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SCENES FERTILES CREATION INTERDISCIPLINAIRE EUROPÉENNE produit par Arti e Parole avec le soutien du Centre Culturel Irlandais, du Centre Culturel Suédois, et de l’Institut Culturel Italien à Paris Arti e Parole - 20, rue de l’Université - 75007 Paris - France Tel. 01 42 60 49 61 / Fax. 01 42 60 64 01 [email protected] / www.artieparole.com SCENES FERTILES CREATION INTERDISCIPLINAIRE EUROPÉENNE BROKEN MOON / LUNE BRISÉE de Vincent Woods Irlande ETT LIV KVAR AV / PLUS QU’UNE VIE de Jonas Hassen Khemiri Suède LA… DOVE CURVA IL FIUME / LA... OÙ TOURNE LE FLEUVE Italie de Patrizia Buzzi Barone SCENES FERTILES à la croisée des univers artistiques Scènes Fertiles est un projet de créations pluridisciplinaires que l’association a mis en chantier pour les années 2007/2009. Il répond au désir de réunir sur une œuvre de collaboration plusieurs artistes autour d’un thème fédérateur : espace et limites. Deux concepts qui appartiennent au domaine du corps et de l’esprit, du fini et de l’infini et qui peuvent élargir et limiter l’espace de l’imaginaire et de la scène. TROIS COMMANDES D’ÉCRITURE Pour cette création, trois commandes d’écriture ont été passées à trois auteurs dramatiques européens : l’irlandais Vincent Woods, le suédois Jonas Hassen Khemiri et l’italienne Patrizia Buzzi Barone. Les auteurs avaient pour contrainte l’écriture d’une pièce pour deux personnages sur le thème directeur du projet. Bien que chaque pièce véhicule son propre univers, les trois ont traité le sujet à travers l’expérience de la mort, de la mémoire et du témoignage souvent douloureux qui leur est indissociablement lié. Une telle expérience est matérialisée symboliquement pour chaque auteur d’une façon différente. Dans Lune Brisée de Vincent Woods, la mémoire d’un pont abattu par les bombes dans un village, lien entre deux frontières, est le point de départ d’un souvenir pressant. Dans Plus qu’une vie de Jonas Hassen Khemiri, le passage en train de la frontière suédoise évoquée par l’un des protagonistes, symbolise un désir permanent d’évasion. Pour finir, dans Là… Où tourne le fleuve de Patrizia Buzzi Barone, le courant d’un fleuve devient représentatif des confins entre la mort et la vie. LA MISE EN SCENE théâtre et cinéma face à face La caractéristique essentielle de la mise en scène des trois pièces est la présence constante d’un système cohérent d’images filmées capable d’intervenir différemment dans chacune des représentations pour élargir l’imaginaire visuel : dans Lune Brisée, pour créer une alternative concrète à l’expérience traditionnelle des acteurs sur scène ; dans Plus qu’une vie, pour casser le temps présent et le transférer ailleurs dans Là… Où tourne le fleuve. Un film Le roi qui parlait avec les yeux vient compléter la structure du projet afin de mettre en exergue le système. Le projet Scènes Fertiles, dans sa globalité, se décompose en quatre temps : la présentation du premier spectacle Lune Brisée de Vincent Woods, puis du second Plus qu’une vie de Jonas Hassen Khemiri, de la projection de film Le roi qui parlait avec les yeux de Patrizia Buzzi Barone, et en dernière partie la présentation du spectacle Là… Où tourne le fleuve de Patrizia Buzzi Barone. en interface LE FILM LE ROI QUI PARLAIT AVEC LES YEUX de Patrizia Buzzi Barone assistant Thomas Gomme avec Bernard Vergne et Elise Berthelier, direction de la photo et montage Nicola Sburlati Conte sur l'origine de la parole et sur la décadence. Un grand roi sage qui n'avait jamais communiqué autrement que par le regard faisait régner la paix et l'harmonie dans son royaume au langage des yeux. Lors d'une escapade au bord de mer, il tomba follement amoureux d'une jeune fille hermétique à ses regards et qui disparut. Le