Athènes

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Athènes
Athènes
Il existe certainement deux Athènes, très différentes l'une de l'autre, mais qui, dans un
tout parfois rocambolesque, rendent cette ville passionnante et vivante pour certains,
sale et stressante pour d'autres...
Les avis divergents montrent bien qu'Athènes ne saurait laisser indifférent. Il y a bien sûr
l'Athènes historique autant que touristique, dont le symbole restera toujours l'impressionnante
Acropole qui trône en plein coeur de la capitale. Les vestiges antiques sont d'une richesse
incomparable, très bien mis en valeur, de l'agora au temple de Zeus, en passant par
l'Erechthéion, le musée de l'Acropole flambant neuf, le riche musée Archéologique, etc.
Les sites olympiques tout récents, les vendeurs de bibelots de Plaka, les terrasses proprettes
de Monastiraki, la relève du palais de Syntagma, font partie de la vitrine d'Athènes.
Il y a également tout le reste d'Athènes, pas toujours très joli ou soigné, que souvent dans leur
précipitation les touristes cherchent à éviter sans savoir ce qu'ils ratent... Psiri et ses rues
labyrinthiques, Gazi et ses ambiances nocturnes, Exarchia et ses cafés ou même la chaotique
et populaire place Omonia...
Athènes montre alors un autre visage, moins charmeur peut-être mais certainement plus
spontané.
SÉJOUR ATHÉNIEN ET DÉPART DU PIRÉE
De la petite auberge de jeunesse au confort sommaire d'Omonia à l'hôtel de charme de Plaka,
la gamme d'hébergement (et de prix...) est large, mais tous les budgets devraient s'y
retrouver. Athènes comme le reste de la Grèce peut s'avérer être une destination très bon
marché autant qu'une destination très onéreuse, cela varie en fonction de votre mode de
voyage.
Une période à éviter pour visiter Athènes: le milieu de l'été. La ville se vide de ses habitants et
la chaleur devient désagréable dans ce four urbain.
On prend alors sans tarder la direction du Pirée, le port d'Athènes, où mouille toute une
armada de ferries géants... En speed boat, on atteint les premières îles grecques et leurs
plages en 45 minutes seulement !
Si Athènes est souvent une étape avant de rejoindre une autre destination grecque, prétexte à
une ou deux journées de visites, la capitale grecque vaut certainement la peine de s'y attarder
davantage, le temps d'en appréhender toutes les facettes.
10 INCONTOURNABLES D'ATHÈNES
1. L'Acropole >> En savoir plus
2. Le musée Bénaki >> En savoir plus
3. Le Parthénon >> En savoir plus
4. L'Agora >> En savoir plus
5. Le Musée archéologique national
>> En savoir plus
6. Le jardin national de la place Syndagma >> En savoir plus
7. Le musée Byzantin
>> En savoir plus
8. Le musée de l'Acropole
9. Le Port du Pirée >> En savoir plus
10. Le théâtre de Dionysos >> En savoir plus
10 EXPÉRIENCES À VIVRE À ATHÈNES
1. Monter en haut du mont Lycabette au crépuscule
2. Se balader dans le quartier fleuri d'Anafiotika
3. Sortir le soir dans les boîtes branchée de Gazi
4. Faire au moins une excursion vers l'île de Santorin ou les Cyclades
5. Un coucher de soleil au cap Sounion, au sud d'Athènes
6. Goûter à la salade grecque (tomates, feta, huile d'olive...)
7. S'enivrer à l'ouzo
8. Les squats anarchistes d'Exarchia
9. Arpenter le marché aux puces de Monastiraki
10. Se rendre au marché central
GUIDE : LES QUARTIERS D'ATHÈNES
Les lieux d'intérêt à Athènes pour les voyageurs se trouvent dans une zone relativement
restreinte, c'est à dire entre la place Syntagma, Plaka au sud, Monastiraki à
l'ouest, Kolonakià l'est et au nord Omonia. Plaka et Thission sont certainement les quartiers
les plus agréables d'Athènes pour séjourner. Le nombre d'hôtel est limité, pensez donc à
réserver à l'avance.
Les autres quartiers d'Athènes sont:
-Zographou. Zographou est un quartier résidentiel et universitaire situé sur les pentes du
mont Imitos, de nombreux bâtiments de l'université se trouvent ici et il y a plusieurs bars et
tavernes sympas tout autour de l'université. A voir, le monastère et les jardins de Kaseriani.
Une escapade agréable dans les hauts d'Athènes sur les flancs du mont Imitos.
-Kifissia. La partie nord d'Athènes, rarement visitée par les touristes. Kifissia est l'un des
quartiers les plus chers d'Athènes, situé dans la banlieue nord, c’est un peu le Neuilly du coin.
On y accède par la ligne verte du métro. On y trouve des gens bien habillés, des maisons pas
trop moches et des cafés et restaurants hors de prix.
