Compte rendu 4ème atelier en commun sur le recours aux urgences

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Compte rendu 4ème atelier en commun sur le recours aux urgences
Compte rendu
4 atelier en commun sur le recours aux urgences
MAIA de l’est du Loiret Maia d’Orléans et agglomération Orléanaise
Mardi 19 mai 2015
ème
PARTICIPANTS
 Pascal Blanc
Médecin – CHRO
 Aude Menut
IDE – CHRO et IDEC – Reflet de Loire
 Christine Buon
IDE - UMG CHRO
 Anne Malet
Chef de service URG - CHRO
 Claudine Colin
Responsable - Clic Val d’Or - Sully sur Loire
 Cécile Coret
Gestionnaire de cas – Clic Val d’Or - Sully sur
Loire
 Sylvie Chollet
Clic CCAS - Orléans
 Stéphanie Bezias
Assistante sociale - HAD Le Noble Age
 Valérie Templier
IDE – EADSP 45
 Magali Amrani
Directrice – Au Pays des Vermeilles
 Adeline Sulmon
IDEC - SSIAD Sphéria
 Valérie Rousseau
IDEC – SSIAD Sphéria
 Myriam Laghouag
Cadre de santé – Hôpital Sully sur Loire
 Andréa De Person
Cadre de santé - Hôpital Sully sur Loire
 Paul Chevallier
Directeur adjoint - EHPAD Korian le Baron
EXCUSES
 Géraldine Jourdan
Directrice Régionale – Les menus services
 Virginie Voisin
MDD Nord et Ouest
 Stella Baron
Assistante sociale – La Cigogne
 Florence Zitouni
Direction des soins - La Cigogne
 Sylviane Breton
Membre du CA - France Alzheimer
 Aurore Bergé
Assistante sociale – CCAS Châteauneuf sur
Loire
 Corinne Kuthy-Poteau
Responsable – CCAS Sully sur Loire
 Jeannette Leveillé
Adjointe aux affaires sociales aux personnes
âgées – Mairie de Sully sur Loire
 Marie Laure Peyrard
Cadre supérieure de santé - Hôpital de Sully sur
Loire
 Ludivine Girard
Gestionnaire de cas – Age Clic de Gien
 Bénédicte Tranchant
Directrice - Korian La Reine Blanche
 Dominique Rigg
IDEC - EHPAD Korian le Baron
 Laura Rivalain
Directrice SSIAD - Sphéria Val de France
Action
 Hatice Ozocak
Directrice - CCAS Clic Mairie de Boigny sur
Bionne
 Isabelle Gonzales
Responsable réfèrente Loiret – Domusvi
Domicile
 Sabine Bertrand
Assistante sociale – Carsat Centre service social
assurance maladie
 Cynthia Poncet
Responsable - Service social CHRO
 Séverine Bonbigault
Etudiante Cadre de santé – Centre hospitalier de
Gien
 Eve planchais
Cadre de santé - UPUG UMG CHRO
 Remi Archambault
Médecin Coordinateur – EHPAD Nazareth et
CG 45
 Joaquim Dias
Responsable - SSIAD Nord Sologne
 Bénédicte Colson
Gériatre – CHRO
 Cécile Bardèche
Ergothérapeute - ESA Beauce Val Service
 Jeannine Engel
CCAS - Chanteau
 Zorha Ogbi
Responsable - CCAS Semoy
 Bruno Duvarry
EHPAD Korian Château des Landes
 Véronique Roy
Responsable Commerciale – Groupe Korian
Région Centre
 Sabah Amrani
Responsable pôle autonomie - Conseil
Départemental
 Laurence Champsavin
IDEC libérale
 Aline Cassonnet
SAU – CHRO
 Sandrine Desnoues- Spanochi
Gestionnaire de cas - MAIA Orléans et
agglomération Orléanaise
 Corinne Evrard
Secrétaire – MAIA Est du Loiret
 Christophe Hoerdt
Pilote MAIA - Orléans et agglomération
Orléanaise
 Typhaine Hoenner – Joinct
Pilote - MAIA Est du Loiret
Présentation et tour de table des différents intervenants.
