PROJET DE CREATION Centre de formation

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PROJET DE CREATION Centre de formation
PROJET DE CONSTRUCTION
D'UN CENTRE D'ACCUEIL POUR
LA REINSERTION DES ENFANTS
DEFAVORISES
« CAPRED »
Contacts :
[email protected]
www.asawa.be
FICHE SYNOPTIQUE DU PROJET
TITRE : Projet de construction d’un Centre d’Accueil pour la Réinsertion des
Enfants Défavorisés « CAPRED »
VOLET : Formation et insertion socio-économique des enfants défavorisés
LIEU D’IMPLANTATION : Commune de NGUEKHOKH / Sénégal
ORGANISATION RESPONSABLE : Association Des Sans Abris West Africa
« ASAWA »
DUREE DU PROJET : Trois (3) ans
BUT : Ce projet de construction d’un CENTRE D’ACCUEIL POUR LA
REINSERTION DES ENFANTS DEFAVORISES veut REDONNER ESPOIR
à tous ces enfants et jeunes livrés à leur sort dans la commune de Nguèkhokh mais
surtout les encadrer et les faire intégrer dans les milieux de prise de décision pour
un développement durable.
OBJECTIFS
• Ouvrir un centre d’accueil à tous ces enfants et jeunes livrés à leur sort dans
la ville de Mbour, précisément à Nguèkhokh
• Contribuer à l’éducation et à la formation des enfants en situation difficile
tout en les orientant vers un apprentissage de métier.
• Former en moyenne 50 enfants et jeunes par semestre dans les secteurs très
variés en vue d'améliorer leurs conditions de vie.
• Apporter écoute et encadrement à ces groupes ciblés
• Promouvoir les micro-réalisations et les activités génératrices de revenu pour
leur autonomie.
• Lutter contre l'illettrisme et renforcer les systèmes d'alphabétisation.
• Promouvoir le bien être des enfants et des jeunes.
• Lutter contre la marginalisation, la mendicité et la pauvreté
AMENAGEMENT
• Zone d’Hébergement et Bureau
• Zone de formation
• Zone d’Education et de réinsertion socio-économique
COÛT DU PROJET : Coût total:
FCFA
Participation: FCFA
Fonds sollicité: FCFA
Taux de participation: 20% (environ)
CONTACTS INITIATEURS : E-mail : [email protected] / Site Web : www.asawa.be
y ASAWA (Sénégal) :
Adresse : Nord Foire Villa 443
Tel : (+221) 77- 431- 56 - 33 /
y ASAWA (Belgique) :
Adresse : Wildemansweg 35, 3020 Herent
Tel : +3216203544 / +3288587677
(+221) 77- 559- 71- 50
Fax: +3216434894
PRESENTATION DU PROJET
TITRE : Projet de construction d’un Centre d’Accueil pour la Réinsertion des
Enfants Défavorisés « CAPRED »
I. / INTRODUCTION
Selon Mr Mame Limamoulaye SECK, Directeur de l’apprentissage au Ministère de l’Enseignement
Technique de la Formation Professionnelle (METFP "L’un des axes stratégiques de la politique
de la formation professionnelle et technique du Sénégal est l’intégration de
l’apprentissage dans le dispositif national". Cette volonté du chef de l’Etat, fondée
sur le vœu d’une grande frange des acteurs économiques et sociaux du pays,
constitue une révolution dans le secteur de l’éducation et de la formation.
Aujourd'hui, l'action de l'Etat se trouve complétée sur le terrain par d'autres
structures techniques et Associations comme la notre. C’est dans cette optique qu’à
vu le jour ce Projet de Construction d’un Centre d’Accueil pour la Réinsertion
des Enfants Défavorisés « CAPRED » qui tant à offrir aux enfants et jeunes
défavorisés un cadre de vie et une formation de qualité basée sur l’alternance
atelier/école.
En effet, « ASAWA » est une association humanitaire créée par des jeunes
immigrés d’Europe et d’Afrique. Elle a pour objectif principal de promouvoir
l’éducation des jeunes d’Afrique de l’Ouest, la réinsertion des enfants de la rue, de
combattre la mendicité et de lutter contre le travail forcé des enfants.
II. / CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Les crises socio-économiques qui frappent les états modernes n’épargnent
pas les pays en voie de développement. Le Sénégal pays du tiers monde n’échappe
pas à ces crises.
Partout apparaissent des phénomènes nouveaux qui pèsent sur la vie des
populations et qui mettent en cause l’équilibre traditionnel des familles. Il s’agit
notamment de l’apparition de nouvelles formes de gestion des villes avec un
développement rapide de l’exode rural; de l’apparition d’une forme de
débrouillardise, pour survivre, caractérisée par la présence de nombreux mendiants
et enfants talibés dans tous les coins et recoins des quartiers ; et surtout de
l’apparition d’une forte émigration des jeunes. Ces derniers quittent leur territoire
pour diverses raisons :
- aller à la recherche de travaille,
- chercher des conditions de vie plus humaines et plus
respectueuses de la dignité humaine,
- poursuivre leurs études supérieures universitaires,
- fuir une pauvreté parfois latente ;….
Malheureusement beaucoup d’entre eux ne reviennent plus.
Dans cette recherche effrénée et relativement logique de lendemains
meilleurs, certaines catégories de la population sénégalaise traînent à s’adapter à
cette nouvelle évolution du pays. Sont plus concernés en l’espèce, les enfants et les
jeunes.
Les enfants sont laissés à eux mêmes et errent dans les rues sans soutien
familial ni toit pour dormir. En réalité, soit ils ont des parents émigrés et qui, du fait
des difficultés de la vie, ne sont pas en mesure d’accomplir leur devoir parental,
d’éduquer et surtout de nourrir leur famille ; soit ils ont été confiés à des
Marabouts, professeurs religieux chargés de les éduquer. Malheureusement la
majeure partie d’entre eux se retrouve dans la rue pour mendier.
Quant aux jeunes, en particulier les jeunes filles, on remarque une exclusion
de ces dernières qui se fait de plus sentir dans les grandes villes ou le tissu
familial et les valeurs d’entraides traditionnelles se perdent peu à peu sous
l’effet de la « modernisation » de la société. Les jeunes filles deviennent mères
parfois très tôt, bien avant même d’atteindre l’âge adulte. Ne bénéficiant pas d’une
aide ou d’une protection particulière, elles luttent pour survivre à leurs manières.
Consciente de leur avenir peu certain, notre organisation ASAWA
(Association des Sans Abris West Africa) se propose de prendre des initiatives par
la Construction d’un Centre d’Accueil pour la Réinsertion des Enfants
Défavorisés « CAPRED » pour apporter sa contribution dans l'encadrement et la
formation des enfants et jeunes défavorisés afin de mieux les préparer à leurs
responsabilités futures.
III. / DESCRIPTION DU PROJET
Aujourd’hui, parler du processus de "développement, de lutte contre la
marginalisation, la mendicité et la pauvreté" c'est passé nécessairement par le
créneau de la préparation, de la formation des enfants et jeunes défavorisés au
métier d’avenir.
La présente initiative consiste à implanter une structure d’accueil, de
formation, d'encadrement et d'éducation des enfants et jeunes en situations
difficiles. Il s'agira concrètement d'aménager dans la région de Thiès, département
de Mbour, précisément dans la commune de Nguékhokh, un Centre de Formation
Processionnelle doté d'infrastructures adéquates devant accueillir divers groupes
d’enfants et jeunes n’ayant pas les moyens et désireux de s'adapter aux exigences
qu'imposent les mutations du monde nouveau.
Cette structure devrait permettre la sensibilisation à la scolarisation, à
l'alphabétisation, à la formation professionnelle et à l'initiation des enfants et jeunes
à l'auto-création d'emploi.
IV. / PRESENTATION DE LA COMMUNE DE NGUEKHOKH
La Commune de Nguékokh, située à quelques 74 km de Dakar, a connu ses
dernières années une évolution fulgurante aussi bien sur le plan démographique
qu’économique. Cette croissance de la ville est à l’origine de l’émergence
d’activités génératrices de revenus assez variées. Aussi, la croissance
démographique a-t-elle permis l’extension de la ville, favorisant de plus en plus
l’augmentation des espaces habités.
