Compte rendu du 2 avril 2012

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Compte rendu du 2 avril 2012
COMPTE RENDU DU CONSEIL DE QUARTIER
VIVIENNE-GAILLON
02 avril 2012
Liste de présence :
Collège I
Hélène DE BARMON
Annie BURE
Delphine HENNER
Anne MIZON
Oui
Oui
Oui
Non
Betty PERCHAIS
Sandrine WANTEN
Jean-Louis MONMASSON
André CELERIER
Hussein BENSADEK
Sébastien TEXIER
Aurélien VERON
Gilles DEJEAN DE LA BATIE
Oui
Non
Excusé
Non
Non
Oui
Oui
Oui
Collège II
Christine VOS
Marielle KHAKOULIA
Hiroko KOMORI
Catherine GARNIERDUVERNET
Oui
Non
Non
Oui
Elus présents : Jacques BOUTAULT, Maxime des GAYETS, Claire GROVER, Jean-Paul MAUREL,
Christophe LEKIEFFRE
Cette réunion de Conseil de quartier a été exclusivement dédiée à des échanges avec le commissaire
de l’arrondissement, monsieur VINCENTI est représente la suite de la réunion de 2011 sur le même
thème.
Un tableau de nuisances sonores a été présenté au préalable aux conseillers de quartier et aux
nombreuses personnes du public présentes.
Deux personnes au sein du Conseil de quartier Christine VOS et Delphine HENNER) ont été en
contact régulier avec le commissariat pour la préparation de cette réunion.
Le commissaire précise que la principale difficulté de son point de vue consiste dans le fait que les
informations qui arrivent sont éparpillées. Il est très important de faire une main courante ou de
déposer plainte en cas de nuisances sonores pour faciliter le travail de la police (qui pourra recouper
les informations par la suite).
Hélène DE BARMON rappelle que la médiation peut représenter un autre moyen d’apaisement des
relations. Il faudrait insister sur cette opportunité que représente la médiation. Il existe également la
possibilité de s’adresser à des associations bien implantées dans l’arrondissement (Accomplir, Rive
Bourse) et signer des pétitions contre les nuisances sonores.
Le commissaire VINCENTI présente la procédure d’obtention de l’arrêté préfectoral de la rue
Montorgueil (qui interdit la consommation et la vente d’alcool entre 17 heures et 22 heures) à la
zone circonscrite entre les rues Feydeau et Saint Marc. Un retard a été constaté car le périmètre de
la zone n’a pas été fermé dans les plans pris en compte par la Préfecture de Police. Néanmoins, cet
arrêté sera mis en place le plus rapidement possible.
A une question de la présidente du Conseil de quartier concernant l’action des services de police
quand cet arrêté sera effectif, le commissaire précise qu’il s’agira d’un outil supplémentaire dans le
contrôle et la gestion de la voie publique. Les policiers auront également le pouvoir de verbaliser
davantage. Il y a eu davantage de verbalisations dans le quartier Montorgueil depuis la mise en place
de l’arrêté.
Il rappelle que les établissements de la nuit peuvent être fermés administrativement pour des
périodes allant de plusieurs jours à plusieurs mois. Il demande régulièrement des fermetures
d’établissements mais qui ne sont pas toujours accordées.
Jacques BOUTAULT insiste sur le phénomène du binch drinking, très répandu chez les adolescents et
les jeunes adultes. Ce phénomène produit des attroupements importants et des bruits intolérables.
La police doit pouvoir verbaliser pour envoyer un message fort. Concernant l’implantation des
établissements de licence IV, il répond à une question d’une personne du public en précisant que la
mairie d’arrondissement n’est pas informée ou consultée sur ce sujet. Il suggère de demander au
préfet de considérer que le 2e arrondissement est saturé en implantations de ce type
d’établissements et que cela s’apparente à la monoactivité de débit de boissons.
Monsieur VINCENTI explique que le transfert de licences correspond à des règles précises. Il y a des
« zones protégées » notamment autour des écoles qui ne sont pas bien respectées (surtout dans le
quartier Montorgueil-Saint Denis).
Le commissaire rappelle que pour pouvoir verbaliser, il faut constater cette nuisance. En grande
partie, les nuisances ne sont pas constatées par les agents de police faute de pouvoir identifier une
personne responsable de ces nuisances dans un groupe.
Hélène DE BARMON s’inquiète du suivi des médiations déjà effectuées.
Delphine HENNER s’interroge sur la question du temps nécessaire pour considérer l’échec d’une
médiation.
