Etude de la variabilité génétique intra et inter
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Etude de la variabilité génétique intra et inter
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE D’ORAN ES-SENIA FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE VEGETALE MEMOIRE Présenté par MOSTEFAI Khaldia Pour obtenir LE DIPLOME DE MAGISTER Spécialité: Physiologie Végétale Option : Ecophysiologie végétale Etude de la variabilité génétique intra et inter population et les mécanismes de tolérance à la salinité chez l’Atriplex halimus L. Soutenu le Devant le jury composé de : Président M. BENSOLTANE A. Professeur Université d'Oran Examinateur M. MEHDADI Z. Professeur Université Sidi bel Abbes Examinateur M. HADJAJ A. Professeur Université d'Oran Encadreur M. ADDA A Maitre de Conférences Université de Tiaret Co-encadreur M. BELKHODJA M. Professeur Université d'Oran Année – 2009-2010 Remerciements Je tiens à exprimer ma gratitude de chacun de ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce modeste travail. Qu’ils veuillent trouver ici l’expression de ma reconnaissance. Mes vifs remerciements les plus profonds s’adressent à Monsieur ADDA A. Maître de conférences à l’université de Tiaret pour avoir bien dirigé ce travail et m’orienter tout au long de cette étude avec ses précieux conseils. Je le remercie pour sa patience et son encouragement à finir ce travail. Mes remerciements s’adressent à Monsieur BELKHODJA M. Professeur à l’université d’Oran d’avoir bien accepté de suivre ce travail en qualité de co-encadreur ; de m’avoir fait bénéficié de ses grandes compétences scientifiques et intellectuelles. Ses orientations, son soutien, sa confiance et ses observations m’ont été non seulement d’une aide précieuse mais indispensable. Je tiens à remercier Monsieur BENSOLTANE A. Professeur à l’université d’Oran de m’avoir fait l’honneur de présider ce jury. Je remercie vivement Monsieur MEHDADI Z. professeur à l’Université de Sidi Bel Abbes qui a bien voulu examiner ce travail. Je voudrais également remercier Monsieur HADJAJ A. Professeur à l’université d’Oran pour sa participation à ce jury en examinant ce travail. Mes vifs remerciements s’adressent également à Monsieur SAHNOUNE M. pour m’avoir accueillie au sein du laboratoire d’amélioration des plantes à l’Université de Tiaret et je ne saurais oublier son aide précieuse qu’il m’a apporté, sa patience son bonne humeur, soutien moral, ses conseils précieux et ses encouragements. Une profonde gratitude à tous mes enseignants de la première année de Magister. Je ne saurai vous remercier pour tout ce que j’ai appris avec vous. Ma reconnaissance et mes remercîments d’adressent à Mr BOUBEKEUR M.A., Melle SOUALEM S., Melle CHAHBAR S., Melle SOUALEMI N., enseignants à l’université de Tiaret ainsi tout le personnel de l’université de Tiaret : M elle Mehdeb D., Melle Selma, Melle Ismail A., Melle Sahari H. ; Melle Saadi N., Me Saliha, Me Boukhatem K., Mr Baha A., Mr Khan M. Enfin, que tous ceux qui m’ont ouvert leur porte et offert leur amitié soient assurés de ma reconnaissance. Liste des abréviations ABA : Acide abscissique ADN : Acide désoxyribonucléique °C : Degré Celcius Cm : Centimètre Coul : Couleur Extrem : Extrémité Et : Etage FAA: Formol acide acétique. fig. : figure Fol : Foliaire h: Heure ISS : Indice de sensibilité à la salinité Larg : Largeur Long : Longueur Meq : Milléquivalent. mg : Milligramme Mg.cm2 : Milligramme par centimètre carré. mm : Millimètre µl : Microlitre µm : Micromètre Nbre : Nombre NaCl : Chlorure de sodium Osmot : Osmotique PCR : Polymerase Chaine Reaction PF : poids frais RFLP : Restriction Fragment Lenght Polymérisation Surf. Foli. : Surface foliaire Tab. : Tableau TRE : Teneur relative en eau Liste des figures Figure N°01: Dispositif expérimental adopté dans l’expérimentation. Figure N°02: Disposition des plantes au niveau de chaque cylindre de culture. Figure N°03: Disposition des plantes après 3 mois de mise en culture. Figure N°04: Dendrogramme des paramètres morphologiques de la feuille des individus de la population d’Oran. Figure N°05 : dendrogramme des paramètres morphologiques de la feuille des individus de la population de Djelfa Figure N°06: dendrogramme des paramètres morphologiques de la tige de la population d’Oran Figure N°07: dendrogramme des paramètres morphologiques de la tige des individus de la population de la région de Djelfa Figure N°08: Dendrogramme des paramètres de l’indice de sensibilité à la salinité et de taux de cire au sein des individus de la population d’Oran Figure N°09: Dendrogrammes des paramètres de l’indice de sensibilité à la salinité et de taux de l’accumulation de cire au niveau des feuilles au sein des individus de la population de Djelfa Figure N°10: Dendrogramme des paramètres physiologiques ajustement osmotique et nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population d’Oran. Figure N°11: Dendrogramme des paramètres physiologiques ajustement osmotique et nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population de Djelfa. Figure N°12: Vue d’ensemble d’une coupe anatomique transversale d'une tige d'Atriplex halimus L. âgée de 180 jours. Gross. X10 Figure N° 13: Coupe anatomique transversale illustrant la structure d'une tige d'Atriplex halimus L. âgée de 180 jours. Gross. X40 Liste des tableaux cités en annexe Tableau N°01 : Paramètres morphologiques foliaires des individus de la population d’Oran. Tableau N°02 : Paramètres morphologiques foliaires des individus de la population Djelfa. Tableau N°03 : Paramètres morphologiques de la tige des individus de la population d’Oran. Tableau N°04 : Paramètres morphologiques de la tige des individus de la population Djelfa. Tableau N°05 : Paramètres physiologiques et anatomiques des individus de la population d’Oran. Tableau N°06 : Paramètres physiologiques et anatomiques des individus de la population Djelfa. INTRODUCTION........................................................................................................................................... 01 CHAPITRE I – SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUES.................................................................. 04 I. Etude de l’espèce......................................................................................................................................... 04 1. Généralités..................................................................................................................................................... 04 2. Classification de l’espèce......................................................................................................................... 04 3. Aspects morphologiques........................................................................................................................... 05 3.1 Les racines.................................................................................................................................................. 05 3.2 Les tiges....................................................................................................................................................... 05 3.3 Les feuilles.................................................................................................................................................. 05 3.4 Fleurs............................................................................................................................................................ 05 4. Aspect anatomiques.................................................................................................................................... 06 4.1 La feuille...................................................................................................................................................... 06 4.2 La tige........................................................................................................................................................... 06 4.3 La racine...................................................................................................................................................... 07 5. Aspect physiologique de la tolérance au sel...................................................................................... 07 6. Intérêts de l’espèce..................................................................................................................................... 07 6.1 Intérêt écologique..................................................................................................................................... 07 6.2 Intérêt économique................................................................................................................................... 08 II. Notions de variabilité................................................................................................................................ 08 1. Diversité des espèces................................................................................................................................. 08 1.1. Notion de l’espèce................................................................................................................................... 08 1.2. Notion de caractère................................................................................................................................. 09 2. La spéciation................................................................................................................................................. 09 3. Les principaux types de variation.......................................................................................................... 09 4. Facteurs de la diversification des populations.................................................................................... 10 4.1 Variation d’origine environnementale................................................................................................ 10 4.2 Variation d’origine génotypique.......................................................................................................... 10 5. Méthodes d’analyse de la variabilité génétique................................................................................. 11 III. La tolérance de l’Atriplex à la salinité............................................................................................... 12 1. Généra lit és sur le stress sa lin ..................................................................................................... 12 2. Mécanismes de tolérance à la salinité chez l’Atriplex..................................................................... 12 a- Les halophytes............................................................................................................................................. 13 · Halophytes obligatoires............................................................................................................................... 13 · Halophytes facultatifs.................................................................................................................................. 13 b- Les glycophytes........................................................................................................................................... 13 3. Résistance à la salinité............................................................................................................................... 14 1. La résistance par exclusion...................................................................................................................... 14 2. La Résistance par sélectivité.................................................................................................................... 14 3. La Résistance par accumulation............................................................................................................. 14 4. Adaptation des plantes au stress salin................................................................................................... 15 4.1. Ajustement osmotique............................................................................................................................ 15 4.2. Compartimentation.................................................................................................................................. 16 4.3. Contrôle membranaire............................................................................................................................ 17 4.4. Fonctionnement cellulaire..................................................................................................................... 18 CHAPITRE II - MATERIEL ET METHODES.............................................................................. 19 1- Matériel végétal........................................................................................................................................... 19 2- Installation et conduite de l’essai........................................................................................................... 19 3- Mesures effectuées..................................................................................................................................... 22 3.1. Les paramètres morphologiques......................................................................................................... 22 3.2. Les paramètres physiologiques........................................................................................................... 23 3.3. Les paramètres anatomiques................................................................................................................ 24 CHAPITRE III - RESULTATS ET DISCUSSIONS...................................................................... 26 I. Les paramètres morphologiques de la feuille I.1.1.L’expression des caractères foliaires chez les individus de la population de la région d’Oran.................................................................................................................... 26 I.1.2.Estimation de la variabilité des paramètres morphologiques de la feuille au sein de la population de la région d’Oran................................................................... 28 I.2.1. L’expression des caractères foliaires chez les individus de la population 28 de la région de Djelfa........................................................................................................................... 30 I.2.2. Estimation de la variabilité des paramètres morphologiques de la 31 feuille au sein de la population de la région de Djelfa................................................................ 31 I.3.1. L’expression des caractères morphologiques de la tige chez les individus de la population de la région d’Oran........................................................... 34 I.3.2. Estimation de la variabilité des paramètres morphologiques de la tige au sein de la population de la région d’Oran............................................................. 35 I.4.1. L’expression des caractères morphologiques de la tige chez les individus de la population de la région de Djelfa....................................................... 