ÉPERNAY Engouement mitigé pour les soldes d`été
Transcription
ÉPERNAY Engouement mitigé pour les soldes d`été
10 ÉPERNAY MERCREDI 3 AOÛT 2016 COMMERCE Engouement mitigé pour les soldes d’été Ni catastrophiques, ni excellents. Les soldes d’été sont à l’image de ceux de l’année précédente. Les commerçants du centre-ville s’en satisfont. Sylvain Daniel a ouvert la librairie L’Apostrophe en 2008. CULTURE LIVRES DE L’ÉTÉ 5/8 Dans les pas d’Alatriste, un mercenaire espagnol Cet été, tous les mercredis, en partenariat avec la librairie sparnacienne L’Apostrophe, L’union vous propose un livre adulte et un livre enfant. Cette semaine, pour les adultes : Le capitaine Alatriste d’Arturo Pérez-Reverte. L’HISTOIRE Le héros, le capitaine Alatriste, est un ancien soldat, blessé et démobilisé dans la première moitié du XVIIe siècle en Espagne. Il se retrouve donc sans emploi ; or sa vie et son savoir-faire sont son épée. Il devient alors à moitié mercenaire, à moitié garde du corps, avec des missions plus ou moins honnêtes. Le capitaine Alatriste sort juste de prison au début du récit et il va alors être approché pour une mission dont il ne connaît pas vraiment l’objectif. Il va se rendre compte qu’elle ne correspond pas à son éthique, mais il se met alors à dos ses commanditaires et est entraîné dans une histoire qui le dépasse, où la cour d’Espagne tire les ficelles. LA CATÉGORIE C’est un roman d’aventure historique, avec de l’humour aussi. LA PLUME DE L’AUTEUR Le traducteur a tenté de transcrire le réel travail de l’auteur espagnol qui a tenté d’être le plus fidèle possible à la langue de l’époque. Et c’est aussi un hommage à Alexandre Dumas. UN PERSONNAGE C’est dur d’écarter Alatriste. Après on peut évoquer le poète Don Francisco de Quevodo parce qu’il est haut en couleur. Il publie des poèmes aimés par la moitié de la population, et détestés par la moitié restante. Il aime se battre. Il se fait arrêter sans arrêt, avant d’être relâché. Même s’il n’apparaît pas longtemps, le poète revient régulièrement, et il apporte quelque chose. UN LIEU OÙ LIRE CE ROMAN Dans la taverne du Turc, là où ils se réunissent tout le temps à Madrid. C’est bien avec une table en bois, un pichet à côté et le soleil filtré par les rideaux. UN MOT Espagne. Propos recueillis par PIERRE-LOUIS CURABET ▶ Le capitaine Alatriste, de Arturo Pérez- Reverte (267 pages). Éditions Points, 7,20 euros. Et du côté de la jeunesse… Dans Felicidad de Jean Molla, les collégiens partiront vers le futur. Dans ce polar de science-fiction qui rend hommage à l’œuvre Blade Runner (pour que ça parle aux parents), le lecteur suit l’enquêteur Alexis Dekcked à la poursuite d’androïdes. Ces derniers, presque humanisés, viennent de se révolter et se sont enfuis. « Sur la forme, c’est très rythmé, affirme Sylvain Daniel, le gérant de L’Apostrophe. À chaque fin de chapitre, il y a beaucoup de suspens, quelque chose de mystérieux. Tout est fait pour captiver. » Autre avantage : des chapitres courts, ce qui rend la lecture plus facile aux jeunes lecteurs. Enfin, si l’aventure est bien le moteur de ce roman, la réflexion n’en est pas exclue. Ainsi, cette société futuriste soulève de nombreuses questions : qu’est-ce que le bonheur, qu’est-ce qui fait de nous des êtres humains, etc. « Il ernier jour des soldes ce mardi. Il n’y a pas foule dans les boutiques. Certains commerçants ont même déjà ôté les affiches annonçant la dernière démarque au profit de celles lançant la nouvelle collection. Leur bilan est plutôt mitigé. Ni très bon, ni très mauvais. « C’est comme l’année dernière, peut-être légèrement mieux, précise Christine Gondé, propriétaire de la boutique L’Air de la mer, place Bernard-Stasi. Mais comme on n’a pas bien travaillé en début de saison, les résultats ne sont pas bons. » En cause selon elle, « la météo », « l’ambiance générale » et « le manque de fréquentation du centre-ville ». D « On pensait faire moins, alors c’est une bonne saison » Un peu plus loin, place HuguesPlomb, la responsable de PantaShop a le sourire. « On pensait faire moins, alors c’est une bonne saison », révèle Karine Baldyn. Sa