1805 le soleil d`austerlitz
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1805 le soleil d`austerlitz
1805 LE SOLEIL D’AUSTERLITZ Le 20 novembre 1805 à 8 heures du matin, l'Empereur ordonne au Maréchal Soult de se rendre à Austerlitz (Slavkov-u-Brno). Napoléon à choisi le champ de bataille, c'est à Pratzen que sera le coeur de la bataille. Le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume a conclu, le 3 novembre, avec le csar un traité qui le lie à la Russie. L'armée russe est forte de 93.000 hommes et 270 canons, l'armée française ne peut lui opposer que 71.000 hommes et 139 pièces d'artilleries. Le plan de Napoléon se met en place. Austerlitz et Pratzen sont évacués et, comme prévu, le csar croit à une retraite, alors que l'Empereur place son armée. Afin de duper l'adversaire, Napoléon délègue Savary auprès du csar Alexandre afin de solliciter une entrevue. Pour toute réponse, le csar lui envoie son aide de camp, le prince Dolgorouki – un blanc-bec prétentieux, aux dires de l'Empereur - afin d'annoncer ses conditions. A bout de patience, Napoléon fait " reconduire " Dolgorouki jusqu'aux avant-postes russes. La guerre aura donc bien lieu. Sur ordre, Murat et quelques cavaliers avancent sur l'ennemis, puis se repli en feignant l'affolement. Dans la soirée, Napoléon saute à cheval, il peut entendre dans la nuit claire, le pas des chevaux, le cliquetis des gourmettes et des sabres; les russes mordent à l'hameçon. Ce matin, un fort brouillard couvre le champ de bataille (8 km sur 8 km). Il est 8 heures, le brouillard se dissipe, alors apparaît aux yeux de Napoléon les 90.000 baïonnettes de Koutouzov. Les 10.000 Français de Davout luttent heureusement contre les 35.000 Russes et Autrichiens, pendant que Lannes et Murat disloquent l'armée russe et la coupe du reste des forces. Source indéterminée 1805 LE SOLEIL D’AUSTERLITZ Les Mamelouks font merveille avec leur sabre recourbé, ils enlevaient une tête d'un seul coup, et avec leurs étriers tranchants, ils coupaient les reins des soldats. L'ennemi, en déroute est acculé au bord des étangs gelés et, forcés, s'y engagent, mourant de froid. L'armée russe en déroute, l'Empereur parcourt le champ de bataille et fait relever les blessés. Le lendemain, au château d'Austerlitz, Napoléon trace sa proclamation " Soldats , je suis content de vous ....." et termine par cette phrase célèbre " Il vous suffira de dire " J'étais à la bataille d'Austerlitz " pour que l'on réponde " Voilà un brave " . L'armée russe est battue. 45 drapeaux, 150 canons, 20 généraux, 30.000 prisonniers plus de 20.000 tués. Le 4 décembre, l'Empereur d'Autriche vient demander l'armistice auprès de Napoléon, les tambours de la Garde battent aux Champs. Austerlitz! Pratzen eût davantage mérité l'honneur de porter le nom de cette bataille. Source indéterminée