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Date : 05/09/2014
De Séville à Tanger, une échappée mauresque
Par : Francesca Torre
Adriana Bilbao, étoile montante du flamenco, contemple l'architecture sévillane, où arts musulman
et chrétien se mêlent et s'entremêlent délicieusement. Crédits photo : Bruno Mazodier pour le Figaro
Magazine
Le palais de la Plaza de Espana à Séville mélange les styles néorenaissance, gothique et mudéjar.
Crédits photo : Bruno Mazodier pour le Figaro Magazine
Les azulejos, céramiques peintes, au pied du palais de la Plaza de Espana racontent, par ordre
alphabétique, l'histoire de 48 des 50 provinces espagnoles (manquent les villes autonomes de Ceuta
et de Melilla). Crédits photo : Bruno Mazodier pour le Figaro Magazine
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Construit sur ordre du roi Alphonse XIII d'Espagne pour héberger les hôtes VIP de l'Exposition ibéroaméricaine de 1929, l'hôtel Alfonso XIII montre une architecture caractéristique du style mudéjar:
larges voûtes, tours en fer forgé et magnifiques ornements en brique et céramique. Crédits photo :
Bruno Mazodier pour le Figaro Magazine
Promenade le long du canal Alfonso XIII, ici rue Betis. Crédits photo : Bruno Mazodier pour le Figaro
Magazine
La Giralda, aujourd'hui clocher de la cathédrale de Santa Maria, est le monument emblématique de
la ville de Séville.Les deux tiers inférieurs de la tour correspondent au minaret de l'ancienne grande
mosquée de Séville (XIIème siècle). Le tiers supérieur a été ajouté en 1586, à l'époque chrétienne,
pour accueillir les cloches. Crédits photo : Bruno Mazodier pour le Figaro Magazine
L'hôtel Casa Grande, un havre dans le village perché d'Arcos de la Frontera. Crédits photo : Bruno
Mazodier pour le Figaro Magazine
Vue sur le détroit depuis le café Hafa dans le quartier Marshan de Tanger. En toile de fond les côtes
espagnoles. Crédits photo : Bruno Mazodier pour le Figaro Magazine
Rue Riad Sultan Crédits photo : Bruno Mazodier pour le Figaro Magazine
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La terrasse du café Hafa dans le quartier Marshan à Tanger. Crédits photo : Bruno Mazodier pour le
Figaro Magazine
Le marché des dames du Rif, au pied de l'église anglicane de Saint Andrew. Crédits photo : Bruno
Mazodier pour le Figaro Magazine
Vue sur les toits de Tanger depuis la terrasse de l'hôtel Dar Sultan. Crédits photo : Bruno Mazodier
pour le Figaro Magazine
EN IMAGES - Al-Andalus, cette Espagne musulmane dont le rayonnement culturel a profondément
influencé l'Occident médiéval et la Renaissance, a aussi franchi le détroit de Gibraltar. D'un continent
à l'autre, ce voyage ravive l'âge d'or arabo-andalou.
Affairée le matin, léthargique l'après-midi, turbulente la nuit, chrétienne dans ses églises, arabe dans
ses jardins, gitane dans certains quartiers, touristique par volonté… Séville, au fil des heures, au
détour d'une place, à l'ombre d'un minaret, change selon le regard qu'on lui porte. Les Sévillans
paraissent ne jamais revenir de la beauté de leur ville, et on les comprend. Ils disent «quien no
ha visto Sevilla, no ha visto maravilla», et on les croit. Et c'est avec curiosité et excitation qu'on se
lance, par les rues de la belle andalouse, à la recherche de son splendide passé musulman. On
ne le perçoit pas tout de suite, même s'il y a bien des traces, mais on est d'emblée immergé dans
une ambiance, un décor, un rythme de vie qui doivent beaucoup à des siècles de domination et de
présence musulmanes.
