Bonjour à tous ! J`ai un peu tardé à vous écrire cette troisième lettre

Transcription

Bonjour à tous ! J`ai un peu tardé à vous écrire cette troisième lettre
Bonjour à tous !
J’ai un peu tardé à vous écrire cette troisième
lettre circulaire, et je m’en excuse. Vous avez
été nombreux à m’en réclamer une nouvelle —
à me réclamer des nouvelles.
Le problème, c’est qu’il s’est passé énormément de choses depuis la dernière fois. Il va
donc me falloir être plus sélectif…
Enjoy !
Edito: Parler de soi pour mieux parler des autres
Très intéressant de voir évoluer sa façon de répondre à la remise en question de ce qu’on
est. Les états d’âmes font l’ascenseur en fonction qu’on s’approche d’une réponse
satisfaisante. Passant par l’escalier, une certaine résignation fini par trouver son chemin, et
moi le mien, en apprenant à accepter les images de soi que nous renvoient les autres.
La première est plus difficile à accepter, c’est le fameux « muzungu ! » qui nous ai lancé à la
figure à la moindre occasion. Au début, j’étais...mal dans ma peau. Il fallait grincer un
sourire et baver une réponse. Maintenant, j’ai appris à dompter ce qu’on appelle « l’effet
muzungu » et je me surprend à traiter les touristes américains, les ingénieurs chinois ou les
indiens de la MONUSCO de la même façon. Et si cela implique parfois de payer un peu
plus cher mes légumes au marché, ça me permet aussi de passer devant tout le monde
dans les queues, ou de piquer la dernière moto à une vieille maman...mouahaha !
Je ne suis ni français, ni belge ; je suis suisse. Alors, même si aucun motard n’a pu me dire
où ça se trouve, tout le monde connait. Malgré le fait que Mobutu allait se faire soigner à
Lausanne et avait (encore ?) quelques comptes dans nos coffres, c’est plutôt l’image de
neutralité qui prévaut. Ça me permet donc de répondre aux uns pourquoi je ne reste pas
dormir à Goma et aux autres pourquoi je ne travaille pas à Gisenyi. Diplomatie
transfrontalière et relations internationales en action !
Malgré ma mauvaise répartition pilaire faciale (petite barbe et calvitie précoce), je suis et
j’ai l’air jeune ! Entre jeunes modernes, le contact est très facile. Au niveau social, surtout
sur la piste de danse, c’est une aubaine. Par contre, au niveau professionnel, il faut d’abord
écouter et respecter la parole des « vieux ». Dans la loi de la jungle, chacun sa place : le
jeune stagiaire occupe le bas de l’échelle alimentaire. On fait avec et on profite des miettes.
L’aspect qui m’a le plus aidé et qui m’a ouvert un nombre incroyable de portes, c’est quand
je réponds que je suis étudiant lorsqu’on me demande pour quelle ONG je travaille.
« Étudiant ?! » Ben, oui. Ça permet alors de poser plus facilement des questions sur le nez
des gens (dans ces moments, je suis l’Innocence même) et d’expliquer gentiment que,
malgré les apparences, je ne gagne pas suffisamment pour avoir une jeep, que je vis en
coloc’ avec un congolais, que je vais faire mon marché sans mon « domestique », etc…
Finalement, je suis tout ça mélangé et plein d’autres choses encore — il y a une fille qui
croit dur comme fer que je suis ici pour me servir de minerais afin de financer mon
entreprise de conquête du monde ! Être multiple à l’identité complexe mais dorénavant
bien acceptée, je parviens désormais à bien m’intégrer auprès de personnes complexes aux
identités multiples. Et l’évolution de ces interactions sont passionnantes !
Page 1
Mais qu’est-ce que tu fais à Pole Institute ?
Mon bureau
Ce que je ne fais pas. J’étais venu pour accompagner
Onésphore et Aloys dans une recherche-action participative
sur la gestion communautaire des biens fonciers, de façon à
améliorer le mieux-vivre ensemble. Ça à l’air cool dit comme
ça, hein ? Avec la détérioration de la situation sécuritaire peu
après mon arrivée, il n’était pas souhaitable de se rendre sur le
terrain. Finalement, le projet a été reporté sine die.