roi, dans son désespoir, appela pour la première fois de sa vie avec des mots qu'il n'avait jamais prononcés. A la tombée de la nuit, il fut englouti par la mer. Sans nouvelle de lui, un sujet de son royaume partit à sa recherche, puis un autre et un autre... Et tous les habitants du royaume le cherchèrent au quatre coins du monde et pendant plusieurs générations. Jusqu’au jour où, dans une ville proche de la mer, un habitant fut convaincu d’avoir reconnu sa silhouette de roi avec ce regard si particulier qui fixait intensément ce qu'il tenait dans la main, le roi sur un panneau publicitaire fixait intensément un fromage ! LA SCENOGRAPHIE Simone Bertugno, scénographe, à l’origine du projet, a conçu, en collaboration avec Patrizia Buzzi Barone, un cube destiné à contenir les trois oeuvres qui se succèdent et sont liées entre elles par la projection d’un court-métrage dont l’histoire est parallèle au déroulement des trois pièces. Ce contexte scénique a été adapté, simplifié pour permettre une présentation légère des spectacles. Simone Bertugno © scénographie Cube dont le plafond et les parois sont constitués par des écrans. ETT LIV KVAR AV / PLUS QU’UNE VIE de Jonas Hassen Khemiri Suède mise en espace et réalisation vidéo Patrizia Buzzi Barone assistée de Thomas Gomme et Bernard Vergne, traduction Suzanne Burstein avec la collaboration de Max Stadler, musique Jérémie Rhorer, montage musical Anne Brisset, lumière Anne Poitevin, direction de la photo et montage Nicola Sburlati, caméra Pierre Dejon, son Matthieu Dehoux, technique Just Philippot avec Lénie Cherino et Samuel Theis production Arti e Parole, avec le soutien du Centre Culturel Suédois présenté le 20 octobre 2008 au Centre Culturel Suédois à Paris Depuis la mort soudaine de leurs parents, un frère et une sœur vivent ensemble dans une symbiose forte et ambiguë. Alors que la soeur semble réussir dans sa vie et sa carrière, son jeune frère, lui, de petits boulots en petits boulots, paraît plus fragile. Comme trop souvent, dans leur appartement, le petit frère joue d'un chantage affectif peu banal en menaçant de se pendre. « J’ai toujours été intéressé par l’utilisation de formes différentes pour représenter mes textes. Après avoir écrit deux romans, deux pièces et de nombreuses histoires courtes, j’ai accepté sans une hésitation d’écrire une pièce de théâtre pour Scènes Fertiles. J’aime le fait que l’on donne à trois auteurs de trois pays différents le même thème à explorer. Je suis également curieux de voir ce qui arrivera lorsque nos trois textes se rencontreront et entreront en contact avec le monde des autres créateurs de l’événement. Y aura-t-il collision ? Conflit ? Collaboration ? Partons à la découverte. » Jonas Hassen Khemiri BROKEN MOON / LUNE BRISÉE de Vincent Woods Irlande mise en espace et réalisation vidéo Patrizia Buzzi Barone assistée de Caroline Weiss et Thomas Gomme, traduction Isabelle Famchon lumière Anne Poitevin, direction de la photo et montage Nicola Sburlati avec Sabrina Baldassarra et Samuel Theis production Arti e Parole, avec le soutien du Centre Culturel Irlandais présenté le 5 juin 2008 au Centre Culturel Irlandais à Paris Un homme raconte à sa femme un épisode vécu comme soldat en ex-Yougoslavie. Mais ce ne sont pas les cicatrices de la guerre qui le hantent le plus mais la vision de toute une famille, égorgée, sacrifiée pour une histoire d'amour. Ce souvenir difficile les projette dans les zones d'ombre de leurs amours passées. « L’amour, la perte, la foi et le pouvoir de l’imagination sont les grandes questions que j’ai eu envie d’aborder en explorant le thème Espace et Limites. Deux personnes se racontent des histoires, se racontent à un public, et en même temps, provoquent un jaillissement de souffrance et d’espoir. Ils