37 I.4.2. Estimation de la variabilité des paramètres morphologiques de la tige au sein de la population de la région de Djelfa......................................................... 38 II. Paramètres physiologiques et anatomiques..................................................................................... 40 II.1.1. L’expression des paramètres physiologiques indice de sensibilité à la salinité et taux d’accumulation de cire au sein des individus de la population d’Oran.............................................................. 40 II.1.2. L’estimation de la variabilité des paramètres physiologiques, indice de sensibilité à la salinité et taux d’accumulation de cire au sein des individus de la population d’Oran........................................................................... 40 II.2.1. L’expression des paramètres physiologique indice de sensibilité à la salinité et taux d’accumulation de cire au sein des individus de la population de la région de Djelfa................................................ 43 II.2.2. L’estimation de la variabilité des paramètres physiologiques, indice de sensibilité à la salinité et taux d’accumulation de cire au sein des individus de la population de Djelfa.......................................................... 43 II.3.1. L’expression des paramètres physiologique (ajustement osmotique) et le nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population de la région d’Oran.............................................................................................. 46 II.3.2. L’estimation de la variabilité des paramètres physiologiques ajustement osmotique et nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population d’Oran............................................................................ 46 II.4.1. L’expression des paramètres physiologique ajustement osmotique et nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population de la région de Djelfa.......................................................................................... 47 II.4.2. L’estimation de la variabilité des paramètres physiologiques ajustement osmotique et nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population de Djelfa....................................................................................... 48 III. Estimation de la variabilité inter-population................................................................................ 51 III.1 Estimation de la variabilité inter-population des paramètres morphologiques foliaires...................................................................................................................... 51 III.2 Estimation de la variabilité inter-population des paramètres morphologiques de la tige..................................................................................................................... 52 III.3 Estimation de la variabilité inter-population des paramètres physiologiques.......................................................................................................................................... 53 CONCLUSION................................................................................................................................................ 54 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXE INTRODUCTION INTRODUCTION La salinité et la sécheresse constituent des contraintes majeures limitant considérablement la productivité végétale sur 40 % de la surface terrestre, notamment en régions méditerranéennes (M’barek et al., 2001). Ces deux stress abiotiques, ont modifié la stabilité des écosystèmes (Lieth et al., 1997) et sont en grande partie les causes de la désertification des sols. Certaines espèces spontanées ont disparu, d’autres sont menacées de disparition. En Algérie, plus de 15% de la superficie sont occupées par des sols salés. Ils s’étendent sur plusieurs régions, du Nord au Sud, parallèlement à la côte de manière discontinue (Arbaoui et al., 2001). La salinisation des sols, dans ces régions, est non seulement liée aux conditions climatiques mais également au recours souvent mal contrôlé à l'irrigation. Ainsi, le fort ensoleillement et la faible pluviométrie favorisent l’accumulation des sels dissous en surface (Levigneron et al., 1995). Les sels accumulés à ce niveau peuvent limiter ou complètement arrêter la croissance du végétal suite à une élévation de la pression osmotique du milieu ou à l’effet toxique spécifique de certains éléments issus de la solubilisation de ces derniers (Chretien, 1992). Par ailleurs, ce phénomène s’est aussi accentué par l’usage abusif des engrais conduisant à un processus de salinisation secondaire. Dans les cultures sous abris, la fertilisation et l’irrigation très localisées conduisent à élever exagérément la concentration des sels dans les supports de culture (Hamdy, 1999). Parmi les actions à entreprendre en vue de valoriser et de développer ces régions, les plantations à base d’espèces végétales adaptées, capables de résister à la sécheresse et de tolérer les sels constituent une priorité (Benamar et al., 2009). Parmi ces espèces, les Atriplex s’avèrent des candidats de référence pour le peuplement de ces régions (Kinet et al., 1998). D’autant plus que de nombreuses études démontrent que parmi le genre, l’espèce Atriplex halimus L. se distingue par des mécanismes de tolérance à la salinité très divers lui permettant de supporter des concentrations de chlorure de sodium (NaCl) voisines de celles de l'eau de mer (600mM). Une importance marquée a été accordée à cette espèce et qui se justifie à plusieurs niveaux. Elle constitue une réserve fourragère importante dans les pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, elle est consommée par les ovins et les camélidés, et essentiellement en période de disette. Cela revient à sa richesse en protéines (10 à 20% de la matière sèche) (Ben Ahmed et al., 1996). D’un autre côté, son aspect architectural végétatif constitue d’elle un moyen de lutte contre la désertification des aires écologiques fragiles. Effectivement, le développement important de son système racinaire est à l’origine d’une fixation efficace des couches superficielles des sols permettant ainsi de limiter les actions de son érosion (Belkhodja et Bidai, 2004). Différentes parties de la plante sont également utilisées dans le domaine de pharmacopée traditionnelle (Dutuit et al., 1991). Cette espèce est souvent citée comme une espèce très polymorphe, probablement en relation avec sa grande amplitude écologique et à sa reproduction allogame dominante (Abbad et al.,2004). Cependant, Il existe chez l’Atriplex un polymorphisme morphologique important, qui se manifeste au niveau de la dimension et de la forme des feuilles, des valves fructifères et des graines, ainsi qu'un polymorphisme dans la production de biomasse (Ben Ahmed et al., 1996). La variabilité génétique qu’offre cette espèce serait d’un apport important dans la réalisation des programmes d’amélioration visant à accentuer les potentialités d’adaptation aux différentes contraintes, notamment, hydrique et saline dont elle se distingue (Mallek-Maalej et al., 1998). La variabilité intraspécifique que manifeste l’espèce pour la tolérance aux st res s abiot iques, permet de grands manœuvres pour la création de génotypes plus adaptés (Digby et al., 1999). Néanmoins à cette étape de la réalisation des différents travaux réalisés sur l’étude des paramètres de tolérance à la salinité qui a concerné l’espèce, des travaux de prospection et d’estimation de la variabilité existante restent rares. Alors que toute tentative de réalisation des programmes d’amélioration des espèces, repose impérativement sur un inventaire orienté de la variabilité qu’offrent ces dernières. Le travail présenté, verse dans cette stratégie. Il consiste en une étude de la variabilité génétique caractérisant l’Atriplex halimus L. Pour la réalisation de l’étude, deux populations d’origines différentes (Oran et Djelfa) ont servis à l’estimation de la variabilité. La caractérisation a porté sur les distinctions intra et inter-population. Le choix des paramètres distinctifs de différentes natures, est basé sur leur niveau d’héritabilité que nous avons jugé élevé. Les paramètres employés dans notre étude englobent ceux d’ordre morphologique, physiologique et anatomique. Les variations de certains paramètres liés à l’évaluation des niveaux de tolérance à la salinité, sont également intégrées dans notre travail. Le travail présenté comporte différentes parties. Dans une première, est exposée une synthèse des travaux réalisés dans le contexte du sujet. Une seconde partie comporte les démarches expérimentales suivies dans cette étude. Enfin dans un dernier chapitre, sont exposés les résultats obtenus. Synthèse bibliographique I. Etude de l’espèce Atriplex halimus 1. Généralités Le genre Atriplex compte environ 420 espèces réparties dans les zones tempérées, méditerranéennes et subtropicales, entre 20 et 50° de latitude nord et sud (Le Houérou, 1992). La plupart de ces espèces se développent dans des régions arides et salines, bien que certaines soient implantées dans des marais salants ou des marais d’eau douce (Kelley et al., 1982). La régénération naturelle, se rencontre surtout, dans les dépressions plus ou moins salées en périphérie des sebkhas des régions arides, on les trouve parfois sur les fleurissements géologiques gypso salins (Aouisset, 1992). L’Atriplex semble être la plus adaptée pour la valorisation des étendus salés puisqu’elle permet de réduire la salinité des sols d’environ 1100Kg de NaCl/ha/an (Franclet et le Houérou, 1971). 2. Classification de l’Atrpilex halimus L’Atriplex halimus est classé selon Chadefaud et Emberger (1960) dans le taxon suivant: Règne Végétal Sous règne Phanérogames Embranchement Spermaphytes Sous embranchement Angiospermes Classe Dicotyledones Sous classe Caryophyllidées Ordre Centrospermes Famille Chénopodiacées Genre Atriplex Espèce halimus L Nom arabe (Guettaf) -4- Synthèse bibliographique 3. Aspects morphologiques L 'Atriplex halimus est un arbuste buissonnant d'une taille de 3 m environ, ramifié depuis sa base. L'écorce a une teinte gris-blanchâtre et les tiges sont ligneuses, vaguement anguleuses. L'espèce est extrêmement hétérogène et polymorphe. Le polymorphisme de l'Atriplex halimus apparaît fortement lié à sa diversité d'habitats impliquant vraisemblablement une forte propension à l’écotype chez cette espèce (Talamali et al., 2001). 3.1 Les racines Le système racinaire est formé par une racine- principale de 50 à 90 cm de long, avec de rares racines secondaires de même longueur ou parfois plus longues sur lesquelles s’insèrent de nombreuses racines tertiaires fines et courtes (Le Houerou,1992). 3.2 Les tiges La tige dressée est très rameuse. Les rameaux sont dressés puis étalés, arrondis ou obtusément anguleux, blanchâtres et souvent plus ou moins effilés (Maire, 1962). 3.3 Les feuilles Les feuilles sont assez longues, 2 à 5 cm, en général deux fois plus longues que larges (Quezel et Santa, 2000). Elles sont alternes, nettement pétiolées, charnues, ovales, ovales-rhomboïdales ou ovales triangulaires. Elles sont parfois hastées plus ou moins atténuées entières ou un peu sinuées dentées. Elles peuvent être lancéolées parfois plus ou moins aiguës et même acuminées, toutes plus ou moins trinervées à la base. La nervure médiane est un peu saillante en dessous, avec des terminaisons libres dans les mailles, les plus grandes pouvant atteindre 4,5 cm de long (Maire, 1962). 3.4 Fleurs Les fleurs sont vertes, petites et triagulaires à la position terminale (Talamali et al., 2001), elles sont monoïques, glomerulées ordinairement mu1tiflore formant des épis ordinairement denses et courts, nus, groupées en panicules terminales plus au moins feuillées (Maire, 1962). Les fleurs mâles sont à cinq pétales et cinq étamines, et les fleurs -5- Synthèse bibliographique femelles sont dépourvues de périanthe dont le gynécée est constitué d'un ovaire surmonté de 2 styles enveloppé de 2 bractées opposées de forme triangulaire (Kinet et al. 1998). 4. Aspect anatomiques 4.1 La feuille II est connu que la résistance au stress salin est liée à la capacité de la plante à accumuler le sel dans ses organes. De ce fait, on remarque que les feuilles des halophytes, en particulier celles de certaines Atriplex présentent des glandes à sel qui servent à l'élimination active et le dépôt de Na CI dans de grandes cellules des poils en formes de sphère que l'on peut observer à la surface des feuilles (Luttge et al., 1996). Ces plantes ont aussi une particularité anatomique de présenter au sein du mésophylle une gaine périvasculaire autour des tissus conducteurs (Heller et al., 1998 ; Elena et al, 2001). Cette gaine renferme des chloroplastes très pauvres en grana; le mésophylle, dont les chloroplastes présentent une structure granaire classique, ne comporte que peu ou pas de lacunes (Martinz et al., 2005). Les communications entre les cellules du mésophylle et de la gaine sont facilitées par la présence de nombreux plasmodesmes. Cette structure permet à ces plantes de développer une assimilation photosynthétique de type C4 afin de réduire les pertes d'eau par transpiration parallèles à l'absorption du CO2 (Luttge et al., 1996). 4.2 La tige Une coupe transversale pratiquée au niveau d'une tige de l'Alriplex halimus permet de distinguer les faisceaux libéro-ligneux primaires, situés en contact de la moelle. Elles acquièrent ensuite des formations secondaires par fonctionnement du cambium habituel. Ultérieurement des cambiums surnuméraires, sont formés successivement. On remarque à la périphérie de la coupe une formation péridermique qui sur sa face interne différenciera du phelloderme, tandis qu'el1e a déjà différencié sur sa face externe une couche de suber. (Gayral et al., 1961). -6- Synthèse bibliographique 4.3 La racine Dans la racine comme dans la tige, des cambiums apparus successivement les uns après les autres du périderme à la moelle, suivant ces cas produisent du liber et du bois surnuméraire, après que le cambium initial a cessé de fonctionner (Binet et BruneI, 1978). 5. Aspect physiologique de la tolérance au sel En plus de nombreux mécanismes d’ordre physiologiques permettant à la plante de manifester un ajustement osmotique interne important, les plantes d'Atriplex sont capables également d'accumuler de grandes quantités de sel dans leurs tissus et plus particulièrement dans les trichomes situés à la surface des feuilles (Mozafar et Goodin, 1970). Chez les espèces du genre Atriplex, il y a une translocation préférentielle des ions Na+ vers les parties aériennes (Reimann, 1992). Les taux d'accumulation de NaCl sont très importants, pouvant atteindre 25 % du poids sec des feuilles pour une concentration extérieure de 30 g/L (Zid et Boukhris, 1977). Le sel absorbé par les racines de la plante est transporté vers les feuilles où il s'accumule dans les trichomes pour être ensuite excrété. Ces trichomes jouent un rôle important dans la résistance de la plante à la salinité en prévenant l’accumulation du sel dans les tissus vasculaires et les parenchymes. La concentration en Na+ et en K+ à l'intérieur des poils augmente considérablement avec la dose de sel, de même que le contenu en Cl- dont l'accumulation contrebalance celle des cations. La concentration en oxalate ne change pas mais contribue aussi à diminuer la charge positive du trichome (Mozafar et Goodin, 1970). Des cristaux de sels se forment dans la vésicule, faisant éclater la cellule, permettant le rejet du sel à la surface de la feuille (Mozafar, 1969 ; Soloév, 1968). 