-Glyfada. La banlieue chic et choc d'Athènes (elle est appelé la Riviera athénienne), le
quartier se trouve à une distance de seulement 20 min. en voiture du centre d'Athènes et du
Pirée et à 25 km de l'aéroport "Eleftherios Venizelos". Tout au long des ports de plaisance
vous trouverez de nombreux bars et clubs tous plus fanzy les uns que les autres.
-Nea Smyrni. La partie sud d'Athènes, un quartier moderne sans grand charme. Nea Smyrni
signifie nouvelle Smyrne, l'ancien nom grec de l'actuelle Izmir, l'une des plus grandes villes
turques, où se joua le drame de 1922. On y accède par le tram qui part de la place de
Syngtagma, la place principale d'Athènes. C'est un quartier vivant avec beaucoup de
restaurants et de cafés, il y a une belle promenade à faire dans le parc, vous pouvez
également visiter l'église Agia Fotini.
-Metaxourgeio. Le quartier de Metaxourgeio représente un quartier unique à Athènes,
quartier bohème et refuge pour les arts et la culture. On y trouve quelques hôtels de milieu de
gamme, des auberges de jeunesse, et des hôtels de standing sur la place ou se trouve la
station de métro de Metaxourgio. Metaxourgeio est situé à coté d'Omonia. Ce quartier donne
l'impression d'être en transition, non fini, et c'est là tout son intérêt. Nouveaux buildings design
côtoient ruines, vieilles maisons et ateliers artisanaux. Ce patchwork d'architectures est à
l'image de la population, diversifiée, des immigrants de toutes nationalités y habitent.
Attention, il y a de nombreuses maisons closes près du métro de Metaxourgeio, jeunes filles
évitez cette zone après la tombée de la nuit à moins d'être accompagnées.
-Pangrati. Agréable quartier résidentiel situé au sud et à l'est du Lycabette, rarement
fréquenté par les touristes, il ne comprend que quelques hôtels et un certain nombre de
bonnes tavernes traditionnelles.
-Le Pirée. Le port d'Athènes, c'est de là que vous partirez en direction des îles, vous y
trouverez un nombre conséquent d'hôtel. A l'est se trouve Microlimano, un petit port de
plaisance très populaire aussi bien auprès des grecs que des touristes, on y trouve de
nombreux cafés et tavernes, qui sont par ailleurs assez surfaits, à conseiller seulement si
vous avez un peu de temps à tuer en attendant votre ferry
-Psiri. Un ancien quartier industriel reconverti dans la culture avec le lieu événementiel et
culturel du Technopolis, et dans la vie nocturne avec de nombreux bars présents autour de la
place centrale de Psiri.
-Quartier de Metz. Vous avez bien lu, bon en grec ça s'écrit Μετς, son nom provient d'une
ancienne maison de campagne construite au bord de l'ancienne rivière Ilissos par Karl Johann
Fuchs, brasseur d'origine bavaroise et fondateur de la brasserie Fix, qui avait nommé sa bière
Metz, en l'honneur d'une bataille qui s'est tenue dans cette ville pendant la guerre francoprussienne de 1870. Metz est un beau quartier, très calme, avec de superbes villas, il se
trouve derrière le vieux stade olympique d'Athènes (pas loin de Syngtagma).
-Le quartier de Kolonaki. Le 'beau' quartier d'Athènes, on y trouve des gens bien habillés,
des immeubles pas trop moches et des cafés et restaurants hors de prix. Ici tout le monde est
beau et riche et aime le montrer. Situé sur la colline du Lycabette en plein centre d'Athènes,
Kolonaki côtoie un autre quartier bien différent, le quartier contestataire à tendance anarchiste
qui a fait pas mal parlé de lui ces dernières années, Exarchia. Autant dire que les deux
populations ne se mélangent pas, elles s'ignorent avec ostentation. Les métros les plus
proches sont Panepistimio, Syntagma, Evangelismos.
-Neo Faliro. Ce quartier se trouve à côté du Pirée, à l'est plus exactement, le long de la côte.
Vous trouverez dans le quartier : le Stade de la Paix et de l'Amitié et le stade Karaiskaki de
l'Olympiakos. Il y a une chouette balade à faire le long de la côte qui voit alterner port de yatch
et plages.