D’ailleurs l’érection de Nguékokh en commune en 1996 (décret n° 96-752
du 5/09/1996) est en partie le fruit de cette dynamique qui y est notée. Aujourd’hui
la population de Nguékokh tourne autour de 17 000 habitants d’après le dernier
recensement de la population effectué en 2002. Cette population se répartit en
quatre grands quartiers que sont : Keur Sidy, Ndalor, Diameguene et Pikine.
Sur le plan socio-économique, Nguékokh présente des atouts certains. La
proximité de la petite côte, avec le développement de l’activité touristique a permis
de relever sensiblement l’économie Nguékokhoise. En effet, la ville est située à
quelques kilomètres de Saly (10 km), Somone (12 km) où l’activité touristique a
fini par ériger ses localités en véritables points d’attraction. L’environnement
économique est dominé par trois activités essentielles :
1. Le transport qui occupe une place importante de l’activité économique
des Ngékokhoises, surtout les jeunes.
2. L’élevage contrôlé par l’ethnie peuhl, qui occupe d’ailleurs une partie
importante de la population, reste une activité qui mobilise pas mal d’actifs.
3. Le commerce devient l’une des activités les plus rentables dans la
commune, toutefois la majorité des acteurs viennent de l’intérieur du pays,
Les autres secteurs comme la couture, la menuiserie la maçonnerie mobilisent aussi
beaucoup de jeunes. Par contre, l’Agriculture, quant a elle, perd du terrain d’année
en année du fait de sa dépendance pluviométrique et de l’urbanisation qui a comme
corollaire la réduction des surfaces cultivables. Beaucoup de jeunes ont tourné le
dos à l’agriculture pour s’activer dans d’autres secteurs.
Aussi, il est à noter à Nguèkhokh un taux élevé de chômage, d'incompétence
technique et un manque d'organisation structurelle. Sur le plan psychologique, la
population, en particulier les enfants et jeunes, est encore asservie, faible,
exécutante et subordonnée.
Sur le plan des infrastructures, Nguékokh souffre d’un manque criard
d’équipement. La gare routière, le marché restent principalement les seuls ouvrages
réalisés au cours de la dernière décennie. Les autres équipements et infrastructures
brillent par leur absence.
Sur le plan L’éducation, c’est un secteur en crise, comme d’ailleurs un peu
partout dans le pays. Pour ce qui est de l’éducation élémentaire, l’évolution de la
population scolarisable n’a pas été suivie par un accroissement des infrastructures
scolaires. C’est pour cela que dans la plupart des écoles les responsables ont décrié
les effectifs pléthoriques. D’autres problèmes existent également et sont
généralement en rapport avec le cadre de travail aussi des enseignants que des
élèves.
Sur le plan de la formation, la situation est encore plus préoccupante dans
la mesure où le Foyer d’Enseignement Moyen Pratique (F.E.M.P) qui se trouve être
la seule structure publique de formation professionnelle rencontre aujourd’hui
d’énormes difficultés. Il est confronté à des problèmes de matériels, de vétusté des
locaux, de personnel, qui ont fini par faire perdre à la structure toute sa valeur.
L’absence de lycée à Nguékhokh reste aussi une contrainte pour les élèves
dans la continuité de leurs études. Les déplacements quotidiens sur Mbour ne
manquent pas en effet de causer des problèmes aux élèves et influent sur leurs
performances. D’autres, du fait de la distance et de l’absence de moyens financiers
pour supporter leurs études, abandonnent leurs cursus scolaires.
V. / BUT ET OBJECTIFS
1. But
Ce projet de construction d’un CENTRE D’ACCUEIL POUR LA
REINSERTION DES ENFANTS DEFAVORISES veut REDONNER ESPOIR
à tous ces enfants et jeunes livrés à leur sort dans la commune de Nguèkhokh mais
surtout les encadrer et les faire intégrer dans les milieux de prise de décision pour
un développement durable.
2. Objectifs
A court et moyen termes:
• Ouvrir un centre d’accueil à tous ces enfants et jeunes livrés à leur sort dans
la ville de Mbour, précisément à Nguèkhokh
• Apporter écoute et encadrement à ces groupes ciblés
• Contribuer à l’éducation et à la formation des enfants en situation difficile
tout en les orientant vers un apprentissage de métier.
• Développement des compétences méthodologiques, techniques, financières,
direction d'équipe, organisation et logistique, des participants.
