09. SAINT-GIRONS - Le patrimoine de Midi-Pyrénées

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09. SAINT-GIRONS - Le patrimoine de Midi-Pyrénées
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09. SAINT-GIRONS
Monument aux morts
de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre de
1945-1954 et de la guerre de 1954-1962.
Patrick Roques, 2013
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Étude
Inscriptions
Documents
Sources
Illustrations
Étude
Plusieurs plaques et monuments aux morts ont été inaugurés dès 1920 à Saint-Girons. Le monument
dédié aux sportifs et inauguré le dimanche 9 mai 1920 au stade du Luc est probablement le premier témoignage
des saint-gironnais à leurs morts.
Puis, le 16 mai de la même année, « au jour de son exaltation suprême », la paroisse de Saint-Girons fête
Jeanne d’Arc devenant alors sainte et le monument aux morts situé dans cette église. Il est probable que les
deux autres paroisses, celle de Saint-Valier et de Saint-Genès ont érigé aussitôt les plaques commémoratives
qui sont d’un coût modeste, situées dans chacune des deux églises.
Décidé à la fin de l’année 1920, le mausolée au cimetière dédié à ceux morts au cours de la Grande
Guerre est terminé en 1921. Les corps de combattants de la Seconde Guerre mondiale seront ensuite inhumés.
Décidée le 6 décembre 1921, le collège de Saint-Girons et l’association des anciens élèves œuvrent
ensemble et le jeudi 13 juillet 1922, une plaque dédiée aux anciens élèves morts au champ d’honneur est
inaugurée.
Auparavant, dès la fin de la Grande Guerre, au cours d’une réunion, le 22 avril 1919, le conseil
municipal et son maire, Jules Desbiaux prennent la décision de construire le monument aux morts de Saint-
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Girons. Il sera érigé sur la voie publique, sur la place du Plagnol, place située à l'entrée de la Ville et « sans
réelle utilisation ». Le Comité du monument de guerre, présidé par le maire, est constitué et chargé de recueillir
dès mars 1920, les souscriptions publiques. À la même époque, un article paru dans le quotidien régional « La
Dépêche du Midi » fait état de l'impatience de certains habitants. C'est que des trois chefs-lieux
d'arrondissement de l'Ariège, la ville de Saint-Girons est la dernière à construire son monument. Le projet est
alors confié à l'architecte Patrice Bonnet, né à Saint-Girons le 27 juin 1879, élève à l'école primaire, au collège
et au cours municipal de dessin. Puis, élève de Daumet et Esquié à l'École des Beaux-arts de Toulouse, il
obtient le grand prix d'architecture de cette ville en 1901. Grand prix de Rome en 1906, il est pensionnaire de
l’Académie de France à Rome à la villa Médicis jusqu'en 1910. Des études d'art en Italie, en Grèce, deux
campagnes archéologiques en Asie Mineure, des relevés et restaurations des palais et jardins Farnèze de
Caprarola en Italie lui valent la médaille d'honneur de la section architecture des artistes français au printemps
1920. Depuis l'année précédente, en 1919, il est architecte du Gouvernement à Strasbourg, ville dans laquelle il
crée à l'université un cours d'architecture. Inspecteur général des monuments historiques de la région
comprenant l'Ariège en 1921, il est nommé le 1er janvier 1925 architecte en chef et conservateur du domaine
national de Versailles et de Trianon. Directeur de l'école des Beaux-arts de Toulouse en 1933, l'institut de
France lui ouvre ses portes le 24 juin 1939. Il est encore inspecteur des bâtiments civils en 1944. Il décédera en
novembre 1964 à Belbèze-en-Comminges dans le département proche de la Haute-Garonne. Auteur d'autres
monuments - à Strasbourg le pavillon animalier de la faculté de médecine (1921) - il a conçu à Saint-Girons
celui dédié au « père de la Houille blanche », Aristide Bergès, et celui à Oscar Auriac, éminent pédagogue et
Jean son fils, résistant mort héroïquement pour la France en 1941.
Le dossier du monument aux morts de Saint-Girons est présenté à la commission départementale
d'esthétique réunie à Foix le 3 mars 1922, et accepté. Le décret présidentiel autorisant ce projet est signé le 12
juillet 1922.
Le financement représente 105 097,43 francs, couvert par le budget communal et les souscriptions
publiques de 10 400,15 francs recueillies auprès des habitants par les membres du Comité. Il est fait appel deux
fois à la générosité de la population car les sommes recueillies lors du premier appel sont jugées bien faibles par
la mairie. La liste nominative des personnes ayant participé à ces souscriptions et le montant de leur don est
publié dans le journal local « l'Ariège Nouvelle » et dans le quotidien régional « La Dépêche du Midi ». 1 052
saint-gironnais ont donc donné, en moyenne, 10 francs. Certains, les moins fortunés, versent 0,50 francs,
quelques sociétés donnent 250 à 300 francs et deux industriels près de 500 francs. Par ailleurs, des soirées
récréatives participent à ce financement. Par exemple, le Royal-Skating de Saint-Girons organise une soirée
sportive et culturelle proposant des spectacles d'escrime, boxe, musique, grand opéra, cinéma en décembre
1920 au bénéfice du monument.
Un an plus tard, le 1er décembre 1921, la réalisation du projet débute. La partie statuaire est confiée au
sculpteur toulousain Jean-Marie Fourès. Il est l'auteur d'autres monuments aux morts dans l'Ariège - celui de
Varilhes - et dans la région Midi-Pyrénées - celui situé au cimetière de Castelnau-d'Estretefonds -. Le maire
Jules Desbiaux signe le traité de gré à gré liant la commune à cet artiste associé au toulousain monsieur
Bousquet. Ce dernier est chargé de poser et monter cette partie.
Le 11 novembre 1922, la commémoration se déroule encore au cimetière communal. À cette occasion,
en présence du préfet Marcel-Bernard, le maire remet officiellement le monument réalisé dans ce lieu à la Ville.
Puis, l'aménagement de la place du Plagnol, aménagement urbain de grande importance, débute fin 1923 après
que soit désignée l'entreprise adjudicataire. La Société Commerciale d'Entreprise sise à Paris doit réaliser, sous
la direction de monsieur Cazaux habitant la commune proche de Soueix, les travaux de gros-œuvre,
terrassement, maçonnerie, pavages, pierre de taille et plomberie.
Le monument sera ensuite protégé par une clôture en fer forgé et grillage puisque le 6 avril 1924, Jules
Desbiaux traite ce marché avec Alphonse Cours de Soueix.
Le 7 juin 1924, il ne manque que la pierre de faîte et le motif surmonté d'une flamme en bronze qui le
couronne ainsi que les diverses inscriptions dont, bien entendu, la gravure des noms des saint-gironnais. Cette
liste, publiée en mairie, va être arrêtée à la date 10 juillet 1921, le Comité déclinant, à partir de cette date, toute
responsabilité dans les erreurs ou omissions qui pourraient survenir. Parmi les noms gravés apparaît celui de
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Germaine Lacanal, seul nom féminin porté sur un monument aux morts dédié à la guerre de 1914-1918 dans
l'Ariège. Infirmière à l'hôpital de Saint-Girons, appartenant au service de santé de la 17e région elle est décédée
pendant la Grande Guerre dans cette commune.
Le 11 octobre 1924 le conseil approuve la signature du traité intervenu le 6 avril 1924 entre le maire et
la société parisienne Christofle et Cie, fabricants d'orfèvrerie afin que cette dernière réalise des travaux de
bronze et bronze galvanoplastique pour les éléments de décor.
Aussi, en mars 1925, après avoir établi les procès-verbaux de réception définitive, la Ville effectue les
règlements des différents travaux. Le 1er juin 1925, le nouveau maire Pierre Mazaud traite le dernier marché de
gré à gré d'un montant de 2 080 francs avec l'horticulteur Henri Clarac. Il confie à ce dernier les plantations et
arbres nécessaires au projet.
Devant être inauguré le 11 novembre 1924, le monument aux morts est inauguré le 30 novembre 1924
sur la nouvelle place baptisée place de la Belgique en présence du nouveau préfet de l'Ariège, monsieur
Laffargue, du sénateur Pérès, du colonel Tixier, du sous-préfet Rouvières, du député Laffont, des conseillers
généraux Dessort et Galy-Gasparrou, de Patrice Bonnet et du nouveau maire Pierre Mazaud entourés de
nombreuses personnalités politiques, religieuses, militaires, associatives et d'une importante foule.
Description de l'ensemble statuaire
Dans « La Dépêche du Midi », datée du 25 octobre 1924 on peut lire au sujet de la femme représentée
sur le monument « Une pauvre femme en deuil, une paysanne saint-gironnaise, mère ou grand-mère, vient de
prier ou va faire sa prière et, en pensant à celui qu'elle a perdu dans la grande tuerie, elle presse en son sein,
avec une pitoyable tendresse, la Croix de guerre du mort à jamais regretté !. Derrière elle, posé debout
entrouvert, le Grand Livre d'Or sur les pages duquel seront inscrits les noms des soldats saint-gironnais morts
pour la France. ».