6. Intérêts de l’Atriplex halimus L. 6.1 Intérêt écologique Le repeuplement à base de buissons fourragers tels que Atriplex halimus L. est un moyen de lutte contre le problème de désertification qui se manifeste par le recul des zones boisées, notamment en zones steppiques à vocation pastorale. Ces plantes possèdent un système racinaire très développé qui leur permet d’utiliser les réserves d’eau du sol de -7- Synthèse bibliographique façon exhaustive et de former un réseau dense susceptible d’agréger le sol et de le rendre résistant à l’érosion (El Mzouri et al., 2000) En outre ces formations végétales forment une bonne couverture végétale à feuillage dense qui protège le sol des agressions climatiques, sources d’érosion (pluies, vent, grêle). Ils ont une croissance rapide et leur exploitation peut donc commencer rapidement (Dutuit et al., 1991). 6.2 Intérêt économique L’Atriplex halimus L. est utilisée fondamentalement comme plante fourragère pour ses valeurs nutritives, elle est utilisées par les ovins, et les Camélidés, contribuant ainsi à l’amélioration de leur alimentation (MUNOZ et al., 2000 ; KHORCHANI et al., 2000 ; HAMADECH et al., 2000). II. Notions de variabilité 1. Diversité des espèces Depuis très longtemps, l’observation a montré aux botanistes que les plantes appartenant à une même espèce ne sont pas exactement semblables les unes aux autres. LINNE reconnaissait déjà l’existence d’une telle variabilité mais l’interprétait, uniquement ou presque, en fonction de l’action du milieu. C’est donc à une époque récente, depuis la découverte des lois de Mendel vers 1900,que l’étude de la variation intra spécifique s’est trouvée pleinement justifiée pour finalement devenir la base des analyses taxonomiques et le support de toutes les considérations relatives au phénomène de l’évolution (Bidault,1971) 1.1. Notion de l’espèce L’espèce est l’unité de base du système de la hiérarchie linnéenne de la taxonomie (Lucotte, 1978). Les taxonomistes sont en permanence confrontés à des difficultés d’identification et de dénomination des espèces ; ils doivent en effet décider si un spécimen quelconque appartient à une population d’une espèce donnée ou d’une autre espèce (Lucotte, 1978). Lodé (1998) a proposé une définition biologique de l’espèce en tant que «groupe de population naturelle actuellement ou potentiellement inter fécondé et isolées du -8- Synthèse bibliographique point de vue reproductif de tous les autres groupes ». Les individus ou groupes d’individus d’une espèce peuvent sensiblement différer entre eux. Réciproquement, cette disparité peut altérer les mécanismes de reconnaissance et augmenter encore la différence, entraînant des séparations. L’espèce se décompose ainsi en sous unités originales, les populations. Une population se présente immédiatement comme un ensemble d’organismes d’une même espèce vivant dans le même lieu. Cette proximité facilite à son tour les croisements internes à la population (Lodé T, 1998). 1.2. Notion de caractère L’étude de la variation des végétaux s’adresse d’abord à des caractères taxonomiques Selon Bidault (1971), un caractère taxonomique est l’ensemble ou une partie des traits ou propriétés d’un végétal susceptibles d’être soumis à une mesure ou de recevoir un qualificatif permettant des comparaisons avec les mêmes traits ou propriétés d’un végétal. La mesure ou la qualification d’un caractère ainsi défini permettant d’en indiquer les états ou les valeurs. La disparité des caractères peut être de plusieurs sortes, qui sont interprétées comme des variables pouvant résulter d’observations morphologiques, anatomiques, histologiques, cytologiques et biochimiques (Stebbins, 1950 in Tazairt,1992) 2. La spéciation La spéciation est le processus par le quel une espèce se sépare en deux espèce ou plus (Winter et al., 2000). D’après Tazairt, (1992), la spéciation est un mécanisme qui survient au cours du temps dans une lignée évolutive et par lequel s’accomplit la diversification des espèces. Elle suppose une variabilité dans une population qui, en se fragmentant en sous-groupes, verront s’installer progressivement une divergence puis des mécanismes d’isolement reproductifs. 3. Les principaux types de variation Quelle que soit la nature des caractères envisagés, on peut distinguer trois types de variations : -9- Synthèse bibliographique v Une variation individuelle : affectant les diverses parties d’un individu à un moment donné, ou les mêmes parties à des moments différents ; v Une variation à l’intérieur des populations : qui distingues les individus des populations ; v Une variation à l’intérieur d’une unité systématique : qui distingue les populations d’une unité taxonomiques (Bidault, 1971). 4. Facteurs de la diversification des populations Les variations phénotypiques constatées au sein des populations peuvent avoir comme origine, une influence du milieu, de la structure génétique et souvent de leur interaction. 4.1 Variation d’origine environnementale Ce sont évidemment les facteurs du milieu qui sont directement à l’origine de la variation phénotypique, comme les conditions climatiques, édaphiques et biotiques. Cette variabilité phénotypique, qui est susceptible de se manifester sur des caractères très différents, peut avoir des conséquences taxonomiques importantes dont il est nécessaire de tenir le plus grand compte (Bidault M, 1971). 4.2 Variation d’origine génotypique Les variations génotypiques qui sont à l’origine même de l’évolution dépendent de deux facteurs, les facteurs internes (mutation, recombinaisons et ségrégations, hybridation) et les facteurs externes (sélection naturelle). Selon les circonstances (structure génétique, taille et degré d’isolement des populations constitutives), la diversification pourra se faire graduellement sous l’influence prépondérante de la sélection naturelle (spéciation progressive), ou au contraire d’une façon brusque par l’intermédiaire de mutations chromosomique importantes ou d’hybridations (spéciation abrupte) (Bidault M, 1971). - 10 - Synthèse bibliographique 5. Méthodes d’analyse de la variabilité génétique Les généticiens des populations ont très tôt convenu que la meilleure manière de décrire la variabilité génétique présente au sein d’une espèce est de la diviser entre la fraction présente au sein d’une population et celle rencontrée entre les populations de l’espèce (Wright S, 1978 in Parizeau H, 1997). Quand la mesure de la variabilité génétique est basée sur la variation phénotypique, le biologiste a recours aux techniques statistiques traditionnelles d’analyse de la variance , pour estimer l’importance relative de la variabilité intra – et inter populationnelle. Si la mesure est basée sur l’étude du matériel génétique lui même ou sur ses produits directs, la variabilité intra populationnelle est généralement représentée par trois indices numériques, le pourcentage des gènes étudiés qui sont variables dans la population, le nombre moyen d’allèles différents recensés pour chaque gène et le taux d’hétérozygote (Hart D et Clark A G, 1989 in Parzeau H, 1991). Selon Parizeau (1991), il existe trois grandes approches pour quantifier la variabilité génétique intra spécifique. La première approche phénotypique souvent utilisée car elle est simple, rapide et peu onéreuse. C’est aussi la seule méthode généralement applicable à l’étude d’espèces éteintes ou de population anciennes dont subsistent des spécimens fossiles ou naturalistes. Une seconde approche indirecte pour mesure la variabilité génétique est l’analyse de la variabilité enzymatique (Sneath.P. H. A. et sokal. R.R. in Parizeau. H, 1991). On étudie ici des protéines qui sont des produits relativement directs de la transcription du matériel génétique. La troisième approche est l’analyse directe de la variabilité génétique qui consiste à établir la séquence des nucléotides qui assemblés par centaines de façon linéaire, forment un gène (Hillis. D. M in Parizeau. H, 1991). Cette approche directe est de plus en plus régulièrement utilisée bien que les techniques employées soient coûteuses et lentes, et qu’elles exigent des équipements spécialisés ainsi qu’un personnel qualifié. Il existe aussi des façons d’analyser le matériel génétique luimême sans déchiffrer l’ensemble des nucléotides. Les méthodes les plus répondues sont l’analyse des sites de restriction (RFLP) et l’hybridation de l’ADN (Dowling, T. E in Parizeau. H, 1991). Ces méthodes sont moins onéreuses, mais aussi moins précises, que le séquençage. Elles ont été des méthodes de choix jusqu’à très récemment, quand - 11 - Synthèse bibliographique l’apparition de la technique d’amplification en cascade (en anglais PCR) et une diminution de coût ont rendu le séquençage plus intéressant (Parizeau H., 1991). III. La tolérance de l’Atriplex à la salinité 1. Généralités sur le stress salin La salinisation progressive des sols est un facteur limitant majeur de la productivité des différentes espèces, en particulier dans les régions méditerranéennes (Dergaoui, 1999). A l’inverse des halophytes naturellement tolérantes aux sels (NaCl étant en général majoritaire), la plupart des espèces d’intérêt agronomique est rangée dans le groupe des glycophytes dont la croissance est diminuée en présence de sel (Heller, 1998 ; Hopkins, 2003 ; Belkhodja et al., 2004 ; Cal, 2006). La quantité de sels dans le sol que les plantes peuvent supporter varie selon les familles, les genres et les espèces, mais aussi les variétés considérées. Il est difficile d’estimer les conséquences d’un stress salin, car il recouvre à la fois des stress hydrique, ionique et nutritionnel. Ainsi, les impacts de la salinité sur le développement et le rendement de la plante sont aussi nombreux que difficiles à hiérarchiser. Les ions chlorure et sodium entrent dans les plantes par les racines et sont véhiculés par le xylème jusqu’aux tiges et aux feuilles. Là, ils sont soit stockés (plantes de type includer), soit peu retenus et reconduits par le phloème jusqu’aux racines (plantes de type excluder) (Levitt, 1980 ; Rosario et al., 2005). La saturation de l’espace intercellulaire des parties aériennes des végétaux par le sel est responsable de la nécrose et de la mort cellulaire. A l’intérieur des cellules, les ions sont accumulés dans la vacuole, tandis que le potentiel osmotique du cytoplasme est ajusté avec des solutés organiques dits compatibles : composés aminés (essentiellement proline et bétaïnes), sucres et polyols (Leclerc, 1999 ; Hopkins, 2003 ; Alem et al., 2005 ; Martinez et al., 2006). 2. Mécanismes de tolérance à la salinité chez l’Atriplex La tolérance des plantes à la salinité est la capacité des cultures à résister aux effets excessifs des sels au niveau de la rhizosphère. Elle est exprimée par l’aptitude des plantes à survivre dans les sols salins (Maas, 1990 ; Rao et al., 1991). C’est un phénomène complexe - 12 - Synthèse bibliographique qui fait intervenir de nombreux mécanismes liés à la biochimie et la physiologie de la cellule ou l’organisme tout entier (Xu Xing, 1994). La sensibilité des cultures à la salinité dépond de l’espèce, de la variété, des stades de croissance et des facteurs pédoclimatiques (Daoud et Halitim, 1994). On distingue deux grands groupes suivant leur sensibilité aux sels, les halophytes et les glycophytes. a- Les halophytes Le terme halophyte (du grec « halo » : sel et « phyt(o) » : plante) définit un organisme qui vit, croît et se reproduit naturellement dans un milieu salin (Levitt, 1980 ; Tester et Davenport, 2003). · Halophytes obligatoires Les plantes halophiles obligatoires ou exigeantes se développent dans des sols salés avec des doses élevées de sel (Strogonov, 1964) · Halophytes facultatifs Elles peuvent se développer en présence de sel mais celui-ci n’est pas indispensable (Waisel, 1972). Certaines halophytes peuvent accumuler des quantités exagérées de NaCl dans la partie aérienne. Cette tendance est associée aux halophytes dicotylédones, où il est utilisé comme osmoticum. Ces plantes peuvent maintenir aussi un taux élevé du rapport Na+/K+. Cela est du au fait qu’ils stockent les ions Na+ dans la vacuole, et exigent relativement une faible quantité des ions K+ pour le métabolisme cytosolique. Tandis que les monocotylédones peuvent avoir moins de capacités de stockage, exigent plus d’ions K+ et des osmoticums compatibles (Glenn, 1999). b- Les glycophytes Le terme glycophyte désigne les plantes fortement ou moyennement sensible aux sels et englobe la plupart des cultures. Il existe les glycophytes « exclusives » qui ne peuvent accumuler le sodium dans leurs feuilles et les glycophytes « inclusives » qui peuvent - 13 - Synthèse bibliographique utiliser le sodium pour rétablir leur équilibre hydrique. Ce comportement permet aux « inclusives »de supporter de fortes doses de sels (Maas et al, 1978). 3. Résistance à la salinité L’expression des plantes à la salinité se traduit à la fois, par un stress hydrique dû aux effets osmotiques du sel, et par un stress chimique principalement dû aux effets toxiques du sodium. Ainsi l’évaluation de la réponse à la salinité d’une espèce où d’une variété donnée est sous l’influence de facteurs souvent difficiles à contrôler (Shannon et al., 1985 ; Amrar, 1993). L’adaptation à un stress salin engendre des stratégies de résistance particulières (Levitt, 1980). 1. La résistance par exclusion L’organisme inhibe ou réduit la persistance des substances toxiques dans ses tissus. Ce phénomène est bien connu chez les halophytes, qui lors des journées ensoleillées, secrètent les sels sous formes de trémies visibles à la surface de leurs feuilles (Batamouny, 1993). Même chez certaines glycophytes, comme le haricot, les plantes excluent le sodium de leurs feuilles, cependant cet ion se trouve souvent accumulé dans les tiges et dans les racines (Hubac, 1990). 2. La Résistance par sélectivité Il y a sélectivité dés lors que le contenu minéral des plantes varie largement d’une espèce à une autre (El Mekkaoui, 1987). Au niveau cellulaire la sélectivité ionique est reliée aux performances des nombreux transporteurs ioniques qui sont très étudiés. Le fonctionnement de tous ces mécanismes nécessite le maintien d’un bon niveau de stabilité des membranes cellulaires (Schachtman et Lin, 1999). 