“La formation ? Un axe stratégique !” Les entreprises wallonnes à
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“La formation ? Un axe stratégique !” Les entreprises wallonnes à
Périodique bimestriel de l’UWE Mai-Juin 2010 | Numéro 225 Michel Eeckhout (Delhaize) La formation ? Un axe stratégique ! Enquête Les entreprises wallonnes à Shanghai et en Chine Expertise | Spécial Social : Centres de compétence, formation en alternance, chômage économique, absences au travail... "Dans un domaine où le chiffre d’affaires se mesure en mégawatts, nous apprécions d’autant plus toute l’énergie de notre chargé de relation." Frédéric Dawans Fondateur et administrateur délégué de Air Energy Pub 1/1 Marc Mairesse Chargé de relation E.R. : Elodie Dufrane, Fortis Banque s.a., Montagne du Parc 3, 1000 Bruxelles. BNP paribas-fortis Luc Regout Fondateur et administrateur délégué de Air Energy Pionnière dans la création de parcs éoliens en Belgique, Air Energy peut compter sur BNP Paribas Fortis pour l’aider à limiter ses risques de taux d’intérêt et de prix de l’énergie, et poursuivre ainsi sereinement sa croissance. Vous désirez également limiter les risques au sein de votre entreprise ? Que ce soit pour des questions de prix de matières premières, de fluctuations de taux de change ou d’intérêt, nous vous conseillons les solutions de couverture de risque répondant au mieux aux besoins de votre entreprise. Nous vous accompagnons ainsi dans la réalisation de vos projets en Belgique et à l’étranger. N’hésitez pas à en parler à votre chargé de relation, ou surfez sur www.cpb.bnpparibasfortis.be. Editorial Dix millions et demi de perdants ? Tous niveaux de pouvoirs confondus, les électeurs belges sont retournés aux urnes pour la neuvième fois depuis 1999. Chaque période électorale, précédée d’une préparation plus ou moins longue et suivie d’une mise en place plus ou moins douloureuse des parlements et des gouvernements, entraîne un blocage total et parfois une remise en question des Vincent Reuter, Administrateur délégué de l’Union Wallonne des Entreprises grands chantiers nécessaires à la progression de notre société. Aujourd’hui, moins que jamais, la Belgique ne peut se permettre des vacances institutionnelles de longue durée. Non seulement les problèmes économiques et "S’il y a jamais sociaux s’imposent durement, mais il y a même un crédit à rétablir ; aux yeux de l’étranger, qui observe les événements d’un œil stupéfait et inquiet… et prend ses eu un réel sens dispositions en conséquence : les prêteurs prêtent plus cher et les investisseurs du compromis à se demandent s’ils doivent ajouter le risque politique au risque économique lié la belge, c’est le moment de le ranimer" à tout investissement. Pas de temps à perdre, par conséquent, et certainement pas à se demander s’il convient de s’attacher à la structure institutionnelle ou bien de s’occuper des questions socio-économiques. Il faut l’un et l’autre. Même si les positions semblent fort éloignées les unes des autres, même si le paysage politique vient d’être bouleversé, même si tout cela est décidément bien compliqué par les passions qui s’enflamment. S’il y a jamais eu un réel sens du compromis à la belge, c’est le moment de le ranimer. Sinon ? Sinon, dix millions et demi de perdants. Chemin du Stockoy 3 B-1300 Wavre Tél: 010 47 19 40 Fax: 010 45 33 43 [email protected] www.uwe.be Vincent Reuter Dynamisme Mai-Juin 2010 .3 appel à candidatures Votre entreprise contribue V a au développement de la culture eet du patrimoine ? Faites le savoir ! Pub 1/1 Inscrivez-vous au prométhéa Caïus 2010 Le Concours du Mécénat Culturel PROMÉTHÉA asbl - Tel: 02/513 78 27 - Fax: 02/502 26 57 - e-mail: [email protected] ! Dossier de participation téléchargeable via www.promethea.be Sommaire Dynamisme Mai-Juin 2010 L’INVITÉ 06 Plein feu : Michel Eeckhout (Delhaize) 10 Grand angle : les Wallons en force à Shanghai... et en Chine ! 06 ENTREPRISES 18 14 17 18 20 Gestion durable : EMAS III est sur les rails ! DN&T vogue parmi les projets européens de R&D Eurodyssée : un peu d'Europe dans votre entreprise... Les entreprises aussi sont solidaires ! ACTIONS 22 22 EXPERTISE : SPÉCIAL "SOCIAL" > Centres de compétence, chômage économique, formation en alternance, absences au travail... 50 Formation des Administrateurs (GUBERNA-UWE) RÉSEAUX 52 51 52 53 54 Charte eTIC : 16 engagements pour l'e-commerce Manager positif : la motivation, ça se fabrique ! Les brèves de la qualité Dynathèque PROCHAIN NUMÉRO RÉSERVEZ Spécial Recherche/Innovation. Nos spécialistes feront le point sur les nouvelles technologies, les nouveaux usages quotidiens, les métiers de demain, les différents programmes de recherche européens... Ils établiront également un «état des lieux» de la recherche et de l'innovation en Région wallonne. Dynamisme dès à présent vos espaces publicitaires auprès de notre régie : 081/40.91.59 ou [email protected] Le périodique bimestriel édité en commun par l’Union Wallonne des Entreprises ASBL et la Maison des Entreprises wallonnes ASBL UWE, Chemin du Stockoy 3, B-1300 Wavre, Tél. : +32 (0)10.47.19.40, Fax : +32 (0)10.45.33.43, [email protected], www.dynamismewallon.be • Rédaction : Yves-Etienne Massart (rédacteur en chef), Thierry Decloux • e-Mail : [email protected] • Conseil de Rédaction : Jean de Lame, Thierry Devillez, André Lebrun, Didier Paquot, Vincent Reuter, Jean-Jacques Westhof • Mise en page : Thierry Decloux • Impression : Imprimerie Vase Frères (Waterloo) • Routage : Barbier (Isnes) • Régie publicitaire : Expansion Partners SA, +32(0)81.40.91.59, +32(0)497.22.44.45, [email protected] • Editeur Responsable : Jean de Lame, Chemin du Stockoy 3, B-1300 Wavre • Abonnement annuel (6 numéros) : 30 EUR à verser sur le compte de la Maison des Entreprises wallonnes 360-1149184-31 • Tirage : 7.942 exemplaires (contrôle CIM) Toute reproduction, même partielle, des textes et des documents de ce numéro est soumise à l’approbation préalable de la rédaction. Dynamisme Mai-Juin 2010 .5 L’invité / Plein feu Michel Eeckhout, CEO Delhaize Belgium La formation ? Un axe stratégique ! " Assurer la pérennité de l’emploi Avec dix-sept mille personnes, Delhaize est l’un des plus gros employeurs belges membres de l’Union Wallonne des Entreprises. A la barre de 17.000 personnes, c’est une de ce géant de la distribution alimentaire, responsabilité. Michel Eeckhout, CEO de Delhaize Belgium. Il faut La Belgique, marché d’origine d’un groupe l’assumer aujourd’hui très international. à chaque par Yves-Etienne MASSART 6. Dynamisme Mai-Juin 2010 instant" U n bureau très dépouillé, une porte toujours ouverte, l’accueil est d’une grande simplicité. A l’image de notre hôte, Michel Eeckhout. Il faut dire qu’il connait la maison pour y avoir fait l’essentiel de sa carrière. La mentalité, la culture «maison», il connait. C’est un homme du sérail, il colle à l’image du distributeur. Mieux même, il l’incarne. Avec une pointe d’humour pincesans-rire qui ne demande qu’à se dévoiler… Et… dans les deux langues, car le CEO est parfait bilingue ! d’une stratégie de repositionnement «prix» de l’enseigne : "Excel 2008-2010 a rapidement atteint ses objectifs, renforçant notre value leadership. Il faut se rendre compte que nous en sommes déjà à notre cinquième baisse des prix ! Comme nous avons également renforcé nos points forts et que nos actions promotionnelles ont été des succès, nous sommes dans une spirale très positive. Tout le groupe s’est retrouvé impliqué dans cette démarche et l’adhésion et l’implication des équipes ont été très fortes". Seul élément qui tranche dans cet environnement presque spartiate, la note très colorée apportée par une reproduction d’une œuvre d’Andreas Gursky. Mais pas n’importe laquelle : passionné d’art contemporain, Michel Eeckhout a choisi en fonction de son métier. Parmi les œuvres du photographe allemand spécialiste des lieux immenses, recelant toujours une présence humaine mais qui semble irréelle, le CEO de Delhaize a choisi la représentation de l’intérieur d’un supermarché. Une composition vertigineuse aux dimensions impressionnantes. L’avantage d’un groupe international, c’est aussi la diversité des marchés et des différences entre leurs évolutions. De quoi dupliquer rapidement ailleurs les expériences locales qui se transforment en success stories. "Si le cœur du groupe est en Belgique, les échanges des best practices fonctionnent dans les deux sens". Pas de graphique, pas de courbes de résultats, et pourtant Michel Eeckhout a de quoi être fier. Dans un contexte économique difficile, Delhaize a fait mieux que se défendre, puisqu’il a encore progressé sur le territoire belgoluxembourgeois : un nombre de magasins en hausse et un chiffre d’affaires qui grimpe, que demander de plus ? Une réussite qui est aussi le fruit d’un travail collectif et Changement = Opportunité Aujourd’hui, Delhaize, c’est 792 magasins, que l’on peut regrouper en 3 pôles : les supermarchés, les magasins de proximité et les magasins spécialisés. Avec un chiffre d’affaires de plus de 4,6 milliards en 2009 (en hausse de 4,7%), il assure 23,1% des revenus du groupe au niveau mondial. Et ce n’est pas tout : 2010 sera synonyme d’investissements, avec l’ouverture d’une trentaine de magasins, la rénovation de vingt autres. Des investissements créateurs d’emplois. La crise a donc permis à Delhaize de se remettre en ordre de bataille pour la reprise. "Il est vrai que nous avons ressenti la crise à travers la baisse de pouvoir d’achat de nos clients, mais nous croyons avoir trouvé les réponses qu’ils attendaient. Le développement de nos marques propres – pourtant déjà très fortes – a été déterminant". Résultat, les premiers frémissements de la sortie de crise se font sentir : le nombre de transactions en magasins est à la hausse, la valeur du panier moyen augmente et les produits plus qualitatifs retrouvent leur attractivité. Quant il évoque les points forts de son groupe pour l’avenir, Michel Eeckhout met en avant la qualité du service, un service rendu par un personnel qu’il qualifie d’expert. On le sent presque protecteur avec son personnel : "L’emploi est bien l’une de nos priorités, car le rôle de notre personnel est central dans nos activités". Un challenge d’autant plus important que Delhaize repose sur deux piliers : ses magasins intégrés et un réseau d’affiliés. "Delhaize compte sept enseignes différentes, mais je vous assure que nous n’avons qu’une seule culture d’entreprise. Il y a un attachement fort de tous nos employés à l’identité du groupe". Le ciment de cette culture d’entreprise, c’est la satisfaction du client. Argument bateau, direz-vous ? Mais le métier de commerçant, c’est travailler sur la qualité de la relation avec le client, un message qui sert de fil rouge, notamment à la politique de formation du personnel de l’enseigne au lion. Un message qui doit percoler jusqu’aux affiliés et à leur personnel, qui bénéficient également des résultats des nouvelles approches. Michel Eeckhout insiste beaucoup pour que le transfert d’expertise et le partage de compétences soit la règle dans toute la structure du groupe. Avec des habitudes de consommation qui changent beaucoup plus rapidement, ce contact avec les consommateurs est essentiel. "Nous devons constamment rester en phase avec les attentes de notre clientèle. Cela veut dire adapter nos produits, notre offre de produits, mais aussi nos formules de commerce". Le cycle de vie des produits se raccourcit, le cycle de vie des concepts de magasins aussi se raccourcit, ce sont autant de remises en cause auxquelles il faut préparer le personnel. "Mais c’est aussi ce qui fait le sel d’un métier qui est en perpétuelle évolution. Dynamisme Mai-Juin 2010 .7 L’invité / Plein feu bien l’une de nos Pour notre personnel, c’est clair que c’est une source de motivation, parce que nous faisons tout ce qui est possible pour qu’il en soit ainsi". priorités, car le Expertise et leadership " l’emploi est rôle de notre personnel est central dans nos activités" Manager c’est... Dans le désordre : être transparent et honnête intellectuellement. avoir une vision. aider à implémenter la vision, être co-responsable avec ses collègues de la vision. être «resilient», comme disent les anglo-saxons : être capable de tenir le coup et le cap, de continuer à motiver ses troupes. avoir de l’humour. C’est une qualité que j’apprécie énormément et que j’essaye de cultiver. Même dans les périodes difficiles, avoir de l’humour permet de passer au delà des difficultés. 8. Dynamisme Mai-Juin 2010 Marketing, logistique, supply chain, informatique, techniques de refroidissement,… la distribution est un secteur de pointe sur le plan des nouvelles techniques. "La formation est un élément important de notre gestion du personnel. Une approche que nous mettons en avant pour renforcer encore notre attractivité, mais également pour favoriser la rétention du personnel. Vous savez, nous devons veiller à ce que nos 17.058 collaborateurs évoluent de manière constante tant dans leur carrière personnelle que dans l’application des nouvelles technologies ou techniques de gestion". Michel Eeckhout est persuadé que chaque évolution, chaque changement représente une opportunité de progresser dans sa carrière, tant en matière d’expertise personnelle que de leadership. Généralement, le secteur des services ne rime pourtant pas nécessairement avec formation. Certains auraient du mal à y voir une évidence. Du côté interprofessionnel syndical, on ne serait pas particulièrement demandeur. "Pourtant, chez Delhaize, nous sentons nos syndicats derrière nous pour soutenir cette politique de formation : elle permet de valoriser le personnel, de le faire progresser et donc de consolider son emploi". Dans un groupe familial, la volonté de voir le personnel faire sa carrière dans l’entreprise est peutêtre plus forte qu’ailleurs, raison pour laquelle le groupe investit beaucoup dans la formation interne. Comme nombre d’autres employeurs, Delhaize constate qu’il est parfois difficile de recruter certains profils, même en période de crise. "C’est le cas pour certains métiers techniques, mais il faut surtout souligner que nous recrutons énormément de personnel sans formation et que nous assurons nous-mêmes leur formation aux différents métiers du supermarché. Le seul métier où nous constatons un manque d’offre d’expertise, c’est celui des bouchers. Mais je peux imaginer que dans d’autres secteurs, ce sont plusieurs métiers qui présentent des pénuries sur le marché de l’emploi". Michel Eeckhout reprend sa casquette de représentant du monde patronal pour insister sur l’importance des contacts suivis avec les organismes de formation, de placement, avec les autorités, afin d’arriver à la meilleure adéquation entre l’offre et la demande. Management de terrain Michel Eeckhout est aujourd’hui chez Delhaize depuis plus de trente ans. Entré comme chef de projet dans le département informatique, il a ensuite intégré le supply chain, les achats indirects, avant de se retrouver également en support des filiales européennes et asiatiques, puis de devenir le Chief Information Officer du Groupe Delhaize. Autant dire qu’il a appris à connaître de l’intérieur tous les rouages de l’entreprise. "Une telle fonction de support, transversale, vous met en contact avec tout le monde. Ma fonction m’a fait accompagner toutes les évolutions du groupe depuis trois décennies, puisque l’informatique y a joué un rôle de plus en plus incontournable". De là à se voir à ce poste qu’on lui a proposé il y a trois ans ? "Je n’avais pas de plan de carrière de ce type là, mais lorsqu’on m’a proposé la direction générale de la Belgique, du Luxembourg et de l’Allemagne, j’ai accepté car je savais que la prise de fonction serait très rapide, vu ma connaissance du passé. Nous avons gagné du temps et notre redéploiement stratégique a été mené tambour battant". De par sa carrière, Michel Eeckhout ne pouvait que fonctionner en équipe. Une équipe qu’il veut aussi très présente sur le terrain. "Vu mon historique d’implémenteur de grands projets, j’accorde une grande attention à la structure des projets, aux échéanciers, aux plans, à la constitution d’équipes solides et, surtout, au fait que le changement doit s’opérer très rapidement !" Il suggère d’interroger ses équipes sur sa rigueur : "Quand on vient avec des délais, ils sourient toujours, car ils savent que je vais essayer de raboter et grappiller quelques jours ou semaines par-ci, par-là". Ses priorités en tant que manager ? "A 50%, les aspects humains sont déterminants. Il faut aller à la rencontre du personnel, de tout le personnel, y compris celui qui représente la partie invisible de l’iceberg. Les autres 50%, c’est vraiment de la gestion". Un métier, des responsabilités remplies de satisfaction, comme celle d’avoir traversé la crise sans avoir dû toucher à l’emploi. 