partagent un espace commun, mais les limites de leur expérience individuelle s’étirent en des espaces de chagrin, de recherche personnelle. L’histoire de chacun s’inscrit dans une histoire universelle ; leur recherche de résolution et de compréhension dans le mystère de l’existence, entre vie et mort. » Vincent Woods La mise en espace de Broken Moon veut être un hommage à l’auteur Vincent Woods et une anticipation des directions de mise en scène prévues pour la création du spectacle Scènes fertiles. Le récit de Broken Moon, teinté de réalisme, d’espérance et de douleur, inscrit le dialogue des protagonistes dans différents lieux de la mémoire. La dimension d’un amour qui pourrait tendre à une certaine éternité prend vie dans la chair des comédiens sur la scène, comme dans le monde virtuel du film projeté sur le plateau. La musique et les lumières ont la fonction spécifique d’élargir la perception de l’espace et du temps, agissant comme de véritables partenaires de jeu. La pièce bénéficie d’une interaction globalement plus riche de tous les éléments présents aujourd’hui : cinéma, récit, musique, lumières. LÀ… DOVE CURVA IL FIUME / LÀ... OÙ TOURNE LE FLEUVE Italie écriture, mise en scène, conception vidéo et réalisation Patrizia Buzzi Barone traduction française de Patrizia Buzzi Barone, en collaboration avec Dominique Bonnevay, assistant à la mise en scène Thomas Gomme, plasticien Jean-Baptiste Marot, musique Jérémie Rhorer, son Anne Brisset et Matthieu Dehoux, lumière Anne Poitevin, direction de la photo et montage Nicola Sburlati avec Rodolphe Blanchet, Bernard Vergne comédiens vidéo Elise Berthelier, Christophe Degli Esposti production Arti e Parole, avec le soutien de l’Institut Culturel Italien présenté le 27 février 2009 à l’Institut Culturel Italien à Paris Un jeune évadé de prison court, traqué par la police. Il se perd dans un bois. Là, le hasard le conduit près d’un fleuve. A bout de force, il s’écroule sur le sol puis s’endort. A son réveil, un homme se trouve assis près de lui. La rencontre entre le jeune évadé et cet homme tourne rapidement à l’affrontement violent…. Soudain, pendant la nuit, et alors qu’il semble que nulle entente ne soit possible entre eux, survient… Là…Où tourne le fleuve est une comédie dramatique en deux actes conçue pour quatre acteurs, deux voix récitantes et une voie chantante ; le texte prévoit un prologue, un interlude et un final en musique déterminants pour la structure de la narration... L’histoire se compose de deux épisodes parallèles : celui de l’affrontement violent entre deux hommes d’âge différent et celui de l’affrontement tout aussi violent entre deux amants. Les évènements se déroulent dans un bois qui se veut une métaphore du chemin de la vie et donc un lieu qui peut être parcouru dans toutes les directions, dont les confins coïncident avec ceux de notre imagination. J’ai inscrit le temps de l’histoire entre le coucher du soleil et l’aube, pour montrer comment l’alternance de l’obscurité et de la clarté dans l’âme des personnages coïncide avec l’alternance dans le monde des ténèbres et de la lumière. J’ai donné aux dialogues et à la succession des événements un rythme pressant, permettant à la tension dramatique d’augmenter progressivement jusqu’à son sommet au moment où un cri explose de la bouche d’un des deux protagonistes et où lui fait écho celui de son compagnon du moment. C’est un cri irrépressible, capable de les précipiter en enfer et de les pousser à nouveau dehors, signe de leur douleur de vivre et de la prise de conscience qu’ils ont eue de ses raisons plus profondes, un cri vers lequel convergent les significations de l’histoire. C’est la voix d’une présence humaine qui émerge comme roulement de tonnerre de la cène, à laquelle j’ai recours