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Communiqué de presse
VIENNE 1900
Klimt, Schiele et leur temps
26 septembre 2010 – 16 janvier 2011
La Sécession viennoise et la Wiener Werkstätte ont fait de la Vienne du tournant du siècle
dernier un des lieux de naissance de l’art moderne. La Fondation Beyeler consacre à ce
thème d’une grande richesse la première grande exposition jamais organisée en Suisse. Elle
présentera deux cents toiles, aquarelles et dessins, ainsi que des maquettes d’architecture,
des meubles, des projets de textiles, de la verrerie, de l’argenterie, des affiches d’artistes et
des photographies.
Au centre de cette exposition consacrée à la modernité viennoise figurent les célèbres
portraits et paysages ornementaux de Gustav Klimt, les représentations de corps d’Egon
Schiele d’une expressivité inouïe, sans oublier, bien sûr, les légendaires dessins érotiques
de ces deux artistes. Ils sont complétés par des œuvres d’Oskar Kokoschka, Richard Gerstl
et Arnold Schönberg. L’idée d’une œuvre d’art totale, véritable leitmotiv des artistes, artisans
d’art et architectes de la Sécession viennoise et de la Wiener Werkstätte, parcourt cette
exposition comme un fil conducteur : les maquettes et dessins de réalisations architecturales
majeures ainsi que les meubles réalisés par des architectes marquants de l’époque — dont
Otto Wagner, Joseph Maria Olbrich, Josef Hoffmann, Adolf Loos — en offrent un témoignage
aussi éloquent que les créations d’arts appliqués, avec, au premier chef, celles de Koloman
Moser.
Cette exposition a été réalisée par la commissaire invitée Barbara Steffen de Vienne. Elle a déjà été
responsable de Francis Bacon et la tradition de l’art (2004) pour la Fondation Beyeler. L’exposition,
bénéficie du soutien tout particulier des institutions suivantes : Leopold Museum, Albertina, Kunsthaus
Zug, Stiftung Sammlung Kamm, Belvedere, MAK, Neue Galerie New York, Wien Museum et Wiener
Secession.
Le catalogue, édité par Barbara Steffen à la demande de la Fondation Beyeler, est publié en allemand
et en anglais chez Hatje Cantz Verlag, Ostfildern. Il contient des textes d’éminents spécialistes :
Christian Meyer (Schönberg Center Vienne), Franz Smola (Leopold Museum, Vienne), Barbara
Steffen, Barbara Sternthal, Beate Susanne Wehr, Alfred Weidinger (Belvedere) et Richard Zettl
(Université des Arts Appliqués, Vienne) ainsi qu’une chronologie de Michiko Kono (assistante
conservatrice Fondation Beyeler); 272 pages, avec 289 illustrations dont 276 illustrations en
couleurs ; CHF 68, ISBN 978-3-905632-85-9.
Cette exposition s’accompagne d’un important programme de cinéma, de musique, de spectacles de
cabaret et de littérature. Un café viennois accueille les visiteurs dans le souterrain du musée, un ArtShop supplémentaire propose un assortiment choisi de produits viennois. L’audioguide ainsi qu’une
table de lecture comportant des ouvrages spécialisés et des catalogues offrent des informations
complémentaires, tandis qu’un CD de musique viennoise comblera les mélomanes. Cette exposition a
pour partenaires les Offices de tourisme de Vienne et de Bâle.
Images de presse disponibles sous www.fondationbeyeler.ch/press-images.
Contacts/Presse
Catherine Schott, Tel. + 41 (0)61 645 97 21, Fax. + 41 (0)61 645 97 39, [email protected]
Heures d’ouverture de la Fondation Beyeler : tous les jours 10h00 à 18h00, le mercredi jusqu’à
20h00
Communiqué de presse
VIENNE 1900
Klimt, Schiele et leur temps
26 septembre 2010 – 16 janvier 2011
La Sécession viennoise et la Wiener Werkstätte ont fait de la Vienne du tournant du siècle
dernier un des lieux de naissance de l’art moderne. La Fondation Beyeler consacre à ce
thème d’une grande richesse la première grande exposition jamais organisée en Suisse,
confiée à la commissaire Barbara Steffen. Elle présentera deux cents toiles, aquarelles et
dessins, ainsi que des maquettes d’architecture, des meubles, des projets de textiles, de la
verrerie, de l’argenterie, des affiches d’artistes et des photographies.
Au centre de cette exposition consacrée au modernisme viennois figurent les célèbres
portraits et paysages ornementaux de Gustav Klimt, les représentations de corps d’Egon
Schiele d’une expressivité inouïe, sans oublier, bien sûr, les légendaires dessins érotiques
de ces deux artistes. Ils sont complétés par des œuvres d’Oskar Kokoschka, Richard Gerstl
et Arnold Schönberg. L’idée d’une œuvre d’art totale, véritable leitmotiv des artistes, artisans
d’art et architectes de la Sécession viennoise et de la Wiener Werkstätte, parcourt cette exposition comme un fil conducteur : les maquettes et dessins de réalisations architecturales
majeures ainsi que les meubles réalisés par des architectes marquants de l’époque — dont
Otto Wagner, Joseph Maria Olbrich, Josef Hoffmann, Adolf Loos — en offrent un témoignage
aussi éloquent que les créations d’arts appliqués, avec, au premier chef, celles de Koloman
Moser.
