Programme prévisionnel Amiens 2016

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Programme prévisionnel Amiens 2016
Programme prévisionnel Amiens 2016
Les lieux, dates et horaires des différentes interventions seront mentionnés/confirmés le 19 septembre
2016, date de clôture des inscriptions pour les congressistes.
Samedi 22 octobre 2016
Salon national de l’Histoire et de la Géographie ouvert aux congressistes,
aux étudiants et au grand public. SALON OUVERT A TOUS !
Attention, il appartient à chaque congressiste de construire son programme !
Faut-il le rappeler, il n’est pas possible d’assister à toutes les interventions proposées.
A chacun de libérer ses temps libres.
Seuls les congressistes pourront avoir accès à toutes les conférences proposées le samedi !
Les bouteilles de Champagne commandées sont à retirer directement auprès de l’exploitant
sur le marché de producteurs régionaux.
Tableau des conférences/ateliers du samedi 22 octobre 2016
 Code S 26 Le pôle de compétitivité Industries et Agro-Ressources (IAR)
Thierry Stadler, Président du pôle IAR.
La bioéconomie s’intéresse aux ressources en biomasses végétale et animale
pour des utilisations en alimentaire qui est leur première vocation, mais
également pour la production d’énergies renouvelables, de biomatériaux et
pour la chimie. Inscrite en 2012 dans Horizon 2020 par la commission
européenne, elle ouvre de nouvelles perspectives de transformation des
productions agricoles et de développement de nouveaux produits biosourcés plus
respectueux de notre environnement. Nous entrons dans l’ère de la transition
énergétique et de la substitution du carbone fossile par du carbone d’origine
renouvelable.
La conférence sera suivie par une table ronde sur la valorisation des
protéines végétales dans l'alimentation humaine et animale animée par Thierry Stadler.
Un atelier organisé en hommage à Daniel Thomas, Professeur de biochimie à l’UTC de Compiègne,
fondateur du pôle de compétitivité Industries et Agro-Ressources (IAR), membre du comité
d’honneur Amiens 2016 décédé le 4 mai 2014.
 Code S 27 Les religions dans la Grande Guerre
Xavier Boniface, Professeur d’Histoire à l’Université de Picardie Jules Verne
(Amiens)
Dans Les diverses familles spirituelles de la France, ouvrage paru en 1917, Maurice
Barrès montre comment les religions, parmi d’autres « forces morales », soutiennent
l’effort de guerre du pays. Son analyse peut être étendue à tous les belligérants de la
Grande Guerre, dans les États laïcs comme dans ceux où existe une religion officielle : partout, les religions
institutionnelles et les communautés de leurs croyants se mobilisent. C’est que le fait religieux continue à
représenter une force morale, culturelle et sociale et à exercer une influence en Europe, malgré la
sécularisation des sociétés contemporaines. Si les religions apportent à la guerre une tonalité de sacré, de foi
et de transcendance, elles tentent parfois aussi d’appeler à la paix et au respect de l’adversaire. Leur
engagement dans le conflit est donc porteur de contradictions.
 Code S 28 Conférence sur le cycle cinéma organisé à la Maison de la culture d’Amiens autour
de la mémoire de l’occupation de la Seconde Guerre mondiale
Marjolaine Boutet, Maître de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne
(Amiens).
 Code S9 Le vin, une boisson de culture, riche d'histoire et de géographie
Jean Robert Pitte, Membre de l’Institut (Académie des Sciences morales et politiques), Président de la
Société de Géographie, Ancien Président de l’Université Paris-Sorbonne.
L’amour du vin est un thème de réflexion nécessaire au moment où progressent en France les tendances
prohibitionnistes, en réponse aux dangers de l’alcoolisme qui touche principalement les jeunes.
 Code S 29 Thème CNRD 2017 La négation de l'Homme dans l'univers concentrationnaire nazi
Olivier Lalieu, Historien, Responsable de l'aménagement des lieux de mémoire et des projets externes
du Mémorial de la Shoah, auteur notamment de Histoire de la mémoire de la Shoah aux éditions
Soteca en 2015.