dans mes pièces précédentes comme dans les suivantes. Patrizia Buzzi Barone ARTI E PAROLE Arti e Parole, association loi 1901, a pour but la création d’œuvres théâtrales inédites du 21e siècle, ainsi que l’étude de toutes formes d’expression artistique qui peuvent intervenir dans la représentation scénique (musique, scénographie, architecture, cinéma, peinture…). L’association a été fondée en 2005 par Patrizia Buzzi Barone. les collaborateurs auteur, metteur en scène et réalisateur Patrizia Buzzi Barone auteurs invités Vincent Woods Jonas Hassen Khemiri assistants à la mise en scène Thomas Gomme Caroline Weiss Bernard Vergne comédiens Sabrina Baldassarra Lénie Cherino Samuel Theis Rodolphe Blanchet Bernard Vergne Elise Berthelier Christophe Degli Esposti scénographie Simone Bertugno conception plastique Jean-Baptiste Marot composition musicale Jérémie Rhorer lumière Anne Poitevin direction de la photo, montage, animation Nicola Sburlati PARCOURS auteur, metteur en scène et réalisateur Patrizia Buzzi Barone – Italie Patrizia Buzzi Barone, écrivain, auteur de théâtre, poète et metteur en scène, fonde à Paris en 2005 Arti e Parole, dans le même esprit que Suono Gallio, groupe de recherche interdisciplinaire qu’elle avait fondé en Italie en 1984 avec l’architecte Ugo La Pietra et des artistes d’autres disciplines tout en étant responsable de la rubrique théâtre/cinéma de la revue Week-end à Milan. Retour sur un parcours basé sur l’écriture mais aussi sur la recherche et les rapports entre les différents arts : En Italie, en 1980, elle écrit un essai sur les rapports entre la poésie et le théâtre qui sera inséré dans l’Anthologie de la littérature italienne pour les écoles secondaires, publie son premier recueil de poèmes Tatin Tatun, puis en 1981, Serenata 1000 un opéra bouffe. Le théâtre Stabile de Turin dirigé par Luca Ronconi lui commande en 1989 Mardi 14, rien présentée en mai au Théâtre Carignano de Turin dans une mise en scène de Franco Gervasio qui montera par ailleurs trois de ses pièces: Stille Nacht, Le Miroir, Rosanne et les autres. A Paris elle collabore avec l’IRCAM qui lui commande en 1984, Aloni, un poème dramatique mis en musique par Thierry Lancino créé par l’Ensemble inter contemporain sous la direction de Peter Eötvös à l’occasion du 10ème anniversaire de l’IRCAM et présenté ensuite à la Villa Medici à Rome. Suivront en 1985, Scherzo, œuvre théâtrale mise en musique par Bruno Gillet, enregistrée par Radio France sous la direction de Boris Vinogradof et diffusée en 1985 et en 1992. Georges Aperghis met en musique sous le titre La Tour de Babel (détails) son poème dramatique La Passione di Jacopo, et le présente aux Festivals d’Aix en Provence et d’Avignon en 1986 et à Bagnolet, à l’ATEM en 1987. En 2003, elle présente une lecture théâtralisée de Là ….où tourne le fleuve, sa comédie dramatique, au Petit Théâtre Voltaire, puis à la SACD, sur une musique de Jean-Jacques Lemêtre et en 2006, son poème dramatique la Passion de Jacopo au Café de la danse. Enfin, en 2008, elle met en scène les trois pièces de la trilogie Scènes Fertiles : Plus qu’une vie de Jonas Hassen Khemiri au Centre Culturel Suédois, Broken Moon de Vincent Woods au Centre Culturel Irlandais et Là…Où tourne le fleuve - dont elle est l’auteur- à l’Institut Culturel Italien. Patrizia Buzzi travaille actuellement à l’écriture de deux pièces de théâtre Le Secret de la Lune et Le rêve de Jonathan, tout en se dédiant à l’étude de la composition musicale avec le chef d’orchestre et compositeur Jérémy Rhorer mais aussi à la peinture et au dessin. les auteurs invités Vincent Woods – Irlande L’écriture de Vincent Woods s’inspire en grande partie de la mythologie, de l’histoire et des traditions populaires nord irlandaises, Les brûlures