clientèle fidèle a répondu présente au rendez-vous, même si elle ne s’est pas forcément ruée sur les vêtements en promotion. « Les gens ont beaucoup marché au cœur cette année, les pantalons hors soldes ont bien marché », affirme-t-elle. Chez les chausseurs, les fortes chaleurs sont arrivées à point nommé pour lancer la saison des nu-pieds (lire par ailleurs). « Il n’y a pas eu de creux, cela a été constant, les clients ne se sont pas précipités, mais il y a eu du passage tout le temps », témoigne Lætitia Bouillon, vendeuse chez Florian Walter, rue du Général-Leclerc, qui retire les étiquettes des escarpins en ce mardi aprèsmidi. Les commerçants spécialisés dans les cadeaux et la décoration Mission retrait des étiquettes des invendus en ce dernier jour de soldes. ne déchantent pas totalement non plus. Au contraire. À la boutique Höme, rue du Professeur-Langevin, les démarques étaient en effet « attendues », remarque Lucie Scolari. « J’ai l’impression que les gens se sentent davantage concernés qu’avant. Ils étaient contents de trouver des bijoux Swarovski en soldes par exemple, et cela s’est res- senti car j’ai bien vendu cette marque », poursuit la responsable du magasin. Même engouement pour les cadeaux : « Cela a bien marché, les gens sortent peut-être plus l’été car c’est la saison des barbecues. Ils en profitent peut-être pour offrir quelque chose et les soldes tombent donc bien ». MARGAUD DÉCLEMY Nu-pieds et shorts « sont partis comme des petits pains » Forte chaleur oblige, les clients se sont rabattus sur les vêtements légers lors de la seconde quinzaine de juillet. « Ils ont prévu leurs tenues pour les vacances. J’ai parfois vendu dix shorts dans la même journée », affirme Karine Baldyn, responsable de PantaShop, place Hugues-Plomb. Chez les chausseurs, les nu-pieds sont également « partis comme des petits pains », ajoute Lætitia Bouillon, vendeuse chez Florian Walter, rue du Général-Leclerc. RENDEZ-VOUS ▶ Demande de subvention Felicidad de Jean Molla. est parfait pour être lu par les adolescents et par les parents pour en parler ensuite ensemble », glisse Sylvain Daniel. Felicidad, de Jean Molla (315 pages). Éditions Gallimard jeunesse, 6,10 euros. pour les associations Les associations sparnaciennes qui souhaitent solliciter un partenariat avec la Ville d’Épernay, le CCAS ou la caisse des écoles pour l’exercice budgétaire 2017 peuvent télécharger un dossier de demande de subvention. Ils peuvent également le retirer auprès du secrétariat de la Maison des Arts et de la Vie associative (Parc des loisirs RogerMenu) à partir du jeudi 1er septembre 2016. Ces dossiers devront ensuite être retournés, dûment remplis, à la Mairie d’Épernay, 7 bis, avenue de Champagne, BP 505, 51331 Épernay cedex, au plus tard le samedi 1er octobre 2016. Par ailleurs, les associations, suivies par le Contrat de Ville, et souhaitant déposer une demande de subvention dans le cadre de la politique de la Ville, peuvent remplir le dossier disponible sur le site Internet http://extranet.lacse.fr (link is external). Il est rappelé que la demande de subvention ne signifie pas obligatoirement qu’elle sera attribuée. Renseignements : 03 26 53 30 86. ▶ Fête du sport en septembre Vendredi 2 septembre de 9 h 30 à 17 heures, samedi 3 septembre de 10 à 18 heures et dimanche 4 septembre de 9 h 30 à 17 heures, 60 clubs et associations sportives seront réunies esplanade Charles-de-Gaulle pour présenter leurs disciplines au public. Durant ces trois jours, les animations se succéderont, sous forme d’ateliers, de démonstrations sportives, voire d’initiations. L’occasion d’attirer de nouveaux licenciés, puisque les associations lanceront leur campagne d’inscription pour l’année 2016-2017. Au programme : sports collectifs et individuels, sports de combat et arts martiaux, danse, sports de raquettes, sports d’adresse ou encore sports mécaniques. Un bassin sera également installé sur l’esplanade, pour les associations de sports nautiques. Par ailleurs, une attention particulière sera portée au sport-santé et au sport bien-être, au niveau du Pôle Santé. Renseignements au 03 26 53 32 97.