note n°10 évaluation PPCR
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note n°10 évaluation PPCR
Prises de position contre l’évaluation Note n° 10 du 10 novembre 2016 50 Lycée La Morandière (Granville), SNFOLC, SNES Motion déjà signée par la moitié des personnels du lycée. « Le projet d'évaluation ministériel c'est l'arbitraire, l'individualisation des carrières et une nouvelle aggravation de notre charge de travail au détriment de ce qui constitue notre mission fondamentale : enseigner dans notre classe sur la base de programmes nationaux. La grille d'évaluation par compétences, le bilan professionnel, nous n'en voulons pas. Nous n'en voulons pas plus que la réforme du collège et de celle des rythmes scolaires. Ce que nous voulons, c'est une véritable augmentation de nos salaires, une carrière complète pour tous, le maintien d'un barème chiffré. Nous exigeons le retrait du projet d'évaluation et l'ouverture de discussions sur d'autres bases. » 78 Lycée des Pierres Vives (Carrières-sur-Seine), SNFOLC, SNES Nous, enseignants du Lycée des Pierres vives, réunis en heure d'information syndicale à l'initiative du SNFOLC, avons pris connaissance du projet ministériel de refonte de notre évaluation. Ce projet reprend la réforme de l’évaluation des enseignants du ministre Chatel en 2012, réforme qui avait été rejetée par la mobilisation organisée et unitaire des collègues avec leurs syndicats, et dont on avait finalement obtenu l'abrogation. Le projet actuel : -reposerait sur une appréciation « par compétences », ouvrant la voie à une évaluation subjective. Cette grille, appliquée aux professeurs stagiaires, a donné lieu, en 2016, à un taux de nontitularisation de 20 % dans l’académie de Versailles, dans une opacité et une injustice notables ; -évacuerait toute référence aux programmes scolaires nationaux et à l’aptitude des enseignants à les transmettre ; -rendrait possible une évaluation « à la tête du client » et induirait une forte concurrence entre les personnels ; -remettrait en cause l’exercice de notre liberté d’opinion (vis-à-vis des réformes dans l’Education Nationale notamment), mais aussi notre liberté pédagogique et notre indépendance statutaire de fonctionnaire d’Etat ; -supprimerait les notations chiffrées actuelles ; -rendrait tout recours difficile : sans note chiffrée, sans barème, il n’y aurait plus d’élément objectif de comparaison, donc les commissions administratives paritaires académiques et nationales (CAPA, CAPN) seraient vidées de leur contenu ; c’est le recteur ou le DASEN qui fixeraient l’appréciation finale et arrêteraient la liste des 30 % de collègues bénéficiant d’une accélération de carrière ; ce serait l’attribution d’un pouvoir discrétionnaire renforcé aux IPR et aux chefs d’établissement ; 1 -instaurerait, par le biais du « bilan professionnel » fortement conseillé (véritable auto-évaluation critique des enseignants, avec entretiens « à intervalle régulier avec le chef d’établissement »), des pratiques de management qui sont celles qui ont eu les conséquences que l'on connaît à La Poste ou France Télécom… -mettrait le « savoir disciplinaire » au même niveau qu'un ensemble de compétences qui n'ont rien à voir avec le coeur de notre mission ; -nous obligerait à accomplir une multitude de tâches sans rapport avec l'enseignement ; -alourdirait considérablement notre travail déjà considérable. Le ministère ne cache pas ses objectifs avec cette réforme : « expliciter le sens des réformes, participer à leur appropriation et contribuer ainsi à leur application au plus près des personnels et des élèves doivent constituer les lignes de forces de la rénovation de l’évaluation des carrières » (document ministériel). La prétendue revalorisation salariale cache la réalité : les enseignants travailleraient plus en gagnant encore moins ! Le ministère voudrait publier ces décrets avant la fin de l’année civile ! Nous nous prononçons contre l’arbitraire, contre une nouvelle aggravation de notre charge de travail au détriment de ce qui constitue le cœur de notre mission : enseigner dans nos classes sur la base de programmes nationaux. Nous nous prononçons pour le retrait de ce projet d’évaluation. 