Russell, Notion of cause, structure

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Russell, Notion of cause, structure
Russell, On the notion of cause (1912), repr. Mysticism and Logic and Other Essays (1918). Introduction. 3 objectifs : 1. the complete extrusion of the word “cause” is desirable. 2. quel principe est employé en science, à la place du “principe de causalité” ? 3. montrer des confusions liées à la c. : déterminisme, téléologie. « in Advanced sciences… the word ‘cause’ never occurs ». (180) « Philosophy ought not assume such legislative functions » (180) 1. 3 définitions de « cause » dans Dictionary de Baldwin. JAMES MARK BALDWIN, DICTIONARY OF PHILOSOPHY AND PSYCHOLOGY, New York THE MACMILLAN COMPANY & London MACMILLAN AND CO., LIMITED, 1901. http://psychclassics.yorku.ca/Baldwin/Dictionary/ Definition of necessary in Baldwin’s dictionary. Definition of the law of causality : Given any évent e1, there is an évent e2 and a time interval t such that, whenever e1 occurs, e2 follows after an interval t » (182). 2. Réfutation de la loi de causalité 3d définition. Dilemme qui réfute la thèse que c et effet doivent être contigus dans le temps. What is an évent ? doit être défini de manière étroite (moins que l’état de l’univers) et large (description pas trop précise, sinon événement ne peut pas se répéter). Quel laps de temps t entre c et effet ? N’importe quel laps de temps garantit que la régularité ne peut être 1 parfaite : qq chose peut intervenir. « many fairly dependable regularities of sequence occur in daily life » (187). « all such uniformities dépend on a certain vagueness in the definition of the ‘events’ » (188) « every advance in science takes us farther from the crude uniformities » (188) « The principle ‘same cause same effect’, … is therefore utterly otiose. As soon as the antecedents have been given sufficiently fully to enable the consequent to be calculated with some exactitude, the antecedents have become so complicated that it is very unlikely that they will ever recur.” (188) 5 maximes liées à la c : (cela correspond au point 3 annoncé au début ; et au R2 de Hitchcock (The word ‘cause’ has ‘misleading associations’, and should be eliminated from philosophical usage.) 1. Cause and effect must more or less resemble each other. 2. Cause is analogous to volition; since there must be an intelligible nexus between cause and effect. 3. The cause compels the effect in some sense in which the effect does not compel the cause. 4. A cause cannot operate when it has ceased to exist, because what has ceased to exist is nothing. 5. A cause cannot operate except where it is. Ad1: science seems to show that they are usually widely dissimilar. Ad2: nothing is less intelligible … than the connection between an act of will and its fulfilment. Ad3: the supposed lack of symmetry between ‘cause’ and ‘effect’ is illusory. Ad 4: We have already seen that if there are causes at all, they must be separated by a finite interval of time from their effects. Ad5: a source of prejudice against ‘action at a distance’. 3. What can take the place of the supposed law of causality? (192) 1. Uniformity of sequence: the effect “is no more than probable, whereas the relation of cause and effect was supposed to be necessary” (193) 2. We should not assume that every event has some antecedent in some sequence. 2 3. Sufficiently frequent sequence is enough for c: night is cause of day (193). 4. Such laws of probable sequence, are replaced, in mature sciences, by differential equations: “there is merely a formula”. (194) Determinism, predictability, “But there is nothing that could be properly called ‘cause’ and nothing that could be properly called ‘effect’ in such a system”. 3.1. Remplacement of the law of c: “There is a constant relation between the sate of the universe at any instant and the rate of change in the rate at which any part of the universe is changing at that instant, and this relation is many-­‐one, i.e. such that the rate of change in the rate of change is determinate when the state of the universe is given”. (195) 4 observations : 1. n’est pas a priori ; mais une généralisation empirique. 2. Ne fait aucune différence entre passé et futur. 3. N’est empiriquement vérifiable seulement dans certaines conditions (si la gravitation variait directement avec e distance, nous ne pourrions pas découvrir de lois) 4. Uniformité de la nature est accepté. Justification inductive. 2 sortes de lois : 1. empirically verifiable but probably only approximate 2. not verifiable but may be exact. 3.2. Définition de « système pratiquement isolé ». SPI ne sont importants que pour découvrir des lois. Un système est relativement isolé pendant une période donnée, s’il se comporte de la même manière pendant cette période, indépendamment de la constitution du reste de l’univers. Les SPI sont l’instance la plus simple où le concept de causalité a été appliqué. 