analyse financiere d`une maison de retraite
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analyse financiere d`une maison de retraite
Université de Nice-Sophia Antipolis Institut Universitaire de Technologie Nice-Côte d’Azur Département Gestion des Entreprises et des Administrations Option : Finances-Comptabilité Année universitaire 2004-2005 Rapport de stage pour l’obtention du DIPLÔME UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE GESTION DES ENTREPRISES ET DES ADMINISTRATIONS ANALYSE FINANCIERE D’UNE MAISON DE RETRAITE Présenté par Maéva Giachino Stage effectué chez : Cabinet « Celoria – Cason et associés » 2 rue Gubernatis 06000 Nice Du 27 juin au 2 septembre 2005 Responsable du stage dans l’entreprise : Madame Céline Celoria – Expert-comptable stagiaire Responsable de stage à l’IUT Madame Cécile Gueguen – Professeur de comptabilité Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 Remerciements Mon stage a été effectué au sein du cabinet comptable « Celoria-Cason et associés », sous la responsabilité de Mme Céline Celoria et de Mme Michèle Otto-Bruc. Qu’il me soit permis de les remercier pour leur aide et toute la confiance qu’elles m’ont accordée tout au long de mon stage. Mes remerciements s’adressent également à Mr Albert Celoria et à Mr Michel Cason, dirigeants du cabinet, pour m’avoir accueillie et m’avoir permis de réaliser mon stage au sein de leur établissement. Je tiens aussi à remercier l’ensemble du personnel du cabinet qui a su m’accueillir et me renseigner dans mon travail de la meilleure des façons. Enfin, je remercie Mme Cécile Gueguen, enseignante responsable de mon stage en entreprise pour sa disponibilité et ses conseils. IUT de Nice Département GEA 1 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 SOMMAIRE INTRODUCTION ................................................................................................................................................ 3 PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ............................................................................................................ 6 Activité de l’entreprise .................................................................................................................................. 6 Fonctionnement et environnement ................................................................................................................ 7 Capital social ................................................................................................................................................ 7 L’entreprise X, une société intégrée .............................................................................................................. 8 1- ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT ............................................................................................. 9 1.1 1.1.1 SIG, quote-part du chiffre d’affaires ............................................................................................ 11 1.1.2 SIG, évolution dans le temps......................................................................................................... 12 1.1.3 Ratios de SIG ................................................................................................................................ 13 1.1.4 Analyse des SIG ............................................................................................................................ 14 1.2 RENTABILITE DE L’ENTREPRISE .......................................................................................................... 18 1.3 CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT ....................................................................................................... 20 1.3.1 Définition ...................................................................................................................................... 20 1.3.2 Calcul............................................................................................................................................ 21 1.3.3 Ratio de CAF ................................................................................................................................ 22 1.3.4 Evolution de la CAF ..................................................................................................................... 23 1.4 2- SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION ............................................................................................... 10 POSTES IMPORTANTS DU COMPTE DE RESULTAT ................................................................................. 24 ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN ......................................................................................... 26 2.1 BILAN FONCTIONNEL .......................................................................................................................... 27 2.2 FRNG, BFR ET TRESORERIE .............................................................................................................. 29 2.2.1 Le Fonds de Roulement Net Global (FRNG) ................................................................................ 29 2.2.2 Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) ..................................................................................... 30 2.2.3 Trésorerie ..................................................................................................................................... 31 2.3 RATIOS DE ROTATIONS ....................................................................................................................... 33 2.3.1 Rotation des clients ....................................................................................................................... 33 2.3.2 Rotation des fournisseurs.............................................................................................................. 34 2.4 RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE ................................................................................................... 35 CONCLUSION ................................................................................................................................................... 36 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................................. 37 ANNEXES ........................................................................................................................................................... 