Les innovations marketing dans l`assurance et les services financiers

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Les innovations marketing dans l`assurance et les services financiers
En partenariat avec
Les innovations marketing dans l'assurance et
les services financiers
PROGRAMME
Depuis 8 ans, le cabinet INOVENALTENOR scrute et analyse les innovations dans le secteur
financier et les présente dans son étude FINOVATION.
La conférence vous permettra de déceler et de débattre sur les nouvelles tendances de
l’innovation dans les services financiers :
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L’open-source se renforce en tendance de fond (illustré par le développement du
protocole Bitcoin).
Le collaboratif se diffuse dans l’assurance, dans l’épargne, dans les moyens de
paiement ou encore dans le crédit.
Avec une production de données utilisateurs doublant tous les 12 à 18 mois,
l’utilisation de la Big Data commence notamment pour la réalisation de scores
d’octroi.
Le cross canal devient réalité dans la banque et l’assurance : outre les réseaux
sociaux qui permettent d’effectuer des opérations bancaires, les smartphones ou
tablettes sont des outils incontournables et intégrés de la gestion client.
La dématérialisation et l’optimisation des process de souscription ou de gestion
voient leur mise en œuvre généralisée, notamment dans l’assurance : déclaration de
sinistres, outils d’aide à la vente et de souscription sur tablette.
Le M to M fait son apparition dans l’assurance, permettant d’offrir des packages de
surveillance du domicile dans l’assurance multi risque habitation
Enfin, le foisonnement des initiatives de paiement mobile nous fait dire que le
paiement mobile quitte le registre de la science fiction pour devenir une réalité
tangible.
Intervenants :
FIDUCEO, Pierre Villeroy de Galhau, Directeur Général
NATURAL SECURITY, Pierre Antonio, Executive VP
Animateur :
INOVEN ALTENOR, Thierry Dinard, Directeur associé
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INTRODUCTION DE THIERRY DINARD
Nous réalisons depuis 8 ans un produit innovant. Nous faisons une veille tout au long de
l’année dans les services financiers. Il y a un événement par an, qui a eu lieu le 21 mars cette
année, et qui réunit 300 personnes. C’est l’événement commercial de l’année pour parler de
nos sujets. 70 collaborateurs travaillent dans notre société de consulting, nous ne travaillons
pas uniquement dans la banque et l’assurance mais aussi dans les entreprises de services car
nous pensons que les attentes sont similaires.
Je vais vous présenter une série d’innovations qui sont intéressantes et illustratives :
Lenddo :
Cette initiative qui s’appelle Lenddo est portée par la micro-finance sur le online avec un
système qui permet de prêter à des particuliers. Ce système porte la micro-finance online au
« social media data », et prête sur ses fonds propres. Le principe est de prêter de l’argent à
des classes moyennes de 35 pays émergents. Grâce à la qualité de vos relations sociales vous
allez pouvoir avoir un crédit accordé, c’est basé sur la confiance. C’est la confiance que vous
créez, par Facebook par exemple, qui va pouvoir vous permettre d’avoir un crédit. On
revient aux vieilles méthodes.
ZestCash :
Une autre initiative est celle de l’ancien DSI de Google, Douglas Merrill. Il a créé l’entreprise
ZestCash pour permettre aux américains d’emprunter. Il a également créé une autre
entreprise avec les machines auto-apprenantes c’est-à-dire le « Machine Learning » de
Google. L’objectif est d’aider les américains car un grand nombre de personnes ne sont pas
éligibles pour avoir un crédit, et d’aider à lutter contre les « payday loans ».
Friendsurance :
Autre initiative, Friendsurance, qui est une entreprise allemande. L’idée est de créer son
réseau à posteriori. Le fonctionnement est basé sur l’utilisation du cercle vertueux généré
par la communauté, pour un système d’assurance à double détente, on souscrit puis on
construit son réseau social avec un premier niveau « entre amis », puis avec d’autres assurés
qu’on ne connaît pas.
On revient aux racines, on recrée du social grâce à Internet.
Une autre entreprise qui s’appelle Natural Security s’est lancée en octobre 2012. L’objectif
est l’utilisation du biométrique pour s’identifier et payer, voire pour signer. Ils ont mené des
tests avec le faisceau veineux, il suffit de poser le doigt dans le lecteur pour payer ses achats,
plus besoin de faire son code PIN pour payer avec sa carte bancaire.