Au lever du jour, par exemple, quand Séville sort de son sommeil, s'ébroue et se défait des derniers
frissons de la nuit, on peut observer le joli désordre des toits-terrasses, blottis les uns contre les
autres, du quartier Santa-Cruz. Çà et là, on y voit une Sévillane suspendre du linge sur un fil,
une autre abreuver des cactées, ou une famille rassemblée autour d'un petit déjeuner. Ces petits
rituels matinaux se déroulent avec pour toile de fond les crénelages mauresques de l'Alcazar, le
clocher-minaret de la cathédrale, un ou deux palmiers et cette harmonie qui lie l'ocre fané des tuiles
vernissées à la chaux blanche. On pourrait se croire dans une ville arabe et l'on s'attend à ce que l'air
soit fendu par le chant d'un muezzin.
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Cet héritage oriental, longtemps occulté et cependant fondateur de la culture andalouse, remonte
à l'arrivée, en 711, près de Tarifa, de différentes ethnies musulmanes (arabes, berbères, etc.), qui
créèrent Al-Andalus. Cette expression, désignant la partie de la péninsule sous domination islamique,
donnera naissance au mot Andalousie. Dans le sillage de Cordoue, alors capitale rayonnante des
Omeyyades, la ville connut un important essor économique et culturel. On y érigea la première
grande mosquée, puis l'Alcazar, lieu de résidence des gouverneurs cordouans. La chute du califat
de Cordoue (1031) la propulsa capitale du plus puissant des taïfas (petits royaumes), où le roi poète
Al-Mutamid entretint une cour lettrée et raffinée. Puis ce sont les Almoravides qui s'emparèrent de
Séville, avant d'en être chassés par les Almohades, en 1147. Séville entre alors dans son âge d'or.
Erigée en altière capitale de l'empire almohade, elle cultive la vie intellectuelle et artistique tout en
fascinant une Europe médiévale encore mal dégrossie. La nuit, les rues de Séville sont éclairées
et sûres quand celles de Paris ne sont que de boueux coupe-gorges. La ville se lance dans de
nombreux embellissements, notamment la construction de la grande mosquée (remplacée par la
cathédrale après la Reconquista). Le palais de l'Alcazar est agrandi, des quais sont aménagés sur le
Guadalquivir et un puissant dispositif de murailles est mis en place. De cette enceinte fortifiée, il ne
reste que la torre del Oro et des portions de remparts en pisé. En 1248, l'entrée dans la ville du roi de
Castille Ferdinand III mettra fin à la domination musulmane à Séville.
Toute la dualité de la mémoire andalouse est inscrite dans cette collision architecturale
Ainsi avisés, nous pouvons nous couler dans le rythme de la ville ; flâner dans le tracé labyrinthique
(typique des médinas) des ruelles de la Juderia ; admirer d'émouvants balcons fleuris ; déboucher
sur l'irrésistible placette Doña Elvira noyée sous le jasmin, les bougainvillées et les orangers ; jeter
un coup d'œil furtif aux patios enchanteurs couverts d'azulejos (autre héritage arabe) du Callejón
del Agua. Toujours à pied, car prendre la voiture pour découvrir Séville tiendrait de la folie. Se
perdre donc, puis plonger vers l'extravagant vaisseau de pierre, la cathédrale. Joyau incontournable
aimantant la ville entière, il en résume tous les fastes. Par où commencer? Il semble judicieux
d'envisager avant tout une visite de la Giralda. Non seulement parce que sa façade, composée
d'entrelacs et de chevrons, affiche une élégance rare, mais aussi parce que, avec ses 97 mètres, elle
fut longtemps la plus haute tour du monde. Sa silhouette à la fois puissante et élancée est connue sur
toute la planète. C'est en quelque sorte la tour Eiffel sévillane. Difficile donc d'éviter les cohortes de
touristes déversées par les pullmans climatisés.