24 heures chrono "Les gens qui ont 8h00 La journée de travail de Michel Eeckhout commence à 8h00, "tous les jours", insiste-t-il. journée Une fois par semaine, la journée commence d’ailleurs en magasin, avec l’ensemble des membres de la direction. En compagnie des services de support, il visite alors le magasin, généralement pendant une heure. Avant de tenir une réunion de «promotion de vente», qui prend environ trois bonnes heures. Les autres jours de la semaine, il va à la rencontre des services comme la logistique ou les achats.. de bonnes raisons de me contacter personnellement méritent que je leur apporte une réponse directe !" L’autre partie de ses journées est jalonnée de steering comittees, des réunions de pilotage de projets qui sont toujours très denses. Il réserve également une partie de son agenda aux activités de représentation et de lobbying : à l’UWE où il est administrateur, à la Fedis dont il est le vice-président, … Les réunion-lunch occupent généralement ses temps de midi, ce qui donne au final des journées très remplies. C’est quasiment du non-stop de 8 à 18. "Au plus tôt, car nous vivons au rythme des ouvertures de nos magasins". Il trouve aussi le temps de gérer personnellement ses mails, plusieurs fois sur la journée. "Les gens qui ont de bonnes raisons de me contacter personnellement méritent que je leur apporte une réponse directe !" soirée Certaines soirées sont consacrées aux événements de réseau, mais dès qu’il en trouve le temps, il assouvit sa passion pour l’art contemporain. Une passion qu’il combine avec la pratique du golf et le temps important qu’il tient à consacrer à sa famille. Marié et père de trois enfants, le cercle familial est sa première priorité. Il assume ses responsabilités là comme ailleurs, car assurer la pérennité de l’emploi de 17.000 personnes, c’est une responsabilité. Il faut l’assumer à chaque instant. Il n’est pas un couche-tôt et ramène de moins en moins souvent du travail à la maison. Tout est question d’équilibre… Dynamisme Mai-Juin 2010 .9 Grand angle Enquête Les Wallons en force à Shanghai… et en Chine! L’Exposition universelle de Shanghai n’est pas tout. Si une soixantaine d’entreprises wallonnes y sont présentes, bien d’autres n’avaient pas attendu l’événement pour conquérir ce gigantesque marché. L’UWE et l’Awex ont décidé de braquer sur elles les projecteurs. C’ est l’Expo de tous les superlatifs. La plus grande Exposition universelle organisée dans l’Histoire : 80 millions de visiteurs sont attendus sur le site, qui accueillera, sur une superficie de 5 Km², plus de 240 participants (pays et organisations internationales, ainsi que toutes les provinces et quelques villes chinoises). La ville hôte (20 millions d’habitants) est la capitale économique de la Chine, le premier port du monde et la première place commerciale d’Asie. Voilà le décor planté ! C’est pour profiter de cette plate-forme promotionnelle exceptionnelle, que constituent l’événement en lui-même et son cadre d’accueil, que l’AWEX, WBI (Wallonie-Bruxelles International) et l’OPT s’associent pour organiser du 21 au 25 juin 2010 une semaine WallonieBruxelles sur le site de l’Expo. Cette semaine sera bien davantage qu’une action de visibilité. Elle revêtira un caractère économique, technologique, touristique, culturel et gastronomique. Axe économique par Yves-Etienne MASSART L’essentiel des activités se dérouleront dans le business center au sein du pavillon belge. Mais certaines d’entre elles seront décentralisées pour des raisons stratégiques. Ce sera par exemple le cas du séminaire que le pôle BIOWIN accompagné d’une quinzaine d’entreprises wallonnes, tiendra le 22 juin, à Suzhou (grande banlieue de Shanghai), qui accueillera une convention internationale de la biotechnologie. L’axe économico-technologique, conçu par l’AWEX avec les pôles de compétitivité et clusters concernés, s’articule autour de séminaires, dont les thèmes, font directement ou indirectement référence à la thématique générale de l’Exposition (Better city, better life), tout en tenant compte du potentiel qu’ils peuvent représenter dans le cadre des relations économico-commerciales entre la Wallonie et la Chine. Les 5 thèmes sont le transport et la logistique, les technologies du son et de l’image, le développement durable appliqué au logement, les sciences du vivant et la promotion de nos parcs scientifiques. Ces opérations visent un double objectif transversal : la promotion de 10. Dynamisme Mai-Juin 2010 la Wallonie comme terre d’accueil pour l’investisseur étranger et le développement de relations partenariales entre parcs scientifiques. Ce dernier point est le prolongement naturel des premiers contacts établis entre le SPoW (Science parks of Wallonia) et le réseau des parcs scientifiques chinois, dont fait partie le parc technologique de Wuhan dans la province du Hubei. Il est à noter que la mission «parcs scientifiques» se prolongera après la semaine wallonne, par un programme de visites et de contacts hors de Shanghai. L’AWEX y a encore programmé deux missions d’entreprises en septembre (agroalimentaire) et octobre (développement durable), avec dans ce dernier cas des passages dans au moins deux autre villes, dont Pékin. © Conix Architects Le commerce extérieur de la Wallonie avec la Chine Importance de la Chine pour l’économie wallonne. L’émergence de la Chine en temps que puissance économique mondiale n’est pas un phénomène nouveau. La Wallonie profite de cette émergence. Les opportunités sont doubles : d’une part, la Chine a un grand besoin de produits niches de haute technologie, une spécialité wallonne. En effet, la Chine a de gros besoins pour sa modernisation. D’autre part, l’émergence d’une importante classe moyenne (estimée à entre 200 et 300 millions de personnes) accroit les besoins en produits plus sophistiqués qui sont en partie importés. Dans le sens inverse, les autorités chinoises poussent les entreprises chinoises à s’internationaliser. Les premiers investisseurs chinois viennent en Wallonie. L’AWEX a en décembre 2009 créé un «China Welcome Office» à Mons, destiné à accueillir les investisseurs chinois. Cela aura une influence favorable sur l’emploi en Wallonie. La Chine est un pays prioritaire pour la Wallonie. Des quatre pays BRIC (Brésil-Russie-Inde-Chine), c’est celui qui se taille la part du lion (vois ci-dessous le pourcentage des exportations wallonnes vers les pays BRIC - 9 mois 2009). La Chine est devenue en Inde 2009 le dixième client 13,3% de la Wallonie, entre la Pologne et la République Chine Tchèque. Les 38,0% Etats-Unis et la Chine sont les seuls Brésil pays hors20,8% UE figurant parmi les dix premiers clients de la Wallonie. Parmi les secteurs déjà présents sur place : Mechanical Engineering (IRM, Vigan Engineering,…), russie Life Sciences ( Galactic, 28,0% GSK, IBA,…) , Agro- Industry ( Desobry, Lutosa,…) , Waste Treatment (Gantry,…), Control and security (Automatic System, BEA Electronics, Orthodyne, …), Iron and Steel Industry ( CMI, Drever, Hamon, Magotteaux …), Sound and Images (EVS, Flying Cam, …) et Glass Industry (AGC,…) Dynamisme Mai-Juin 2010 .11 Grand angle 60 entreprises wallonnes Pour Shanghai 2010, une soixantaine d’entreprises wallonnes ont franchi le pas de s’investir dans la construction et l’aménagement même du pavillon belgo-européen ou de s’en servir comme vitrine. Plusieurs sociétés présentent leurs technologies avant-gardistes dans cet espace d’exposition : GSK, Baxter, UCB, le Coma Science Group, Cardio3 Biosciences et DNA Vision (pour les sciences du vivant), et Flying Cam (prises de vue aériennes) notamment. De son côté, le CIVA (centre international pour la ville, l’architecture et le paysage) y présente une maquette d’un ensemble d’habitations passives avec des entreprises wallonnes spécialisées dans les diverses technologies, qui y sont applicables. Au rayon alimentaire, plusieurs sociétés du Sud du pays sont fournisseurs du restaurant, dont la plupart sont considérés comme sponsors officiels, en raison de leur apport gratuit en denrées (Spadel, Meurens, Bister, Stassen) ou en matériel de table (Durobor). Seize chocolatiers artisanaux se sont par ailleurs associés au projet financé par quatre grands groupes chocolatiers belges, dont Callebaut, pour animer chacun durant une semaine le Chocolate corner, un espace de show cooking. Trois brasseries wallonnes vendront également certaines de leurs bières dans le Café belge : il s’agit de Chimay, Silly et Saint-Feuillien. Au total, une quinzaine d’entreprises wallonnes sont sponsors officiels du pavillon belge, dont un des plus importants est installé à Léglise, Waltec Biometrics une société spécialisée dans les technologies de pointe pour la sécurité et le contrôle. AGC Glass Europe réalise un bloc de verre pour la scénographie des Régions et sera également associé au projet de la station polaire Princesse Elisabeth. Le Val Saint Lambert, qui vise un développement en Chine, offre de nombreux objets en cristal, alors qu’Ice-Watch fournit gratuitement des montres. Une vingtaine d’autres sociétés ou d’institutions wallonnes ont par ailleurs reçu le label de partenaires, notamment en remerciement pour leur apport en termes de contenu scénographique. Plusieurs sociétés wallonnes seront également présentes dans la boutique du pavillon belge. Berenschot et votre entreprise est en forme Le bureau d’organisation Berenschot Belgium est implanté en Belgique depuis 1962 et fait partie du groupe international Berenschot. En Belgique nos 25 consultants assistent les entreprises privées tout comme les organismes publics et interviennent «sur mesure » en fonction de vos besoins dans les domaines suivants : GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Stratégie Recrutement et search Sélection et assessment Classification de fonctions Politique de rémunération, enquêtes salariales, simulations Gestion de compétences Evaluation Formation sur mesure Coaching des individus ORGANISATION Stratégie Audit Optimisation de processus Optimisation et gestion des effectifs Gestion opérationnelle Productivité Qualité Gestion du changement Pour toute information, veuillez contacter : Berenschot Belgium Avenue Marcel Thiry 81 à 1200 Bruxelles Tél : 02/777.06.45 www.berenschot.be [email protected] 12. Dynamisme Mai-Juin 2010 JWT Group HR CONSULTING Pub 1/1 securex Avec la vision “in-through-out” de Securex, tirez votre entreprise et vos collaborateurs vers le haut. La véritable richesse d’une entreprise, c’est évidemment son capital humain. En tant que manager, vous souhaitez le développer de la meilleure façon. Les conseils de nos experts vous feront progresser dans la bonne direction. Nous accompagnons votre entreprise de A à Z, depuis le recrutement jusqu’au départ de vos collaborateurs. Entre les deux, nous n’avons de cesse de développer toutes leurs compétences. Ainsi, ce n’est pas seulement votre personnel qui y gagne mais toute votre entreprise. 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L’outil «Eco-Management and Audit Scheme» récompense les entreprises qui vont au-delà des obligations légales et qui cherchent à réduire leur impact sur l’environnement de manière continue. EMAS est valable pour toute organisation, tout secteur et toute taille. Pour être enregistrée EMAS, l' entreprise améliore sa performance de manière continue en passant par ces étapes : 1.Une politique environnementale, preuve écrite de l’engagement de la direction à maîtriser les impacts de son activité sur l'environnement. 2.Une analyse environnementale de ses activités et de leurs impacts et la vérification de sa conformité à la législation environnementale. 3.Un programme environnemental qui définit ses actions prioritaires et ses objectifs. 4.La mise en œuvre d’un SME basé sur la norme ISO14001 (certification non obligatoire) pour la mise en œuvre de son programme environnemental. 14. Dynamisme Mai-Juin 2010 5.Un audit environnemental pour vérifier sa performance. 6.La déclaration environnementale qui communique (tous les 3 ans) au public sa performance environnementale et ses futurs objectifs. Petit à petit vers… EMAS III La première version EMAS I publiée en 1995 était d’application uniquement pour le secteur industriel. Elle devient EMAS II en 2001 pour s’ouvrir aux marchés publics et privés et intégrer dans sa démarche la norme ISO 14001. Sa dernière version EMAS III a évolué selon : • Un renforcement de la déclaration environnementale. L’amélioration continue de la performance environnementale est la pierre centrale du règlement EMAS. Dorénavant, les entreprises devront inclure dans leur déclaration environnementale une série de 6 indicateurs clefs illustrant leur performance : l’efficacité énergétique, l’utilisation rationnelle des matières, l’eau, les déchets, la biodiversité et les émissions. A ceux-ci, il est maintenant possible d’ajouter des indicateurs spécifiques au secteur, repris dans des Documents de Référence Sectoriels. Les meilleures pratiques en gestion environnementale de chaque secteur y sont soulignées, guidant ainsi au mieux les entreprises. • EMAS III plus accessible pour tous et plus attrayant pour nos PME. En ce qui concerne les PME, certaines obligations sont allégées: la déclaration environnementale peut être éditée après une plus longue période (tous les 4 ans), la vérification tient en compte certaines caractéristiques spécifiquement liées aux PME, les frais sont réduits, etc. infos mobilité Liège Airport a 20 ans ! E n deux décennies, l’aéroport a pu se profiler en acteur incontournable du transport de fret. pour nos PME ! De plus, les Etats Membres devront apporter un plus grand support pour toutes les entreprises désireuses de se lancer dans une démarche EMAS III. Notamment par le biais d’une aide fiscale, d’un allègement de la procédure, d’une assistance technique, etc. En Région wallonne, les entreprises bénéficient d’aides à l’investissement en faveur de l’environnement lorsqu’elles dépassent les normes communautaires. Les PME bénéficient d’un plafond supplémentaire de 10% lorsqu’elles deviennent EMAS ! (voir sur www. wallonie.be) Par ailleurs, l’enregistrement EMAS III est élargi aux organisations situées en dehors de la Communauté Européenne. Plus d'infos ? http://ec.europa.eu/environment/emas Une entreprise wallonne primée ! Liege Airport occupe d’ailleurs, depuis le début de cette année, la 8e position dans le Top 10 des aéroports européens. Avec, à la clé, des milliers d’emplois directs et indirects, notamment à travers les 76 sociétés qui ont choisi de s’implanter à Bierset. Sur l’ensemble du site de l’aéroport de Liège, le nombre d’emplois directs s’élève aujourd’hui à 2.778. Mais les activités de Liege Airport et autour de l’aéroport fonctionnent comme un levier d’emplois indirects. Le prix européen EMAS (European EMAS Award) a récompensé en 2008 Imperbel-Derbigum (Perwez), une PME wallonne spécialiste de la toiture. Ce prix s’adresse à toute organisation : de la micro entreprise jusqu’aux grandes entreprises et aux administrations publiques. Plus d'infos ? http://ec.europa.eu/environment/ emas/emasawards Selon les estimations es plus fiables, l’activité générée sur le site induit des emplois indirects estimés à 6.667 personnes, soit au total près de 9.445 emplois directs et indirects. Plus d'infos ? www.liegeairport.be Consultez le p o r t a i l Bruit Energie Gestion collective Environneme n t Air/Climat Management environnemental de l ’UWE ! Permis d’environnement Déchets Eaux Sol et Stockage www.environnement-entreprise.be Dynamisme Mai-Juin 2010 .15 Pub 1/1 Réalisez vos ambitions SD Worx Flexibilité des RH. Une organisation flexible pour des résultats durables. Le monde a évolué. Une grande flexibilité est indispensable au jour d’aujourd’hui. Une flexibilité de votre politique, de vos processus, de votre personnel et donc également au niveau de votre approche RH. C’est ainsi que votre organisation pourra affronter la mondialisation, la situation économique actuelle, une concurrence croissante et la pression du marché. SD Worx vous offre de l’inspiration et des solutions RH en vue d’accroître la flexibilité de votre organisation ainsi que de renforcer l’engagement de vos collaborateurs. Des solutions qui exploitent pleinement les dispositifs légaux. À la recherche d’inspiration ? Surfez sur www.realisezvosambitions.be pour trouver des idées efficaces. Vous pouvez également vous inscrire sur ce site pour participer à notre séance d’inspiration gratuite sur le thème de la flexibilité des conditions de travail et de rémunération. Et vous, dans quelle mesure êtes-vous flexible ? Visitez le site www.realisezvosambitions.be et faites le test. Entreprises / Recherche Active dans l'industrie de la construction navale et métallique, DN&T est une compagnie d'ingénierie particulièrement dynamique. Elle participe en effet à plusieurs projets de recherche et est passée, en l'espace de 4 ans, de 1 à 7 personnes. par Isabelle TREUTTENS "Le fait de participer à un projet européen fait évoluer la société. C'est très enrichissant aux niveaux humain et technique, car on voit ce qui se passe ailleurs. C'est comme ça qu'on apprend le plus." André Hage, General Manager de DN&T une entreprise en pleine expansion DN&T vogue parmi les projets européens "J e ne m'attendais pas à un développement aussi rapide, déclare d'emblée André Hage, General Manager et fondateur de la société liégeoise. Si tout se passe bien, je pourrai encore engager une ou deux personnes dans les prochains mois…" Spin-off de l'ULg, DN&T est entrée, un an après sa création en 2006, dans le projet IMPROVE, financé sous le 6e Programme-cadre européen de Recherche et Développement (PCRD). L'objectif de ce projet, qui s'est terminé en septembre 2009, était de développer trois navires de nouvelle génération (un méthanier LNG, un chimiquier et un navire de passagers) en utilisant, dès les premières étapes du processus de conception, des techniques d'analyse et de design avancées plaçant la structure, la production, l'aspect opérationnel, la performance et la sécurité sur un même niveau (concept de «DFP - Design for Production»). Le logiciel LBR-5 a été développé par l'ULg-ANAST. Ce logiciel permet l'optimisation de la partie cylindrique des navires pour en diminuer soit le poids, soit le prix de production. Dans le cadre du projet, de nouveaux modules ont été développés. DN&T était responsable de l'interface hommes-machine, ainsi que de l'optimisation de la structure de ces bateaux, en utilisant ces nouveaux modules. "Cette expérience a été très positive car nous avons travaillé avec des partenaires de haute qualité, explique André Hage. Le fait de participer à un projet fait évoluer la société. C'est très enrichissant aux niveaux humain et technique, car on voit ce qui se passe ailleurs. C'est comme ça qu'on apprend le plus." Et André Hage de poursuivre : "En participant à ce projet, nous avons augmenté notre connaissance et réalisé un bénéfice puisque le développement que nous avons fait a été intégré au logiciel que nous commercialisons. Une licence est vendue au groupe DCNS, qui conçoit les bateaux de nouvelle génération, y compris certains navires militaires français." Grâce à ce projet, de nouvelles perspectives environnementales s'offrent également à la société liégeoise. "Dans les nouveaux modules intégrés à LBR-5, on a essayé de tenir compte de l'impact sur l'environnement en ce qui concerne la maintenance du bateau et le recyclage. Il y a encore des choses à faire. Le projet était un point de départ pour y travailler. On réfléchit à un nouveau projet pour aller plus loin dans le développement." Outre le PCRD, la société travaille également à d'autres projets qui devraient notamment l'amener à développer une salle de spectacle couverte sur le lac d'Enghien, concevoir deux bateaux pour les étudiants de l'école de batellerie de Huy et développer une plateforme d'intégration de logiciels. A la demande du chantier naval Meuse & Sambre, DN&T étudie également la faisabilité d'une ligne de Navibus (bateaux de passagers) entre Herstal et Seraing, en passant par la Dérivation. Et la société liégeoise s'est également associée à un projet qui vient d'être soumis dans le programme de recherche européen Eureka. Ce projet concerne le développement d'un logiciel de suivi de l'intégrité des éléments structuraux des plateformes flottantes d'éoliennes offshore. S'il est accepté pour financement par la Région wallonne, il permettra à DN&T d'obtenir une certification spéciale, délivrée par le bureau Veritas. "Ce projet est très important pour nous, explique André Hage. Le bureau Veritas certifiera la manière