• Formation technique adéquate aux enfants et jeunes dans les secteurs très
variés en vue d'améliorer leurs conditions de vie.
• Lutter contre l'illettrisme et renforcer les systèmes d'alphabétisation
A moyen et long termes:
• Renforcement des capacités de plusieurs dizaines d’enfants et jeunes
défavorisés afin de leur garantir une véritable présence sur le marché de
l’emploi et leur garantir une source de revenu pérenne
• Promouvoir les micro-réalisations et les activités génératrices de revenu pour
leur autonomie.
• Création d’emplois valorisant au niveau national et régional
• Promouvoir le bien être des enfants et des jeunes.
• Lutter contre la marginalisation, la mendicité et la pauvreté
• A terme il s'agira pour « ASAWA » de contribuer à poser les bases favorables
à l’émergence de la formation professionnelle au Sénégal.
Pour la structure initiatrice:
• Diversifier l'offre de formations afin de répondre aux besoins des
populations défavorisées.
• Faire du centre une plate-forme d'échanges de diffusion des bonnes pratiques
professionnelles, un lieu de référence et d’encadrement des enfants et jeunes
défavorisés au niveau régional et continental.
• Fonctionner de façon autonome et générer ses propres revenus.
VI. / BENEFICIAIRE DU PROJET
Les bénéficiaires sont les enfants et jeunes défavorisés voulant s’orienter vers un
apprentissage de métier ou initier des activités génératrices de revenu.
VII. / SELECTION DES PARTICIPANTS
Pour les promotions à venir, la sélection se fera à trois niveaux :
1. Grâce à des conventions de partenariats, l'appel à candidature sera diffusé
par le biais des réseaux de la commune de Nguékhokh, des groupements de
promotion féminine, et des associations sportives et culturelles (ASC)…
2. Les dossiers seront ensuite étudiés par un comité de sélection composé de
professionnels indépendants, des partenaires locaux et l’équipe coordonatrice
du projet.
3. Sur étude de dossiers, les candidats seront retenus en fonction de leur
moyens et parcours dans domaine scolaire et professionnel. Il s’agit
d’encourager ceux qui sont déjà dans une démarche avancée de
professionnalisation.
VIII. / LIEU ET MOYENS
Le projet dispose actuellement d’un terrain à Nguekhokh. Un bâtiment à
deux niveaux y sera construit. Et sera composé de dortoirs pour les bénéficiaires et
intervenants, de salles pédagogiques, de salle d’informatique, de documentation et
de ressources, d’atelier de production et d’espaces administratifs.
Le centre fournira aux bénéficiaires toute la logistique nécessaire à la
formation (logement, restauration, équipements didactiques, salles de cours etc.)
complétée par des stages pratiques, à travers des ateliers de productions qui seront
mis à leurs dispositions.
IX. / STRATEGIE INTERVENTION ET MOYENS
1. Stratégie globale
Avant le démarrage proprement dit des formations il sera organisé un atelier de
deux jours pour mener une réflexion globale sur le centre. Aussi le profil des
personnes ressources, des thèmes et des personnes à former seront ensemble revus
en vue d'une orientation stratégique adéquate. Les cours théoriques en salle seront
systématiquement illustrés par des travaux pratiques.
2. Stratégie spécifique
Objectif N° 1: Formation et renforcement des capacités des jeunes
déscolarisés et de ceux qui n’ont pas eu l’opportunité d’accéder à
l’éducation classique formelle.
Interventions: Théoriques
o
o
o
o
o
o
o
o
o
Alphabétisation
Initiation et renforcement de capacités à la langue Française et
Anglaise
Comptabilité et gestion
Marketing
Initiation en informatique
Initiation en couture, en coiffure, en menuiserie et en technique de
restauration
Education environnementale
Education sanitaire
Education à la vie familiale
NB : Les cours théoriques en salle seront systématiquement illustrés par des
travaux pratiques.
Objectif N° 2: Mettre à disposition des bénéficiaires des ateliers
de productions fonctionnelles dans le cadre de leurs insertions
dans le monde du travail.