38 IUT de Nice Département GEA 2 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 Introduction L’analyse financière d’une entreprise a pour but d’étudier ses points forts et ses points faibles en se fondant sur divers éléments d’ordre comptable, humains et financiers. Lors de mon stage dans le cabinet « Celoria – Cason et associés », il m’a été confié par mes responsables de réaliser l’analyse financière d’un client du cabinet, une maison de retraite. Présentation du cabinet « Celoria – Cason et associés » Le cabinet a été créé par Monsieur Locardi et se trouve à la rue Gubernatis depuis 1947. Actuellement, le cabinet est dirigé par Monsieur Celoria et Monsieur Cason, expertscomptables. Il comprend : − 2 experts-comptables − 1 expert-comptable stagiaire − 2 collaborateurs − 3 assistantes comptables − 1 secrétaire (Annexe n°1 : Organigramme du cabinet comptable) Les travaux principaux effectués au sein de ce cabinet sont : − la comptabilité − le commissariat aux comptes − les déclarations fiscales − la prévision comptable − l’analyse prévisionnelle − le conseil en droit social − le secrétariat juridique La clientèle du cabinet est constituée par 50 % de sociétés, 45 % d’affaires individuelles et 5 % de professions libérales et de dossiers divers (S.C.I.). IUT de Nice Département GEA 3 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 L’organisation du cabinet repose sur un principe de responsabilisation des collaborateurs. En effet, chacun est responsable de la gestion d’un portefeuille de clients, dont le nombre varie selon leur importance. Les collaborateurs doivent traiter chaque dossier dans son ensemble et assurer l’intégralité des missions (comptabilité, social, fiscal). Chaque dossier est donc traité et suivi par la même personne, qui est alors amenée à accomplir aussi bien des travaux de base de comptabilité que des tâches plus délicates comme le conseil. Cette organisation permet à chacun d’avoir une vision complète et précise de leurs dossiers, ce qui rend évidemment le travail plus intéressant et diversifié. Présentation du sujet Lors de mon arrivée dans le cabinet « Celoria – Cason et associés », aucun sujet de stage n’avait été défini. J’ai alors proposé à mes responsables, de réaliser l’analyse financière d’une entreprise, en supplément des dossiers sur lesquels je travaillerai. Nous nous sommes de suite entendu sur ce projet, puisqu’un des clients du cabinet désirait connaître l’évolution des chiffres et des comptes de son entreprise. Mes compétences correspondant aux attentes de ce client, on m’a alors confié les documents nécessaires à la réalisation de l’étude. Il s’agit d’une maison de retraite privée niçoise ; elle est l’une des deux filiales d’un groupe de sociétés, dont le dirigeant est également celui de la société mère. L’analyse financière se base sur l’analyse de la situation passée d’une entreprise pour lui apporter des éléments lui permettant d’améliorer sa situation future. Elle se fonde sur un certain nombre de critères reconnus comme aptes à juger de la situation financière de l’entreprise. Pour le gestionnaire, l’analyse financière mesure la capacité de l’entreprise à créer de la valeur, à réaliser des profits en fonction des moyens humains et financiers utilisés dans son processus productif. Pour le créancier, elle mesure la solvabilité et la liquidité de l’entreprise, sa capacité à faire face à ses engagements et à assurer le règlement de ses dettes à l’échéance. IUT de Nice Département GEA 4 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 J’ai donc réalisé ce projet, en tenant compte de ces critères grâce aux compétences acquises au cours de mes études, tout en répondant à la demande du client. Le dirigeant de l’entreprise étudiée souhaite suivre en permanence l’évolution de l’activité et des chiffres significatifs de son entreprise, principalement l’évolution des postes du compte de résultat. Ce suivi lui permet de constater rapidement les éléments pouvant être améliorer, afin de rentabiliser au maximum son entreprise tout en conservant le bien-être de ses clients et du personnel. J’ai alors décidé, en accord avec mes responsables, d’élaborer cette analyse en passant par l’étude du compte de résultat dans un premier temps, mais également en réalisant une approche du bilan fonctionnel dans une deuxième partie. Pour réaliser une analyse financière pertinente, il est important de connaître les caractéristiques principales de l’entreprise ainsi que l’environnement dans lequel elle évolue. Nous introduirons donc cette analyse par une présentation préalable de la maison de retraite. IUT de Nice Département GEA 5 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 Présentation de l’entreprise Pour des raisons de confidentialité, nous conserverons l’anonymat de cette entreprise que nous nommerons l’entreprise X. Informations générales Raison sociale X Forme juridique Société Anonyme (SA) Capital social 108 500 € Siège social Nice Date d’arrêté du bilan 31 décembre Nombre de salariés 28 Activité de l’entreprise L’entreprise X est une maison de retraite privée, elle est alors à but lucratif. Cette entreprise possède une clientèle uniquement composé de particuliers : les pensionnaires. Les clients ne bénéficient d’aucune aide sociale, ils payent tous l’intégralité de la pension. L’entreprise X exerce une activité de production à travers la vente de prestations de services ; elle n’exerce aucune activité commerciale (achat pour revendre sans transformation). IUT de Nice Département GEA 6 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 Fonctionnement et environnement L’entreprise X compte 28 salariés en 2004, ainsi que des intervenants extérieurs qui sont essentiellement des médecins et des infirmières libérales. Elle a également recours à la sous-traitance pour certaines activités telles que l’entretien des jardins et des locaux, la restauration ou encore l’entretien du linge blanc. Les clients de la société X sont uniquement des particuliers. Les factures sont établies tous les débuts de mois et sont payées au cours de ce dernier par la famille des pensionnaires. Généralement aucune irrégularité de paiement n'est constatée. Sur la facture adressée au client, on retrouve le montant de la pension ainsi que le montant des services supplémentaires; par exemple l'entretien du linge est un service qui n'est pas utilisé par tous les pensionnaires. En ce qui concerne les fournisseurs de l'entreprise, ils sont payés par chèque dès la réception de la facture. Aucun effet de commerce n'est réalisé, ou alors très rarement. Capital social Le capital social de l’entreprise X est de 108 500 €, il est divisé en 3 100 actions d’un nominal de 35 € l’une. La société X est une société intégrée, en effet son capital est détenu principalement par une SARL pour 98,97 % des parts (3 068 actions). Le reste du capital est réparti entre 8 autres actionnaires : 3 personnes morales (SARL ou SCI) et 5 personnes physiques ; le pourcentage de détention varie alors entre 0,03 % et 0,77 %. IUT de Nice Département GEA 7 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 L’entreprise X, une société intégrée L’entreprise X appartient à un groupe de sociétés dont la société mère, dite « tête de groupe », est une SARL qui détient 98,97 % de ses parts. Les groupes de sociétés font l’objet de deux régimes légaux : le régime d’intégration fiscale et le régime des sociétés mères et filiales. Le régime d’intégration fiscale se caractérise essentiellement par deux éléments : − soumettre à l’impôt sur les sociétés un résultat global, obtenu en faisant la somme