3. La Résistance par accumulation Chez la plupart des plantes et spécialement chez les halophytes obligatoires, l’osmorégulation est réalisée en réponse à un stress sévère par l’intermédiaire - 14 - Synthèse bibliographique d’accumulation d’ions inorganiques provenant du milieu extérieur généralement dans les feuilles (Modèle inclusif) (Flowers et al., 1977 in Levitt, 1980). L’accumulation se fait remarquer tout d’abord dans les vacuoles, entraînant une concentration cytoplasmique1/2 ou 1/3 inférieure à celle de la vacuole (Amokrane, 2004). 4. Adaptation des plantes au stress salin Grâce à leur faculté d’adaptation, certaines halophytes vivent en milieu salin. Divers caractéristiques sont retenues pour mesurer cette adaptation. 4.1. Ajustement osmotique On retrouve des stratégies d’adaptation communes au stress salin et au stress hydrique. D’une part, il existe des stratégies qui font appel à des modifications plutôt d’ordre physique, réduction de l’hydratation cellulaire, réduction du volume cellulaire, modification du module d’élasticité des parois cellulaires et augmentation de la conductivité hydraulique. D’autre part, il existe des stratégies plutôt d’ordre chimique et en particulier l’ajustement osmotique (Yeo, 1983). Cet ajustement se retrouve chez la grande majorité des organismes vivants pour le maintien de l’alimentation hydrique et de la pression de turgescence (Yeo, 1983, Niu et al., 1995, Bohnert et Shen, 1999). Ce processus se fait en modifiant les concentrations de solutés compatibles dans les tissus de façon à maintenir une concentration ionique plus élevée (hypertonique) dans le protoplasme que dans le milieu extérieur (hypotonique) (Niu et al., 1995, Bohnert et Shen, 1999, Hasegawa et al., 2000). Les osmolytes sont des solutés influençant le potentiel osmotique d’une solution, ils sont qualifiés de compatibles lorsqu’ils n’interfèrent pas avec le métabolisme de la plante (Brown et Simpson 1972). Pendant l’assèchement de l’environnement intracellulaire, des solutés compatibles vont s’accumuler pour protéger les structures cellulaires (Takagi et al., 1997). Ainsi, en présence d’un milieu à forte osmolarité, l’absorption, la production et l’accumulation de ces composés seront favorisées. Ces éléments ont une fonction osmoprotectrice ou osmorégulatrice, on retrouve parmi eux des éléments minéraux (K+), des dérivés quaternaires d’acides aminées (proline) (Belkhodja et Bidai, 2004), des sucres simples - 15 - Synthèse bibliographique (fructose, glucose et saccharose) et des sucres complexes (raffinose et fructane) (Levitt, 1980 ; Orcutt et Nilsen, 2000 ; Niu et al., 1997 ; Bohnert et Shen, 1999). Le contrôle de l’ajustement osmotique a plusieurs origines, l’augmentation des ressources allouées à la production de solutés compatibles, la réduction du catabolisme de ces osmolytes ou la réduction de leur diffusion (par la composition membranaire) dans le milieu extérieur. En outre, selon la composition des osmolytes accumulés, la dépense d’énergie pour ce processus diffère (Niu et al., 1997). Ce contrôle résulte en des capacités d’ajustement variées, et pour une protection des structures cellulaires plus ou moins élevée. Les osmolytes peuvent être d’origine organique (interne), ou inorganique (externe) (Niu et al., 1995). On suppose que l’accumulation des premiers représente un coût plus élevé en énergie et en ressources minérales, alors que les seconds, à l’origine du stress (Na+ et Cl-), sont en excès et donc moins coûteux à accumuler (Niu et al., 1997). Néanmoins, Yeo (1983) souligne que cette affirmation n’est pas aussi évidente et qu’on ne peut avoir de certitude. Dans le cas du stress sodique, qui est le plus étudié, l’absorption et l’accumulation de Na+, dans le but de rétablir l’équilibre osmotique, doivent être contrôlées pour que la tolérance soit possible et ainsi éviter les dommages dus au stress hyper ionique. Certains auteurs classent les végétaux les plus résistants, parmi ceux qui accumulent moins de sels dans leurs tissus et notamment une accumulation dans leur partie aérienne (Orcutt et Nilsen 2000 ; Renault et al., 2001). 4.2. Compartimentation Un organisme peut difficilement exclure totalement le Na+ de ses tissus. Chez les plantes, une des stratégies de tolérance à la salinité des plus communes est la compartimentation des ions (Na+, Cl-) en excès dans les tissus. Cette redistribution contrôlée se fait essentiellement dans les vacuoles (Niu et al., 1995 ; Yeo 1998 ; Horie et Schroeder, 2004) et éventuellement, à l’échelle de la plante entière, dans les organes les plus vieux ou les moins sensibles (Cheeseman, 1988 ; Munns, 1993). Pour être contrôlé, le déplacement des ions au travers des membranes implique un transport actif, consommateur d’énergie, qui utilise différents transporteurs (en densité variable) à la surface des membranes cellulaires (Orcutt et Nilsen, 2000 ; Tyerman et Skerrett, 1999). Une fois - 16 - Synthèse bibliographique vacuolisé, le Na+ en excès contribue à l’ajustement osmotique sans altérer les processus métaboliques. Les solutés compatibles accumulés dans le cytoplasme contrebalancent la pression pour contenir le Na+ dans les vacuoles (Levitt, 1980 ; Yeo, 1983 ; Orcutt et Nilsen, 2000 ; Yeo 1998 ; Tyerman et Skerrett, 1999 ; Hasegawa et al., 2000). 4.3. Contrôle membranaire Bien que cette thématique soit peu développée dans les travaux présentés, l’adaptation au stress salin se met en place également au niveau des membranes cellulaires (membrane plasmique, tonoplaste). La modification qualitative et quantitative des aquaporines (protéines trans-membranaires) est par exemple un processus capable de modifier la conductivité hydraulique de la plante et de favoriser ou restreindre les mouvements d’eau (Yeo, 1998 ; Chrispeels et Maurel, 2001). Les membranes voient également leur composition lipidique modifiée en réponse à un stress de salinité (Mansour et Salama, 2004). En terme de transport ionique, la stratégie de résistance à la salinité est qualitative et quantitative. La sélectivité des ions à l’entrée constitue la composante qualitative. Elle se définit à partir des différents transporteurs membranaires récents (antiport Na+/H+) (Tyerman et Skerrett, 1999). Dans la diffusion facilitée comme dans le transport actif, les protéines membranaires peuvent être très spécifiques de certains solutés. Néanmoins, plusieurs solutés peuvent entrer en compétition pour une même protéine de transport (Na+ et K+). D’un point de vue quantitatif, la perméabilité membranaire au Na+ ainsi que l’activité, la quantité et la sensibilité des antiports Na+/H+ membranaires évoluent pour s’adapter à un stress sodique à long terme (Niu et al., 1995 ; Tyerman et Skerrett, 1999). Lorsque l’énergie et la matière disponibles pour la croissance sont entièrement détournées pour l’adaptation et la protection, en cas d’excès, l’organisme ne dispose plus de ressources pour contenir le Na+ loin des activités métaboliques sensibles. Si la capacité osmorégulatrice ou osmoprotectrice des solutés compatibles en présence est excédé par les concentrations en Na+ (et Cl-) dans le cytoplasme, il s’ensuit un dépérissement progressif de l’organisme exposé aux effets spécifiques des ions en excès (Martin et Koebner, 1995 ; Franklin et Zwiazek, 2004). - 17 - Synthèse bibliographique 4.4. Fonctionnement cellulaire Le fonctionnement cellulaire est modifié pour servir la stratégie d’adaptation de la plante, à l’échelle de la cellule comme de la plante entière. Le niveau de salinité est perçu au niveau des membranes en contact avec la solution saline (Xiong et al., 2002) et dans tout l’organisme par la perte de turgescence. Des signaux de transduction sont alors émis. L’ensemble de ces signaux contrôle le rétablissement de l’homéostasie ionique et hydrique des cellules, la réparation et la prévention des dommages et la croissance cellulaire (Zhu, 2002). Par exemple, en réponse à la réduction du potentiel osmotique externe, des signaux à base de Ca++ vont activer des protéines kinases dont dépend la suite de la réponse en aval (XIONG et al., 2002 ; Zhu, 2002). Cette information va éventuellement se transmettre via l’émission d’hormones de stress (signal de longue distance) tel que l’ABA (Hetherington et Quatrano, 1991 ; Hartung et Jeschke, 1999 ; Itai 1999 ; Xiong et al., 2002). L’ABA est largement impliqué dans les relations hydriques et la tolérance au stress des végétaux, cette hormone contrôle la fermeture stomatique, stimule l’absorption d’eau au niveau des racines et modifie la croissance (diminue le ratio cime/racine, stimule la formation de racines latérales et de poils absorbants) (Hartung et Jeschke, 1999). - 18 - MATERIEL ET METHODES Matériel et Méthodes CHAPITRE II - MATERIEL ET METHODES 1- Matériel végétal Le travail a porté sur deux populations de 100 individus chacune d’Atriplex halimus L., d’origines et de comportements différents. Elles proviennent d’Es Sénia (Oran) et Mesran (Djelfa). Les graines assurant l’installation des plantes, sont récoltées sur le même pied pour l’une et l’autre des deux populations. 2- Installation et conduite de l’essai Les graines obtenues après élimination des bractées sont désinfectées dans de l’eau de javel à 8% pendant 5 mn, puis rincées, à trois reprises, à l’eau distillée. Elles sont ensuite semées dans des gobelets remplis de sable, pour leur germination. Le substrat de germination est maintenu constamment humide, par arrosage à l’eau de robinet. Les plantules obtenues après un mois de croissance dans les gobelets de germination, sont repiquées dans des cylindres en PVC, de 60 cm de hauteur et 10 cm de diamètre et remplis d’un substrat de faible capacité de rétention (26.1%) et constitué d’un mélange de sable, sol et matière organique, à des proportions respectives de 8V/3V/V. L'expérimentation a été conduite dans une serre semi-automatique, au niveau de la faculté des sciences agronomiques et vétérinaires de l’université de Tiaret, à des températures diurnes et nocturnes respectives de 23±4 et 12±3°C et une humidité relative maintenue à 70% environ. Au cours des premiers 150 jours, les plantes sont conduites à une humidité, équivalente et de manière permanente à la capacité au champ. Cette nutrition hydrique est maintenue par une irrigation avec une solution nutritive commerciale de type activeg20, à une fréquence de trois fois par semaine. La quantité d’eau apportée est égale à celle évapotranspirée à partir des cylindres et estimée par des pesées répétées des cylindres de la culture. Au-delà de cette période et pendant deux semaines (15 jours), les plantes subissent un stress salin d’une acuité de 400 meq. - 19 - Matériel et Méthodes Chaque population comprend un effectif de cent (100) plants, installés par deux au niveau de cinquante cylindres. L’expérimentation comporte deux cents (200) plants supportés par cent cylindres. Les individus des deux populations sont disposés en deux blocs où les cylindres sont organisés de manière complètement aléatoire au sein du même bloc (Fig .01 et Fig.03). - 20 - Matériel et Méthodes Figure N°01 : Dispositif expérimental adopté dans l’expérimentation Figure N°02 : Disposition des plantes au niveau de chaque cylindre de culture Figure N°03 : Disposition des plantes après 3 mois de mise en culture - 21 - Matériel et Méthodes 3- Mesures effectuées Les paramètres choisis pour l’estimation de la variabilité au sein de cette espèce sont supposés être de fortes héritabilités, faiblement influençables par les variations des différents facteurs de l’environnement. Ces derniers sont d’ordre, physiologique, morphologique et anatomique et sont d’aspects qualitatifs ou quantitatifs. Les mesures concernant l’ensemble des paramètres ont concernées l’ensemble des individus au sein de chaque population. Une procédure nous permet de mettre en évidence les traits de variabilité intra et inter-populations. 3.1. Les paramètres morphologiques Les caractéristiques morphologiques regroupent deux types, quantitatifs et qualitatifs. Les caractères se rapportent au : - le nombre d’étage foliaire ; - la longueur de la tige en (cm) ; - le diamètre de la tige (mm) - la longueur moyenne des entre nœuds (cm); - la vitesse de croissance en conditions optimales : estimée par le rapport de la longueur de la tige et le temps ; - la couleur des feuilles ; - la couleur de la tige ; - la forme de la feuille ; - le mode d’insertion des feuilles sur la tige principale ; - le type de nervation de la feuille ; - la forme de l’extrémité du limbe de la feuille ; - la surface foliaire ; - rapport largeur/longueur du limbe ; - la continuité de la bordure du limbe ; - 22 - Matériel et Méthodes 3.2. Les paramètres physiologiques Dans ce volet, on a procédé par l’estimation de la variabilité de sensibilité à la salinité, l’ajustement osmotique, et le dépôt de cires sur la feuille, des différents individus des deux populations. Le degré de sensibilité à la salinité : il est obtenu selon la méthode de HAMROUNI et al., 2008, par l’équation suivante ISS= (TREt – TREs/ TREt) x 100 ISS : indice de sensibilité à la salinité TREt : la teneur relative en eau des plants en conditions optimales TREs : la teneur relative en eau des plants soumis au stress salin La teneur relative en eau est déterminée selon la méthode de Barrs et Weatherly (1962), puis par Scippa et al (2004). La feuille est coupée à la base du limbe et immédiatement pesée pour donner le poids frais (P f). L’extrémité sectionnée est trempée dans un tube à essai contenant de l’eau distillée, et l’ensemble est placé à l’obscurité et à une température de 4 °C pendant 24 heures. Les feuilles sont ensuite récupérées et délicatement essuyées par un papier buvard pour éliminer l’eau de la surface et repesées pour donner le poids après réhydratation maximale (poids en pleine turgescence Ppt). Le poids sec (Ps) est déterminé après passage des feuilles dans l’étuve réglée à 80°C pendant 48 heures. La teneur relative en eau TRE est déterminée par la formule suivante : TRE (%) = [(Pf – Ps) / (Ppt – Ps)] x 100 Le dépôt de cires à la surface de la feuille : le limbe de la feuille est excisé à la base et trempé pendant quinze secondes dans un tube à essai, préalablement lavé et pesé (P1) et contenant du chloroforme. Le limbe est ensuite retiré et sa surface (SF) est mesurée à l’aide d’un planimètre électronique. Le tube à essai contenant le chloroforme et la cire est séché dans une étuve pendant 24h à une température de 45°C et ensuite repesé (P2). Le taux de cire par unité de surface (cm2) est déterminé par la différence de poids du tube avant et après l’extraction de la cire. - 23 - Matériel et Méthodes TC mg/cm2 = P2 – P1 SF TC= taux de cire. P2 =Poids du tube après l’extraction de cire. P1 =Poids initial du tube à essai. SF= La surface foliaire. • L’ajustement osmotique : est estimé selon la Méthode de MARTINEZBALESTA et al., 2004, par le rapport des potentiels osmotiques dans les conditions, optimales (POo) et sous stress salin (POs) AO = POo/Pos Le potentiel osmotique est mesuré par un micro-osmomètre (WESCOR VAPRO 5520). La feuille est prélevée et immédiatement congelée à une température de -30°C. Les échantillons sont ensuite broyés et le jus est récupéré. Un volume de 10 µl prélevé à l'aide d'une micropipette a fait l’objet de mesure par le micro-osmomètre. 