Ce que je ne fais plus. J’ai apporté mon soutien à Léopold dans une analyse socioéconomique des impacts du projet EcoMakala par le WWF-Belgique. Analyser les données
était passionnant ; pianoter son clavier pour saisir les 187 paramètres des 1585 protocoles
l’était beaucoup moins. Au final, j’ai beaucoup appris sur la région et le mode de vie des
populations grâce à cette étude.
Ce qui s’est fait. Un atelier de co-formation et un
colloque international pour penser les bases de la (re)
fondation de l’Etat en RDC, qui m’a permis de
rencontrer des spécialistes de la région, de grands
intellectuels venant de toute l’Afrique, des politiciens
congolais... et une jolie belge.
Les participants au colloque
Ce que je fais. Au quotidien, nous faisons une analyse de la
situation sécuritaire. Grâce à Primo et aux autres, nous avons
l’information très rapidement.
Jeannette, Chantal et Solange
Je file toujours un coup de main à « maman Solange » pour son
étude sur le leadership des femmes. Avec Fidèle, on regarde
pour améliorer le site web et le compte Facebook de Pole
Institute.
Depuis la semaine passée, Pole Institute organise un cycle de formation en éthique
politique et communication. Concrètement, une vingtaine de jeunes des différents quartiers
de Goma viennent pour réfléchir sur les actions qu’ils peuvent entreprendre de façon
constructive pour obtenir de l’eau, de l’électricité et des routes pour leur quartier...et
révolutionner la RDC par la même occasion. Bref, ils réfléchissent et rêvent sur leur monde
de demain. Moi, lorsqu’on me demande ce « qu’en pense le blanc », j’apporte une vision
critique extérieure...et une délicate touche de cynisme !
Page 2
Mon quotidien
Je vous présente les enfants de ma voisine, qui m’accueillent
tous les soirs en criant « tonton Patriiiiiick ! » Ils ont toujours
la bonne idée de faire du bruit quand je veux dormir le matin
ou lorsque je rentre du travail...qu’ils sont mignons. De
gauche à droite, il y a l’adorable Lauria et son sourire éternel,
puis les deux terreurs : Vassily, albinos perturbé et hyperactif
qui pleure tout le temps ; et le démon de l’apocalypse qui règne
en maître sur les deux autres, Elvira (prénom d’origine arabe et qui veut dire « le blanc »).
Ils sont du genre à prendre et demander après, d’où des fontaines de larmes tous les
jours. Mais ils sont adorables….
Mon resto préféré : le Thaï Jazz. Avec son cadre magnifique qui
m’offre un coucher de soleil sur Goma ; une cuisine congolaise
avec le seul poulet tendre de la région (sinon, le poulet
« bicyclette » a des cuisses trop fermes pour ma mâchoire) ;
un patron qui veut m’engager comme manager ; et une
musique qui change de la rumba de Kinshasa ou de l’électro de
Kigali. Un vrai petit paradis.
Le Pool de compétence de l’ISIG, ce sont eux. Mes amis
peuvent vous casser n’importe quel code informatique en
moins de deux. Une vrai bande de rigolo ; le futur de cette
ville qui se tourne vers les nouvelles technologies.
Jour férié à Goma, les rues sont vides. D’habitude, on y voit
une fourmilière de voitures blanches frappées de cigles et
logos. Mais là, il n’y avait que les policiers, militaires, quelques
minibus et motos qui circulaient. Je demande au motard pour quelle raison : « les patrons
ont congé ! ». Ce qui fait vivre une bonne partie de la ville, ce
sont les ONG et institutions internationales. Arrivés après les
guerres des années 90 et la lave en 2002, on ne compte plus
leur nombre. Mais c’est de leur argent et de leurs emplois que
dépend l’économie de la ville, et de la région, dans une
certaine mesure. Une dépendance malsaine mais qui
s’entretient, chacun tirant profit de l’autre.
Puisqu’il y en a toujours un qui demande : c’est la saison sèche, il fait beau et chaud ; je
bouffe des brochettes de chèvre et la poussière de Goma.