Le Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) a été créé officiellement en 1961 par
Lucien Paye, Ministre de l'Éducation nationale, à la suite d'initiatives d'associations de Résistants et de
Déportés. Il a pour objectif de perpétuer chez les jeunes Français la mémoire de la Résistance et de la
Déportation afin de leur permettre de s'en inspirer et d'en tirer des leçons civiques dans leur vie
d'aujourd'hui. En 2017, le sujet choisi par le jury national est « La négation de l'Homme dans l'univers
concentrationnaire ». Les camps nazis furent avant tout une mise en œuvre d'une idéologie fondée sur la
négation de la démocratie, le racisme et l'antisémitisme dont le but était non seulement de se débarrasser
d'opposants politiques et de minorités raciales mais aussi de les avilir en niant leur humanité.
 S49 Les guerres vues par les illustrateurs jeunesse
Une table ronde réalisée en partenariat avec la librairie Pages d’encre et le CR2L qui sera animée par
Catherine Palomar, Directrice du centre André François à Margny-lès-Compiègne, en présence des
illustrateurs jeunesse Fanny Mickaëlis et Fabian Grégoire.
 Code S 31 Les protéines végétales
Table ronde animée par Thierry Stadler, Président du pôle IAR.
 Code S32 La mobilisation des ventres : pénurie et partage de la nourriture
pendant la Première Guerre mondiale
Emmanuelle Cronier, Maître de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne
(Amiens).
Enjeu central de la Grande Guerre, l’alimentation est une condition de la survie et de la victoire pour la
guerre totale. La conférence s’intéressera aux logiques de mobilisation des populations dans le cadre d’un
développement durable alimentaire qui passe par des campagnes de rationnement volontaire ou contraint et
par la promotion de recettes « économiques ». Il s’agira aussi le montrer comment la nourriture est un
élément central des cultures du temps de guerre, tournant en dérision l’ennemi et promouvant l’aide
alimentaire et partage comme valeurs alliées, en direction notamment des réfugiés ou des prisonniers de
guerre.
 Code S33 Guerres et bande dessinée, La Guerre des Lulus
Une table ronde animée par Pascal Mériaux, Directeur d’On a marché sur
la bulle qui organise chaque année les Rendez-vous de la bande dessinée
d’Amiens, avec la participation de Hardoc et de Régis Hautière ainsi que de
Vincent Marie, Docteur en Histoire, Professeur agrégé d’Histoire et
Géographie et professeur de cinéma au lycée Philippe Lamour à Nîmes.
Un atelier réalisé avec le soutien d’On a marché sur la bulle http://bd.amiens.com/
 Code S34 Les valeurs patrimoniales des forêts de la Grande Guerre : mémoire, histoire,
naturalité
Jean-Paul Amat, Professeur à l’Université Paris Sorbonne.
La forêt reste un témoin méconnu de la Première Guerre mondiale. Elle souffrit d’exactions et de
destructions ; elle participa à l’effort de guerre, fournissant à l’armée bois de feu et bois d’œuvre. La
conférence porte sur les questions d’aménagement, d’environnement, de gestion sylvicole, de protection, sur
l’évolution des relations à la forêt du champ de bataille, dont les débats concernant la patrimonialisation des
sites de mémoire et la valorisation touristique. Une mise en perspective porte sur les forêts de la zone rouge
de Verdun : nées il y a 80 ans sur des terres où longtemps on crut – ou laissa croire – que rien ne
repousserait jamais, elles abritent une diversité biologique et paysagère aujourd’hui reconnue et protégée par
des labels et des classements. Pourquoi et comment ? Quels sont les défis à relever pour l’après-centenaire ?
 Code S47 La responsabilité du « sport de guerre » (1914-1918)
Arnaud Waquet est maître de conférences. Il enseigne les sciences sociales à la Faculté des sciences du
sport et l'éducation physique de de l’Université de Lille. Ses recherches sont centrées sur la question de
la responsabilité du sport dans les sociétés contemporaines avec un focus particulier sur la
responsabilité du sport pendant la Grande Guerre. Auteur d’une dizaine de publications sur cette
question, celles-ci l'amènent à considérer la Première Guerre mondiale comme un 'moment' où la
France entre dans une ère sportive et reconnaît au sport une responsabilité sociétale. En outre,
Arnaud Waquet est membre de l'Académie nationale olympique française et responsable du
programme Mémos en faveur de la sauvegarde de la mémoire du sport français (archives écrites et
orales). Enfin, il officie en tant qu'entraineur et dirigeant au sein du Lille métropole athlétisme.
