Lecture - moncoursdelettres
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Proposition de lecture analytique pour la scène de dénouement de Cyrano de Bergerac.(V, 6) Introduction : Edmond Rostand est un né à Marseille en 1868. C’est son père qui lui transmit son goût pour la littérature et sa poésie. Il fut élu à l’académie française en 1901. Il est surtout connu pour sa pièce Cyrano de Bergerac (1897) mais Rostand était aussi un homme de Justice et d’honneur ; il s’engagea auprès de Zola pour la défense de Dreyfus, et en 1914 il soutint également les soldats dans les tranchées. Il meurt en 1918 de la grippe espagnole. Cyrano de Bergerac est un turbulent mousquetaire de la compagnie des Cadets de Gascogne. Il est amoureux de sa cousine, la belle Roxane, qui est une femme précieuse, qui comme lui aime la littérature. Il n’ose pas le lui avouer car il est complexé par son nez difforme, de plus Roxane lui révèle qu’elle aime Christian, beau jeune homme qui s’apprête à entrer chez les Cadets de Gascogne. Cyrano va donc protéger Christian et l’aider à conquérir le cœur de Roxane car il ne sait pas parler d’amour. Mais au moment où Cyrano s’apprête à tout avouer, Christian est tué au front. Cyrano décide donc de se taire à jamais. Le dénouement a lieu quinze ans plus tard. Roxane est retirée dans un couvent, et Cyrano vient lui rendre visite toutes les semaines. Ce jour-là, victime d’un accident qui ressemble à un attentat, mourant, Cyrano vient avouer son amour à Roxane et dans un dernier combat, il meurt avec « panache » Lecture Cette scène de dénouement propose-t-elle une résolution finale de l’intrigue ? Axe 1 Une scène de dénouement qui résout l’intrigue ID 1 L’intrigue amoureuse résolue grâce à la révélation ID2 Portrait de Cyrano (bilan de sa vie, regard négatif de lui-même) Axe 2 Une sortie digne du personnage de Cyrano ID1. Entouré des plus fidèles (Roxane, Le Bret, Ragueneau mais aussi la lune !) ID 2. Sortie Tragique et pathétique ID3. Le grotesque et le panache Conclusion Force est de constater que la scène de dénouement remplit bien son rôle : non seulement l’intrigue est résolue mais le héros meurt, le cœur léger. Le théâtre d’Edmond Rostand renoue, à la fin du XIXe siècle, avec les grandes pièces du drame romantique comme Hernani ou Ruy Blas de Victor Hugo. Cyrano met en scène le mélange de « sublime » et de grotesque.