infligées par l’histoire à l’Irlande catholique sont un thème récurrent dans son œuvre, couronnée par ailleurs par de nombreux prix : prix P.J. O’Connor pour la pièce radiophonique The Leitrim Hotel, le prix Stewart Parker pour le théâtre et le prix M.J. McManus Award pour la poésie. Il est notamment l’auteur de At the black pig’s dyke (1992), Song of the yellow bittern (1994) et A cry from Heaven, monté en 2006 à l’Abbey Theatre de Dublin par Olivier Py. Jonas Hassen Khemiri – Suède Jonas Hassen Khemiri est l’un des auteurs suédois les plus prometteurs de sa génération. Son roman Ett oga Rott paru en 2003 a été un best seller (plus de 200.000 exemplaires vendus) et c’est grâce à son deuxième roman Montecore qu’il obtient en Suède le titre de meilleur auteur en 2006. Invasion, sa première pièce a été écrite pour le Stockholm City Theatre et jouée pendant deux saisons à guichets fermés. Son écriture ludique et humoristique s’inspire de sa double origine tunisienne et suédoise pour aborder les thèmes de l’immigration, de la place de la femme dans la société, etc.… En France, Montecore, un tigre unique a récemment été publié aux éditions du Serpent à plume. Sa pièce Invasion fait partie de la sélection Traits d’Union, 27 nouvelles pièces d’Europe, présentée au Festival d’Avignon, à la Mousson d’été et à l’Odéon -Théâtre de l’Europe. les collaborations à la mise en scène Caroline Weiss Après une carrière de danseuse, Caroline Weiss se tourne vers le théâtre. Actrice de formation pluridisciplinaire, elle participe à de nombreux spectacles à succès et travaille notamment avec Jérôme Savary pendant quatre ans et avec Omar Porras depuis 1999 au Teatro del Malandro. Auprès de Patrick Verschueren elle connaît l’expérience des cabarets et s’engage avec des artistes de rue et de cirque. En 1996, elle crée la compagnie Tecem avec laquelle elle dirige divers spectacles comme Chambres de Philippe Minyana qu’elle présente au festival d’Avignon off 2007, au théâtre Le Funambule. Elle est également l’auteur d’une œuvre dramatique intitulée La ronde des fous ou amor mi amor. Thomas Gomme Après ses études universitaires en Art du spectacle et sa formation de comédien au Conservatoire national de région de Bordeaux et au Théâtre des Chimères de Bayonne, il poursuit son cursus à l'université de Paris 8. Il joue régulièrement des œuvres de Shakespeare, Molière, Koltès ou Mishima sous la direction de Jean-Marie Broucaret, JeanLuc Terrade, Michel Bruzat, George Bigot et encore Mamadou Dioume... Il travaille autour du training de l'acteur et dirige des ateliers pour enfants et adultes. En 2007, il a mis en scène AC de Claire Sara Krakowski. Il est le collaborateur de Patrizia Buzzi Barone sur les trois spectacles du projet Scènes Fertiles. Bernard Vergne Formé au Théâtre Ecole de Lyon, il rejoint la troupe Georges Lavaudant au Théâtre National Populaire de Villeurbanne puis au Théâtre de l’Odéon à Paris, et joue dans ses nombreux spectacles dont Platonov et La cerisaie de Tchekhov, Hamlet de Shakespeare, Un Chapeau de paille d'Italie de Labiche, La mort de Danton de Büchner... Il travaille également avec Catherine Marnas, Marie-Dominique Verrier, Jean-Philippe Salerio, Marc Betton, Jean-Paul Quiennec, André Engel, Thomas Gomme et Fabrice Dauby. Après avoir assisté à la mise en scène de Catherine Marnas et Marc Betton, il crée son premier spectacle à Lyon en 2004 GNA de Pierre Henry Loys. Dans projet Scènes Fertiles, il est collaborateur à la mise en scène aux côtés de Patrizia Buzzi Barone et Thomas Gomme sur le spectacle Plus qu'une vie de Jonas Hassen Khemiri et est également un des comédiens du spectacle Là... Où tourne le fleuve de Patrizia Buzzi Barone. la composition musicale Jérémie Rhorer – France Né en 1973 à Paris, il a