L'auteur du monument, Patrice Bonnet, présente son projet à la mairie puis le publie dans la presse « La
Croix de l'Ariège » du 30 novembre 1924 en décrivant la statue de cette manière « ... Devant la porte de sa
maison la vieille Couserannaise sourit à son rêve. Chaque jour éloigne d'elle l'effroyable cauchemar de la plus
grande des guerres et cependant leur Souvenir est toujours plus chaud plus grand au cœur de « la vieille
province ». La douleur affreuse se mue lentement, mais chaque jour davantage, en gratitude et en admiration et
dans les vieilles maisons laborieuses l'éclat de la croix de guerre brille comme au fond de son vieux cœur le
souvenir vivant des beaux enfants sacrifiés. »
Dans un article paru en novembre 1968 dans « La Dépêche du Midi » et intitulé « Patrice Bonnet et
notre monument aux morts », la couserannaise n'est toujours pas identifiée.
Enfin, le 31 octobre 1998, la couserannaise s'appellerait Félicitée-Marie (ou Louis) Soucasse née
Bareille, immortalisée par Patrice Bonnet. Ses trois fils Charles, Joseph et Jean Soucasse sont rentrés après
l'armistice. Seul Charles est mort en 1931 des suites des gaz de combats qu'il avait respirés. Quant à la vielle
femme, elle aurait été photographiée alors qu'elle gardait ses moutons à la ferme de Miguet à Saint-Lizier.
Originaire de Lescure, elle est décédée en 1939 à la ferme de « Péré » et inhumée à Montesquieu-Avantès.
Depuis 1999, une plaque est fixée à l'entrée du monument et perpétue le souvenir de cette couserannaise.
Le projet du monument, les choix architecturaux ont été présentés par l'auteur, Patrice Bonnet, aux
représentants de la Ville en 1920. Ce document figure en pièce annexe.
Patrice Bonnet a souhaité ce monument qu’il met en valeur sur une plate-forme entourée de végétaux
qui évitent la sensation de vide. Une promenade permet, par quatre escaliers de circuler sur cette plate-forme et
autour du Livre d'Or sur les pages duquel les noms sont gravés et donc lus. Ils sont à hauteur d'homme et
protégés des intempéries par le dôme semblable à un clocher sans cloche situé au-dessus et terminé d'une
grenade. Ces pages sont protégées du vandalisme par la pièce d'eau qui délimite, de plus, l'espace mémorial. La
plate-forme comportait quatre bancs aujourd'hui disparus. Le Livre d'Or devait être lu dans le calme et la
sérénité. La Couserannaise représente une vieille femme chaussée de sabots, habillée d'une robe et portant un
capulet. Les mains aux doigts tordus par le travail, elle serre contre sa poitrine une croix de guerre. Son visage
noble et ridé se reflète dans le miroir de la pièce d'eau. Derrière elle, sont représentés avec des oiseaux, le
figuier et la vigne, plantes incontournables au XIXe siècle dans les vallées. Une croix latine pend au bout d'un
chapelet, signe religieux pourtant interdit à l'époque sur ce genre d'édifice. Notons qu'elle n'est pas visible sur le
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dessin de l'élévation principale présenté dans le dossier de demande d'autorisation est qu'elle est peu visible sur
les dessins qui représentent la Couserannaise de profil.
Après la Seconde Guerre mondiale, cette place est baptisée place François Camel du nom du député de
l'Ariège élu de 1936 à 1941. Adhérant à la SFIO, il est l'un des quatre vingt députés qui ont voté contre les
pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est assassiné le 1er mai 1941 sur la commune proche de Lasserre. La
plaque dédiée aux soldats morts en 1939-1945 et celle dédiée aux soldats morts en Indochine et en Algérie
datent des années 1960.
Par ailleurs, parce que les noms gravés dans la pierre du monument étaient devenus partiellement
illisibles, la municipalité a, en 1987, commandé puis fait fixer les plaques actuelles contre l'édifice. Puis, en
1999, la plaque dédiée à madame Soucasse a été fixée sur le muret en granit situé à droite de l'escalier principal.
Enfin, en 2006, la grille a été remplacée.
C’est au cours des années 1945 qu’ont été érigées les plaques de René Plaisant, d’Aimé Prat, d’Yves
Ouvrieu et Yvette Garrabé.
Puis le dimanche 25 juin 1950, le monument commémoratif dédié à Oscar et Jean Auriac est également
inauguré.
Au début des années 1980, la gendarmerie étant construite depuis 1973, la stèle honorant le capitaine
Keller, héros de la Résistance est inaugurée.
Et c’est le dimanche 4 septembre 1994 que le monument de la Résistance et de la Déportation est érigé.
Le musée de la Liberté adossé à l’arrière de l’ancienne gare de Saint-Girons, inauguré officiellement le
mardi 10 juillet 2007 retrace l’histoire des passeurs qui, au péril de leurs vies, ont accompagné et guidé par les
nombreux sentiers, ceux qui devaient fuir au début des années 1940 la France. Des stèles – celle située à
proximité date de 2005 - et plaques jalonnent le chemin principal dont le départ s’effectuait généralement au
pont de Saint-Girons, pont ferroviaire en fer qui a été remplacé en juillet 1991 par celui actuel. Le dessin
reproduit sur les plaques du "Chemin de la Liberté" est celui réalisé pour la circonstance, le cinquantenaire de la
Libération, par l'artiste originaire de Seix, René Gaston-Lagorre. Né en 1913, décédé à Paris le 20 février 2004,
cet artiste était premier grand Prix de l'école des Beaux-arts de Toulouse puis lauréat de celle de Paris où il
installa son atelier. Originaire du Couserans, il installa à Seix un deuxième atelier dans lequel il travaillait l'été.
Il a exposé en France et à l'étranger.
Enfin, le 8 mai 2007, le maire de Saint-Girons, Bernard Gondran, inaugure la plaque dédiée à Marcel
Oursel mort le 20 juillet 1940 au cours de combats contre les Allemands, à Saint-Girons.
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Inscriptions
Les listes suivantes sont établies à partir du relevé des noms et prénoms portés sur les plaques fixées sur
le monument aux morts de Saint-Girons et celles présentées sur les plaques à l’arrière de ce monument.
Les informations complémentaires (dates et lieux de décès, de naissance, grade et régiment) en bleu
proviennent du site « memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr » et celles portées en rouge du centre des
archives contemporaines (Archives Nationales) à Fontainebleau (77). Les archives contemporaines (CAC)
détiennent les listes par départements et communes des soldats « Morts pour la France » au cours de la Grande
Guerre. La loi du 25 octobre 1919 prescrit, en effet, qu’un Livre d’Or sera déposé au Panthéon et que chaque
commune en recevra un extrait. Il renfermera les noms des combattants des armées de terre et de mer 1 et ceux
des « non-combattants ayant succombé à la suite d’actes de violences commis par l’ennemi, soit dans l’exercice
de fonctions publiques, soit dans l’accomplissement de leur devoir de citoyen » morts entre le 2 août 1914 et le
24 octobre 1919 date officielle de la cessation des hostilités. Ce Livre d’Or n’a jamais été versé au Panthéon et
les listes se trouvent aux archives à Fontainebleau. Le conseil régional Midi-Pyrénées en détient une copie.
Pour l’armée de terre, le service de l’État civil et des Sépultures Militaires du ministère des Pensions dresse ces
listes – documents historiques – vers la fin des années 1920.
A la fin des années 1920, le maire de Saint-Girons adresse ses observations concernant la liste du Livre
d’Or de la commune au ministre des Pensions. Comme la liste des noms gravés sur le monument aux morts de
Saint-Girons a été arrêtée le 14 juillet 1924 par la municipalité – le monument est inauguré en novembre 1924 –
les rectifications à porter sont nombreuses. Les critères de la commune sont les suivants : « Les noms des
soldats tués sur le champ de bataille et dans les zones des armées, ou morts à l'hôpital ou à leur domicile des
suites de blessures reçues ou maladies contractées ou aggravées en service, mort survenue dans la période du 2
août 1914 – début de la Grande Guerre - au 14 juillet 1924 – établissement de la liste des morts de SaintGirons - seraient gravés dans l'ordre alphabétique sur le monument. Il faut, de plus, être né ou avoir résidé
dans la commune ou être marié avec une femme originaire de Saint-Girons ou encore avoir fait son instruction
ou avoir résidé ou être fils de parents résidant dans la commune. Sont exclus ceux qui ont leur nom inscrit sur
le monument d'autres communes ». C’est le 20 mai 1932 que les services du ministère des Pensions adressent la
liste définitive du Livre d’Or de Saint-Girons. Par exemple, les noms suivants sont refusés, Jean GARDEL
parce qu’il habitait à St Sauveur le Vicomte (Manche), Fernand Alphonse GARRIGUES habitait à Mauvezinde-Prat, Thomas Théophile LAPEYRE habitait Paris comme Henri Guillaume MAÏA, Joseph MARQUIE
demeurait à Soulan, Jean Bertrand Siméon MONTARIOL est né et domicilié à Valentine (Haute-Garonne) le
jour de la mobilisation, Etienne Marie Joseph ROYER est de Saint-Lizier, Thomas LAPEYRE né le 4
novembre 1879 à Orgibet change de résidence le 10 février 1914 et habite à Paris 16 rue Berger et Jean Pierre
LACROIX est mort le 11 août 1916 à Mazères-Bassans (Gers) ne remplissant pas lui non plus les conditions
des lois du 25 octobre 1919 et 28 février 1922.
