Si cette méthode vous intéresse ou que vous désirez de plus

Transcription

Si cette méthode vous intéresse ou que vous désirez de plus
STOP AUX RESISTENCES
ou
VERMIFUGER SON CHEVAL AUTREMENT
Jusqu’ici, il était préconisé de vermifuger son cheval quatre fois par an. Mais le « spectre parasitaire » a
beaucoup changé ces dernières années. Aujourd’hui, les grands strongylides ne sont plus que rarement
détectables en Suisse. Ce sont les petits strongylides qui dominent. Cependant, des études ont montré que
même l’excrétion des œufs de petits strongylides reste relativement faible pour beaucoup de chevaux.
D’autre part, les résistances aux vermifuges ne cessent d’augmenter.
Afin de pallier à ces changements, les spécialistes nous conseillent une nouvelle stratégie pour le contrôle
des parasites : L’EMPLOI SELON BESOIN des vermifuges associé à une bonne PREVENTION.
PREVENTION : Réduction de la pression infectieuse
-
Bonne hygiène des pâturages (enlever les crottins au moins 1x/semaine, avoir une assez grande
surface par rapport au nombre de chevaux)
-
Santé du cheval
VERMIFUGATION AU BESOIN :
Pour les chevaux adultes et sains : Analyse coprologique (méthode McMaster)
-
Il s’agit de compter le nombre d’œufs de parasites par gramme de crottin. Il ne faut alors
vermifuger son cheval que lorsqu’un certain seuil est dépassé (200 œufs de strongylides/gramme).
De plus, l’analyse permet de détecter d’éventuels autres parasites plus rares.
-
Pour les chevaux qui vont pour la première fois au pâturage : il est conseillé d’en rester à
l’ancienne méthode pour les quatre premières périodes d’estivage.
Si l’on a recourt pour la première fois à cette nouvelle méthode, il est bon de commencer par tester tous
les chevaux d’une exploitation en début de saison (au mieux en mai). Ceci permet de connaître la
situation spécifique au domaine. On refait alors une analyse tous les deux mois (juillet, septembre et
novembre) afin de vérifier que la situation reste stable. Dans ce cas, les chevaux ne devront être
vermifugés qu’une seule fois, avant l’hiver. Les années suivantes, une à deux analyses coprologiques
suffiront pour vérifier qu’il n’y ait pas de nouvelle infestation.
Si l’emploi de vermifuges se révèle nécessaire, il est important d’alterner les différents produits existants et
de ne pas toujours utiliser les mêmes, ceci afin d’atténuer le risque de formation de résistances.
Il est maintenant possible de tester l’état d’infestation parasitaire de votre cheval
à la Clinique du Vieux-Château !
Si cette méthode vous intéresse ou que vous désirez de plus amples informations,
n’hésitez pas à nous demander conseil !