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PRESENTATION DE NATURAL SECURITY - PAR PIERRE ANTONIO
Nous avons travaillé 4 années en R&D pour finaliser le système. Nous avons mené une
expérimentation en 2007 puis nous avons lancé la société en 2008. Les villes tests sont
Villeneuve d’Ascq et Angoulême. A Villeneuve d’Ascq le plus de magasins possibles ont été
équipés avec l’empreinte veineuse. A Angoulême, ce sont plutôt des petits commerçants qui
ont été équipés, ici avec l’empreinte digitale.
La technologie du réseau veineux est plus intéressante car on ne laisse pas sa trace. Avec
l’empreinte il y a le problème de faire des faux doigts en récupérant les empreintes. La
technologie utilisant le réseau veineux des doigts a été développé par la société Hitachi.
Morpho maîtrise plutôt l’empreinte du doigt.
Le principe ? C’est une carte bancaire standard qui contient la biométrie. Une fois que j’ai
rentré cette biométrie elle n’en sort plus, comme le PIN dans une CB. Souvent on compare
cette technologie avec les paiements NFC sauf que chez nous on garde la carte dans la
poche. Une autre société a décidé de mettre du NFC en plus, car si la pile tombe en panne
on peut toujours utiliser le NFC. Cette technologie est bien appréciée des femmes qui
laissent la carte dans leur sac, pas trop des hommes car la carte ne rentre pas dans le
portefeuille.
Nous travaillons également avec un industriel pour intégrer cette technologie dans un
téléphone, l’intégrer dans l’écosystème du téléphone grâce à une carte SD (on peut aussi
l’insérer dans n’importe quelle batterie).
L’expérimentation comportait 200 points d’acceptation sur 6 mois, avec 1000 porteurs. Sur
1000 porteurs environ 5000 transactions ont été faites en 6 mois. Si on compare aux
transactions en mode bancaire, c’est un peu au dessus. Nous constatons qu’il n’y a pas eu de
baisse de l’activité, c’est-à-dire que les gens qui commencent l’expérimentation n’ont pas
arrêté ensuite. Il y a aussi eu une bonne acceptation des commerçants, Décathlon par
exemple, mais aussi Norauto et les autres. Tout le monde était déçu que ça s’arrête car
l’autorisation de la CNIL allait jusqu'à fin mars. La simplicité a été particulièrement
appréciée, le porteur avait simplement à poser son doigt sur le lecteur.
Dans la grande distribution, les études montrent qu’il faut en moyenne 45 secondes pour
réaliser le paiement (sortir la carte, taper le code, etc.). Avec notre technologie, on gagne
24 secondes sur toutes les transactions. Ca intéresse beaucoup les acteurs de la distribution.
Les actionnaires qui nous financent sont Auchan, Leroy Merlin, etc., ils ont investi 18 millions
d’euros et l’objectif pour eux est ce gain de temps, que ne permet pas le paiement NFC. Ce
qui les intéresse est de réellement gagner du temps. Le gain de temps représente un gain
d’argent. Rien qu’un gain de 1 seconde sur chaque paiement pendant 1 jour, ce sont des
milliers d’euros de gagnés. C’est là où se situe le modèle économique. Ce qui est intéressant
avec notre système est l’agrandissement de la chaîne de valeur. Nous faisons rentrer
quelques millions supplémentaires à l’année et cela permet également de faire rentrer des
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acteurs supplémentaires dans la chaîne, alors que la chaîne de valeur est la même
(fournisseur de l’appareil, maintenance, etc.). Pour que ce soit reconnu comme un standard
nous avons décidé de créer une association normative (pour que la technologie
n’appartienne pas seulement à quelques actionnaires). Nos actionnaires garderont l’IP mais
ce sera ouvert à tout le monde.
ÉCHANGES AVEC LE PUBLIC
Combien pour équiper un point de vente avec un TPE ?
Actuellement nous avons des lecteurs qui sont additionnels, ça coûte assez cher, 200 à
250 €. Le surcoût sur un lecteur classique est de 60-70 € pour le lecteur biométrique, pour
un bon testeur qui va détecter les faux doigts, plus un peu pour la licence Natural Security,
ce qui fait 200 €. Si 20 % des clients utilisent cette technologie, le ROI est à moins de 2 ans.
De plus, de nombreuses études montrent que les clients changent d’enseigne quand
l’attente en caisse est trop longue.
Les femmes enceintes ne risquent-elles pas d’être réticentes ?
Les études montrent que les ondes radios avec les testeurs ne sont pas nocives. Nous avons
fait réaliser de nombreuses études, l’impact est encore plus petit que le NFC ou le Wi-Fi, il
n’y a pas d’inquiétudes à avoir.
