12 ×plus de salaire, ça suffit.

12 × PLUS
DE SALAIRE,
ÇA SUFFIT.
Stop aux abus
Pour des salaires justes
OUI!
STOP AUX ABUS SALARIAUX –
POUR DES SALAIRES ÉQUITABLES
Certains prédateurs se servent des rémunérations toujours plus excessives. Des salaires de
plusieurs millions ainsi que des écarts salariaux de 1 à 100 sont devenus monnaie courante.
Et pas seulement dans les grandes banques.
Alors que certains patrons s’enrichissent sur le dos des autres, 440 000 personnes gagnent
moins de 4000 francs par mois. Un scandale face aux millions de certains. Ces inégalités
croissantes sont néfastes pour la Suisse.
Avec l’initiative 1:12, nous pouvons apporter un changement : personne ne doit
gagner en un mois plus qu’un-e employé-e en une année. Ensemble, nous pouvons
stopper ces abus!
12 x plus de salaire, c’est plus qu’assez!
L’initiative 1:12 laisse encore bien assez aux managers. Si le salaire le plus bas est de
4000 francs, celui du patron s’élèvera tout de même à 48 000 francs, donc à 576 000
francs par an. C’est toujours plus que ce qu’un Conseiller fédéral, un médecin ou un pilote
de ligne gagne pour des fonctions qui impliquent aussi de grosses responsabilités.
Plus d’un demi-million de rémunération annuelle devrait suffire aux chefs!
L’initiative 1:12 est raisonnable et économiquement bénéfique.
Evolution des salaires en Suisse
Les inégalités augmentent
25000
+19%
5000
+5%
3747
0
23372
10000
Salaires bruts
(en CHF par mois)
2000
2010
3953
15000
19686
20000
Bas salaires
«Brady Dougan,
patron du
Crédit Suisse,
s’est fait verser
la bagatelle de
91 millions de
francs en 2009.
Quand je fais
le calcul, je
constate qu’il
gagne en dix
minutes ce que
je reçois en trimant un mois entier. Ce n’est
pas possible: aucun travail ne peut justifier
une telle rétribution.»
Peter Leuenberger, maçon contremaître
Salaires très élevés
Source: Rapport sur la répartition des revenus USS 2012
FAITS CONTRE MENSONGES –
STOP AUX ABUS MAINTENANT!
Plutôt que de mettre fin aux abus salariaux, le camp bourgeois et
l’économie prétendent que la Suisse irait à sa ruine si l’initiative
était acceptée. C’est totalement faux!
La Suisse reste attractive, même avec l’initiative 1:12.
Les multinationales menacent de quitter la Suisse si l’initiative passe.
On a toutefois entendu la même rengaine avec l’initiative Minder.
En fait: d’autres pays préparent aussi des lois pour limiter les salaires
excessifs. L’initiative 1:12 ne menace pas l’emploi.
Les assurances sociales ne vont pas souffrir si l’initiative
est acceptée.
L’initiative 1:12 n’aura pas d’influence négative sur les assurances
sociales : la masse salariale restera la même, toujours autant de
cotisations seront prélevées.
«Même pas 6 heures !
Voilà combien de temps
le chef de Valora doit
travailler pour notre
salaire mensuel. C’est
injuste! Je suis pour
des salaires équitables.
Donc OUI à l’initiative
1:12»
Anita Wyss, vendeuse
L’initiative corrige une dérive du «marché» mais n’entrave
pas la liberté économique.
Aucune logique économique ne peut justifier des salaires aussi
exorbitants. Il s’agit d’une défaillance du marché. Voilà pourquoi
l’état doit intervenir. En Suisse, grâce à notre démocratie directe,
le peuple peut décider des règles. Et pas une petite élite de grands
patrons qui profitent sans scrupule!
L’initiatve 1:12 ne peut être contournée.
Les profiteurs ne vont pas pouvoir continuer à s’enrichir en externalisant les services les moins bien payés. Le texte de l’initiative est
clair: toute l’entreprise est concernée, ses filiales aussi.
«Je bosse dur depuis
des années pour un
salaire modeste,
pendant que ces
Messieurs se mettent
des sommes exorbitantes dans les poches.
Le CEO de la banque
d’investissement de
l’UBS, par exemple, ne
doit travailler que
26 minutes pour mon
salaire mensuel. Ca me
rend dingue. Voilà
pourquoi je soutiens
l’initiative 1:12.»
Hanspeter Senn, chauffeur
STOP AUX ABUS SALARIAUX:
UNE MEILLEURE RÉPARTITION
DES RICHESSES!
Tous les salaires sont issus du même pot commun. Si les top-managers se servent des
salaires toujours plus élevés, il ne reste rien pour les employé-e-s normaux. Cela explique que
les salaires du bas et du milieu de l’échelle stagnent. En outre, les prestations d’un manager
ne peuvent être des centaines de fois supérieures à celles de ses employé-e-s! Rien ne
justifie de telles différences de salaire.
Les salaires excessifs et les bonus exorbitants
n’appartiennent pas à la tradition suisse.
L’initiative 1:12 veille à une redistribution plus équitable de la masse salariale en interdisant
les salaires excessifs. Les bas salaires comme les revenus moyens en profiteront.
Il n’y a pas si longtemps, en
1984, les écarts salariaux dans
les entreprises suisses étaient
bien inférieurs au rapport de
1 à 12. La Suisse était tout
aussi prospère que maintenant!
1:43
1:6
1984
1:13
1998
2011
Source: USS
Rapport entre les salaires des
managers et les salaires moyens
Soutenez l’initiative 1:12!
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Stop aux abus
Pour des salaires justes
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