TABLE DES MATIÈRES - Revue militaire canadienne
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Vo l . 2 , N o 4 , H i v e r 2 0 0 1 - 2 0 0 2 3 TABLE DES MATIÈRES LETTRES À LA RÉDACTION L A C O N F É R E N C E C O M M É M O R AT I V E Y O U N G 5 L’ÉTHIQUE ET LA NOUVELLE GUERRE par Michael Ignatieff, Ph.D. L A C O N F É R E N C E R O N A L D H AY C O C K E N ÉTUDES SUR LA CONDUITE DE LA GUERRE 11 PARVENIR À FAIRE RESPECTER DES ACCORDS : QUELQUES LEÇONS SUR LA COOPÉRATION INTERNATIONALE TIRÉES D’UNE OPÉRATION DE SOUTIEN DE LA PAIX Couverture Bivouac in a Sussex Wood Tableau de E.J. Hughes. Musée canadien de la guerre 12769 par le major Shane Schreiber LA GUERRE ASYMÉTRIQUE 23 LA GUERRE ASYMÉTRIQUE ET L’UTILISATION DES FORCES SPÉCIALES DANS L’APPLICATION DES LOIS EN AMÉRIQUE DU NORD par le lieutenant-colonel Donald A. La Carte LE RENSEIGNEMENT 33 LE QUATRIÈME SOUHAIT : GESTION DE L’INFORMATION OPÉRATIONNELLE ET CONNAISSANCE DE LA SITUATION par le capitaine de vaisseau Darren W. Knight 41 RENSEIGNEMENT, SURVEILLANCE ET RECONNAISSANCE (RSR) : UNE VISION POUR LES FORCES CANADIENNES par le capitaine de frégate Josh Barber L’ÉTHIQUE ET LA NOUVELLE GUERRE 47 L’AVENIR DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE DANS LES FORCES CANADIENNES par David A. Charters, Ph.D. LA RÉVOLUTION DANS LES AFFAIRES MILITAIRES 53 CAPACITÉ POLYVALENTE ET TECHNOLOGIE DE POINTE par le brigadier-général Steven Irwin OPINIONS 61 L’HERBE EST TOUJOURS PLUS VERTE DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA CLÔTURE par le major André Corbould 62 LA FIN DE L’INNOCENCE par le lieutenant-colonel Richard Giguère PARVENIR À FAIRE RESPECTER DES ACCORDS Quelques leçons sur la coopération tirées d’une opération de soutien de la paix 64 QU’ADVIENDRA-T-IL DE L’ARMÉE CANADIENNE? par le capitaine (ret.) Chris Ankersen 65 COMMENTAIRE par Martin Shadwick 66 CRITIQUES DE LIVRES La Revue militaire canadienne/Canadian Military Journal est la revue professionnelle officielle des Forces canadiennes et du ministère de la Défense nationale. Elle est publiée quatre fois par année sous l’autorité du ministre de la Défense nationale. Les vues exprimées dans cette publication sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles du ministère de la Défense nationale, celles des Forces canadiennes, celles de la Revue militaire canadienne ou celles d’une agence du Gouvernement du Canada. Le copyright appartient à la Couronne en droit. On peut reproduire les articles après avoir obtenu la permission du rédacteur et en en attribuant la source à la Revue. La Revue militaire canadienne paraît à la fois en version imprimée et en version électronique au site www.revue.mdn.ca. ISSN 1492-465X Hiver 2001-2002 ● Revue militaire canadienne 1 Comment nous joindre Revue militaire canadienne / Canadian Military Journal Collège militaire royal du Canada CP 17000, succursale Forces Kingston (Ontario) K7K 7B4 Téléc. : (613) 541-6866 Courriel : [email protected] REVUE MILITAIRE CANADIENNE www.revue.mdn.ca Rédacteur Production John Marteinson Centre de production du matériel d’instruction (613) 541-6000 poste 6148 des Forces canadiennes Rédacteur adjoint Gestionnaire du projet : Karine Beaudette Le professeur Guy Monette (204) 833-2500 poste 5356 (613) 541-6000 poste 6496 Graphisme : Michael Bodnar Co llab o r a t e u r d e r é d a c t io n Le professeur Martin Shadwick Réviseurs de textes : Gérante de publication Jocelyne Sayak Julie Linge Monica Bland (613) 541-6000 poste 6837 Comité de lecture RSR - UNE VISION POUR LES FC Le lieutenant-colonel David Bashow Chris Madsen, Ph.D. Le major Michael Boire Le professeur Brian McKercher Le lieutenant-colonel Peter Bradley Paul Mitchell, Ph.D. Le capitaine Andrew Godefroy Le major (ret.) Jean Morin Le major John Grodzinski Le lieutenant-colonel John Moyer David Hall, Ph.D. Scott Robertson, Ph.D. Le capitaine de corvette Greg Hannah Le professeur Stéphane Roussel Le professeur Michael Hennessy Le professeur Joel Sokolsky Le lieutenant-colonel Bernd Horn Le colonel Randall Wakelam Le professeur Hamish Ion Le capitaine de frégate Deborah Wilson L’adjudant-chef Bert Lapointe Le capitaine de corvette Ian Wood Le major David Last Comité consultatif de rédaction Président L’AVENIR DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE DANS LES FC Le brigadier-général J.J.R. Gagnon Membres J.A. Barrett, Ph.D., Doyen des études permanentes, Collège