Le nouvel Observateur 2001
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Le nouvel Observateur 2001
•JS CEDEX 2 H 88 34 34 RS 2001 (Hebdo) UC -0066227535- iUlllI«!«»""® Le guide iS Copie Lyrique Verdi per tutti Anniversaire de toute part. Avant la Bastille, Montpellier honore « Attila », fléau divin l'improbable fiancé, passe de Lyrique : « Otello » au Châtelet l'inconscience légère à la Diva Mattila gravitation panique de O l'èquilibtiste. nous : « D o n Carlos » n v o u s l'a fait O.Qt Odéon ; 01-44-41-36-36. Jusqu'au 7 avri. le haute voltige, « L o h e n - feu g r i n » idéal, « F i d e l i o » s o u s la glace. L a m é t a - d é j à i n s u r p a s s a b l e et, Strehler, H u m b e r t Camerio phore ne prend plus. avec Galouzine, une (du 28 mars au 3 avril; 04-6760-19-99). Et tandis que le Mais Karita Mattila, « Dame native de cette d o n t la m é m o i r e Philhar' s'adonne à « Otello » l a n d e d o n t les a n c i e n s s'éteindra (voir encadré), le Chœur et p o è m e s d é c r i v e n t la A u j o u r d ' h u i , elle est déjà plus une et, brisée de l'Orchestre de Paris offrent le l u n e d ' o r et le s o l e i l D e s d é m o n e d a n s le mille morceaux, semble succé- « Requiem » à Georges Prêtre d'argent, ne nous en pénultième der au chaos dans l'apaise- inspire pas d e meilleure. d ' œ u v r e d e V e r d i et ment. Enveloppés de Solide gaillarde, elle est d a n s les m a i n s d u s e x - pénombre, quatre corps anonymes disséminent précau- du jeune Verdi, avec Julian Konstantinov, niis en scène par l'ancien assistant de (avecPapian, VermUlion, (xiordani et d'Anegna, les28et29SalkPleyel; 08-25-00-08- 21). Le Comte Ory U n e spécialité de Jérôme Sa- cent fois, coup du Fin- du jour, José caine, soigneusement i C o n c e r t s «. m i s e n e s - - façon pour Jean-Marie Patte bâti, mais « dans le î p a c e », m a i s d'éclairer cet éparpillement de brut ». S o u s cet instru- I p o r t e ! L e u r vie est u n paroles, où confessions e m - théâtre. bryonnaires et dialogues avor- Parisien. Plateau d'enfer au Ekberg. U n e actrice chantante, c o m m e elle se voit. D e p u i s q u e G é r a r d M o r t i e r comtesse bernée, Rockwell l'a d é c o u v e r t e , P a r i s la c h o u c h o u t e , et Blake en n o n n e à barbe, D e n i s e l l e le l u i r e n d b i e n . P a s d ' e r r e u r c h e z Sedov en mteur, plus Ludovic Tézier et Isabelle Cals. Classique Ma Vlast Sellars revient aux cantates de l'argent - envahit l'espace et les cœurs désertés. Et puis il y cycle complet de Smetana, plein des héros et des « bois de B o h è m e » : « M a patrie i>. Le 28 au Châtelet; 01-40-28-28-40. a Anouk Grinberg, bécasse impeccable, et soudain, d'une ré- teur en scène américain Peter plique, naufragée de l'amour. Autour d'Elle et Lui (Thierry Bach - à trois cantates pour Gibault), les autres sont dè^.