La Vienne 1900
À la charnière des deux siècles, Vienne, capitale et lieu de résidence royale et impériale de
l’Autriche-Hongrie, a été le théâtre d’une profonde mutation. Au cours de ces années, Vienne
a été un véritable pôle d’attraction pour tous ceux qui affluèrent des quatre coins de l’empire
vers ce haut lieu des beaux-arts, de la musique, de la littérature, des arts décoratifs et de
l’architecture. L’atmosphère artistique et intellectuelle de Vienne oscillait entre tradition et
volonté de renouveau, entre foi dans le progrès et humeur apocalyptique. Franz Kafka et
l’écrivain viennois Arthur Schnitzler s’employaient à tracer une image pessimiste du monde.
Otto Wagner incarnait dans l’architecture, au même titre que Klimt en peinture ou Freud
dans le domaine scientifique, ce changement profond de paradigme qui introduisit dans la
Vienne 1900 une ère qui donnerait des impulsions majeures à la création artistique des
générations à venir.
La Sécession viennoise
En 1897, la fondation de la Sécession viennoise (Association des Artistes plasticiens d’Autriche) par Gustav Klimt, Josef Hoffmann, Joseph Maria Olbrich et d’autres peintres, sculpteurs
et architectes marqua le début de vingt années d’épanouissement des arts libéraux et appliqués de Vienne et donna le coup d’envoi au développement programmatique de l’œuvre
d’art totale chère au modernisme viennois. Les artistes de la Sécession viennoise rejetaient
la conception de l’art traditionnelle, fidèle au conservatisme et à l’historicisme, qui dominait
au Künstlerhaus, la Maison des artistes, et défendaient une prise en charge publique de l’art
au niveau international. La notion d’œuvre d’art totale recouvrait la coopération sur un pied
d’égalité des beaux-arts et des arts appliqués ainsi que de l’architecture, l’idée d’une création
qui surmonterait les frontières entre les différents genres, en se fondant sur la prémisse de la
subordination des détails à l’efficacité du tout. L’art devait être présent partout, jusque, et
surtout, dans la vie quotidienne.
L’exposition
Le cadre chronologique de cette exposition s’étend de la fondation de la Sécession viennoise à la fin de la Première Guerre mondiale en 1918, année de la mort de Gustav Klimt,
Egon Schiele, Otto Wagner et Koloman Moser. Le bâtiment de la Sécession, construit en
1898 sur des plans de Joseph Maria Olbrich (1867-1908), un édifice frappant avec sa
coupole de feuilles dorées qui servit de cadre la même année à la première exposition des
membres de la Sécession viennoise, est devenu un véritable emblème de Vienne. C’est là
également que fut mise en place en 1902 la célèbre Frise Beethoven de Klimt, dont la
réplique au Foyer de la Fondation Beyeler ouvre l’exposition. La première salle présente la
maquette d’architecture historique, les affiches et les documents réalisés par des artistes
pour la Sécession, ainsi qu’un éventail dont les différentes lames ont été réalisées par tous
les membres de la Sécession.
Gustav Klimt (1862-1918), le premier président de la Sécession viennoise, était un peintre et
un dessinateur divinement doué. Véritable phare du mouvement, ce fut un ardent défenseur
du concept d’œuvre d’art totale. Trois salles sont consacrées à une cinquantaine de ses
toiles, dessins et esquisses. Parmi ses motifs les plus connus, on peut citer, à côté d’allégories, ses portraits de femmes réalisés dans un style pictural ornementé ; l’exposition
présente un certain nombre de chefs-d’œuvre avec Judith II (Salomé ; 1909), Nixes
Poissons d'argent ; vers 1899), Les poissons rouges (1901/02) ainsi que La Danseuse
(1916/18). Cette dernière toile incarne la quintessence de ses portraits féminins ; la composition plane du tableau, le schéma chromatique coloriste, une atmosphère esthétique et
érotique et l’abstraction associée à une figure debout anticipent déjà l’art des années ultérieures du XXe siècle.
Klimt a souvent pris pour motif de ses tableaux de paysage l’Attersee, un lac du Salzkammergut, où il a passé l’été entre 1900 et 1907. Par des compositions chromatiques presque
abstraites, il est allé très loin en direction de l’art non figuratif, comme le révèlent Attersee
(1901) ou Le Parc (1910 ou plus tôt). Son mode de représentation novateur de l’espace et
de la surface fait de Un orage se prepare (Le Grand Peuplier II; 1903) le plus grandiose de
ses paysages.
Klimt a été le mentor de ses cadets, Oskar Kokoschka et plus encore Egon Schiele — qui
ont suivi, l’un comme l’autre, une évolution artistique bien différente. S’éloignant de l’œuvre
d’art totale, ils se sont tournés vers l’expressionnisme naissant.
Schiele a représenté son attachement et sa vénération pour Klimt dans son célèbre tableau
à l’huile Ermites (1912), qui les présente tous deux sous forme d’une double figure enveloppée d’un manteau noir. Contrairement à Klimt, dont les corps sont toujours sertis dans un
écrin ornemental, un dessin chromatique abstrait, Schiele s’est affranchi de toute esthétisation. Ce qui l’intéressait, c’était le corps « vrai », même maltraité, et sa sexualité.