« Pour RAYMOND Simon » écrit le ministre des Pensions, « matelot disparu en mer au bord du
SUFFREN le 26 nov 1916. Il appartient au ministre de la défense nationale d'apprécier s'il doit ou non figurer
au « livre d'or ». Ce n'est qu'au moment du dépôt du livre d'or dans les mairies et au panthéon que les listes
définitives comprendront à la fois les noms des militaires de l'armée de terre et de ceux de l'armée de mer ».
Quant à Germaine Lakanal, présentée comme infirmière à l’hôpital de Saint-Girons et décédée des
suites de maladie contractée à l’hôpital, il est impossible de la faire figurer sur le Livre d’Or de la commune car
selon les recherches menées par ce service « décédée selon les recherches menées par ce service, la direction
des services de santé de la 17e région [n'a] pu fournir aucun renseignement à son décès » .
Le Livre d’Or établi en 1932 par les services de l’État comporte 168 noms.
Saint-Girons, au recensement de 1911, comptait 5 929 habitants. Les 216 noms portés sur le monument
aux morts correspondent à 3,7 % de la population de ce village.
1
L’armée de l’air française, dépendant de l’Armée de terre depuis 1909 est une arme à part entière depuis 1934.
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Militaires morts en 1914-1918
NOM
PRENOM
Date décès
Lieu décès
Date et lieu de
naissance
Auloy
(Belgique)
10 mai 1892
Saint-Girons
soldat
14e R. I.
19 juin 1918
Hôpital
de
Montpellier
(Hérault)
19 juil 1876
Orgibet
soldat
12e R. T des
Equipages
5 mars 1915
Perthes-lesHurlus
(Marne)
Perthes-lesHurlus
(Marne)
Wytschaëte
(Belgique)
24 mars 1893
Levallois-Perret
(Seine)
18 oct 1891
Alos
soldat
7e R. I.
soldat
14e R. I.
4 juil 1894
Saint-Girons
soldat
143e R. I
26 août 1915
Dainville (Pasde-Calais)
21 août 1880
Ustou
sergent
259e R. I.
16 juin 1915
Arras (Pas-deCalais)
7 avr 1894
Saint-Girons
soldat
83e R. I.
5 sept 1916
Bois Madame
(Somme)
17 juil 1892
Erp
soldat
27e Bat.
Chasseurs
6 oct 1915
Souain
(Marne)
14 déc 1881
Saint-Salvadou
(Aveyron)
soldat
65e Bat.
Chasseurs
7 juin 1915
Aix-Noulette
(Pas-deCalais)
Vadelaincourt
(Meuse)
Mont Kemmel
(Belgique)
21 juin 1884
Sentaraille
soldat
296e R. I.
10 mars 1894
Valence (Tarn)
3 mai 1880
Clermont
soldat
soldat
R. I. Col. du
Maroc
153e R. I.
caporal
83e R. I.
24 oct 1879
Saint-Girons
16 avr 1891
Soulan
26 juin 1876
Augirien
Aide-major
218e R. Art.
soldat
255e R. I.
lieutenant
31e Bat.
Chasseurs à
Pied
21 juin 1883
Limoges
(Vienne)
soldat
96e R. I.
Jules
ANDRIES
ARAGON
ARAGON
Albert
Jean-Pierre
Joseph Paul,
François
AUDOUBERT
ATHANE
AUGISTROU
Philippe
Charles,
Joseph,
François
Jean
AVRIL
François
BABY
BARAT
BARAT
Etienne
Joseph,
Jean,
Jacques
Pierre
BARRERE
BARRIERE
Pierre
Pierre
BARTHELEMY
BARTHE
BARTHET
BASCANS
Léopold
Henri,
Célestin,
Victor
Etienne
Jean
BAYSSE
Louis
18 juin 1916
BERGE
Jean
Baptiste
Léon
7 nov 1914
Bertrand,
Jules,
Urbain
Georges,
Augustin
Raphaël
22 août 1914
Gehouville
(Belgique)
Saint-Girons
29 oct 1889
Saint-Girons
15 sept 1914
Léonce,
Pierre,
Marie,
Joseph,
Christian
Emile
21 août 1914
Menil-auxBois (Meuse)
Avocourt
(Meuse)
Luttembach
(Haut-Rhin)
Tahure
(Marne)
BIBES
BIROS
BIROS
BIZE
BLANCHON
Régiment
22 août 1914
AMIEL
BERGE
Grade
22 déc 1914
15 déc 1914
28 juin 1917
31 oct 1915
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6
Jehonville
(Belgique)
VilleneuveSaint-Germain
(Aisne)
Louvemont
(Meuse)
Leuilly
(Aisne)
Bezonvaux
(Meuse)
11 oct 1891
Saint-Girons
31 juil 1882
Saint-Girons
soldat
83e R. I.
soldat
5e R. I.
14 sept 1896
Saint-Girons
1er fev 1876
Saint-Girons
15 mai 1895
Saint-Girons
soldat
soldat
4e R. I. Col. du
Maroc
88e RIT
Soldat
142e R. I.
3 fév 1915
Perthes
(Marne)
20 fév 1894
Saint-Girons
soldat
59e R. I.
19 juil 1917
Fort-la-Vaux
(Meuse)
Près Perthes
(Marne)
19 juil 1896
Saint-Girons
5 déc 1874
Saint-Girons
soldat
412e R. I.
soldat
109e RIT
22 août 1914
Bertrix
(Belgique)
19 mars 1889
Ouveillan
(Aude)
sergent
59e R. I.
3 jan 1916
Pierrefonds
(Oise)
Montescourt
Lizeroll
(Aisne)
20 août 1876
Saint-Girons
2 nov 1896
Saint-Girons
soldat
330e R. I.
soldat
5e Groupement
cycliste
9 avr 1917
Soissons
(Aisne)
17 jan 1885
Eycheil
soldat
24e R. Col.
21 jan 1916
Reichskerkopf
(Haut-Rhin)
31 oct 1893
Saint-Girons
soldat
115e Bat.
Chasseurs
23 août 1914
Dijon
(Côte
d'Or)
Mort-Homme
(Meuse)
Prosnes
(Marne)
Lanina
(Serbie)
12 avr 1893
Saint-Girons
28 jan 1876
Moulis
31 oct 1890
Saint-Girons
6 juil 1896
Saint-Girons
soldat
143e R. I.
soldat
283e R. I.
soldat
88e R. I.
soldat
35e R. I. Col.
22 août 1914
Jéhonville
(Belgique)
7 juin 1889
CastelnauDurban
soldat
83e R. I.
10 sept 1919
Saint-Girons
(Ariège)
24 nov 1896
CastelnauDurban
soldat
1er R. I. Col.
17 juin 1918
Germain
(Marne)
13 nov 1878
Lacourt
Mal
Logis
BONZOM
François
22 août 1914
BONZOM
Guillaume
1er sept 1918
BONZOM
Jean-Marie
18 déc 1916
BONZOM
Joseph
10 avr 1917
BONZOM
Joseph,
Théodore
Pierre
Victorin,
Jean
François
Laurent,
François
Etienne,
Jean
Charles
Georges,
Joseph
20 sept 1917
BONZOM
BONZOM
BORDES
BORDES
BOUCHERON
BOURGUIGNON
BOUSQUET
BOYE
BRASSIER
CAMBUS
CAMOU
CARRERE
CASELLLAS
CASSEDE
CAU
CAZENAVE
CAZENEUVE
CAZES
Jean
Charles,
Bernard
Jean
Paul
Pierre
Antoine,
Joseph
Jean
Jean
Jean, Joseph
17 août 1915
22 mars 1917
CAZES
Jean
Georges,
Henri
Joseph
CHAMPIED
Henri
17 avr 1917
CHAMPIED
Jacques
29 août 1917
CHAMPIED
CHAMPIED
CHAPITREU
Jean
Joseph
Auguste,
Marius,
David,
Cyprien
Laurel,
Sixte,
Laurent,
Eugène
Zacharie
Pierre,
François
CHAPITREU
CHAPITREU
CLANET
27 fév 1916
des
57e R. I.
© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013
7
Bois
SaintMard (Oise)
Tamaris-laSeyne-sur-Mer
(Var)
Verdun
(Meuse)
13 août 1885
Saint-Girons
4 déc 1892
Saint-Girons
sergent
2e R. Zouaves
lieutenant
115e R. Art.
12 avr 1894
Saint-Girons
soldat
14e R. I.
Etze
(Allemagne)
Eich
(Luxembourg)
9 fév 1865
Saint-Lizier
14 août 1881
Cazères (HauteGaronne)
24 mai 1894
Saint-Girons
capitaine
283e R. I.
soldat
24e R.I. Col.
soldat
Rancourt
(Somme)
Amotovo
(Grèce)
Perthes-lesHurlus
(Marne)
Souain
(Marne)
5 avr 1893
Saint-Girons
15 juil 1893
Saint-Lizier
18 fév 1885
Foix
adjudant
caporal
24e Bat.
Chasseurs
Alpins
23e Bat.
Chasseurs
1er Marche
d'Afrique
83e R. I.
5 nov 1891
Saint-Girons
soldat
2e R. I. Col.
22 août 1914
Bertrix
(Belgique)
18 août 1890
Caumont
soldat
11e R. I.