CARTE ATHÈNES
C LES LIEUX DU GUIDE
11. 1. Acropole d'Athènes
12. 3. Temple d'Athéna Niké
13. 5. Temple d'Héphaïstos ou Théséion
14. • Musée archéologique national d'Athènes
15. • Les Propylées
16. • Les puces d'Athènes
17. • Le cimetière de céramiques d'Athènes
18. • Les Halles d'Athènes
19. • La porte d'Hadrien
20. • L'Olympieion
21. • Le portique d'Attale
22. • L'Aéropage
23. • Ancien palais royal d'Athènes
24. • Pnyx sur l'Acropole d'Athènes
25. 2. Le Parthénon
26. 4. Musée de l'Acropole
27. • L'Erechthéion
28. • Théâtre de Dionysos
29. • L'Agora
30. • Le quartier Psiri
31. • Musée des Cyclades et de l'Art grec ancien
32. • Place Syndagma
33. • Monument de Philopappos
34. • La tour des vents
35. • Musée Byzantin d'Athènes
36. • Le jardin national d'Athènes
37. • Musée Bénaki
A - ACROPOLE D'ATHÈNES
Plateau rocheux de 55 mètres de haut, l'Acropole d'Athènes est à l'origine la forteresse d'un
seigneur local. Sa position sur les hauteurs et son seul chemin d'accès, une pente escarpée,
en faisaient un site imprenable qui permit au seigneur d'étendre son influence sur toute la
région. Mais l'Acropole désigne également l'ensemble des monuments formés par le
Parthénon, le Temple d'Athéna Niké, le théâtre de Dyonisos,etc. Au XIIIe siècle av J.C, la
forteresse et le sanctuaire étaient entourés d'une large et imposante muraille dont il ne reste
que très peu de vestiges aujourd'hui. Ce n'est que sous le règne du Roi d'Athènes, à la fois
chef politique et religieux que l'Acropole fut dédiée à la célèbre déesse Athéna, protectrice
d'Athènes. En 480 av J.C, les Perses dirigés par leur chef Xerxès Ier envahissent la cité, les
grecs doivent abandonner fuir Athènes. Lors de leur fuite les grecs ont le reflèxe de cacher de
nombreuses oeuvres et statues dans des cavités secrètes mais celle qui n'ont pas pu être
sauvées furent pillées par l'envahisseur. Les temples de l'Acropole sont détruits. Ce qui a
survécu aux pillages et à la destruction se trouve aujourd'hui au musée de l'Acropole. En
s'unissant contre les Perses au sein d'une grande alliance, les cités grecques reprirent le
pouvoir. C'est l'apogée de l'influence grecque et de l'abondance athénienne. Périclès, alors au
pouvoir, utilise les richesses nouvellement amassées dans les caisses de la cité pour
reconstruire entièrement les temples de l'Acropole. C'est Phidias, le plus grand sculpteur de
l'Antiquité qui supervise les travaux, laissant ainsi son empreinte intemporelle sur le
monde. Les vestiges restant de cette âge d'or ne permettent malheureusement pas de se
rendre compte de la somptuosité des temples et de leurs ornements tels qu'ils étaient à
l'époque. Même si en 86 av J.C, les romains ont envahit et pillé la ville, les soldats ne
touchèrent pas à l'Acropole. Ce sont les chrétiens de Byzance, qui, au Ve siècle, se chargent
d'emporter la célèbre statue d'Athéna faite d'ivoire et d'or, haute de 10 mètres. Ce symbole
qui trônait au Parthénon n'a jamais été retrouvé. A la même époque, l'Acropole est
transformée en église orthodoxe puis catholique avant d'être reprise par les Turcs en 1456 et
transformée en place forte. Une mosquée y sera d'ailleurs érigée. Désireux de bouter les
Turcs hors de la ville, un général vénitien bombarde peu de temps après l'Acropole et le
Pathénon. De nombreux outrages ont donc été infligés à ce monument antique tout au long
de l'histoire. Le dernier, et le plus radical pillage sera orchestré par un britannique, Lord Elgin,
ambassadeur de Grande-Bretagne à Constantinople, qui en 1801, ramenera au British
Museum les plus belles et spectaculaires pièces du Parthénon et d'autres temples. Depuis, le
gouvernement grec se bat pour récupérer ces fragments de son histoire.
B - LE PARTHÉNON
Edifice situé sur la partie la plus élevée de l'Acropole d'Athènes, le Parthénon, ou « temple de
la Vierge » , est un édifice consacré à la déesse Athéna, protectrice de la cité athénienne.
Monument grec classique, il a fallu onze années pour achever sa construction qui commença
en 447 av J.C. Phidias, le plus grand sculpteur grec en conçut les plans et la décoration. Des
centaines d'artisans-artistes se relayèrent tout le temps de la construction pour lui donner le
plus d'éclat et de splendeur possible. Malheureusement, le Parthénon n'échappa pas aux
multiples envahisseurs et pilleurs d'Athènes. Les plus grands dommages lui seront infligés en
1687 par les bombes vénitiennes. Puis en 1801, Lord Elgin, sujet de la couronne britannique
et ambassadeur à Constantinople, obtient l'autorisation d'y creuser pour découvrir les vestiges
antérieurs à sa construction. Il en profite pour piller l'édifice, découpant fresques et statues de
marbre pour les emmener au British Museum de Londres. En dix mois, la moitié des
sculptures sont enlevées, ainsi que sept métopes et vingt dalles de la frise, que l'on sciait en
deux avant d'en abandonner le dos à cause de leur poids. Durant l'été et l'automne 1802,
deux autres métopes et six dalles de la frise sont descendues de l'Acropole. En Septembre
1802, Lusieri écrivit à Elgin : « J'ai le plaisir, My Lord, de vous annoncer que nous possédons
maintenant la huitième métope, celle avec le Centaure portant la femme. Elle nous a causé
beaucoup de problèmes et j'ai été obligé d'être un peu barbare ». Tout ceci se fit grâce à la