Page 3
En vadrouille (1)
L’ascension du volcan Gahinga, dans le parc des Volcans, au Nord du Rwanda mais à la
frontière avec l’Uganda et la RDC, va me rester longtemps en souvenir ! La
seule partie sympa fût la promenade d’une heure dans une forêt de bambous.
Sinon, de la pluie, des ronces et beaucoup, beaucoup de boue ! C’était
vraiment difficile pour nous. Pas pour notre escorte militaire : habitués à
protéger les touristes des « méchants animaux » (rien à voir avec le fait
qu’on se trouvait à 5 km de la planque des rebelles), ils se promenaient le
doigt sur la gâchette, sans glisser ni même se salir, alors que moi j’ai fini
recouvert de boue de la tête aux pieds. 10 heures de marches, dont plus de la
moitié sous la pluie.
La balade dans la forêt de Gishwati, à 1h30 de Gisenyi, fût un peu
moins humides et tout aussi sympa. Phase d’approche à travers les
immenses plantations de thé de la coopérative PFUNDA - un
modèle du genre développement communautaire. Des vallées et
des collines entières recouvertes de thé vert ! Ensuite, la promenade
tranquille dans la forêt « vierge » - plutôt un parcours vita dans une des
plus vieilles forêts de la région. On y a aperçu des singes et des fougères datant de l’époque
des dinosaures.
Le Kigali Up festival a attiré de grands musiciens africains. Vous voyez Paléo ?
Ben c’était pas du tout ça ! Le public ne répondait pas aux invitations
des chanteurs, ne bougeait pas, n’applaudissait que timidement et, à
23h pile, un type est monté sur scène pour arrêter le concert et
mettre fin aux festivités… mais le véritable drame se situait en
Tumi and the Volume
coulisse : comment, 2h avant la fin du premier soir, un festival
sponsorisé par Primus peut-il arriver à court de bière ?!
Le parc de l’Akagera, à la frontière avec la Tanzanie. On y a vu l’éléphant fou
qui pousse les jeeps de la DDC dans le lac, mais aussi des zèbres aux
rayures noires, d’autres aux rayures blanches, des girafes, des gazelles
en tout genre (y compris françaises), de gros hippos, etc… On se
faisait la réflexion : vous avez remarqué que la plupart des personnages
Le vieux « mutwari »
de nos histoires et dessins animés enfantins sont des animaux
« exotiques » (à part ceux du « bois
de
4 sous ») ? Pour la petite histoire, notre
guide connait maintenant la légende du
Dahu…
Page 4
Damien, moi et quelques girafes de l’Akagera
En vadrouille (2)
Je suis allé à Butare (mais officiellement appelé Huye), au Sud du Rwanda. Ville importante:
elle abrite l’énorme campus de Université nationale, le « Groupe officiel scolaire » où a
étudié le dernier roi du Rwanda (actuellement en exil aux USA), et le seul vrai musée du
pays ! A quelques kilomètres de Butare se trouve Nyanza, où ont vécus les plus
importants rois du Rwanda. On y trouve les appartements
modernes des seigneurs qui ont côtoyés les colons et l’époque
moderne, mais surtout une reconstitution de l’immense hutte
royale avec, juste derrière, la hutte de la vierge qui gardait le lait
et du puceau qui gardait la bière. Le plus cool, c’était de voir les
vaches « royales » avec leurs immenses cornes, celles-là même
que les danseurs traditionnels glorifient.
La situation humanitaire...
Avec la détérioration de la situation sécuritaire un peu partout à l’Est du pays - une façon
diplomatique pour ne pas parler de « guerres » - le nombre de réfugiés et déplacés
internes est assez impressionnant. Rien qu’au Nord-Kivu, le bureau de coordination des
affaires humanitaires des Nations Unies (UNOCHA) faisait état, au 07 août 2012, de
220’000 déplacés internes, 40’000 réfugiés en Uganda et 20’000 au Rwanda.