dont nous faisons nos calculs. En Belgique, à l'heure actuelle, nous sommes les seuls à avoir une vision globale des choses. On fait des essais de stabilité, des calculs de structure et des expertises. On peut partir d'une feuille blanche et arriver à un bateau complet. Etre certifiés ISO 9001 et ISO 17020 permet à nos clients de savoir qu'ils peuvent nous faire entièrement confiance. Cela nous ouvre beaucoup de portes." Dynamisme Mai-Juin 2010 .17 Entreprises / Stages 1985. L’Assemblée des Régions d’Europe crée le programme d’échanges Eurodyssée pour les jeunes de 18 à 30 ans. Depuis 25 ans, la Wallonie, une des Régions les plus actives du programme, se distingue par la qualité de son accueil et la sélection des stagiaires. Qu’en disent les intéressés ? par Joëlle DEMEULEMEESTER Eurodyssée Un peu d'Europe dans votre entreprise... Laia, une Catalane chez ABV à Liège Le win-win d’Emilie et de Sita 16 Février 2008. Laia, diplômée en architecture d’intérieur depuis à peine 1 mois, arrive de Catalogne, destination Liège. Tout va en effet très vite entre le dépôt de sa candidature et sa sélection par la cellule Eurodyssée de l’UWE qui trouve un stage à la mesure de ses compétences aux Ateliers Bodart et Vange. Pour 5 mois et 3 semaines. Originaire de Limoges, Emilie est ingénieur en environnement. Et a déjà plusieurs expériences à son arc lorsqu’elle décide de poser sa candidature comme stagiaire Eurodyssée. "Pour découvrir une autre manière de travailler et progresser sur les plans professionnel et personnel". L’UWE présente son dossier à Sita Treatment. C’est le déclic ! De janvier à juin 2009, Sita et Emilie vont mettre leurs compétences communes au service des certifications ISO14001 et OHSAS 18001. Respectivement système de management environnemental, et de la santé et de la sécurité au travail. Mais avant ABV, elle doit suivre une formation intensive en français : "Trois semaines et mon appréhension de la langue s’est envolée". Laia entre alors au bureau d’études chargé de la conception des cloisons de bureau chez ABV. Avec quelque inquiétude mais l’envie de s’ouvrir à une méthode de travail étrangère. "Tout de suite, j’ai été sensible à la gentillesse de l’équipe et sa patience par rapport à mon français hésitant. Et Marc Thill, responsable, a pris le temps de me présenter à chacun et de me former aux programmes informatiques". Adobe, Autocad, Photoshop. "Elle a appris très vite. Ce dont ABV s’est réjoui. Laia a pu développer plusieurs compétences et nous avons pu l’intégrer dans un projet utile pour nous". Laia a en effet été impliquée dans la mise au point de A à Z du produit «Portik» : création des plans, réalisation du catalogue et du tarif. "Parallèlement, j’ai eu la chance d’aider à la conception du stand Vange pour le salon «100% design» à Rotterdam et d’en proposer l’invitation". Grandie professionnellement, selon ses propres termes, Laia est repartie à Barcelone pour y trouver très rapidement un travail chez Lego, lettre de recommandation d’ABV en main. "Nous prenons des stagiaires Eurodyssée presque tous les ans et Laia restera l’une des plus regrettées. De son côté, elle nous envoie régulièrement de ses nouvelles", conclut Marc Thill. Créé en 1984, ABV devient «Ateliers Bodart et Vange» en 2004. Ils axent leurs activités autour de la conception de cloisons de bureau d’une part et l’édition de mobilier design Vange de l’autre. PME d’environ 60 personnes, ABV est installée à Seraing. 18. Dynamisme Mai-Juin 2010 "Sita Treatment m’a encadrée dans la mise à jour des analyses environnementale et des risques. Pour chacune, j’ai été chargée de proposer des actions correctives. Puis d’aider à préparer les audits internes qui ont permis à Sita d’argumenter face aux auditeurs externes". En effet, ces systèmes doivent être audités régulièrement pour vérifier la conformité aux normes. Sita propose à Emilie d’aller plus loin et de participer à la préparation des audits externes de renouvellement des deux certifications. Et de procéder à plusieurs campagnes de sensibilisation du personnel à la sécurité. Conclusion ? Sita Treatment a bénéficié d’une assistance efficace et Emilie d’une excellente formation de terrain. "Grâce aux tâches qui m’on été confiées avec beaucoup d’autonomie et les aides nécessaires, j’ai pu appréhender l’utilisation au quotidien des systèmes de management environnemental et de sécurité. Les personnes avec qui j’ai travaillé n’ont jamais hésité à partager leur expérience avec moi". Sita Treatment se voit confier l’exploitation de l’incinérateur d’Herstal, chargé du traitement des déchets ménagers ou assimilés, et du Centre d’Enfouissement Technique d’Hallembaye (classe 2), destiné à recevoir les déchets ultimes. Depuis plusieurs années, l’incinérateur d’Herstal est certifié ISO 14001. Quant au C.E.T., il possède les certifications ISO 14001 et OHSAS 18001. PUBLI-REDACTIONNEL Rares sont les travailleurs qui connaissent la valeur totale de leur package salarial La Belgique est la championne des avantages complémentaires. Les bénéficiaires de cette politique flexible ne connaissent pourtant pas forcément dans les moindres détails la valeur totale de leur package salarial. Surtout les petites entreprises ne disposent pas toujours des connaissances RH suffisantes pour communiquer ces données à leurs travailleurs. Quelle est la valeur exacte de nos avantages complémentaires ? Depuis longtemps déjà, le salaire c’est plus que de la monnaie sonnante et trébuchante. Outre un montant fixe cash, bon nombre de sociétés rémunèrent leurs travailleurs en leur offrant un package d’avantages complémentaires, les benefits. Par exemple, une intervention dans l’abonnement de train, une assurance-hospitalisation, des chèques-repas, des indemnités forfaitaires de frais, des primes diverses, la mise à disposition d’une garde pour enfants et des services de repassage. Le package des benefits possibles a évolué et gagné en importance ces dernières années. De plus, on constate clairement des différences entre les travailleurs. Les employés reçoivent plus souvent des informations détaillées de leur employeur concernant leur package salarial. C’est le cas pour la moitié des personnes interrogées, tandis que la proportion est inférieure (40%) chez les ouvriers. Pub 1/1 Le montant de la rémunération joue également un rôle. Pour les travailleurs avec un salaire mensuel de moins de 2.000 euros brut, seuls 38% de ceux-ci sont informés par leur employeur sur la valeur totale de leur package salarial. Parmi ceux qui reçoivent entre 3.000 et 4.000 euros par mois, cette part atteint 62%. SD Worx (publireportage) par Dimitri Morel, Consultant Reward chez SD Worx Cette évolution fait que les travailleurs ne connaissent pas toujours bien la valeur totale de leur package salarial. La fiche de paie reprend bien le montant en espèces mais quelle est au juste la valeur d’avantages comme le GSM d’entreprise, la voiture de société ou l’assurance-hospitalisation ? Tous ces avantages complémentaires peuvent être traduits en équivalents bruts à l’aide d’une série de règles de calcul. Premier groupe de services RH en Belgique, SD Worx a développé il y a quelques années une méthode pour ce faire. Le package salarial brut total se compose d’environ 80% en espèces. Une voiture de société et une assurance-groupe représentent chacune environ 6% du package salarial total, alors que les chèques-repas en constituent 4%. Cette méthode permet aux entreprises de faire une comparaison au niveau de la rémunération totale et non plus uniquement au niveau de la rémunération brute en espèces. Le travailleur connaît ainsi également la valeur de ses avantages complémentaires en euros. Moins de la moitié des travailleurs connait la valeur totale de son package salarial Cette méthode n’est certainement pas un luxe, car selon une enquête récente de SD Worx, seuls 48% des travailleurs sont informés par leur employeur de la valeur totale de leur package salarial. Ces chiffres s’expliquent probablement par le fait que les cadres et les travailleurs occupant une fonction supérieure bénéficient d’un package salarial plus diversifié qu’un ouvrier ou un employé. Les entreprises occupant plus de cadres ou de fonctions supérieures accorderont davantage de valeur à la connaissance du package salarial que celles qui occupent d’autres catégories de travailleurs pour lesquelles ces données ont moins d’importance. Plus l’entreprise est grande, mieux la rémunération est connue La taille de l’entreprise constitue également un facteur-clé à ce niveau. Plus l’entreprise est grande, plus elle communiquera sur la valeur du salaire. Dans les toutes petites PME (moins de 5 travailleurs), seuls 28% des travailleurs sont informés à ce sujet. Ces pourcentages augmentent proportionnellement au nombre de travailleurs occupés dans l’entreprise. Nous pouvons chercher l’explication de ce phénomène du côté du département RH. Les entreprises plus grandes disposent plus souvent d’un département RH plus développé, mieux renseigné quant à la composition des salaires et aux méthodes de comparaison pour traduire les différents avantages complémentaires en équivalents bruts. Entreprises / Responsabilité sociétale pour la quatrième édition de son «Solidaritest®», La Croix-Rouge a récompensé sept entreprises responsables sociétalement. Conscientes du rôle qu’elles ont à jouer dans la société, les entreprises déploient souvent d’importants efforts en matière de solidarité sociétale. Or, le grand public l’ignore dans bien des cas. C’est précisément là que réside l’objectif du «Solidaritest®» : sortir de l’ombre les efforts des entreprises et les mettre résolument en valeur.. par Nathalie PAQUET, Croix-Rouge de Belgique Solidaritest® 2010 Les entreprises aussi sont solidaires ! L a Croix-Rouge de Belgique a attribué ses 4e «Solidaritest® Awards» à trois entreprises belges qui se sont distinguées par leur programme en matière de solidarité sociétale : Unilever Lipton Tea, Care (société de nettoyage) et Accenture (consultance). Alors que le «Solidaritest® Award» couronne un programme de responsabilité sociale intégré dans la stratégie de l'entreprise, le «Best Practices Award», lui, récompense une action spécifique, plus ponctuelle, mais qui revêt une grande importance pour les personnes défavorisées. Cette année, quatre projets innovants et originaux ont également été mis en valeur via les «Best Practices Awards» : Vingt-neuf entreprises s'étaient portées candidates (25 dossiers «Solidaritest®», 10 «Best Practices»), dont 17 pour la première fois. Ensemble, les 25 entreprises inscrites pour le «Solidaritest® Award» investissent annuellement plus de 3 millions d'euros dans des aides financières solidaires, soit 55 euros par employé en moyenne. • Axa Belgium (pour sa campagne interne «Let's Talk About»), • Dexia Bank Belgium (pour son opération «Journée gros pull»), • l'agence de communication Polygone Group (avec sa chorale en ligne «Light The World») • Torfs (qui a envoyé des chaussures à des enfants du Tiers-Monde) Pour rappel, le concours «Solidaritest®» est ouvert à toutes les entreprises belges. Il se base sur plusieurs paramètres afin de déterminer de quelle manière elles s'impliquent en matière de solidarité sociétale, externe (soutien financier aux personnes défavorisées, projets en leur faveur...) ou interne (contribution à l'intégration en recrutant certains groupes sociaux, organisation de récoltes de fonds, de collectes de sang, ...). 20. Dynamisme Mai-Juin 2010 Pour tout savoir sur le «Solidaritest®» (dossier d'information, définitions, règlement, présentation PowerPoint, questionnaires, résultats complets...), n'hésitez pas à consulter le site Web qui lui est dédié : www.solidaritest.be Pub 1/1 D'ieteren Et aujourd’hui, qu’est-ce qui vous fera plaisir ? Le coupé sport ou la berline quatre portes de luxe ? La nouvelle Passat CC R-Line. Maintenant aussi en 5 places. La Passat CC est déjà une exception. Et la R-Line est une exception au sein de cette exception. Une version qui s’exprime par un design exquis, s’exposant avec des jantes en aluminium “Mallory”, un volant multifonctions à trois branches rehaussé d’aluminium et estampillé R-Line, les ailes et le pare-chocs avant portant le logo R-Line et des feux arrière assombris. Avec ses moteurs puissants et sobres, la R-Line satisfait les conducteurs les plus exigeants. Les options Keyless Access, Lane Assist et Park Assist en font une beauté d’une extraordinaire intelligence. Enfin, le Pack Business complète parfaitement les nombreux équipements de série pour un prix, lui aussi, d’exception. Venez la tester sans attendre chez votre concessionnaire Volkswagen. Pack Business Peinture métallisée • radio • GPS “RNS 510” • système d’alarme “Plus” • ... Prix du pack: 992 € ( 1 ) HTVA votre avantage 1.800 € (1) HTVA Das Auto. 4,9 - 10,1 L/100 KM • 128 - 219g CO2/ KM. ( 1 ) Valable du 10/05/10 au 10/06/10 à l’achat d’une nouvelle Passat CC. Prix HTVA au 10/05/10. Informations environnementales (AR 19/03/2004): www.volkswagen.be Spécial social Spécial Social Les (r)évolutions de Les Centres Les Centres de compétence labellisés par la Région wallonne sont au nombre de 25. Ils sont le plus souvent implantés dans des régions où les thèmes qu’ils couvrent font l’objet d’une activité économique ou de projets de développements particuliers. C’est ainsi que l’on trouvera les Centres Ce dossier est le fruit d’une étroite collaboration entre le Département de l’emploi et de la formation de l’Union Wallonne des Entreprises (Thierry Devillez, Directeur et Laura Beltrame, Conseillère) et une série de partenaires. Nous tenons ici à remercier les responsables et collaborateurs des 12 Centres de compétence constitués en asbl ainsi que l’équipe de FOREM Formation, particulièrement son Directeur général, Noël Scherer. 27 Les Centres de compétence Présentation des 12 Centres constitués en asbl. 38 Chômage économique Une opportunité pour la formation ! 41 Maison de la formation Une alternative innovante... 42 Formation en alternance Mais qu'attendent les politiques ? 44 SkiilsBelgium L'avenir, c'est deux mains ! 46 Les absences au travail Evolution de la situation en Région wallonne. 48 Recherche Des chercheurs plus mobiles grâce aux actions «Marie Curie». 22. Dynamisme Mai-Juin 2010 de compétence en logistique à Liège (Bierset) et à La Louvière (Garocentre). CEPEGRA et CEFOVERRE, actifs respectivement dans le champ des industries graphiques et de l’industrie du verre sont tous deux implantés à Charleroi. Le Polygone de l’eau est situé à Verviers, et la filière bois (Wallonie Bois) est implantée à Libramont. la formation des travailleurs de compétence D eux types de Centres de compétence coexistent actuellement : les Centres de compétence constitués en asbl et les Centres de compétence organisés en gestion propre par le FOREM. Ils résultent de partenariats entre le FOREM, les partenaires sociaux des secteurs professionnels, des Centres de recherche et des universités. Ces partenariats sont concrétisés par un financement mixte : Région wallonne, Fonds sectoriels et Fonds structurels européens (FEDER et FSE). Ces Centres de ressources multi-utilisateurs sont des plates-formes techniques performantes et dotées d’équipements modernes à la disposition des organismes de formation, de l’enseignement et des entreprises. L’objectif poursuivi est de mettre ces outils très performants par leurs équipements et leurs ressources humaines à la disposition du plus grand nombre d’entreprises et de particuliers. La formation est leur mission principale. Au-delà des actions de formation initiale ou de formation continue tout au long de la vie, les Centres de compétence ont aussi à intervenir sur des actions qui se situent en amont (veille, information, sensibilisation,..) et en aval (validation des compétences, amélioration des filières d’insertion…) de la formation. Ils organisent des formations pour des publics variés : personnel d’entreprise, demandeurs d’emploi, travailleurs, professeurs et étudiants. Dynamisme Mai-Juin 2010 .23 Spécial social Les Centres de compétence proposent un large choix de formations ! (1) Accord de coopération du 14 juillet 2006 entre la Région wallonne et la Communauté française entre la Région wallonne et la Communauté française relatif à l’équipement mis à disposition dans le cadre de la revalorisation de l’enseignement qualifiant. 