22 jan 1915
Langemark
(Belgique)
MoreuilSanterre
(Somme)
Bois
de
Mouilly
(Meuse)
3 juin 1890
Encourtiech
4 oct 1897
Mormoiron
(Vaucluse)
13 août 1881
Saint-Girons
soldat
153e R. I.
soldat
2e R. I. Zouaves
lieutenant
283e R. I.
Poperinghe
(Belgique)
Bar-le-Duc
(Meuse)
Aubérive
(Marne)
21 oct 1889
Saint-Girons
19 août 1888
Eychel
13 déc1879
Saint-Girons
soldat
3e R. Zouaves
soldat
57e R. I.
soldat
225e R. I.
Bernécourt
(Meurthe-etMoselle)
Perthes-lesHurlus
(Marne)
13 mai 1881
Saint-Girons
soldat
96e R. I.
28 sept 1893
Saint-Girons
soldat
83e R. I.
Einville
(Moselle)
5 nov 1891
Saint-Girons
soldat
146e R. I.
CLUZON
Louis
21 déc 1914
COMMENGE
Jean, Paul
21 août 1917
COURET
Joseph,
Camille
Louis
François,
Paul
Laurent,
Bernard
10 juil 1916
24 août 1914
DARGEIN
Albert
30 juil 1918
L'Epaulette
(Aisne)
DARGEIN
Célestin
15 sept 1916
DARROU
Paul, Marie,
Alfred
Paul,
Barnabé
23 mars 1918
DAVID
Auguste
25 sept 1915
DAVID
DEDIEU
Joseph
Bernard,
Eliacin
Emile
François,
Ribaroou
Georges
Edouard
COUROULOU
CROUZET
DARBAS
DAT
DEDIEU
DEDIEU
DEDIEU
DEDIEU
6 oct 1914
26 fév 1915
8 août 1918
22 sept 1914
DEDIEU
DEDIEU
Henri, Paul,
Marie,
Hippolyte
Jacques
Jean
DEDIEU
Joseph
10 mars 1916
DEDIEU
Joseph
25 mai 1917
DEDIEU
DEDIEU
DELBERT
DELORT
Léon
Pierre
Pierre
François
30 sept 1914
DELORT
Jean-Pierre
21 déc 1914
DELQUE
DELRIEU
Joseph
Georges,
François
Jean
Toussaint
DENAT
DENAT
25 avr 1915
31 août 1914
soldat
© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013
8
Sitil-Bahr
(Turquie)
Sarrebruck
(Moselle)
Bois des
Caures
(Meuse)
21 fév 1886
Saint-Girons
4 mars 1874
Moulis
6 nov 1892
Aleu
soldat
176e R. I.
lieutenant
142e R. I.
lieutenant
92e R. I.
Dauville (Pasde-Calais)
Châlons-surMarne
(Marne)
Sapigneul
(Marne)
Sudelkopf
(Alsace)
3 nov 1874
Saint-Girons
5 déc 1887
Roumégoux
(Cantal)
26 nov 1896
Saint-Girons
5 oct 1894
Saint-Girons
soldat
2e R Génie
soldat
178e R. Art.
soldat
125e R. I.
soldat
Villemontoire
(Aisne)
Beauséjour
(Marne)
Massiges
(Marne)
Pamiers
26 sept 1888
Saint-Girons
25 sept 1886
Saint-Girons
19 sept 1885
Betchat
4 nov 1882
Saint-Girons
6 mars 1891
Toulouse
caporal
24e Bat
Chasseurs
Alpins
143e R. I.
soldat
96e R. I.
soldat
24e R. I. Col.
soldat
57e R. I.
sergent
143e R. I.
22 mars 1896
Lescure
1 sept 1893
Saint-Girons
31 août 1891
Saint-Girons
7 août 1895
Saint-Girons
25 mars 1879
Salache (HauteGaronne)
soldat
333e R. I.
soldat
23e R. Art.
soldat
143e R. I.
soldat
49e R. I.
soldat
338e R. I.
Bois-Quarante
(Belgique)
Arras (Pas-deCalais)
Consenvoye
(Meuse)
Wytschaëte
(Belgique)
Lingenkopf
(Alsace)
Wytschaëte
(Belgique)
16 fév 1894
Eycheil
11 août 1890
Saint-Girons
23 oct 1885
Saint-Girons
27 août 1888
Saint-Girons
23 nov 1893
Saint-Girons
7 mai 1892
Saint-Girons
soldat
53e R. I.
soldat
83e R. I.
soldat
259e R. I.
soldat
143e R. I.
soldat
soldat
14e Bat.
Chasseurs
143e R. I.
Toul
(Meurthe-etMoselle)
25 sept 1892
Saint-Girons
caporal
44e R. I. Col.
DESBIAUX
Jacques
13 juil 1915
DESBIAUX
28 août 1914
DESCOINS
DETIENNE
Laurent,
Jean
Lucien,
Léonard,
Irénée
Maurice
François
DILLAC
Jean, Louis
15 juil 1918
DUBUC
Clément
10 juil 1917
DUBUC
Joseph
12 fév 1915
DUBUC
Pierre
19 oct 1914
DUCHEN
Raymond,
Auguste
François,
Elie
François
7 mars 1915
DUPEYRON
Guillaume,
Léon
26 sept 1915
Main
Massiges
(Marne)
DUPONT
DUPONT
DUPONT
Denis
François
Joseph
24 oct 1916
DUPUY
Louis
26 avr 1918
DURAND
Jean,
Aristide
Justin,
Joseph
Henri,
Alphonse,
Césaire
Etienne
François
2 nov 1914
Verdun
(Meuse)
Alzeele
(Belgique)
Wytschaëte
(Belgique)
Douaumont
(Meuse)
Laffaux
(Aisne)
DESCOINS
DUCLOS
DUCLOS
DURAND
DURIEU
ESCAICH
ESCAICH
ESCAICH
9 oct 1918
18 jan 1916
6 oct 1915
17 août 1918
24 mai 1916
16 mai 1917
14 déc 1914
ESCAICH
Jean-Marie,
Joseph
Joseph
16 juin 1915
1er sept 1914
ESCAICH
Louis
2 nov 1914
ESCAICH
Paul
22 juil 1915
ESCAICH
Pierre
2 nov 1914
ESCAICH
ESTRADE
Pierre
Pierre,
Georges
3 août 1915
de
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9
EYCHENNE
François
23 juil 1918
SauvilliersMougival
(Somme)
10 mars 1895
Saint-Girons
soldat
87e R. I.
FABRE
FAUR
Calixte
François
21 juin 1915
96e R. I.
Armand
16 avr 1917
6 sept 1883
Ustou
7 avr 1890
Saint-Girons
caporal
FAUROUX
Beauséjour
(Marne)
MoussySoupir (Aisne)
soldat
1er R. Génie
FAUROUX
FAUROUX
Henri
Jean
27 juin 1916
Verdun
(Meuse)
25 sept 1892
Eycheil
soldat
7e R. I.
FAUROUX
FERRAND
Léon
Noel
24 sept 1914
Saint-Rémy
(Meuse)
25 déc 1886
Villeneuve
Bosc
1 août 1889
Sentaraille
soldat
259e R. I.
caporal
11e R. I.
soldat
83e R. I.
soldat
11e R. I.
soldat
22e R. I. Col.
soldat
208e R. I.
soldat
24e R. I. Col.
24 nov 1890
Saint-Girons
Soldat
53e R. I.
67e R.
Chasseurs à
Pied
FERRE
Joseph
22 août 1914
Bertrix
(Belgique)
FERRE
FERRE
Louis
Marcel, Jean
22 fév 1919
Vanves
(Seine)
FERRE
Paul
FERRE
Pierre
4 avr 1917
FILLOUS
23 mars 1915
FLIPPE
Henri, Jean,
Jacques
Paul
FRAYCHE
Joseph
16 oct 1915
GABARRE
Joseph,
Albert,
Florin
Alexandre
Jean-Joseph
17 juil 1917
Mourmelon-lePetit (Marne)
Beauséjour
(Marne)
SommeTourbe
(Marne)
Main
de
Massiges
(Marne)
Mont
Haut
(Marne)
GALEY
GALEY
GARDEL
GINET
GIBET
GRADIT
HAINSSELIN
HENRY
HENRY
IBOS
LABATUT
LACANAL
Jean
Jean
Henri,
Maurice
Jean
Georges,
Henri
LACOSTE
Auguste
Nicolas
Ernest
Pierre
Germaine
INFRE
Jean
LACROIX
Jean-Pierre
LAFFOND
Michel
21 fév 1917
du
16 juin 1900
Pam (NouvelleCalédonie)
Saint-Girons
22 avr 1881
Saint-Girons
15 juil 1882
Saint-Girons
18 oct 1897
Harnes (Pas-deCalais)
6 sept 1889
Saint-Girons
13 juil 1918
Bois
des
Brouettes
(Somme)
29 mars 1896
Saint-Girons
soldat
27 mai 1918
Laffaux
(Aisne)
8 mars 1896
Lapenne
Mar
Logis
17 mai 1915
Stentraete
(Belgique)
6 nov 1895
Versailles
(Seine-et-Oise)
soldat
des
251e R. Art.