Tous les jours, juste à côté de la douane rwandaise, je passe devant une tente qui se
charge d’accueillir et d’enregistrer les réfugiés. Ensuite, ils sont transférés par camion dans
le camps de transit de Nkamira, à quelques kilomètres de Gisenyi, avant d’être à nouveau
déplacé dans des camps au Sud et à l’Est du pays. Tout y est bien organisé, avec jolies
tentes du HCR, des toilettes et même des poubelles !
Côté congolais, les conditions sont bien moins accueillantes. J’ai accompagné Primo, le
journaliste des radios partenaires de Pole Institute et de
Voice of America, pour interrogé des gens à
Kanyaruchinya, un camps de déplacé à quelques kilomètres
de Goma. 16’000 familles y attendent que la situation
s’améliore pour rentrer chez eux. On y trouve toujours les
publicités des humanitaires et nos amis des UN mais les
gens vivent sous des abris faits de feuilles de bananiers et y
meurent de diahrées (choléra). Drôle d’expérience...
Page 5
La situation sécuritaire...
Vous avez peut-être entendu qu’il y a eu des conflits contre des
rebelles appelés « M23 » au Nord-Kivu, ayant engendrés des
milliers de déplacés et réfugiés. Pour info, il y a plein d’autres
milices (des « mayi-mayi ») qui causent beaucoup plus de morts
dans d’autres parties de la province, cette guerre dure depuis avril et cette situation
d’insécurité est cyclique depuis les années 90. Vous comprendrez donc que les gens ont
l’habitude de tout ça. Pour comprendre qui sont ces M23, vous pourrez trouver sur le site
d’Eirene Suisse une analyse de la situation, datant du mois passé.
Pour comprendre la situation actuelle, il faut se rappeler l’Histoire de la région ;
comprendre les revendications relatives au système de gestion du foncier et de
l’administration du territoire où les initiatives étatiques de modernisation s’opposent aux
traditions et pouvoirs des coutumiers ; être sensible à la dimension identitaire (ethnique/
tribale) qui s’y cache derrière ; constater l’incapacité de l’Etat et de
Si vous avez suivi ce qui se ses partenaires à résoudre les problèmes de fond, tout en
dit dans les médias, n’en s’accaparant les fonds prévus pour cela ; voir quels sont les
croyez pas un mot ! Les intérêts, notamment mercantiles, de toutes les parties, y compris
journalistes ont la fâcheuse
tendance de présenter les ceux des pays voisins et de la communauté internationale.
choses de façon terrible- Surtout, il faut comprendre comment toutes ces dimensions
ment simpliste et réduc- interagissent au gré de l’évolution des rapports de force.
tionniste, ou à bêtement
relayer la propagande de Actuellement, les M23 ont l’avantage ; les FARDC (armée
l’une ou l’autre des parties.
nationale) sont constamment en déroute et ne reconquiert que
des positions que les rebelles avaient préalablement abandonnées.
Ils ont pris des localités importantes et l’on craignait qu’ils arrivent à Goma. Ils ont préféré
rester en brousse et organiser politiquement leur mouvement afin de pouvoir mieux
négocier avec le gouvernement — ce qui constitue leur principale revendication. Face à
l’avancée des rebelles, dont les troupes sont majoritairement constituées de
« rwandophones » (hutu et tutsi), il y a eu des exactions contre les ressortissants de cette
communauté en ville. D’où un climat très tendu, avec beaucoup de policiers, militaires et
même les chars de la MONUSCO un peu partout. Finalement,
la situation s’est calmée mais reste volatile, pouvant évoluer à
n’importe quelle occasion. L’agitation est plutôt du côté des
politiciens et des médias ; l’attention tournée vers le Rwanda.
Affaire à suivre…
Page 6
Relations intercommunautaires au Nord-Kivu
Un sujet difficile à aborder, tant il est complexe et sensible. Lorsqu’on veut parler des
relations et de l’importance de l’appartenance tribale dans la société, il faut savoir manier les mots et surveiller son langage. Au Nord-Kivu, on peut en parler ; au Rwanda,
c’est...différent. Pole Institute cherche précisément à dépasser les clivages qu’impliquent
ces identités exclusives et à réconcilier ou construire des identités inclusives. Par la recherche, les discussions, la confrontation constructive, la création d’ateliers et de rencontres intercommunautaires, ils cherchent à amener les congolais à dépasser leurs ressentis et accepter leurs différences pour mieux vivre-ensemble.