24. Dynamisme Mai-Juin 2010 Ils proposent un large choix de formations, sur catalogue ou sur mesure, en phase avec les besoins du marché de l’emploi. Ils sont particulièrement actifs dans le soutien aux projets de développement de la Wallonie et de ses sous-régions. Que ce soit dans les Centres de compétence en asbl ou dans les Centres FOREM Formation (Centres de compétence ou Centres de formations classiques), les secteurs suivants sont couverts : • aéronautique • agriculture et horticulture • assemblage, maintenance, mécanique et matériaux mécatronique, métal, microtechnologies, productique • construction • design • environnement • filière du bois • industrie alimentaire • industrie automobile et des sports moteurs • industrie chimique et pharmaceutique • industrie graphique • industrie verrière • management • métiers de bouche • métiers de l’eau • peinture industrielle • tourisme • transports et logistique • TIC… Au cours de l’année 2009, les 25 Centres du Réseau ont formé plus de 115.000 personnes, tous publics confondus, pour un total de près de 5.000.000 d’heures de formation. Plus d'infos ? www.centresdecompetence.be Les Centres de compétence constitués en asbl Des infrastructures au service de la formation professionnelle C’est en 2000 que les Centres de compétence ont vu le jour en Région wallonne. Sous cette appellation, on vise des Centres de formations spécialisés et dédicacés chacun à une filière ou un secteur professionnel spécifique. Ainsi, les Centres résultent d’une volonté des pouvoirs publics de travailler dans le domaine de la formation professionnelle en concertation avec les secteurs professionnels et les fonds sectoriels. Ces Centres ont reçu un label. Ce label signifie qu’ils présentent certaines caractéristiques fondamentales et qu’ils remplissent des missions spécifiques. Le certificat de labellisation est renouvelable au bout des 3 ans et après évaluation du respect du cahier des charges de labellisation. L’évolution des Centres se fait doucement mais couvre de grands besoins. Ainsi en juillet 2006, un accord de coopération entre la Région wallonne et la Communauté française(1) voit le jour afin de permettre la formation par les Centres de compétence d’élèves et d’enseignants de l’enseignement qualifiant, de l’enseignement de promotion sociale, de l’enseignement supérieur des hautes écoles et des formateurs de l’IFAPME et de l’AWIPH. Les Centres ont quatre caractéristiques principales : • Inscription dans une logique de développement de la Région : les Centres sont implantés soit là où se trouvent les entreprises, soit dans des zones spécifiques où la région et les partenaires sociaux souhaitent développer des initiatives particulières ; • Ouverture et partenariat : être en phase avec l’environnement socio-économique et créer des consensus sur la gestion et les orientations des Centres; • Elargissement du champ de formation : formation professionnelle et fonctions additionnelles en amont (veille, information,…) et en aval (validation des compétences,…) de la formation ; • Etre au service de tous : travailleurs, demandeurs d’emploi, étudiants et enseignants. Globalement, les 12 Centres ont ainsi réalisé 490 actions de sensibilisation/information en 2009. En ce qui concerne le champ de la formation, voici la production des Centres de compétence en asbl pour l’année 2009 : Ce dynamisme se confirme au niveau des travailleurs : plus de 37% des travailleurs formés en 2009 sont des nouveaux clients ! Nombre de formations Ces actions ont permis de toucher plus de 17.000 personnes et plus de 3.200 entreprises ! Les Centres sont attentifs à étendre leur clientèle et à impliquer des nouvelles entreprises et nouveaux travailleurs dans leurs actions de formation. En 2009, ce sont ainsi quasi 2.000 nouvelles entreprises qui sont devenues clientes des formations dispensées par les Centres. Nombre d'heures- Durée moyenne stagiaires de formation Demandeurs d'emploi 13.313 19% 1.313.702 53% 99 Travailleurs 24.267 34% 412.059 17% 17 Enseignants 4.931 7% 83.429 3% 17 Etudiants 26.289 37% 493.425 20% 19 Apprentis 388 1% 39.685 2% 102 Chefs d'entreprises 849 1% 81.155 3% 96 Autres publics Total 1.924 3% 40.852 2% 21 71.961 100% 2.464.307 100% 34 Chiffres FOREM Formation, calculs UWE Que retenir de la production globale des Centres de compétence ? Les travailleurs et les étudiants reçoivent ensemble 2/3 des formations dispensées par les Centres. Ainsi, pour l’année 2009, les Centres ont presté 72.000 formations pour un total de 2.500.000 heures/stagiaires. Il est particulièrement important d’épingler l’ampleur du partenariat entre les Centres et l’enseignement ! Plus de 40% de la production des Centres lui est dédiée. Soulignons que les Centres de compétence sont tenus d'assurer leur promotion et développent pour ce faire des actions de sensibilisation. Dynamisme Mai-Juin 2010 .25 Le centre TECHNOFUTUR INDUSTRIE, agréé par la région wallonne comme Centre de compétence, propose des formations dans les axes suivants : •Maintenance et Miniusines : Maintenance électromécanique et Pneumatique-hydraulique, Maintenance intelligente, Régulation – instrumentation, Automates programmables, Réseaux informatiques industriels, Management de la Maintenance •Mécanique et Matériaux : Usinage conventionnel et à commande numérique, Plasturgie : Injection / Extrusion, Métrologie CAO : Solidworks / Autocad, Nouvelles Technologies : Micro Usinage laser / Usinage à grande Vitesse / Micro Contrôle •Métal Soudure, Tuyauterie, Chaudronnerie, Soudure polyéthylène, Nouvelles Technologies : Robot / Micro laser / Micro plasma / Soudure virtuelle / Radiographie Le centre est divisé en 4 départements qui sont équipés entre autre, d’une chaîne complète de micro technologies (micro fraisage, micro contrôle, micro usinage laser (le seul en Wallonie), micro injection (la seule en Belgique), CAO adaptée, de différents procédés de prototypage rapide, de stations de soudage virtuelle, soudage micro laser, micro plasma, d’un robot de soudure et de 4 mini-usines) reprenant tous les outils de gestion et de contrôle en automation. Les formations s’adressent à tous les publics : demandeurs d’emploi, travailleurs (ouvriers, employés, techniciens, cadres), étudiants et professeurs de l’Enseignement technique et professionnel, de la Promotion sociale, de l’Enseignement supérieur et universitaire. Ces programmes sont adaptés aux besoins des clients et pour les demandeurs d’emploi, débouchent sur un stage industriel. Pub 1/1 TECHNOFUTUR INDUSTRIE Département Maintenance • GOSSELIES : 071/91 94 50 Département Mécanique et Matériaux • GOSSELIES : 071/25 03 50 Département Métal • STREPY-BRACQUEGNIES : 064/31 20 55 Département Miniusines • MONS : 065/40 12 10 technofutur industrie www.tfindustrie.be • [email protected] Union européenne Fonds Européen de Développement Régional technofutur tic est un centre de compétence en asbl de la région wallonne dont la mission est l’organisation de programmes de formation et d’information de haut niveau dans le domaine des technologies de l’information et des télécommunications destinée à tout public. • Formations courtes : Applications Internet, utilisation et gestion des réseaux, sécurité informatique, environnements hétérogènes, développement de logiciels, bases de données, laboratoire réseau et case study. • Formations longues : Gestionnaire PC et réseaux, administrateur Linux certifié LPI, administrateur réseaux orienté projets, administrateur Système orienté virtualisation, développeur.NET et bases de données, développeur orienté Web, développeur Java. • E-learning : Cours en ligne dans le domaine d’Internet et du développement Web (E-commerce, HTML, CSS…). • Pôle d’expertise Web : Un programme intégré de 110 formations Web, E-commerce et E-marketing, organisé en filières métiers, s’appuyant sur un dispositif de veille, complété de conférences, forums (cfr Web Startup Day) et Weblogs (cfr MarketingOnThe Beach). Le tout animé par des chargés de mission pour vous orienter et vous conseiller. Technofutur TIC asbl, Avenue Jean Mermoz 18 • 6041 Gosselies Tél. : 071/25 49 60 • Fax : 071/25 49 88 [email protected] • www.technofuturtic.be Union européenne Fonds Européen de Développement Régional Spécial social Portraits Les Centres de compétence wallons Ils sont au nombre de 12 répartis sur l’ensemble du territoire de la Région wallonne. Vous trouverez ci-dessous une brève description de chaque centre. AutoFORM | Centre des métiers des services de l’automobile I l suffit de regarder un véhicule automobile pour se rendre compte de son évolution : en 50 ans, la technologie, l’électronique embarquée ou les matériaux employés se sont drastiquement complexifiés. Les entreprises de production et les entreprises sous-traitantes et de services doivent donc développer et améliorer les compétences de leurs travailleurs afin de s’adapter à toutes ces nouvelles techniques et pratiques. AutoFORM est la solution ! Inauguré en 2004, AutoFORM est un Centre dédié aux métiers des services de l'automobile. Sa première caractéristique est de proposer un large panel de formations concernant les métiers de l’automobile. Ces formations permettent de développer des compétences tantôt générales, par exemple le garagiste réparateur, tantôt très spécifiques, par exemple le multiplexage. AutoFORM se distingue aussi par ses services aux entreprises et aux travailleurs du secteur, actifs ou futurs. Le Centre AutoFORM se présente donc comme un point de rencontres, lieu d'orientation et de ressources pour le secteur automobile. Dans l’optique de répondre aux exigences du marché du travail dans le secteur de l’automobile, AutoFORM peut compter sur la collaboration très étroite entre les cinq partenaires qui le composent : EDUCAM, le FOREM Formation, l'IFAPME (institut wallon de la formation en alternance et des PME), Formation PME Liège et le Centre de Formation des Technologies Automobiles). Collaboration qui fait d’AutoFORM le Centre de développement des compétences liées aux métiers de l’automobile. Plus d'infos ? Rue Saint Nicolas 68, 4000 Liège 04/229.99.50, [email protected] www.autoform.be Campus Automobile | Centre des métiers de l’automobile et des sports moteurs I mplanté au sein du Circuit de SpaFrancorchamps, Campus Automobile est le Centre de compétence des ingénieurs, des techniciens et des débutants. Il propose ainsi des activités (formations, sensibilisation, …) dans trois domaines particuliers : «sport technologie» ; «industrial technologies» ; et «eco technologies». Pour ce faire, Campus Automobile dispose de divers ateliers avec des équipements de pointe (atelier de préparation véhicules, atelier matériaux composites, parc de machines-outils, atelier soudage et zone réservée à l’électricité-électronique). Il faut préciser que ce Centre est aussi actif dans les métiers de l’industrie automobile, des sports moteurs et de l’électromécanique avec pour objectif de contribuer au développement social et économique. Ainsi, ce Centre est particulièrement à l’écoute des besoins du marché, s’investit dans la recherche et le développement et veille à proposer des réponses aux besoins identifiés. C’est grâce au partenariat entre différents acteurs que Campus Automobile a pu voir le jour. Il s’agit de Forem Formation, l’Université de Liège, l’Institut für Kraftfahrwesen Aachen (IKA), AGORIA et le Circuit de Spa-Francorchamps. Plus d'infos ? Route du Circuit 60, 4970 Francorchamps 087/47.90.60, [email protected] www.formation-campus-automobile.be Dynamisme Mai-Juin 2010 .27 Spécial social CEFOCHIM | Centre des métiers de production de l’industrie chimique et pharmaceutique O uvert en septembre 2003 et labellisé en 2006, CEFOCHIM est un Centre de formation moderne dédié à la connaissance, au savoir-faire et au génie innovant. Il propose des formations aux métiers de production de l’industrie chimique et pharmaceutique En 2009, plus de 100.000 heures de formations ont été dispensées dont près de 60% en biopharmacie. Les entreprises peuvent y former leur personnel de production et de maintenance à des connaissances de base (comme la chimie et la biotechnologie) mais aussi à des compétences spécifiques telles que le génie chimique, la pharmacie ou la protection de l’environnement. Ces formations peuvent être données en intraentreprises ou en inter-entreprises. Les nouveaux engagés comme les personnes devant acquérir de nouvelles compétences trouveront au CEFOCHIM des conseils personnalisés. L’équipe du CEFOCHIM répond aux besoins de formation découlant d’une situation particulière. CEFOCHIM est situé au cœur des entreprises chimiques et pharmaceutiques de Wallonie. Ses installations pilotes sont à la pointe de la technologie. CEFOCHIM conduit un programme d’investissement de plus de 1.500.000 euros dans la construction d’une salle blanche. Ses formateurs sont tous issus du milieu industriel. CEFOCHIM est le fruit de la collaboration étroite entre les partenaires suivants : Essenscia (organisation multisectorielle qui représente les nombreux secteurs d’activités de la chimie et des sciences de la vie), les fonds de formation du secteur chimique et FOREM Formation. Plus d'infos ? Zoning de Seneffe-Zone C, 7180 Seneffe 064/31.07.00, [email protected] www.cefochim.be CEFOVERRE | Centre de compétence du secteur verrier L a raison d’être de CEFOVERRE provient du constat qu’il n’existe aucune formation initiale propre au secteur verrier en Belgique. Aussi, dès 1994, à l’initiative d’entreprises privées et en collaboration avec l’enseignement de promotion sociale, les premiers programmes de formations qualifiantes sont réalisés. En 2000, c’est à la demande conjointe des entreprises verrières, du secteur et des partenaires sociaux que cette première initiative conduit à la création d’un outil spécifique : CEFOVERRE. Par la labellisation «Centre de compétence» en 2002, Le FOREM rejoint le partenariat et permet d’élargir les publics cibles aux demandeurs d’emploi mais aussi de faire évoluer l’infrastructure et de réaliser de nouvelles missions. 28. Dynamisme Mai-Juin 2010 Aujourd’hui, géré paritairement par les entreprises verrières, le Fonds sectoriel, l’Enseignement, les partenaires sociaux et le FOREM, CEFOVERRE s’adresse aux travailleurs du secteur, aux demandeurs d’emploi, aux étudiants et enseignants. CEFOVERRE a ainsi plus que quintuplé son activité grâce à une offre de formation spécifique à l’ensemble des besoins du secteur en terme de compétences techniques et transversales. Plus d'infos ? Première Rue 5 - 6040 JUMET 071/27.29.00, [email protected] www.cefoverre.be Pub 1/1 technifutur Spécial social Design Innovation | Centre des métiers du design et de l’innovation I mplanté en plein Centre de Wallonie depuis 2006, Design Innovation est un Centre de compétence unique en son genre. Pourquoi ? Parce qu’il est actif dans le design et particulièrement dans cinq domaines du design : produits, communication, espaces, la mode & textile et services. Les axes prioritaires sont calqués sur 2 priorités de la Wallonie : création d’entreprises et d’emploi et innovation. Que vise-t-on ? Le domaine du design de produits recouvre la création de produits, qu’ils soient en séries limitées ou en grandes séries, produits de manière artisanale ou industrielle. Le domaine du design de communication recouvre la création du support de communication (digital, physique ou sonore). Le domaine du design d’espaces recouvre la création et l’aménagement d’espaces, de la vitrine de magasin à l’architecture en passant par la décoration et l’architecture d’intérieur. La mode & le textile couvrent l’habillement et les applications de textiles techniques. Enfin, le domaine du design de services recouvre la création de services, de produits intangibles auxquels les designers appliquent la plus-value de leur méthodologie de création. Ce Centre a vu le jour grâce au soutien de l’IFAPME (Institut wallon de formation en alternance et des indépendants et petites et moyennes entreprises) qui porte ce projet depuis sa création. Les autres partenaires sont le FOREM, l’Ecole nationale supérieure des Arts visuels (La Cambre) l’Ecole supérieure des Arts Saint-Luc – Liège, l’Union des Designers en Belgique, l’Institut de Formation Professionnelle du secteur de l’industrie des fabrications Métalliques, le Centre de Formation Textile et Le Centre Formation Bois. Plus d'infos ? Rue Warmonceau 318, 6000 Charleroi 071/23.21.33, [email protected] www.designinnovation.be Le Réseau des CentRes de CompétenCe : un ConCept innovant dans Le domaine de La foRmation La formation professionnelle est la mission principale des Centres de compétence. Ces centres proposent un large choix de formations, sur catalogue ou sur mesure, en phase avec les besoins du marché de l’emploi. Ouverts à tous, ces centres accueillent des publics variés. Ils participent à l’insertion des demandeurs d’emploi, collaborent à la formation initiale des apprentis et des étudiants des classes terminales et à la formation continue des chefs d’entreprise, des cadres, des travailleurs et des enseignants. Péronnes-lez-Binche La Louvière Design Innovation Forem Formation Logistique - La Louvière Seneffe CEFoCHIm Département Autotech Ath Forem Formation Secteurs verts Huy Epicuris Liège AutoForm ConstruForm - Liège Forem Formation Logistique - Liège Technifutur Verviers Forem Formation FormAlim Forem Formation Polygone de l’Eau Strépy Forem Formation PIGmENTS Technofutur Industrie - métal Spa - Francorchamps Campus Automobile mons Charleroi Forem Formation Environnement TechnocITé Technofutur Industrie - miniusines Libramont Ciney Techno.bel marche-en-Famenne Forem Formation Tourisme 30. Dynamisme Mai-Juin 2010 Forem Formation Wallonie Bois CEFoVErrE ConstruForm - Hainaut Forem Formation Cepegra Forem Formation management & Commerce Technofutur Industrie - maintenance - mécanique et matériaux Technofutur TIC WAN Les Centres de compétence sont le fruit de partenariats entre le secteur public et le secteur privé. Les Centres de compétence sont ancrés dans des zones à fort potentiel de développement économique. Informations : Coordination du réseau des Centres de compétence Boulevard Tirou 104 - 6000 Charleroi Tél. : 071/20 65 89 www.centresdecompetence.be Epicuris | Centre des métiers de bouche E picuris est le Centre de compétence des métiers de bouche (ceux du secteur HORECA mais aussi un ensemble d’autres métiers tels que : boucher-charcutier, boulanger-pâtissier, chocolatier, glacier…) qui sont présents dans plus de 7.000 entreprises implantées en Région wallonne. Il est né en septembre 2004 d’un partenariat entre le FOREM, l’IFAPME, le Centre de formation PME Liège Huy Waremme, le Centre wallon de formation et de perfectionnement du secteur HORECA (hôtellerie, restaurant, café), l’IFP (Initiatives de formation professionnelle pour l’industrie alimentaire) et le Fonds social et de Garantie de la boulangerie, pâtisserie et salons de consommation annexes. Il a ensuite été labellisé par la Région wallonne en mai 2004. Et en mai 2009, Epicuris obtient le label QFor avec Process Scan et son complément le FoodScann, contrôle de qualité spécifique aux organismes de formation. Aujourd’hui, ces métiers sont confrontés à des modifications importantes tant au niveau technologique (révolution dans la préparation, cuisson, conservation, …) que réglementaire (norme d’hygiène, d’environnement, …). Enfin, les professionnels de ces deux secteurs souhaitant conserver le caractère artisanal et la qualité des produits utilisés, on comprend l'essence même d'EPICURIS. Plus d'infos ? PAE, Rue de Waremme 101, 4530 Villers-le-Bouillet 085/27.88.60, [email protected] www.formation-epicuris.be TECHNIFUTUR | Centre des métiers industriels E n terre liégeoise, l’asbl de TECHNIFUTUR s’est constituée en 2001. Elle est cependant présente dans l’environnement wallon depuis les années 80. Il s’agit d’un Centre de compétence spécialisé dans les métiers de l’industrie technologique et particulièrement dans 12 domaines d’activités précis : Automatisme, Aviation, CFAO, Electricité/ électronique, Informatique, Maintenance, Mécanique & usinage, Micro-technologies, Gestion de la production, Surfaces et matériaux, Mesures et contrôles, Soudage & techniques connexes . Comme les autres Centres, son «core-business» est la formation des individus tant dans un tout nouveau métier que dans l’amélioration de ses compétences. