Une heure chrono pour du jus de pomme maison
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Une heure chrono pour du jus de pomme maison
De Jarny au Rupt de Mad Samedi 18 Octobre 2014 1 MMN 11 À LA SUEUR DE LEUR FRONT Giraumont, mine d’or du football Chaque samedi, nous vous proposons une plongée dans le passé, à la découverte des hommes et des femmes qui ont construit le Jarnisy à la sueur de leur front. C hristian Lodi n’est pas devenu joueur de football professionnel, comme une bonne douzaine d’autres de l’AS Giraumont, mais il a été cependant un des acteurs sur le terrain de l’époque glorieuse où mine et ballon rond vivaient au même rythme. Dans les années 1950-1960, Christian, mécanicien au fond de la mine, se souvient que « le football était le principal sujet de conversation au fond et à l’approche du match, l’adrénaline grimpait ». Le club était le fleuron d’une société minière qui subvenait à tout, transport en bus, équipement, repas, etc. Mais n’allez pas croire pour autant que les joueurs évoluant en champion- nat de France amateurs, 3e niveau français, avaient un traitement de faveur. Certes, les lendemains de match, ils pouvaient faire la grasse matinée, et ils avaient des primes, 50 F pour un match gagné et 25 F pour un nul, de quoi mettre un peu de beurre dans les épinards. Mais ils n’étaient pas comme des coqs en pâte, ou si peu. Emblématiques En contrepartie, les présidents qui se sont succédé à ce moment-là, Roland Rémy, chef comptable, et François Szatanik, chef porion, tout comme les emblématiques entraîneurs payés par la mine qu’ont été Jean Strasser ou Ernest Stojaspal, exi- NÉCROLOGIE geaient des joueurs un engagement total, une discipline sans faille et… des chaussures cirées. Christian a connu ces moments inoubliables, il possède d’ailleurs beaucoup d’articles de presse relatant les exploits du club minier, notamment en Coupe de France, soutenu par toute une population. Lorsqu’il jouait en CFA avec son grand ami Émile Rodzik, frère du professionnel Bruno et au côté de Zygmund Chlosta, Christian Lodi s’est frotté à Zachary Noah, le papa de Yannick, à Sedan. Et puis, il y a eu cette belle victoire au Challenge De Wendel, la Coupe de Lorraine. Une époque formidable… Christian Lodi, footballeur de la belle époque à Giraumont, mais aussi mécanicien au fond de la mine. Photo RL SOCIÉTÉ wadonville-en-woëvre Budget participatif Mme Geneviève Pluntz Giraumont. — Nous avons appris le décès de Mme Geneviève Pluntz, survenu jeudi 16 octobre à Tichémont, à l’âge de 83 ans. Née Merlin le 19 août 1931 à Homécourt, elle y avait épousé Robert Pluntz le 30 décembre 1952. De leur union sont nés deux fils : Olivier, résidant à Tichémont, et Gilles, à Genève. Trois petitesfilles sont venues agrandir la famille. La défunte, qui avait consacré sa vie à sa famille, était également une artiste : dans les années 1960-1970, elle avait peint plusieurs tableaux. Le corps de Mme Pluntz repose en chambre funéraire, rue du 16e-BCP à Labry. Ses obsèques seront célébrées lundi 20 octobre, à 14h30, en l’église de Giraumont. L’inhumation au cimetière communal de Jouaville suivra. Nos condoléances à la famille. URGENCES Ambulances Pharmacie Jarny : taxi-ambulances Noël (03 82 33 05 50) ; Jarny-inter-secours (03 82 33 61 00). Jarnisy-Chambley-Mars-laTour : pharmacie Michel, 26, rue des Frères-Morel à Labry ; à partir de 20h s’adresser au commissariat de police de Conflans-Jarny (03 82 47 14 30), en gendarmerie de Jarny (03 82 33 03 96) ou en gendarmerie de Mars-la-Tour (03 82 33 92 44). Médecins Jarnisy-Chambley-Mars-laTour, régime général et régime minier : en cas d’urgence appeler Médigarde (0 820 33 20 20), en cas d’urgence vitale, le 15. ONVILLE « Dans ma tête j’ai toujours 99 ans ! » Les fruits sont lavés deux fois, puis rapés avant de passer au pressoir. A l’arrivée au pressoir, il faut décharger ses caisses de pommes. Au bout de la chaîne, après avoir été pasteurisé, le jus est versé dans des bouteilles en verre. Une heure chrono pour du jus de pomme maison Durant la période de cueillette des pommes, le pressoir de Wadonville-en-Woëvre ne désemplit pas et les arboriculteurs, amateurs ou professionnels, se succèdent à la vitesse grand V. U n jus de pomme élaboré à partir de ses propres fruits, sans agent de conservation ni autres cochonneries chimiques, ça se mérite. Ça se mérite déjà lorsqu’il faut secouer le pommier pour en récolter ce qu’il a de meilleur. Comptez de longues heures, et un mal de dos garanti, puisqu’il faut se baisser pour ramasser. Une première étape laborieuse qui en amène une deuxième, celle du rangement dans des caisses en