algébrique des résultats des sociétés du groupe − neutraliser les opérations internes au groupe Ce régime est applicable aux sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés au taux de droit commun. Il permet à la société mère de se constituer seule redevable de cet impôt, ainsi que de l’IFA (Imposition Forfaitaire Annuelle) et de l’impôt de distribution, pour l’ensemble du groupe qu’elle forme avec ses filiales. Le capital des filiales doit être détenu à 95 % au moins, directement ou indirectement, par la société mère ; de plus les sociétés doivent arrêter leur exercice comptable à la même date. Le résultat d’ensemble du groupe intégré est déterminé par la société mère. Il est constitué par la somme algébrique des résultats des sociétés du groupe. Lorsque le résultat est bénéficiaire, il est alors soumis à l’impôt sur les sociétés au nom de la société tête de groupe. Le taux applicable est le taux normal pour les bénéfices ordinaires. Chaque société du groupe souscrit la déclaration de ses résultats propres et la société mère doit souscrire, en plus de sa déclaration propre, la déclaration du résultat d’ensemble de chaque exercice. La société mère est donc seule redevable de l’impôt sur les sociétés dû sur le résultat d’ensemble, des contributions additionnelles à cet impôt et de l’IFA. IUT de Nice Département GEA 8 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 1 - ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT IUT de Nice Département GEA 9 Maéva Giachino 1.1 Analyse financière 2004 - 2005 Soldes Intermédiaires de Gestion Après avoir étudié les caractéristiques de l’entreprise X, j’ai pu commencer l’analyse des comptes de cette entreprise, notamment celle du compte de résultat. Le compte de résultat d’une entreprise fait apparaître ce qu’elle a produit au cours d’une période, son niveau d’activité, et ce qu’elle a consommé. Il permet de mesurer la capacité de l’entreprise à réaliser des bénéfices au cours de cette période. La simple analyse du solde de ce compte ne permet pas d’aboutir à un diagnostic précis de la situation de l’entreprise car elle ne permet pas d’identifier les éléments qui ont contribué à la constitution de ce résultat. Pour établir un diagnostic pertinent, il faut donc s’intéresser aux différents éléments qui sont à l’origine de la détermination du résultat net. On distingue les éléments qui sont directement liés à la fonction de production de l’entreprise, ceux qui sont liés à la politique d’investissement ou à la politique de financement, et ceux liés à des évènements exceptionnels. Pour réaliser cette analyse détaillée du compte de résultat de l’entreprise X, j’ai d’abord choisi d’étudier les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG). IUT de Nice Département GEA 10 Maéva Giachino 1.1.1 Analyse financière 2004 - 2005 SIG, quote-part du chiffre d’affaires CHIFFRE D'AFFAIRES HT (+) Ventes de marchandises (-) Achats de marchandises MARGE COMMERCIALE 2004 Montant % CA 2 190 302 100.00% 0 0 0 0.00% 0.00% 0.00% 2003 Montant % CA 1 980 706 100.00% 0 0 0 0.00% 0.00% 0.00% 2002 Montant % CA 1 967 763 100.00% 0 0 0 0.00% 0.00% 0.00% (+) Production vendue (services) (+) Production stockée (+) Production immobilisée PRODUCTION DE L'EXERCICE 2 190 302 100.00% 0 0.00% 0 0.00% 2 190 302 100.00% 1 980 706 100.00% 0 0.00% 0 0.00% 1 980 706 100.00% 1 967 763 100.00% 0 0.00% 0 0.00% 1 967 763 100.00% (+) Production totale (-) Consommation interne (-) Consommation externe VALEUR AJOUTEE 2 190 302 100.00% 432 143 19.73% 733 929 33.51% 1 024 230 46.76% 1 980 706 100.00% 411 145 20.76% 634 578 32.04% 934 983 47.20% 1 967 763 100.00% 357 674 18.18% 581 652 29.56% 1 028 437 52.26% (+) VALEUR AJOUTEE (+) Subventions d'exploitation (-) Impôts, taxes et versements assimilés (-) Charges de personnels EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 1 024 230 0 40 868 576 479 406 883 46.76% 0.00% 1.87% 26.32% 18.58% 934 983 0 41 360 554 455 339 168 47.20% 0.00% 2.09% 27.99% 17.12% 1 028 437 0 41 321 485 017 502 099 52.26% 0.00% 2.10% 24.65% 25.52% (+) EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (+) Autres produits de gestion courante (+) Reprises sur provisions et transferts (-) Autres charges de gestion courante (-) Dotations aux amortissements et provisions RESULTAT D'EXPLOITATION 406 883 4 559 15 094 1 271 30 349 394 916 18.58% 0.21% 0.69% 0.06% 1.39% 18.03% 339 168 2 564 7 155 766 24 712 323 409 17.12% 0.13% 0.36% 0.04% 1.25% 16.33% 502 099 3 743 9 976 948 20 461 494 409 25.52% 0.19% 0.51% 0.05% 1.04% 25.13% (+) RESULTAT D'EXPLOITATION (+) RESULTAT FINANCIER RESULTAT COURANT AVANT IMPOT 394 916 -4 182 390 734 18.03% -0.19% 17.84% 323 409 1 682 325 091 16.33% 0.08% 16.41% 494 409 13 680 508 089 25.13% 0.70% 25.82% 0 3 928 -3 928 0.00% 0.18% -0.18% 26 442 5 298 21 144 1.33% 0.27% 1.07% 0 175 -175 0.00% 0.01% -0.01% 390 734 -3 928 0 129 706 257 100 17.84% -0.18% 0.00% 5.92% 11.74% 325 091 21 144 0 117 067 229 168 16.41% 1.07% 0.00% 5.91% 11.57% 508 089 -175 0 174 480 333 434 25.82% -0.01% 0.00% 8.87% 16.94% (+) Produits exceptionnels (-) Charges exceptionnelles RESULTAT EXCEPTIONNEL (+) RESULTAT COURANT AVANT IMPOT (+) RESULTAT EXCEPTIONNEL (-) Participation des salariés (-) Impôts sur les bénéfices RESULTAT NET COMPTABLE Tableau n°1 IUT de Nice Département GEA 11 Maéva Giachino 1.1.2 Analyse financière 2004 - 2005 SIG, évolution dans le temps 2 004 2 003 2 002 Variation 04/02 04/02 % Variation 04/03 04/03 % Variation 03/02 03/02 % 2 190 302 1 980 706 1 967 763 222 539 11,31% 209 596 10,58% 12 943 0,66% Marge commerciale 0 0 0 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% Production exercice 2 190 302 1 980 706 1 967 763 222 539 11,31% 209 596 10,58% 12 943 0,66% Production totale 2 190 302 1 980 706 1 967 763 222 539 11,31% 209 596 10,58% 12 943 0,66% Valeur ajoutée 1 024 230 934 983 1 028 437 -4 207 -0,41% 89 247 9,55% -93 454 -9,09% EBE 406 883 339 168 502 099 -95 216 -18,96% 67 715 19,97% -162 931 -32,45% RE 394 916 323 409 494 409 -99 493 -20,12% 71 507 22,11% -171 000 -34,59% RCAI 390 734 325 091 508 089 -117 355 -23,10% 65 643 20,19% -182 998 -36,02% REX -3 928 21 144 -175 -3 753 -2144,57% -25 072 -118,58% 21 319 12182,29% RNC 257 100 229 168 333 434 -76 334 -22,89% 27 932 12,19% -104 266 -31,27% CA HT Tableau n°2 Soldes Interm édiaires de Gestion 2 500 000 2 000 000 1 500 000 2 004 2 003 1 000 000 2 002 500 000 0 CA HT M arge commerciale Product ion exercice Production totale Valeur ajoutée EBE RE RCAI REX RNC -500 000 Graphique n°1 IUT de Nice Département GEA 12 Maéva Giachino 1.1.3 Analyse financière 2004 - 2005 Ratios de SIG Ratio de Valeur Ajoutée R = VA / Production totale * 100 Plus ce taux est élevé, plus la production de l’entreprise est importante en comparaison avec sa consommation. Il doit donc être le plus élevé possible pour une bonne gestion. Ratio d’EBE R = EBE / VA * 100 Ce ratio nous indique la quote-part restante de valeur ajoutée, après rémunération du facteur humain, pour faire face aux autres cycles comptables. Il doit être le plus élevé possible. Taux de rentabilité