Mais ce qu'il est intéressant de savoir est que son architecte Ibn Baso voulut qu'elle ressemblât
comme une sœur jumelle aux minarets de Rabat (tour Hassan) et de Marrakech (la Kutubiyya),
autres fleurons de l'architecture almohade. Avec la cour des ablutions (ou patio de los Naranjos),
c'est ce qui reste de l'ancienne grande mosquée édifiée en 1172 par le calife Yacoub Youssouf. Une
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véritable merveille au dire des voyageurs musulmans de l'époque, supplantée au XVe siècle par cette
vertigineuse cathédrale gothique. Les cinq nefs, l'enfilade de piliers ouvragés, les boiseries sculptées,
la débauche d'or et d'argent des chapelles frôlent la provocation. Mais toute la dualité de la mémoire
andalouse est inscrite dans cette collision architecturale et cette fusion improbable de la croix et
du croissant. On ne quittera pas les lieux sans apprécier le tombeau de Christophe Colomb et les
superbes vitraux du XVIe siècle représentant des scènes de l'Ancien Testament.
Pour ceux qui désirent rêver au milieu de la douceur de vivre qui émane de l'architecture
musulmane,le palais de l'Alcazar est une solution de choix. Une succession de cours rectangulaires
parcourues de canaux et de fontaines, ainsi que de somptueuses salles vous y attendent. Ces
coupoles en bois ouvragé, ces murs tapissés de remarquables azulejos, ces plafonds à caissons
richement décorés, ces colonnettes finement travaillées ont été bâtis plus d'un siècle après la réunion
de l'Andalousie à l'Espagne. Car, malgré la Reconquista, l'art musulman, très prisé par les souverains
chrétiens, s'est perpétué sous l'appellation d'art mudéjar. Un terme qui signifie «soumis» et qui
s'appliquait aux musulmans autorisés à demeurer sur le territoire. Le style mudéjar, synthèse de l'art
musulman et du goût chrétien, unique et propre à l'Espagne, orne de ses arabesques, de ses arches
polylobées, de ses broderies de pierre ce temple d'un art de vivre voluptueux.
Ne pas rater toutefois l'unique salle subsistant du palais almohade, le patio del Yeso. Ses arcades
ciselées, en partie ajourées et couvertes de stuc, sont autant d'évocations de la sophistication de
cette dynastie. Le long du palais se succèdent des jardins époustouflants de beauté, aux tonnelles et
aux allées secrètes, plantées de palmiers, de magnolias et de massifs de fleurs, rafraîchies de jets
d'eau, de fontaines bruissantes et de bassins souterrains. Le matin, l'air alourdi d'effluves y est d'une
miraculeuse pureté.
Autre manifeste de l'art mudéjar, la Casa de Pilatos, une demeure aristocratique devenue le symbole
de la Renaissance à Séville, et aussi l'un de ses plus beaux palais. Ses arches abritent une étonnante
statuaire romaine et grecque, dont une sculpture d'Athéna du Ve siècle avant J.-C. Après avoir
emprunté l'escalier en marbre gris décoré de beaux azulejos, on débouche dans une salle ornée de
fresques Renaissance représentant poètes et empereurs de l'Antiquité. Les plafonds et la table du
salon des Fumeurs, non loin, atteignent l'acmé de la marqueterie mudéjare. S'émerveiller devant La
Mort du taureau dans les arènes, de Goya (salon del Torreon), puis flâner dans les paisibles jardins
aux accents italiens.
Mais les idées de luxe et d'oisiveté que suggèrent des lieux aussi poétiquesne sauraient faire oublier
l'autre facette d'Al-Andalus. Celle des cités perchées aux allures de bastions militaires, des bourgades
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agricoles lovées au creux des vallées et des villages blancs qui ponctuent les crêtes de la sierra
de Cadix et de la serranía de Ronda. Ruelles étroites, petites maisons cubiques soigneusement
blanchies, grilles noires, œillades rouge vif des géraniums leur donnent des allures de médina.
Campée à l'entrée de la route des Villages blancs (Pueblos blancos), un réseau de villes-citadelles
développé par les musulmans, Arcos de la Frontera semble suspendue dans l'espace.