Interventions: Pratiques
o
o
o
o
Mise à disposition d’un Salon de coiffure destiné à la Production et
à la Formation continue sur le Métier de coiffure
Production dans un Atelier de couture et Formation continue sur le
Métier de couturier / Styliste
Implantation d’un Atelier de menuiserie visant la Production et la
Formation continue sur le Métier
Mise à disposition d’un espace Multimédia destiné à la production
Dans l'ensemble le projet constitue une formation complète pouvant servir de
moyens aux enfants et jeunes défavorisés de se réaliser pleinement en tant
qu’individu, citoyens responsables.
3. Stratégies d'appui
Les formées seront organisées pour des activités socio-économiques et seront
suivies et évaluées par une commission de suivi.
Des ateliers de productions et des encadreurs professionnels seront à leurs
dispositions afin de les permettre de développer des activités génératrices de revues
et surtout de s’insérer dans le monde du travail.
X. / ANALYSE TECHNIQUE
Ici il est question des dispositions techniques à prendre pour le bon fonctionnement
du projet.
1. Des activités de formation théorique
Etablir:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Le profil des secteurs prioritaires de formation
Le profil des enfants et jeunes à former
Le profil des formateurs et encadreurs
Les personnes et institutions ressources
Le calendrier et période de formation
Le calendrier de stage de terrain
2. Des activités de formation pratiques
Elles concernent:
1.
2.
3.
4.
Les techniques et stratégies de formation pratique.
La comptabilité simplifiée et la gestion
L'encadrement technique des groupes ciblés
Le marketing et la publicité
XI. / ORGANISATION TECHNIQUE ET GESTION INTERNE DU PROJET
1. Organisation des ressources humaines
A/ Personnel technique fixe
•
•
•
•
Un (1) directeur: personne permanente responsable du centre
Un (1) encadreur / formateur permanent
Deux (2) moniteurs / animateurs
Un (1) secrétaire comptable
B/ Personnel technique contractuel
•
•
Un (1) conseiller technique consultant
Des formateurs spécialisés contractuels
•
Des facilitateurs ressources identifiés
C/ Personnel d'appui
•
•
•
•
Une (1) cuisinière
Un (1) gardien
Un (1) coursier
Un (1) chauffeur (à long terme)
2. Le processus gestionnaire
La gestion du projet est confiée à l'équipe de coordination avec l'appui de contrôle
d'un cabinet d'audit externe.
XII. / COLLABORATION TECHNIQUE
Elles concernent pour l'essentiel :
1. des échanges d'expériences avec les centres similaires (Centre Abbé Davide
BOILA de Mbour, Centre Litergique de Ngazobile etc.)
2. des séances d'animation rurales et sociales
3. des séminaires - ateliers
4. de l'assistance conseil
XIII. / FAISABILITE :
i. Le matériel et les infrastructures existent à prix acceptables.
ii. Nous avons l’adhésion des populations.
iii. Les compétences existent et les ressourcent humaines sont aux
disponibles et motivés
iv. Les sites d’accueil existent et les autorisations d’occuper nous
ont déjà été délivrées.
XIV. / DURABILITE :
Le projet est viable et durable. Il contribue grandement au développement de
chaque communauté en offrant aux enfants et jeunes défavorisés les moyens de se
réaliser pleinement en tant qu’individu, citoyens responsables.
En outre, la population augment, chaque année, les universités forment plus
de 50 000 étudiants qui sortent pour les 90% sans emploi.
Aujourd’hui, l’enseignement professionnel est en marche. Le marché est
large et l’impact de nos actions sur les plans national et sous régional est réel.
Le soutien des institutions et des organismes nationaux et internationaux sur
les trois premières années du projet est capital et devrait nous permettre de poser les
bases solides de ce projet en nous permettant d'accroitre notre auto-financement au
fil des années et nouer de nouveaux partenariats.
XV. / RISQUES : EVENTUELS OBSTACLES D’ECHEC
Les seuls obstacles identifiables dans la réussite de ce projet et la viabilité de ses
résultats, demeurent dans la rapidité ou non des procédures financières. Une lenteur
dans la mise en œuvre du budget ralentit les résultats et décourage la cible.
Par conséquent, une certaine autonomie financière avec une mise à disposition
suffisante et en temps réel de logistiques et moyens de fonctionnement, permettra
une plus grande rapidité dans la production de succès de ce projet et surtout de son
impact sur les populations. Ceci sera toutefois accompagné par un contrôle
rigoureux.