Votre objectif est la grande distribution ?
Pour les petits commerçants, s’équiper de la technologie c’était pour l’aspect image. Le gain
de passage en caisse chez le petit commerçant, il va l’utiliser comme un temps de relationnel
avec le client, donc ce n’est pas un temps mort. Nous adaptons le modèle économique à
chaque situation. Nous travaillons sur d’autres éléments pour faire la sécurisation du mobile
web. Il sera possible d’accéder au mobile wallet simplement en gardant le téléphone dans sa
poche.
Quel périmètre, France uniquement ou international ?
Nous avons des projets avec Discover aux US. Cette année ils testent nos technologies avec
la carte à piste. Nous avons également un projet avec l’université de San José, ils vont utiliser
cette carte pour faire un contrôle d’accès. Nous avons réalisé un questionnaire destiné aux
étudiants, en leur demandant si ils voyaient plus cette techno dans leur téléphone ou dans
un porte-clé à part. Ils préfèrent le porte-clé, même les jeunes étudiants. Ils aiment bien
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cette techno mais ne veulent pas la mettre dans leur téléphone car un smartphone ça reste
attaquable.
INOVEN ALTENOR, Thierry Dinard
Le NFC n’a de sens que dans le parcours client. Dans les magasins équipés NFC, si vous avez
un iPhone on vous prête la coque NFC. Les magasins sont équipés en Wi-Fi, vous vous
connectez avec le Wi-Fi du magasin et vous commencez vos courses. Les étiquettes des
produits sont NFC, vous pouvez ajouter au panier les produits. Vous pouvez avoir des alertes
personnalisées anti-allergies, plus de détails sur le produit, avec des vidéos. Si les produits ne
présentent pas d’étiquettes NFC on peut s’en sortir avec les codes barres. Demain le NFC
permettra les paiements au restaurant, et les accès comme un badge.
On voit bien qu’on peut utiliser son téléphone pour acheter et payer. Mais ça ne fait pas
gagner de temps. L’idéal est un mix des 2 technologies.
Equiper les magasins avec toutes les étiquettes demande des problématiques considérables.
Comme ça ne va pas assez vite, des gens on décidé de créer le QR code, comme les sociétés
Flash’N pay, Flashiz, etc., en attendant Bluemium (initiative du Crédit Mutuel CIC). Le QR
code est moins sécurisé.
Avec Flashiz, le client peut payer l’addition de sa table. Le QR code peut être généré par le
TPE, c’est une techno intelligente et ça permet de gérer les petits montants, ce qui permet
de minimiser les frais, c’est comme un petit porte-monnaie Moneo avec de l’argent préstockée.
Fin 2013, on devrait pouvoir payer avec son mobile, plutôt en QR code qu’en NFC mais ça
arrive.
De plus en plus de gens vont avoir peur si on met tout dans le téléphone. Au Japon, les gens
ont deux téléphones, un pour payer et un pour téléphoner, c’est ridicule surtout au prix des
devices. Famoco permet le regroupement de l’ensemble des cartes (paiements, fidélités,
transports…) au sein d’un même device communiquant. Une étude sur Internet réalisée par
MasterCard évalue si les pays sont prêts pour les paiements mobiles.
Flint permet l’utilisation de l’iPhone en tant que TPE sur mobile, sans ajout de matériel,
l’appareil photo de l’iPhone est utilisé pour scanner le numéro de la carte bancaire.
SEPAmail est aussi une innovation cette année, c’est une initiative des banques françaises
qui se sont regroupées pour permettre le paiement des créances. Ca existe dans d’autres
pays. Les français sont les plus dociles dans les prises d’argent sur les comptes. Dans d’autres
pays ce n’est pas du tout toléré de laisser agir quelqu’un sur son compte.
SEPAmail est à l’initiative des banques françaises (hors LBP) pour s’interconnecter sur
l’utilisation des IBAN et autres données.
Grâce à RUBIS, le débiteur peut payer ses factures facilement. EN 2013-2014, grâce au SEPA
(Single Euro Payment Area) et au SDD (SEPA Direct Debit), on va enfin découvrir les moyens
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de paiements qu’on utilise peu en France. En Hollande par exemple, les hollandais payent
tous leurs achats e-commerce par virement.
L’avantage c’est qu’il n’y a pas de coût sur un virement pour les commerçants, ça ne coûte
pas, car une CB coûte 0,60 % pour le commerçant.
