Radio Vinci Park (sans titre)(2000)
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Radio Vinci Park (sans titre)(2000)
(sans titre) (2000) conception Tino Sehgal interprétation Boris Charmatz DU à 10 12 AU hTh (Grammont) puis dans un parking souterrain à proximité Production Musée de la danse / Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne – Direction : Boris Charmatz. Coproduction Tanz im August (Berlin), Kaaitheater (Bruxelles), Les Spectacles vivants Centre Pompidou - Paris, La Bâtie-Festival de Genève et Bonlieu Scène nationale Annecy dans le cadre du projet PACT bénéficiaire du FEDER avec le programme INTERREG IV A France-Suisse JANVIER À 19H (sans titre)(2000) et Radio Vinci Park transport hTh disponible sur réservation radio Vinci Park ©Erwan Fichou et e• iré e pecta es cl Théo Mercier François Chaignaud de xs • un Tino Sehgal de durée : 40mn deu durée : 50mn Boris Charmatz reprend le mythique solo de Tino Sehgal (sans titre) (2000). Pas de décor, pas de musique, pas de costume, le danseur est nu. En 50 minutes, une traversée époustouflante d’une vingtaine de styles de danse du XXe siècle. seule so Radio Vinci Park Une proposition de Théo Mercier Avec Cyril Bourny, Marie-Pierre Brébant, François Chaignaud Danse, chant, chorégraphie François Chaignaud Clavecin, arrangements musicaux Marie-Pierre Brébant Cascades Cyril Bourny Collaboration artistique Florent Jacob Production déléguée Vlovajob Pru Vlovajob Pru est subventionnée par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes et le Conseil Régional d’Auvergne-Rhône-Alpes et reçoit le soutien de l’Institut Français et de l’Institut Français / Ville de Lyon pour ses projets à l’étranger. François Chaignaud et Cecilia Bengolea sont en résidence longue au CDC l’Echangeur Hauts-de-France (2014-2015-2016), et artistes associés à Bonlieu Scène nationale Annecy à partir de 2016. Coproduction La Ménagerie de verre - Paris, Festival Actoral - Marseille, La Bâtie Festival de Genève, CDN Nanterre-Amandiers Dans un parking souterrain, lieu de tous les fantasmes liés à nos enfers contemporains de l’urbanisme, se déploie un étonnant rituel motomachique. Sur le son de Radio Vinci Park, François Chaignaud se livre à un rituel de chants et de danses autour d’un motard casqué et vêtu de noir. Domptage, parade amoureuse, enlèvement, duel, agression,… : le parking se transforme en arène. (sans titre) (2000) rend hommage aux figures majeures de l’histoire de la danse contemporaine dans un éventail très large dont nous ne sommes toutefois pas en mesure, à l’état de nos connaissances actuelles, de questionner la pertinence et la subjectivité des partis-pris. Choisir, c’est écarter, et il est fort probable que certains spectateurs avertis aient pu être offusqués de ne pas retrouver évoqué sur scène un extrait d’une œuvre de leur chorégraphe préféré, ou aient pu regretter que des pas issus de danses de la culture (dite) populaire du XXe siècle n’aient pas été intégrés à la pièce. Mais (sans titre) (2000) doit sa cohérence au fait qu’il se circonscrit à des créations individuelles, marquées par les personnalités de leurs créateurs, dont il choisit d’extraire des fragments susceptibles d’être dansés en solo. Et ce qui aurait pu apparaître dans une autre discipline comme une énième et vaine tentative de synthèse et de vulgarisation, best of, s’envisage bien différemment lorsqu’il s’agit de danse. D’abord, l’histoire de la danse contemporaine est encore largement en gestation, foyer de recherches et d’expérimentation, si bien que des œuvres comme (sans titre) (2000) peuvent tout à la fois permettre l’initiation des néophytes à son histoire, mais aussi donner matière à réflexion aux amateurs éclairés, chorégraphes ou universitaires. Ensuite, la danse se voit véritablement incarnée sur scène par des danseurs en chair et en os, Radio Vinci Park si bien que le spectateur est plongé dans une expérience immédiate qui mobilise, au-delà de toutes références culturelles, tous ses sens et toutes ses capacités émotionnelles. Expérience immédiate d’autant plus que la nudité du danseur induit chez le spectateur, par une sorte de projection mimétique ou empathique, un phénomène de reconnaissance primordial, d’un être humain par un autre être humain, défiant toute forme de rationalisation intellectuelle. Et Tino Sehgal s’avère particulièrement habile pour créer des interactions originales, « construct situations » (emprunt à Guy Debord), entre les spectateurs et ses expositions vivantes. Sur scène on a pu voir s’enchaîner des danses d’Isadora Duncan, Nijinski, Mary Wigman, Kurt Jooss, George Balanchine, Merce Cunningham, Trisha Brown, Yvonne Rainer, Steve Paxton, Pina Bausch, Anne Teresa de Keersmaeker, Jan Fabre, Meg Stuart, Xavier Le Roy, John Jasperse et Jérôme Bel. Autant de créateurs avant-gardistes, révolutionnaires, iconoclastes, contestataires ou transgressifs qui ont impulsé des changements subtils ou radicaux dans l’expression chorégraphique, dans l’art contemporain, dans l’imaginaire du corps, dans la vie culturelle, sociale et politique de leur temps. Rotomago, Unidivers, 26 février 2014, extrait Le plasticien Théo Mercier travaille entre futurisme et archéologie, quotidien et intemporel, équilibre et déséquilibre. Parallèlement à son travail d’atelier, il mène depuis plusieurs années une recherche performative. Il a mis en scène un premier spectacle en 2013, Du Futur faisons table rase, avec François Chaignaud, Philippe Katerine, Marlene Saldana, Jonathan Drillet, Pauline Jambet et le groupe Sexy Sushi. Le danseur François Chaignaud, quant à lui, crée des performances dans lesquelles s’articulent danses et chants, en choisissant les lieux les plus divers, à la croisée de différentes inspirations. Ensemble, ils nous donnent à vivre avec Radio Vinci Park une expérience radicale, « un spectacle forain, un combat de chien ou une scène de tauromachie » (TM). « Véritable catalyseur de pulsions et d’images, le parking, ‘‘métaphore de l’enfer contemporain’’ selon Théo Mercier, devient le réceptacle d’un rituel accrocheur, ambivalent et aveugle entre le motard casqué et la créature blond platine, la moto devenant l’objet de transfert de l’attraction physique. Le coefficient de beau bizarre contenu dans Radio Vinci Park puise une partie de sa saveur dans la musique. Entre Mozart, Vivaldi, Haendel, interprétés au clavecin par Marie-Pierre Brébant et chantés par François Chaignaud, elle recycle les basics de la bande-son pseudo-sécurisante des parkings, ‘‘ce cache-misère juste au bon niveau sonore pour qu’on puisse entendre les pas si l’on est suivi’’ souligne Mercier. En y ajoutant cette crispation décalée et précieuse que donne le clavecin. » Rosita Boisseau, Le Monde, 23 mars 2016 Radio Vinci Park ©Erwan Fichou (sans titre) (2000) et Radio Vinci Park 10 AU12 JANVIER DU (sans titre) (2000)