T = RE / CA HT * 100 2004 2003 2002 Ratio de VA 46.76% 47.20% 52.26% Ratio d'EBE 39.73% 36.28% 48.82% Taux de rentabilité 18.03% 16.33% 25.13% Tableau n°3 IUT de Nice Département GEA 13 Maéva Giachino 1.1.4 Analyse financière 2004 - 2005 Analyse des SIG La marge commerciale La marge commerciale représente la différence entre les ventes de marchandises nettes et les achats de marchandises consommées. La marge commerciale de l’entreprise X est nulle car elle n’exerce aucune activité commerciale. En effet nous ne constatons aucune vente ni achat de marchandises ce qui prouve que l’activité de négoce (achat pour revendre) est inexistante. La production de l’exercice La production de l’exercice correspond à la valeur des produits qui ont été vendus, mis en stocks ou immobilisés au cours de l’exercice ; pour l’entreprise X il s’agit uniquement de la vente de prestations de services. Aucun produit n’est stocké ni immobilisé dans cette entreprise, donc la production de l’exercice représente la totalité du chiffre d’affaires hors taxes. Le chiffre d’affaires affiche une augmentation de plus de 11,31 % sur l’ensemble des trois exercices étudiés, augmentation constatée principalement entre 2003 et 2004 (+ 10,58 %). La valeur ajoutée La valeur ajoutée représente la différence entre la production et la consommation. Elle permet d’analyser l’aptitude de l’entreprise à dégager de la rentabilité. La valeur ajoutée a relativement diminué entre 2002 et 2003, elle est passée de 1 028 437 à 934 983, et a raugmenté en 2004 avec 1 024 230. Sur les trois périodes, elle représente entre 46 et 53 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. IUT de Nice Département GEA 14 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 Pour mieux comprendre l’évolution de la valeur ajoutée, il est nécessaire d’étudier celle de la consommation. Consommation = Production totale - VA 2004 : Consommation = 2 190 302 - 1 024 230 = 1 166 072 2003 : Consommation = 1 980 706 - 934 983 = 1 045 723 2002 : Consommation = 1 967 763 - 1 028 437 = 939 326 La consommation a relativement augmenté durant les trois exercices étudiés, ce qui nous parait cohérent du fait d’une production plus importante. Cependant, elle affiche une augmentation de 24.14 % entre 2002 et 2004, contre 11,31 % pour la production, ce qui explique la régression de la valeur ajoutée. Du fait de l’augmentation de la production et de la diminution de la valeur ajoutée, le niveau de rentabilité de l’entreprise X s’est fortement amoindri sur les deux derniers exercices ; le taux de valeur ajoutée est passé de 52.26 % en 2002 à 47.20 % en 2003 et à 46.76 % en 2004. (Annexe n°2 : Composition de la valeur ajoutée) L’excédent brut d’exploitation L’excédent brut d’exploitation (EBE) représente le bénéfice ou la perte lié à notre outil de production avant toute politique d’amortissement ou de provision. L’EBE est une ressource produite par l’entreprise qui lui permet de rémunérer les apporteurs de capitaux (banques et actionnaires) et de s’autofinancer. L’EBE est un indicateur essentiel de l’efficacité de l’entreprise puisqu’il représente la ressource nette que dégage l’entreprise de son exploitation, après rémunération du facteur humain. Malgré l’augmentation du chiffre d’affaires sur les trois années, l’EBE subit une importante régression de 18,96%. En effet il subit une forte baisse de 32,45 % en 2003 qui ne sera pas compensée par l’augmentation de prés de 20 % en 2004. Cette régression de l’EBE est due à une augmentation constante des charges de personnel (18% entre 2002 et 2004) ainsi qu’à la baisse de la valeur ajoutée. IUT de Nice Département GEA 15 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 Le résultat d’exploitation Le résultat d’exploitation représente le bénéfice ou la perte lié à la production de l’entreprise. Il nous indiquera son niveau de rentabilité. Il mesure la rentabilité de l’entreprise indépendamment des évènements financiers et exceptionnels, et du régime d’imposition des bénéfices. Il a pour objectif d’éventuellement subvenir aux cycles financier et exceptionnel d’une part, et d’autre part de rémunérer le capital pour les actionnaires. On constate une diminution considérable entre 2002 et 2004 (- 20,12 %). Cette régression est due à une importante diminution en 2003 (- 34,59 %), suivie d’une nouvelle augmentation en 2004 (+ 22.11 %) mais insuffisante pour compenser la chute de l’exercice précédent. Malgré une régression importante du taux de rentabilité en 2003 (de 25,13 % à 16.33 %), l’entreprise X est rentable sur toute la période étudiée. Le résultat courant avant impôt Le résultat courant avant impôt (RCAI) prend en compte les opérations ordinaires d’exploitation et de financement ; il est donc la somme du résultat financier et du résultat d’exploitation. Il est indépendant de tout impact exceptionnel. Durant les trois exercices étudiés, il suit la même évolution que le résultat d’exploitation. En effet l’entreprise X passe d’une politique de financement bénéficiaire en 2002 à une politique déficitaire en 2003 et 2004, ce changement étant dû à une importante diminution des produits financiers et à une augmentation des charges financières. Cependant le résultat financier reste insignifiant par rapport au chiffre d’affaires (moins de 1 %), il est donc cohérent que le RCAI suive l’évolution du résultat d’exploitation qui représente une part relativement importante du chiffre d’affaires. IUT de Nice Département GEA 16 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 Le résultat exceptionnel Le résultat exceptionnel est la différence entre les produits exceptionnels et les charges exceptionnelles, c’est-à-dire le bénéfice ou la perte lié aux évènements à caractère inhabituel. Il est relativement faible, en comparaison avec le résultat courant avant impôt et le chiffre d’affaires. Son évolution durant la période étudiée est très peu significative puisqu’il s’agit d’évènements non susceptibles d’être reproductibles. Le résultat net comptable Le résultat net comptable représente le bénéfice à l’issu des trois cycles comptables ainsi que de l’impact de l’impôt sur les sociétés et de la participation des salariés. Suite à une meilleure gestion et à une meilleure rentabilité sur l'exercice 2002 (environ 17 % du chiffre d’affaires), l'entreprise dégage un résultat net plus faible en 2003 et 2004 (environ 11 % du chiffre d’affaires). Du fait d'une diminution du résultat d'exploitation et du résultat financier et malgré un impact exceptionnel important, le résultat net subit une forte régression en 2003. En 2004 nous pouvons noter une amélioration, mais le résultat de l'exercice reste inférieur à celui de 2002. Le résultat net suit la même évolution que le RCAI durant les trois exercices étudiés. IUT de Nice Département GEA 17 Maéva Giachino 1.2 Analyse financière 2004 - 2005 Rentabilité de l’entreprise L’analyse du compte de résultat permet de mesurer la rentabilité d’une entreprise, de quelle manière une entreprise, du fait de son activité de production, dégage un bénéfice ou une perte. Il existe différents