Il y a de nombreuses initiatives autour du SDD avec un rappel pour le 1/02/2014, tout le
monde doit émettre du SDD à cette date butoir et du SCT (SEPA Credit Transfer).
Ex. SlimPay ou MyBank
Autre exemple MoneyDoc qui associe automatiquement les factures aux lignes d’opérations
bancaires correspondantes. Agrégateur de comptes et de factures, MoneyDoc est une offre
B2C de Fiduceo qui commercialise par ailleurs ses services en B2B. Ce service électronique
vous assiste dans la gestion de vos factures qui sont stockées dans un coffre fort
électronique.
PRESENTATION DE FIDUCEO – PAR PIERRE VILLEROY DE GALHAU
Nous utilisons des systèmes de cryptage, c’est ce qui se fait de plus abouti en termes de
stockage. Le centre de notre activité est de vendre nos technologies en marque blanche. La
partie agrégation bancaire et moyens de paiements est la première chose. Nous sommes
presque tous multibancarisés aujourd’hui donc il y a une vraie logique. Les banquiers sont
frileux aujourd’hui mais avec le développement des moyens de paiements on va aller vers
une nécessité des informations bancaires.
Sur un TPE (Terminal de Paiement Electronique) aujourd’hui c’est le client qui est maître de
ce qui est écrit sur le TPE (dans la feuille de compte), ce genre d’outil s’appelle PFM (gestion
de finances personnelles). Nous sommes partis de la démarche de référencer tous les TPE de
France et on sait aujourd’hui reconnaître la ligne correspondant au Franprix en bas de chez
moi. Nous avons proposé cette technologie aux banquiers et de pouvoir le dire aux
fournisseurs, basé sur la géolocalisation, donc on rajoute un champ à sa base de données.
Ensuite c’est de la PFM en tant que tel, nous savons l’installer chez le client en tant que tel.
Nous avons des systèmes bancaires qui sont vieux et peu évolués, donc rajouter une ligne
dans un champ représente des développements informatiques qui sont lourds. Toutes les
fonctionnalités nouvelles qu’on met derrière le PFM permettent notre technologie. On ne
fait que récupérer le flux d’opérations bancaires. On fait de la PFM sur les opérations de la
banque. Aujourd’hui beaucoup de banques en ligne se créent, la question est de savoir
comment je peux mettre en place des outils innovants. Le Plug and Play permet d’avoir des
fonctionnalités, on sait le faire.
Et puis le corollaire de tout ça, tous les business se demandent comment exploiter ces
données, nous pensons que pour un banquier c’est un peu difficile de faire une analyse de
ses bases, donc que le PFM en amont est un très bon outil pour permettre au client d’être
beaucoup plus réceptif en termes de Big Data. Par exemple, si j’observe comment mon
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utilisateur paye sa facture, ça va assez loin dans les outils qu’on peut utiliser, quand les
clients vont faire leur analyse eux-mêmes il va être plus réceptif. Donc nous allons de plus en
plus dans la Big Data, pour imager on peut dire que nous sommes des raffineurs. Nous
sommes aussi capables d’aller chercher les documents, de lire leur contenu et de rajouter de
la data existante.
Notre stratégie est claire, MoneyDoc est notre vitrine et nous voulons être partenaires des
banques.
ÉCHANGES AVEC LE PUBLIC
Pour un particulier, pour aller chercher les factures il doit donner ses mdp et log ?
Oui et c’était la problématique au départ, on part aussi du constat qu’il n’y a pas de risque 0
en informatique. Il y a une grande retenue des gens sur le fait de donner son identifiant et
mdp, or avec l’identifiant et le mdp vous ne pouvez faire que de la consultation, car pour
faire un virement par exemple vous avez souvent besoin d’un autre mdp.
Je dois donner le code pour aller sur le site de mes banques mais aussi celui de Free pour
récupérer la facture ?
Oui tout à fait, c’est la seule manière aujourd’hui. Nous sommes persuadés qu’à termes les
émetteurs vont exporter les factures et que les particuliers vont demander que les factures
arrivent dans les coffres électroniques, l’objectif est d’inverser les flux.
Sur la partie agrégation, vous arrivez à récupérer les informations ?
Pour l’instant nous ne l’avons développé que pour la France mais on sait catégoriser les
transactions à l’étranger. En France on est à 90 % et pour l’étranger ça progresse.
Vous êtes combien pour faire ça ?
Nous sommes 12.
Et au fait chez Natural Security combien êtes-vous ?
Nous sommes 10.