complicité du gouvernement Turc alors maître de l'Orient. Il faudra attendre 1803 et l'arrivée
d'un nouvel ambassadeur britannique à Constantinople pour que ne cesse ce pillage
institutionnalisé. Quant au minaret du Parthénon, construit par les Turcs, il est détruit par les
Perses en 1832, ainsi que les autres bâtiments modernes rajoutés par les envahisseurs
successifs. A voir : Les fresques restantes L'assise de l'édifice, légèrement bombée pour
donner plus de profondeur à l'ensemble des colonnades La vue panoramique d'Athènes
C - TEMPLE D'ATHÉNA NIKÉ
Situé sur l'Acropole, le temple d'Athéna Niké, construit dans la seconde moitié du Ve siècle av
J.C, formait un bastion protégeant l'ensemble du site. Construit sur le bord du rocher, il est, à
l'époque antique, le seul endroit d'où la mer est visible depuis l'Acropole. Selon la légende,
c'est ici qu'Egée vint attendre de voir revenir le navire de son fils Thésée. Celui-ci,
contrairement à la promesse faite à son père de hisser une voile blanche, signe qu'il revenait
sain et sauf, se trompa et en hissa une noire. Croyant son fils mort en luttant contre le
Minotaure, Egée, de désespoir se jeta dans la mer, qui porte désormais son nom. Un petit
temple en pôros dédié à Athéna Niké, aussi appelée Athéna Victoire, existe dés le Vie siècle
av J.C. Il n'est alors qu'une simple maison, oïkos, dotée de deux autels, dont l'un situé à
l'intérieur, qu'on appelle eschara, foyer. Ce temple et sa statue de culte sont détruits par les
Perses en 480 av. JC. Les Athéniens, soucieux de redonner à leur déesse un lieu de culte
digne de son nom, entreprennent alors la construction de ce nouveau temple sur l'ancien.
Mais celà ne se fait pas sans difficulté. Débuté en 448 av J.C, il faut attendre 24 ans pour voir
le projet achevé. Le temple, entièrement constitué de marbre Pentélique, est de style ionique,
réalisé dans la plus grande tradition grecque antique.A l'origine, une statue trônait à l'intérieur
du temple. Cette statue de culte, sans doute une copie d'une statue archaïque détruite en
480, était un xoanon, une statue en bois. On sait qu'elle représentait Athéna, une grenade,
symbole de fertilité, dans la main droite, un casque dans la main gauche. Comme la statue
était celle d'Athéna-Niké, Athéna-Victoire, certains s'étonnèrent que cette victoire soit
représentée dépourvue d'ailes, contrairement aux autres statues de Victoires. De là, le temple
reçut son second nom, celui de la Victoire Aptère, victoire sans ailes. Des plaisantins
prétendirent que les Athéniens avaient enlevé les ailes de la Victoire pour qu'elle ne quitte pas
leur cité. Précieusement conservé jusqu'au XVIIe siècle, l'édifice connait ensuite de terribles
mésaventures expliquant son état actuel. Démoli, puis reconstruit, il a déjà été remonté trois
fois pour y effectuer des travaux. Il est normalement prévu que 2007 soit l'année de sa
renaissance. A voir : Les frises entourant le haut des murs, les colonnes, les piliers
monolithiques
D - MUSÉE DE L'ACROPOLE
Situé derrière le Parthénon, sur le site de l'Acropole, le musée de l'Acropole d'Athènes,
construit entre 1865 et 1874, est un musée archéologique grec. Il ne contient que des oeuvres
provenant de l'Acropole et des fouilles menées depuis le XIXe siècle sur le site. On peut dire
qu'il n'abrite que les restes laissés par Lord Elgin qui pilla le site pour ramener la grande
majorité des belles pièces au British Museum de Londres. Il reste toutefois quelques oeuvres
intéressantes exposées ici. Composé de multiples salles d'expositions, le musée est destiné à
fermer ses portes sous peu au profit du « Nouveau Musée de l'Acropole », actuellement en
construction sur les pentes sud de l'Acropole. A l'origine, celui-ci devait être achevé pour les
Jeux Olympiques de 2004 se tenant à Athènes. Sa construction était d'ailleurs l'argument
majeur utilisé par les autorités grecque pour demander à la Grande-Bretagne la restitution des
oeuvres du Parthénon détenues par le British Museum. Malgré cela, seule des réponses
négatives ont été données à la Grèce. Ce désaccord et une polémique concernant la
construction du nouveau musée n'ont fait que retarder les travaux. A ce jour, l'édifice est
toujours en cours de construction. Aucune date d'ouverture n'a encore pu être avancée. A voir
: Les sculptures de l'Acropole archaïque : offrandes sculptées, frontons de temple, cavaliers
archaïques. Les sculptures de l'Acropole à l'époque classique : éléments de la frise du
Parthénon, frise d'Erechthéion, frise et parapet du temple d'Athéna Nikè, les caryatides
E - TEMPLE D'HÉPHAÏSTOS OU THÉSÉION
Situé sur le site de l'Agora Grecque, le temple d'Héphaïstos, aussi appelé Théséion à cause
des fresques représentant les exploits de Thésée, est sans doute le monument de cette
époque le mieux conservé d'Athènes, voire de Grèce. Le fait qu'il n'ait jamais contenu aucune
richesse y est sans doute pour quelque chose. Les pilleurs l'ont épargné. Construit à la même
époque que le Parthénon, au Ve siècle av J.C, il abritait une statue de bronze d'Héphaïstos,
patron des artisans, dont les échoppes étaient situées dans les quartiers proches de l'Agora,
ainsi qu'une autre statue à l'effigie d'Athéna, également considérée comme patronne des
artisans.