Dressée au sommet d'une impressionnante falaise avec son château construit par la dynastie des
Ben Jazrum, elle domine une des boucles du rio Guadalete. Au-delà d'Arcos de la Frontera, la terre
revêt par endroits la couleur des latérites africaines et, sur ces vallonnements cuivrés où avancent les
oliviers comme une armée en ordre de bataille, la beauté est partout. Des bouquets de palmiers et de
cactus surgissent à chaque instant. Les villages perdent leurs tuiles au profit de terrasses, la chaux
des murs se fait plus éclatante, les clochers ont la sveltesse des minarets qu'ils furent jadis.
Au fur à mesure que l'on s'approche de l'océan, l'Europe s'éloigne.Le Maroc n'est pas loin… A
l'extrémité de la péninsule, à partir d'Algésiras ou de Tarifa, par temps clair, on aperçoit comme du
haut d'un balcon la magique Ifriqiya. L'Afrique, berceau des savants arabes des cours de Cordoue,
Séville et Grenade, traducteurs de l'héritage d'Aristote et d'autres penseurs. Quotidiennement,
un ferry relie les deux continents séparés de seulement 14 kilomètres, et, vue du large, Tanger la
Blanche «semble presque riante (…), avec ses murs d'une neigeuse blancheur, sa haute casbah
crénelée et ses minarets plaqués de vieilles faïences», comme l'observait Pierre Loti au cours d'une
mission diplomatique.
A peine a-t-on débarqué, le vent de l'imprévu souffle sur cette ville. On y perd le sens du jour, de
l'année, de l'époque où l'on vit. La route principale partant du port fait vite place à des rues, les rues
à des ruelles et, quand celles-ci deviennent trop étroites pour que le taxi puisse passer, on continue
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à pied au milieu d'une foule animée. En compagnie de Rachid Tafersiti, écrivain, fin connaisseur des
arrière-cours des vieux palais et des méandres de la médina. Concentrés sur les détails d'un lacis de
plâtre sculpté, d'une porte à vantaux richement peinte, d'un patio pavé de zelliges, nous avons plus
d'une fois perdu tout repère. Notre carte mentale de la ville est devenue floue, s'est effacée et nous ne
savions plus de quel côté se trouvaient l'océan, le Petit le Grand Socco (souk, en espagnol) que nous
avions traversés. «Une de nos plus belles illustrations de l'architecture arabo-andalouse, après la
grande mosquée (convertie un temps en cathédrale!) et ses délicats cartouches floraux, est le palais
de la Kasbah», s'exclame-t-il.
Ses différentes salles richement décorées sont de véritables petits bijoux abritant alcôves, coupoles
constellées d'étoiles polygonales, arcs outrepassés supportés par des colonnes et des demicolonnes, frises de bois sculptées de stalactites. Elles accueillent actuellement les vitrines du musée
ethnographique et archéologique régional.
Autre survivance artistique mêlant art musulman et art chrétien, le palais des Institutions italiennes
(ancien palais Moulay Hafid) déploie de vastes salles d'apparat et un magnifique jardin andalou. Mais
l'église St. Andrew's, dont le clocher à base carrée se dresse comme un minaret, reste l'exemple le
plus singulier. A l'intérieur, l'arc finement exécuté ouvrant sur le chœur est serti d'un bandeau où court
en arabe le Notre Père! Une symbiose déconcertante qui reflète le mouvement incessant d'hommes
partis islamiser l'Espagne et fuyant, sept siècles plus tard, la Reconquista. Une ère où la pensée et la
création artistique ont connu de belles heures…
CARNET DE VOYAGE
Site de l'office de tourisme d'Andalousie (www.andalucia.org).
Vueling (www.vueling.com ) propose des vols Paris-Séville à partir de 49 € et Tanger-Paris à partir de
89 €.