L’exposition présente vingt toiles majeures (portraits et paysages) et plus de cinquante des
précieux travaux sur papier d’Egon Schiele (1890-1918). Emporté prématurément par la
grippe espagnole, Schiele était un maître de la mise en scène de soi et de la visualisation
psychologique. Ses célèbres autoportraits, tels que Autoportrait à la tête penchée et
Autoportrait à l ‘épaule (1912 les deux), comptent parmi les chefs-d’œuvre de l’expressionnisme. Schiele s’opposait à l’idéal antique dominant de la représentation esthétisante du
corps masculin et ne reculait pas devant les sujets au contenu scabreux : c’est le cas de sa
célèbre toile Cardinal et Religieuse (Caresse); 1912).
Un cabinet érotique séparé sera réservé aux célèbres aquarelles et dessins sensuels, dans
lesquels Schiele dépasse le thème du nu et érige les différentes formes de sexualité en objet
pictural, de façon absolument inédite. Ses modèles adoptent souvent des postures excentriques, ils paraissent isolés dans un environnement spatial dépourvu de toute caractérisation.
Leur présentation publique était impensable dans la Vienne du tournant du siècle ; en 1912,
Schiele fut poursuivi pour exposition indécente d’art érotique sur la place publique.
Les dessins érotiques de femmes réalisés par Klimt sont en majorité des travaux à la mine
de plomb ou au fusain où les couleurs interviennent avec délicatesse, le corps féminin étant
esquissé par des contours précis. Ses dessins sont souvent d’un érotisme explicite. À la
différence des œuvres correspondantes d’Egon Schiele, il est très rare qu’un regard direct
de la femme sur le spectateur trouble l’oubli de soi sexuel dans lequel est plongé le modèle.
Oskar Kokoschka (1886-1980), peintre, graveur et écrivain, était le représentant d’un expressionnisme conçu comme un mouvement universel. Ses portraits réalisés entre 1907 et
1910, franchement singuliers pour son temps, se concentrent sur la tête et le torse, disposés
dans un espace qui échappe à la perception. Kokoschka dépouille son sujet de l’enveloppe
du purement charnel afin de dégager les éléments psychologiques de l’existence humaine.
Comme Schiele, il s’intéressait particulièrement à la posture. Dans la peinture à l’huile
Proclamation (vers 1911), un remarquable exemple de ses œuvres religieuses, le récit
biblique s’associe à une gestuelle et à une motricité corporelle extrêmes. L’exposition présente un célèbre Autoportrait (1917) et des portraits, dont ceux de sa compagne et muse
Alma Mahler et des compositeurs Anton von Webern et Arnold Schönberg.
La dualité des dons artistiques de nombreux représentants du modernisme viennois et leurs
relations avec la musique sont particulièrement flagrants dans la création du compositeur
Arnold Schönberg (1874-1951), dont l’œuvre occupe une place à part dans l’art viennois du
début du XXe siècle. Elle comprend des autoportraits, des représentations de paysages et
des visions picturales qui traitent du regard et de la vision de l’homme. L’exposition présente
plusieurs de ses œuvres majeures. La fascination pour le regard, qui s’exprime de façon
absolument programmatique dans Regard (1910), permettait aussi à Schiele, Kokoschka et
Gerstl de révéler de façon expressive leur intimité même, leur personnalité profonde.
Richard Gerstl (1883-1908) était lié à la femme de son ami Schönberg, Mathilde Schönberg,
qu’il a peinte plusieurs fois. Parmi les œuvres les plus importantes de Gerstl, on peut citer
Portrait de groupe avec Schönberg (1907), dont la facture impulsive tranche avec l’attitude
esthétisante, centrée sur la beauté, des sécessionnistes. Dans son célèbre Portrait
Autoportrait demi-nu (1904/05), Gerstl se représente sous les traits d’une figure
messianique, en citant des éléments formels et des motifs de l’image du Christ, afin
d’exprimer sa concep-tion de lui-même, en tant qu’artiste. Comme ceux de Schiele, ses
autoportraits témoignent d’un puissant narcissisme et d’une expressivité sans fard.
La Wiener Werkstätte
La Wiener Werkstätte, ou Atelier viennois, un collectif de production d’artistes et d’artisans
d’art, a été fondée en 1903 par l’industriel Fritz Waerndorfer ainsi que par Koloman Moser,
véritable moteur de l’entreprise, et Josef Hoffmann. Ils s’inspiraient de l’Arts and Crafts
Movement britannique. L’objectif de l’atelier, qui collaborait avec la Sécession viennoise et
avec l’École d’arts appliqués de Vienne, était de renouveler la conception de l’art dans le
domaine des arts décoratifs. Le goût pour l’expérimentation et la grande exigence de qualité
de la Wiener Werkstätte ont laissé leur empreinte stylistique sur l’architecture aussi bien que
sur les objets de la vie quotidienne. On a fabriqué des armoires, des commodes, des
secrétaires, des luminaires, des chaises et des tables et même des intérieurs tout entiers,
ainsi que des articles de mode, des bijoux, de la verrerie, de l’argenterie et des reliures d’art.