fait des études de clavecin, d’analyse et de composition au Conservatoire National Supérieur de Paris. Il devient ensuite l’assistant de Marc Minkowski et plus tard de William Christie. En 2005, il crée avec le violoniste Julien Chauvin, Le Cercle de l’Harmonie, un ensemble qui joue sur instruments d’époque le répertoire de la fin du XVIIIe siècle. Leur interprétation des Noces de Figaro (Mozart) en concert, donnée en 2007, leur vaut des échos enthousiastes et un grand succès lors de la reprise au Théâtre des ChampsElysées. A l’automne 2007, Jérémie Rhorer se voit proposer un contrat d’exclusivité chez EMI. En 2008, il reçoit le prix Gabriel Dussurget du Festival d’Aix-en-Provence. Il est régulièrement invité à diriger des ensembles tels que Les Arts Florissants, Les Musiciens du Louvre, les orchestres de l’Opéra Bastille, de l’Opéra de Lyon, de l’Opéra de Rouen, l’Ensemble Orchestral de Paris ou l’Orchestre philharmonique de Radio-France. En 2008, il fait ses débuts avec le Chamber Orchestra of Philadelphia, dans un programme Rameau-Debussy.Jérémie Rhorer est également compositeur. Il a été récompensé, entre autres, par le Prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts. Il a également obtenu plusieurs commandes de Radio-France. Récemment, il a donné un concert à l’Opéra de Lyon avec Le Cercle de l’Harmonie et la soprano Diana Damrau (Virgin Classics), a joué avec le contre-ténor Philippe Jaroussky au Théâtre des Champs-Elysées et avec Mireille Delunsch à l’OpéraComique. Il a dirigé La Clémence de Titus à Rouen, L’Infeldelta delusa (Haydn) à Aix-enProvence en juillet 2008, Orphée et Eurydice (Gluck) à Beaune en juillet dernier puis à Brême en septembre. Projets : Orphée et Eurydice au Théâtre des Champs-Elysées fin octobre, L’Infeldelta delusa à Monte-Carlo en décembre 2008 puis à Bilbao (février 2009) et Toulon (mars 2009), Fra Diavolo (Auber) à l’Opéra-Comique en janvier-février 2009. En mai 2009, il enregistre avec Philippe Jaroussky, à l’issue d’une tournée commune, des oeuvres de Jean-Sébastien Bach. Il a été consacré Révélation musicale de l’année 2008 par la critique française. la scénographie Simone Bertugno – Italie Après l’Académie des Beaux Arts de Rome, il trouve dans le domaine du théâtre et dans la sculpture la possibilité de réaliser sa forme idéale d’expression. Depuis 1989, il a collaboré avec de nombreux metteurs en scène et notamment Mario Martone, Claudio Boccacini, F. Tatulli, Marco Bellocchio, M. Falaguasta, N. d’Agata, D. Nuccitelli… Parallèlement à ses nombreuses expositions de sculpture, Simone Bertugno réalise des installations plastiques de grande envergure en Suisse et en Italie. la conception plastique Jean-Baptiste Marot – France Jean-Baptiste Marot est plasticien, peintre, décorateur. Après des études à l’École du Louvre et à l’École nationale des Beaux Arts de Paris, il travaille avec des metteurs en scène tels que François Cervantes pour lequel il réalise entre autres la scénographie du Roi des arbres créé au Festival Musica de Strasbourg, de 1997 à 1999, il collabore aux spectacles montés par Stéphane Braunschweig : Peer Gynt d'Ibsen au Théâtre de Gennevilliers, Frantziska de Wedekind au Théâtre de l’Odéon, Fidelio, opéra de Beethoven au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles… En 2006, il participe à la scénographie du Marin de Pessoa mis en scène par Alain Ollivier au Théâtre Gérard Philipe de SaintDenis et à celle des Noces de Figaro de Mozart, fin 2008, montées par Jean-François Sivadier à l'Opéra de Lille. Pour le cinéma, il a conçu et réalisé les trente-six tableaux peints qui constituent les décors extérieurs du film d’Eric Rohmer, L’anglaise et le Duc, pour lequel il a été nommé pour le César en 2002. Ce travail a fait l'objet de plusieurs