News - Le poulailler change de Coq!

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*Comme vous l'auriez tous compris, cet article était un gros grag préparé de main de
maître par Mr. Olivier Poncin! :-)
Si son voisin semble manquer singulièrement d'enthousiasme, Patrick déborde d'idées pour
redynamiser notre club.
Coup de tonnerre à Berneau! Au soir du maintien contre le BUC, sportkipik a reccueilli
en avant-première les confidences du... nouveau président, Patrick Heynen!
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Sportkipik: Patrick, félicitations, mais pourquoi la nouvelle, prise il y a un mois jour pour jour,
n'est-elle officielle que maintenant?
P.H.: Parce que le 1er avril, on ne nous aurait pas crus (rires)! Sérieusement, je ne voulais pas
que le club soit déstabilisé avant ce match crucial, remporté dimanche. Et je suis un "winner", je
voulais entamer mon long mandat sur une victoire.
Sportkipik: Un long mandat?
P.H.: Tout à fait. Le club a besoin d'un patron, je suis l'homme providentiel. Comme je le dis
quand je rentre dans mon atelier avec mes élèves (N.D.L.R.: Patrick voue son existence à la
pédagogie): "Ici, c'est moi le chef. The boss, it's me." Dorénavant, au Coq Mosan, le discours
est le même, j'ai pris en main la destinée du club. Je suis jeune, ambitieux, je suis venu pour
durer.
Sportkipik: Patrick, on sait votre père très investi dans la vie du club, comment prend-t-il la
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nouvelle?
P.H.: Mais très bien! C'est lui qui est venu me trouver un soir. On est nombreux dans la famille,
mais il connaît mes qualités, immenses, par rapport aux autres. J'ai dirigé le pack du Coq d'une
main de béton dans un gant de laine pendant des années. Je vais faire de même avec ce club.
J'ai dit :"Ok dad, i'll do it." Puis il va réaliser son rêve. Le rugby a fait naître une passion chez
mon père, à force de récupérer les ballons dans la Berwinne. Là, je viens de lui offrir 2 cannes à
pêche. Il a reçu l'autorisation exceptionnelle de les jeter sur fond dans la Berwinne, le long de
notre deuxième terrain, sur lequel il a tant de souvenirs. Il pêche, il pense, ça mord. Il est
heureux maintenant mon père."
Sportkipik: Quel va être le fil rouge de votre présidence?
P.H.: Un mot, un seul: l'internationalisation! Oui oui, l'INTERNATIONALISATION du Coq
Mosan. Berneau, je le connais par coeur, depuis que je suis gamin, j'en ai fait le tour 1000 fois,
10 000 fois. A pieds, en vélo, en trottinette, en mobylette, en voiture, en char de carnaval, à
cheval. En âne même une fois. Donc je me suis dit :"Il faut sortir d'ici." Je connais bien les gens
de Berneau, la plupart sont très sympatiques, mais l'avenir du club est ailleurs. En Hollande, en
Allemagne, en France, en Espagne, au Kazakhstan, au Mexique. Partout. En fait, je vais
franchiser le Coq Mosan. Mon concept va faire un énorme "cocorico" sur tous les continents. Je
rêve de coqs qui remplacent les pingouins sur la banquise pour une rencontre à XV!
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Sportkipik: Vos premières décisions vont tomber très vite?
P.H.: Oui. La première, c'est de rencontrer mon entraîneur, Mathieu. C'est un gentil garçon,
mais c'est un français...qui parle français, c'est pas très sexy. Il se met à l'anglais ou il rejoint
mon père et ses cannes. L'anglais, c'est la langue du rugby. On s'y colle aussi. Dès le reprise,
on remplace un entraînement par un cours du soir en anglais. Obligatoire pour les joueurs de la
une. Très conseillé pour ceux de réserve. La seconde décision qui fait déjà l'unanimité, c'est de
changer les couleurs du club. Le noir c'est triste et le rose nous conduira nulle part, ça se
saurait sinon. On change, on prend du vif, du coloré, du tapant. On passe au rouge et bleu dès
la reprise.
Sportkipik: Patrick, le RFCL, à Liège, joue déjà dans ces couleurs...
Le nouveau président réfléchit. Longtemps.
P.H.: Juste! Ok well... On va prendre du classique plutôt. Des couleurs universelles qui vont
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resserrer les liens ancestraux qui unissent les Coqs. On va jouer en bleu et blanc. C'est beau,
c'est classique. C'est original surtout! Le bleu et le blanc vont insuffler un nouvel élan au club...
On n'en doute pas une seule seconde...
Interview: Olivier Poncin
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