418e R. I.
infirmière
4 fév 1915
Massiges
(Marne)
27 fév 1894
Esplas
4 oct 1914
Saint-Maurice
Saint-Girons
29 août 1875
soldat
34e R. I. Col.
soldat
283e R. I.
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10
(Meuse)
Saint-Girons
26 sept 1915
Beauséjour
(Marne)
Saint-Girons
10 déc 1895
Saint-Girons
22 août 1916
Géhonville
(Belgique)
Bertrix
(Belgique)
Perthes
(Marne)
LAGARDE
Pierre
LAGARDE
René
LAPEYRE
LARTIGUE
LIAU
Théophile
Alexandre,
Jean
François
MARTY
Albert
5 mars 1915
MASSIP
Pierre
12 juin 1917
Filain (Aisne)
MAZAUD
René,
Lucien,
Louis
Henri
Ernest
4 juin 1918
Girancourt
(Marne)
15 nov 1915
MENIGOZ
André,
Maurice
24 août 1914
MENIGOZ
Georges,
Camille
18 mai 1916
Houdain (Pasde-Calais)
Celles-surPlaine
(Vosges)
Avocourt
(Meuse)
MENIGOZ
Irénée,
Emile
13 avr 1916
Froidos
(Meuse)
MIROUZE
Camille
17 fév 1915
MOITON
Charles,
Alphonse
15 mai 1915
MOITON
Joseph,
Félicien,
Octave
JeanBaptiste
Emile, Jean
5 nov 1918
Brioude (Puyde-Dôme)
Châlons-surMarne
(Marne)
Chagny
(Seine-etLoire)
Prosnes
(Marne)
Douaumont
(Meuse)
MAYA
MEDANT
MOLLE
MONTARIOL
2 août 1914
17 avr 1917
12 mai 1916
MONTARIOL
MORELLO
MOREAU
Jean
Jacques
François,
Joseph
MORERE
NOULAR
Pierre,
Joseph
Emile
28 déc 1917
OULIEU
OURTAU
PAGES
PEYRAT
Jean
Georges
Jean
Jean
26 sept 1914
19 juil 1918
11 déc 1914
soldat
418e R. I.
soldat
83e R. I.
soldat
59e R. I.
sergent
7e R. I.
soldat
359e R. I.
Pharmacienaide major
163e R. I.
9 déc 1883
Saint-Girons
13 mars 1891
Conflandey
(Haute-Seine)
2 oct 1893
Barentin (Seine
Inférieure)
11 déc 1888
Conflandey
(Haute-Seine)
7 juin 1889
Saint-Girons
6 mai 1893
Saint-Girons
soldat
43e R. I. Col.
caporal
21e R. I.
soldat
88e R. I.
soldat
156e R. I.
soldat
24e R. I. Col.
2e canonnier
57e R. I. Art.
17 sept 1884
Saint-Girons
Maîtrepointeur
267e R. Art.
campagne
30 mai 1883
Bordes-sur-Lez
30 avr 1878
Saint-Girons
soldat
88e R. I.
soldat
249e R. I.
Chêne-laReineLouvrigny
(Marne)
La
Harazee
(Marne)
Toulouse
(HauteGaronne)
10 mai 1886
Epinac-lesMines (Seine-etLoire)
11 déc 1892
Saint-Girons
23 oct 1889
Saint-Girons
soldat
14e R. I.
soldat
59e R. I.
caporal
14e R. I.
Minaucourt
(Marne)
24 oct 1881
Taurignan
soldat
24e R. I. Col.
23 mai 1890
Saint-Girons
3 sept 1892
Eycheil
24 oct 1879
Toulouse
(Haute-Garonne)
22 jan 1878
Saint-Christaud
(Haute-Garonne)
19 août 1890
Saint-Girons
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11
29 mai 1918
Chamery
(Marne)
7 nov 1898
Bègles (Gironde)
soldat
15e R.
Chasseurs à
cheval
24 oct 1918
Ritemont
(Aisne)
16 avr 1896
Massat
soldat
37e R. I.
25 fév 1915
Beauséjour
(Marne)
sergent
22e R. I. Col.
Jean
27 déc 1914
soldat
83e R. I.
POUCHERET
Raymond
31 oct 1918
François
18 mars 1917
14 août 1890
Ercé
28 avr 1885
Lacour
2e canonnier
servant
soldat
416e R. Art.
PUJOL
Perthes-les
Hurlus
(Marne)
Vilotte
(Meuse)
Vingré (Aisne)
2 sept 1879
Toulouse
(Haute-Garonne)
17 juil 1884
Saint-Girons
PUJOL
PUJOL
Jean
Louis
6 oct 1914
Toul
(Meurthe-etMoselle)
26 nov 1883
Lescure
soldat
96e R. I.
RAYMOND
Simon
RECORD
Jules,
Bernard,
Prosper
François,
Jean, Pierre
André
7 mars 1916
Forges
(Meuse)
Saint-Girons
2 fév 1861
Tarascon
Chef de Bat.
211e R. I.
17 avr 1917
Mont Cornillet
(Marne)
15 fév 1889
Soueix
soldat
83e R. I.
RIBAT
Paul,
François,
Julien
27 août 1918
Hôp. Compl.
N°20 à Nice
(AlpesMaritimes)
Gendarme
17e Légion
RIFFARD
RIVALS
Firmin
Albert
8 août 1918
105e R. I.
Etienne,
Joseph
François
9 sept 1879
Saint-Girons
10 juin 1894
Saint-Girons
20 avr 1869
Montjoie
9 oct 1893
Massat
caporal
RIVES
Braisne
(Aisne)
Locre
(Belgique)
Joinville
(Haute-Marne)
Vive-SaintEloy
(Belgique)
Bussiares
(Aisne)
Châlons-surMarne
(Marne)
sergent
83e R. I.
soldat
52e RIT
caporal
152e R. I.
28 déc 1897
Riverenert
13 mai 1888
Saint-Girons
soldat
328e R. I.
soldat
11e R. I.
SommeSuippes
(Marne)
Ricquebourg
(Oise)
Somme-Fy
(Marne)
17 déc 1892
Montjoie
soldat
83e R. I.
20 avr 1898
Montjoie
soldat
131e R. I.
soldat
219e R. I.
PEYREFITTE
Emile, Jean
PIC
PINCE
PIQUEMAL
PIQUEMAL
PIQUEMAL
Charles
Pierre
Louis,
Parfait
Pastré
Marius
Paul
PONS
REICH
RENALIER
RIVES
ROGALE
dit
25 avr 1918
16 août 1915
ROUAIX
Jean,
Antoine,
François
Henri,
Joseph
François
ROUCH
ROUGE
Charles
François
9 déc 1914
ROUGE
Jean
9 juin 1918
ROUSSE
Joseph
29 sept 1918
ROQUES
14 oct 1918
27 juil 1918
12 déc 1914
Saint-Girons
12 sept 1883
Saint-Girons
42e R. I.
11 mars 1894
© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013
12
RUMEAU
RUMEAU
RUSSEL
SAINT-GERMES
Pierre,
Damase
Léopold
Edmond
Auguste
14e R. I.
31 oct 1874
Sainte-CroixVolvestre
18 oct 1884
Chambon-le
Châtezau
(Lozère)
31 mars 1883
Lacourt
25 sept 1897
Nérac
(Lot-etGaronne)
15 mai 1887
Montjoie
16 juin 11877
Montesquieu
soldat
83e R. I.
soldat
44e R. I. Col.
soldat
96e R. I.
soldat
131e R. I.
soldat
24e R. I. Col.
soldat
17e Section C.
O. A.
Mont
Sapigneul
(Aisne)
Perthes-lesHurlus
(Marne)
Bastion
Malakoff
(Marne)
Perthes-lesHurlus
(Marne)
21 juin 1885
Saint-Girons
soldat
150e R. I.
22 jan 1888
Montjoie
soldat
14e R. I.
9 nov 1890
Toulouse
(Haute-Garonne)
29 août 1874
Saint-Girons
sergent
35e R. I.
soldat
83e R. I.
Osches
(Meuse)
Perthes-lesHurlus
(Marne)
Saint-PierreAigle-leTranslon
(Aisne)
Mulhewald
(Moselle)
20 jan 1886
Montseron
18 sept 1874
Loteuil???
soldat
259e R. I.
soldat
83e R. I.
26 fév 1895
Saint-Girons
caporal
273e R. I.
5 oct 1888
Saint-Girons
soldat
143e R. I.
Malo-lesBains (Nord)
Heippes
(Meuse)
10 juin 1880
Saint-Girons
17 mai 1886
Saint-Girons
soldat
153e R. I.
soldat
44e R. I. Col.
28 juil 1916
Fleury
(Meuse)
14 avr 1894
Le Port
soldat
11e R. I.