F - L'ERECHTHÉION
Situé sur le site de l'Acropole, l'Erechthéion est le temple se trouvant sur la gauche, en
direction du Parthénon. Construit entre 420 et 406 av J.C par l'architecte Philoclès, ce temple
tombeau, fruit de l'assemblage de plusieurs sanctuaires est à l'origine appelé temple d'Athéna
Polias. Renommé ensuite par le nom du plus beau bâtiment qui le compose : l'Erechthéion,
venant d'Erechthée, l'un des rois fondateurs légendaires d'Athènes, il est, pour les grecs,
l'endroit le plus sacré de l'Acropole. Destiné à Athéna Polias, protectrice d'Athènes et à
Poséidon, dieu de la mer, ses caryatides, colonnes en forme de femmes supportant le
portique qui protège le tombeau de Cécrops, fondateur mytique d'Athènes, l'ont rendu
célèbre. Mais, trop attaquées par la pollution, celle-ci sont remplacées en 1979 par des
moulages. Les originales se trouvent depuis au musée de l'Acropole. Il ne reste que peu de
pièces provenant de ce temple, largement pillé par Lord Elgin. A l'origine, l'Érechthéion
présente deux signes tangibles de la querelle entre Athéna et Poséidon pour la possession de
l'Acropole : Poséidon y laissa une mer érigée", un puits, et Athéna un olivier. La confrontation,
gagnée par Athéna, fut suivie d'une réconciliation dont témoigne la structure du temple, dédié
à l'un et à l'autre." A voir : Les caryatides, le vestibule, le portique
G - MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE NATIONAL D'ATHÈNES
Le Musée archéologique national, construit à partir de 1860 par Ludwig Lange et achevé en
1889 par Ernst Ziller, renferme la plus belle collection d'antiquités grecques au monde, même
si, de nombreuses oeuvres, pillées par les européens, se trouvent aujourd'hui dans des
musées étrangers. On y retrouve une magnifique collection de céramiques, sculptures et
poterie de la Grèce antique. Bien que parfois mal mises en valeur, les oeuvres demeurent
uniques. Entre masques, bronzes, statues de marbre, le visiteur est appelé à voyager dans le
temps pour revivre l'âge d'or de la civilation grecque. A voir : Le célèbre masque
d'Agamemnon, le cheval de l'Artémision en bronze, les superbes kouroï, statues
d'adolescents nus, les amphores funéraires, le Poséidon en bronze, les fresques de Santorin,
les marbres.
H - THÉÂTRE DE DIONYSOS
Situé sur le flan sud de l'Acropole, le théâtre de Dionysos, construit à l'intérieur d'un
sanctuaire dédié à Dionysos, est le plus illustre de tous les théâtres grecs. Tout au long des
IVe et Ve siècles av J.C, les gradins étaient uniquement constitués de bois. Des grands noms
du théâtre antique y immortalisèrent leurs pièces tels que : Sophocle, Euripide et Aristophane
pour ne citer qu'eux. A la suite de l'effondrement des gradins, en bois, on en édifia de
nouveaux, entre 500 et 497 av J.C.Ils furent cette fois construits en pierre. Pouvant contenir
jusqu'à 13 000 spectateurs, la toute nouvelle cavea encadre l'orchestra, initialement circulaire
puis modifiée sous Néron pour ne plus former qu'un demi-cercle. La scène quand à elle, est
de forme rectangulaire. Ses 46 mètres de long sur 6,5 de large sont encadrés par deux ailes
latérales. La dernière transformation du théâtre date de l'époque romaine avec l'élargissement
de la scène. Ressemblant après cela à un théâtre romain, le théâtre de Dionysos accueillit de
nombreux combats de gladiateurs et autres jeux.
I - LES PROPYLÉES
Situées sur le site de l'Acropole, les Propylées, un ensemble de colonnes de marbre, forment
une entrée monumentale qui, dans l'Antiquité, impressionne fortement les visiteurs de la cité.
Constituées de trois parties : un corps central et deux ailes, les Propylées sont l'oeuvre de
l'architecte Mnésiclès. La construction de ce gigantesque portail débute après la fin des
travaux du Parthénon, en 437 av J.C. Le chantier à plusieurs fois été interrompu par les
guerres, celle du Péloponnèse notamment. Malgré cinq années de travaux, l'édifice n'est
jamais réellement achevé, les sommes dépensées pour sa construction étant déjà jugées bien
trop élevées par les Athéniens. Le monument cumule le style dorique, le plus présent, et
ionique. Les colonnes doriques sont reconnaissables à leur absence de socle. De plus, leurs
sommets apparaissent comme plus « épurés » que ceux des colonnes de style ionique,
d'inspiration romaine.