La création de Koloman Moser (1868-1918), qui a travaillé comme peintre, graveur, créateur
de meubles, artisan d’art, décorateur de théâtre et concepteur d’expositions, constitue en soi
une œuvre d’art totale. Sa peinture comprend des paysages, des portraits et des tableaux de
personnages aux coloris intenses. Parallèlement à de nombreux objets d’arts appliqués,
l’exposition présente deux œuvres majeures, les toiles Vénus dans la grotte (vers 1914) et
Deux filles (vers 1913/15). Le vaisselier Der reiche Fischzug que Moser présenta en 1900 à
la huitième exposition de la Sécession, ainsi que le Cadre (1901/02) sont considérés comme
des réalisations exceptionnelles par leur façonnement artistique.
Le cabaret Fledermaus (1907) conçu par Josef Hoffmann (1870-1956) et sur lequel l’exposi.tion présente une abondante documentation offre un exemple cohérent d’œuvre d’art totale.
Hoffmann a tout conçu lui-même, depuis la disposition spatiale jusqu’à la brochure de programme, en passant par les meubles et la vaisselle. Des chaises, des armoires, des objets
d’argenterie et de verrerie ainsi qu’une maquette d’architecture de la maison de santé de
Purkersdorf (1904) témoignent ici de la large palette des talents de créateur d’Hoffmann.
Otto Wagner (1841-1918) enseignait l’architecture à l’Académie des Beaux-arts. Cette
« école Wagner » a produit des architectes aussi célèbres que Josef Hoffmann, Joseph
Maria Olbrich et Adolf Loos, dont les noms recouvrent à eux seuls une partie essentielle de
l’activité architecturale de Vienne dans les années 1900. La priorité de Wagner en matière
d’architecture était la fonctionnalité, ce qui incluait l’utilisation de matériaux modernes comme l’acier et l’aluminium. Pour son bâtiment révolutionnaire de la Caisse d’épargne de la
poste (1904-1906), en plus du béton armé et de plaques de marbre, il a utilisé l’aluminium
pour des éléments de la façade extérieure aussi bien que comme matériau de construction.
Wagner a également conçu tout l’aménagement intérieur du bâtiment, en définissant des
structures hiérarchiques avec une utilisation ciblée des matériaux et un langage formel
délibéré. On peut citer parmi ses autres réalisations connues l’église Saint Léopold am
Steinhof (1905/06) dont les fenêtres latérales ont été dessinées par Koloman Moser. Les
deux bâtiments sont exposés sous formes de maquettes.
Adolf Loos (1870-1933), un adversaire résolu des sécessionnistes viennois, prônait le
fonctionnel, la simplicité et la clarté dans l’architecture et dans les objets utilitaires, un
postulat qu’il appliquait également aux intérieurs. Il a frayé la voie à toute l’architecture
moderne. Sa célèbre maison de la Michaelerplatz (1909-11), en face de la Hofburg
impériale, dont on peut voir la maquette dans l’exposition, fit scandale par sa façade
dépourvue de toute ornementation.
Perspective
La force de création vitale des artistes à l’œuvre dans la Vienne des années 1900, le
triomphe d’un style clair et fonctionnel sur le Jugendstil ornemental et le rapprochement
entre beaux-arts et arts appliqués, qui se manifesta tout particulièrement dans la Wiener
Werkstätte et inspira l’idée d’une œuvre d’art totale, ont durablement influencé l’évolution de
l’art. L’étroite collaboration de tous ces artistes impliquait une nouvelle notion de l’œuvre
d’art totale, dont le développement se poursuivrait dans le Bauhaus et le mouvement DeStijl. Ses répercussions artistiques se font sentir aujourd’hui encore, dans la mesure où la
distinction rigide entre art « supérieur » et art « inférieur » a largement disparu. Des projets
contemporains comme ceux des architectes Zaha Hadid, Frank Gehry et Gio Ponti, ainsi que
des artistes Tobias Rheberger, Jorge Pardo et Takashi Murakami s’inscrivent dans l’esprit de
l’œuvre d’art totale.
Cette exposition jouit du soutien tout particulier du Leopold Museum qui abrite la plus grande
collection mondiale d’œuvres d’Egon Schiele et a accepté de nous prêter 80 pièces. L’Albertina de Vienne, où se trouve l’une des plus grandes et des plus précieuses collections
mondiales d’œuvres sur papier, a prêté 40 dessins. Le Kunsthaus Zug Stiftung Sammlung
Kamm, la plus grande collection européenne d’œuvres du modernisme viennois hors de
Vienne, nous a prêté 50 œuvres. Parmi les généreux prêteurs viennois, il faut également
mentionner le Belvedere et le MAK – Musée autrichien d’arts appliqués, le Wien Museum, la
Wiener Secession, le Schönberg Center, le BA-CA Kunstforum Wien et l’Université d’Arts
appliqués de Vienne, ainsi que, à l’extérieur de Vienne, la Neue Galerie de New York, The
Museum of Modern Art, New York, le Solomon R. Guggenheim Museum, New York, la
Fondazione Musei Civici di Venezia, la Galleria Internazionale d’Arte Moderna di Ca’ Pesaro,
Venise, le Kunstmuseum de Bâle, le Kunsthaus de Zürich et le Kunstmuseum de Berne.