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : on passe de 6.000 personnes formées en 2001 à plus de 15.500 en 2008 ! Preuve que TECHNIFUTUR a démontré son expertise de formation dans les métiers industriels. Plus d'infos ? Liège Science Park, Rue Bois Saint-Jean 15-17, 4102 Seraing 04/382.45.00, [email protected] www.technifutur.be Dynamisme Mai-Juin 2010 .31 Spécial social TECHNOFUTUR INDUSTRIE | Centre des métiers industriels L e Centre est né en 2005 de la fusion de trois Centres de formation et de compétences (dont le CEMI créé en 1995) et d’un partenariat entre Agoria, le FOREM Formation, les syndicats (secteur métal) et depuis 2010, l'enseignement universitaire (UCL, UMons) et secondaire. Il a pour mission d’assurer des actions de formation et de sensibilisation aux différentes technologies présentes dans l’industrie. Il est composé de trois départements : évolutions technologiques et organisationnelles actuelles des métiers, mais également pour être capables de faire face aux évolutions futures et aux situations de changement permanent du monde industriel. En vue de répondre aux besoins de recrutement des entreprises, le Centre organise également des formations à destination des étudiants, des enseignants et des demandeurs d'emplois. • Le département Mécanique et Matériaux assure cette mission au niveau des technologies de l’usinage (conventionnel et numérique), des matériaux, .... • Le département Métal assure cette mission au niveau du soudage, de la chaudronnerie, de la tuyauterie industrielle et des nouvelles technologies telles que le soudage laser, robotisation et radiographie digitale. • Le département Maintenance assure cette mission au niveau des technologies de l’électrotechnique, de la mécanique, des automatismes, de l’hydraulique, de la pneumatique. Ainsi pour l’année 2009, 276.000 heures stagiaires ont été prestées pour 5.450 inscriptions stagiaires et 330 entreprises clientes. TECHNOFUTUR Industrie assure la formation continuée des travailleurs en fonction des demandes formulées par les entreprises. Il permet ainsi aux travailleurs d’acquérir les compétences non seulement pour se remettre à niveau ou s’adapter aux Plus d'infos ? www.tfindustrie.be Département Maintenance et Département Mécanique et Matériaux : Avenue Georges Lemaître 15 et 22 6041 Gosselies 071/91.94.50 Département Métal : Quai du Pont Canal 5 7110 Strépy-Bracquegnies 064/31.20.55 Technofutur TIC | Centre en technologies de l’information et de la communication C réé en 1998, Technofutur TIC est actif dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Le Centre est le fruit d'un partenariat entre AGORIA, UCL, ULB, FOREM, SETCA, CNE. Technofutur TIC offre une large gamme d’activités notamment au service des entreprises. Ainsi, on peut y former ses travailleurs pour des formations de 1 à 5 jours, des conférences, des formations à distance et des forums dans des domaines de pointe comme : réseaux, applications Internet, développement de logiciels, bases de données, intégration d'environnements hétérogènes, sécurité, Web, e-commerce, e-marketing… Ces formations ont pour but d'apporter une connaissance et un savoir-faire technique rapidement accessibles à des personnes qui 32. Dynamisme Mai-Juin 2010 doivent, dans le cadre de leur travail ou de leur recherche d'emploi, s'adapter à un nouvel outil technologique. Les stagiaires relèvent de différents publics : dirigeants et personnel d'entreprise, indépendants, étudiants, enseignants, demandeurs d'emploi. Ainsi pour l’année 2009, 455.000 heures stagiaires ont été prestées pour 7.900 inscriptions stagiaires et 400 entreprises clientes. Plus d'infos ? Avenue Jean Mermoz 18 6041 Gosselies 071/25.49.60, [email protected] www. technofuturtic.be Techno.bel | Centre en technologies de l’information et de la communication C réé en 2001 à l’initiative de BELGACOM, du FOREM et de WIN, Techno.bel est un Centre de compétence dédié aux Technologies de l'Information et de la Communication. La mission principale du Centre de compétences Techno.bel est la formation reposant sur un travail de veille technologique, sociétale et pédagogique. Sa spécificité est d’avoir mis l’accent sur les métiers des télécommunications, tout en conservant un axe bureautique et multimédia. Ainsi, son catalogue de formations propose un enseignement concret et professionnel pour les entreprises, des programmes sur mesure et un accompagnement dans les projets T.I.C. Pour ce faire, l’infrastructure de Techno.bel est un laboratoire high-tech en lui-même (concept de la PME-témoin) au sein duquel les actions les plus pointues sont possibles. De plus, certaines formations peuvent être partiellement ou intégralement couvertes par les ChèquesFormation. Depuis 2007, Techno.bel se positionne comme pôle d’expertise en système, réseaux et télécoms reconnu par les grands noms du secteur IT. Ce Centre intègre notamment les certifications industrielles, de la prestation au travers d’académies officielles (CISCO, Juniper, Microsoft, Apple est Linux), à l’obtention du certificat (Techno.bel est également «Authorized Prometric Testing Center»). Les entreprises pourront faire suivre à leurs travailleurs des programmes officiels de formation qui permettront d’obtenir à ces derniers une certification parmi la plus en vue du secteur. A vos claviers ! Plus d'infos ? Allée des Artisans Lot 48, 5590 Ciney-ZI Biron 083/23.14.60, [email protected] www.technobel.be Dynamisme Mai-Juin 2010 .33 Spécial social TechnocITé | Centre des technologies de l’information et de la communication N ée en 2000, TechnocITé est le fruit de la fusion du Centre des Technologies Avancées et du Centre d’Excellence en Télécommunication dont l'origine remonte à la fin des années '80. Il s'agit d'un partenariat entre Agoria, la Province de Hainaut, le Forem, l'UMons, l'enseignement et les syndicats. Depuis 2001, Technocité est l’un des Centres de compétence de la Région wallonne dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC), avec une spécialisation unique, les médias numériques (audiovisuel), qu'il a pour mission de diffuser également dans le Nord de la France et Bruxelles. A travers plus de 38 thèmes répartis en 4 départements (technical office, web technologies & image publishing, digital media, network & development), Technocité propose un ensemble de formations d'une durée allant de 1 jour à 6 mois. Il s'adresse à différents publics : dirigeants et personnel d'entreprise, indépendants, étudiants, enseignants et demandeurs d'emplois. Ainsi pour l’année 2009, 210.000 heures stagiaires ont été prestées pour 7150 inscriptions stagiaires. Plus d'infos ? Château Degorge, Rue Henri Degorge 23, 7301 Hornu 065/76.67.10, info@technocité.be www.technocite.be Wan | Centre de l’aéronautique Le WAN (Wallonie aerotraining network) peut être résumé de la manière suivante : il s’agit d’un Centre de compétences qui assure des formations pour le compte des clients du secteur aéronautique belge ou étranger. Ainsi, il se présente comme un : • Réseau de ressources de formation en aéronautique et aérotechnique. • Centre de formations de bases techniques ou commerciales disposant de ressources propres, mises à la disposition des entreprises et des organismes de formation du réseau. • Lieu de collaboration entre les entreprises du secteur, leurs partenaires sociaux, les aéroports, l’enseignement et les formateurs. Les formations dispensées sont de deux types : les formations techniques (par exemple : conception et fabrication assistée par 34. Dynamisme Mai-Juin 2010 ordinateur) et les formations commerciales (par exemple : bagagistes, agents d’enregistrements). Le Wan est le résultat d’un partenariat entre les entreprises du secteur, les aéroports wallons, TNT Airways, la fédération AGORIA, FOREM Formation, l’Université de Liège et l’Université du Travail de Charleroi. Plus d'infos ? Chaussée de Fleurus 179 6041 Gosselies 071/34.81.80, [email protected] www.wan.be Sondage auprès des Centres de compétence Des missions en perpétuelle évolution ! L’UWE a souhaité faire le point sur les enjeux et priorités des Centres pour la législature en cours. Pour cela, l’UWE a questionné les 12 Centres sur la perception de leurs missions, missions actuelles et missions futures. Soulignons que tous les Centres se sont gentiment prêtés à ce mini-sondage. N ous avons demandé aux 12 Centres d’évaluer l’importance actuelle et future des missions qui leurs sont dévolues dans le cadre de leur agrément. Concernant les missions de formation, de nombreuses évolutions sont perceptibles. Fondés historiquement sur base d’un partenariat avec FOREM Formation, il est normal de trouver la formation des demandeurs d’emploi comme mission de formation la plus importante actuellement. La formation des travailleurs et du public issu de l’enseignement recueille la même importance actuelle. Interrogés sur l’évolution de ces missions de formation, les Centres soulignent l’importance primordiale de la formation des travailleurs dans le futur. Formation des demandeurs d’emploi et du public issu de l’enseignement recueillant moins de suffrages dans le futur. On peut y voir l’importance de l’accroche des Centres dans leur milieu économique comme nous le développerons ci-dessous. La mission de sensibilisation des publics est mise en avant par de nombreux Centres qui expriment le souci de l’accroche des particuliers pour la formation professionnelle continue. Les publics de l’alternance et les indépendants sont mentionnés par quelques Centres spécifiquement concernés par la formation en alternance et de chef d’entreprise. Concernant les missions partenariales, les Centres sont conscients de leur importance croissante dans le futur. On observe néanmoins malgré ce souci croissant commun pour l’ouverture partenariale des analyses contrastées selon les différents Centres : • Certains Centres soulignent l’importance future des relations entre les Centres au sein ou en dehors du Réseau des Centres de compétence ; • Certains Centres soulignent l’importance croissante des relations avec les autres acteurs de formation (universités, Centres de technologies avancées, Centres sectoriels, hautes écoles…). • Pour finir, plusieurs Centres épinglent l’importance croissante des opérateurs étrangers de formation/enseignement. Conscients que la Wallonie n’est pas une île et que leurs partenariats doivent s’ouvrir aux acteurs internationaux, des Centres épinglent l’importance des collaborations transfrontalières. Pour finir, les Centres ont été invités à se prononcer sur les missions de veille. On observe ici une augmentation croissante de l’importance des missions de veille telles que prévues par le système de labellisation : 1.Veille sur les besoins de formation ; 2.Veille sur les métiers ; 3.Veille en recherche et développement. Soulignons que plusieurs Centres souhaitent épingler une veille spécifique sur les méthodes et outils pédagogiques en vigueur. Importance des missions de formation 5 Importance actuelle Importance future Un nouveau site pour le Réseau des Centres de compétence Le site du Réseau des Centres de compétence fait peau neuve en intégrant www.leforem.be. Nouveau look, plus ergonomique, et nouvelles fonctionnalités : une carte dynamique situant les Centres de compétence en Région wallonne et un moteur de recherche des rapports de veille, simple et rapide ! » www.centresdecompetence.be Importance des missions de veille Importance actuelle Importance future 4,5 4,5 4 4 3,5 3,5 3 Formation demandeurs d'emploi Formation travailleurs Formation public enseignement 3 Veille besoins de formation Veille métiers Veille R&D Dynamisme Mai-Juin 2010 .35 Spécial social Pour finir, les Centres ont été interrogés sur leurs trois défis prioritaires et leurs trois freins prioritaires à leur développement. Concernant les défis prioritaires des Centres, il ressort principalement : • Une quasi unanimité (10 Centres sur les 12 interrogés) concernant l’offre de formation. Sont cités pêle-mêle : un catalogue de formation adapté aux besoins actuels et nouveaux des clients, une adéquation accrue entre les formations dispensées et les métiers, une accroche spécifique pour les PME… Concernant ces dernières, plusieurs Centres soulignent l’importance de l’accessibilité financière aux formations ; • Plusieurs Centres (4 sur 12) soulignent la nécessité de convaincre encore et toujours les entreprises et les travailleurs de l’importance de la formation continue. Cela rejoint notre constat dégagé ci-dessus concernant l’importance de la formation des travailleurs et de la sensibilisation des clients ; • La viabilité, voire pérennité, financière est problématique pour 4 Centres sur 12. Ce point est par ailleurs développé aussi dans les freins prioritaires au développement. Soulignons pour finir que les Centres considèrent que la formation est un réel produit de pointe qui peut devenir un produit d’exportation. La preuve si l’en était besoin que certains Centres avancent comme défi le positionnement face à la concurrence internationale. Concernant les freins prioritaires au développement des Centres : • La problématique du financement des actions est un frein prioritaire au développement des Centres. Deux Centres sur trois demandent une adaptation des ressources à l’évolution des compétences nouvelles, à la diminution de certains financements publics régionaux et à la disparition progressive des financements européens. Plusieurs Centres stigmatisent une visibilité budgétaire à court terme hypothéquant grandement leur gestion. • Un Centre sur deux s’inquiète de la complexité administrative croissante et de la charge administrative qui en résulte. Ils demandent au FOREM de respecter leur statut d’asbl et de veiller au maximum à concerter les mesures administratives et développer une approche pluriannuelle des outils. • Le manque de candidats est le troisième frein épinglé par plus d’un tiers des Centres. Plus spécifiquement, certains Centres soulignent le manque de pré requis pour certains candidats se présentant en formation. Ils estiment que leur partenariat avec le Forem devrait être amélioré sur ce point. Une nécessité constante d’adaptation ! On le voit, le paysage des Centres de compétence n’est pas un long fleuve tranquille. Fleuron technologique, ils sont comme toute entreprise confrontés au grand principe de «qui ne s’adapte pas, disparaît !». L’UWE appelle le Gouvernement wallon et les interlocuteurs sociaux à se préoccuper du développement de cet outil qui répond parfaitement aujourd’hui aux besoins de nos entreprises et travailleurs. Une concertation urgente sur leur développement s’impose ! Centre de formation de l’industrie verrière Centre de compétence VERRE PLAT VERRE FIBRE VERRE CREUX Zoning Industriel de Jumet, 1ère rue 5 • 6040 JUMET Tél. : 071 27 29 00 • Fax : 071 27 29 19 • www.cefoverre.be Avec le soutien de la Wallonie et de l’Union Européenne 36. Dynamisme Mai-Juin 2010 10_05_Pub UWE - 88 x 186.indd 1 7/05/2010 12:34:31 Le Soir a opté pour l’énergie verte d’Electrabel. Pub 1/1 electrabel Voilà le genre d’information que l’on aimerait découvrir tous les jours dans son journal ! Le Soir a en effet décidé de gérer son énergie de façon durable avec l’aide d’Electrabel. Une bonne nouvelle qui favorisera grandement la réduction de ses émissions de CO2. Bien sûr, Le Soir bénéficie déjà tous les jours de l’énergie verte fournie par Electrabel. Mais ce n’est pas tout. Nos experts ont également réalisé un audit énergétique complet de la maison mère et de ses 3 principales imprimeries. Enfin, Electrabel a développé Start to Save au sein de l’entreprise, un programme visant à sensibiliser le personnel à l’utilisation rationnelle de l’énergie via une communication interne personnalisée. Ces solutions sont financièrement abordables et techniquement réalisables. Aujourd’hui, 1 100 de nos clients business ont opté pour l’énergie verte d’Electrabel. Intéressé par notre plan ‘Ensemble pour moins de CO2’ ? Contactez votre Account Manager. www.electrabel.be Vous avez l’énergie. Spécial social Chômage économique Une opportunité pour la formation ! Les entreprises sont aujourd’hui, plus qu’hier, confrontées à un paradoxe : la nécessité de développer les compétences professionnelles de leurs travailleurs pour le développement de leurs entreprises et une crise économique et financière qui perdure encore les paralysant parfois complètement. D ans ce contexte parfois morose, s’est posée sous la précédente législature la question suivante : comment mettre à profit le temps ainsi disponible de ses travailleurs pendant une période d’arrêt, parfois très longue, de l’entreprise pour raisons économiques ? Formez durant les périodes de chômage économique ! Une des réponses proposée était la formation des travailleurs pendant ces périodes de chômage temporaire. Ainsi, depuis l’automne 2008, il est possible de former ses travailleurs dont l’exécution du contrat de travail a été suspendue temporairement pour raisons économiques. Cette mesure a été prise à l’initiative du Ministre de la formation professionnelle sous la précédente législature et a été fortement soutenue par les partenaires sociaux wallons. Il faut aussi savoir qu’elle est d’application jusqu’au 30 juin 2010 avec prolongation possible jusqu’au 31 décembre. Immédiatement après quelques semaines de pratique, un ensemble de questions techniques sont apparues : statut social et fiscal du travailleur, maintien d’indemnités diverses, durée et type de formation,…. Pour y répondre, une série d’acteurs ont collaboré : agents de l’ONEM, agents du FOREM, représentants ministériels et partenaires sociaux. Si votre entreprise est implantée en Région wallonne et que vous recourez au chômage économique, vos travailleurs pourront suivre des formations organisées ou validées par le FOREM. 