Ce deuxième atelier a pour objectif de présenter aux partenaires les synthèses des 1ers
ateliers sur la problématique du recours au service des urgences réalisés sur les 3 territoires
des Clic de Gien, Sully sur Loire/Orléans Val de Loire, Montargis et d’étudier des
propositions à mettre en place pour optimiser le parcours de la personne âgée et à terme
contourner l’entrée aux urgences lorsqu’elle n’est pas nécessaire. Ce 2ème atelier sera
également travaillé sur les territoires des Clic de Gien le 02 juin et de Montargis le 26 mai.
Cette thématique « limiter le recours au service des urgences » figure dans la lettre de
missions émise par l’ARS à destination des pilotes MAIA du Loiret, et fait suite à une
demande des partenaires de terrain. Les pilotes précisent qu’ils font un point trimestriel sur
cette thématique avec la délégation territoriale de l’ARS.
Lors de cet atelier, une synthèse des précédents ateliers a été présentée aux partenaires
présents et des précisions ont été apportées sur :
Les causes des recours aux urgences :
 Le maintien à domicile difficile ou en EHPAD représente une part importante du recours
aux urgences.
 Les personnes âgées de plus de 75 ans représentent 30 à 40 arrivées par jour aux
urgences du CHRO.
Le service des urgences précise que le pic d’activité des urgences est important à partir de
10h00 et jusqu’à 14h00 pour reprendre dans l’après midi et se calmer vers 3h00 du matin.
Les problématiques exprimées par les services des urgences :
 Nécessité d’une fluidité pour permettre l’accueil de nouvelles personnes mais aussi pour
assurer le bien être de la personne et ainsi éviter sa dégradation.
Les pistes de réflexions proposées :
 Mise en place d’un carnet de liaison, d’un outil spécifique, entre les services. Les
structures d’aides à domicile présentes précisent qu’il est déjà en place dans certaines
structures d’aide à domicile.
 Le recours au numéro unique vers le gériatre est en train de se mettre en place à
Montargis et est déjà en place depuis plusieurs années en journée uniquement au CHRO.
Il n’est à utiliser que par les médecins traitants et médecins coordonnateurs des EHPAD
seulement.
 Envoyer des fiches de signalement au SAMU par mail comme le font les médecins de
l’EADSP (Equipe d’Appui Départementale en Soins Palliatifs). Le signalement par mail
n’interdit pas d’appeler le SAMU.
 Mettre en place un interlocuteur téléphonique aux urgences qui serait disponible pour
répondre et identifier le degré d’urgence.
 Envisager la présence d’une infirmière la nuit en EHPAD (mutualisée sur plusieurs
EHPAD) pour limiter le recours aux urgences ainsi qu’un retour en EHPAD suite à une
hospitalisation. En effet, le manque d’infirmière peut être un frein pour un retour en
EHPAD pour certaines personnes âgées nécessitant des soins au retour d’une
hospitalisation.
 Demander l’accès au portail social « Lysbox » pour connaitre les ressources à domicile
des ressortissants APA. Dans une évolution du processus c’est envisageable selon le
service pôle autonomie du Conseil départemental.
 La télémédecine peut être envisagée mais uniquement sur des hospitalisations différées,
car il y a un problème de réactivité. La télémédecine ne peut pas pallier au problème de
démographie médicale. De plus, il est précisé que la télémédecine peut être déléguée en
EHPAD à une infirmière.
 Proposer une visite des services des urgences aux partenaires pour comprendre le
fonctionnement et les contraintes et inversement les partenaires proposent eux aussi une
visite de leurs structures.
 Projet d’une UMG extra hospitalière au CHRO qui débutera aux alentours de l’été
automne 2017. Les 3 axes de travail :
 Une télémédecine en lien avec les hôpitaux locaux et les EHPAD du département.
 Un lien avec les EHPAD de l’agglomération pour décision et évaluation.
 Une intervention au domicile à la demande du médecin traitant afin d’anticiper les
situations de crise.
L’idée de ce projet est d’accéder aux personnes qui ne souhaitent pas aller à l’hôpital dans
le but de créer une relation et faire ainsi un suivi. Cela peut aussi permettre une aide à la
prise en charge de la personne et par là même anticiper le recours aux urgences.
 Faxer les différents documents remis lors de la sortie du Centre hospitalier aux
structures d’aides intervenants à domicile. Par exemple, faxer l’ordonnance afin d’éviter
de perdre les documents lors du retour à domicile.