Cette exposition a été montée par Barbara Steffen, Vienne, commissaire invitée. Barbara
Steffen a été entre 1988 et 1992 Assistant Curator de l’Eli Broad Foundation de Los Angeles,
de 1992 à 1998 directrice des projets européens au Solomon R. Guggenheim Museum de
New York et de 2006 à 2008 conservatrice d’art contemporain à l’Albertina de Vienne. Parmi
ses principales expositions, on peut mentionner la rétrospective « Gerhard Richter » à
l’Albertina de Vienne (2008), « Francis Bacon et la tradition de l’art » au Kunsthistorisches
Museum de Vienne et à la Fondation Beyeler de Bâle (2003/04), ainsi que « Visions of
America – Die Ileana Sonnabend Sammlung », à l’ Essl Museum bei Wien. Elle est lauréate
du prix de sponsorat artistique « Maecenas » 2000, ainsi que du « Gustav Klimt Preis »
1998. Mme Steffen vit actuellement à Vienne.
Le catalogue, édité par Barbara Steffen à la demande de la Fondation Beyeler, est publié en
allemand et en anglais chez Hatje Cantz Verlag, Ostfildern. Il contient des textes d’éminents
spécialistes : Christian Meyer (Schönberg Center Vienne), Franz Smola (Leopold Museum,
Vienne), Barbara Steffen, Barbara Sternthal, Beate Susanne Wehr, Alfred Weidinger (Belvedere) und Richard Zettl (Université des Arts Appliqués, Vienne) ainsi qu’une chronologie de
Michiko Kono (assistante conservatrice Fondation Beyeler); 272 pages, avec 289 illustrations dont 276 illustrations en couleurs, CHF 68, ISBN 978-3-905632-85-9.
L’architecture de l’exposition a été confiée à Dieter Thiel.
Cette exposition s’accompagne d’un important programme de cinéma, de musique, de spectacles de cabaret et de littérature. Un café viennois accueille les visiteurs dans le souterrain
du musée, un Art-Shop supplémentaire propose un assortiment choisi de produits viennois.
L’audioguide ainsi qu’une table de lecture comportant des ouvrages spécialisés et des catalogues offrent des informations complémentaires, tandis qu’un CD de musique viennoise
comblera les mélomanes.
Cette exposition a pour partenaires les Offices de tourisme de Vienne et de Bâle.
Images de presse disponibles sous www.fondationbeyeler.ch/press-images.
Contacts/Presse
Catherine Schott, Tel. + 41 (0)61 645 97 21, Fax. + 41 (0)61 645 97 39, [email protected],
www.fondationbeyeler.ch, Fondation Beyeler, Beyeler Museum AG, Baselstrasse 77, CH-4125 Riehen
Heures d’ouverture de la Fondation Beyeler : tous les jours 10h00 à 18h00, le mercredi jusqu’à 20h00
Vienne 1900
Klimt, Schiele et leur temps
26 septembre 2010 – 16 janvier 2011
01. Gustav Klimt
Judith II (Salomé), 1909
Huile sur toile, sans cadre 176 x 46 cm
© Fondazione Musei Civici di Venezia,
Galleria Internazionale d’Arte Moderna
di Ca’ Pesaro
02. Gustav Klimt
La Danseuse, ca. 1916–18
Huile sur toile, 180 x 90 cm
Collection particulière
Courtesy Neue Galerie, New York
03. Gustav Klimt
Les poissons rouges, 1901/1902
Huile sur toile, 181 x 67 cm
Kunstmuseum Solothurn
Dübi-Müller-Stiftung
04. Gustav Klimt
Un orage se prépare
(Le Grand Peuplier II), 1903
Huile sur toile, 100.8 x 100.7 cm
Leopold Museum, Vienne
Photo: Manfred Thumberger
05. Gustav Klimt
Attersee, 1901
Huile sur toile, 80,2 x 80,2 cm
Leopold Museum, Vienne
Photo: Manfred Thumberger
06. Gustav Klimt
Le Parc, vers 1910
Huile sur toile, 110.4 x 110.4 cm
Museum of Modern Art, New York
Gertrud A. Mellon Fund
© 2010. Digital image, The Museum of
Modern Art, New York/ Scala, Florence
07. Gustav Klimt
Nu allongé sur le ventre vers
la droite, 1910
Crayon, crayon de couleur bleu et rouge,
rehauts de blanc, 37 x 56 cm
Collection E.W.K., Bern
Photo: Peter Lauri, Bern
08. Egon Schiele
Autoportrait, les mains sur
la poitrine, 1910
Fusain, aquarelle et blanc opaque,
44.8 x 31.2 cm
Kunsthaus Zug, Stiftung Sammlung Kamm
09. Egon Schiele
Autoportrait à la tête penchée, 1912
Huile sur bois, 42.2 x 33.7 cm
Leopold Museum, Vienne
Photo: Manfred Thumberger
10. Egon Schiele
Deux jeunes femmes entrelacées, 1915
Crayon et gouache, 32.5 x 49.5 cm
Albertina, Vienne / www.albertina.at
Photo: Peter Ertl
11. Egon Schiele
Femme avec enfant, 1910
Crayon, aquarelle et gouache,
55.7 x 36.7 cm
Collection Particulière
Courtesy of Richard Nagy Ltd, London
12. Egon Schiele
La danseuse Moa, 1911
Crayon, aquarelle et gouache sur papier,
47.8 x 31.5 cm
Leopold Museum, Vienne
Photo: Manfred Thumberger
Images de presse www.fondationbeyeler.ch/press-images
Les documents iconographiques sont réservés à l’usage de la presse. Leur reproduction n’est autorisée que pendant la durée de l’exposition.