3.3. Les paramètres anatomiques Cette espèce est caractérisée par la présence d’un cambium à fonctionnement anormal. Son activité située sur une seule face, génère la formation d’ensemble de bois et liber sous forme de cercles concentriques. Le paramètre retenu lors de cette étude se rapporte au nombre de cercle de tissus conducteurs formés par l’activité du cambium surnuméraire au niveau de la tige. Les observations sont faites sur des coupes anatomiques pratiquées au niveau de la partie médiane de la tige de 50 individus de chaque population. Les échantillons sont fixés (formol, acide acétique et éthanol, 3 : 1 : 17), ensuite lavés à l’eau et pendant un temps égal à la durée de fixation (12 heures). Les échantillons sont déshydratés par passage successif dans des bains d’éthanol (50, 70 et 100%), imprégnés dans des bains de par affine et inclus dans des blocs et enfin coupés avec un microtome (LEIKA) à une épaisseur de 7µm. Après déparaffinage les coupes sont colorés par la - 24 - Matériel et Méthodes technique de la double coloration (mélange de carmin aluné et vert de méthyle) et observées par un microscope (ZEISS) Gr. X40. - 25 - RESULTATS ET DISCUSSION Résultats et Discussion RESULTATS ET DISCUSSION I. Les paramètres morphologiques de la feuille Les marqueurs morphologiques de la feuille regroupent ceux d’ordres, quantitatifs et qualitatifs. Ces paramètres regroupent la couleur de la feuille, le nombre d’étage foliaire par tige, la forme de le feuille, le mode d’insertion des feuilles sur la tige, le type de nervation, la forme de l’extrémité du limbe de la feuille, la surface foliaire, la forme des bords du limbe de la feuille et le rapport entre la partie du limbe la plus large par rapport à celle la plus longue. I.1.1. L’expression des caractères foliaires chez les individus de la population de la région d’Oran L’étude des résultats (Tab. 01 en annexe) obtenus des mesures de ces paramètres chez l’ensemble des individus de la population, révèle une divergence quant à leurs niveaux de variations. Parmi les caractères qui se définissent par de faibles amplitudes de variations, on note essentiellement la couleur de feuille, le type de nervation et le mode d’insertion des feuilles sur la tige. Ainsi, concernant la couleur de la feuille, une seule couleur se dégage, verte vive. Pour le mode d’insertion des feuilles, on distingue deux modes, alterné et opposé. Concernant le type de nervation du limbe de la feuille, un seul type se dégage de cette étude, c’est la nervation pennée. Le reste des paramètres foliaires présentent par contre un grand taux de variation. Le nombre d’étages foliaires formé sur la tige s’avère grandement variant à travers les individus étudiés. En effet ce nombre varie entre 7 et 34 étages par tige. La forme de la feuille présente de son Côté de nettes variations. On rencontre à ce niveau que l’ensemble des individus étudiés manifestent trois formes distinctes que nous avons qualifié de, triangulaire, ovale et circulaire. On a constaté également d’importantes fluctuations de forme de l’extrémité du limbe. Ces formes se distinguent en extrémité, pointue, arrondie ou intermédiaire entre ces - 26 - Résultats et Discussion deux états. Pour les caractéristiques du limbe la continuité des bords présente de son côté de nettes vacillations. On note dans ce contexte trois situations, denté, semi-denté et continu. La surface du limbe de la feuille et le rapport entre la largeur et la longueur, se présentent comme les paramètres les plus instables parmi les individus de la population étudiée. En ce qui concerne le rapport, les données des dimensions du limbe obtenus, présentent un une frange de variation limitée entre 0.31 et 1.04. Ces fluctuations confirment une nette variation de frome de ce limbe. Tableau N°01 : Paramètres morphologiques de la feuille chez les individus de la population d’Oran. Qualitatifs Couleur de la Verte vive feuille Type de nervation pennée Mode d’insertion alterne de la feuille sur la Opposé tige Quantitatifs Nombre d’étage foliaire 7 et 34 étages par tige Surface foliaire 1,55 et 9,24 mg/cm2 Rapport entre la largeur et la longueur du limbe 0,31 et 1,04 Triangulaire Forme de la feuille Ovale Circulaire Forme de l’extrémité du limbe Pointue arrondie intermédiaire Continue La continuité du limbe Semi-dentée Dentée - 27 - Résultats et Discussion I.1.2. Estimation de la variabilité des paramètres morphologiques de la feuille au sein de la population de la région d’Oran L’établissement de la classification hiérarchisée des 104 individus de la population et concernant ce groupe de paramètres (fig. 04) permet de visualiser la position relative des individus au sein de cette population. On constate une forte variabilité au sein de l’ensemble des individus. Ainsi la population se distingue à travers 21 groupes différents. La composition en nombres d’individus des différents groupes s’avère fortement variable. A cet effet on distingue deux grands groupes parmi la population et qui rassemblent chacun un nombre élevé d’individus. Ceci se représente par les groupes, 1 et 3 regroupant respectivement 52 et 8 individus. Le reste des groupes rassemble des nombres d’individus fluctuant entre 1 seul et 5. Concernant ce groupe de paramètres dont la plupart sont considérés, caractérisés par une forte héritabilité et donc faiblement influençables par les conditions de l’environnement, la population étudiée s’avère d’un niveau polymorphique élevé. Cette variabilité serait expliquée par une accumulation de mutations spontanées et des recombinaisons résultant d’échanges gamétiques très dynamiques entre les individus de la population. - 28 - Résultats et Discussion Dendrogramme des paramètres morphologiques de le feuil le des individus de la population d'oran Saut Minimum Dist. Euclidiennes I1 I56 I13 I24 I78 I26 I77 I37 I104 I73 I2 I67 I74 I39 I8 I75 I4 I69 I53 I86 I100 I18 I70 I89 I47 I85 I15 I21 I5 I32 I42 I28 I38 I82 I6 I81 I44 I90 I95 I96 I97 I12 I84 I14 I58 I7 I30 I102 I92 I43 I49 I80 I98 I87 I51 I25 I93 I57 I22 I55 I63 I9 I29 I54 I23 I46 I71 I94 I35 I40 I61 I64 I83 I76 I20 I1 I6O I88 I59 I66 I3 I36 I62 I91 I10 I52 I16 I19 I27 I33 I68 I11 I65 I41 I48 I50 I99 I17 I101 I45 I79 I31 I34 I103 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 Dist. Agrégation Figure N°04: Dendrogramme des paramètres morphologiques de la feuille des individus de la population d’Oran. - 29 - 4.0 4.5 Résultats et Discussion I.2.1. L’expression des caractères foliaires chez les individus de la population de la région de Djelfa Les résultats obtenus (Tab. 02 en annexe) par l’étude des paramètres morphologiques de la feuille chez l’ensemble des individus de la population démontrent une divergence quant à leur niveau de variation. En effet certains caractères présentent de faibles vacillations comme la couleur de la feuille, type de nervation et le mode d’insertion des feuilles sur la tige. A cet effet, il apparait que l’ensemble des individus de la population présente des feuilles de couleur vert blanchâtre. Concernant, le mode d’insertion des feuilles, l’analyse a permis de distinguer deux modes, alterne et opposée. Pour le type de nervation du limbe de la feuille, les résultats indiquent la présence d’un seul type de nervation c’est la nervation pennée. Tandis que le reste des paramètres foliaires se définissent par variations très importantes. L’évaluation du nombre d’étage foliaire varie entre 9 et 27 étages par tige. Concernant la forme de la feuille, l’estimation de cette caractéristique révèle la présence de trois formes différentes, où on a rencontré des feuilles de formes ovale, triangulaire et circulaire. A l’échelle de la population les résultats démontrent d’importantes fluctuations de forme de l’extrémité du limbe. Ces formes se présentent en extrémité pointue, arrondie ou intermédiaire entre les deux états. Pour les caractéristiques du limbe, la continuité des bords présente de son côté des nettes variations. On note dans ce contexte trois situations, dentée, semi-dentée et continue. La surface foliaire mesurée s’avère grandement variante à travers les individus étudiés. Les résultats obtenus varient entre 6.67cm2 et 1.38cm2. En ce qui concerne le rapport entre la largeur et la longueur du limbe de la feuille, les donnés de dimensions présentent une frange de variation limitée entre 0.37 et 0.85. - 30 - Résultats et Discussion Tableau N°02 : Paramètres morphologiques de la feuille des individus de la population de Djelfa Qualitatifs Couleur de la feuille Type de nervation Mode d’insertion de la feuille sur la tige Quantitatifs Verte vive pennée alterne Nombre d’étage foliaire 9 à 27 étages par tige Surface foliaire 1,38 cm2 à 6,67 cm2 Opposé Triangulaire Forme de la feuille Ovale Circulaire Pointue Forme de l’extrémité du limbe arrondie intermédiaire Continue La continuité du limbe Semi-dentée Rapport entre la largeur et la longueur du limbe 0,37 à 0,85 Dentée I.2.2. Estimation de la variabilité des paramètres morphologiques de la feuille au sein de la population de la région de Djelfa L’étude du dendrogramme (Fig. 05) obtenue par l’établissement de la classification hiérarchisée confirme la variabilité constatée dans les analyses statistiques réalisées. La classification incluant l’ensemble des individus de la population de Djelfa concerné par cette étude démontre que ces derniers se distinguent en 19 groupes pour la distance d’agrégation 1,5. - 31 - Résultats et Discussion Le premier groupe comprend 69 individus, il rassemble le nombre d’individus le plus élevé parmi l’ensemble. Ceci indique une certaine similitude d’expression phénotypique des ces paramètres morphologiques entre ces individus de la population. Le deuxième groupe et le troisième groupe contiennent chacun qu’un seul individu et le groupe 4 comprend 3 individus. Le groupe 5 comprend 10 individus. Les groupes 6, 7, 8, 9, 10, 11,12, 13, 15, 16, 17, 18 et 9 comprennent chacun 1 seul individus, le groupe 14 comprend 2 individus. La distinction de 19 groupes illustre l’existence d’une forte variabilité morphologique de ces traits au sein de cette population. Parmi ces caractéristiques, celles qui sont faiblement modifiables par l’environnement exposent une variabilité génétique relative. - 32 - Résultats et Discussion Dendrogramme de FEUILLE DJELFA Saut Minimum Dist. Euclidiennes I1 I1O1 I102 I8 I79 I37 I45 I43 I23 I51 I41 I84 I14 I53 I94 I17 I72 I24 I83 I100 I11 I73 I12 I47 I22 I40 I60 I93 I81 I55 I87 I71 I97 I9 I16 I78 I20 I2 I36 I61 I56 I74 I58 I15 I25 I64 I42 I70 I30 I26 I18 I33 I46 I59 I32 I82 I90 I49 I54 I57 I66 I62 I89 I65 I28 I50 I34 I91 I88 I27 I63 I7 I6 I69 I99 I4 I29 I5 I80 I86 I95 I68 I48 I31 I85 I96 I38 I19 I10 I35 I44 I39 I98 I13 I21 I92 I67 I77 I76 I3 I75 I52 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 Dist. Agrégation Figure N° 05 : dendrogramme des paramètres morphologiques de la feuille des individus de la population de Djelfa - 33 - Résultats et Discussion I.3.1. L’expression des caractères morphologiques de la tige chez les individus de la population de la région d’Oran Les marqueurs morphologiques de la tige regroupent ceux d’ordre qualitatifs et quantitatifs. Ceux qualitatifs se distinguent en la couleur de la tige et les quantitatifs rassemblent la longueur de la tige, le diamètre de la tige, la longueur moyenne des entre nœuds et la vitesse de croissance. L’analyse de ces paramètres (Tab. 03 en annexe) a mis en évidence une remarquable divergence dans leur expression. Concernant la couleur de la tige, trois niveaux appariassent, vert, violet et violet clair. Pour la longueur de la tige, on a constaté également d’importantes variations où les grandeurs fluctuent entre 27.4cm et 79.4cm. En ce qui concerne le diamètre de la tige, l’étude des résultats obtenus dégagent de nettes vacillations qui oscillent entre 2.52mm et 5.97mm. L’estimation de la longueur moyenne des entre-nœuds s’avère fortement variante à travers les individus étudiés. En effet les mesures effectuées varient entre 1.33cm et 4.19cm. L’analyse de la vitesse de croissance révèle également des variations qui fluctuent entre 0.32 et 0.84 cm/jour. Tableau N°03: Paramètres morphologiques de la tige des individus de la population d’Oran violet Qualitatifs Quantitatifs Couleur de la tige Violet clair Vert Longueur de la tige 27,4 et 79,4 cm Diamètre de la tige 2,52 et 5,97 mm Longueur moyenne des entre-nœuds 1,33 et 4,19 cm Vitesse de croissance 0,32 et 0,84 cm/jour - 34 - Résultats et Discussion I.3.2. Estimation de la variabilité des paramètres morphologiques de la tige au sein de la population de la région d’Oran Le dendrogramme réalisé pour les 104 individus étudiés (Fig. 06) permet de visualiser la position relative des individus au sein de cette population. L’analyse de cette classification permet de dégager 10 groupes distincts. Dans cette distinction les groupes 1, 2, 4 et 5 rassemblent le plus grand nombre d’individus. Le premier groupe contient 34 individus qui se distinguent parmi le reste, par une similitude d’expression phénotypique de ces caractéristiques. Le second groupe comprend également un nombre élevé d’individus avec 37. Ces deux groupes sont suivis d’un quatrième, contenant un nombre de 16 individus. Le reste des groupes (3, 6, 7, 8, 9 et 10) contiennent chacun un faible nombre de génotypes et variant entre 1 et 2. Au sein de cette population les génotypes testés, manifestent une forte variabilité quant aux caractères morphologiques de la tige mesurés. Cette variabilité s’avère d’un niveau très prononcé du fait que l’échantillon des génotypes considéré est relativement faible par rapport aux tailles des populations rencontrées à l’état naturelles. - 35 - Résultats et Discussion Dendrogramme de 104 Obs. Saut Minimum Dist. Euclidiennes I1 I30 I41 I26 I84 I2 I32 I47 I85 I53 I18 I56 I63 I65 I71 I5 I23 I3 I21 I51 I95 I39 I9 I43 I16 I90 I97 I19 I42 I62 I27 I74 I12 I50 I15 I67 I29 I92 I20 I60 I38 I40 I81 I57 I76 I83 I49 I99 I104 I102 I25 I77 I35 I96 I54 I88 I59 I86 I28 I37 I70 I69 I93 I48 I72 I89 I73 I100 I64 I80 I36 I61 I82 I4 I91 I10 I52 I55 I58 I78 I44 I68 I14 I6 I13 I75 I98 I87 I24 I7 I22 I8 I11 I17 I33 I45 I101 I31 I79 I34 I103 I46 I66 I94 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 Dist. Agrégation Figure 06 : dendrogramme des paramètres morphologiques de la tige de la population d’Oran - 36 - 4.5 Résultats et Discussion I.4.1. L’expression des caractères morphologiques de la tige chez les individus de la population de la région de Djelfa L’étude des résultats (Tab. 04 en annexe) obtenus sur l’ensemble des individus de la population présente un grand taux de variation. En effet l’analyse de la couleur de la tige varie entre trois couleurs distinctes violet, vert et violet clair. En comparaison avec les données obtenus la population d’Oran, on constate une redondance des mêmes couleurs. A l’opposé la longueur de la tige, manifeste d’importantes variations à travers les individus de la population. Les données obtenues pour ce trait sont limitées dans l’intervalle 24,1cm et 64.9cm. La différence dans ces dimensions s’avère