10 Façons d`aider l`enfant à RETROUVER LE CALME - Etre

10 Façons d'aider l'enfant à
RETROUVER LE CALME
N°1
Je serre l'enfant
contre moi
Une crise de colère ? Je serre
l'enfant contre moi pour limiter
ses gestes et le sécuriser, jusqu'à
ce qu'il se calme.
Une crise de sanglots ou de
panique ? Je serre l'enfant contre
moi pour le consoler et lui
montrer que je suis là pour
l'aider à dépasser ce qui lui
semble insurmontable.
Serrer contre soi produit de
l'ocytocine,
l'hormone
de
l'attachement qui rassure.
N°4
N°2
Je respire avec l'enfant
Une fois que la crise est un peu calmée (l'enfant ne sanglote plus
et ne fait plus de gestes brusques), je l'aide à reprendre le
contrôle sur sa respiration :
1/ j'inspire profondément avec le nez
2/ j'expire pleinement avec la bouche, très fort, comme pour
chasser la mauvaise humeur ou la tristesse passagère
Je montre l'exemple et je le fais avec l'enfant 2 ou 3 fois afin de
ramener de l'oxygène.
N°3
Je donne de l'eau à boire
Le fait de donner un verre d'eau à l'enfant permet de couper le
processus de la crise, et d'hydrater son cerveau.
La technique du ballon
Cette technique est efficace en cas d'anxiété, de crise de panique,
de grosse difficulté à se concentrer, quand l'enfant a « mal au
ventre » de peur ou de stress ou qu'il sent la colère monter en lui.
Cet exercice est pour les enfants qui sont capables de sentir les
premiers signes de stress et de tristesse, donc à partir de 4 ans
environ.
On demande à l'enfant de s'allonger (lit, canapé, par terre). On
prend un repère (un caillou ou un petit bateau en papier) qu'on
pose au niveau du ventre (l'enfant doit pouvoir le voir).
1/ L'enfant va inspirer par son nez (doucement, comme s'il respirait
un parfum) et pousse en même temps sur son ventre pour gonfler
son « ballon » et sent le ventre monter et descendre
2/ L'enfant expire et sent le ventre se baisser.
Pour que ça fonctionne, la respiration doit être assez lente. Pour
cela, l'enfant doit écouter le bruit de sa respiration (en fermant les
yeux ça marche mieux). Le bruit fait penser au bruit des vagues et
l'enfant peut, par sa respiration, « créer » des vagues calmes et
régulières.
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N°5
Les sens au repos
Quand l'enfant est en crise, il
est en mode ultra sensible. Tout
stimulus emballe un peu plus son
cerveau. Il faut donc éliminer
tout ce qui empêche le retour
au calme, en privilégiant les
aspects sur lesquels il est le plus
sensible :
- la vue : on éteint les lumières
vives, on peut tirer les rideaux
ou on met le visage de l'enfant
contre soi pour atténuer la
luminosité
- l'ouie : on éteint la télé et la
radio, on ne crie pas, on ne
discute pas. Si on est dans un
endroit avec beaucoup de bruit
on s'isole, ou on met les mains
sur les oreilles de l'enfant (s'il
n'est pas capable de le faire
lui-même)
N°6
N°7
Le derviche tourneur
Les derviches tourneurs sont un ordre religieux vivant
en Turquie et dans les pays Balkans. Lors de leurs rites
religieux, habillés en blanc, ils tournent très vite,
comme une toupie.
Il s'agit ici de faire vivre à l'enfant l'alternance du
mouvement, puis du calme.
1/ On propose à l'enfant de tourner rapidement sur
lui-même
2/ Dès qu'il s'arrête, on lui demande comment il se
sent (dans son corps, dans sa tête). La sensation n'est
pas agréable.
3/ L'enfant s’assoit, ferme les yeux, respire
calmement. Puis, il ouvre les yeux et nous dit ce qu'il
ressent. Normalement, il est calme et bien.
Quand l'enfant est en colère, énervé, stressé ou excité,
le fait de le faire tourner lui permet de prendre
conscience physiquement de la désorganisation qu'il
vit à l'intérieur. Puis, retrouver son calme l'aide à être
mieux aussi à l'intérieur.
N°8
N°9
L'objet qui rassure
Peut-être que votre enfant a un objet
qu'il affectionne particulièrement ?
- Ça pourrait-être un objet doux qu'il
aime caresser ou avec lequel il aime
toucher son visage.
- Ça pourrait être une photo ou une
image qui lui fait du bien, qui l'apaise ou
qui le fait rêver (une image de la
Nature, la photo d'un ruisseau...)
- Ça pourrait être un doudou
- Ça pourrait-être un des objets de la
boîte à émotions
N°10
Secouer les épaules
Le fait de relâcher les tensions dans le
corps, permettent également de retrouver
le calme.
1/ Demandez à l'enfant de se mettre
debout, pieds légèrement écartés l'un de
l'autre, bras pendant.
2/ Demandez à l'enfant de monter
l'épaule droite à l'inspiration et de
relâcher le bras (et donc de rabaisser
l'épaule) à l'expiration. Il fait cet exercice
5 fois avec le bras droit, puis 5 fois avec le
gauche.
3/ Il fait le même exercice 5 fois avec les
2 bras en même temps.
Il relâche ensuite tout, respire normalement,
et fait le point. Si le calme est revenu, c'est
gagné.
Si il sent encore une pointe de stress, il
recommence l'exercice en entier une
deuxième fois.
Les 5 doigts de la main
Voici 2 façons d'utiliser ses 5 doigts pour retrouver le
calme :
1/ Demandez à l'enfant de souffler sur chacun de ses
doigts, comme s'il s'agissait de bougies. Une fois que
toutes les « bougies » sont éteintes, la respiration doitêtre redevenue calme.
2/ Demandez à l'enfant de toucher son pouce avec son
index, puis de toucher son pouce avec son majeur, puis
avec l'annulaire, et enfin avec l'auriculaire.
Le fait de se concentrer sur la gestuelle, le souffle et le
toucher, permet de retrouver le calme.
Faire du coloriage
Dessiner et colorier permet réellement de se calmer.
Quand on colorie, nos pensées convergent uniquement vers l'objet du coloriage.
Différents sens sont alors stimulés : la vue (on regarde sans jugement les formes qui se remplissent de
couleurs, la régularité du trait de coloriage) – l'ouïe (le son régulier du feutre ou du crayon sur la
feuille) – le toucher (du feutre que l'on tient, du dessin qui prend forme).
Notre cerveau est centré sur ce qu'on ressent et donc n'est plus en mode « réflexion ». Le calme revient
vite. Et pour des enfants, même si on n'a pas de livre de coloriage à portée de mains, il suffit de
dessiner des formes géométrique (grandes et petites) et de demander à l'enfant de les colorier.
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