Nous vous prions de bien vouloir reprendre les légendes et les mentions de copyright. Ayez l’amabilité de nous faire parvenir un exemplaire justificatif.
FONDATION BEYELER
Vienne 1900
Klimt, Schiele et leur temps
26 septembre 2010 – 16 janvier 2011
13. Egon Schiele
Cardinal et Religieuse (Caresse), 1912
Huile sur toile, 70 x 80.5 cm
Leopold Museum, Vienne
Photo: Manfred Thumberger
14. Egon Schiele
Edith Schiele en robe à rayures,
assise, 1915
Crayon et gouache, 50.8 x 40.2 cm
Leopold Museum, Vienne
Photo: Manfred Thumberger
15. Egon Schiele
Maisons avec linge de couleur
(Maisons avec linge séchant), 1914
Huile sur toile, 100 x 120.7 cm
Leopold Museum, Vienne
Photo: Manfred Thumberger
16. Richard Gerstl
Autoportrait Demi-nu, 1904/05
Huile sur toile, 159 x 109 cm
Leopold Museum, Vienne
Photo: Manfred Thumberger
17. Oskar Kokoschka
Autoportrait, 1917
Huile sur toile, 79 x 63 cm
Von der Heydt-Museum Wuppertal
© Fondation Oskar Kokoschka/
2010, ProLitteris, Zurich
18. Arnold Schönberg
Regard, 1910
Huile sur carton, 32.2 × 24.6 cm
Arnold Schönberg Center, Vienne
© 2010, ProLitteris, Zurich
20. Carl Otto Czeschka
Vitrine en argent, 1908
Argent, pierres semi-précieuses,
émail, 161.5 x 61 x 33 cm
Réalisation: Wiener Werkstätte
Collection Particulière,
Courtesy Richard Nagy Ltd, Londres
21. Koloman Moser
Cabinet Zébré, avant 1904
Bois de rose et citronnier avec
incrustations de bois de rose, érable et
nacre, 138.5 x 98.8 x 49.5 cm
Réalisation: Wiener Werkstätte
Kunsthaus Zug, Stiftung Sammlung Kamm
22. Josef Hoffmann
Machine à s'asseoir, 1906
Hêtre, contre-plaqué, teinté couleur acajou,
tissu d'ameublement et dos ajustable,
110 x 68.5 x 82.5 cm
Made by J. & J. Kohn, Vienne, model 670
Kunsthaus Zug, Stiftung Sammlung Kamm
Ottiger Fotografie Zug
19. Oskar Kokoschka
Jupe pour Lilith Lang, 1907/08
Jupe: lin beige incrusté de laine noire
et de perles de verre noir; jupon:
soie brute rayée beige et noire plissée
et ruban vert en soie au bas de la jupe,
circonférence 80 cm,
160 cm de circonférence à l'ourlet,
longueur: 84,5 cm.
Universität für angewandte Kunst Wien,
Kostüm- und Modesammlung
© Fondation Oskar Kokoschka/
2010, ProLitteris, Zurich
23. Friedrich Strauss
Vue du Palais de la Secession depuis le Marché aux légumes, 1899
11 x 15,5 cm, Wien Museum
Images de presse www.fondationbeyeler.ch/press-images
Les documents iconographiques sont réservés à l’usage de la presse. Leur reproduction n’est autorisée que pendant la durée de l’exposition.
Nous vous prions de bien vouloir reprendre les légendes et les mentions de copyright. Ayez l’amabilité de nous faire parvenir un exemplaire justificatif.
FONDATION BEYELER
Chronologie
Gustav Klimt 1862-1918
1862 Naissance de Gustav Klimt le 14 juillet à Baumgarten près de Vienne.
1876 À 14 ans seulement, Klimt est admis dans l’atelier de l’École des Arts et métiers
rattachée au Musée royal autrichien d’Art et d’Industrie à Vienne.
1891 Klimt adhère à l’Association des Artistes créateurs de Vienne (Maison des artistes).
1897 Le 3 avril, assemblée constituante de l’Union des Artistes créateurs d’Autriche
(qui devient plus tard l’Union des Artistes créateurs d’Autriche Sécession Vienne).
En mai, plusieurs membres quittent l’Association des Artistes créateurs de Vienne ;
parmi eux Joseph Maria Olbrich, Josef Hoffmann et Klimt, nommé
premier président de l’Union.
1898 Inauguration le 25 mars de la première exposition de la Sécession dans le bâtiment
de la Société d’horticulture.
1900 En plus de tableaux de paysages, Klimt expose à la Sécession La Philosophie, un
des tableaux des Facultés réalisés pour la salle des fêtes de l’Université de Vienne,
suscitant de violentes protestations. La même toile obtient la médaille d’or à
l’Exposition Universelle de 1900 qui se tient à Paris.