Le Nord-Kivu abrite 10 tribus : il s’agit des Hutu, Tutsi, Twa, Hunde, Nande, Nyanga,
Kumu, Kusu, Tembo et Lega. Mais on peut également trouver des banyamulenge, bashi… il
y a plus de 400 tribus au Congo. Toutes sont minoritaires les unes par rapport à toutes les
autres. Cependant, dans certains territoires - les territoires du Nord-Kivu sont Beni,
Lubero, Nyiragongo, Walikale, Masisi, Rutshuru et Goma -, une tribu peut être
majoritairement représentée. La ville de Goma les accueille toutes.
L’appartenance communautaire est un élément primordial dans la définition de l’identité.
Malheureusement, elle est souvent exclusive : les gens ne s’imaginent pas avoir plusieurs
appartenances et ont tendance à rester parmi les « leurs ». Cet effet « ghettoïsant » se
constate concrètement au quotidien à Goma : tel est jugé plus fiable que tel autre pour
faire du business, tel est élu parce qu’il représente les intérêts de cette communauté,
etc… Vous voyez directement la part d’imaginaire, amplifiée par les rumeurs, mythes et
préjugés, qui peut rendre ces identités potentiellement meurtrières. Lorsqu’on réduit une
communauté à des images-types construites, lorsqu’on réduit une personne à la forme de
son nez, on ne voit plus cette personne comme un être humain dans la complexité de ce
qu’il est mais comme le bouc-émissaire des malheurs qu’on veut lui attribuer. Et il devient
tout de suite plus facile de jeter la première pierre.
Bref, la tribu est partout. Aussi visible que le nez au milieu de la figure. Mais, par
« pudeur », on en parle difficilement. Ou on l’instrumentalise a des fins politiques.
Heureusement, on trouve beaucoup de gens qui n’ont pas peur
et refusent ces clivages. Des mécanismes de gestion des
conflits intercommunautaires ont été institués, tels les
« Barza ». Ci-contre, le barza de la chefferie Bashali,
regroupant les représentants des communautés (hutu,
nande, tutsi, etc.) et mon coloc’ tout souriant !
Page 7
Pensez aux copains !
Je vous rappelle que mon affectation est financée par Eirene Suisse, grâce au soutien de la
coopération suisse, mais aussi grâce à des dons. Les vôtres sont précieux ! Vous pouvez
les envoyer à :
Eirene Suisse
16, Bvd du Pont-d’Arve
1205 Genève
CCP 23-5046-2
IBAN : CH93 0900 0000 2300
5046 2
SWIFT / BIC : POFICHBEXXX
Mention : Soutien Patrick Matthey
N'hésitez pas à aller jeter un œil sur le nouveau site internet d'Eirene Suisse
www.eirenesuisse.ch
pour obtenir plus d'information sur leur travail, leurs partenaires, leurs volontaires et, si
vous le voulez, sur les moyens de vous engagez, que ce soit en Suisse ou auprès des
partenaires au Sud !
Grâce à Eirene Suisse, Jonas Canton est parti au Nicaragua effectuer son service civil ! Il
tâchera de contribuer à l’amélioration de la qualité de l'eau dans un centre agro-forestier
sur la côte atlantique du Nicaragua, de surveiller la qualité de l'hygiène au centre de
transformation des aliments et de renforcer le programme de surveillance de la faune à la
réserve naturelle. Retrouvez plus d’infos sur le site d’Eirene Suisse ou sur son site
internet…
Arthur est également parti pour effectuer son service civil. Il est allé retrouvé les
magnifiques contrées du Zanskar, au Nord de l’Inde. Il est parti enseigner les sciences
(environnement, biologie, chimie, etc…) à l’école de Stongdé. Retrouvez de superbes
photos et ses aventures sur son blog...
Patrick Matthey
c/o Pole Institute
P.O Box 355
Gisenyi
Rwanda
Page 8
[email protected]
(c’est le même pour Skype)
Rwanda: 00250786550318
Congo: 00243812316883