très importantes, imposant ainsi un fort taux de polymorphisme au sein de cette population et pour cette caractéristique. Concernant le diamètre de la tige, l’estimation de ce paramètre indique de nettes fluctuations qui oscillent entre1.66mm et 3.49mm. Ces variations de la longueur s’expliquent principalement par la vitesse de croissance de la tige, très différente parmi les individus. Cette vitesse, estimée au cours de cette étude manifeste de son côté de larges amplitudes. Ces valeurs progressent de 0.22 à 0.68 cm/jour. Enfin la longueur moyenne des entre nœuds se porte également comme un caractère fortement distinctif des individus de la population. Les résultats obtenus de son estimation sont très différents et varient de 1.28 à 3.76 cm. Tableau N°04 : Paramètres morphologiques de la tige des individus de la population de Djelfa violet Qualitatifs Couleur de la tige Violet clair Vert Quantitatifs Longueur de la tige 24,1 et 64,9 cm Diamètre de la tige 1,66 et 3,49 mm Longueur moyenne d’entre- 1,28 et 3,76 cm Vitesse de croissance 0.22 et 0.68 cm/jour - 37 - Résultats et Discussion I.4.2. Estimation de la variabilité des paramètres morphologiques de la tige au sein de la population de la région de Djelfa La classification des 102 individus à travers les grandeurs des traits étudiés permet de les distinguer en 10 groupes distincts (Fig.07). Ceci indique doublement, une ressemblance entre certains individus et dissemblance entre d’autres. Certains groupes rassemblent un nombre d’individus élevé, alors que d’autres sont composés d’un nombre restreint. Dans ce contexte, le premier rassemble la moitié des individus de la population avec un nombre de 57. Le deuxième et le cinquième, groupe comprennent respectivement 11 et 13 individus. Le reste des groupes, comme le démontre le dendrogramme englobe un nombre variant entre 2 et 4 individus. Comme on l’a constaté au niveau de celle d’Oran, cette population présente un polymorphisme morphologique de la tige assez élevé à travers les individus étudiés et représentant cette dernière. - 38 - Résultats et Discussion T IGESDJELFA Saut Minimum Dist. Euclidiennes I1 I66 I85 I52 I73 I31 I78 I86 I2 I6 I102 I25 I100 I72 I16 I54 I46 I9 I57 I83 I23 I28 I69 I71 I36 I39 I68 I58 I11 I51 I8 I33 I82 I59 I74 I37 I13 I42 I65 I53 I34 I14 I50 I56 I81 I7 I26 I29 I35 I91 I88 I95 I38 I80 I92 I101 I41 I12 I47 I55 I24 I70 I40 I43 I49 I45 I90 I94 I21 I79 I84 I64 I4 I5 I62 I76 I98 I3 I32 I89 I27 I10 I15 I30 I18 I19 I87 I60 I61 I63 I17 I96 I67 I77 I20 I97 I22 I44 4 I93 I48 I99 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 Dist. Agrégation Figure N°07 : dendrogramme des paramètres morphologiques de la tige des individus de la population de la région de Djelfa - 39 - Résultats et Discussion II. Paramètres physiologiques et anatomiques L’étude des paramètres physiologiques est basée sur l’analyse de certains caractéristiques tel que l’indice de sensibilité à la salinité, le taux d’accumulation de cire au niveau des feuilles, l’ajustement osmotique et le nombre des faisceaux conducteurs secondaires issus du fonctionnement périodique du cambium surnuméraire. Tableau N°05 : Paramètres physiologiques et anatomiques des individus de la population d’Oran Indice de sensibilité à la salinité 2 et 70% Taux de l’accumulation de cire 0,027 et 26,77 mg/cm2 Ajustement osmotique 0,82 et 7,92 Nombre de cercles de tissus conducteurs 2 et 4 cercles II.1.1. L’expression des paramètres physiologiques indice de sensibilité à la salinité et taux d’accumulation de cire au sein des individus de la population d’Oran Le degré de sensibilité à la salinité mesuré sur tous les individus est fortement différenciel. Les résultats obtenus (Tab. 05 en annexe) affichent des variations très importantes, limités par les valeurs extrêmes de 70 et 2%. L’analyse du taux d’accumulation de cire au niveau de la feuille sur l’ensemble des individus de la population démontre également des différences très importantes atteignant des valeurs extrêmes, oscillant entre 26.777 et 0.027225 mg/cm2 (Tab. 05 en annexe). II.1.2. L’estimation de la variabilité des paramètres physiologiques, indice de sensibilité à la salinité et taux d’accumulation de cire au sein des individus de la population d’Oran L’établissement de la classification des 104 individus permet à la lecture du dendrogramme (Fig.08) de montrer une importante variabilité qui se traduit par la constitution de 5 groupes distincts. - 40 - Résultats et Discussion Le premier groupe est numériquement le plus important, il comprend 91 individus. Le reste des groupes rassemble des nombres d’individus variant entre 1 et 3. Cette population démontre une grande différence de ces deux paramètres physiologiques (indice de sensibilité à la salinité et le taux de cire) entre les génotypes étudiés. En effet cette variabilité constitue des critères d’estimation du polymorphisme caractérisant cette espèce. Ces résultats démontrent l’importance de l’évaluation de cette variabilité afin de mieux orienter les différentes études liées à la définition des mécanismes de tolérance à la salinité chez cette espèce. - 41 - Résultats et Discussion Dendrogramme de 104 Obs. Saut Minimum Dist. Euclidiennes I1 I4 I46 I75 I40 I95 I47 I32 I80 I36 I38 I26 I79 I27 I29 I31 I44 I24 I37 I91 I28 I72 I41 I30 I100 I103 I43 I68 I35 I33 I69 I71 I83 I98 I96 I23 I53 I39 I51 I52 I50 I63 I59 I81 I97 I3 I66 I20 I78 I42 I56 I21 I34 I82 I55 I65 I86 I99 I58 I93 I74 I90 I5 I54 I22 I62 I48 I49 I61 I92 I57 I67 I88 I73 I84 I87 I85 I94 I25 I45 I101 I76 I89 I77 I6 I70 I8 I10 I14 I16 I18 I12 I13 I2 I104 I15 I9 I64 I102 I7 I19 I60 I17 I11 0 2 4 6 8 10 12 14 Dist. Agrégation Figure N° 08 : Dendrogramme des paramètres de l’indice de sensibilité à la salinité et de taux de cire au sein des individus de la population d’Oran - 42 - Résultats et Discussion Tableau N°06 : Paramètres physiologiques et anatomiques des individus de la population de Djelfa Indice de sensibilité à la salinité 1 et 61% Taux de l’accumulation de cire 0,034 et 0,75775 mg/cm2 Ajustement osmotique 1,15 et 3,54 Nombre de cercles de tissus conducteurs 2 et 3 cercles II.2.1. L’expression des paramètres physiologique indice de sensibilité à la salinité et taux d’accumulation de cire au sein des individus de la population de la région de Djelfa Les tendances aux niveaux de variation importante constatée au niveau de la population précédente, se confirme encore à l’échelle de celle-ci. En effet, l’analyse de l’indice de sensibilité à la salinité permet de distinguer de nettes vacillations sur l’ensemble des individus de la population. Les résultats obtenus (Tab. 06 en annexe) se définissent par une frange de variation limitée entre 1et 61%. En ce qui concerne le taux d’accumulation de cire au niveau des feuilles à l’échelle de la population, les mesures effectuées sont grandement variantes, elles fluctuent entre 0.03469 et 0.75775mg/cm2 (Tab. 06 en annexe). II.2.2. L’estimation de la variabilité des paramètres physiologiques, indice de sensibilité à la salinité et taux d’accumulation de cire au sein des individus de la population de Djelfa A la lecture du dendrogramme (Fig.09), il apparait sur 102 individus étudiés la constitution de 4 groupes distincts pour la distance d’agrégation 4. On a constaté un nombre élevé d’individus au sein du troisième groupe qui se distingue par 84 génotypes. Tandis que les groupes 1,2 et 4 ne contiennent qu’un faible nombre d’individus variant entre 1 et 2. - 43 - Résultats et Discussion Ces résultats confirment l’existence d’une variabilité intra-population pour ces caractères. En excluant toute variabilité environnementale, ces variations s’expliqueraient à travers des variations de structures ou de fonctionnements génétiques. - 44 - Résultats et Discussion Dendrogramme de 102 Obs. Saut Minimum Dist. Euclidiennes I1 I89 I46 I98 I2 I30 I40 I52 I42 I67 I47 I91 I5 I71 I84 I37 I85 I100 I23 I32 I90 I39 I44 I95 I43 I56 I63 I101 I58 I64 I49 I60 I25 I78 I57 I75 I87 I51 I88 I31 I55 I4 I48 I34 I24 I72 I65 I12 I82 I33 I28 I54 I74 I86 I16 I97 I14 I26 I53 I36 I62 I81 I15 I66 I70 I19 I92 I45 I76 I93 I94 I59 I80 I61 I77 I3 I20 I6 I17 I13 I7 I18 I11 I79 I73 I99 I21 I29 I102 I50 I35 I96 I41 I68 I8 I10 I22 I9 I69 I27 I38 I83 0 1 2 3 4 5 6 7 Dist. Agrégation Figure N°09 : Dendrogrammes des paramètres de l’indice de sensibilité à la salinité et de taux de l’accumulation de cire au niveau des feuilles au sein des individus de la population de Djelfa - 45 - Résultats et Discussion II.3.1. L’expression des paramètres physiologique ajustement osmotique et le nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population de la région d’Oran Cette analyse a porté sur 30 individus morphologiquement distincts, au niveau des populations concernées par notre étude. L’analyse de l’ajustement osmotique au sein des 30 individus de la population indique des variations très importantes .Les résultats obtenus (Tab. 05 en annexe) varient entre une valeur maximale de 7.92 et une valeur minimale de 0.82. En ce qui concerne le nombre de cercles de tissus conducteurs, l’estimation de ce paramètre sur 30 individus de la population révèle des différences très importantes également. Les résultats obtenus (Tab. 05 en annexe) se définissent par des valeurs extrêmes qui fluctuent entre 4 cercles et 2 cercles. II.3.2. L’estimation de la variabilité des paramètres physiologiques ajustement osmotique et nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population d’Oran L’analyse du dendrogramme (Fig.10) permet de distinguer, pour la distance d’agrégation 0.8. 10 groupes nettement séparés. Les groupes 1 et 4 contiennent le même nombre d’individus répartis en 4 génotypes suivis des groupes 2 et 9 qui rassemblent chacun 2 individus. Le troisième groupe comprend le nombre le plus élevé d’individus, estimé à 12 individus. Les groupes 5, 6,7 ,8 et 10 contiennent chacun un nombre faible d’individus, représenté en un seul individu. Les résultats obtenus démontrent une importante variabilité de ces caractères au sein des individus de la population. - 46 - Résultats et Discussion D endrogramme de 30 Obs. Saut Minimum Dis t. Euclidiennes I1 I8 I21 I15 I14 I18 I5 I6 I7 I10 I28 I29 I30 I20 I26 I23 I11 I17 I12 I13 I25 I22 I27 I3 I4 I16 I9 I2 I24 I19 0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 Dis t. Agrégation Figure N° 10 : Dendrogramme des paramètres physiologiques ajustement osmotique et nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population d’Oran. II.4.1. L’expression des paramètres physiologique ajustement osmotique et nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population de la région de Djelfa Les mesures effectuées sur l’ajustement osmotique au sein des 30 individus de la population indiquent des variations très importantes .Les résultats obtenus (Tab. 06 en annexe) varient entre une valeur maximale de 3.54 et une autre minimale de 1.15. En ce qui concerne le nombre de cercles de tissus conducteurs, l’évaluation de ce paramètre sur 30 individus de la population révèle des vacillations entre 3 cercles et 2 cercles (Tab. 06 en annexe). - 47 - Résultats et Discussion II.4.2. L’estimation de la variabilité des paramètres physiologiques ajustement osmotique et nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population de Djelfa Le dendrogramme réalisé pour les 30 individus étudiés (Fig.11) permet de distinguer pour la distance d’agrégation 0.4, 4 groupes distincts. Le premier groupe contient 15 individus suivi du deuxième et troisième groupe qui contiennent respectivement 6 et 7 individus. Tandis que le troisième groupe contient un nombre faible d’individus, estimé à 3 individus. Ces résultats démontrent la supériorité du niveau de variabilité par rapport aux paramètres morphologiques au sein des individus de la population étudiée. D endrogramme de 30 Obs. Saut Minimum Dis t. Euclidiennes I1 I2 I8 I28 I6 I3 I9 I5 I7 I24 I20 I4 I15 I17 I23 I10 I30 I19 I14 I18 I27 I11 I29 I12 I25 I13 I26 I16 I22 I21 0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 Dis t. Agrégation Figure N° 11 : Dendrogramme des paramètres physiologiques ajustement osmotique et nombre de cercles de tissus conducteurs au sein des individus de la population de Djelfa. - 48 - Résultats et Discussion Figure N°12: Vue d’ensemble d’une coupe anatomique transversale d'une tige d'Atriplex halimus L. âgée de 180 jours. Gross. X10 - 49 - Résultats et Discussion Figure N° 13: Coupe anatomique transversale illustrant la structure d'une tige d'Atriplex halimus L. âgée de 180 jours. Gross. X40 Epi : Epiderme CbS : Cambium surnuméraire Coll : Collenchyme Scl : Sclérenchyme ParC : Parenchyme cortical Phl : Phloème Xyl : Xylème - 50 - Résultats et Discussion III.1 Estimation de la variabilité inter-population des paramètres morphologiques foliaires Le travail réalisé a mis en évidence un important polymorphisme chez l’Atriplex halimus. Ce polymorphisme se manifeste au niveau de chaque population et entre les deux populations étudiées. Il concerne la couleur des feuilles, le nombre d’étage foliaire, la surface foliaire et le rapport entre la largeur et la longueur du limbe de la feuille. En ce qui concerne la couleur de la feuille, les résultats obtenus démontrent une dissemblance de l’expression de ce caractère entre les des deux populations où on a constaté l’apparition des feuilles de couleur verte vive au niveau de la population d’Oran et une couleur verte blanchâtre à l’échelle de la population de Djelfa. Cette différence de couleur s’explique principalement par une différence de densité de pilosité et de dépôt de cires qui sont à l’origine de l’atténuation de l’aspect verdâtre de cet organe. Pour le nombre d’étage foliaire, les mesures effectuées dévoilent une forte variation entre les deux populations, en effet les résultats obtenus, à l’échelle de la population d’Oran varient entre 7 et 34 étages tandis que chez la population de Djelfa, ce nombre varie entre 9 et 27 étages. Ce résultat dévoile une vitesse de croissance plus élevée au sein des individus de la première population par rapport à celle de ceux de la seconde. La surface du limbe de la feuille et le rapport entre la largeur et la longueur, se présentent comme les paramètres les plus polymorphes pour les individus des deux populations étudiées. Les résultats obtenus dégagent une frange de variation entre les deux populations, limitée entre 1.55 et 9.24 cm2 pour la population d’Oran et 1.38cm2 et 6.97 cm2 pour la population de Djelfa. Ceci indique que les individus de la population d’Oran élaborent des feuilles plus grandes que celles des individus de la population de Djelfa, montrant ainsi une meilleure valorisation des disponibilités du milieu. Pour le rapport entre la largeur et longueur du limbe, les données obtenues, présentent une grande amplitude de divergence entre les deux provenances, cette vacillation est limitée entre 0.31 et 1.04 pour la population d’Oran et 0.35 et 0.85 chez les individus de la population de Djelfa. Ceci - 51 - Résultats et Discussion indique que les formes foliaires sont totalement différentes chez les individus des deux populations. Le