types de ratios pour calculer la rentabilité d’une entreprise. La rentabilité globale Elle indique la rentabilité de l’ensemble des actifs utilisés par l’entreprise. Rentabilité globale = Résultat net / Actif total * 100 La rentabilité économique Elle mesure le rendement fourni par les immobilisations de l’entreprise. Il s’agit d’un indicateur pertinent en terme d’efficacité du processus productif. Rentabilité économique = Résultat net / Actif immobilisé net * 100 La rentabilité financière Elle exprime la rentabilité dégagée par l’activité de l’entreprise par rapport aux capitaux investis. Rentabilité financière = Résultat net / Capitaux propres * 100 La rentabilité commerciale Elle mesure la rentabilité de l’entreprise en fonction de son volume d’activité. Rentabilité commerciale = Résultat net / Chiffre d’affaires * 100 IUT de Nice Département GEA 18 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 2004 2003 2002 20.03% 20.52% 30.92% 127,17 % 109.82% 170.90% Rentabilité financière 65.50% 65.03% 73.80% Rentabilité commerciale 11.74% 11.57% 16.94% Rentabilité globale Rentabilité économique Tableau n°4 Rentabilité de l'entreprise 180.00% 160.00% 140.00% 120.00% 2004 100.00% 2003 80.00% 2002 60.00% 40.00% 20.00% 0.00% Rentabilité globale Rentabilité économique Rentabilité financière Rentabilité commerciale Graphique n°2 Comme nous avons pu le constater avec l’analyse des soldes intermédiaires de gestion, la rentabilité de l’entreprise X a subit une forte régression en 2003. La rentabilité globale a perdu 10 % entre 2002 et 2003 et reste à peu prés constante en 2004, cette baisse est due à la diminution du résultat net ainsi qu’à l’augmentation de l’actif total de l’entreprise. L’évolution de la rentabilité financière ( - 9 %) et de la rentabilité commerciale ( - 6 %) est la même que celle de la rentabilité globale, puisque qu’elles chutent en 2003 et restent stables en 2004. Par contre la rentabilité économique subit une très forte baisse en 2003 ( - 61 %) et remonte très légèrement en 2004 ( + 18 %), cela est dû encore une fois à la diminution du résultat net mais aussi à l’augmentation de l’investissement. IUT de Nice Département GEA 19 Maéva Giachino 1.3 Analyse financière 2004 - 2005 Capacité d’autofinancement 1.3.1 Définition La capacité d’autofinancement (CAF) représente l’ensemble des ressources dégagées par une entreprise au cours d’un exercice du fait de ses opérations de gestion. Elle permet à l’entreprise de faire face à ses besoins de financement sans faire appel à des capitaux étrangers. Au cours d’un exercice comptable, la trésorerie d’une entreprise est affectée par des mouvements entrants et sortants correspondant aux différents flux occasionnés par l’activité de l’entreprise. Elle encaisse le produit de ses ventes et doit financer des charges qui se traduisent par les décaissements. La différence entre ces encaissements et ses décaissements fait apparaître un solde, appelé Capacité d’autofinancement. Elle servira aux tiers pour connaître notre capacité à rembourser les emprunts, à financer la croissance ou à rémunérer les actionnaires. La CAF diffère du résultat net de l’entreprise du fait qu’elle ne tient pas comptes des produits calculés (reprises sur amortissements et provisions) et des charges calculées (dotations aux amortissements et aux provisions), et ne comptabilise que les flux financiers réels ayant affectés la trésorerie de l’entreprise. Elle représente le résultat de l'entreprise avant toute politique d'amortissement et de provision, et avant impact du résultat de cessions d'immobilisations. IUT de Nice Département GEA 20 Maéva Giachino 1.3.2 Analyse financière 2004 - 2005 Calcul Le calcul de la CAF d’une entreprise peut se faire de deux manières, à partir du résultat net ou à partir de l’EBE. Calcul à partir du résultat net comptable Cette méthode, dite " additive", consiste à soustraire au résultat de l’exercice l’ensemble des produits calculés, à y ajouter l’ensemble des charges calculées et à neutraliser l’incidence des produits de cession des éléments d’actif (afin que le calcul ne soit pas influencé par la politique d’investissement de l’entreprise). CAF = Résultat net + dotations aux amortissements et aux provisions (compte 68) - reprises sur amortissements et provisions (compte 78) + valeur comptable des éléments d’actif cédés (compte 675) - produits de cessions des éléments d’actif cédés (compte 775) - quote-part des subventions d’investissement virée au compte de résultat (compte 777) Calcul à partir de l’EBE Cette méthode, dite "soustractive", consiste à ajouter à l’EBE l’ensemble des autres produits encaissables et à y soustraire l’ensemble des autres charges décaissables. IUT de Nice Département GEA 21 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 CAF = EBE + autres produits d’exploitation (compte 75) - autres charges d’exploitation (compte 65) + produits financiers encaissables (comptes 76 et 796) - charges financières décaissables (compte 66) + produits exceptionnels encaissables (comptes 771, 778 et 797) - charges exceptionnelles décaissables (comptes 671 et 678) - participation des salariés aux résultats (compte 691) - impôts sur les bénéfices (compte 695) Le calcul pour l’entreprise X révèle les résultats suivants : 2004 : CAF = 287 449 2003 : CAF = 247 111 2002 : CAF = 354 070 1.3.3 Ratio de CAF R = CAF / CA HT * 100 Ce ratio représente le pourcentage de CAF généré par l’entreprise en fonction de son activité. Il doit être le plus élevé possible pour que l’entreprise affiche le meilleur autofinancement possible. 2004 : R = 13,12 % 2003 : R = 12,48 % 2002 : R = 17,99 % IUT de Nice Département GEA 22 Maéva Giachino 1.3.4 Analyse financière 2004 - 2005 Evolution de la CAF CAF 400 000 354 070 350 000 300 000 287 449 247 111 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0 2004 2003 2002 Graphique n°3 La CAF est un indicateur très important qui permet de mieux juger l’équilibre financier d’une entreprise. Plus cette CAF est importante, plus l’entreprise est en mesure de faire face à ses besoins de financement. Lorsqu’elle ne suffit pas à couvrir l’ensemble des emplois de l’entreprise, celle-ci devra faire appel à d’autres modalités de financement. La CAF de l’entreprise X est relativement importante durant les trois exercices, ce qui signifie qu’elle est capable de faire face à ses besoins de financement sans faire appel à des capitaux étrangers. Cependant, la CAF suit la même évolution que le résultat de l’entreprise, elle diminue entre 2002 et 2003 ( - 30,21 %), et affiche une nouvelle augmentation en 2004 ( + 16,32 %). IUT de Nice Département GEA 23 Maéva Giachino 1.4 Analyse financière 2004 - 2005 Postes importants du compte de résultat Pour réaliser l’analyse financière d’une entreprise, il est intéressant d’analyser certains postes de son compte de résultat. Il faut alors mettre en avant les comptes de charges (annexe n°3) et de produits (annexe n°4) les plus importants. Cette étude est pertinente en comparant l’évolution de ces postes avec celle du chiffre d’affaires de l’entreprise. En