bois, avec la plus grande des minuties pour éviter tout choc, synonyme d’un pourrissement potentiel. Une fois ces devoirs accomplis, il faut se lever tôt pour se rendre au pressoir. Huit heures tapantes sur place, car le retard peut entraîner une perte de temps considérable pour les autres clients… et le personnel de la structure. En ce vendredi matin, les routes de Meuse sont presque désertes et après avoir roulé en direction de Fresnes-en-Woëvre, niché presque à flanc des côtes de Meuse, le village de Wadonville dévoile ses charmes. De petites maisons en pierre de part et d’autre de la rue principale et au milieu, le pressoir de la Woëve. Jean-Pierre Bauguitte, le maître des lieux, vous y accueille avec un sourire chaleureux et invite les arboriculteurs, amateurs ou professionnels, à suivre un itinéraire bien défini. Le gâteau Première étape, le déchargement qu’on effectue soi-même, avec l’aide bienvenue des saisonniers qui ne rechignent pas à relever leurs manches pour vous soulager. Il faut alors verser les pommes dans une immense cuve, où elles sont lavées, avant d’être entraînées par une vis sans fin dans un tuyau, où elles sont une fois encore rincées, puis râpées. Il en ressort une espèce de compote, « le gâteau dans notre jargon », glisse Jean-Pierre. Celui-ci est disposé sur des toiles qui basculent vers la presse. Là, d’énormes vérins extraient le nectar qui est envoyé vers une première cuve où il décante pendant quelques minutes. C’est alors qu’intervient le processus qui vous permettra de conserver le jus. Et hop, un coup dans la centrifugeuse pour en extraire les dépôts, direction la pasteurisation à 78 °C. À ce moment bien précis, une Stage de théâtre En moins d’une heure, montre en main, chacun récupère son breuvage, qu’il devra laisser refroidir avant de consommer. Photos RL douce odeur sucrée vient vous chatouiller les narines, l’odeur de cette tarte d’enfance qui cuisait tranquillement dans le four de grand-mère. Mais pas moyen de tremper les lèvres dans le breuvage, au risque de vous brûler le palais. Le jus est alors mis en bouteille, bouteilles qu’il faut manipuler avec des gants… Cette opération a pris moins d’une heure et chacun repart chez lui le coffre rempli de boisson maison. Le tout pour 70 centimes par litre, 1,04 € pour c e u x qu i a u r a i e n t o u b l i é d’apporter leurs bouteilles de verre. Moins cher que dans les enseignes de grande distribution, et surtout une saveur incomparable. « Les gens ont besoin de revenir à leurs fondamentaux », estime Jean-Pierre. « Ils veulent consommer des pro- duits sains, bio. C’est ce que nous leur proposons. Et d’ailleurs, tous nos déchets sont recyclés. Comme la pulpe par exemple, qui servira à nourrir le bétail ». Autre point fort du pressoir, ouvert deux petits mois par an, saison des pommes oblige, c’est qu’il emploie cinq saisonniers, tous issus du cru. Dans cette période marquée par les commémorations du centenaire de la guerre 14-18, les 100 ans d’Anne Thibaux, dite Catherine, ont créé l’événement à la maison de retraite Les Iris. Née le 11 octobre 1914, Anne "Catherine" Thibaux a vu le jour pendant la Grande Guerre. Veuve depuis 1985, elle a eu deux fils, dont l’un a disparu en 2012. Elle est grand-mère de 5 petits-enfants, 4 fois arrièregrand-mère, avec un cinquième arrière-petit-enfant annoncé. « C’est encore étrange de me dire qu’aujourd’hui je fête mes 100 ans. Dans ma tête j’ai toujours l’impression d’avoir 99 ans ! », dit-elle le plus naturellement du monde. « Vous pensez bien que jamais je n’aurais imaginé un jour souffler 100 bougies ! » Quand on lui demande à quoi est dû selon elle cette longévité, la centenaire suppose qu’avoir mené une vie en toute simplicité, s’être occupée de sa famille, de son jardin et de son verger en se nourrissant en grande partie de ses récoltes, ne pas avoir exercé d’activité professionnelle en restant mère au foyer, ce qui représente déjà beaucoup de travail, relève peut-être du secret d’une longue vie. A cela se rajoute le tricot, la broderie, « des activités que je pratiquais quand je ne jardinais pas, et les voyages en train. Mon mari était employé à la SNCF. Mais tout ça est déjà si loin ! », précise celle qui a gardé toute sa mémoire et ses facultés intellectuelles et qui s’accorde de longs moments devant la télévision, son passe-temps favori. Née du côté de Férange en Moselle, cette habitante de Conflans-en-Jarnisy arrive en 2002 au château, ex-maison de retraite d’Onville. En 2009, après sa fermeture, elle s’installe avec les autres pensionnaires aux Iris, structure flambant neuve. Entourée de son fils Guy, 71 ans, du