J - L'AGORA
Située au pied de l'Acropole, l'Agora est, à l'Antiquité, le centre de la vie publique de
la cité. Place principale de la ville, elle sert de lieu de rassemblement de l'Ecclésia, des
commerces, et d'activités sociales. On y trouvait de tout : échoppes, services publics, sièges
des administrations de la cité antique, sanctuaires publics...A l'origine, l'Agora est située au
Nord-Est de l'Acropole, mais, trop petite, elle est déplacée à son endroit actuel. Pour se faire,
des tombes ainsi que des habitations sont détruites ou déplacées. Véritable carrefour des
axes de communication de la cité d'Athènes, l'Agora est également un lieu sacré où se
tiennent de nombreux sanctuaires. Les premières fouilles sur le site de l'Agora antique sont
exécutées entre 1859 et 1912 par la Dystocie Archéologique Grecque. Elles ont permis de
remettre à jour le Portique des Géants et une partie du côté ouest de l'Agora, où l'Institut
Archéologique Allemand avait fouillé en 1896-1897. De 1953 à 1956, grâce au financement
par J.D Rockefeller le portique d'Attale est reconstruit et utilisé comme musée, réserves,
laboratoires et bureau de fouilles de l'Agora. Depuis, le site est aménagé et appartient à la
Société Archéologique Grecque. A voir : Le Portique des Géants, le temple d'Héphaistos, les
frises...
K - LES PUCES D'ATHÈNES
Ici, les traditions sont restées, moyennant quelques petits aménagements. Comme il
y a des centaines d'années, les grecs s'adonnent à leur commerce et aux négociations,
disons, très passionnées. Pour les touristes, seul le grec y est parlé, l'anglais est jugé mal
venu. Malgré cela, vous pouvez tout de même admirer la curiosité principale du lieu: l'arrivée
des marchands à bord de leurs métaforas, triporteur à moteur, ou de leurs side-car des
années 30, pleins à craquer de tout ce qu'ils ont pu trouver à revendre. Entre marchandage de
bidons d'huile d'olive, frippes et mille autres objets plus insolites, les visiteurs se sentent
parfois un peu perdus, mais heureux d'avoir aperçu cette coûtume tellement authentique.
L - LE QUARTIER PSIRI
Nouvellement devenu branché, le quartier de Psiri est à l'origine un quartier populaire. Avec
ses échoppes, ses artisans et brocanteurs, il respire l'authenticité grecque. Psiri s'articule
autour des rues Miaouli et Evripidou. Si la journée, les touristes aiment y flâner et sentir les
multiples odeurs émanant des magasins de gros proposant huile d'olive, fruits secs et épices,
une fois les devantures baissées, les restaurants et bars s'animent jusque tard dans la nuit.
M - LE CIMETIÈRE DE CÉRAMIQUES D'ATHÈNES
Comme son nom l'indique, il s'agit d'un cimetière,
abritant les pierres tombales des riches citoyens
athéniens et de soldats que la ville voulait honorer.
Dans un très beau cadre, les stèles et pierres
tombales se joignent à
végétation luxuriante.
N - MUSÉE DES CYCLADES ET DE L'ART GREC ANCIEN
Situé dans un très beau bâtiment de verre et de marbre, le musée des Cyclades et de l'Art
grec ancien, aussi appelé musée d'art cycladique, donne un aperçu de la naissance de la
civilisation grecque. Consacré à l'art des IVe et IIIe millénaires av J.C, il vient en complément
du musée Bénaki. On y trouve notamment de magnifiques statuettes provenant des Cyclades.
Les pièces, dont certaines remontent jusqu'au IIIe millénaire av J.C, offrent aux visiteurs un
voyages à travers l'histoire. A voir : Les rares collections de terres cuites, poteries, figures,
bronzes, armes et casques, les bas-reliefs, frises, verreries phénicienne, la vaisselle de table
en bronze, les vases et cratères décorés, les bijoux antiques, les urnes funéraires, les
sculptures appelées « idoles »
O - LES HALLES D'ATHÈNES
De couleur blanc cassé, les Halles d'Athènes peuvent faire penser aux gares du début du XXe
siècle. Sous ce gigantesque bâtiment récemment rénové, étals de poisson, viande et autres
mets se côtoient, illuminés par des centaines d'ampoules présentes partout. Juste à côté, le
marché aux fruits offre plus de fraicheur aux visiteurs. Aux Halles, la vie à la grecque
s'exprime à travers hurlements de vendeurs et négociations animées.
P - PLACE SYNDAGMA
Située aux abords du Parlement et accolée aux jardins nationaux, la place Syndagma est la
plus grande d'Athènes. Place névralgique d'Athènes, elle regroupe tous les transports en
commun. Une animation permanente y règne, en partie dûe à une circulation incroyable.