12 nov 1915
Cajali (Serbie)
25 juil 1894
Montceau-les-
soldat
2e R. Marche
Afrique
Vitré (Ille-etVilaine)
21 déc 1914
Perthes-lesHurlus
(Marne)
Toulouse
(HauteGaronne)
SANS
Maurice,
Germain,
Louis
18 jan 1916
SANS
Pierre
SEGUIN
Maurice,
Jean, Robert
26 oct / 15 nov
1914
16 fév 1917
Langemarck
(Belgique)
Berry-au Bac
(Aisne)
SEILLE
Joseph
23 août 1914
SEILLE
Pierre
9 avr 1918
Jamoigne
(Belgique)
Caulemelles
(Somme)
SENTEIN
SENTENAC
SENTENAC
SENTENAC
16 avr 1917
SENTENAC
Gilbert
Donatien
Emile
Jean,
Dominique,
Théophile
Jules
SOUCARRET
Charles
16 avr 1917
SOULA
François
21 déc 1914
SOULA
SOULA
Michel
Jean
6 sept 1914
SOULA
Pierre
20 déc 1914
SOUM
Bernard
31 mai 1918
SOUM
20 août 1914
SURRE
Jean,
Betrand,
Bernard
Baptiste,
Jean, Alexis
Jean
SUTRA
SUTRA
François
Léon
TAMANIAN
TAPIE
Eugène
Albert,
Casimir
SURRE
Rimont
17 déc 1893
Saint-Girons
soldat
10 nov 1917
15 sept 1914
29 jan 1915
6 sept 1914
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13
Sergent
143e R. I.
30 mars 1885
Sentaraille
soldat
280e R. I.
10 fév 1887
Labastide-deSérou
20 oct 1882
Saint-Girons
28 mars 1883
Saint-Girons
6 oct 1895
Montjoie
caporal
95e R. I.
soldat
3e R. I. Col.
soldat
96e R. I.
soldat
10e Bat.
Chasseurs à
Pied
lieutenant
59e R. I.
Villesaint
(Marne)
16 avr 1893
Bagnères-deBigorre (HautesPyrénées)
22 fév 1900
Mercenac
soldat
MazèresBarran (Gers)
Consenvoye
(Meuse)
29 sept 1896
Saint-Girons
15 mars 1868
Pamiers
2e canonnier
15e R.
Chasseurs à
Cheval
57e R. Art.
capitaine
259e R. I.
Côte 193 –
Perthes-lesHurlus
(Marne)
Méharicourt
(Somme)
Grouy
près
Soissons
(Aisne)
19 fév 1884
La
Redorte
(Aude)
soldat
44e R. Col.
14 mai 1895
Saint-Girons
18 avr 1876
Moulis
soldat
2e R. I.
soldat
Bat.
64e
Chasseurs
TERRE
Pierre
24 juil 1915
TERRE
Augustin,
Jean
19 sept 1914
TEULIE
Georges,
Jean
20 août 1914
TORT
Joseph
26 fév 1916
TORTECH
François
22 sept 1914
VERGE
Jean,
François
14 fév 1918
VERGE
VIALA
9 mai 1915
Roclincourt
(Pas-deCalais)
VIALARD
Louis
Xavier,
Léon,
Alfred,
Germain
Jean, Joseph
19 juil 1918
VIGNAUX
Henri
4 juil 1917
VILLE
Alexandre,
Joseph,
Jean, Marie
Jean
4 sept 1914
Pierre,
Marius
Pierre
6 sept 1916
VINCENNEAU
VIROS
VIVES
4 oct 1915
13 jan 1915
Mines (Seine-etLoire)
7 nov 1890
Saint-Girons
Mesnil-lesHurlus
(Marne)
Dol
Bonhomme
(Vosges)
Sarrebourg
(Moselle)
Naufragé du
“Provence II”
Bernécourt
(Lorraine)
Hôpital
complémentair
e n° 63, SaintGirons
Militaires morts en 1939-1945, en 1945-1954 et 1954-1962
NOM
PRENOM
Date décès
Lieu décès
Date et lieu de
naissance
Statut
Régiment
AJAS
ALIES
BARAT
Firmin
Leonce
Jean-Marie
22 sept 1945
Le Mont Blanc
40 ans
militaire
211e R. I.
14 mai 1940
13e R. Zouaves
Georges
3 juil 1949
19 août 1907
Eycheil
23 ans
militaire
BERTHONNAUD
Cerfontaine
(Belgique)
Ambositra
(Madagascar)
lieutenant
4e R. Légion
étrangère
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14
15e R. I. A.
BOINEAU
Jean Marie
4 juin 1940
Moyennville
(Somme)
23 avr 1913
Erp
militaire
BOURRET
CEP
CHAUVEL
DEDIEU
DEDIEU
DEDIEU
DELQUE
DESBIAUX
Henri
Paul
Henri
Henri
Joseph
Louis
André
Jean
20 août 1944
Saint-Girons
22 août 1880
Saint-Girons
civil
DESCOUENS
DUPONT
Jean
Jean
20 août 1944
Saint-Girons
civil
FARCAMEL
FERRE
Jean
Jean
12 fév 1957
20 août 1944
Algérie
Saint-Girons
6 juin 1913
Saint-Girons
27 fév 1934
19 jan 1863
Saint-Girons
GALEY
GARAUD
Fernand
Léopold
2 juil 1942
Indéfini
militaire
GARRABE
Yvette
27 mai 1944
Saint-Girons
24 sept 1909
Ariège
17 avr 1921
Castelbiague
(Haute-Garonne)
GAUTIER
GERAUD
17 août 1944
Buzet (Tarn)
militaire
15 juin 1940
Thouars
(Deux-Sèvres)
10 mars 1918
Couflens
10 déc 1903
Saint-Girons
GOURIC
Jean-Pierre
Paul
Hyacinthe
Emile
Florent
Firmin
Léopold
23 août 1944
GRADIT
Auguste
1949
Mauthausen
(Allemagne)
Indochine
GUILLAUMOT
André
2 août 1944
Souges
(Gironde)
IZAAC
KELLER
Bernard
Maurice
28 jan 1945
Buchenwald
(Allemagne)
10 sept 1905
Epfig (Bas-Rhin)
Lieutenant
gendarme
Gendarmerie
LABAUTHE
LAGARDE
LOUSTAU
MARFAING
MAS
Paul
Alphonse
Henri
Marcel
Jean
25 avr 1945
Mauthausen
(Allemagne)
15 mai 1920
Couflens
militaire
F. F.
Combattantes
MAS
MAURET
Pierre
Pierre
20 août 1944
Saint-Girons
18 mars 1872
Erp
civil
MAURI
MILLOCO
MOLLE
Emile
André
François
20 août 1944
Saint-Girons
12 sept 1912
Bordes-sur-Lez
civil
MOLLE
MOUVEROUX
OTT
OUVRIEU
CAMEL
PUJOL
PEYREVIDAL
Jules
Henri
René
Yves
François
Georges
Noel
27 mai 1944
Saint-Girons
29 juil 1944
Souges
GOUAZE
civil
17e Train
Résistante
militaire
F. F.
combattantes
Centre
43e
Organisation
Auto
Adjudantchef
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15
(Gironde)
PIQUEMAL
PLACIDE
Guillaume
Eugène
PLAISANT
POUJOL
PUJOL
ROUZAUD
SAINT ALARY
SOUECH
René
Henri
Jules
Robert
Paul
Joseph
TARRIDE
TOURENQ
VERGNE
16 mars 1943
24 mai 1912
Saint-Girons
militaire
20 août 1944
Velbert
(Allemagne)
Saint-Girons
20 août 1944
Saint-Girons
civil
Pierre
21 juil 1944
Soudeich
28 juil 1868
Montjoie
14 mai 1924
Saint-Girons
Pierre
Jean
16 juin 1944
Saint-Girons
Jean
20 août 1944
Saint-Girons
ZAVATERO
Lucien
21 fév 1945
Klein
Bockenheim
(Allemagne)
RODRIGUEZ
Antoine
26 jan 1944
Marseille
(Bouches-duRhône)
A.
Résistant
24 nov 1912
Abantos
Ciervana
(Espagne)
VIDAL
287e R.
Lourde
y
26 déc 1831
Toulouse
(Huate-Garonne)
25 oct 1921
Saint-Girons
8 juin 1921
Lacave
sergent
Matelot
canonnier
Groupe de
bombardement
2/23
« Guyenne »
Bataillon de
marins
pompiers de
Marseille
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16
Documents
Localisation du monument aux morts, 2004 D1 non cadastré, domaine public.
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09. SaintGirons
Document 1
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Discours du maire le docteur Pierre Mazaud prononcé lors de l'inauguration du monument
aux morts le 30 novembre 1924.
Mes chers enfants, Mesdames, Messieurs,
Dans un élan de piété profonde et de reconnaissance intime, nous avons élevé, à la mémoire des morts de
Saint-Girons, le magnifique monument qui se dresse devant vos yeux émerveillés.
Au moment de l'inaugurer, j'ai à remplir un double devoir de gratitude envers ceux qui, de près ou de loin, ont
été les collaborateurs ardents de notre tâche difficile et délicate envers ceux aussi qui rehaussent aujourd'hui
de leur présence la splendeur de cette cérémonie.
A vous d'abord, Monsieur le préfet, qui représentez si dignement ici le gouvernement de la République,
j'adresserai le salut de la population toute entière. Pendant les quatre années d'une guerre effroyable, vous
avez vu de près toutes les horreurs de l'invasion. Sous-préfet à Clermont-en-Argonne, à Senlis, à Soissons,
secrétaire général à Arras, vous avez affronté d'un cœur fort et d'une âme sereine, les difficultés et des dangers
de votre mission ; vous l'avez remplie sans faiblesse, dans l'intégrité de votre conscience professionnelle dans
la ferveur de votre foi patriotique.