- • voix seule qu'« incame » sa très beaux monstres. m u s e Lorraine Hunt : Herze schwimmt im Blut » et « Ich habe genug ». Dieu-avec-nous l'accompagne. Théâtre Les 23 et 25, Cité élu Feydeau Musique ; 01-44-84-44-84. I Terminus ' par Didier Bezace Faire entendre autrement Oratorios de Haendel table, Dante (Fabio Sartor), u n cuistot toscan, et Hector (Laurent Manzoni), un Français revenu de tout. Leur convivialité se nourrit de mets exquis et d'une bonne dose de chauvinisme : l'un parle Virtuosité contre virmosité ; langue, aussi piégée que les del tempo e del disinganno » I simations dans lesquelles s'en- (1707), une rareté à nouveau , trois courtes pièces, il change la ! ferre Bois d'Enghien, le fiancé. dans le vent, intéresse les dé- ; perspective. D a n s « Léonie est ; Celle de Lavaudant, taillée m o n s milanais du Giardino , en avance », Monsieur et M a - ! pour les salons trop vides, les Armonico et quelques gosiers , dame espèrent, huit mois après sûrs (L. Aikin, V. Gens, S. Prina, C. Prégardien, le dans « Feu la mère de 24 au Th. des Champs-ElyséesMadame ; », ils convolent 152 • L E N O U V E L OBSERVATEUR vieux amis qui se mettent à ; celle de Feydeau et de sa I de Didier Bezace. Réunissant escaliers disproportionnés qui ne mènent nulle part, sauf au rêve, ou au cauchemar. D a n s depuis 01-49-52-50-50). L'autre, deux ans ; dans « O n purge « Nabal », est un pastìccio Bébé », Bébé a 7 ans. Bezace donne à voir c o m m e n t ce qui l'assistant d u maitte, John était resté en coulisses le temps Christopher Smith (le 23 à d'un bref interlude - le souci Lyon ¡04-78-95-95-95). U n blues maritime, et deux Un fil à la patte de Feydeau, par Georges , Lavaudant ; Feydeau ? C'est le pari, réussi, ' ia noce, un heureux événement ; Sir Colin Davis 0 . Qt Le tout premier, « Il trionfo posthume et oublié, cousu par des lumignons Théâtre de la Commune-AubervUliers ; 01-48-3T93-93. Jusqu'au 7 avrH. « Vergnügte Ruhe », « M e i n U n orchestre baptisé qu'im- tionneusement tés viennent constater leur D e plus en plus attiré par l'abstrait, par l'ellipse, le met- Cura, Ivan A. Alexandre angoisse d'être. G. L « Otello » de Verdi, Orchestre philharmonique de Radio-France, dir. Myung-Whun Bastille ; 01-43-57-42-14. Jusqu'au 1" avril. Chung. Les 26 et 29 mars, le 1" avril au Châtelet; 01-40-28-28-40. •»V Pasta et fagioli de Patrick Sommier Jusqu'au F avril au Capitole de Bach selon Sellars Toubuse; 05-61-63-13-13. glais en exercice, déploient le Dernière pièce qui n'en est I surplus : Aimick Massis e n ment le meilleur orchestre an- chef- britannique, dispame en 1999. point usiné à l'améri- f a u v e , p l u s torride q u e la R o m a i n e A n i t a Symphony Orchestra, siire- jamais. jeune fille terrible du théâtre t é n o r le p l u s s o l l i c i t é ment exquise de Rossini le Colin Davis et le L o n d o n ne Dernière pièce léguée par la I vary, cette pochade absolu- rient à « la M o l d a u ». Mais sir Pique » soprano dotée d'un m e n t p o l a i r e veille u n Le m é l o m a n e d'ordinaire s'en de Grave (Manque) de Sarah Kane social, les amis ou les mères, cet espace trop grand, les mots ont toute latimde pour éveiller l'air du temps. Philippe ; Morier-Genoud porte son rôle de rond-de-cuir chansonnier à la hauteur d'un personnage de roman. Patrick Pineau, « ricotta », l'autre répond « camembert »... La nuit venue, ils rêvent d'embrasser les deux rives de la Méditerranée (la scintillante Christine Millet). Chamailleries transalpines bercées de clapotìs d'une tene- rezza infinita. R. V. MC 93 Bobigny ; 01-41-60- ^ 72-72. Jusqu'au 31.