1902 Organisation à la Sécession de l’exposition Beethoven, dans l’esprit de l’œuvre d’art
totale.
1905 Les membres du groupe de Klimt (dont Klimt, Hoffmann, Moser, Wagner) quittent la
Sécession, qui perd ainsi ses représentants les plus marquants.
1908 Dans le cadre de l’exposition d’art qui se tient à Vienne en 1908 et rassemble tous les
genres artistiques, des membres du groupe de Klimt se présentent au public en
compagnie de nombreux autres artistes.
1910 Après des voyages à Prague, Paris et en Espagne, Klimt se détourne de son « style
doré ». Il participe à la Biennale de Venise.
1911 Des travaux de la Wiener Werkstätte et de Klimt sont exposés dans le pavillon
autrichien de l’Exposition Internationale de Rome.
1912 Klimt devient président de la Ligue des artistes autrichiens fondée en 1906.
1917 Klimt devient membre honorifique de l’Académie des Beaux-arts de Vienne, alors que
le ministère refuse pour la quatrième fois sa nomination de professeur.
1918 Klimt meurt à Vienne le 6 février d’une attaque d’apoplexie, laissant de nombreuses
toiles inachevées.
Egon Schiele 1890-1918
1890 Naissance d’Egon Schiele le 12 juin à Tulln, en Basse-Autriche.
1906 Schiele commence ses études à l’Académie des Beaux-arts dans la classe de
Christian Griepenkerl.
1907 Schiele fait la connaissance de Gustav Klimt, une rencontre dont l’importance éclipse
largement celle de ses études académiques. L’amitié et l’admiration réciproque des
deux artistes durera jusqu’à la fin de leur vie.
1909 Des œuvres de Klimt et de Schiele sont exposées à l’Internationale Kunstschau
1909. Cette exposition permet à Schiele de faire la connaissance d’Hoffmann
et de se lier ainsi à la Wiener Werkstätte. Il quitte l’Académie des Beaux-arts, et fonde
avec quelques compagnons le « Neukunstgruppe », « groupe de l’art nouveau »,
dont il devient président.
1910 Heinrich Benesch (1862–1947), employé des chemins de fer, devient le principal
collectionneur de dessins et d’aquarelles de Schiele (ces œuvres constituent
aujourd’hui une part essentielle de la Collection Schiele de l’Albertina).
1911 Schiele va s’installer à Krumau, ville natale de sa mère (aujourd’hui en République
tchèque). Il y réalise de nombreux paysages urbains de premier plan.
Son mode de vie suscitant la réprobation de la population de cette petite ville, Schiele
part pour Neulengbach près de Vienne.
1912 Réalisation de la toile Die Eremiten, un double portrait de Schiele et Klimt.
En avril, Schiele est injustement emprisonné à Neulengbach pour détournement de
mineure et condamné à trois jours de détention, qui viennent s’ajouter à 21 jours de
détention préventive pour « diffusion de dessins immoraux ».
1913 Avec le soutien de Klimt, Schiele devint membre de la Ligue des artistes autrichiens.
1915 Le 17 juin, Schiele épouse sa voisine Edith Harms. Quelques jours plus tard,
il est appelé sous les drapeaux et rejoint l’armée sans le moindre enthousiasme.
Il est chargé d’escorter des prisonniers de guerre russes en Basse-Autriche.
Il réalise des portraits de ses supérieurs ainsi que de prisonniers russes.
1917 Schiele est muté à Vienne. En 1917 et 1918, il réalise un grand nombre de portraits
peints et dessinés.
1918 En mars, la 49e Exposition de la Sécession vaut à Schiele son premier vrai succès
artistique et financier.
Edith Schiele, enceinte de six mois, meurt le 28 octobre de la grippe espagnole.
Egon Schiele la suite trois jours plus tard, le 31 octobre. Il avait 28 ans.
Citations
« Il ne suffit absolument pas d’acquérir des tableaux, aussi splendides soient-ils. Tant que
nos villes, nos maisons, nos pièces, nos armoires, nos outils, nos vêtements et nos bijoux,
tant que notre langue et nos sentiments n’incarneront pas avec sobriété, simplicité et beauté
l’esprit de notre propre temps, nous serons terriblement en retard par rapport à nos ancêtres,
et aucun mensonge ne saurait nous abuser sur toutes ces faiblesses. »
(Joseph Hoffmann)
« Nous étions assis à midi au Café Heinrichshof avec Otto Wagner, Kolo Moser, quelques
amis et Fritz Wärndorfer. Moser et moi étions très remontés à propos de la situation
artistique à Vienne. Rien n’allait de l’avant. Aux quatre coins de l’Europe, les consciences
frémissaient alors qu’à Vienne, tout nous paraissait pourri, décomposé. On voyait surgir
partout des ateliers qui s’attachaient à en finir avec les éternelles imitations stylistiques et
recherchaient de nouvelles formes, correspondant à notre époque. »
(Josef Hoffmann)
« Nous donnons au terme d’“artiste” un sens aussi vaste qu’à celui d’ “œuvre d’art”.