38. Dynamisme Mai-Juin 2010 Et dans la pratique, comment ça marche ? Si votre entreprise est implantée en Région wallonne et que vous recourez actuellement au chômage économique, vos travailleurs pourront suivre des formations organisées ou validées par le FOREM. On entend par «formations validées», des formations dispensées par les Centres de formation FOREM, les Centres de compétence, les partenaires du FOREM ou des formations intra-muros. Les travailleurs concernés conserveront leurs allocations de chômage temporaire et éventuellement bénéficieront d'avantages spécifiques (indemnité de formation allouées par le FOREM, intervention pour les frais de déplacement, …). Le catalogue de formations est très large. Il s’agit de toutes les formations, qu’elles soient techniques, liées à la sécurité, à la qualité, à l’apprentissage des langues ou encore qu’elles soient plus générales. Ces formations doivent cependant répondre à certaines conditions : être de courte durée, suivie sur base volontaire par le travailleur et enfin en lien avec l’emploi exercé ou s’inscrivant dans un projet de développement personnel. On le voit tout de suite, l’éventail des possibilités est large ! Dans ces conditions, la formation sera gratuite pour autant qu’elle fasse partie de l’offre habituelle de FOREM Formation. En effet, les formations qui nécessitent un développement spécifique pour répondre à l’attente de votre entreprise feront l’objet d’une tarification. Dans le cas particulier d’une formation organisée par votre entreprise ou par un opérateur externe, le FOREM devra valider le programme de formation mais n’intervient pas dans le coût de la formation. En lien avec notre dossier sur les Centres de compétence, il faut savoir que 91% des formations en période de chômage économique sont dispensées en Centres de compétence. Quels objectifs et budget ? L’UWE appelle à la pérennisation du dispositif ! Il faut constater qu’après un démarrage difficile, la mesure commence à prendre de l’ampleur singulièrement depuis septembre 2009. Trois types de formations se distinguent par leur succès auprès des entreprises et de leurs travailleurs : d’abord les formations dans le domaine de l’industrie, ensuite dans celui de la logistique et enfin dans celui du management. Pour l’année 2009, un objectif de 32.000 heures de formation avait été fixé avec un budget de 480.000 euros (sur base d’une intervention de 15 euros par heure de formation). Objectif atteint ! En effet, 105 entreprises ont bénéficié de la mesure pour un total de 658 travailleurs et de plus de 32.000 heures de formation. Les PME sont les championnes ! Parmi ces entreprises, on constate que ce sont les entreprises de 21 à 50 personnes qui ont le plus recours à la formation pendant les périodes de chômage économique : 30 % des entreprises pour 26,9 % des travailleurs bénéficiaires. Et pour 2010 : quel objectif avec quel budget ? Au constat que de janvier à avril 2010, le dispositif continue d’être sollicité et qu’il a permis de former 309 travailleurs pour un total de 19.600 heures de formations, les partenaires sociaux présents au Comité de gestion du FOREM ont sollicité au Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle de la Région wallonne, André Antoine, un budget additionnel à la hauteur d’un million d’euros. En effet, le budget prévu est identique à celui de 2009, c’est-à-dire pour 32.000 heures de formation alors qu’on peut s’attendre à une demande supérieure proche des 100.000 heures de formations. L’UWE estime qu’il appartient à la Région wallonne d’assurer le financement adéquat garantissant la pérennité des actions souhaitées et mises en œuvre par les autorités politiques. L’UWE se félicite qu’en date du 27 avril 2010 le Ministre régional de l’emploi a annoncé une dotation spécifique afin de financer ces formations. Concerné ? Si vous souhaitez bénéficier de cette mesure (gratuité, cumul avec les allocations de chômage temporaire, avantages du contrat de formation), nous vous invitons à prendre contact avec le Service Clientèle de Forem Formation de votre région. Il vous aidera à organiser la formation ou la validation du programme de formation. » www.leforem.be Gembloux Louvain Lokeren Sol Air Environnement www.tauw.be [email protected] Adv-dynamiWallon_FR.indd 1 Prélèvements, analyses et conseils environnementaux pour l’entreprise Apporter des solutions durables pour un environnement meilleur Dynamisme Mai-Juin 2010 PM .39 3/4/10 2:50:14 Pub 1/1 Expansion félicite ses gazelles et se tient plus que jamais à leurs côtés dans leur course au succès. expansion Mises à l’honneur dans le récent classement wallon des Gazelles édité par le magazine Trends, elles font partie des sociétés à qui nous proposons des solutions en marketing et communication. Nous tenons à les féliciter et nous continuerons à soutenir leur croissance à travers nos 4 pôles de services (Strategic, Operational, Communication, New media solutions) et notre solution intégrée. rue de Jausse 109 B-5100 Namur (Wierde) tel. + 32 (0)81 71 15 16 fax + 32 (0)81 71 15 15 [email protected] Spécial Social Maison de la formation et de la créativité Une alternative innovante L’implantation des Centres de compétence suit une logique historiquement marquée par la découpe des financements européens. Depuis un certain temps, des alternatives sont recherchées afin de créer des synergies entre acteurs de formation. La «Maison de la Formation et de la Créativité» a pour ambition de contribuer à cette optimalisation de la qualification professionnelle. Son champ d’action est la Wallonie picarde. L a Maison de la Formation a été créée à destination des citoyens, des cadres, patrons, travailleurs et employés (issus tant des entreprises que des organisations privées, publiques ou associatives), des enseignants et des étudiants afin de les sensibiliser à la nécessité de se former et d’innover. Elle promeut également l’offre de formations existante sur la Wallonie picarde. Elle constitue un relais pour les Centres de compétence de Forem Formation (de toute la Wallonie) et pour tout autre opérateur. A terme, il serait envisageable de centraliser en Wallonie picarde des formations et séminaires des 25 Centres de compétence wallons. Plusieurs d'entre eux profitent d'ailleurs déjà de son infrastructure pour proposer une décentralisation de leur offre de formation. Les missions de la Maison de la Formation sont proches de celles des Centres labellisés : • mise en oeuvre des programmations nécessaires en formation et en innovation pour couvrir les besoins ponctuels des employeurs ; • sensibilisation, promotion, animation, et structuration de la formation et de l’innovation en Wallonie picarde ; • adéquation de l’offre et la demande de formation. A côté de cela, elle met à la disposition des entreprises, organisations et opérateurs de formation (publics ou privés) un bâtiment (l’espace «Wallonie picarde» : voir sur www.tournai.be/fr/commerces/ index.php?page=1432) disposant de plus de 500 m2 de salles de cours et d’un futur auditoire : un outil entièrement dédié au développement et l'optimisation des compétences et qualifications des publics précités. On le voit, la Maison de la Formation constitue une véritable alternative innovante à l’absence ou à l’éloignement de Centres de compétence dans la région. Une approche partenariale Développer une telle offre de services, complémentaire à celle existante et en adéquation avec les besoins des clients entreprises et particuliers, repose naturellement sur une approche partenariale. On ne s’étonnera dès lors pas de retrouver parmi les partenaires de la Maison de la Formation le Forem, les intercommunales IDETA et IEG, le Fonds de formation de la construction ou des entreprises telles que Baxter, Holcim, Cimescaut Matériaux… Des fonds sectoriels comme Technios, IFP, Cefora… ont également été approchés et ont marqué un vif intérêt. Concrètement, les entreprises intéressées peuvent y trouver : • une interface de proximité à leur service, • un partenaire de proximité adapté à leurs réalités, • un réseau d’opérateurs de formations. Un panel de formations sur mesure, des séminaires, des évènements thématiques.... La Maison de la Formation s’inscrit dans la politique de développement prévue par le projet de région du Conseil de Développement de Wallonie picarde (axe prioritaire «Qualification»). Elle met en place des formations inexistantes sur la Wallonie picarde, en répondant à des besoins identifiés, et constitue un lien accru entre écoles, entreprises et opérateurs de formation. Elle bénéficie par ailleurs d'un potentiel de développement important vu que la Wallonie picarde se situe sur la zone transfrontalière de l’Eurométropole Lille-Tournai-Courtai. Renseignements : Stanislas Herrier, responsable Rue du Follet 10/201 - 7540 KAIN 0478/96.42.03 - [email protected] Quelques chiffres… Lancée depuis octobre 2009, la Maison de la Formation est composée d’une cellule de 2 personnes (5 prévues en 2011). Elle a organisé à ce jour 4 séminaires avec des Centres de compétence (Technofutur industrie, Management et Commerce, Secteurs verts, Logistic), dont la moyenne en terme de participation est de plus de 60 personnes par séminaire. Plus de 80 demandes de formations sur 14 secteurs ont été formulées par les entreprises prospectées et plus de 5.000 heures de stage ont été organisées. Le 15 juin 2010, la Maison de la Formation organise, en collaboration, avec, entre autres les Centres de compétence Design innovation et Epicuris, un évènement sur l’innovation (en présence, notamment, de Jérôme Bonaldi, le «Monsieur Innovation» des chaînes audiovisuelles françaises). Formations en langues et communication à haute valeur ajoutée Cours privés, en groupe, en immersion, blended-learning, distance-learning. Dans votre entreprise ou dans nos Centres de Liège et Bruxelles. tests adaptatifs en ligne • analyse detaillee de vos objectifs • reporting mensuel en ligne • pedagogie eprouvee • resultats rapides et durables. acces pour chaque etudiant a la plate-forme e-learning Agréé Chèques Formation et Actiris, certifié Q-For, autres agréations sectorielles Boulevard Emile de Laveleye 191 • 4020 Liège T. 04/ 340 30 70 • F 04/ 340 30 71 [email protected] LERI-10-09116-annonce-sb-220410-r2.indd 1 www.lerian-nti.be Rue de la Loi 26 bte11 • 1040 Bruxelles T. 02/ 217 37 47 • F. 02/ 317 37 77 [email protected] 23/04/10 8:50:58 Dynamisme Mai-Juin 2010 .41 Spécial social Formation en Alternance Mais qu’attendent les politiques ? L’enseignement secondaire en alternance est né de la volonté d’offrir aux jeunes une alternative aux formes de scolarité traditionnelles de l’enseignement de plein exercice. Ce type d’enseignement présente l’avantage de combiner ainsi la formation générale (au sein d’un CEFA, Centre d’Enseignement et de formation en Alternance, ou au sein d’un centre IFAPME, Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises), et la pratique professionnelle au sein d’une entreprise. P our l’année 2009, l'enseignement secondaire en alternance a touché plus de 9.000 élèves pour les CEFA et presque autant pour les centres IFAPME(1). L’intervention des entreprises dans ce type de formation est primordiale. En effet, les formations professionnelles permettent surtout aux jeunes d’acquérir des qualifications qui s’efforcent d’être en adéquation avec les besoins du marché du travail. Cet enseignement a donc tout pour plaire ! Pourtant, la conclusion est bien différente : ce type d’enseignement est souvent la dernière chance de scolarisation du jeune et est donc plus subie que choisie. Pourquoi donc ce type d’enseignement fonctionne dans d’autres pays tels qu’en Finlande ou en Allemagne, alors qu’elle ne décolle pas en Belgique ? En comparant les différents systèmes, on se rend compte que les modalités de formation sont très différentes d’un système national à l’autre : durée de formation, débouchés, poursuite d’études supérieures, temps passé en entreprise… Un projet politique en souffrance ! Pour remédier à cette tragique conclusion, la formation en alternance a fait l’objet fin 2008 d’une réforme via l’adoption d’un accord de coopération entre la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française(2). Cette réforme était attendue par l’UWE pour donner non seulement un statut précis à l’apprenant mais aussi pour encadrer mieux l’apprenant chez le formateur et au sein de l’entreprise. En effet, pour l’UWE, il s’agit de conditions sine qua non pour que l’on parle de formation de qualité en lien avec les compétences utilisées dans les entreprises. 42. Dynamisme Mai-Juin 2010 Si nous devions résumer l’accord de coopération en quelques mots, nous pourrions dire que demain le jeune devrait être mieux encadré et mieux préparé à intégrer le monde de l’entreprise ! Ensuite, une relation tripartite sera figée par un contrat de formation entre le jeune et l’entreprise complété obligatoirement par un plan de formation liant les trois acteurs du dispositif (établissement dispensateur de formation dans lequel le jeune est inscrit, une entreprise d’accueil et un apprenant-élève). Qu’en pense l’UWE ? L’UWE est satisfaite que la formation en alternance ait été une priorité du Gouvernement wallon de l’ancienne législature. Encore faut-il que cela reste prioritaire pour le Gouvernement actuel ! En effet, l’UWE ne cesse d’affirmer que la réforme de la formation ne portera ses fruits que si elle amène à une amélioration claire des conditions de la formation tant pour le jeune que pour l’entreprise. De plus, l’UWE se réjouit de voir naître un statut unique qui développera un système supplétif simple et attractif pour les jeunes et pour les entreprises, sans empêcher les autres systèmes de subsister. Voilà côté positif. Côté négatif : l’UWE regrette que certaines de ses propositions n’aient pas été entendues. Epinglons le contrat bipartite complété par un plan de formation tripartite. Un bel exemple du « comment faire compliqué quand on peut faire simple » ! Pour l’UWE tant au niveau de la simplification qu’au niveau juridique, une convention liant directement les trois parties aurait directement satisfait les objectifs. Rappelons que ce sont majoritairement de très petites entreprises qui s’impliquent dans l’alternance. Après l’adoption de l’accord-cadre et des décrets lui portant assentiment, les différents pouvoirs ont annoncé la poursuite des travaux via notamment la préparation de plusieurs textes sur le statut unique du jeune (contrat d’alternance, plan de formation, conditions d’accès à la formation, et test d’entrée) ; et sur l’instance de pilotage de la formation en alternance intitulée l’Office francophone de la formation en alternance (OFFA)… Ainsi, l’UWE a été sollicitée par le Ministre régional de l’emploi et de la formation professionnelle pour reprendre les débats sur la thématique et particulièrement sur le statut unique supplétif pour le jeune. Une première réunion a eu lieu en avril dernier. Lors de cette rencontre, l’UWE a attiré l’attention sur plusieurs points. Ainsi, le principe d’une convention de formation tripartite a été affirmé. Cette convention renforcera le lien à la qualification et posera les droits et obligations des trois acteurs en présence Au regard de la diversité d’acteurs compétents en la matière, l’UWE a soulevé la nécessité d’avoir une collaboration étroite entre ceux-ci. L’UWE a également rappelé la réflexion globale concernant la réforme de la fonction consultative en Région wallonne. Conclusion : on avance doucement et un premier texte sur le statut unique du jeune pourrait voir le jour pour la mi-juillet ! Une alternance à la croisée des enjeux ! L’UWE rappelle aussi que les résultats issus de l’enquête PISA ont démontré que ce ne sont pas les meilleurs élèves qui s’orientent vers les filières 121_210X148_240507 24/05/07 18:50 Page 1 professionnelles. C’est le signe d’une faible image de ces filières auprès des jeunes. Un effort doit donc être fait dans ce sens. Soulignons le travail réalisé par l’asbl SkillsBelgium (sur ce dossier, nous vous renvoyons à l’article intitulé «L’avenir, c’est deux mains» en page 44). En parallèle avec ces travaux sur le statut supplétif unique et sur l’OFFA, il faut rappeler qu’en octobre 2009, le Conseil national du travail et le Conseil central de l’économie avaient émis un avis dans lequel les deux instances s’engager à avoir une réflexion sur la simplification et l’harmonisation des systèmes existants de formation en alternance. Cette proposition avait pour but d’améliorer l’attrait de la formation en alternance pour les employeurs et améliorer l’accessibilité et la visibilité pour les jeunes. Ainsi, à l’heure actuelle, le conseil mixte élabore un socle fédéral en matière de droit du travail et de sécurité sociale. L’UWE n’a pas manqué de le rappeler lors de la rencontre avec les représentants ministériels. La Région wallonne devra dès lors y être attentive dans la conception de ses textes juridiques. (1) Sources : Sysfal et IFAPME. (2) Accord de coopération-cadre relatif à la formation en alternance du 24 octobre 2008. Partenaire financier pour vos projets à l’étranger Créée en septembre 2003 à l’initiative du Gouvernement Wallon, la Sofinex a pour mission d’encourager notamment les exportations et les investissements à l’étranger des entreprises wallonnes. Pour ce faire, elle dispose de deux modes d’intervention >>> La participation au financement : • Financement des opérations commerciales à l’exportation par l’octroi de sa garantie à des crédits bancaires • Financement de projets d’investissements ou d’implantations à l’étranger par l’octroi de sa garantie, de financement direct (capital à risque) ou de cofinancement avec la SBI 121-240507 - www.lemonandpeps.com Le soutien aux exportations dans le cadre de divers programmes de coopération : • Accords bilatéraux signés avec la Tunisie, le Maroc, le Sénégal et le CongoBrazzaville • Accords avec des organismes internationaux (BAD, BERD et SFI) au travers de trois fonds de coopération technique (Trust Funds) • Programme spécifique: Fonds «Un Environnement pour l’Europe» • Mise en place d’une ligne «Pays Emergents» couvrant 60 pays. Sofinex Avenue Maurice Destenay 13 - 4000 Liège T +32 4 237 01 69 - F +32 4 237 01 79 - [email protected] - www.sofinex.be Dynamisme Mai-Juin 2010 .43 Spécial social SkillsBelgium L'avenir, c'est deux mains ! Si l’on écoutait les petits garçons et les petites filles, le monde serait peuplé de pompiers, de pilotes d’avion, d’infirmières et de maîtresses d’école. Si l’on écoutait leurs parents, il n’y aurait que des médecins et des avocats. par l'équipe de SkillsBelgium Des clichés… à combattre «Pénibles», «mal payés», «pas glamour» ou «trop sélectifs», voici quelques uns des trop nombreux clichés qui collent aux métiers techniques et manuels. Le manque cruel de main d’œuvre qualifiée est tellement interpellant, qu’il est urgent d’arrêter d’opposer savoirs concrets et savoirs abstraits, de ne considérer qu’«intelligent» ce qui relève de l’«excellence» scolaire et académique. Désormais, l’orientation des jeunes vers les métiers techniques et manuels ne peut plus se faire par défaut mais par choix. Alors, parents, éducateurs, enseignants, … réussir, c’est avant tout faire ce qu’on aime. Des métiers sans jeunes et des jeunes sans métiers ! On le sait tous, la situation est paradoxale. 27 000 offres d’emploi n’ont pas trouvé preneur en 2009. D’un côté, les entreprises ont de plus en plus de mal à recruter du personnel qualifié. De l’autre, de plus en plus de jeunes sont à la recherche d’un emploi. Et pourtant, ces jeunes techniciens, cuisiniers, couvreurs, web-designers, électriciens, soudeurs, mécatroniciens, infographistes, maçons, carreleurs, menuisiers, imprimeurs… sont les acteurs incontournables d’une économie et d’une société en marche. Un projet de société émancipateur, moderne, innovant… à défendre ensemble Mieux orienter, mieux former, produire du sens, pour que chacun, chaque jeune mesure que les filières techniques, technologiques et professionnelles sont des passeports pour l’avenir, et une voie de formation privilégiée pour la création ou la reprise d’une entreprise. La tâche est immense. 