Le commissaire assure qu’il ne faut pas rester sur des échecs mais il faut bien continuer à avancer. Il y
a eu des progrès : « La Grosse Caisse » à accepté de fermer à 2 heures du matin au lieu de 6 heures.
« Hatfield » sur les Grands Boulevards a donné de bons résultats également. Il faut cibler en fonction
des incidents et des doléances des habitants. Peu importe la zone, il faut trouver les bonne réponses
et les bonnes solutions.
Une personne du public rappelle que les bars de la rue Port-Mahon – Lio et Petit Bonaparte- sont des
sources importantes de nuisances sonores.
La directrice de l’hôtel Vivienne estime qu’elle a subi un important manque à gagner à cause des
nuisances sonores nocturnes.
Maxime DES GAYETS pose la question de l’intégration des commerces dans le quartier, en prenant
des mesures de prévention.
La Police Judiciaire (BRP) contrôle les établissements spéciaux. Il y a dans ce cas deux qui posent
problème : le « Molotov » et le « Player » (qui ont le même propriétaire). Malheureusement, la BRP
ne privilégie pas la lutte contre les nuisances sonores. Il y a eu déjà une fermeture administrative
pour cause d’overdose (Rex Club).
Delphine HENNER pose la question de la prolongation des autorisations d’ouverture nocturne quand
celles-ci arrivent à échéance. Monsieur VINCENTI rassure que, s’il y a eu de problèmes, l’avis donné
est défavorable.
Hélène DE BARMON s’interroge sur les actions et des pistes à suivre pour l’année à venir : caméras
de vidéosurveillance ? actions collectives ? inciter les établissements à s’équiper d’un fumoir ?
Christine VOS considère que la seule solution est la mobilisation des riverains. Il faudrait également
informer les copropriétés qu’elles ont le pouvoir d’interdire un établissement dans leurs murs.
Un habitant de la rue Feydeau se plaint du fait qu’il a de nombreuses personnes qui urinent sur le
mur de son immeuble.
Jean-Paul MAUREL suggère de demander qu’un certain nombre de sanisettes publiques soit ouvert
toute la nuit.
Jacques BOUTAULT considère que l’installation des spots lumineux peut s’avérer dissuasive.
Claude GARREC confirme le fait que faire des pétitions sur de zones précises est efficace. Il faudrait
donc déposer des plaintes individuelles et mener en même temps des actions collectives.
Le commissaire fait une synthèse de la discussion : ainsi, il faut centraliser, orienter et classer
l’information.
Concernant les terrasses sauvages, Jacques BOUTAULT confirme que la Ville peut les verbaliser. Il
informe qu’il a demandé que l’opération « Pierrots de la Nuit » menée dans le quartier Montorgueil
soit reconduite. Il s’agit d’une opération de sensibilisation des clients des bars et terrasses aux bruits
produits via des acteurs qui jouent de petites scènes autour d’eux.
Le problème du Truskel est encore une fois posé par une habitante de la rue Feydeau. Il semblerait
qu’un problème récurrent intervient alors que les vigiles font la fête avec les clients. Dans le quartier
il y a eu également une tentative d’assassinat au niveau du 158 rue Montmartre à la sortie du Social
Club. Il y a eu un appel à témoins.
Hélène DE BARMON considère qu’il y a une dérive dans l’arrondissement. Il faut prendre en compte
l’évolution du quartier sinon la dynamique enclenchée sera difficile à arrêter. Elle s’inquiète des
prochaines ouvertures d’établissements.
Jean-Paul MAUREL rappelle que la mairie n’apprend l’ouverture d’un établissement que via les
problèmes signalés par les habitants. Il s’interroge sur l’existence ou pas d’un numerus clausus
d’établissements de la nuit dans le quartier.
Le commissaire VINCENTI rappelle que tous les établissements n’ont pas d’autorisation d’ouverture
la nuit. Le contrat local de sécurité n’est pas efficace dans le cas des nuisances sonores. Le nœud du
problème c’est l’information.
Hélène DE BARMON pose la question d’une page dans le journal municipal sur le thème « que faire
en cas de nuisances sonores ».
Aurélien VERON rappelle l’adresse internet du site des Conseils de quartier :
http://conseilsdequartierparis2.org. Les personnes qui souhaitent peuvent apporter leurs
témoignages (ou contacter directement les Conseils de quartier) directement à cette adresse.
La prochaine réunion du Conseil de quartier aura lieu le 25.06.2012 à 20 heures en mairie
d’arrondissement.