En 1914, la France est un pays de tradition gymnique au sein duquel le sport n’est encore qu’une
distraction bourgeoise et urbaine qui est loin de faire l’unanimité dans les sphères éducatives, militaires,
médiatiques et politiques.
Avec la Première Guerre mondiale, et la présence des soldats-sportifs britanniques puis américains, la
France reçoit une leçon de sport qui engendre une inflexion militaire, politique et sociale quant à la place et
aux rôles du sport dans la guerre. Outil de formation militaire, élément de confort morale et physique pour
les soldats, mais également pour les blessés et les prisonniers de guerre, le sport offre
une réponse à la situation de vulnérabilité vécue par les soldats et participe ainsi à
l'effort de guerre.
A travers le cadre d’analyse du Principe responsabilité de Hans Jonas, ainsi que le croisement des
archives militaires, de la presse sportive, de la presse de tranchées et des archives photographiques et
cinématographique de la Grande Guerre, notre communication démontre que la Grande Guerre confère au
sport une responsabilité qui fait passer la France, et plus généralement l'ensemble des pays de tradition
gymnique, dans une ère sportive.
 Code S35 Itinéraire comparé de deux combattants de la Grande Guerre
Atelier à deux voix animé par Thierry Hardier, Docteur en Histoire contemporaine, Professeur
d’Histoire et de Géographie au collège Paul Eluard à Noyon intervenant au service éducatif
« Patrimoine et musées » de la ville, et Nicolas Mariot, chercheur au CNRS, centre européen de
sociologie et de science politique (CESSP, UMR 8209)
Deux combattants appartenant au même régiment d’infanterie territoriale ont chacun tenu un journal de
guerre. Le premier combattant, un dessinateur d’origine modeste, était simple soldat et le second, un noble
ayant le titre de vicomte était sergent. Les écrits au jour le jour de ces diaristes permettent une étude à la fois
comparative et sociale de leurs productions. Ces deux témoins ont-ils perçu, ressenti ou encore vécu de la
même façon la guerre de 1914-1918 ?
 Code S36 Les plantes génétiquement modifiées PGM : menace ou espoir ?
Jean-Claude Pernollet, Directeur de recherche honoraire de l'INRA, membre de l'Académie
d'agriculture de France.
Les plantes génétiquement modifiées (PGM) peuvent-elles apporter des réponses efficaces et innovantes
pour nourrir 9 milliards d’individus en 2050 avec une agriculture confrontée à des contextes climatiques
contrastés et soucieuse de limiter son impact sur l’environnement ? Des questions-clés permettent d’éclairer
ce débat avec des éléments objectifs et scientifiques : Quelle est la position des PGM dans le monde ?
Pourquoi et comment les développe-t-on ? Quels sont leurs bénéfices ? Leurs effets sur la santé animale et
humaine ? La culture des PGM a-t-elle sur l’environnement des effets différents de ceux des cultures
traditionnelles ? PGM et cultures non transgéniques peuvent-elles coexister ? Peut-on ressemer des PGM ?
Quels sont les impacts socio-économiques des PGM ?
 Code S37 Le lien conjugal dans la Grande Guerre
Clémentine Vidal-Naquet, Maître de conférences à l'Université Paris Sorbonne - Labex EHNE.
A la seule échelle de la France, entre 1914 et 1918, la séparation, vécue par au moins cinq millions de
couples, fut une expérience intime mais largement partagée au plan collectif. Alors que le conflit les
contraint à vivre à distance, la plupart des couples ont poursuivi leur vie conjugale par le biais de leurs seuls
échanges épistolaires. Quelles formes ont pu prendre des relations amoureuses entièrement tournées vers
l’écrit ?
 Code S44 L’histoire sociale de la Grande Guerre
Atelier à deux voix animé par Nicolas Mariot et Philippe Salson.
 Code S39 Comment nous allons manger dans 10, 20, 30 ans ? La révolution alimentaire en
cours
Gilles Fumey, Professeur de géographie culturelle, Université Paris-Sorbonne (ESPE) et Sciences-Po
Paris (ISC CNRS - UMR 3665 Pôle Alimentation, risques et santé).