44. Dynamisme Mai-Juin 2010 Contrecarrer les idées reçues, promotionner des savoir-faire en or, rendre aux jeunes les clés pour un projet émancipateur choisi et par là même leur donner la possibilité de mesurer leurs compétences lors de compétitions internationales, tels sont les objectifs de skillsbelgium. Les compétitions internationales : Se mesurer aux meilleurs du monde Anton, François-Xavier, Olivier, …. sont les premiers jeunes sélectionnés belges pour la compétition européenne Euroskills à Lisbonne en décembre 2010. Vitrine européenne et planétaire pour les technologies et les secteurs professionnels, ces compétitions internationales (Worldskills et Euroskills) sont des occasions uniques pour de jeunes professionnels de montrer leur savoirfaire et d’améliorer leurs méthodes de travail. Ces concours sont des parcours exigeants qui requièrent de véritables compétences tant professionnelles qu’humaines. Une quarantaine de professions : de la maçonnerie au web design, de la mécatronique à la soudure, de la menuiserie à la programmation informatique, de la cuisine au carrelage, de la toiture à l’imprimerie... ces métiers exigent un solide bagage théorique et une réelle technicité. Parmi mille jeunes candidats, skillsbelgium avec les fédérations professionnelles et les acteurs de la formation sélectionne et prépare les deux meilleurs jeunes belges aux concours internationaux : Worldskills et Euroskills. Ils seront 22 jeunes, garçons et filles à défendre les couleurs de la Belgique au prochain Euroskills à Lisbonne du 8 au 12 décembre. Soutenez-les et participez à ce challenge ! Plus d'infos ? www.skillsbelgium.be Les prochaines compétitions internationales »» »» »» »» Euroskills 2010 - Lisbonne du 8 au 12 décembre Worldskills 2011 - Londres / octobre Euroskills 2012 - Spa-Francorchamps / septembre Worldskills 2013 - Leipzig / juillet Ne lais s e z pas le s huiles usagé es envoy er l’env ir onnement au diable. Pub 1/1 Valorlub Faites reprendre vos huiles usagées par un opérateur agréé. Une seule goutte d’huile usagée peut pol- les seules procédures de collecte qui per- vos huiles usagées est également avantageuse luer 1.000 litres d’eau. C’est pourquoi, en tant mettent de recycler vos huiles en respectant pour votre portefeuille. Les petites quantités qu’utilisateur professionnel d’huile, vous avez l’environnement, sont celles de l’OWD, de l’IBGE collectées vous donnent en effet droit, sous l’obligation de faire reprendre vos huiles usa- et de l’OVAM. Par exemple, il ne faut pas mêler certaines conditions, à des compensations gées par un opérateur agréé. Encore faut-il vos huiles à d’autres déchets, car cela compli- forfaitaires. Alors ? N’êtes-vous pas diable- y satisfaire de manière adéquate. En effet : que sérieusement le recyclage. La collecte de ment convaincu ? D’abord lubrifier, puis recycler Valorlub est une initiative du secteur privé et a été reconnu ou accepté par les trois autorités régionales. Spécial social Evolution de la situation en Région Wallonne Les absences au travail La quatrième étude sur l’absentéisme au travail en Région wallonne réalisée par le Secrétariat Social Partena (Partena HR) et l’Union Wallonne des Entreprises a été publiée en mars dernier. Elle se penche notamment sur les interruptions de carrières et les congés particuliers. Dynamisme revient sur ses principaux résultats. L’ année dernière, les commanditaires de l’étude avaient réalisé une réflexion sur l’harmonisation des statuts des ouvriers et des employés. Cette année, l’étude n’est pas seulement le prolongement des trois premières études – qui, pour rappel, traitaient la période allant du 1er juillet 2005 au 30 juin 2008 et poursuivaient l’objectif d’analyser le pourcentage des absences au travail en Région wallonne –, mais elle introduit une nouvelle réflexion : celle sur les interruptions de carrières et les congés particuliers. De plus, l’originalité de ce travail est d’être au maximum une approche complète de toutes les causes d’absence, à portée économique et centrée sur l’entreprise. on observe une augmentation des absences obligatoires (congés et jours fériés légaux), une augmentation sensible du chômage temporaire, une diminution du congé éducation payé, un léger tassement du crédit-temps et une diminution des repos compensatoires. 46. Dynamisme Mai-Juin 2010 Plus de 72.000 travailleurs L’échantillon brut de l’analyse statistique représente 73.492 travailleurs (42,27% de femmes et 57,73% d’hommes ; 50,36% d’ouvriers et 49,64% d’employés ; répartis en 15 secteurs d’activités différents et en fonction de la taille de l’entreprise) et 9.167 employeurs. Ces chiffrent correspondent au nombre de travailleurs inscrits dans l’entreprise et à celui de leurs employeurs déclarés par l’ONSS le dernier jour d’un des quatre trimestres de référence. Cet échantillon est dès lors scientifiquement représentatif du marché du travail en Région wallonne. Absents un quart de l’année ! Les points suivants ont, notamment, pu être établis : • Les travailleurs sont en moyenne absents un quart de l’année et présents les trois quarts restants ! L’absence étant, nous le rappelons, entendue ici comme toute situation où le travailleur ne se trouve pas au sein de l’entreprise. • Les ouvriers, et plus encore les ouvrières, sont davantage absents que les employés. Ainsi, une ouvrière n’est en moyenne présente que 68,26% du temps prestable ! • Le temps presté diminue avec l’âge. Ainsi, une femme de moins de 25 ans est présente à 80,27% contre 62,55% pour une femme entre 55 et 64 ans. • Plus la taille de l’entreprise augmente, plus le taux d’absence augmente. • Le taux de présence au travail varie fortement selon les secteurs d’activités passant de 63,67% dans le secteur de la construction à 80,96% dans le secteur du commerce et de la réparation. Augmentation des absences obligatoires et du chômage temporaire ! Il faut admettre que certains constats restent d’actualité pour les quatre périodes même si des différences apparaissent. Ainsi, en termes de nature des absences, nous observons une augmentation des absences obligatoires (congés légaux et jours fériés légaux), une augmentation sensible du chômage temporaire, une diminution du congé éducation payé, un léger tassement du crédit-temps et une diminution des repos compensatoires. Par l’intermédiaire de cette étude, les auteurs alimentent la réflexion autour des interruptions de carrière et des congés particuliers en proposant une réforme structurelle de l’ensemble des congés. Pour ce faire, ils proposent une série de principes qui pourraient servir de base à cette réforme : simplification et souplesse des dispositifs, cohérence entre mesures existantes et nouvelles mesures, véritable situation win-win pour le travailleur et l'employeur, implication des partenaires sociaux… L’UWE propose ainsi un plafond maximum pour les congés thématiques au sein des PME ! » Téléchargez l'étude sur www.uwe.be En tant qu’entrepreneur, manager ou responsable du personnel, vous souhaitez obtenir des informations complètes et précises sur les opportunités et risques encourus par la nouvelle législation. Vous trouverez en nos experts Partena HR un partenaire idéal. Grâce à eux, vous déciderez en toute connaissance de cause. La gestion administrative de votre personnel ne peut pas être un souci. Votre gestionnaire payroll s’engage, dès lors, à calculer au quotidien vos salaires conformément à la législation sociale en vigueur dans le respect de la politique salariale appliquée au sein de votre entreprise. En tant que Secrétariat Social agréé indépendant, Partena HR s’engage, à vos côtés, à penser large et parler vrai. Découvrez-en plus sur www.partenahr.be. [ Partena - association sans but lucratif | Secrétariat Social agréé d’Employeurs par AM du 03.03.1949 sous le n° 300 | Siège social: Rue des Chartreux 45, 1000 Bruxelles | tva BE 0409.536.968 ] dynamisme_partena_hr_ad_corporate_0510.indd 1 Dynamisme6/05/2010 Mai-Juin 2010 .47 15:15:18 Spécial social grâce aux actions «Marie Curie»... Des chercheurs plus mobiles La Commission européenne finance des projets visant à stimuler ou renforcer les collaborations entre les universités et les entreprises. En s'échangeant du personnel, les partenaires consolident leur formation. par Isabelle TREUTTENS F avoriser la mobilité des chercheurs au sein de l'Europe, tel est l'objectif principal des actions «Marie Curie», financées depuis 1996 par la Commission européenne. Dans ce cadre, les projets IAPP (passerelles et partenariats industrie-académie) constituent l'un des outils mis à la disposition de la communauté scientifique pour stimuler la mobilité des chercheurs entre les universités et les entreprises. Active dans la modélisation du bruit (avions, voitures, trains, hi-fi), la société Free Field Technologies (FFT) participe, avec l'UCL, l'Université de Southampton (ISVR), Rolls Royce Allemagne et FFT France, au projet PARNAS (PARtnership for Numerical Acoustic Simulation). Ce dernier vise le transfert de connaissance dans le secteur des techniques de modélisation mathématiques pour l'aéroacoustique des moteurs d'avions. Pendant plusieurs mois, les différents partenaires de cet IAPP «s'échangeront» du personnel qui sera en partie financé par la Commission européenne au cours de son détachement. "C'est une très bonne idée de pousser à des échanges de personnes pour des durées significatives, estime Jean-Louis Migeot, Administrateur délégué de FFT. L'idée est que la personne s'en va dans une autre institution apprendre de nouvelles techniques puis revient dans son organisme d'origine où elle peut y exploiter ce qu'elle a appris". Concrètement, FFT accueillera des chercheurs de l'UCL et de l'ISVR et enverra deux ingénieurs de sa filiale française à l'ISVR. Elle aura également l'occasion d'engager un chercheur pour une durée de 24 mois. D'autres échanges se feront entre les autres partenaires du projet, notamment entre Rolls-Royce et l'ISVR. "Ce mécanisme offre des perspectives intéressantes pour le personnel scientifique de l'entreprise et pour l'entreprise elle-même, poursuit Jean-Louis Migeot. Cependant, les modalités de mise en œuvre sont très compliquées". Parmi les difficultés rencontrées, Jean-Louis Migeot pointe notamment l'aspect du droit du travail. "La Commission insistait pour que les chercheurs de Rolls Royce Allemagne passent sous contrat anglais, ce qui était totalement exclu pour leur direction RH. 48. Dynamisme Mai-Juin 2010 Les actions «Marie Curie» en bref Financés par le programme «People» du 7e Programme-cadre européen de Recherche et Développement (7e PCRD), certains projets Marie Curie visent le renforcement des liens entre les entreprises et les laboratoires académiques afin d'accroître les connaissances des chercheurs des entreprises dans un domaine donné et d'échanger du savoir avec le secteur académique. Les entreprises participant à ce type de projet envoient certains de leurs chercheurs se former pendant plusieurs mois dans le secteur public. Ce détachement implique la suspension temporaire du contrat de travail entre l'entreprise et le chercheur détaché. Par ailleurs, l'entreprise accueille en son sein des chercheurs du secteur public qui viennent s'y former et conclut avec eux un contrat de travail, pour une durée déterminée. Après de longues négociations, nous avons réussi à faire accepter à la Commission que les personnes restent sous leur contrat de travail initial". Un réel intérêt économique Malgré la longue et fructueuse participation de FFT au Programme-cadre européen de Recherche et Développement (PCRD) depuis 1998, son Administrateur délégué reconnaît que le montage de ce projet IAPP n'a pas été évident, tant les règles et contraintes à respecter sont nombreuses. Il n'en reste pas moins convaincu de la pertinence économique d'y participer. "Notre relation avec Rolls Royce est intense et va encore se renforcer, estime-t-il. Deux de nos ingénieurs iront pendant 12 mois à l'ISVR, où se trouve le Centre de compétence acoustique de Rolls Royce. L'utilisation du logiciel ACTRAN (NDLR: développé par FFT, ce logiciel permet de simuler la production du bruit et d’étudier, sans réaliser de prototypes coûteux, différents concepts et dispositifs de réduction du bruit) par Rolls Royce est encadré par l'ISVR qui définit pour eux la meilleure méthodologie de mise en œuvre. En allant sur place, nous apporterons à l'ISVR une compétence forte sur le produit. Notre espoir est qu'il soit encore davantage utilisé chez Rolls Royce à l'issue du projet PARNAS". Pour plus d'infos, contactez le NCP-Wallonie (0800 1 6279, www.ncpwallonie.be) ou consultez le site http://cordis.europa.eu/fp7/people/ industry-academia_en.html. N° 122 - Septembre 2008 La composition idéale d’un département RH N° 123 - Octobre 2008 Personnaliser vos packages de rémunérations N° 127 - Février 2009 Bien-être en entreprise N° 128 - Mars 2009 Les paradoxes du marché de l’emploi N° 124 - Novembre 2008 Talent Management: passez en mode action! N° 125 - Décembre 2008 HR international Pub 1/1 N° 129 - Avril 2009 Dossier Spécial HRM Night 2009 N° 130 - Mai 2009 eHR: défis et tendances N° 126 - Janvier 2009 Gouvernance humaine N° 131 - Juin 2009 RH et Marketing: osez vous vendre ! RH tribune N° 132 - Juillet 2009 Le top 50 des formations N° 133 - Septembre 2009 21 nouvelles fonctions RH passées au crible N° 134 - Octobre 2009 Rémunération N° 135 - Novembre 2009 Succession planning N° 136 - Décembre 2009 Relations sociales N° 137 - Janvier 2010 Engagement N° 138 - Février 2010 Womanizing N° 139 - Mars 2010 Dossier Spécial HRM Night 2010 N° 140 - Avril 2010 Back to People N° 141 - Mai 2010 GRH en PME RH Tribune vous livre, chaque mois, un état des lieux, des témoignages, des conseils, un partage de bonnes pratiques sur des dossiers clés pour votre gestion des ressources humaines. Vous souhaitez vous abonner ou commander une précédente édition? Le numéro: 15€ / Abonnement (11 numéros) RH tribune: 190€ RH tribune + HR tribune: 212€ / RH tribune + Finance Management: 212€ Rendez-vous sur notre site www.rhtribune.be ou contactez Charlotte Permentier au 067/34.11.59 ou via email à [email protected] Actions L’invité // Grand Formation angle ils ont testé pour vous : Formation des administrateurs Depuis plusieurs années, GUBERNA et l’UWE organisent des formations pour des (futurs) administrateurs soucieux de se professionnaliser. Nous avons interrogé trois chefs d’entreprise sur leurs motivations à suivre les formations «Director Effectiveness» et «Board Effectiveness» et sur les enseignements acquis. Paul Haelterman est administrateur délégué du groupe familial appartenant à la famille Haelterman. Le groupe qui compte 300 personnes pour un CA consolidé de 120 millions d’euros, est actif dans le secteur des boissons via 3 sociétés (Carlsberg Importers, VASCO et Horeca Logistic Services). J’ai un rôle assez opérationnel dans l’entreprise et je souhaitais, avec l’aide d’orateurs spécialisés, prendre du temps et du recul pour réfléchir et mettre les bases nécessaires au bon fonctionnement de nos instances décisionnelles. Le but étant d’aider la prochaine génération à prendre éventuellement la relève dans des conditions optimales. Penser à la continuité est indispensable pour une société familiale non cotée. Ceci passe bien sûr par un Conseil d’administration dynamique dont la mission est claire, dont la composition répond aux besoins de l’entreprise et qui est capable d’apporter une réelle valeur ajoutée en termes stratégique, organisationnel et décisionnel. Un système d’information optimal au niveau des actionnaires non actifs ainsi qu’un pacte d’actionnaire ou autre système permettant à chacun de sortir à n’importe quel moment à de bonnes conditions sont indispensables à la survie d’une entreprise familiale. Elis Barbieri, est fondateur de DL&M Transition Management, une société de services active depuis 1995 dans l’interim management. Les deux cycles de formation sont très complémentaires. «Director Effectiveness» constitue une excellente remise à niveau de connaissances théoriques ou intuitives (finance, marketing, RH, stratégie, droit des sociétés et codes de gouvernance). C’est une excellente base pour passer au cycle «Board Effectiveness» qui cible, sur base d’études de cas de très haut niveau, le fonctionnement du conseil d’administration dans son ensemble. Ces formations collent de très près aux réalités auxquelles nous sommes confrontés chaque jour. La très grande qualité des orateurs et l’interactivité des débats m’ont permis d’acquérir des connaissances essentielles d’application immédiate. Philippe Dumont est secrétaire-général de la Fondation Chimay-wartoise. Créée il y a 15 ans par l’Abbaye de Scourmont, cette fondation d’utilité publique a un but social philanthropique. Ses moyens d’actions sont les titres des sociétés qui produisent et commercialisent les produits trappistes de Chimay, bières et fromages. J’ai investi dans ces formations afin de mieux maîtriser la notion de gouvernance et d’en tirer des enseignements applicables dans les secteurs marchand et non-marchand. La participation à des instances de gestion suppose que les personnes impliquées maîtrisent des compétences individuelles, c’est l’objet du module «Director Effectiveness», mais elle implique aussi que celles-ci apprennent les règles et le comportement pour optimiser le fonctionnement collégial d’un conseil, tel est le but de la formation «Board Effectiveness». Au terme de ces formations, qui combinent apprentissages conceptuels et confrontations pratiques avec des acteurs du terrain et avec les différents participants issus de milieux professionnels variés, on est riche de nouveaux savoirs et on ressent aussi le sentiment de s’être intégré dans un réseau de personnes qui visent à améliorer la valeur actionnariale, mais aussi la valeur partenariale de leur organisation. 