Restaurants, terrasses et cafés se côtoient pour le plus grand plaisir des visiteurs qui peuvent
y attendre l'heure de la relève de la garde du Parlement, ancien palais royal. A voir : La relève
de la garde du parlement, à 2.00 ou 3.00 du matin, ou à 15.00
Q - LA PORTE D'HADRIEN
Elle séparait la ville d’Athènes grecque de la ville d’Athènes romaine. Elevé par Hadrien, ce
monument évoque les arcs de triomphe romains. Datant du Ier siècle, elle ouvre sur
l'Olympieion.
R - MONUMENT DE PHILOPAPPOS
La colline des Muses est couronnée par le monument de Philopappos, tombeau érigé en 114
ap. J.C, en l'honneur d'un prince romano-syrien, citoyen d'Athènes. De cette colline, on
bénéficie d'un point de vue splendide sur l'Acropole. On peut aussi trouver la prison de
Socrate. Celle-ci est le lieu où il but la fameuse ciguë, poison qui serait à l'origine de sa mort.
S - L'OLYMPIEION
Le temple de Zeus Olympien, aussi appelé Olympieion, est l'un des plus anciens sanctuaires
d'Athènes. Selon la légende, il serait bâti là où coulèrent les dernières eaux du déluge. Ce
temple monumental, avec ses colonnes de plus de 2 mètres de diamètre, est dédié à Zeus.
S'il n'en subsiste que les colonnes, celles-ci restent cependant impressionnantes avec leurs
17 mètres de haut. Sur la centaine que comptait l'édifice à sa construction, il n'en reste
aujourd'hui qu'une quinzaine. Malgré cela, on ne peut être qu'admiratif devant leur alignement
parfait. Si les travaux de construction commencent en 515 av J.C, le temple n'est achevé
qu'en 125 ap J.C par l'Empereur Hadrien. Il mesure alors 108 m de long sur 40 m de large.
C'est au cours d'une visite à Athènes, qu'Hadrien le consacre ainsi que la colossale statue
chryséléphantine, faite d'or et d'ivoire, de Zeus Olympios. Dans les années 200, cet
extraordinaire temple commence à tomber en ruine. Vous pourrez vous rendre compte
aujourd'hui que le bâtiment a subi les assauts du temps et de l'Histoire.
T - LA TOUR DES VENTS
Située dans le quartier de Plaka, la tour octogonale d'Andronicus de Cyrrhus, la tour des
vents, haute de 12,80 mètres est entièrement constituée de marbre blanc. Elle doit son nom
aux symboles présents sur ses huit faces. En effet, sur chacune d'elles, un personnage ailé
représentant l'un des huit vents dominant d'Athènes y est représenté. Au total, les huit vents
dominant sont donc visibles. Le Triton, qui, au centre de la coupole, pointe avec son bâton
vers la direction où le vent souffle, est une des premières girouettes au monde. Bâtie au Ier
siècle av J.C, à l'époque de Jules César, elle sert tout d'abord d'abri à une horloge
hydraulique fonctionnant avec l'eau provenant de la source Clepsydre. C'est de là que vient le
nom des horloges hydrauliques. La tour est transformée en chapelle au Vie siècle ap J.C, puis
en couvant musulman sous l'occupation turque. Aujourd'hui, son unique utilité est de
témoigner du passé aux yeux des touristes.
U - LE PORTIQUE D'ATTALE
Aussi appelé « la stoa d'Attale », le portique d'Attale se situe sur
l'agora d'Athènes. Attale II Philadelphe, roi de Pergame vers 150 av J.C, en finança la
construction, en remerciement del'éducation reçue dans la cité. L'école américaine
d'archéologie l'a reconstruit, entre 1953 et 1956 à l'identique de ce qu'il était à l'origine. Il
abrite désormais le musée de l'Agoa antique d'Athènes. Avec ses 116,50 mètres de long et
ses 20 mètres de large, la stoa est un bâtiment de grande envergure.
Constitué de deux niveaux, le bâtiment est divisé entre le rez-de-chaussée, consacré à l'ordre
dorique, le plus ancien ordre grec, le plus épuré, et le premier étage, d'ordre ionique.
Les murs sont constitués en calcaire du Pirée, la façade en marbre du pentélique. Le toit est
lui couvert de tuiles.Durant l'Antiquité, l'ensemble accueille deux fois vingt-et-une boutiques,
chacune mesurant 4 mètres 91 sur 4 mètres 66. Les locaux sont loués par l'État athénien. Il
s'agit donc d'un centre commercial mais aussi d'un lieu de sociabilité où les citoyens peuvent
se retrouver et discuter tout en s'abritant du soleil pendant l'été, et du froid pendant l'hiver.