expositions et conférences en Europe (Espace Commines à Paris, AA Gallery de Londres, Palais des Beaux arts de Lille, festival fmx de Stuggart, Mostra de Venise). Pour Scènes Fertiles, il a conçu et réalisé la peinture animée du spectacle Là... Où tourne le fleuve. la lumière Anne Poitevin - France Elle a été assistante à la mise en scène pour Gilles Gleize sur "Eté et fumée" de Tenessee Williams et sur "Le secret de l'aiguille creuse" d'après Maurice Leblanc. Elle a collaboré avec la metteuse en scène Sophie Lamouche, Compagnie Les Arapédes, en créant les lumières de « Bobby for ever ou l'amour de Lapointe » aux Arènes de Lutèce et « Marina ou le dernier rose aux joues » d'après Marina Tsvétaeva au Proscénium. En 2006, elle a créé les lumières pour « La passion de Jacopo » de Patrizia Buzzi Barone avec laquelle elle travaille en étroite collaboration. la direction de la photo, le montage et l’animation vidéo Nicola Sburlati – Italie, France Après ses études en cinéma à l’Università di Torino et à l’université de Paris 8, il poursuit sa passion et se lance dans le cinéma et l'audiovisuel. Il collabore avec le groupe de musique expérimentale Airchamber 3 pour lequel il crée des vidéos en temps réel, ce qui l’amène à expérimenter l’interaction de ces deux langages. Il travaille également avec des réalisateurs issus de sa formation sur des courtsmétrages comme Michel l'épervier, Inspirçao.... Depuis juin 2006, il travaille en proche collaboration avec Patrizia Buzzi Barone d'Arti e Parole sur le projet Scènes Fertiles. les comédiens Sabrina Baldassarra Formée au Théâtre-studio d’Asnières puis au CNSAD (promotion 2003), elle a jouée entre autres pour Alain Françon, Lukas Hemleb, Hélène Vincent, Charlie Brozzoni, Lisa Wurmser, Pauline Bureau, Adrien de Van, Benoît Résillot, Pierre Ascaride, Ariel Cypel et Gaël Chaillat sur des textes contemporains (Edward Bond, Peter Turrini, etc.) et des textes classiques (Tchekhov, Shakespeare, etc.). Pour la télévision, elle a notamment tourné avec Fabrice Cazeneuve et Pascal Chaumeil. Elle travaille régulièrement à Radio France. Elle effectue également des travaux plus personnels de recherche et de création. Membre du comité de lecteurs du JTN depuis 2003, elle appartient au Collectif F71 depuis 2004 et de la Fennecs Fédération, groupement d’acteurs et de réalisateurs, depuis 2007. Rodolphe Blanchet Issu de l’école régionale d’acteurs de Cannes, il a travaillé avec de nombreux metteurs en scène tels que Jean-Pierre Vincent, Gildas Milin (La mort de Danton et Lenz de Büchner, adaté de la nouvelle) sur la scène du Théâtre National de La Criée à Marseille. Il y a aussi joué le rôle de Keith sous la direction de R.M. Leblanc dans le spectacle Froid de Lars Norén. Il a travaillé avec Didier Galas sur le spectacle Quichotte d’après Cervantès, produit sur de multiples scènes nationales dont le Festival Mettre en scène (Théâtre National de Bretagne à Rennes) en 2006 et 2007. En décembre 2008, il a joué sur la scène nationale d'Annecy Les excuses et dires liminaires de Za de Jean-Luc Raharimanana mis en voie par Thierry Bédard. Au Cinéma, il a tourné en 2007 dans le film La Clé de Guillaume Nicloux. Elise Berthelier Elise Berthelier est comédienne et chanteuse. Sortie du Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 2003, elle y est l'élève de Philippe Adrien et de Daniel Mesguich. Elle y travaille également avec Alain Françon, Jean-Paul Wenzel, Hélène Vincent et Mario Gonzalez. Au théâtre, elle joue dans La Cerisaie de Tchekhov mise en scène par Georges Lavaudant au Théâtre National de l’Odéon et en tournée de 2003 à 2005. Elle travaille régulièrement sous la direction d’Eva Doumbia, notamment dans Enquête en zone d’attente, monologue (théâtre du Sémaphore en 2007), L’opéra