27 Lycée Aristide Briand (Evreux), SNFOLC, SNETAA-FO, SNES, CGT Les personnels du lycée Briand d'Evreux réunis en heure d'information syndicale jeudi 10 Novembre avec le SN FO LC, le SNETAA FO, le SNES-FSU et la CGT Educ'action, ont pris connaissance du projet de réforme de l’évaluation des enseignants. Nous tenons à exprimer nos vives inquiétudes quant à ce que ce projet tente de mettre en place. Nous nous interrogeons sur la disparition, des notes et des grilles de notation de référence, qui sont autant de garanties nationales qui assurent actuellement la progression de notre carrière. Notre notation chiffrée serait remplacée par des items, dans une grille d’évaluation par compétences. Ces cases simplement cochées feraient disparaître toute possibilité de barème objectif, et donc d’équité dans le déroulement de notre carrière. La plupart de ces items seraient situés très loin du cœur de notre métier, l’enseignement disciplinaire dans nos classes. Nous serions évalués notamment sur notre « coopération avec les partenaires de l’école » et « avec les parents », ainsi que sur notre « engagement » dans la mise en œuvre des réformes. La notice de préparation à l’entretien d’évaluation comporterait une « auto-appréciation » à l’image des techniques de management stressant et culpabilisant, en vigueur dans le privé, et occasionnant une surcharge de travail. Cette notice serait établi conjointement par un inspecteur et le chef d’établissement qui seuls décideraient, selon des critères subjectifs, des 30 % des collègues les plus « méritants» pouvant bénéficier d’une promotion éventuelle, à 4 reprises dans leur carrière. -Le chef d’établissement verrait ses pouvoirs accrus, il pourrait à sa guise convoquer tous les personnels à des entretiens réguliers, et choisir d’imposer à certains des formations-formatage - aux plus rétifs, par exemple. En conclusion, ce projet d’évaluation détruirait les garanties collectives contenues dans notre statut. Il crée les conditions d’un arbitraire local, l’individualisation des carrières, la concurrence entre les personnels au nom du « mérite », une ambiance délétère par le diviser pour régner, et il imposerait une nouvelle aggravation de notre charge de travail. Ce projet ne constitue pas une revalorisation : il ne compense ni le blocage du point d’indice de 2010 à 2016, ni la hausse programmée des cotisations retraite et il instaure un grade fonctionnel auquel nous n’accéderons pas pour l’immense majorité d’entre nous. Nous demandons le retrait d’un tel projet. 2 63 Collège Henri Pourrat (Ceyrat), SNFOLC, SNES, SUD Extraits Les enseignants SNFOLC, SNES et SUD et non syndiqués du collège Henri Pourrat de Ceyrat, réunis en HIS le 8 novembre 2016, ont rédigé le communiqué suivant. Ils demandent qu’il soit lu en CA et transmis aux établissements du Puy de Dôme. En cette rentrée, la majorité des enseignants du collège maintient leur opposition à la réforme du collège. Cette réforme aura entraîné : […] Tous ces changements ont montré une autre réalité : l’accroissement du temps de travail et de présence des personnels n’a été accompagné d’aucune revalorisation salariale significative. Le protocole PPCR (Parcours professionnels, Carrières et Rémunérations) mis en place dans toute la Fonction Publique par le gouvernement est un leurre financier pour les personnels. Les carrières s’allongent, les personnels sont mis en concurrence par une rémunération au mérite, mais, en plus, dans l’Education nationale, cela se double d’une réforme de l’évaluation des personnels qui va accroître le mal-être au travail. C’est pourquoi une majorité des personnels du collège de Ceyrat, comme d’autres établissements, s’oppose à la politique éducative et managériale mise en place. ABROGATION DE LA REFORME DU COLLEGE RETRAIT DE LA NOUVELLE EVALUATION DES ENSEIGNANTS 44 Lycée Nicolas Appert (Orvault) Réunis à l’initiative de la section FO en Heure d’information syndicale le mardi 8 novembre 2016, les enseignants du lycée Appert ont pris connaissance du projet d’évaluation des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation. Ils estiment que ce projet d’évaluation ministériel, c’est l’arbitraire, l’individualisation des carrières, la concurrence entre les personnels au nom du «mérite» et une nouvelle aggravation de notre charge de travail au détriment de ce qui constitue notre mission fondamentale : enseigner dans notre classe sur la base de programmes nationaux. Ils en demandent le retrait. Ils décident de proposer à cette motion l’ensemble des personnels sous forme de pétition. 