Vous êtes bien à votre place ici. Monsieur le préfet, pour symboliser cette République dont, au lendemain de
notre première victoire, le général Joffre a pu dire qu'elle avait su préparer les glorieux vainqueurs de la
Marne.
Merci à vous, Monsieur le Sénateur, Monsieur le Député, qui êtes venus apporter à nos morts, en votre nom et
au nom de vos collègues de l'Ariège retenus loin de nous par de graves devoirs, l'hommage de la représentation
nationale.
Le général commandant le 17e corps vous a délégué, mon colonel, pour personnifier auprès de nous
l'incomparable armée dont firent partie ceux que nous honorons aujourd'hui. Vous êtes le témoin qu'ils y firent
leur devoir sans défaillance et qu'une fois de plus, la riante et verdoyante Ariège, terre de liberté et
d'enthousiasme, pays des hommes et du fer, sut donner à la France en péril la fleur de sa vaillante jeunesse, ce
qu'elle avait de meilleur et de plus fort.
Je vous dois un remerciement ému, Messieurs les membres du comité qui, soutenus par la confiance de la
population toute entière, et secondés par la compétence et le bon vouloir d'entrepreneurs et d'ouvriers
conscients de la grandeur de leur tâche, avez su mener à bien l'achèvement de cette œuvre splendide qui fait
honneur à votre dévouement et à votre probité.
A vous enfin, Patrice bonnet, grand et généreux artiste qui êtes, après nos morts, le héros de cette fête du
souvenir et de la reconnaissance. A vous surtout, s'adressent remerciements les plus vifs. Vous avez bien mérité
de la petite patrie comme nos morts ont bien mérité de la grande.
Enfant de Saint-Girons, vous avez voulu après avoir fait pendant la grande guerre votre modeste et grand
devoir, immortaliser dans le granit la gloire de vos camarades et notre commun respect envers eux et vous avez
voulu offrir à votre ville natale ce monument de piété, ce chef-d’œuvre de votre talent. Vous vous êtes acquis
ainsi un titre nouveau à l'admiration affectueuse de vos compatriotes dont vous avez été l'admirable interprète.
En leur nom et du fond du cœur, je vous félicite et vous remercie.
Morts glorieux inestimable rançon de notre victoire, vous êtes désormais plus que jamais vivants dans la
mémoire de ceux qui vous ont survécu.
Vos noms étincelants de gloire et d'héroïsme sont gravés pour des siècles dans la pierre de ce Livre d'Or
toujours ouvert devant nos yeux. Nous avons voulu que ce monument fût bâti sur cette place, à la sortie de la
ville que vous aimez. C'est de là qu'au moment du départ, vous avez envoyé votre dernier baiser à votre mère, à
votre femme, à votre sœur, à votre fiancée, à vos enfants. C'est cette place aussi qui, la première, vit le funèbre
cortège de vos cercueils ramenés du champ de bataille.
Dans votre sublime abnégation, vous avez fait à la France le sacrifice de ce que vous aviez de plus cher et ceux
que vous quittiez se sont héroïquement associés à ce sacrifice.
© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013
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Ne traduisait-elle pas leur commun état d'âme cette mère saint-gironnaise qui me disait avec des larmes « mon
fils est mort et je le pleure mais j'en suis fière car il a fait son devoir, je perds mon soutien mais je préfère le
savoir mort que lâche. »
Nous vous pleurons aussi et cependant vous êtes notre orgueil
Ce monument est un indestructible témoignage que le souvenir de vos exploits et l'exemple de votre martyre ne
sauraient effacer de notre mémoire.
Dans ce temple que nous avons bâti nous saurons venir puiser aux heures difficiles des leçons de concorde et
des enseignements d 'énergie. Les générations de vos fils y viendront à leur tour s'inclinent devant l'autel de
votre gloire et apprendre de vous le sens de ces grands mots : la Patrie, le Droit, la Liberté !
Comme les vestales de la Rome antique, les mères, les veuves, les orphelins auront à cœur d'entretenir ici le feu
sacré du souvenir.
Ce monument vous appartient, saint-gironnais ! Je suis fier et très heureux de le remettre entre vos mains
reconnaissantes car je sais que vous ne manquerez pas au pieux devoir de le protéger contre les injures du
vandalisme ou de l'oubli »
© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013
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09. SaintGirons
Document 2
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Présentation du projet de monument aux morts de Saint-Girons par son auteur Patrice
Bonnet.
Projet pour un nouvel aménagement de la Place du Pagnol et pour la construction d'un Monument de
guerre.
Au moment d'entreprendre la réalisation de ce « Monument du Souvenir » que chaque ville ou village en
France voudra posséder, le Comité St. Girons s'est posé avant toutes choses le problème de l'emplacement à
choisir. Ce problème ayant été résolu la tâche de l'Architecte lui a été à peu près définie de la manière suivante
:
« La place du Plagnol a offert jusqu'à présent l'aspect d'un espace libre sans utilisation bien définie ; son
principal rôle semble-t-il est d'attirer en dépôt des véhicules de toutes sortes. Cependant elle occupe à l'angle
de la Rue Villefranche et de l'avenue de Foix, au débouché même de la gare une situation de première
importance.
Habitations et jardins lui tracent un simple cadre qui légitimerait une meilleure utilisation.
Le Comité du Monument de guerre et la Municipalité de St. Girons désirent aménager la Place du Plagnol en
square planté et fournir par là un monument projeté un cadre noble et reposant quoique directement placé sous
les yeux de tous. »
Il n'est pas inutile de souligner tout d'abord le côté tout à fait judicieux de cette volonté de créer le « cadre » en
même temps que le monument et spécialement pour lui.
Et, il n'est pas moins utile de remarquer qu'un principe aussi raisonnable n'est presque nulle point respecté.
L'Architecte se fait un devoir de reconnaître tout de suite l'excellente base du problème qui lui a été posé par la
Municipalité St. Gironnaise et par le Comité du Monument aux héros St. Gironnais.
Choix du parti général de composition
La Place de Plagnol est un nœud largement tracé dans la ville de St. Girons. Presque au sortir de la ville et à
l'angle de deux grandes voies Pyrénéennes elle peut prêter à l'ensemble projeté un caractère analogue à celui
de grands Monuments Militaires qui s'égrenaient au long des voies antiques. Elle peut prêter, elle prêtera, ce
caractère de grandeur noble et cependant familière, si, évitant les pauvretés « du petit square » provincial,
« où sur un gazon maigre s'isole une statue », si disons-nous on sait tracer un ensemble dont chaque élément
fera partie du Monument et du Jardin à la fois – arbres, arbustes, allées, pierres, eaux tout doit être Monument
et tout doit être jardin.
C'est cette formule de composition que le projet présenté s'est efforcé d'exploiter.
La place du Plagnol est légèrement dominée par les deux grandes voies qui la bordent. Ce contre-bas peut être
accentué peut être utilisé pour l'effet de l'ensemble car il doit permettre à l'oeil d'en saisir mieux la disposition
Générale ; il suffit d'éviter que le Monument proprement dit soit dominé par le regard du spectateur passant
sur la voie publique. De cette observation découle rapidement le parti qui consiste à conserver à peu près à la
Place son niveau actuel et à relever le Monument proprement dit sur une très large base, sorte de terrasse qui,
selon la formule écrite ci-dessus, appartiendra autant au monument qu'au jardin. Le regard saisira du premier
coup la forme du Quadrilatère formé par le trottoir, notera en même temps les accès en gradins et sera
naturellement conduit vers le Monument qui est en même temps le Centre géométrique et le Centre de
« Composition » de cet ensemble.
Mais la Place du Plagnol bordée sur trois côtés par des Maisons, présente un fond entièrement ouvert vers les
jardins et la rivière. Le vide de cette percée est certes un circonstance heureuse et pleine de charme, mais il
risquerait d'absorber la masse forcément peu considérable du Monument. En recourant toujours à la même
formule le jardin se doit de venir en aide au Monument.
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A cet effet, il a été crée autour du Monument Austral, objet de tous nos soins, une série de cadres d'Architecture
quasi vivante. Une grande barrière de Platanes (que l'on pourra laisser s'étendre à toute hauteur) est venue
encercler de ces masses puissantes le Monument sur trois de ces côtés. Le 4e côté reste dégagé vers le soleil et
vers la Rue Principale (Villefranche). Plus serré autour du point Central, un deuxième cadre de verdures plus
légères et variées de tous, cerne la terrasse piédestal.
Désormais, l'édicule Central bénéficie de toute l'Ampleur du site qu'il occupe, mais sa forme précise, précieuse
et peu considérable, n'en subit aucun amoindrissement.
Les autres éléments mis en œuvre dans la composition ne sont que la ponctuation de ce thème général. Deux
peupliers marquant l'entrée Principale opposent leur jet soudain à la grasse cernure des platanes. Un dallage,
commode aux jours humides, conduit jusqu'à cinq degrés où s'inscrivent les fatales années. De chaque côté des
poilus schématisés en Porte-couronnes montent une garde d'Honneur.
Les Haies vertes, fidèles au programme général « tout jardin et tout monument » déterminent l'Hiéron de ce
Temple nouveau et au Centre du Cadre, où alternent les taches brunes des ifs taillés avec les feuillages gris des
Erables, le monument proprement dit, obéissant lui-même à la règle commune s'érige en Fontaine.