de 4 sous (Théâtre des Bernardines, 2006), J’aime ce pays (Théâtre du Rond-point, 2005) et en 2008 Exils 4 (Théâtre de la Tempête, Scène Nationale du Merlan, Grand Halle de la Villette...) ou encore avec Jean-Claude Penchenat pour des mises en espace autour de Maeterlinck et Ibsen, en 2007. A l’écran, elle joue dans Les Bleus (réal. Christophe Douchand, M6), Equipe médicale d’urgence (réal. Etienne Dahène, France 2)… En tant que chanteuse, elle développe depuis 2006 un spectacle de chansons co-écrit avec Jérémie Tepper, Nazville Tour. Elle prête également sa voix pour de nombreuses voix off et enregistrements radio. Lénie Cherino Lenie Cherino se forme à l’Ecole Michel Galabru puis intègre le Conservatoire de Bourgla-Reine où elle obtient le premier prix d’interprétation à l’unanimité en 2006. Elle complète sa formation par l’apprentissage du mime, de la danse et du chant. Au théâtre, elle joue notamment sous la direction de Jean Galabru, de Cécile Grandin, d’Olivier Guytard, de Christiane Casanova, de Souad Amidou et plus récemment, sous la direction de Thomas Gomme dans A.C de Krakowski. Son parcours professionnel est également marqué par de nombreux courts métrages, dont Il était une fois...d'Anaïs Vachez pour lequel elle a reçu le prix de la meilleure comédienne. Le dernier en date, Gast, est réalisé par Benjamin Busnel. " Christophe Degli Esposti Il a suivi la formation du conservatoire national supérieur d’art Dramatique (Promotion 2008) dans les classes d’Andrzej Seweryn, Dominique Valadié, Patrick Catalifo, Laurence Roy. En troisième année, il a suivi les stages et intégré les ateliers de Bernard Sobel (Sainte Jeanne des abattoirs de Bertolt Brecht), Jacques Rebotier (Ma vie est un roman qui m’intéresse beaucoup d’Hector Berlioz), Mario Gonzalez (Un cœur pour Samira de Christophe Alévèque), Hugues Leroy, Laurent Gauthier. Au théâtre, il a joué dans les mises en scène de Marie-Laure Girard (Une noce d’Anton Tchekhov), Sylvie Hamelin (Molière en sous-sol), Arthur Jugnot et Romain Thunin (Le monde est petit, les pygmées aussi de Philippe Bruneau), Arthur Jugnot (King Kong Palace Hotel de Marco-Antonio del Appara). Au cinéma, il a tourné dans Ben et Thomas de John Walkshire, Un café ? de Sandy Palenzuela, Migraine(s) de Simon Legros, Fausse route de Nicolas Christian Messie. Samuel Theis Samuel Theis est issu de la 65ème promotion de l’ENSATT à Lyon. Au théâtre, il joue un répertoire varié d’oeuvres dramatiques sous la direction de Julie Brochen, Christophe Perton, Christian Schiaretti, Giampaolo Gotti et Anatoli Vassiliev, Silviu Purcarete et Philippe Delaigue. Au cinéma, il tourne auprès de Jean-Michel Ribes Musée Haut-Musée Bas (2008), Maryline Canto Oui, Peut-être (Talents Cannes 2007). Il réalise Forbach avec Claire Burger, un moyen-métrage (35min) qui obtient plusieurs prix : Cinéfondation au Festival de Cannes en 2008, festivals de Dinard, Poitiers, Pune (Inde) et dernièrement le Grand Prix National au festival du Court-métrage à Clermont-Ferrand en 2009. Pour la télévision, il a tourné sous la direction de Thierry Binisti (Versailles, le rêve d’un roi), Antonio Olivares, Marc Rivière, Jean-Marc Seban et en ce moment avec Philippe Triboit et Olivier Guignard pour Un village Français. Bernard Vergne, biographie mentionnée ci-dessus en tant qu’assistant à la mise en scène. LES PARTENAIRES Centre culturel suédois (CCS) 11, rue Payenne 75003 Paris 01 44 78 80 20 [email protected] www.ccs.si.se Centre Culturel Irlandais 5 rue des Irlandais 75005 Paris Tel: (33) (1) 58 52 10 30 Fax: (33) 1 58 52 10 99 [email protected] www.centreculturelirlandais.com Institut culturel Italien 50 rue de Varenne (administration) 73 rue de Grenelle 75007 Paris 01 44 39 49 39 [email protected] www.iicparigi.esteri.it