De la Californie, les entreprises mondiales comme Google se mettent en quatre pour aider à fabriquer de
nouveaux aliments, moins nocifs pour l'environnement que ceux de l'élevage actuel. Sommes-nous à l'aube
d'une nouvelle révolution alimentaire comme celle qui eut lieu au début du XIXe siècle ?
 Code S50 La censure pendant la Grande Guerre
15h30 Café Histoire, café Le Capuccino, 11, rue des Sergents, avec Olivier Forcade, Professeur des
Universités à l’Université de Paris IV-Sorbonne.
 Code S38 Les Voyages extraordinaires de Jules Verne : guerres
d’indépendance et conflits coloniaux
Marie-Françoise Melmoux-Montaubin, Professeur de littérature française du XIXe
siècle à l’Université de Picardie Jules Verne, Directrice de l’UFR des Lettres et du
Centre d’études du roman et du romanesque, a consacré l’essentiel de ses travaux
au roman français du second XIXe siècle. Elle l’a appréhendé aussi bien dans son
rapport aux arts et à la critique d’art (Le Roman d’art, Klincksieck, 1999) que dans
ses relations avec la presse (Le Romancier-journaliste, un mutant des lettres, Saint-Etienne, édition
des Cahiers intempestifs, 2003). Elle édite actuellement le premier volume des Chroniques de
Maupassant (1876-1882)(éditions Garnier, à paraître en 2016). Marie-Françoise Melmoux-Montaubin
a co-dirigé un programme de recherches sur Jules Verne et les Voyages extraordinaires et co-organisé
en 2010 avec Christophe Reffait un colloque international « Les Voyages extraordinaires de Jules
Verne : de la création à la réception » (numéro Hors-Série de Romanesques Amiens, Encrage
Université, 2012). Elle est directeur-adjoint du Centre International Jules Verne.
De la guerre de Crimée (Aventure de trois Russes et de trois Anglais dans l’Afrique australe, 1871-1872) à
l’insurrection des Cipayes (La Maison à vapeur, 1879-1880), de la guerre d’indépendance de la Grèce
(L’Archipel en feu, 1884) à celle de la Hongrie (Mathias Sandorf, 1885), de la révolte canadienne contre la
domination anglaise (Famille-sans-nom, 1889) à une expédition française contre les Touaregs (L’Invasion
de la mer, 1905), les guerres d’indépendance et les conflits coloniaux du XIXe siècle parcourent la série des
Voyages extraordinaires du début des années 1870 jusqu’à la mort de l’auteur, semblant témoigner d’un
intérêt pour l’histoire contemporaine susceptible de rivaliser avec la passion géographique de Verne. Une
relecture de ces romans, tous postérieurs au conflit franco-prussien de 1870, permet de mettre en évidence
les modalités de représentation de la guerre, du souci apporté à l’évocation des différentes machines de
guerre jusqu’à l’accent mis sur les conséquences psychologiques des conflits ; elle invite aussi à s’interroger
sur l’intérêt réel que Verne porte à l’Histoire et sur son éventuel engagement idéologique, en dégageant la
spécificité des représentations de chacun des conflits évoqués. L’exposé sera complété par des documents
issus de la collection Jules Verne présentés sous vitrine dans l'auditorium.
 Code S41 Quels sont et seront les défis de l'agriculture mondiale pour 2025 ? Pour 2050 ?
Une table ronde présidée par Jean-Paul Charvet, Professeur émérite de géographie agricole et rurale
à l’Université de Paris Ouest – Nanterre – La Défense, membre titulaire de l’Académie d’agriculture
de France), avec la participation de Christophe Buisset, Président de la Chambre régionale
d'agriculture Nord-Pas-de-Calais-Picardie et de Bernard de Franssu, Directeur du développement
durable à l’Institut polytechnique LaSalle à Beauvais.
L’agriculture doit relever de nombreux défis : nourrir la planète, avec une demande sans cesse accrue des
pays émergents en calories et en protéines animales; réduire son empreinte environnementale ; participer à
la lutte contre le changement climatique et s’y adapter en réalisant sa transition agroécologique ; et fournir
des matières premières adaptées pour des usages énergétiques, chimiques ou des matériaux en exploitant
pleinement la biomasse.