V - MUSÉE BYZANTIN D'ATHÈNES
Principal musée d'Athènes, le musée byzantin et chrétien est, par ses collections d'art de
l'Antiquité tardive et du Moyen Age byzantin, l'un des plus importants de Grèce. A l'origine
constitué des collections de la Société chrétienne archéologique, créée en 1914, le musée
n'est fondé qu'en 1924. S'il est aujourd'hui situé dans la Villa Illissia, vaste demeure de style
villa toscane de la Renaissance, bâtie en 1848 pour la duchesse de Plaisance, Sophie de
Marbois-Lebrun par l'architecte grec Stamatios Kleanthis, il n'en a pas toujours été ainsi. De
1924 à 1930, il faut se rendre dans le sous-sol de l'Académie d'Athènes pour en admirer la
collection. Actuellement, la collection de musée byzantin comprend quelques 25 000 objets,
datant du IIIe au Xxe siècle. Ceux-ci proviennent de toutes les zones touchées par l'influence
grecque byzantine. Un vaste programme d'agrandissement et de réorganisation du musée est
entrepris depuis 1993. Déjà, un vaste complexe semi-souterrain de 12 000 m² a été construit
pour accueillir les oeuvres exposées dans la villa. L'objectif du programme est d'intégrer le
musée dans un parc archéologique comprenant également le site antique du Lycée d'Aristote.
A voir : les sculptures, icônes en argent, objets d'arts mineurs, fresques murales, céramiques,
tissus, manuscrits, estampes, gravures, incunables, bronzes et mosaïques
W - L'AÉROPAGE
Situé sur le flan du site de l'Acropole, l'Aréopage signifie "la colline d'Arès". C'est le lieu où
siégeait l'équivalent du Sénat. Selon la légende, Arès fut cité à comparaître devant le tribunal
des dieux olympiens, par Poséïdon en cet endroit. C'est encore à l'Aréopage que Saint Paul,
prenant prétexte d'un autel dédié "aux dieux inconnus", a prêché le christianisme aux Grecs.
Le site naturel offre une très belle vue de la ville.
X - LE JARDIN NATIONAL D'ATHÈNES
C'est dans cet îlot de verdure que viennent se
détendre les athéniens. Ancien jardin national,
il borde le parlement et la place Syntagma.
Ses allées, bassins et pelouses offrent un cadre
reposant au sein d'une ville bruyante et polluée.
Planté au XIXe siècle, le jardin recense quelques
519 espèces végétales, dont des palmiers,
cyprès et orangers.
Y - ANCIEN PALAIS ROYAL D'ATHÈNES
Actuel siège du Parlement, l'ancien palais royal est érigé entre 1836 et 1842. A l'origine, sa
construction est prévue sur le site de l'Acropole, des plans sont d'ailleurs dessinés. Fort
heureusement, le projet est très vite abandonné, et le palais construit dans une autre zone. Il
constitue l'un des meilleurs exemples de ce style sévère et grandiose qui bouleversa le visage
d'athènes, au lendemain de l'indépendance. La tombe du Soldat inconnu est gardée par des
evzones, sorte de soldats populaires « à la belle ceinture », dont la relève est un spectacle
attendu. Les jours de fêtes, ils sont habillés comme des femmes.
A voir : La relève de la garde, à 2.00 ou 3.00 du matin, ou à 15.00
Z - MUSÉE BÉNAKI
Fondé en 1930 par Antoine Bénakis, membre d'une famille grecque très importante
d'Alexandrie, le musée Bénaki naît de sa passion pour les oeuvres d'art et de sa
philanthropie. Installé dans un ancien hôtel particulier lui ayant appartenu, le musée a apporté
à la Grèce des collections d'une ampleur inégalée, historiquement, culturellement et
financièrement inestimables. Bénakis commence sa collection en Egypte. Au moment de son
établissement à Athènes, en 1926, il en fait don à l'Etat grec. Les multiples collections sont
alors installées dans le manoir paternel, somptueux bâtiment néoclassique, symbole de la
renommée de la famille, alors reconvertit en premier musée privé de Grèce. L'impact sur la
population est immédiat, les subventions et donations pleuvent. La rareté et le caractère
exceptionnel des collections ravissent les connaisseurs comme le grand public. Grâce à cet
apport financier constant, de nombreuses autres oeuvres sont acquises, le musée s'agrandit.
C'est à l'été 2000 que le bâtiment principal est à nouveau ouvert au public. Celui-ci présente
le développement historique et culturel de l'Hellénisme. Les objets exposés, dont un bon
nombre sont des chefs d'oeuvre de l'art grec couvrent une large période allant de l'âge
néolithique jusqu'au XXe siècle. A voir : Les armes en bronze, bijoux, poteries, casques rares,
figurines en terre cuite, les couronnes de laurier et ceintures, tissus, peignes en ivoire,
peintures funéraires, meubles sculptés, icônes, fontaine en mosaïque de marbre,
céramiques...
PNYX SUR L'ACROPOLE D'ATHÈNES
Situé sur le site de l'Acropole, la Pnyx, littéralement " l'endroit où l'on est serré ", est un
amphithéâtre naturel où se tint, du VIe au Ive siècle av. J.C, l'Assemblée du peuple, l'Ekklesia.
Le quorum légal pour tenir les séances était de 5 000 présents. Au sud, était situé la tribune,
d'où parlèrent les grands orateurs athéniens tels que Thémistocle, Périclès ou Démosthène.
L'été, le site accueille le spectacle de sons et lumières de l'Acropole.

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