reste des paramètres foliaires (forme de la feuille, le mode d’insertion des feuilles sur la tige, le type de nervation de la feuille, la forme de l’extrémité du limbe de la feuille, la continuité de la bordure du limbe) présentant par contre de faibles variations entre les individus des deux populations étudiées. En effet l’analyse de la forme de la feuille nous a permis de constater trois formes différentes, ovales, triangulaires et circulaires pour chaque provenance. Cette redondance des fromes concerne les individus au sein de la même population et entre les deux populations. Pour le mode d’insertion des feuilles sur la tige, l’analyse a mis en évidence deux modes d’insertion chez les deux populations, alterne et opposée. En ce qui concerne le type de nervation, l’étude a permis de distinguer pour chaque individus des deux populations un seul type de nervation c’est la nervation pennée. Les variations de la forme de l’extrémité du limbe est également de la même intensité chez les deux populations, elle se traduit par trois formes, arrondie, pointue et intermédiaire entre les deux états. La continuité de la bordure du limbe extériorise trois états différents estimés au niveau de chaque population où on a constaté des bordures, continue, dentée et semi-dentée. III.2 Estimation de la variabilité inter-population des paramètres morphologiques de la tige L’étude des résultats obtenus démontre des variations d’intensités différentes à travers les individus des deux populations. En ce qui concerne la longueur de la tige les résultats obtenus dévoilent une nette divergence entre les deux populations, ces grandeurs varient entre 24.4 cm et 79.4cm pour la population d’Oran et 24.1 et 64.9 cm pour la population de Djelfa. Ceci indique que la longueur de la partie caulinaire (tige) est plus élevée chez les individus de la population d’Oran. Pour le diamètre de la tige, les mesures effectuées sont grandement variantes entre les deux populations. Ces données sont de l’ordre de 2.52 et 7.97mm chez les individus de la population d’Oran et 1.66 à 3.49mm chez les individus de la population de Djelfa. - 52 - Résultats et Discussion Concernant la longueur moyenne des entre-nœuds, l’évaluation de ce paramètre est fortement variable, elle fluctue entre 4.19 et 1.33 pour la population d’Oran et 1.28à3.76 pour la population de Djelfa. La vitesse de croissance est également différente, elle diverge entre 0.32 et 0.84 pour la population d’Oran et 0.22 à 0.68 pour la population de Djelfa. Ces données indiquent que le taux de croissance pour la même période, est plus élevé chez les individus de la population d’Oran. III.3 Estimation de la variabilité inter-population des paramètres physiologiques L’étude des résultats relatifs à l’indice de sensibilité à la salinité met en évidence une remarquable variation entre les deux provenances. En effet, les génotypes provenant de la population d’Oran se distinguent par des valeurs qui varient entre 2% et 70%. Tandis que, les génotypes provenant de la population de Djelfa expriment des valeurs qui fluctuent entre 1% et 61%. A cet effet, on a constaté que les individus de la population d’Oran sont plus sensibles à la salinité que les individus de la population de Djelfa. Les mesures de l’ajustement osmotique affichent également des variations entre les deux populations étudiées. Les génotypes provenant de la population d’Oran manifestent de grandes facultés d’ajustement osmotique avec des niveaux respectifs variant entre 0.82 7.92. A l’inverse, les génotypes provenant de la population de Djelfa expriment de faibles pouvoirs d’ajustement osmotique avec des valeurs qui fluctuent entre 1.15 et 3.54. - 53 - CONCLUSION Conclusion générale CONCLUSION GENERALE Les mécanismes morpho-physiologiques et anatomiques de tolérance qu’extériorise l’atriplex en situation de stress salin et hydrique, montrent sa grande capacité à se développer et produire en conditions de ces contraintes extrêmes. Sa large distribution géographique à travers le monde, et en Algérie amène à penser l’existence d’une importante variabilité génétique au sein de cette espèce. Les paramètres de distinction intra et inter-populations employés dans l’étude présentée, englobent ceux d’ordre morphologiques, physiologiques et structuraux. Les paramètres morphologiques se rapportent à une caractérisation caulinaire réalisée au cours de la période végétative. L’étude globale des résultats obtenus indistinctement de l’utilisation des différents marqueurs, indique que cette espèce se définit par une large variabilité phénotypique qui serait expliquée par un polymorphisme génétique, du fait que les paramètres choisis seraient d’une forte héritabilité. Les résultats obtenus de l’étude morphologique affichent une variabilité très importante au sein de la même population et entre les deux populations étudiées. En effet, sur l’ensemble des caractères étudiés, il est observé une variabilité intra et inter-population très hautement significative. La variabilité ainsi constatée s’admettrait avec une certaine réserve, du moment que ces caractères résultent de nombreux processus morphogénétiques où les variations des facteurs de l’environnement aient une certaine influence. Parmi les paramètres ayant manifestés de faibles amplitudes de variations, on évoque, la couleur de la végétation, le mode d’insertion des feuilles sur la tige et la - 54 - Conclusion générale structure des faisceaux conducteurs. Ces paramètres distinctifs n’ont permis d’observer que de faibles variations de leurs expressions au sein des deux populations et entre les deux populations étudiées. Le mode d’insertion dominant se représente généralement par une disposition opposée. Tandis que la couleur des feuilles, la variabilité n’a été constatée qu’entre les individus des deux populations. Au sein de la même population, l’ensemble des individus extériorisent une seule couleur. A l’exception de ces paramètres, l’ensemble des caractéristiques mesurées ont manifesté des niveaux de variations, très marqués au sein et entre les deux populations. Concernant l’ensemble des paramètres morphologiques de la feuille, on constate de fortes variations au sein des deux populations, quoi que la variabilité au sein de la population d’Oran s’avère fortement variable que celle de Djelfa. Ainsi, au niveau de la première il en ressort 21 groupes distincts, tandis qu’au niveau de la seconde ce nombre est de 19 seulement. Pour les paramètres morphologiques de la tige, les individus des deux populations manifestent des comportements distincts, ce qui prouve un polymorphisme élevé au sein des deux populations. Il faut noter que ce polymorphisme se définit de la même acuité chez les deux populations et qui se prouve par la répartition des individus à travers 10 groupes et ce au niveau de la population d’Oran comme celle de Djelfa. Les deux populations manifestent également un polymorphisme important, se rapportant aux paramètres physiologiques mesurés. L’indice de sensibilité à la salinité et le degré d’ajustement osmotique constituent des paramètres très distinctifs des individus au sein des deux populations étudiées. On remarque que la variation de ces paramètres s’avère plus importante au niveau de la population d’Oran que celle de Djelfa par le fait que la - 55 - Conclusion générale première dégage 5 groupes distincts alors qu’à l’échelle de la seconde, l’ensemble des individus se répartissent en seulement 4. En dehors de cette répartition, on note la présence de grandes capacités d’ajustement osmotique et de tolérance à la salinité chez de nombreux individus des deux populations expérimentées. Ceci indique qu’il faudrait opérer par un choix orienté dans les travaux visant l’étude des mécanismes de tolérance à la salinité chez cette espèce. Cette étude a permis d’évaluer dans une première étape, l’estimation de la variabilité dont se distingue cette espèce et qui demeure forcément parcellaire. L’étude devra s’approfondir d’avantage par une évaluation génétique plus orientée. - 56 - REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Références bibliographiques REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Ø ABBAD A.; El HADRAMI A.; Al HADRAMI I.; BENCHAABANE A.; 2004. Atriplex halimus L. (Chenopodiaceae): a halophytic species for restoration and rehabilitation of saline degraded lands.Pakistan Journal of Biological Sciences, 7, (6), p.1085-1093. Ø ALEM C.; AMRI A.; 2005. Importance de la stabilité des membranes cellulaires dans la tolérance à la salinité chez l'orge. Edit. Biology and Biotechnology. Vol. 4, (1), pp 20-31. Ø AMOKRANE M.S., 2004. Etude de la variabilité de la germination sous stress salin chez quelques populations d’espèces de Medicago L. Thèse d’Ingénieur Agronome. INA El-Harrach. Ø AMRAR S.; 1993. Lignées versus hybrides dans l’amélioration de la tolérance à la salinité de la tomate. Thèse of master, Saragosse. Ø AOUISSAT M.; 1992. 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FOL. 22 23 24 25 26 26 23 23 30 18 17 25 24 25 27 19 13 26 17 33 27 22 29 24 29 25 18 27 30 23 7 27 17 8 31 20 23 26 25 30 coul. feuille forme feuille Insertion Nervation Extrem. limbe verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive circulaire opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive circulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive ovale opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive ovale opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive circulaire opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive ovale opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive circulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive ovale opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive circulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive circulaire opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire Surf. Foli(cm2) Larg/Long Limbe 2,63 3,68 7,35 2,34 4,68 2,95 3,96 3,63 5,01 4,12 4,99 3,68 4,10 2,53 4,50 3,14 2,94 3,41 3,48 1,95 3,73 1,55 2,31 3,59 2,83 3,60 3,01 4,43 4,24 3,27 3,79 3,53 1,69 3,50 3,30 2,42 3,16 4,52 4,57 3,68 0,50 0,64 0,74 0,58 0,80 0,78 0,63 0,76 0,62 0,71 0,75 0,44 0,80 0,63 0,89 0,50 0,52 0,71 0,67 0,50 0,72 0,50 0,71 0,88 0,50 0,60 0,60 0,53 0,60 0,67 0,67 0,67 0,63 0,57 0,80 0,52 0,61 0,57 0,79 0,50 continuité limbe semi-dentée continue semi-dentée semi-dentée dentée dentée continue continue continue semi-dentée semi-dentée continue semi-dentée dentée semi-dentée continue continue semi-dentée dentée dentée semi-dentée continue continue dentée dentée continue semi-dentée semi-dentée dentée semi-dentée semi-dentée continue continue semi-dentée semi-dentée continue continue dentée continue continue Annexe 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 22 27 21 26 11 30 24 22 21 19 22 18 25 30 21 22 30 25 32 33 30 19 25 30 32 34 24 20 25 26 32 33 26 24 23 31 24 24 11 20 26 27 verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive ovale opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée intermédiaire verte vive circulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive ovale opposée Pennée arrondie verte vive circulaire opposée Pennée pointue verte vive ovale opposée Pennée arrondie verte vive ovale opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive circulaire opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée arrondie verte vive circulaire opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive circulaire opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive circulaire opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée arrondie 7,82 3,51 6,17 1,62 2,73 4,78 2,16 9,24 4,88 8,28 2,77 3,69 2,06 3,57 3,27 2,96 1,88 1,84 1,69 2,20 3,07 2,32 6,42 4,97 1,90 3,55 3,71 4,54 2,60 3,38 4,31 2,46 2,75 3,34 4,13 3,19 2,49 3,55 2,30 3,50 2,62 2,45 0,70 0,50 0,77 0,67 0,60 0,57 0,56 0,62 0,63 0,70 0,68 0,60 0,48 0,57 0,60 0,68 0,55 0,52 0,60 0,68 0,68 0,60 0,71 0,83 0,75 0,50 0,59 0,78 0,60 0,61 0,67 0,60 0,80 0,79 0,59 0,72 0,60 0,53 0,48 0,67 0,60 0,63 dentée continue semi-dentée continue dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée continue continue dentée semi-dentée semi-dentée continue semi-dentée semi-dentée continue continue continue semi-dentée continue semi-dentée dentée continue semi-dentée semi-dentée semi-dentée dentée dentée semi-dentée continue semi-dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée dentée continue semi-dentée semi-dentée continue semi-dentée continue Annexe 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 30 25 24 25 21 33 26 26 19 28 28 31 26 28 27 20 28 25 12 24 8 24 verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée arrondie verte vive ovale opposée Pennée arrondie verte vive circulaire opposée Pennée arrondie verte vive ovale opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée arrondie verte vive triangulaire opposée Pennée intermédiaire verte vive ovale opposée Pennée pointue verte vive ovale opposée Pennée intermédiaire verte vive triangulaire opposée Pennée pointue verte vive triangulaire opposée Pennée pointue 4,85 3,34 2,43 3,41 2,74 2,83 3,61 2,38 6,35 5,31 2,66 4,55 2,15 2,96 3,49 4,04 7,55 4,34 3,99 2,55 4,18 5,40 0,53 0,57 0,60 0,64 0,58 0,57 0,74 0,48 0,60 0,78 1,04 0,67 0,31 0,56 0,61 0,92 0,57 0,71 0,56 0,43 0,57 0,65 semi-dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée continue dentée continue semi-dentée semi-dentée semi-dentée continue continue dentée continue continue continue continue semi-dentée semi-dentée Annexe Tableau N°02 : Paramètres morphologiques foliaires des individus de la population Djelfa. N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 Nbre ET. FOL. 17 24 27 15 15 22 15 16 17 22 18 22 17 19 18 23 21 21 23 22 12 24 19 22 18 17 20 19 15 18 16 19 21 14 14 24 18 15 15 24 coul. feuille forme feuille Insertion Nervation Extrem. limbe Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre circulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre circulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Surf. Foli(cm2) Larg/Long Limbe 3,04 2,30 2,05 2,51 1,77 3,67 4,05 3,06 1,85 5,68 4,81 2,57 6,04 4,28 3,29 1,75 3,61 2,56 4,63 2,33 2,79 2,78 2,46 3,95 3,13 4,06 1,65 3,69 2,59 1,96 1,61 2,80 2,25 3,53 4,98 2,72 2,24 1,55 3,46 2,88 0,62 0,45 0,75 0,65 0,68 0,70 0,83 0,61 0,62 0,51 0,57 0,58 0,75 0,61 0,63 0,45 0,50 0,41 0,83 0,41 0,63 0,54 0,65 0,48 0,59 0,58 0,60 0,73 0,74 0,59 0,55 0,57 0,50 0,47 0,78 0,65 0,52 0,41 0,82 0,56 continuité limbe semi-dentée semi-dentée continue semi-dentée semi-dentée dentée dentée continue continue continue semi-dentée semi-dentée continue semi-dentée dentée semi-dentée continue continue semi-dentée dentée dentée semi-dentée continue continue dentée dentée continue semi-dentée semi-dentée dentée semi-dentée semi-dentée continue continue semi-dentée semi-dentée continue continue dentée continue Annexe 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 19 17 18 26 18 20 22 16 20 16 19 19 20 18 24 23 20 24 20 24 24 18 21 18 19 20 10 16 21 19 22 20 17 22 26 9 10 23 17 15 24 19 17 Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre circulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre circulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée pointue Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre circulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire 3,10 2,88 2,69 2,24 2,51 2,31 3,09 4,92 2,82 3,36 2,41 6,97 3,95 3,01 4,28 2,84 2,63 3,43 1,78 2,59 2,49 3,51 2,28 3,90 2,59 1,98 2,99 3,68 3,53 3,59 3,69 3,55 2,20 2,12 1,70 2,05 2,32 2,16 3,17 2,39 3,54 2,58 1,38 0,59 0,68 0,56 0,65 0,46 0,65 0,64 0,69 0,64 0,50 0,56 0,68 0,63 0,54 0,43 0,70 0,45 0,53 0,43 0,58 0,60 0,50 0,46 0,67 0,46 0,54 0,54 0,64 0,69 0,79 0,63 0,67 0,54 0,85 0,66 0,59 0,77 0,43 0,80 0,68 0,61 0,71 0,38 continue dentée continue semi-dentée continue dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée continue continue dentée semi-dentée semi-dentée continue semi-dentée semi-dentée continue continue continue semi-dentée continue semi-dentée dentée continue semi-dentée semi-dentée semi-dentée dentée dentée semi-dentée continue semi-dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée dentée continue semi-dentée semi-dentée continue semi-dentée continue Annexe 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 18 13 15 23 15 21 20 15 11 24 20 14 13 25 13 23 21 17 17 Blanchâtre circulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre triangulaire opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée pointue Blanchâtre triangulaire opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée intermédiaire Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie Blanchâtre ovale opposée Pennée arrondie 3,50 2,23 3,25 3,62 3,04 3,44 2,66 3,51 2,83 2,51 4,09 2,79 3,42 3,84 1,96 4,82 2,92 2,92 1,93 0,68 0,68 0,79 0,60 0,50 0,67 0,74 0,37 0,71 0,61 0,48 0,65 0,70 0,48 0,37 0,75 0,58 0,54 0,52 semi-dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée semi-dentée continue dentée continue semi-dentée semi-dentée semi-dentée continue continue dentée continue continue continue Annexe Tableau N°03 : Paramètres morphologiques de la tige des individus de la population d’Oran. N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 Long Tige (cm) Long Moy entre Nœuds 51,6 54,8 57,7 44 53,6 39,2 35,7 37,4 58,9 43,6 37,1 47,5 39,9 41,2 68,3 49,5 36,9 56 48,8 66,9 57 34,7 53,6 39,9 71,5 52,5 48,5 64,6 68,8 52,5 33,7 54,6 37,4 30,7 69,5 62,9 62,6 66,2 58 1,64 1,47 2,38 1,74 2,00 1,47 1,33 1,55 1,93 2,26 1,79 1,77 1,53 1,38 2,39 2,34 2,42 2,02 1,68 1,91 1,95 1,48 1,77 1,51 2,33 2,07 2,40 2,32 2,17 2,33 4,09 2,20 2,09 3,11 2,28 2,90 2,56 2,50 2,20 coul. Tige vert violet Violet Vert Vert Violet Vert Vert Violet Violet Violet Violet Violet Violet Vert Violet Vert Violet Violet Violet Violet Violet Vert Vert Vert Violet Violet clair Vert Vert Vert Vert Violet clair Vert Violet Violet clair Vert Violet clair Violet clair Vert Vitesse de croissance 0,54 0,58 0,61 0,46 0,56 0,41 0,38 0,39 0,62 0,46 0,39 0,50 0,42 0,43 0,72 0,52 0,39 0,59 0,51 0,70 0,60 0,37 0,56 0,42 0,75 0,55 0,51 0,68 0,72 0,55 0,35 0,57 0,39 0,32 0,73 0,66 0,66 0,70 0,61 Diamètre tige (mm) 4 4,69 3,58 4,45 3,45 4,34 3,31 2,78 2,98 3,76 4,04 5,79 4,33 2,52 2,91 3,05 3,57 3,76 3,81 3,58 4,64 3,11 4,24 3,34 5,38 4,5 4,53 5,64 3,51 3,9 3,75 4,13 4,6 3,21 5,03 5,24 3,85 2,99 4,77 Annexe 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 67 52,1 48,5 55,2 44,2 33,7 78,7 54,1 64,2 66,3 47,9 57,2 45,8 54,4 70,8 45 55,5 66,6 45,6 71,4 67,1 74,3 48,9 55 60,8 56 79,4 68,1 42,5 62,3 62,6 57,1 61,1 61,3 50,7 40,6 65,3 71,2 45,8 34,1 60,8 67,1 73 2,12 2,29 1,73 2,47 1,60 2,91 2,71 2,14 2,68 2,87 2,36 2,46 2,50 2,33 2,54 2,08 2,45 2,09 1,76 2,20 1,93 2,40 2,41 2,09 1,99 1,76 2,27 2,68 1,98 2,42 2,32 1,72 1,61 2,18 2,01 1,67 2,00 2,82 1,80 2,95 2,93 2,42 2,70 Violet clair Vert Violet Vert Violet clair Violet clair Violet Violet clair Violet Violet clair Vert Violet clair Violet clair Violet Violet clair Violet Violet Violet clair Violet Violet Violet Violet Violet Vert Vert Vert Vert Vert Vert Violet clair Violet clair Vert Violet clair Violet Violet clair Violet Violet clair Vert Vert Vert Vert Violet clair Vert 0,71 0,55 0,51 0,58 0,47 0,35 0,83 0,57 0,68 0,70 0,50 0,60 0,48 0,57 0,75 0,47 0,58 0,70 0,48 0,75 0,71 0,78 0,51 0,58 0,64 0,59 0,84 0,72 0,45 0,66 0,66 0,60 0,64 0,65 0,53 0,43 0,69 0,75 0,48 0,36 0,64 0,71 0,77 3,57 3,95 3,25 5,57 4,66 3,48 5,37 4,97 4,35 4,65 5,26 4,19 4,61 Annexe 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 68,3 51,7 53,2 70,5 39,6 70,3 60,6 49,5 43,9 67,5 63,1 78,5 56,8 69,8 49,9 40,3 66 61,1 32,9 67,3 27,4 67 2,20 2,00 2,15 2,65 1,73 2,05 2,24 1,80 2,21 2,28 2,19 2,30 2,11 2,39 1,77 1,90 2,20 2,32 2,41 2,68 2,85 2,74 Violet clair Violet Violet clair Violet Vert Violet Violet clair Violet Vert Vert Violet Violet Violet clair Violet clair Violet Violet Violet clair Violet Violet clair Vert Violet clair Violet 0,72 0,54 0,56 0,74 0,42 0,74 0,64 0,52 0,46 0,71 0,66 0,83 0,60 0,73 0,53 0,42 0,69 0,64 0,35 0,71 0,29 0,71 Annexe Tableau N°04 : Paramètres morphologiques de la tige des individus de la population Djelfa. N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 Long Tige (cm) Long Moy entre Nœuds 33,2 40,2 51,1 25,3 24,1 41,9 30,7 36,7 43,1 51 39,1 46,3 36,4 35,7 50,5 42,3 53,9 52,7 54,1 58 29,9 60,9 41,7 47,5 40,2 31,4 49,9 42,3 29,7 49,6 32,7 51,1 37,6 35,8 29,7 44,6 37,8 30,1 40,4 48,4 1,82 1,52 1,83 1,52 1,40 1,67 1,84 2,04 2,34 1,97 1,98 2,01 1,94 1,76 2,52 1,63 2,30 2,38 2,14 2,44 2,11 2,37 2,05 1,96 2,03 1,65 2,36 2,05 1,75 2,39 1,80 2,58 1,70 2,32 1,85 1,65 1,85 1,78 2,33 1,94 coul. Tige violet Vert Violet clair Vert Vert violet Vert Violet clair Violet clair Violet clair violet Vert Vert violet Vert Vert Violet clair violet Vert violet Violet clair violet Violet clair Violet clair violet Vert violet Violet clair Vert Vert Violet clair Violet clair Violet clair Vert Vert violet Vert Vert Violet clair violet Vitesse de croissance 0,35 0,42 0,54 0,27 0,25 0,44 0,32 0,39 0,45 0,54 0,41 0,49 0,38 0,38 0,53 0,45 0,57 0,55 0,57 0,61 0,31 0,64 0,44 0,50 0,42 0,33 0,53 0,45 0,31 0,52 0,34 0,54 0,40 0,38 0,31 0,47 0,40 0,32 0,43 0,51 Diamètre tige (mm) 3,43 2,51 2,11 2,52 2,59 2,06 3,37 1,86 2,57 3,19 3,21 3,37 3,49 2,93 2,89 2,35 2,39 2,09 3,25 2,71 2 3,06 2,31 2,28 2,65 3,47 2,05 2,29 2,43 3,01 1,96 1,66 1,97 2,15 2,64 3,16 2,44 2,03 2,13 2,75 Annexe 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 31,8 36,3 45,1 63 43,3 41,6 47,4 63,2 44 35,4 39,2 33,7 36,4 42,4 47,4 34,9 43,7 41,4 38,1 53,6 54,7 26,4 52 28 36,3 33,1 21,5 40,5 42,3 48 44,5 40,9 32,8 37,2 62,4 24,1 20,7 32,3 30,1 30,7 34,6 38,1 43,5 1,47 1,90 2,28 2,31 2,17 1,87 2,05 3,76 2,12 2,09 1,88 1,55 1,55 2,26 1,92 1,31 2,08 1,63 1,71 2,15 2,13 1,32 2,40 1,41 1,78 1,56 1,51 2,38 2,06 2,29 1,88 1,86 1,79 1,54 2,30 2,32 1,59 1,32 1,59 1,79 1,28 1,77 2,45 Vert Vert Vert violet Vert Vert Vert Vert Vert violet Violet clair Vert Vert Vert Vert Vert Violet clair Violet clair violet Vert Vert Vert violet Vert Vert violet Vert Violet clair Violet clair Violet clair Violet clair violet Vert violet violet violet Vert Violet clair Violet clair Vert violet Violet clair Violet clair 0,33 0,38 0,47 0,66 0,46 0,44 0,50 0,67 0,46 0,37 0,41 0,35 0,38 0,45 0,50 0,37 0,46 0,44 0,40 0,56 0,58 0,28 0,55 0,29 0,38 0,35 0,23 0,43 0,45 0,51 0,47 0,43 0,35 0,39 0,66 0,25 0,22 0,34 0,32 0,32 0,36 0,40 0,46 1,88 2,88 1,89 2,19 3,44 1,82 2,33 1,73 2,29 3,19 2,66 Annexe 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 30 32,7 33,1 53,6 29,2 50,3 46,3 29,7 28,8 62,9 46,2 29,2 31,6 57,1 28,3 64,9 40 29,3 42,3 1,50 2,20 2,09 2,19 1,70 2,25 2,12 1,77 2,33 2,49 2,23 1,69 2,12 2,12 1,93 2,76 1,79 1,46 2,38 Violet clair violet Violet clair Vert Vert Violet clair violet Vert Vert Violet clair violet Vert Violet clair violet Violet clair Vert violet violet violet 0,32 0,34 0,35 0,56 0,31 0,53 0,49 0,31 0,30 0,66 0,49 0,31 0,33 0,60 0,30 0,68 0,42 0,31 0,45 Annexe Tableau N°05 : Paramètres physiologiques et anatomiques des individus de la population d’Oran. N° ISS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 Taux de cire (mg/cm2) 3,00 57,00 39,00 5,00 27,00 50,00 42,00 8,00 23,00 9,00 31,00 13,00 2,00 18,00 29,00 9,00 45,00 11,00 46,00 41,00 43,00 30,00 25,00 14,00 36,00 8,00 9,00 15,00 9,00 13,00 10,00 6,00 18,00 45,00 17,00 6,00 14,00 7,00 24,00 4,00 16,00 40,00 0,076168 0,054405 0,027225 0,128323 0,085478 0,06784 19,52276 4,241016 15,1976 3,225593 26,77788 6,350455 4,361044 3,437032 7,802655 7,774739 25,35623 10,50297 15,82358 0,102489 0,187677 0,323062 0,173184 0,111329 0,03536 0,11126 0,132794 0,112846 0,070742 0,153053 0,158275 0,169869 0,237188 0,171535 0,151444 0,041284 0,126628 0,221017 0,131419 0,135999 0,102337 0,085413 Ajustement Osmot. Nombre cercle tissus conducteurs 4,12 0,82 6,62 7,55 5,31 5,38 5,98 5,24 7,92 3,63 4,61 2,11 2,75 2,66 4,73 7,28 4,37 3,23 0,83 3,80 5,56 3,06 2,54 1,03 2,48 2,92 5,62 3,54 3,38 3,23 2 3 2 4 3 3 3 2 2 3 3 4 4 2 2 3 3 2 2 3 2 4 3 3 4 3 4 3 3 3 Annexe 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 12,00 11,00 28,00 5,00 4,00 32,00 34,00 24,00 24,00 24,00 25,00 27,00 45,00 40,00 33,00 46,00 24,00 47,00 34,00 30,00 24,00 68,00 44,00 38,00 33,00 12,00 20,00 51,00 19,00 15,00 35,00 47,00 5,00 29,00 29,00 41,00 8,00 6,00 23,00 45,00 19,00 35,00 31,00 44,00 35,00 33,00 0,129593 0,247238 0,32976 0,125454 0,231115 0,097382 0,041011 0,048308 0,10824 0,108547 0,194578 0,140159 0,122324 0,140954 0,266473 0,217134 0,23693 13,28909 0,065177 0,086118 0,062347 0,140954 0,157959 0,056271 0,107675 0,088042 0,153673 0,088848 0,162299 0,162722 0,07279 0,059922 0,096886 0,125512 0,241416 0,112718 0,173624 0,199744 0,114458 0,163588 0,061828 0,149728 0,123469 0,14677 0,182412 0,106129 Annexe 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 29,00 47,00 14,00 34,00 42,00 31,00 4,00 22,00 23,00 21,00 44,00 13,00 28,00 70,00 13,00 58,00 0,166429 0,126116 0,062966 0,112916 0,263525 0,197726 0,046533 1,720998 0,114703 0,197992 0,145711 0,161412 0,200574 0,117686 0,23935 0,111168 Annexe Tableau N°06 : Paramètres physiologiques et anatomiques des individus de la population Djelfa. N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 ISS Taux de cire (mg/cm2 52,00 41,00 15,00 26,00 40,00 10,00 11,00 8,00 3,00 7,00 11,00 28,00 10,00 24,00 16,00 27,00 10,00 11,00 17,00 15,00 12,00 15,00 38,00 25,00 31,00 21,00 47,00 28,00 12,00 41,00 45,00 38,00 28,00 26,00 14,00 21,00 39,00 1,00 36,00 41,00 14,00 43,00 0,164605 0,173926 0,342251 0,198989 0,16984 0,13617 0,172693 0,195853 0,216176 0,176166 0,124689 0,194845 0,09933 0,0701 0,1217 0,285251 0,166083 0,195045 0,17262 0,343575 0,250807 1,437857 0,366192 0,151914 0,159793 0,09844 0,242787 0,108496 0,231669 0,203968 0,371919 0,214662 0,310484 0,113353 0,080268 0,367604 0,044582 0,386253 0,202215 0,034696 0,161129 0,173314 Ajustement Osmot 1,39 1,77 2,67 3,04 2,43 2,08 2,45 1,60 2,57 1,28 1,96 3,01 2,88 1,36 2,98 3,34 2,90 1,39 1,16 2,47 3,54 3,37 3,33 2,40 3,09 2,80 1,38 1,15 1,80 1,23 Nombre cercle tissus conducteurs 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 2 3 2 3 3 2 3 3 2 2 3 3 3 2 3 3 Annexe 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 37,00 36,00 17,00 55,00 42,00 26,00 44,00 12,00 30,00 41,00 21,00 28,00 45,00 37,00 32,00 35,00 19,00 44,00 20,00 22,00 37,00 35,00 25,00 16,00 43,00 13,00 5,00 16,00 40,00 25,00 9,00 29,00 34,00 18,00 20,00 31,00 11,00 19,00 23,00 28,00 61,00 40,00 39,00 29,00 33,00 30,00 0,26013 0,178504 0,039766 0,130095 0,161771 0,162545 0,035437 0,148862 0,290654 0,08604 0,126544 0,099555 0,116696 0,176116 0,190341 0,175072 0,281199 0,231356 0,241222 0,170934 0,131747 0,153924 0,270508 0,151635 0,167472 0,108798 0,198101 0,223095 0,135575 0,140978 0,318258 0,141319 0,235413 0,340883 0,215337 0,371112 0,126266 0,125284 0,141061 0,23244 0,50709 0,142866 0,134549 0,184625 0,248714 0,295811 Annexe 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 51,00 38,00 42,00 17,00 18,00 18,00 36,00 14,00 27,00 55,00 9,00 39,00 37,00 12,00 0,145246 0,225579 0,170809 0,176914 0,159414 0,757756 0,107405 0,087646 0,260134 0,25482 0,124411 0,171102 0,137001 0,311367 SUMMARY The Atriplex halimus L. is an important forage crop in arid, Mediterranean. Overall, this study aims to estimate the genetic variability within two populations of different origins (Oran and Djelfa). The characterization has focused on the differences within and between populations. The parameters used in our study include those of order morphological, physiological and anatomical. The variation of certain parameters related to the assessment of levels of salinity tolerance are integrated into our work. The results show that all characteristics showed levels very marked variations within and between the two populations. The analysis of morphological parameters of the leaf and stem results in large variations in the two populations. The physiological parameters indicate the presence of large capacities of osmotic adjustment and tolerance to salinity in many individuals of the two sources studied. Keywords: Atriplex halimus, tolerance, genetic variability, mechanisms, salinity, population, genotype. RESUME L’Atriplex halimus L est une plante fourragère importante des zones arides, méditerranéennes. L’ensemble de cette étude a pour objectif d’estimer la variabilité génétique au sein de deux populations d’origines différentes (Oran et Djelfa).La caractérisation a porté sur les distinctions intra et inter-population. Les paramètres employés dans notre étude englobent ceux d’ordre morphologiques, physiologiques et anatomiques. Les variations de certains paramètres liés à l’évaluation des niveaux de tolérance à la salinité sont intégrées dans notre travail. Les résultats obtenus montrent que l’ensemble des caractéristiques ont manifesté des niveaux de variations très marqués au sein et entre les deux populations. L’analyse des paramètres morphologiques de la feuille et de la tige se traduit par de fortes variations au sein des deux populations. Les paramètres physiologiques indiquent la présence de grandes capacités d’ajustement osmotique et de tolérance à la salinité chez de nombreux individus des deux provenances étudiées. Mots clés : L’Atriplex halimus L ; tolérance, variabilité génétique, mécanismes, salinité, population, génotype. ﻣﻠﺨﺺ . ﻧﺒﺎﺕ ﺻﺎﱀ ﻟﻠﻌﻠﻒ ﺫﻭ ﺃﳘﻴﺔ ﻛﱪﻯ ﰲ ﺍﳌﻨﺎﻃﻖ ﺍﳉﺎﻓﺔ ﻭ ﺍﻟﺸﺒﻪ ﺍﳉﺎﻓﺔAtriplex halimusL. .ﺇﻥ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﻳﻬﺪﻑ ﺍﱃ ﺩﺭﺍﺳﺔ ﺍﻟﺘﻨﻮﻉ ﺍﳉﻴﲏ ﳍﺬﺍ ﺍﻟﻨﺒﺎﺕ ﻭ ﻣﺪﻯ ﻣﻘﺎﻭﻣﺘﻪ ﻟﻠﻤﻠﻮﺣﺔ ﺍﻟﻔﻴﺰﻳﻮﻟﻮﺟﻴﺔ ﻭ ﺍﻟﺘﺸﺮﳛﻴﺔ ﳍﺬﺍ ﺍﻟﻨﺒﺎﺕ ﺣﻴﺚ ﻣﺴﺖ، ﻗﺪ ﰎ ﺩﺭﺍﺳﺔ ﺍﳌﻌﺎﻳﲑ ﺍﳌﻮﺭﻓﻠﻮﺟﻴﺔ . ﻭﻫﺮﺍﻥ ﻭ ﺍﳉﻠﻔﺔ: ﻫﺬﻩ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺔ ﻣﻨﻄﻘﺘﲔ ﺑﻴﻨﺖ ﻧﺘﺎﺋﺞ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺔ ﺍﳌﻮﺭﻓﻠﻮﺟﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮﻯ ﺍﻷﻭﺭﺍﻕ ﻭ ﺍﻟﺴﺎﻕ ﺗﻨﻮﻉ ﻛﺒﲑ ﺑﲔ ﺃﻣﺎ ﻧﺘﺎﺋﺞ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺔ ﺍﻟﻔﻴﺰﻳﻮﻟﻮﺟﻴﺔ ﻭﺿﺤﺖ ﻣﻘﺎﻭﻣﺔ ﻫﺬﺍ.ﺘﻤﻌﺎﺕ ﺍﻟﻨﺒﺎﺗﻴﺔ ﺍﳌﺪﺭﻭﺳﺔﺍ .ﺍﻟﻨﺒﺎﺕ ﻟﻠﻤﻠﻮﺣﺔ .ﺗﺒﲔ ﻣﻦ ﺧﻼﻝ ﺩﺭﺍﺳﺘﻨﺎ ﺃﻥ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻨﻮﻉ ﻳﺘﻤﻴﺰ ﺑﺘﻨﻈﻴﻢ ﺍﲰﻮﺯﻱ ﺧﺎﺹ ، ﺍﻟﺘﺸﺮﳛﻴﺔ، ﺍﻟﻔﻴﺰﻳﻮﻟﻮﺟﻴﺔ، ﺍﳌﻌﺎﻳﲑ ﺍﳌﻮﺭﻓﻠﻮﺟﻴﺔ، Atriplex halimus : ﺍﻟﻜﻠﻤﺎﺕ ﺍﳌﻔﺘﺎﺣﻴﺔ . ﺍﻟﺘﻨﻮﻉ ﺍﳉﻴﲏ، ﻣﻠﻮﺣﺔ