Cette
multiperformance
productive,
économique, environnementale, sanitaire et
sociale est donc une nécessité. L’ouverture des
économies agricoles sur les marchés nationaux
et internationaux exige un niveau élevé de
compétitivité. Mais celle-ci ne doit pas être
obtenue au détriment des autres performances et par suite, doit fortement intégrer la dimension de
développement durable. Cette évolution dépend des agriculteurs, de leurs organisations professionnelles et
des politiques agricoles.
 Code S42 Retour à la paix, retour à la normale ? Les expériences enfantines et
juvéniles après la Grande Guerre
Manon Pignot, Maître de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne (Amiens).
« Quand la fin de la guerre est arrivée, je me suis demandé comment on peut vivre quand
ce n’est pas la guerre, parce que, pour moi, la guerre, c’était l’expérience de la vie sociale ».
Ainsi la pédopsychiatre Françoise Dolto décrit-elle, dans ses souvenirs d’Enfances (Seuil,
1986), l’état de ses réflexions au moment de l’armistice de 1918, quand elle est âgée de huit
ans. En une phrase, elle résume ce que beaucoup de sources expriment : la difficulté, pour la « génération
Grande Guerre », de « revenir à la normale » alors même que l’avant-guerre et le temps de paix constituent
des réalités largement ignorées et fantasmées. Cette communication essaiera donc d’interroger l’impact du
conflit sur les expériences enfantines et juvéniles de l’après-guerre, c'est-à-dire l’impact postérieur de la
violence – observée, subie ou infligée pendant la guerre – par les enfants et les adolescents.
 Code S43 Moyens, limites et perspectives de la défense européenne
Table ronde animée par Bernard Phan, Vice-président d’honneur de l’APHG, Professeur honoraire
en Khâgne au lycée Henri IV, membre du comité d’honneur Amiens 2016, Vice-président de
l’association régionale des auditeurs IHEDN, avec la participation du général Jean-Paul Perruche et
de Frédéric Dessberg. Frédéric Dessberg est maître de Conférences en Histoire contemporaine (Paris
I), détaché aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Directeur du pôle « Défense et sécurité européennes »
du Centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (CREC Saint-Cyr), il est également
titulaire de la chaire européenne Jean Monnet « Défense et sécurité européennes » et membre de
l’UMR IRICE (universités Paris I et Paris IV).
Des progrès dans la construction européenne sont présentés comme la nécessaire solution à nombre de
problèmes pour renforcer la monnaie commune ou pour éviter une meurtrière concurrence économique entre
membres de l’UE. Curieusement, alors que les pays de l’UE se considèrent comme "en guerre contre le
terrorisme", ce danger n’a relancé ni les propositions, ni les débats sur les projets de défense. C’est une
raison suffisante pour essayer de faire le point sur les réalités et l’état des esprits sur la question.
Depuis l’échec du projet de Communauté européenne de défense en 1954, et donc dans une perspective
historique, la timidité de la construction européenne peut s’expliquer par des freins nationaux et par la force
du lien transatlantique. Les ambitions en matière de défense commune demeurent limitées car les missions
ne relèvent pas vraiment de la sécurité collective, ni même de la défense collective. Toutefois, de nouveaux
outils, notamment depuis le traité de Lisbonne, peuvent favoriser l’influence européenne dans le cas des
frontières et du voisinage de l’Union européenne.
 Code S40 Le Monde dans nos tasses. De l'invention du petit déjeuner au couple Nord/Sud
Christian Grataloup, Spécialiste de géohistoire, Professeur émérite à l'Université Paris Diderot et à
Sciences Po, chercheur au labo Géographie-Cités.
Le premier repas du matin n'a pris la forme que nous lui connaissons que depuis deux siècles, et encore. Il a
fallu que les Européens maîtrisent des régions tropicales où ils ont fait
cultiver le chocolat, le café, le thé et, d'abord, le sucre. Nous oublions,
en prenant notre petit déjeuner que nous buvons ainsi le Monde.
 Code S51 Les grands prédateurs, le loup et l’ours
16h30 Café Géographie, café Le Capuccino, 11, rue des Sergents,
avec Farid Benhammou, Professeur de Géographie en classes
préparatoires à Poitiers, auteur de Géopolitique de l’ours polaire
aux éditions Hesse.