57 Collège de Moyeuvre-Grande Les enseignants du collège MOYEUVRE avec leurs syndicats dénoncent le projet de réforme de l’évaluation des enseignants. ·Nous refusons un système où il y aurait plus de perdants que de gagnants ; ·Nous refusons l’allongement de la durée des carrières ; ·Nous dénonçons une revalorisation en trompe-l’œil ; ·Nous refusons les carrières « au mérite » ; ·Nous refusons l’accompagnement « à la tête du client », décidé localement par le chef d’établissement ; ·Nous refusons de remplir des auto-évaluations : ·Nous refusons que l’enseignement de leur discipline soit réduit à 1 point sur 11 compétences. Les autres compétences cassent le cadre national, comme la réforme du collège. Elles sont directement liées à cette réforme que les enseignants refusent : ·Nous refusons les compétences sur le travail en équipes pluri-disciplinaires et pluri-professionnelles ainsi qu’avec des partenaires extérieurs. Elles ne sont pas sans rappeler les EPI et l’AP. · Nous refusons les compétences sur le travail en équipes disciplinaires et inter-degré. Elles viennent de l’organisation des programmes par cycles qui remet en cause la liberté pédagogique. 3 ·Nous refusons les compétences sur nos qualités d’éducateurs et nos capacités à orienter nos élèves. Elles sont directement liées aux parcours mis en place pour pallier le manque de COP (dont la mission d’orientation est remise en cause…) et envisager la réduction du nombre de CPE. Ce n’est pas notre métier ! Nous refusons le nouveau livret scolaire unique du CP à la 3ème. C’est pourquoi, les enseignants demandent ·l’abrogation de la réforme du collège. ·l’abandon du projet de réforme de l’évaluation des enseignants. 88 Lycée Lapicque (Epinal) Motion revendiquant le retrait de PPCR et avec lui celui de la nouvelle évaluation des enseignants. 31 Lycée Léon Blum (Villefranche de Lauragais), FO, SUD, SNALC, UNSA Les personnels syndiqués du SNFOLC, du SNETAA-FO, de SUD, du SNALC et du SE- UNSA, ainsi que les personnels non-syndiqués du lycée Léon Blum de Villefranche de Lauragais, réunis en heure d'information syndicale jeudi 10 novembre, ont pris connaissance du projet de réforme de l'évaluation des enseignants. Nous tenons à exprimer notre désaccord sur ce projet qui constitue une nouvelle attaque contre le statut et le caractère national de l'enseignement. Nous disons NON à la disparition des grilles indiciaires des notes et échelons, qui sont autant de garanties nationales qui assurent actuellement la progression de notre carrière. Le remplacement de notre notation chiffrée par des items, dans une grille d'évaluation par compétences, où les cases seraient simplement cochées, ferait disparaître toute possibilité de barême objectif, et donc d'équité dans le déroulement de notre carrière. Nous refusons d'être évalués sur des items situés très loin du cœur de notre métier qui est l'enseignement disciplinaire dans notre classe sur la base de programmes nationaux, or le fait de « maîtriser les savoirs disciplinaires et leur didactique » ne serait plus qu'une seule des onze compétences sur lesquelles nous serions jugés. De plus l'évaluation sur la base de notre « coopération avec les partenaires de l'école » et « avec les parents », ainsi que sur notre « engagement » dans la mise en œuvre des réformes, éveillent en nous de vives inquiétudes quand à la pression que cela peut générer sur notre liberté et nos choix pédagogiques que nous opérons en tant que professionnels de l'éducation dans l'intérêt des élèves. La multiplication des projets et réunions qui en découleraient, représenteraient un volume horaire conséquent au détriment, une fois de plus, du temps que nous consacrons à l'enseignement et aux apprentissages des élèves. Nous sommes consternés par le fait que ce projet de réforme s'appuie