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Quel est l’intérêt pour les banques ?
Les banques vont toutes là-dedans, c’est un peu comme les applications mobiles, elles sont
obligées d’aller dans ce sens, sinon elles restent avec des vieux outils, elles doivent y aller
pour moderniser leur interface client. Ensuite le 2ème enjeu c’est le Big Data. Les banques ont
construit leur système de banking entre 95 et 2000, aujourd’hui arrivent les banques en
lignes donc elles doivent moderniser, quelque part elles n’ont pas le choix.
Quelles sont vos autres cibles à part les banques ?
Ca peut être des tiers qui veulent se positionner sur ce service là, on n’a pas besoin d’être
banquier pour avoir ce service, ça peut être un assureur par exemple.
Qui sont les clients de MoneyDoc sur le plan BtoB ?
Plusieurs clients. On peut découper, il n’y a pas que des banques aujourd’hui, une banque
peut prendre juste le flux et après traiter le sujet.
INOVEN ALTENOR, Thierry Dinard
Voici encore quelques innovations :
Paymium (Agent d’aqoba), ils ont créé un système pour envoyer de l’argent de personne à
personne. Leur protocole s’appelle le Bitcoin. C’est une sorte de mail, un billet digital, on a
toute la traçabilité du billet. Les monnaies virtuelles ne sont pas illégales, et la banque de
France a fait un document là-dessus, c’est de l’argent qui échappe à tout contrôle mais qui
croît partout dans le monde. Par exemple une personne a vendu sa maison au Canada et
s’est fait payer en Bitcoins. En gros c’est comme une devise, on achète une chose en dollar,
on la transforme en bitcoin et on la retransforme derrière en dollars. Des gens essayent de
hacker ces places de marchés, donc on en entend parler de plus en plus car c’est de l’argent.
D’autres innovations dans le milieu machine to machine :
Il paraît que les humains vont plafonner à 10 milliards d’habitants, que la croissance
démographique n’ira pas plus loin à cause de la surpopulation et de la pollution, par contre
les machines vont se développer de plus en plus. Par exemple Coyote avec les véhicules c’est
du M2M. Au dernier salon, on a pu apercevoir des choses innovantes dans le M2M pour des
utilisations très diverses, comme par exemple votre pot de fleur qui vous envoie un SMS
quand votre ficus à soif. Pour être connecté il faut un opérateur télécom. Peugeot fait des
voitures connectées.
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La MAAF utilise une solution de communication M to M de l’opérateur SigFox (une des plus
grosses levées de fonds du semestre) pour la protection de l’habitat. Il y a 4000 clients. C’est
le premier assureur à offrir un service de protection de l’habitation opérée par des objets
communicants.
Autre exemple, en 2015 il faudra obligatoirement un détecteur de fumée dans les maisons,
c’est la loi. Si vous prenez un détecteur connecté, même si vous n’êtes pas là vous serez
averti, ce ne sera pas seulement une sonnerie qui sonne dans le vide dans votre maison de
vacances.
Autre initiative par Sofinco pour Apple : une application iPad pour un parcours de
souscription de crédit sur le lieu de vente totalement dématérialisé. C’est la première
application BtoB en France à permettre un parcours de souscription 100 % dématérialisé sur
iPad. C’est donc un contrat dématérialisé, présentation des documents dématérialisés. Un
process 0 papiers. L’enregistrement des justificatifs se fait par photos. Si les avis sont
favorables, le client peut signer le contrat sur son iPad, puis il ira retirer le produit en
magasin.
Remarque de la salle :
Avec l’iPad on a que 2 dimensions. Mais des stylos se développent pour que la signature
ait 4 dimensions, prenant en compte la pression et la rapidité d’exécution, ce qui
authentifie encore plus la signature.
INOVEN ALTENOR, Thierry Dinard
Bien sûr il y a toujours des risques de jurisprudence et tout le monde y va doucement sur la
signature.
Il est certain que l’état veut pousser la digitalisation, dans 5 ans on ne se posera plus la
question si c’est légal ou pas on aura trouvé les solutions.
Une dernière innovation sympathique :
L’application de ING Direct qui s’appelle « petit compromis ». C’est pour économiser l’argent
de votre petit compromis et placer l’argent sur votre compte. Par exemple vous passez
devant une boulangerie, au lieu d’acheter une pâtisserie qui vous fait envie, vous résistez,
vous faites un « petit compromis » et vous virez l’argent sur votre compte (arrêter de fumer,
sauter un café, résister à une pâtisserie, etc.).
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