Pour nous, ce ne sont pas seulement ceux qui créent l’art qui méritent le nom d’artistes,
mais aussi ceux qui savent en jouir, ceux qui sont capables de ressentir la création avec
sensibilité et de l’apprécier. Pour nous, la “communauté artistique” représente la
communauté idéale de tous les créateurs et de tous les jouisseurs. »
(Gustav Klimt, discours inaugural du Kunstschau, Vienne 1908)
« Entraver un artiste est un crime, cela revient à assassiner une vie en germe! »
(Egon Schiele, 23 avril 1912)
« Toute création à la recherche d’effets traditionnels n’est pas entièrement affranchi
d’interventions de la conscience. Or l’art relève de l’inconscient ! Il faut s’exprimer !
S’exprimer directement ! Ne pas exprimer son goût, son éducation, ni son intelligence,
son savoir, sa compétence. Pas toutes ces qualités acquises. Mais les qualités innées,
instinctives. »
(Arnold Schönberg, lettre à Wassily Kandinsky, 24 janvier 1911)
« Représentez-vous cette situation: tout le monde porte des vêtements appartenant à une
époque passée ou à un avenir lointain, imaginaire. On verrait alors des hommes de
l’Antiquité reculée, et des femmes en coiffures monumentales et en crinolines, des
messieurs gracieux en culotte à la bourguignonne. […] Et voilà qu’un homme en redingote
toute simple apparaîtrait parmi eux. N’attirerait-il pas l’attention ? […] N’appellerait-on pas la
police, qui est là pour éloigner tout ce qui fait scandale ? »
(Adolf Loos, « Architektur », rédigé en 1910, conférence)
Manifestations à l’occasion de l’exposition
VIENNE 1900 – Klimt, Schiele et leur temps
Programme de l’exposition
Vienne en soirée
er
Vendredis 1 octobre, 5 novembre, 3 décembre 2010 et 7 janvier 2011, 18h00 – 21h00
Prix d’entrée réduit, entrée gratuite pour les jeunes de moins de 25 ans.
Le musée sera ouvert jusqu’à 21 h.
Matinées du dimanche :
Concerts avec des solistes du kammerorchesterbasel
Dimanche 3 octobre 2010, 11h30
Programme 1 « Verklärte Nacht » (« La Nuit transfigurée »), Eung Kwang Lee, baryton
Franz Schreker : « Der Wind » (« Le Vent ») (1909)
Gustav Mahler (arrangement Arnold Schönberg / Erwin Stein) : « Lieder eines fahrenden Gesellen »
(« Chants d’un compagnon errant »)
Arnold Schönberg : «Verklärte Nacht» (« La Nuit transfigurée »)
Dimanche 12 décembre 2010, 11h30
Programme 2 «Watschenkonzert» (« Le concert des gifles » - surnom donné au concert donné à
Vienne en mars 1913 et qui provoqua un véritable scandale), Sylvia Nopper, soprano
Alexander von Zemlinsky (arrangement Erwin Stein) : 2 Lieder sur des poèmes de Maurice
Maeterlinck
Alban Berg (arr. Reinbert de Leeuw) : 7 Lieder
Arnold Schönberg (arr. Anton Webern): Symphonie de chambre op. 9 dans la version d’Anton Webern
Dimanche 9 janvier 2011, 11h30
Programme 3 « Reigen » (« Ronde »)
Chansons et valses viennoises
« Herr Ober beichten…! » (« Garçon, confession… !) une soirée avec Wolfram Berger
Mardi 30 novembre 2010, 19h30
Textes et chansons issus de l’âme viennoise d’Egon Schiele, Anton Kuh, Peter Altenberg, Karl Kraus,
Alfred Polgar et al.
WEIBER, WAHN UND WIEN (Femmes, illusions et Vienne)
Samedi 15 janvier, à partir de 22 heures
Nuit littéraire avec des textes, des histoires, des personnages et des destins, sur la haine, la vie et la
mort, après le début et avant la fin, vers 1900.
CoProduction WINTERGÄSTE-Spielzeit 10/11, Direction : Niggi Ullrich,
Producteur: kulturelles.bl / Burghof GmbH; Lörrach
Tous les billets d’entrée pour des manifestations de la Fondation Beyeler donnent droit à une
visite de l’exposition avant le début de la manifestation en question.
Café et restaurant viennois
Nous vous proposons du café, des gâteaux et des friandises dans notre café viennois,
spécialement aménagé pour l’exposition (réservation inutile). Si vous souhaitez déjeuner ou
dîner, nous vous recommandons notre Restaurant Berower Park.
Médiation artistique
Visites guidées publiques et manifestations
Programme quotidien sur www.fondationbeyeler.ch/Veranstaltungen
Visites guidées privées pour groupes
Tél. +41 (0)61 645 97 20, [email protected]
Audioguides
Allemand, Français, Anglais CHF 8. – / Membres de l’Art Club CHF 5. –
Offres pour les scolaires
Informations et réservations sur www.fondationbeyeler.ch /Kunstvermittlung
Billetterie en ligne pour les entrées et les manifestations sur www.fondationbeyeler.ch
Ou : Prévente sur place.
Partenaires de la Fondation Beyeler
Donors
Main Partners
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Mediapartners
FONDATION BEYELER

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