sur des techniques de management qui ont fait leur preuve dans le privé en terme de stress et de culpabilité, telle que l'auto-appréciation qui est proposée comme composante du bilan professionnel, ou encore le stage de redressement pédagogique baptisé « stage d'accompagnement », qu'un chef d'établissement ou un IPR pourrait imposer à un professeur qui se montrerait rétif aux « bonnes pratiques » des réformes. Nous refusons un bilan professionnel, qui serait établi conjointement par un inspecteur et le chef d'établissement, et qui leur donnerait droit de décider seuls, sur des critères subjectifs des 30 % des collègues les plus « méritants » pouvant bénéficier d'une promotion éventuelle à 4 reprises dans leur carrière, laissant sans aucune possibilité de promotion 70 % des personnels étiquetés pas assez méritants. Nous refusons de nous vendre, de devoir prouver sans cesse notre participation « à la vie de l'établissement », de devoir justifier de notre engagement « dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel », et d'être mis perpétuellement en concurrence entre nous au nom du « mérite ». Nous souhaitons, au contraire, rester unis dans notre mission de service publique et exigeons une ambiance de travail bienveillante et constructive. 4 Nous ne sommes pas dupes sur l'absence dans ce projet de réelle revalorisation salariale, puisque les propositions faites ne compensent ni le blocage du point d'indice de 2010 à 2016, ni la hausse programmée des cotisations retraites. Nous demandons le retrait d'un tel projet. (motion adoptée à l'unanimité des présents, moins trois abstentions) Collège Jean Jaurès (Castanet) Motion exigeant le retrait du projet d’évaluation, soumise à discussion et à signature dès lundi. Initiatives des sections Nancy-Metz Une dizaine d'HIS ont déjà eu lieu. Les collègues sont étonnés car ils n'étaient pas au courant pour la plupart. Ils comprennent les dangers de cette réforme et s'y opposent. On a organisé des tournées dans les établissements pour informer les collègues. Envoyé ce jour une circulaire aux établissement pour redonner un souffle et réorganiser de nouvelles HIS. 33 InFOrmations girondines n°10 - extraits « PPCR et l’évaluation des enseignants: Nous avons déjà beaucoup parlé du PPCR et de l’évaluation mais comme tout va vite nous recommençons. Lors de la commission exécutive, le sujet nous a paru tellement important que nous avons voté à l’unanimité la résolution mise en pièce jointe où nous te demandons d’organiser des réunions en HIS ou en AG afin de prendre position contre le projet d’évaluation des enseignants. Pour les AG ou les HIS, les membres du bureau se tiennent à votre disposition pour vous aider. De plus nous allons organiser une AG exceptionnelle pour te parler du PPCR et de l’évaluation des enseignants (…) » ; « Pour FO ce qui est à l’ordre du jour c’est l’action commune à tous les niveaux comme en 2012 pour réunir les conditions du rapport de force et ainsi obtenir le retrait de ce projet ! Il faut que nous soyons nombreux lors de l’AG exceptionnelle pour prendre connaissance du PPCR et de son évaluation. Ce que nous voulons, c’est une véritable augmentation de nos salaires, une carrière complète pour tous et pas un grade fonctionnel, le maintien d’un barème chiffré. Nous exigeons le retrait du projet d’évaluation et l’ouverture de discussions sur d’autres bases. La seule exigence est le retrait du projet ministériel sur l’évaluation ! » 91 Extraits du relevé de décision de la CE du SDFOLC 91 du 08/11. « - 14 HIS programmées, avec pour objectifs l’obtention d’une motion, si possible intersyndicale SNES et CGT pour demander l’abrogation du projet de loi sur l’évaluation et la récolte d’un maximum de signatures pour la pétition. Pour l’instant 4 prises de position dont 2 avec le SNES. - 18 établissements visités, collèges et LGT, avec distribution de 2000 4 pages FNEC accompagnées du bulletin d’adhésion, du communiqué Remplacement 3 nov 16, du AED infos n° 1 et ID-flash n°23-PPCR pour établir la discussion avec tous les CE et adjoints » 31 5 HIS prévues cette semaine et semaine prochaine. 25 Mail aux syndiqués. Envoi du 4 pages sur le projet d’évaluation. 5