50. Dynamisme Mai-Juin 2010 Prochaines éditions Director Effectiveness : »» 26 octobre 2010 »» 16 novembre 2010 »» 30 novembre 2010 »» 14 décembre 2010 Board Effectiveness : »» 01 mars 2011 »» 22 mars 2011 »» 05 avril 2011 »» 03 mai 2011 »» 17 mai 2011 »» 26 mai 2011 Plus d'infos ? www.guberna.be Dynamisme Mars-Avril 2010 .50 Réseaux / E-Wallonie l’entreprise en ligne Développez votre entreprise grâce aux Technologies de l’Information et de la Communication. Une rubrique proposée par l’Agence Wallonne des Télécommunications. le chiffre 7% Toutes tailles et tous secteurs confondus, 7% des entreprises wallonnes vendent par voie électronique (e-mail, site Web, EDI, etc.) Ce taux est stable depuis plus de cinq ans et reste trop faible pour une région en phase de redéploiement économique, même si la Wallonie n'est pas seule dans ce cas. Les freins perçus par rapport à la vente via Internet sont principalement l'offre de produits et services sur mesure (50% des entreprises qui ne vendent pas en ligne) et la préférence de l'entreprise pour la vente classique (22%). on the web www.awt.be/ebusiness Pour inciter les entreprises à utiliser les technologies de l'information et de la communication, un régime d'aides à été mis en place par le Gouvernement wallon. trois mesures spécifiques ont été mises en place afin de soutenir le développement de l'e-business (prime pour la création d'un site, prime RENTIC et agrément de gestionnaires de projets e-business). La charte eTIC 16 engagements pour l'e-commerce Plusieurs agences Web belges ont signé 16 engagements déontologiques forts pour aider l'entreprise qui se lance dans l'e-commerce à prendre les bonnes décisions. Ces engagements constituent un nouveau volet de la Charte eTIC. L'E-commerce, un enjeu pour la Wallonie Plus d'un tiers des wallons achètent sur Internet. Par contre, beaucoup trop peu d'entreprises et de commerçants vendent en ligne. A peine 7%. Le nombre de sites wallons de commerce électronique est estimé à un millier, contre 60 fois plus en France. Cette disparité entre le nombre d'acheteurs et de vendeurs conduit à ce qu'en Belgique, un achat en ligne sur 2 est effectué sur une plate-forme étrangère. Cette situation est paradoxale pour un pays dont l'économie est très tournée à l'international. Pourtant l'e-commerce est une opportunité de croissance et de développement vers l'international. Certains l'ont bien saisie. Il existe un fort potentiel tant pour des entrepreneurs qui veulent créer une nouvelle activité, que pour les sociétés et commerces existants qui souhaitent tirer profit d'Internet comme canal de vente supplémentaire. Des subsides significatifs sont accordés en Wallonie pour faciliter le lancement de sites d'e-commerce (50% d'intervention sur un montant de facturation de maximum 30.000 euros). Une vingtaine de consultants agréés peuvent accompagner l'entrepreneur dans la définition de sa stratégie en ligne et dans l'élaboration du cahier des charges du site Web. La Région intervient à concurrence 80% dans leurs honoraires. Pourtant, encore peu d'entreprises osent se lancer. Et certaines qui ont ouvert un site ne rencontrent pas le succès escompté. Ils se rendent compte qu'il ne suffit pas d'avoir un site Internet pour vendre en ligne. Ou bien qu'il aurait fallu faire appel à l'amont à un expert extérieur pour les conseiller dans leur positionnement en ligne. Ou encore que la société à laquelle elles ont fait appel n'est pas si compétente et n'a pas fourni une solution adaptée à leurs besoins. Les professionnels du Web s'engagent Sur base de ce constat une dizaine d'agences Web wallonnes et bruxelloises se sont réunies pour définir collectivement quels engagements elles pourraient prendre pour éviter un maximum de désenchantements. Ces engagements portent sur : • une bonne communication avec le prospect ; • une transparence au niveau des coûts et des délais et une meilleure maîtrise de ceux-ci ; • l'adoption de bonnes pratiques au niveau des choix de solutions. L'objectif est de renforcer la confiance des personnes souhaitant se lancer dans l'e-commerce. Que comporte cet engagement «eTIC e-Commerce»"? En signant ce document, les fournisseurs s'engagent à respecter 16 engagements déontologiques. Ce document est un nouvel addendum de la Charte eTIC, code déontologique lancé en 2004 régissant les relations commerciales entre les fournisseurs TIC et leurs clients. Retrouvez le détail de ces engagements sur le site Internet de la Charte eTic (www.charte-etic.be). La Charte eTIC, socle de confiance TIC Lancée en 2004 à l'initiative collective de différents partenaires du secteur TIC, la Charte eTIC est un code déontologique de bonnes pratiques régissant les relations commerciales entre les fournisseurs TIC et leurs clients. Cette charte contraint le fournisseur à aborder avec son client professionnel, dès l'établissement de l'offre, des points clés qui pourraient être sources ultérieurement de litiges s'ils ne sont pas clarifiés. Plus de 500 sociétés TIC se sont engagées moralement à respecter cette Charte et peuvent donc mentionner le logo de la marque déposée eTIC sur les offres qu'elles remettent à leur prospect. La Charte est parrainée par de nombreux organismes publics et fédérations (ABE, AWT, Agoria, CCI Liège-Namur-Verviers, les 4 Centres de compétence en TIC, La Maison de l'Entreprise et Info-PME de l'IDEA, SPI+, Centre Henri Tudor du Grand Duché de Luxembourg, KMO-IT UCM, etc.). Plus d'infos ? www.charte-etic.be Retrouvez l’article complet sur le portail des Technologies de l’Information et de la Communication: www.awt.be Dynamisme Mai-Juin 2010 .51 Réseaux / Manager positif La motivation, ça se fabrique ! Comment motiver autrui pour engendrer un résultat ? Connaître ses propres modes de motivation est primordial pour identifier et comprendre des processus différents des siens et pouvoir les utiliser. Motiver quelqu'un, c’est créer chez cette personne les conditions qui la poussent à agir. La PNL (Programmation Neuro Linguistique) présentée comme un ensemble de principes, de modèles, d’outils d’apprentissage, de communication et de changement. par Michel Nysten, expert APM (www.jonathancenter.com) L "Tout ce que je vais vous dire ce ne sont que des mensonges. Faites le test de la réalité pour valider votre propre jugement" Michel Nysten, expert APM a motivation se définit comme l’ensemble des causes, conscientes ou inconscientes, qui sont à l’origine d’un comportement individuel. La PNL (Programmation Neuro Linguistique) nous montre que chaque personne a ses propres voies pour être motivée, en voici une qui nous concerne tous. Le résultat d’un comportement donné peut produire chez un individu un plaisir intense, accompagné d’un fort sentiment d’accomplissement : «Yes ! J’ai obtenu ce que je voulais» ou déclencher une sensation de soulagement, un sentiment d’apaisement : «Ouf ! J’ai évité le pire». Cela révèle qu’un individu peut produire un résultat à partir de motivations par adhésion : «Je veux tendre vers cet objectif» ou par des motivations par réaction : «Je veux éviter les problèmes». Dans le monde de l’entreprise, lorsqu’un manager veut motiver un collaborateur, il va se heurter à la perception que se fait le collaborateur de l’objectif et de ce qu’il implique pour lui. C’est là que le langage devient un puissant levier motivationnel. En écoutant le collaborateur, on peut identifier comment il appréhende le contexte de l’objectif : centret-il son énergie sur la définition et l’atteinte de l’objectif ou bien, sur les problèmes qui surgissent et les situations à éviter ? La réponse au premier type de question traduit un «tend vers». Cela signifie une personne qui peut maintenir toute son énergie sur un but. Elle pense en termes d’objectifs à atteindre. Avoir, obtenir, achever, inclure, atteindre «quelque chose», la motive. Le deuxième type de réponse révèle un «évite». La personne reconnaît ce qui pourrait être évité, éliminé, exclu. Elle est motivée quand il y a un problème ou quelque chose à éviter. Le reflexe pour le manager dans ce genre de situation est de motiver la personne en «évite» en cherchant à la rassurer et à l’encourager. Or, si cela convient à «un tend vers», elle est sans effet pour un «évite». Un «évite» mobilise son énergie pour répondre à des menaces, des périls pour ellemême ou pour l’entreprise. Il faut lui mentionner des conséquences négatives pour produire des résultats positifs. Par exemple : si l’on motive un tend vers en lui disant, «Nous remporterons l’appel d’offre si vous le finissez avant la fin du mois», devient pour un évite «Nous perdrons l’appel d’offre si vous ne le finissez pas avant la fin du mois». Vous ne connaissez pas encore votre collaborateur pour savoir s’il est plutôt tend vers ou évite ? Alors faites les deux «Nous remporterons l’appel d’offre si vous le finissez avant la fin du mois, faute de quoi, nous le perdrons». Vous êtes un manager ? Faites l’expérience ! «Vous serez beaucoup plus efficace en procédant ainsi, sinon vous perdrez beaucoup d’énergie pour rien». Expérience Laurent ROUACH est MEMBRE du PROgroup Luxembourg Club Luxembourg Mansfeld. "Pour ceux qui ravalaient la PNL au rang de pratique vaguement mystique, l’intervention de Michel Nysten avec pour objet son application au management (La motivation) et particulièrement le décryptage des 3 métaprogrammes qui nous gouvernent a été un exercice singulièrement salutaire. Michel Nysten nous a présenté cela avec son approche pragmatique et imagée, parfois iconoclaste («Je ne dis que des mensonges»), de mise en pratique aisée. L’ensemble de mon exigeant club en a redemandé, quelques séances plus tard, avec un même taux de satisfaction". APM BeLux - Rue Bois Saint-Jean 29 - 4102 OUGREE 04/232.10.36 - [email protected] 52. Dynamisme Mai-Juin 2010 Réseaux / Les brèves de la Qualité le chiffre 41 est le nombre d’opérateurs «formation» référencés sur le Portail MWQ (www.mwq.be › Portail Qualité › Espace formation). 8 organismes sont actifs dans le domaine de «l’Enseignement de la Qualité» et 33 organismes sont actifs dans le domaine des «Formations permanentes». Un agenda des formations ponctuelles est également accessible via ce site. Q ©MW ces ! e en quête de compéten nc rma fo per la é, lit La Qua à se eur et nt, cherchent à créer de la val ue arq dém se i qu ses pri tre égaLes en tion d'une démarche qualité, dop L'a ! x eu mi rs jou tou et différencier vite choix stratégique rs, est donc, aujourd'hui, un eu val des use tue pec res t lemen e négligé ! maines qui ne peut plus êtr en matière des ressources hu ication MWQ aboratrice Commun par Stéphanie Dubois – Coll utile ! «Les valeurs de la fonction "Ressources humaines" - Management des compétences, insertion professionnelle, diversité, formation professionnelle» Les entreprises qui se démarquent anticipent; elles cherchent à créer de la valeur et à se différencier vite et toujours mieux ! Dans cette économie très concurrentielle, les fonctions RH relèvent un défi : contribuer en continu à la compétitivité de l'organisation et à l'employabilité des personnes. Cet ouvrage présente l'ensemble du corpus normatif traitant de cette thématique : le management des compétences, l'insertion professionnelle, la promotion de la diversité, la formation professionnelle. Que vous soyez dirigeants, responsables RH, responsables formation, consultants, vous disposerez des outils pour mettre en place, dans votre entreprise, une organisation cohérente et efficiente des ressources humaines. Edition AFNOR - Janvier 09 - 321 p. - Réf. : 3219911 ISBN : -2-12-219911-4 QUALITE GLOBALE = Qualité Opérationnelle + Qualité Organisationnelle + Qualité Relationnelle La démarche qualité telle qu’elle est envisagée traditionnellement suppose qu’il n’y a pas de place pour l’imprévu, que tout ce qui a trait à la qualité peut être quantifié, mesuré, contrôlé et qu’il suffit de disposer d’une méthode bien rodée pour «produire de la qualité». En un mot, la qualité serait une affaire d’objectivité. Mais ne sommes-nous pas en présence d’un chaînon manquant? Le facteur humain ! Le facteur humain, élément subjectif, ne rentre pas facilement dans des cases, il ne se mesure pas, ne se quantifie pas, pourtant on est tout à fait en mesure d’en apprécier la qualité. Si la démarche qualité considère la réalité uniquement sous l’angle objectif, qui ne prend pas en compte le facteur humain, comment peut-on la faire apprécier et appliquer par des humains ? En intégrant le fait que la démarche qualité se doit d’inclure ce facteur, la qualité ne pourra donc jamais être totale, car elle inclut une part de subjectivité qui appartient aussi bien à celui qui «produit» la qualité qu’à celui qui en bénéficie. Il semble judicieux de parler de qualité globale, si l’on introduit l’exigence de qualité relationnelle et comportementale, plutôt que de qualité totale. Le moteur de la motivation d’une personne et le facteur fédérateur d’une équipe, c’est la notion de Sens. Pour produire de la qualité de manière naturelle, une personne doit aimer son travail, et ensuite s’en être approprié le sens vis-à-vis de l’ensemble du système. Elle doit identifier son apport, son utilité. Le Sens produit la Motivation, la Motivation produit l’Attitude Positive, l’Attitude Positive produit la Performance Globale.. (Source : QualiGuide 2005 – Extrait de l’article «Le Coaching… pour une qualité humanisée, fédératrice et porteuse de sens» - Laurent BOUFFIES) Top 10 des valeurs Corporate 2009 Réalisé auprès de 4.000 entreprises, l’Index International des Valeurs Corporate 2009 met en évidence la nouvelle physionomie des valeurs des entreprises, en dégageant les spécificités de 11 pays étudiés à travers le monde. Les entreprises ont désormais tendance à utiliser des valeurs plus diversifiées, laissant penser qu’elles souhaitent défendre une meilleure identité à travers leurs valeurs. Si l’«Innovation» et la «Qualité» restent les deux principales valeurs des entreprises internationales, la montée en puissance des valeurs sociétales (RSE, Développement durable), constitue l’un des faits remarquables de cette étude 2009. Classement des valeurs comme suit : Qualité (39,7%), Innovation (38,8%), Satisfaction client (25,5%), Intégrité (19,2%), Environnement (17,6%), Responsabilité sociale (17,2%), Succès (16,4%), Savoir-faire (16,1%), Responsabilité (15,3%), Esprit d’équipe (12,9%). Au niveau de l’analyse de ces valeurs pilotes par secteur d’activité, on observe que le secteur de l’Industrie Agroalimentaire a le score le plus important sur la valeur «Qualité». Le secteur Industriel a fortement progressé, la Qualité arrive en seconde position. Pour les secteurs des Transports, de la Construction et de l’Immobilier les valeurs «Qualité» et «Innovation» sont définies comme les valeurs les plus importantes. Pour le secteur de la Distribution, la «Qualité» et la «Satisfaction client» sont dominantes. Pour le secteur de l’Energie et des Industries chimiques : la «Qualité» et «l’Environnement» sont dominants. (Source: Wellcom) En savoir plus : http://www.wellcom.fr/pol/php/communique-1-1-2915-1-1-1.php Mouvement Wallon pour la Qualité Parc CREALYS, @trium, 2 rue Camille Hubert, 5032 Isnes, 081/63.49.09, www.mwq.be Dynamisme Mai-Juin 2010 .53 Réseaux / Dynathèque Bijoux de famille Itinéraires de prospérité & Valeurs des entreprises familiales ambitieuses Ce livre est le fruit de l’accompagnement, par ICHEC-PME, Ernst & Young et Banque de Luxembourg, d’entreprises familiales dans leurs phases de développement, de maturité et de transmission. Il inclut les témoignages de 20 entrepreneurs familiaux de première à sixième génération (Groupe Roularta, Noukie’s, Petit Forestier, Groupe Fruytier, Cinoco, Galler Chocolatiers, Nutri Pack, H. Nootens, LPW Piscines, Ditta Graceffa, Durot Shipping, FIB Belgium, ...) et le parcours des futurs dirigeants familiaux de la «Family Business School» de l’ICHEC. En cette période de turbulences économiques, «Bijoux de Familles» démontre l’atout des valeurs et des comportements humains et managériaux qui font la force et la pérennité des entreprises familiales. Il aborde des thèmes essentiels comme les différences entre entreprises familiales et non familiales, le rôle éminent des conjoints et des jeunes, les sources d'attachement à l'entreprise, les mesures de la performance et les conditions de réussite des dirigeants extérieurs à la famille… Valérie DENIS et Jean MOSSOUX, Roularta Books, 2010, 271 pages, 24,90 EUR G u i d e W e b 2010 500 liens utiles pour en t re p re n d re e n Wa l l o n i e Guide Web de l'entrepreneur wallon (édition 2010) Beaucoup de sites Internet recèlent de véritables mines d'or pour l'entrepreneur. Des simulations de coût salarial, des modèles de Business Plan, les bilans financiers de concurrents, des dossiers d'inscription à des prix prestigieux, les dernières infos du Gouvernement, des newsletters gratuites… Tout cela figure sur la toile ! Le Guide Web publié chaque année par la rédaction de «Dynamisme», en collaboration avec les spécialistes UWE et l’Agence Wallonne des Télécommunications, vous explique où et comment y accéder. Le succès du Guide Web tient dans sa simplicité : un format de poche pratique, un bref commentaire pour chaque adresse, une sélection enrichie d'années en années. Disponible gratuitement via le formulaire de commande en ligne sur www.uwe.be/guideweb R O N V E A U X D U R A B I L I T E ECRANS VERTS Ecran anti-bruit et mur de soutènement POUR UN RESPECT DURABLE DE VOTRE ENVIRONNEMENT RONVEAUX CONSTRUCTION : de la conception au montage, tous les éléments préfabriqués en béton armé, précontraint, préfléchi, Flexstress © ... pour le bâtiment, les ouvrages d’art et les tours télécom. E-mail: [email protected] RONVEAUX ELECTRICITE : distribution électrique, télédistribution, télécommunication, éclairage, conceptions industrielles et électro-mécaniques, sécurité, maintenance. E-mail: [email protected] DEfour 19 / 05-10 LA PERFORMANCE EST UN ETAT D’ESPRIT chemin de Rebonmoulin, 16 - B-5590 Ciney Tél.: +32 (0)83 21 29 01 - Fax: +32 (0)83 21 29 10 E-mail: [email protected] b i e n v e n u e 54.ann Dynamisme Mai-Juin 19 FR 1/2 Dyn Wall.indd 2010 1 s u r n o t r e s i t e w e b : w w w . r o n v e a u x . c o m 11/05/10 12:34:17 Pub 1/1 AST Trouvons, collaborons, innovons ! Vous êtes une entreprise wallonne désirant innover ? Le portail innovons.be est là pour vous aider à surmonter les obstacles que vous rencontrerez et pour vous donner une visibilité dans le monde entier. Vous y trouverez non seulement de l’information utile à vos projets, mais aussi une multitude de partenaires. Ceux-ci vous y attendent, avec leurs compétences en gestion de l’innovation, leur savoir-faire scientifique et technique ou encore leurs équipements de pointe. En outre, le portail est votre porte d’entrée vers les Chèques Technologiques, aide rapide et facile pour booster l’innovation. N’attendez plus, retrouvez-nous sur www.innovons.be Pub 1/1 Dexia Vous voulez céder ou reprendre une entreprise ? Mais comment vous y prendre ? Pourquoi céder ou reprendre une société ? Comment déterminer la valeur d’une entreprise ? De quels aspects juridiques, sociaux et fiscaux devez-vous tenir compte ? Dexia apportera des réponses pertinentes à ces différentes questions. Nous vous guiderons et vous conseillerons de A à Z, avec un service adapté à vos projets professionnels et privés. Pour plus d’informations, contactez votre spécialiste Dexia Business Banking dans votre agence Dexia ou rendez-vous sur www.dexia.be/ceder-reprendre ensemble, à l’essentiel Dexia Banque SA, boulevard Pachéco 44, 1000 Bruxelles – IBAN BE23 0529 0064 6991 – BIC GKCC BE BB – RPM Bruxelles TVA BE 0403.201.185 – CBFA n° 19649 A – SPF Économie 4944.