Nouveau tracé d'alignement
Proposé pour la Place
Le parti de composition ainsi défini et décrit, il reste à l'adapter en fait à l'espace disponible. Le Tracé actuel
de la Place est surtout caractérisé par une courbe de raccordement (à très grand rayon) reliant l'alignement de
l'Avenue de Foix à celui de la Rue Villefranche. Cette courbe si elle devait être maintenue, couperait l'Angle
Ouest du Trottoir tronquerait la Couronne de Platanes dont le rôle décoratif a été démontré, ci-dessus. Cette
conséquence serait désastreuse pour l'ensemble projeté qui ne trouverait plus le moyen de se développer
convenablement.
Le Nouvel alignement projeté ne fait qu'une saillie peu importante sur l'ancien alignement et par ailleurs il
rend à la circulation un espace beaucoup plus considérable et laisse à ce carrefour toute son aisance.
Il faut d'ailleurs remarquer que le monument projeté s'entoure de trottoirs beaucoup plus larges que ceux des
deux grandes rues voisines et que d'une manière générale le projet présenté s'est inspiré tout d'abord des
besoins d'un bon aménagement de la Place Publique.
Monument proprement dit
A la position centrale occupée par le monument, au milieu du jardin, ne peut répondre qu'une composition
présentant un intérêt sensiblement égal de quelque point de vue qu'on l'envisage ; toutefois comme le jardin luimême, le Monument pourra avoir une face principale.
Il est maintenant bon de définir, comme nous l'avons fait pour l'ensemble, le programme spécial de ce
Monument.
Les guerres précédentes et notamment celle de 1870 ont fourni comme type le plus répandu de Monument
Commémoratif, une composition qui sur un socle plus ou moins élevé dressait tantôt un fût portant quelques
brèves inscriptions, tantôt un groupe sculptural. La grande guerre a suscité un tout autre besoin, celui de
rendre à chaque héros un hommage individuel par l'inscription de tous les noms sur le Monument. Cette idée
nous a paru pouvoir, à elle seule, renouveler le thème de la Composition des Monuments commémoratifs. Et
tout d'abord, inscrire des noms c'est aussi implicitement vouloir les conserver. C'est donc aussi s'obliger à les
abriter le plus possible, enfin vouloir les inscrire et les conserver, c'est vouloir les lire toujours et les relire et
c'est s'obliger à ne les graver qu'à une hauteur relativement peu élevée au dessus du sol, puisque chacun ne
peut disposer à tout moment soit d'une vue excellente soit d'une lunette d'approche.
Voici donc notre programme défini très prosaïquement : graver deux cent noms environ sur le marbre, les
abriter le plus possible des intempéries et limiter la zone d'inscription à environ 3m au dessus du sol, sans
toutefois laisser ces noms trop à la portée de la main du passant.
Nous décrivons succinctement la solution proposée «. Le piédestal cher aux « groupes allégoriques » des
monuments de 1870 n'a plus aucune correspondance avec le problème nouveau qui nous occupe. écartons-le
sans regret. Nos glorieuses inscriptions se vengeront sur des dalles dressées, telles les pages d'un livre ouvert,
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« Livre d'Or » si l'on veut, et puisque nos Héros se pressent si nombreux et que nos soins pieux veulent
conserver leurs noms lisibles aux yeux de tous, les inscriptions descendront presque jusqu'au pied du
monument. Là, mieux que le meilleur piédestal, un miroir d'eau les défendra contre toute atteinte sacrilège.
Une toiture en matériaux impérissables viendra couronner et protéger le tout.
Cependant, aborder un problème d'Architecture par le côté « raison » n'est pas se fermer sans retour
l'échappée vers une plus chaude imagination... La raison satisfaite ouvre au contraire le chapitre imaginatif.
Les belles pages dorées de notre livre de gloire s'accommodent comme celles des plus beaux livres, d'un
Frontispice. Le beau feuillet de marbre s'emplira tout entier du Souvenir de l'immense sacrifice. Devant la
porte de sa maison la vieille Couserannaise sourit à son rêve. Chaque jour éloigne d'elle l'effroyable
cauchemar de la plus grande des guerres et cependant leur Souvenir est toujours plus chaud, plus grand au
cœur de « la vieille province ». La douleur affreuse se mue lentement, mais chaque jour davantage, en
gratitude et en admiration et dans les vieilles mains laborieuses l'éclat de la croix de guerre brille comme au
fond de son vieux cœur le souvenir vivant des beaux enfants sacrifiés.
C'est le thème du Frontispice du Livre d'Or. La Couserannaise s'adosse au cep de vigne et au Figuier où tout
au seuil de la Maison, s'accroche le Haricot familier, elle songe au souvenir glorieux qui escortera ses fils dans
la suite des siècles. La source à ses pieds clapote sa chanson.
A sommet de l'Edicule une grenade flambe comme le feu sacré sur les Autels.
Réalisation
Les éléments de cette composition qui relèvent de l'Art de bâtir pourront apporter dès le début leur contribution
entière à l'effet recherché. Par contre la création d'un jardin ne va pas sans quelque long délai. Des années
assez nombreuses permettront seules à toutes ces plantations nouvelles d'apporter la magie de leur charme à
l'œuvre projetée, mais ce charme est si sûr qu'il mérite d'être patiemment voulu. Alors si toutefois la confiance
qui nous est faite aujourd'hui ne doit pas être trahie, l'harmonie des moyens mis en œuvre s'établira.
Ancien Pensionnaire de l'Académie de France à Rome
Architecte en Chef du Gouvernement
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09. SaintGirons
Document 3
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Reproduction d'une carte postale du monument aux morts datant vraisemblablement des
années 1925-1930
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09. SaintGirons
Document 4
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Document Archives Départementales de l'Ariège :
Phot. Région Midi-Pyrénées
Reproduction d'une photographie de la Couserannaise P. Roques 2007 09 00143 NUCA
faisant partie du dossier présenté à la commission
d'esthétique en 1920.
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09. SaintGirons
Document 5
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Document Archives Départementales de l'Ariège :
Phot. Région Midi-Pyrénées
Reproduction d'un dessin réalisé par Patrice Bonnet
P. Roques 2007 09 00144 NUCA
faisant partie du dossier présenté à la commission
d'esthétique en 1920 et représentant l'élévation
projetée du monument aux morts.
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09. SaintGirons
Document 6
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Document Archives Départementales de l'Ariège :
Phot. Région Midi-Pyrénées
Reproduction d'un dessin réalisé par Patrice Bonnet
P. Roques 2007 09 00145 NUCA
faisant partie du dossier présenté à la commission
d'esthétique en 1920 et représentant l'élévation
projetée de la partie centrale à sculpter.
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26
Sources
Centre des Archives Contemporaines Fontainebleau : série 19860711-047-F9-3947
Archives Départementales de l'Ariège : série 2.o 1392
Archives Départementales de l'Ariège : 2 PER 50, La Croix de l'Ariège, années 1920
Archives Départementales de l'Ariège : 2 PER 185, La Victoire, 1945
Archives Dépêche du Midi : années 1920, 1930, 1940, 1950, 1960, 1970, 1980, 1990
Archives Communales : cadastre
Archives contemporaines de Fontainebleau (77) : 19860711-046-F9-3948
Site internet du Ministère de la Défense : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/
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Illustrations
09. SaintGirons
Figure 1
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Vue d'ensemble du monument aux morts projeté par
Phot. Région Midi-Pyrénées
Patrice Bonnet et inauguré le 30 novembre 1924.
J.-F. Peiré 2002 09 0869 NUCA
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Figure 2
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Détail des cinq degrés composant l'escalier principal
Phot. Région Midi-Pyrénées
et ornés des dates 1914, 1915, 1916, 1917 et 1918
J.-F. Peiré 2002 09 0888 NUCA
encadrées de chevrons, dates et chevrons réalisés en
galets noirs et blancs.
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Figure 3
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Détail des inscriptions "GLOIRE", éléments de décor Phot. Région Midi-Pyrénées
(croix de guerre) et fûts porte-couronnes surmontés de J.-F. Peiré 2002 09 0887 NUCA
casques symbolisant les soldats faisant une haie
d'honneur et situés à gauche de l'escalier principal.
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Figure 4
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Elévation sud-ouest de la partie sculptée par JeanPhot. Région Midi-Pyrénées
Marie Fourès et située au centre de la plate-forme.
J.-F. Peiré 2002 09 0868 NUCA
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Figure 5
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Détail de la Couserannaise.
Phot. Région Midi-Pyrénées
J.-F. Peiré 2002 09 0871 NUCA
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09. SaintGirons
Figure 6
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Détail du décor végétal (figieur et vigne) représenté
Phot. Région Midi-Pyrénées
derrière la statue de la Couserannaise.
J.-F. Peiré 2002 09 0893 NUCA
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Figure 7
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Détail de l'arrivée d'eau de la fontaine.
Phot. Région Midi-Pyrénées
J.-F. Peiré 2002 09 0891 NUCA
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Figure 8
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre
d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Détail de la signature de "Patrice Bonnet ARCHte"
Phot. Région Midi-Pyrénées
suivie probablement de la date 1924.
J.-F. Peiré 2002 09 0883 NUCA
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