ESTIMATION BUDGETAIRE
XI. / BUDGETISATION
Charges de mis à jour du projet
1- Budget global = 139.276.800 FCFA
2- Participation = 19.653.000 FCFA
3- Montant sollicité = 119.623.800 FCFA (en 3 phases)
* L'encadrement post formation est un volet après les 3 ans de
pilotage.
N° DE
PARTICIPATION
FONDS
SOLLICITES
2.440.000
10.440.000
12.880.000
1 Coordinatrice du projet
600.000
3.000.000
3.600.000
1 Encadreur/Surveillant
400.000
1.400.000
1.800.000
1 Animateur (Alphabétisation)
400.000
1.400.000
1.800.000
1 Secrétaire/Comptable
400.000
1.400.000
1.800.000
RUBRIQUES/COMPOSANTES
TOTAL
RUBRIQUE
1
PERSONNEL DE
COORDINATION
1 Conseiller technique (ponctuel)
200.000
1.000.000
1.200.000
3 Formateurs (contractuels)
200.000
1.000.000
1.200.000
1 Gardien
120.000
620.000
740.000
1 Coursier
2
120.000
620.000
740.000
MOYENS LOGISTIQUES
5.750.000
14.700.000
20.450.000
- Local du centre (location
aménagement)
3.500.000
10.000.000
13.500.000
250.000
1.200.000
1.200.000
2.000.000
1.200.000
1.450.000
1.250.000
1.250.000
1.000.000
3.000.000
10.963.800
11.476.800
90.000
90.000
- 2 Motos de liaison (carburant/pannes)
- 5 Bureaux complets
- 1 Véhicule de coordination
(carb./pannes)
- 50 Tables-chaises
3
EQUIPEMENT/MATERIEL
513.000
- 1 Radio-Cassette
- 1 Télé-vidéo
20.000
450.000
450.000
- 50 Cassettes vidéo
20.000
55.000
75.000
- 25 Cassettes vidéo
50.000
80.000
100.000
- 5 Boîtes à image
148.000
250.000
300.000
- 5 Albums photos
50.000
250.000
250.000
225.000
1.552.000
1.700.000
1.150.000
1.200.000
550.000
775.000
986.800
986.800
5.550.000
5.550.000
8520.000
9.470.000
- Fourniture de bureau
- Equipement de formation (tableauchevalet rouleau pade, etc.)
- Matériel consommable
- Matériel non consommable
- Equipement de bureau
(Ordinateur complet, matériel à écrire,
photocopieur, reliures, etc.)
4
DIVERS BESOINS
950.000
- Frais de fonctionnement
- Frais de rapports et impression
300.000
900.000
900.000
- Médiatisation, publicité
300.000
600.000
1.500.000
- Caisse de santé communautaire
350.000
1.200.000
350.000
350.000
3.310.000
- Vérification des comptes audit
5
2.160.000
- Etude du milieu (MARP)
3.310.000
FORMATION ET APPUI
CONSEIL
10.000.000
10.000.000
- 5 Formations en atelier
2.500.000
2.500.000
- 2 Journées de réflexion
1.000.000
1.000.000
6
- 2 Cross-visites
1.000.000
1.000.000
- 12 Suivis des activités
3.000.000
3.000.000
- 5 Evaluations/Supervisions
1.250.000
1.250.000
- 2 Etudes intégrées
1.250.000
1.250.000
ENCADREMENT POST
FORMATION
10.000.000
65.000.000
75.000.000
- Encadrement des sortantes
10.000.000
50.000.000
10.000.000
15.000.000
50.000.000
- Fonds d'AGR et Crédit/Epargne
- Recyclage et appui technique
15.000.000
ANNEXE 1: PLANNING DES ACTIVITES
N° OPERATIONS
ANNEE N° 1
ANNEE N° 2
ANNEE N° 3
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1
Coordination
du centre
(1) Location
bureau
aménagement
(2) Mise au
point du
personnel
2
Logistique et
équipement
du centre
3
Formation
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
(7)
N° OPERATIONS
ANNEE N° 1
ANNEE N° 2
ANNEE N° 3
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
4
Appui-Conseils
(1) Journées de
réflexion
(2) Ateliers
(3) CrossVisites
(4) Suivi
(5) Evaluation
(6) Supervision
(7) Orientation
stratégique
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