée comme gouvernante auprès de Flora et Miles, arrive au vieux manoir de Bly. Les enfants, charmants au premier abord, manifestent bientôt un comportement étrange. UN CLASSIQUE DU CINÉMA FANTASTIQUE Riche, complexe et d’une inventivité formelle exceptionnelle Jack Clayton réalise son premier long-­‐métrage en 1959. LES CHEMINS DE LA HAUTE VILLE lui vaut – d’emblée – une nomination pour l’Oscar du meilleur réalisateur et permet à Simone Signoret de remporter la célèbre statuette dans la catégorie meilleure actrice (elle obtient, la même année et pour ce même rôle, le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes). Deux ans plus tard, avec LES INNOCENTS, le réalisateur porte à l’écran une nouvelle considérée comme un modèle de littérature fantastique : Le Tour d’écrou d’Henry James 1. Cette première approche, car il y reviendra plus tard, du genre fantastique et du thème de l’enfance fait date : « LES INNOCENTS devient vite l’un des films les plus analysés de l’histoire du cinéma horrifique, au même titre que LA FÉLINE (Cat People, Jacques Tourneur, 1942), LA FALAISE MYSTÉRIEUSE (The Uninvited, Lewis Allen, 1944) ou LA MAISON DU DIABLE (The Haunting, Robert Wise, 1963), trois autres classiques qui ont porté haut le flambeau d’un fantastique de l’évocation et du non-­‐dit qui, en ce début des années 1960 en Angleterre, perd du terrain face aux adaptations rouge sang de la Hammer. » 2 Freddie Francis est à l’image L’esthétique des INNOCENTS va effectivement à l’encontre de celle des productions de la Hammer Film productions. Tourné en scope, dans un noir et blanc contrasté, le film apparaît davantage comme l’héritier du film d’épouvante gothique. Il s’en démarque cependant de façon originale dans son traitement des scènes diurnes (surexpositions, éblouissements) : l’inquiétude n’appartient pas qu’à la nuit, elle perdure en plein jour. C’est pourtant un réalisateur de la Hammer, déjà chef opérateur sur LES CHEMINS DE LA HAUTE VILLE, qui signe l’image du film. Des années plus tard, Freddie Francis sera par la suite, directeur de la photographie de Martin Scorcese sur LES NERFS À VIF et de David Lynch sur ELEPHANT MAN et DUNE. Truman Capote revisite la nouvelle d’Henry James William Archibald et Truman Capote s’attèlent au scénario. Le premier, dramaturge, a déjà travaillé à l’adaptation de l’œuvre d’Henry James en en proposant, dix ans 1
Parue pour la première fois en 1898, cette nouvelle est popularisée dans le monde après son adaptation en opéra par Benjamin Britten en 1954. 2
Extrait du texte « Les Diables au corps » écrit par Jean-­‐Baptiste Thoret, publié dans le livret accompagnant cette édition du film. plus tôt, une version pour la scène. Truman Capote, de son côté, a déjà officié en tant que scénariste sur PLUS FORT QUE LE DIABLE (John Huston, 1953) et son court roman – Petit déjeuner chez Tiffany – est en passe d’être adapté au cinéma (DIAMANTS SUR CANAPÉ, Blake Edwards, 1961). Il n’a pas encore écrit De Sang-­‐froid, mais l’auteur, déjà mondialement célèbre s’avère être : « Un choix extrêmement judicieux sur le plan artistique : son sens du fantastique et sa sensibilité au monde de l’enfance, présents dans ses propres romans (Les Domaines hantés, 1948, La Harpe d’herbe, 1951) s’adaptent naturellement aux thèmes et à l’approche jamesiens. » 3 Deborah Kerr interprète Miss Giddens Pour jouer Miles et Flora, Jack Clayton fait appel à Martin Stephens (Miles) qui s’est déjà illustré dans un classique du genre (LE VILLAGE DES DAMNÉS, Wolf Rilla, 1960) et à Pamela Franklin (Flora) que l’on découvre pour la première fois au cinéma. Il confie le rôle de la gouvernante à l’une des plus grandes actrices hollywoodiennes des années 1950, l’actrice britannique Deborah Kerr : « Qui a déjà démontré sa capacité à exprimer des émotions troubles dans LE NARCISSE NOIR de Michael Powell et Emeric Pressburger. Elle a d’ailleurs toujours tenu sa performance fiévreuse dans LES INNOCENTS pour la meilleure de sa carrière. » 4 SUPPLÉMENTS • Présentation par Nicolas Saada, réalisateur • Entretien avec Jean-­‐Pierre Naugrette, spécialiste en littérature anglo-­‐saxonne • The Bespoke Overcoat de Jack Clayton, oscar du meilleur court-­‐métrage en 1957 1956 / Royaume-­‐Uni / 36 min. • Livret de 20 pages comprenant « Les Diables au corps », un texte inédit de Jean-­‐
Baptiste Thoret SPÉCIFICITÉS TECHNIQUES 1961 / Royaume-­‐Uni / 99 min. / Noir & blanc / VOSTF DVD (logo) – Image : 2.35 – 16/9 Blu-­‐Ray (logo) – Image haute définition : 1920*1080 / Encodage MPEG4-­‐AVC / Son : DTS-­‐HD Master audio mono 3
Extrait du dossier de presse présenté lors de la re-­‐sortie du film en salles le 15 juillet 2015 (Théâtre du Temple) 4
Idem 3.