Terres de Charme (01.55.42.74.10 ; www.terresdecharme.com ) est l'un des premiers voyagistes à
proposer une découverte combinée de Séville et de Tanger. Itinéraire de 8 jours/7 nuits en chambre
double avec petit déjeuner, à partir de 1 640 € par personne au départ de Paris. Ce prix inclut
également les transferts, 4 jours de location de voiture de Séville à Algésiras et la traversée en
ferry Tarifa-Tanger (navette gratuite entre Algésiras et Tarifa). Le spécialiste du voyage sur mesure
suggère en option un panel d'excursions et de visites guidées, telle cette «découverte culturelle» de
Tanger en compagnie d'un écrivain passionné par sa ville natale, dont il connaît les moindres secrets.
D'autres thématiques à Séville: l'Andalousie aux fourneaux, cours de flamenco, œnologie, découverte
ornithologique dans le parc Doñana, etc.
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A Séville, le Corral del Rey (00.34.954.227.116 ; www.corraldelrey.com). Dans une ancienne demeure
du XVIIe, un boutique-hôtel extrêmement bien situé, à quelques minutes à pied de la cathédrale
par les ruelles serpentines du quartier de Santa Cruz. Œuvres d'art, meubles chinés, antiquités y
composent une atmosphère chic et attachante. A partir de 308 € la nuit en chambre double avec petit
déjeuner.
Entre Séville et Jerès, le Corral del Rey a sa «propriété d'été» dans une ancienne oliveraie:
l'Hacienda de San Rafael (www.haciendadesanrafael.com). Une très belle ferme décorée dans un
style rustique chic, 14 chambres et suites, piscine. A partir de 275 €.
Dans le dédale des ruelles étroites aux murs blanchis du plus connu des Pueblos blancos,
l'accueillante Casa Grande (00.34.956.703.930 ; www.lacasagrande.net ). Au sommet de la falaise, ce
petit hôtel de 7 chambres bénéficie d'une vue d'aigle sur le rio Guadalete. A partir de 79 € (ou de 99 €
pour une chambre double avec terrasse privative).
A Tanger, coup de cœur pour le Nord-Pinus (04.90.93.44.44 ; www.nord-pinus-tanger.com ). Une
chambre double, 4 suites et la maison du Jean-Luc accueillent les voyageurs dans ce luxueux riad
d'hôtes joliment perché sur les remparts portugais de la Kasbah. Vue ahurissante sur Tarifa, la côte
espagnole et la grande bleue. A partir de 210 €.
A Séville. Las Teresas (00.34. 954.21.30.69), 2 calle Santa Teresa. Un authentique bar à tapas
(3 €) aux murs couverts de vieilles affiches, d'azulejos, de jambons suspendus. El Riconcillo
(00.34.954.22.31.83), 40 calle Gerona. Vénérable institution sévillane au charme désuet (1670) où
déguster d'alléchantes tapas (2 €).
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Monastero de la Cartuja, Centro andaluz de arte contemporáneo (00.34.955.03.70.70 ;
www.caac.es ). Christophe Colomb y vécut et y prépara sa deuxième expédition. Accueille des
expositions d'artistes espagnols et étrangers dans un cadre superbe. Museo del Baile Flamenco
(00.34.954.34.03.11). Percez le mystère de l'âme andalouse en entrant dans l'univers du flamenco.
Ateliers de danse et spectacles de qualité renouvelés chaque soir.
A Séville, pour l'Abades Triana (00.34.954.28.64.59), 69 calle Betis. World food (comptez 35 €) servie
dans un cube de verre suspendu sur le Guadalquivir, avec vue sur la Torre del Oro, magique le soir!
Tanger. Réalités d'un mythe, de Rachid Tafersiti, Editions Zarouila. Le Maroc andalou. A la découverte
d'un art de vivre, Editions Eddif Edisud.
La navette gratuite Algésiras-Tarifa (à prendre sur le port d'Algésiras près de la billetterie des ferries)
n'est pas signalisée.
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