maire d’Onville, de la directrice et du personnel de l’établissement, Catherine a vu les projecteurs braqués sur elle à l’occasion de la célébration de son siècle d’existence. Le Grac organise un stage de théâtre pour les enfants à partir de 7 ans, sous la houlette de Simone Forestat. Ils ont rendezvous les 27, 28 et 29 octobre à l’école maternelle de Droitaumont, de 10h30 à 14h30 avec repas tiré du sac. Inscriptions au 03 57 28 66 82 ou 06 78 57 00 26. RLSERVICES Romuald Ponzoni. tournoi interrégional de handball La police prend la balle au bond Hier, la salle Maurice-Baquet de Jarny a été « réquisitionnée » par les forces de l’ordre. La raison en était à la fois sympathique et sportive, puisqu’il s’agissait du tournoi interrégional de handball de la police. Quatre équipes étaient engagées dans la compétition, Metz, Troyes, Colmar et ConflansJarny. L’équipe de Strasbourg, également prévue, a dû déclarer forfait suite à la visite le jour même du ministre de l’Intérieur dans la capitale alsacienne, mobilisation oblige. Outre le classement, l’intérêt était de sélectionner les meilleurs éléments qui évolueront dans l’équipe de la Ligue Est aux championnats de France des polices. Le responsable de la sélection, Guillaume Salaun, avait une double mission à cette occasion : celle de garder les buts de son équipe et d’avoir l’œil pour repérer les meilleurs joueurs du tournoi. L’équipe de Conflans-Jarny, emmenée par Yannick Barthélémy, également joueur civil au sein du Handballclub de Conflans, a su tirer son épingle du jeu. Gilles Mantey, un des permanents à la Ligue Est, nous rap- La Ville de Jarny donne aux habitants la possibilité de décider des projets à réaliser dans leur quartier en matière de voirie, sécurité et cadre de vie. Ils peuvent en effet collaborer à l’élaboration du budget 2015 puisqu’une enveloppe financière de 200 000 € est mise à leur disposition. Pour ce faire, les Jarnysiens répondront au questionnaire intitulé « budget participatif 2015 » inséré dans la revue municipale Jarny Mag d’octobre. Ce document est également diffusé dans divers lieux publics. De plus, il est en ligne sur le site internet de la Ville, www.jarny.fr, en page d’accueil. Les habitants disposent d’un délai de réponse d’environ un mois ; le document est à retourner pour le vendredi 21 novembre. Ils peuvent également émettre des avis sur papier libre ou par courriel adressés à la Ville ; ainsi que lors des assemblées générales des quartiers, qui se tiendront courant novembre. Une fois cette phase de concertation achevée, les services municipaux étudieront la faisabilité technique et financière de l’ensemble des propositions. Puis les décisions seront entérinées lors d’une réunion publique en février prochain, avant le vote du budget 2015. EN BREF SPORTS Anne "Catherine" Thibaux a fêté son siècle d’existence en compagnie de son fils Guy. Photo RL VU ET ENTENDU Le Républicain Lorrain Jarny : rédaction, publicité, Havas voyages, 49, avenue Patton, tél. 03 82 33 58 82 ; fax 03 82 33 52 34. E-mail : LRLJARNY @republicain-lorrain.fr Les correspondants Quatre équipes de police étaient en compétition à l’occasion du tournoi interrégional de handball. pelle que le sport a toujours été partie prenante dans la police nationale. De nombreuses disciplines, tant collectives qu’individuelles, sont représentées et la région Grand Est fait preuve de beaucoup de dynamisme à cet égard. La veille, l’équipe de football, brillante jusque-là, s’est inclinée avec les honneurs en 1/2 finale du championnat de France face à la ligue de Paris. Les rencontres, qui se sont déroulées sur une bonne partie de la journée, ont aussi privé les Photo RL élèves du collège Aragon de leurs séances de sport. Ceux-ci se sont installés dans les gradins pour créer l’ambiance en encourageant de la voix les policiers. Abbéville-lès-Conflans : Delphine Savigné (03 82 20 16 30). Allamont-DompierreJeandelize : Solène Collignon (03 82 20 80 26). Brainville-Porcher : Jérôme Gorends (03 82 33 53 77). Bruville : Éric Barthélémy (03 82 20 14 70). Chambley-DampvitouxHagéville-HannonvilleOnville-Puxieux-SaintJulien-lès-Gorze-Sponville-Tronville-Villeceysur-Mad-WavilleXonville : Véronique Gautier (03 82 33 95 87). Conflans-en-Jarnisy, Doncourt-lès-Conflans, Friauville, Giraumont, Labry, Saint-Marcel : Anne-Lise Brahimi-André (06 83 60 21 32). Béchamps, Boncourt, Fléville-Lixières, Gondrecourt-Aix, Mouaville, Ozerailles et Thumeréville : Laurence Henryon (03 82 46 66 00). Mars-la-Tour : Christian Koziel (06 07 71 81 87). Olley : Yvon Buchart (06 76 59 39 20). Lachaussée, Ville-surYron : Claude Bosserelle (06 26 46 00 52).