3.3. Définition de « déterministe » Fonction la plus importante de la c : inférer le futur à partir du passé 3 (199) Un système est dit déterministe, s’il existe une relation fonctionnelle de la forme Et= f(e1, t1, e2, t2, … en, tn, t) Où Et est l’état du système à un instant t, et E1, e2, des données aux moments t1, t2, … Le système est déterministe pendant toute une période si cela est le cas pour tout les t à l’intérieur de cette période. Le déterminisme est vrai de l’univers en tant que tout, s l’univers est un tel système. Un système est déterminé s’il fait partie d’un système déterministe. Sinon il est capricieux (capricuous) Les événements e1, e2, … sont les déterminants du système. Ex système solaire : les configurations du système solaire à deux instants sont des déterminants. Ex : hypothèse parallélisme psycho-­‐physique (208/9) : one-­‐one relation between state of mind and state of brain. Other hypothesis : one-­‐one relation between state of brain and state of universe. Alors : si n états de l’univers matériel sont des déterminants de l’univers matériel, alors n états de l’esprit d’une personne donnée sont des déterminants de l’univers matériel et mental entier. Détermination n‘implique pas que l’un est « sujet » -­‐ou subordonnée -­‐ à l’autre. Si MR : brain to mind : many-­‐one. One-­‐sided dependence of mind on brain, mais la dépendance n’est que logique. Autre illustration : mécanisme et téléologie. Supposons que l’univers soit mécanique, au sens : il a un ensemble de déterminants purement matériels. Cela n’implique rien sur la question de savoir si l’univers est téléologique : un système dans lequel des buts sont réalisés. Confusion difficile à éviter entre : ce qui est déterminé et ce que l’on peut inférer. 4 Détermination du futur : exactement dans le même sens que le passé est déterminé (202). Il ne peut pas être autre que ce qu’il est. La différence concerne la mémoire : elle nous permet de connaître le passé et non le futur. Rien à voir avec la détermination. Le passé dépend aussi (contrefactuellement) du présent, non seulement le futur : « if our present wishes were different, the past would be different. » (202) Désirer dépend en général de l’ignorance. Et l’ignorance du futur est plus courante que l’ignorance du passé. C’est pour cela que l’on désire pus généralement des faits/événements futurs. 203/4 : différence entre déterminé et prédictible (chaos déterministe, sans utiliser le terme) Il y a toujours une infinité de formules qui s’accordent avec les faits observés, mais qui divergent dans l’avenir. Science choisit les formules les plus simples. Induction. Aucune garantie. 205 : uniformité de la nature diminue la difficulté du pb : il se trouve que l’on trouve des lois dans lesquelles le temps ne figure pas explicitement : uniformité de la nature. 4. Illustration : libre arbitre (free will). 1. Déterminisme à l’égard de la volonté : les volitions appartiennent à un système déterministe. Il ya des régularités concernant les volitions : données empiriques en faveur de l’hypothèse que les volitions sont déterminées. Pas concluant : peut-­‐être toutes les volitions ne sont pas déterminées. 2. Le sens subjectif de liberté n’a rien à voir avec cette question du déterminisme. Illusion vient de la confusion du dét avec la c, avec l’idée que la cause contraint ses effets comme un gouvernement. superstitions anthorpomorphiques. Erreur de la conception trad. De la c de créer une opposition artificielle entre déterminisme est liberté. 3. Les volitions sont-­‐elles déterminées de manière mécanique ? Appartiennent-­‐elles à un système qui a des déterminants purement mécaniques ? Il y a des données qui plaident pour cette hypothèse, mais non concluantes. Même si c’est le cas : n’implique pas de suprématie de 5 la matière sur l’esprit. 4. La notion de nécessité qui est souvent associée au déterminisme est confuse. a. action nécessaire : exécuté sous contrainte externe.(pas causé par désir + décision). b. Fonction propositionnelle nécessaire : vraie pour tts ses valeurs. c. Proposition nécessaire par rapport à un constituent donné. Dans un système déterministe la connexion d’une volition avec ses déterminants est nécessaire si on prend le temps où ont lieu les déterminants, comme constituant que l’on fait varier. Ce sens de « nécessité » est purement logique. Pas de valeur émotionnelle. 5. Conclusion. Loi de causalité comme il est d’habitude exprimé par les philosophes, est fausse. Elle n’est pas employée en science. Les lois sc ne sont pas des lois de succession causales, mais de dépendance fonctionnelle par rapport à des événements antérieurs, ultérieurs ou simultanées. Aucune de ces lois n’est a priori. Un système mécanique peut être également déterminé de manière téléologique. Libre arbitre : il y a des raisons, non concluantes, de considérer les volitions comme déterminées. Même si les volitions sont mécaniquement déterminées, aucune raison de nier la liberté comme elle nous apparaît dans l’introspection, ou de penser que cela exclut que les événements mécaniques soient déterminées par nos volitions. Pb du conflit entre libre arbitre et déterminisme est illusoire. 6 

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