 Proposition d’action du CHRO (à discuter avec équipe de gériatres) : Appeler 1 seule fois
à 48 heures de la sortie d’hospitalisation ou du passage aux urgences les partenaires qui
interviennent à domicile afin de discuter de ce qui ne va pas et valider les préconisations
médicales.
Lors de l’atelier un échange avec les partenaires présents a eu lieu et il en ressort les
problématiques suivantes :
Le service social de la CARSAT fait remarquer au service pôle autonomie du Conseil
départemental que le service social traite de nombreuses ARDH (Aide aux Retour à
Domicile après Hospitalisation) en attente d’ouverture de droit APA. De plus, il précise
qu’ils ont beaucoup de difficulté à joindre des interlocuteurs du service pôle autonomie.
Lors d’une hospitalisation lorsque le GIR d’une personne évolue, le service pôle autonomie
précise que la révision peut se faire rapidement. Le service social du pôle autonomie peut
effectuer des réévaluations pendant l’hospitalisation afin d’assurer le retour à domicile dans
de bonnes conditions. Le service pôle autonomie redéfinit également les critères de l’APA
d’urgence : la personne doit être isolée, elle doit présenter une pathologie lourde, elle doit
être en détresse sociale et être âgée de plus de 75 ans.
La problématique du flottement du plan d’aide à domicile quand la personne a été admise
aux urgences ou hospitalisée durant une longue période a été soulevée. Il faut un certain
temps avant de remettre en place le planning des intervenants à domicile.
Les SSIAD présents ainsi que le service des urgences évoquent le problème de limite
physique ainsi que de place au sein de leur structure. De nombreuses personnes sont en liste
d’attente dans les SSIAD ou en attente sur un brancard durant de longues heures aux
urgences.
Pour améliorer le retour à domicile certains des partenaires présents proposent de faire
déplacer les structures au centre hospitalier pour voir les patients.
Il est également évoqué la problématique du manque de personnel (médecin ou infirmier) en
EHPAD la nuit.
Un des partenaire fait remarquer la problématique du refus de certains cabinets infirmiers
de préparer les piluliers et de poser des bandes à varices.
Durant la réunion, il a été souligné que les gérontopsychologues pourraient participer à cet
atelier.
Afin d’optimiser le parcours de la personne âgée, quelques propositions à retenir ont été
émises par les différents partenaires présents lors de la réunion :
 Action CHRO : Effectuer une réflexion en interne sur la sortie d’hospitalisation et sur les
conditions à l’entrée aux urgences pour que la sortie se passe mieux.
 Mise en place d’une fiche de liaison entre la ville et l’hôpital.
 Envoi par l’hôpital d’un dossier d’information sur le patient par fax au médecin traitant.
 Demande d’accès au portail social « Lysbox » pour connaitre les ressources à domicile
des ressortissants APA.
 Mise en place d’un listing des SAAD, SSIAD, HAD qui dispose d’un numéro d’astreinte
de nuit et week-end.
 Mettre en place un interlocuteur téléphonique au service des urgences qui serait
disponible pour répondre et identifier le degré d’urgence, disponible pour les IDE de nuit
par exemple.
Enfin, les pilotes vont travailler sur des pistes d’actions communes sur tous les territoires
des Clics de Gien, Sully sur Loire/Orléans Val de Loire et Montargis. Ce travail sera
présenté lors de la prochaine table tactique de septembre.
Les pilotes rappellent que le 08 juin à 14h00 à la salle des fêtes de Vimory, et le 12 juin à
14h00 à la salle de la Cigogne à Orléans, le dispositif MAIA organise un atelier débat
théâtral à destination des partenaires, qui illustrera les problématiques d’orientation
rencontrées par les personnes âgées à domicile. Il y aura deux représentations identiques,
une sur le territoire de la MAIA d’Orléans et son agglomération, et une sur le territoire de la
MAIA Est du Loiret. Ensuite, un atelier débriefing sera réalisé, sur chacun des territoires.
Le 24 juin à 9h30 au pôle gérontologique de Gien, le 29 juin à 14h00 à la salle polyvalente
du Centre de Cure Médical de Saran, et le 30 juin à 9h30 à la salle du CA du CHAM.
Le pilote du dispositif MAIA
Est du Loiret
Le Pilote du dispositif MAIA
Orléans et son agglomération
Typhaine HOENNER-JOINCT
Christophe HOERDT
PJ : 4éme atelier en commun : Limiter le recours aux urgences