miltaire royal (CMR) L’adjudant-chef G. Bélanger, SMA (RH - Mil) Serge Bernier, Ph.D., Directeur - Histoire et patrimoine Douglas Bland, Ph.D., Queen’s University Le colonel Michael Boomer, représentant SCEMD Le colonel Denis Bouchard, représentant DG Log John Cowan, Ph.D., Recteur, CMR Le colonel Deborah Davis, Collège des Forces canadiennes Ronald Haycock, Ph.D., CMR Michael Hennessy, Ph.D., CMR A.J. Hyatt, Ph.D., University of Western Ontario Le capitaine de vaisseau Kevin Laing, représentant CEMM Albert Legault, Ph.D., Université Laval Le capitaine de vaisseau Roger MacIsaac, représentant VCEMD B. McKercher, Ph.D., président, CÉCG, CMR Le brigadier-général (ret.) D. Macnamara, CFC Danford Middlemiss, Ph.D., Dalhousie University Ingar Moen, Ph.D., représentant CR Dév Le colonel David Neil, représentant CEMFA Le brigadier-général G.W. Nordick, représentant CEMAT Dean Oliver, Ph.D., Musée canadien de la guerre Joel Sokolsky, Ph.D., Doyen des Arts, CMR Scott Taymun, représentant DGAP Le colonel Kenneth Watkin, représentant JAG N OT E AUX L E CT E URS E T L E C T RI CE S CAPACITÉ POLYVALENTE ET TECHNOLOGIE DE POINTE 2 La Revue militaire canadienne est entièrement bilingue; lorsqu’une citation originale a été traduite, le sigle [TCO] dans le renvoi indique que le lecteur trouvera le texte original de la citation dans la version de la Revue rédigée dans l’autre langue officielle du Canada. Afin de faciliter la lecture, le masculin sert de genre neutre pour désigner aussi bien les femmes que les hommes. Revue militaire canadienne ● Hiver 2001-2002 LETTRES À LA RÉDACTION Bien qu’il soit encourageant de voir James Finan et W.D. Macnamara plaider en faveur de l’utilisation des outils d’analyse dans la pensée stratégique dans leur article « L’évaluation des risques stratégiques : un exemple canadien » [Vol. 2, No 3, automne 2001], j’aimerais souligner les dangers de la méthode qu’ils préconisent. Ils utilisent une méthode appelée procédure d’analyse hiérarchique (PAH) comme moyen d’évaluer les diverses menaces qui pèsent sur la sécurité du Canada. La PAH, en tant qu’outil largement accepté dans l’évaluation et le classement des données subjectives, a certes fait l’objet d’une bonne campagne de présentation et de promotion, mais cette méthode a été également largement critiquée et discréditée dans le monde scientifique. mais je prétends qu’elles sont un mal nécessaire. Plutôt que de jeter l’anathème sur le guerrier, l’État devrait peut-être reconnaître et accepter que le maintien de telles unités entraîne des coûts sociaux. L’État pourrait ensuite trouver des moyens d’éviter ou de réduire le tort potentiel que ses guerriers peuvent lui causer. Une façon de réduire ce tort potentiel consisterait à donner à ces troupes une formation spéciale, ce qui m’amène à ma seconde observation. Le capitaine St. Denis renvoie à l’expérience de Richard Strozzi Heckler dans la formation du personnel des forces spéciales, telle que cet auteur l’expose dans son ouvrage In Search of the Warrior Spirit. L’article de St. Denis m’a laissé l’impression I m a g e r i e C TA P C p a r l e c p l M i k e B a r l e y, G N D 0 0 - 0 1 9 7 - 1 0 4 ÉVALUATION DU RISQUE STRATÉGIQUE Deux aspects de la PAH font particulièrement problème. Premièrement, cette méthode utilise des valeurs numériques pour représenter des relations entre éléments. Ce procédé quantifie des données subjectives, mais il le fait d’une manière arbitraire qu’il est difficile sinon impossible de justifier logiquement dans la plupart des cas. Deuxièmement, la PAH manque de fiabilité. De petits changements dans les données de départ provoquent souvent de fortes variations dans les résultats. On peut utiliser la PAH dans certains cas malgré ses gros inconvénients. Cependant elle n’est certainement pas la solution miracle qu’on prétend voir en elle, et elle doit être utilisée avec extrêmement de prudence et une parfaite connaissance de ses limites. Les spécialistes de la recherche opérationnelle ont passé beaucoup de temps à étudier comment évaluer et classer des informations qualitatives et ils ont trouvé de nombreuses autres méthodes plus fiables et plus solides. Jay Adamsson, Ph.D. Quartier général de la Défense nationale GUERRIERS ET MILITAIRES Dans son article « L’attrait dangereux du guerrier » [Vol. 2, No 2, été 2001], le capitaine St. Denis étudie en les opposant les concepts de « guerrier » et de « soldat » et il prétend que les guerriers n’ont pas leur place dans une armée moderne. Je ne suis pas d’accord. On ne peut pas éviter d’avoir recours aux guerriers lorsqu’il faut défendre un État moderne dans un monde chaotique. Ils deviennent nécessaires dans les situations suivantes : ● ● ● lorsqu’il faut se défendre contre des actes terroristes, des prises d’otages et lorsque des concitoyens sont menacés à l’étranger; lorsque des troupes sont exposées à des attaques de guérilla; lorsqu’il faut infiltrer des commandos dans des lieux hostiles (certaines actions militaires demandent qu’on pénètre derrière les lignes ennemies afin de récolter des renseignements et de neutraliser des capacités ennemies ou de capturer des installations). que Heckler soutenait la cause du guerrier plutôt que celle du militaire. Pourtant, la lecture du livre de Heckler m’amène à la conclusion contraire. Heckler faisait partie d’un petit groupe engagé par l’Armée américaine pour entraîner les troupes des Forces spéciales en utilisant des techniques non traditionnelles comme la méditation, la rétroaction biologique, les arts martiaux, ainsi que des concepts empruntés à la psychologie et à la philosophie. Les résultats ont été spectaculaires et positifs. Heckler a noté que les étudiants avaient vécu une expérience de croissance personnelle et qu’ils avaient acquis une meilleure connaissance de soi tout en développant une conscience sociale élargie. D’un point de vue pragmatique, ces étudiants avaient nettement amélioré leur performance physique selon une série d’indices mesurés à la fois par des tests statiques et des situations (exercices) opérationnelles. Il est intéressant de noter que le programme qui avait adopté les méthodes d’entraînement non traditionnelles de Heckler a été abandonné dès la fin de la première série de stages, non pas parce qu’il était inefficace, mais plutôt parce que le nouveau commandant ne pouvait pas accepter une dérogation aussi radicale aux méthodes conventionnelles d’entraînement. Ce que je retiens principalement de tout cela, c’est que les membres de ces Forces spéciales ont connu un niveau de croissance personnelle qui, amenée à sa conclusion logique, en aurait fait de meilleurs citoyens tout en améliorant leurs capacités de combat. Dans de telles circonstances, les qualifications requises sont celles du guerrier tel que l’article le décrit. Peut-être ne faut-il pas faire des guerriers de tous les soldats, mais je soupçonne qu’il ne faut pas éliminer tous les guerriers de nos forces, car nous aurions alors délibérément réduit notre capacité dans certains secteurs. Comme je l’ai indiqué, il doit bien être possible d’avoir à la fois cette capacité et les moyens d’en minimiser les dangers potentiels. À certains égards, l’usage de ce type de troupes va à l’encontre des concepts inhérents à un État-nation moderne et démocratique, Le capitaine Matt Braid Centre de recherches pour la défense Suffield Hiver 2001-2002 ● Revue militaire canadienne 3 8e CONFÉRENCE ANNUELLE SUR L’HISTOIRE DES FORCES AÉRIENNES Cette conférence est commanditée par le Service historique et patrimoine de la Force aérienne, quartier général de la 1re Division aérienne du Canada, Winnipeg Du 18 au 21 juin 2002 Centre de formation de NAV Canada Cornwall, Ontario Thème : La Force aérienne du Canada : une perspective globale APPEL DE COMMUNICATIONS le maintien de la paix – l’imposition de la paix - les secours humanitaires - le rôle dans l’OTAN - la formation internationale Les communications doivent porter sur un des domaines d’intérêt. Les projets doivent être soumis sous forme de résumé de une à deux pages au Comité de sélection. Si le projet est accepté, on devra faire parvenir le texte final de la communication à l’historien de la Force aérienne avant la conférence afin qu’il puisse être inclus dans les actes de la conférence. Les frais d’inscription, de séjour ainsi que la nourriture de tous les participants dont la communication aura été retenue seront à la charge des organisateurs, et ces participants choisis recevront de modestes honoraires. On peut envoyer les résumés au Comité de sélection à l’attention du capitaine James Pickett : Courriel : [email protected] Télécopieur : (204) 833-2512 DATE LIMITE : 31 MARS 2002 Pour plus d’information : le capitaine James Pickett : (204) 833-2500, poste 5152 4 Revue militaire canadienne ● Hiver 2001-2002