analysant les charges de l’entreprise X, nous pouvons constater que la plupart d’entre elles sont constantes sur la période étudiée. En effet, chacune représente à peu prés le même pourcentage du chiffre d’affaires sur les trois exercices. Nous pouvons remarquer que le compte d’achats de couches et alèzes montre une légère augmentation sur la période étudiée, qui peut s’expliquer par l’augmentation du chiffre d’affaires, de même que la consommation de fournitures non stockables (eau, électricité, gaz …). La charge de l’entreprise X la plus importante est le loyer immobilier qui représente entre 20 et 22 % du chiffre d’affaires. Ce loyer augmente de 3,11 % en 2004 ; il s’agit d’une augmentation légale de l’indice du coût à la construction qui a lieu tous les 3 ans. Nous pouvons également constater que les honoraires versées par l’entreprise X ont subit une forte augmentation, puisqu’elles sont passés de 1,58 à 8,67 % du chiffre d’affaires. Cela est principalement dû aux honoraires de groupe de 158 458 € versés en 2004 ; en effet depuis Juillet 2003 les sociétés filiales, dont l’entreprise X, de ce groupe de sociétés reversent 8 % de leur chiffre d’affaires à la société mère. IUT de Nice Département GEA 24 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 Les salaires et les charges sociales correspondent également à une part relativement grande du chiffre d’affaires (entre 19 et 20 % pour les salaires et entre 5 et 8 % pour les charges sociales). Ils affichent une importante augmentation entre 2002 et 2004, principalement en 2003. Les salaires ont augmenté de 10,49 % en 2003 et de 1,06 % en 2004. Cette évolution est due en partie à l’application d’une convention collective : la CCU (Convention Collective Unique), applicable à partir du 1er Janvier 2003. Cette convention prévoit, entre autres, une revalorisation du salaire de base, avec paiement des dimanches et des jours fériés, mise en place d’une prévoyance obligatoire … Quant aux charges sociales, elles ont augmenté de 27,42 % en 2003 et de 12,60 % en 2004. Cette augmentation vient évidemment de l’augmentation des salaires, mais aussi de la mise en place de la « Contribution autonomie » ; depuis Avril 2004, les entreprises doivent versés à l’URSSAF 0.30 % des salaires en plus. En ce qui concerne les produits de l’entreprise X, le poste le plus important correspond aux prestations de services, et en particulier le compte 70610 Séjour. Il représente entre 86 et 92 % du chiffre d’affaires sur la période 2002 – 2004. De plus il affiche une augmentation constante, + 4,64 % en 2003 et + 12,86 % en 2004. Tous les ans, les maisons de retraites peuvent bénéficier d’une augmentation légale des pensions qui varie entre 2 et 5 %. L’augmentation des prestations de services de l’entreprise X vient donc d’une part de la hausse du taux de remplissage de l’établissement, et d’autre part d’une augmentation des pensions de 2,5 % entre 2002 et 2003, et de 5 % entre 2003 et 2004. IUT de Nice Département GEA 25 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 2 - ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN IUT de Nice Département GEA 26 Maéva Giachino 2.1 Analyse financière 2004 - 2005 Bilan fonctionnel Le bilan comptable d’une entreprise est une photographie de la situation de l’entreprise, décrivant ses emplois (l’actif) et ses ressources (le passif) à une date donnée. Il ne permet pas de mettre en évidence les ressources stables de l’entreprise, ni les emplois nécessaires à l’exploitation. Le bilan fonctionnel est un bilan condensé qui classe les éléments selon les cycles auxquels on peut les rattacher : − cycle d’investissement et de financement (éléments durables) − cycle d’exploitation (éléments circulants) L’analyse fonctionnelle du bilan correspond donc à une analyse structurelle de l’entreprise, et elle est fondée sur la continuité de son activité. Le bilan fonctionnel se structure en trois parties : − le cycle d’investissement et de financement : les empois stables et les ressources stables − le cycle d’exploitation : l’actif circulant et le passif circulant − la trésorerie, active et passive Il faut noter que l’élaboration du bilan fonctionnel se fait à partir des valeurs d’origine brutes du bilan comptable ; les amortissements et provisions pour dépréciation sont rajoutés aux capitaux propres du passif. De plus les concours bancaires et soldes créditeurs de banque sont retranchés des dettes financières et considérés comme de la trésorerie passive. IUT de Nice Département GEA 27 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 ACTIF PASSIF 2004 2003 2002 Emplois stables 395 829 375 893 Actif circulant 294 308 Trésorerie active 804 523 TOTAL ACTIF 2003 2002 345 538 Ressources stables 1 170 293 896 054 896 825 225 335 176 038 Passif circulant 324 367 401 728 344 273 696 554 719 522 Trésorerie passive 0 0 0 1 494 660 1 297 782 1 241 098 TOTAL PASSIF 2004 1 494 660 1 297 782 1 241 098 Tableau n° 5 (Annexe n°5 : Bilan fonctionnel détaillé) IUT de Nice Département GEA 28 Maéva Giachino 2.2 Analyse financière 2004 - 2005 FRNG, BFR et Trésorerie 2.2.1 Le Fonds de Roulement Net Global (FRNG) Le fonds de roulement net global représente l’excédent des ressources de l’entreprise permettant de répondre aux besoins de financement générés par l’activité de l’entreprise (besoin en fonds de roulement). FRNG = Ressources stables – Emplois stables Si le FRNG est positif, l’équilibre financier est préservé (les emplois stables sont totalement financés par les capitaux stables). Si le FRNG est négatif, il existe un risque financier important (une partie des emplois stables devra être financée par les dettes à court terme). Le FRNG de l’entreprise X est : 2004 : 774 464 2003 : 520 161 2002 : 551 287 Sur les trois exercices comptables étudiés, l’entreprise X dégage un FRNG important qui augmente fortement en 2004. L’équilibre financier de cette entreprise est donc satisfaisant. IUT de Nice Département GEA 29 Maéva Giachino 2.2.2 Analyse financière 2004 - 2005 Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) Le besoin en fonds de roulement représente le besoin de trésorerie nécessaire à l’entreprise. Il est la résultante du décalage entre les recettes de l’entreprise (les encaissements) et les dépenses nécessaires pour réaliser son activité (les décaissements). C’est un besoin de financement à court terme, mais il doit néanmoins être financé de manière permanente. BFR = Actif circulant – Passif circulant Pour une meilleure analyse nous pouvons dissocier le BFR d’exploitation représentant le besoin de trésorerie uniquement lié au cycle d’exploitation (BFRE) et le BFR hors exploitation représentant le besoin de trésorerie qui n’est pas lié à l’exploitation (BFRHE). BFR = BFRE + BFRHE BFRE = Actif circulant d’exploitation – Dettes d’exploitation BFRHE = Actif circulant hors exploitation – Dettes hors exploitation Le BFR de l’entreprise X est : 2004 : BFR = - 30 059 BFRE = - 95 046 BFRHE = 64 987 2003 : BFR = - 176 393 BFRE = - 208 164 BFRHE = 31 771 2002 : BFR = - 168 235 BFRE = - 178 494 BFRHE = 10 259 L’entreprise X a un besoin de trésorerie négatif important au niveau de son cycle d’exploitation, en revanche le besoin est positif sur la partie hors exploitation. Le besoin en fonds de roulement total est négatif sur les trois années, il est donc inférieur à notre excédent de ressources (le FRNG). Lorsque le BFR est inférieur au FRNG, cela signifie que le besoin de trésorerie pourra être couvert en totalité et même dégager de la trésorerie positive. Dans le cas de l’entreprise X, la trésorerie dégagée sera supérieure à l’excédent de ressources étant donné que le besoin est négatif. IUT de Nice Département GEA 30 Maéva Giachino 2.2.3 Analyse financière 2004 - 2005 Trésorerie La trésorerie représente la différence entre l’excédent des ressources dégagé et le besoin de trésorerie à financer. C’est également la différence entre les disponibilités et les concours bancaires courants. Trésorerie = FRNG – BFR Trésorerie = Trésorerie active – Trésorerie passive Si le FRNG est supérieur au BFR, l’entreprise dispose d’une marge de sécurité de financement et dégage des disponibilités. Si le FRNG est inférieur au BFR, la trésorerie est négative et l’entreprise doit faire appel aux concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque (découverts bancaires). La trésorerie de l’entreprise X est : 2004 : Trésorerie = 804 523 2003 : Trésorerie = 696 554 2002 : Trésorerie = 719 522 IUT de Nice Département GEA 31 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 FR, BFR et Trésorerie 1800 000 1600 000 1400 000 1200 000 Trésorerie 1000 000 BFR FR 800 000 600 000 400 000 200 000 0 2 002 2 003 2 004 Graphique n°4 Nous pouvons constater que la trésorerie de l’entreprise a légèrement diminué en 2003 pour raugmenter d’autant plus en 2004. En 2004, le besoin de trésorerie a fortement augmenté (il reste quand même négatif), cependant la trésorerie augmente de 15,50 % grâce à l’augmentation de prés IUT de Nice Département GEA de 50 % de notre excédent de ressources. 32 Maéva Giachino 2.3 Analyse financière 2004 - 2005 Ratios de rotations 2.3.1 Rotation des clients Ce ratio exprime le délai moyen qui existe entre notre facturation et son encaissement. Il correspond au délai de paiement accordé par l’entreprise à ses clients. Pour une bonne gestion, ce temps d’écoulement doit être le plus faible possible ; le crédit clients est en moyenne de 60 jours. R = (créances clients brutes – avances et acomptes reçus) / CA TTC * 360 Le chiffre d’affaires de l’entreprise X correspond principalement à la pension versée par les clients de l’établissement : le compte 70610 Séjour. Le taux de TVA appliqué à ce compte est 5,5 %, nous prendrons alors par défaut un taux de TVA de 5,5 % pour le chiffre d’affaires de cette entreprise. 2004 : R = 15 jours 2003 : R = 15 jours 2002 : R = 17 jours La politique de rotation des clients est stable sur la période étudiée. Le crédit client baisse de 2 jours en 2003 et se stabilise en 2004. De plus ce temps d’écoulement est relativement faible par rapport à la moyenne, ce qui montre une certaine maîtrise de la gestion de l’entreprise. En effet, nous avons vu dans la présentation de l’entreprise X que les pensionnaires règlent leur facture dans le mois suivant la facturation ; le délai de règlement des clients étant faible, l’entreprise dispose de disponibilités importantes. IUT de Nice Département GEA 33 Maéva Giachino 2.3.2 Analyse financière 2004 - 2005 Rotation des fournisseurs Ce ratio nous indique le temps d’écoulement qui sépare la date de nos factures fournisseurs de celle de notre règlement. Il correspond au délai de paiement accordé à l’entreprise par ses fournisseurs. Il doit être le plus élevé possible pour une bonne gestion ; le crédit fournisseurs s’élève en moyenne à 67 jours. R = (dettes fournisseurs – avances et acomptes versés) / achats TTC * 360 Le taux de TVA appliqué sur les achats de l’entreprise X est essentiellement de 19,6 %, nous prendrons donc par défaut un taux de 19,6 % pour les achats. 2004 : R = 44 jours 2003 : R = 73 jours 2002 : R = 67 jours En 2002, le délai de nos règlements fournisseurs est égal au délai moyen, il a légèrement augmenté en 2003, mais a fortement diminué sur l’exercice 2004. Cette baisse est un point négatif pour la gestion de l’entreprise. On constate une durée des crédits clients et fournisseurs plus élevée dans les entreprises de production par rapport aux entreprises de distribution. En effet, dans les entreprises de distribution, la majorité des ventes est faite à des consommateurs qui règlent au comptant. IUT de Nice Département GEA 34 Maéva Giachino 2.4 Analyse financière 2004 - 2005 Ratios de structure financière Les ratios illustrent de façon synthétique la situation et le comportement financier de l’entreprise. Ratio de couverture des emplois stables (ou ratio de financement des immobilisations) Ressources stables / Emplois stables Ce ratio doit être supérieur à 1 sinon le FRNG est négatif. Ratio d’autonomie financière Ressources propres / Totalité des dettes Ratio d’indépendance financière Ressources propres / Ressources stables 2004 2003 2002 Ratio de couverture des emplois stables 2,96 2,38 2,60 Ratio d'autonomie financière 0,68 0,70 0,98 Ratio d’indépendance financière 0,52 0,60 0,69 Tableau n°6 Nous pouvons constater que les ratios d’indépendance et d’autonomie financière sont en constante régression depuis 2002. En revanche le ratio de couverture des emplois stables a relativement augmenté entre les exercices 2002 et 2004. IUT de Nice Département GEA 35 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 Conclusion Le projet qui m’a été confié au sein du cabinet « Celoria – Cason » était l’analyse financière d’une maison de retraite niçoise, cliente du cabinet. J’ai alors pris connaissance des attentes du client et des caractéristiques de l’entreprise avant de commencer la réalisation de l’étude. J’ai ensuite structuré mon analyse en deux temps : l’analyse du compte de résultat et celle du bilan fonctionnel. Nous avons alors constaté que l’entreprise X a subit une régression relativement importante de son résultat en 2003, qui a légèrement remonté en 2004. Cependant, elle reste rentable sur l’ensemble de la période étudiée, elle possède une forte capacité d’autofinancement et dispose d’importantes disponibilités. Nous pouvons conclure que l’entreprise X affiche une situation financière satisfaisante et stable, toujours possible à améliorer. Le cabinet « Celoria – Cason » dispose à présent d’une étude complète, prête à être présentée au client, le dirigeant de la maison de retraite. Ce stage m’a permis tout d’abord de mettre en application les connaissances acquises au cours de ma formation à l’IUT GEA de Nice, autant par la réalisation d’un projet intéressant et concret, que par les travaux sur les dossiers du cabinet. J’ai également pu évoluer dans un monde professionnel que je ne connaissais pas, ce qui s’est avéré être une expérience très enrichissante. IUT de Nice Département GEA 36 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 Bibliographie Livres - Mémento pratique Francis Lefebvre - Fiscal 2005 Groupe de sociétés Sites Internet - Comptabilité et analyse financière http://geronim.free.fr/compta/comptabilite.htm - Guide de la finance de marché – L’analyse financière http://fr.biz.yahoo.com/educ_fiche8.html - Analyse du bilan fonctionnel http://www.ac-versailles.fr/cerpeg/ressdiscipl/compta/anabilan.htm IUT de Nice Département GEA 37 Maéva Giachino Analyse financière 2004 - 2005 ANALYSE FINANCIERE D’UNE MAISON DE RETRAITE Cabinet « Celoria – Cason et associés » ANNEXES IUT de Nice Département GEA 38 TABLE DES ANNEXES ANNEXE N° 1 : ORGANIGRAMME DU CABINET COMPTABLE ........................................................... II ANNEXE N°2 : COMPOSITION DE LA VALEUR AJOUTEE ................................................................... III ANNEXE N°3 : COMPTE DE RESULTAT – CHARGES ...............................................................................V ANNEXE N°4 : COMPTE DE RESULTAT – PRODUITS ............................................................................ VI ANNEXE N°5 : BILAN FONCTIONNEL ...................................................................................................... VII I Annexe n°1 : Organigramme du cabinet comptable Les collaborateurs ainsi que l’expert-comptable stagiaire sont responsables d’une liste de dossiers. Ils doivent les traiter dans leur ensemble. Les trois assistantes travaillent principalement sur les dossiers de Michel Cason, un des deux dirigeants. II Annexe n°2 : Composition de la valeur ajoutée 2004 40% 56% 0% 4% Frais de personnel Impôts et taxes Subventions E.B.E. 2003 36% 60% 0% 4% Frais de personnel Impôts et taxes Subventions E.B.E. III 2002 47% 49% 0% Frais de personnel Frais de personnel Impôts et taxes Subventions E.B.E. Valeur ajoutée 4% Impôts et taxes 2004 576 479 40 868 0 406 883 1 024 230 Subventions 2003 554 455 41 360 0 339 168 934 983 E.B.E. 2002 485 017 41 321 0 502 099 1 028 437 IV Annexe n°3 : Compte de résultat – CHARGES 2004 2003 2002 601040 604010 604030 604040 604050 606010 606040 606050 606060 606070 606090 613010 613030 615010 615200 622000 623801 623802 626020 631010 631020 635010 637010 637040 Achats couches alèzes S/traitance linge S/traitance restauration S/traitance hotellerie S/traitance maintenance Achats produits entretien hygiène Achats fournitures bureau Eau EDF GDF Matériel entretien petit outillage Loyer immobilier Taxe foncière Entretien réparation biens immobiliers Maintenance Honoraires Animation Publicité communication support Téléphone Taxe apprentissage Formation professionnelle Taxe professionnelle Taxe diverse Organic Montant 64 740 7 472 154 294 44 694 81 056 9 246 2 822 21 735 15 464 18 880 5 609 443 346 11 960 12 359 28 406 189 878 3 954 15 102 11 389 2 339 12 314 18 224 2 631 3 504 641000 645000 Salaires et traitements Charges sociales 419 156 157 323 19.14% 7.18% 414 741 139 714 20.94% 7.05% 375 368 109 649 19.08% 5.57% 681120 Dot. Amort. immobilisations corporelles Dot. Prov. pour dépréciation actifs circulants 26 437 1.21% 23 566 1.19% 20 461 1.04% 3 912 0.18% 1 147 0.06% 0 0.00% 658000 Charges diverses de gestion courante 1 271 0.06% 766 0.04% 948 0.05% 661000 668000 Charges d'intérêts Autres charges financières 3 262 7 374 0.15% 0.34% 4 669 4 200 0.24% 0.21% 6 030 864 0.31% 0.04% 698100 Impôts sur les bénéfices 129 706 5.92% 117 067 5.91% 174 480 8.87% 681700 % CA Montant 2.96% 63 967 0.34% 6 793 7.04% 148 795 2.04% 119 386 3.70% 0 0.42% 8 770 0.13% 6 512 0.99% 17 138 0.71% 13 597 0.86% 14 137 0.26% 6 880 20.24% 429 992 0.55% 11 023 0.56% 7 883 1.30% 24 912 8.67% 103 863 0.18% 4 102 0.69% 15 490 0.52% 13 482 0.11% 1 805 0.56% 9 980 0.83% 22 664 0.12% 2 512 0.16% 2 575 % CA Montant 3.23% 23 109 0.34% 7 265 7.51% 150 640 6.03% 109 763 0.00% 0 0.44% 10 320 0.33% 4 532 0.87% 16 422 0.69% 12 315 0.71% 14 185 0.35% 3 004 21.71% 429 992 0.56% 10 893 0.40% 23 940 1.26% 22 981 5.24% 31 067 0.21% 5 610 0.78% 15 102 0.68% 13 390 0.09% 1 649 0.50% 13 926 1.14% 21 328 0.13% 467 0.13% 2 558 % CA 1.17% 0.37% 7.66% 5.58% 0.00% 0.52% 0.23% 0.83% 0.63% 0.72% 0.15% 21.85% 0.55% 1.22% 1.17% 1.58% 0.29% 0.77% 0.68% 0.08% 0.71% 1.08% 0.02% 0.13% V Annexe n°4 : Compte de résultat – PRODUITS 7061000 7061020 7061310 7061410 7061421 7061422 7061441 7061442 7061530 Séjour Dépendance Repas invités Entretien linge clients Alèzes Changes complets Abonnement téléphone Commissions téléphone Commissions kiné 7910000 Transferts charges exploitation 7910100 Remboursement formation 2004 2003 2002 Montant % CA 2 014 951 91.99% 0 0.00% 2 452 0.11% 17 691 0.81% 17 939 0.82% 71 169 3.25% 3 210 0.15% 734 0.03% 9 030 0.41% Montant % CA 1 785 284 90.13% 86 060 4.34% 5 325 0.27% 18 908 0.95% 6 994 0.35% 42 200 2.13% 3 180 0.16% 2 781 0.14% 9 364 0.47% Montant % CA 1 706 118 86.70% 152 696 7.76% 4 281 0.22% 19 588 1.00% 8 827 0.45% 39 421 2.00% 3 761 0.19% 5 405 0.27% 8 049 0.41% 2 090 13 004 0.10% 0.59% 4 729 2 427 0.24% 0.12% 2 725 7 251 0.14% 0.37% 7580000 Produits divers de gestion courante 4 559 0.21% 2 564 0.13% 3 743 0.19% 7680000 Autres produits financiers 6 453 0.29% 10 551 0.53% 20 574 1.05% VI Annexe n°5 : Bilan fonctionnel ACTIF 2004 2003 2002 EMPLOIS STABLES Actif immobilisé brut Immobilisations incorporelles brutes Immobilisations corporelles brutes Immobilisations financières brutes Charges à répartir brutes 19 818 331 434 44 577 0 19 818 311 443 44 632 0 19 818 281 143 44 577 0 TOTAL EMPLOIS STABLES 395 829 375 893 345 538 16 069 953 96 466 65 897 35 203 16 549 890 85 155 27 433 20 613 13 118 766 97 011 11 345 12 084 79 720 0 74 695 0 41 714 0 294 308 225 335 176 038 TRESORERIE – ACTIF 804 523 696 554 719 522 TOTAL TRESORERIE ACTIF 804 523 696 554 719 522 TOTAL ACTIF 1 494 660 1 297 782 1 241 098 ACTIF CIRCULANT Actif d'exploitation Avances et acomptes versés Stocks et en-cours Créances clients Autres créances d'exploitation Charges constatées d'avances Actif hors exploitation Créances diverses Valeurs mobilières de placement TOTAL ACTIF CIRCULANT Disponibilités VII PASSIF 2004 2003 2002 392 498 0 0 211 269 0 352 398 0 0 180 920 0 451 830 0 0 162 976 0 566 526 362 736 282 019 1 170 293 896 054 896 825 0 185 299 124 335 0 269 915 88 889 0 223 542 89 276 0 0 0 0 0 14 733 0 0 42 924 0 0 31 455 324 367 401 728 344 273 RESSOURCES STABLES Ressources propres Capitaux propres Autres fonds propres Provisions pour risques et charges Amortissements et provisions Amortissements des charges à répartir Dettes financières Emprunts et dettes à long terme (1) TOTAL RESSOURCES STABLES PASSIF CIRCULANT Dettes d'exploitation Avances et acomptes reçus Dettes fournisseurs Dettes fiscales et sociales (2) Autres dettes d'exploitation Produits constatés d'avances Dettes hors exploitation Dettes fournisseurs d'immobilisations Impôt sur les bénéfices (dette) Autres dettes hors exploitation TOTAL PASSIF CIRCULANT TRESORERIE - PASSIF Concours bancaires et solde créditeur de banque 0 0 0 TOTAL TRESORERIE PASSIF 0 0 0 TOTAL PASSIF 1 494 660 1 297 782 1 241 098 (1) sauf concours bancaires et solde créditeur de banque (2) sauf dette d'impôt sur les bénéfices VIII