Plan sectoriel opérationnel "Santé Humaine"

Transcription

Plan sectoriel opérationnel "Santé Humaine"
REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE
Honneur – Fraternité - Justice
MINISTERE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES
DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE LA MALADIE
SERVICE DE LA SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE ET LA RIPOSTE
PLAN SECTORIEL OPERATIONNEL
«SANTE HUMAINE» 2006-2007 DE LUTTE CONTRE
L’EPIZOOTIE DE GRIPPE AVIAIRE ET LA MENACE
DE PANDEMIE DE GRIPPE HUMAINE EN
MAURITANIE
En collaboration avec l’OMS
Juin 2006
TABLE DE MATIERES
TABLE DE MATIERES......................................................................................................1
4.2. Objectifs spécifiques : ...........................................................................................................8
Liste des Maladies sous surveillance en Mauritanie……………………………………... ...........15
Liste du groupe de travail ………………………………………………………………………16
LISTE DES ABREVIATIONS :
CAMEC : Centrale d’Achat des Médicaments, Matériels Essentiels et
Consommables
CJ
: Conseiller chargé des questions juridiques
CRLE
: Comité régional de lutte contre les épidémies
CDLE
: Comité départemental de lutte contre les épidémies
CSM
: Circonscription Sanitaire de Moughataa(département ou district)
CS
: Centre de Santé
DAF
: Direction des Affaires Financières
DES
: Direction des Etablissements de Santé
DIMM
: Direction des Infrastructures, du Matériel et de la Maintenance
DLM
: Direction de lutte contre la Maladie
DPCIS : Direction de la Planification, de la Coopération et de l’Information
Sanitaire
DPL
: Direction de la Pharmacie et des Laboratoires
DRPSS : Direction ou Directeur Régional(e) pour la Promotion Sanitaire et
Sociale
FAO
: Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
GA
: Grippe aviaire
HR
: Hôpital Régional
IEC
: Information, Éducation et Communication
IGS
: Inspection Générale ale de la Santé
INRSP : Institut National de Recherche en Santé Publique
IST
: Infection Sexuellement Transmissible
Km
: Kilomètre
2
MSAS : Ministère de la Santé et des Affaires Sociales
OIE
: Organisation internationale de lutte contre les épizooties
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONG : Organisation non gouvernementale
PEC
: Prise en charge
PFA
: Paralysie flasque aigue
P1
: Produit 1
P2
: Produit 2
RAC : Réseau administratif de communication
R
: Résultat
SEP : Surveillance épidémiologique
SIDA : Syndrome de l’immunodéficience acquise
SIMR : Surveillance Intégrée de la Maladie et la Riposte
TMN : Tétanos Maternel et Néonatal
T
: Trimestre
I.
$ US
: Dollar
UM
: Ouguiya(monnaie locale)
INTRODUCTION :
Le Plan sectoriel opérationnel Santé, élément du Plan stratégique de la réponse nationale à la
menace de pandémie de grippe aviaire, constitue une étape essentielle dans le processus de
préparation et de la riposte engagé en République Islamique de Mauritanie, auquel s’intégreront
les mesures envisagées par les autres secteurs, comme la Santé animale et l’Environnement.
Les objectifs, les stratégies et les activités proposés dans ce plan ne concernent que les aspects
sanitaires de la lutte contre la grippe aviaire. Les stratégies sont susceptibles d’évoluer en
fonction de la situation épidémiologique internationale et nationale. Ce plan est basé sur les
recommandations de la phase 3 de la classification de l’OMS, qui est celle de tous les pays du
monde à l’heure actuelle.
Par ailleurs, ce plan devra nécessairement faire l’objet d’exercices de simulation au niveau
régional ou départemental, afin de tester l’efficacité de la préparation et des interventions
préconisées
Actuellement en Mauritanie, selon les données nationales de la surveillance vétérinaire et
épidémiologique, il n’ y a, jusqu’en Juin 2006, aucune circulation du virus H5N1 que ce soit
chez les oiseaux ou chez l’homme.
II.
CONTEXTE ET JUSTIFICATION :
L’apparition de la grippe aviaire en Asie du Sud-Est en fin 2003 et début 2004, très récemment en
Europe (Roumanie, Bulgarie, Grèce, Russie, Turquie, Italie, Allemagne, France…) et en Afrique
(Nigeria, Egypte, Niger, Cameroun, Burkina Faso, Soudan, Côte d’Ivoire et Djibouti) domine
l’actualité sur le plan sanitaire à travers le monde.
Au total cinquante (50) pays dans le monde sont touchés par l’épizootie de grippe aviaire dont une
3
dizaine ont déclaré 225 cas et 128 décès de décembre 2003 au 6 juin 2006.
La grippe aviaire constitue une menace sérieuse pour l’existence et le bien être des communautés
par son impact sur la mortalité humaine et animale et ses répercussions socioéconomiques
(pauvreté, sécurité alimentaire, perte du cheptel avicole…).
Le risque d’apparition de cette maladie en Mauritanie constitue une préoccupation majeure des
pouvoirs publics.
Les facteurs de risque d’introduction de cette maladie dans le pays sont liés à sa position
géographique et à ses spécificités environnementales caractérisées par l’existence de nombreuses
zones humides qui constituent des destinations privilégiées des oiseaux migrateurs. Parmi celles-ci
on peut citer les aires protégées (Parc National du Banc d’Arguin, Parc National du Diawling et
Chat TBoul), les lacs (Aleg, Mâle et R’Kiz) et les mares endéroïques (Mahmouda, Dendaré,
Bougari, Ch’Lim, Sawana, Oum Lellé, Talli, Kankossa, Garalla, Koundel, Melgué, wompou etc.).
Lors des opérations de dénombrement international effectuées le 15 janvier 2005, le bas delta
(Parc National du Diawling, Chat TBoul et Aftout), les lacs de Mâle et d’Aleg et la mare de
Mahmoude ont à eux seuls accueilli prés de 400.000 individus répartis entre 120 espèces dont
120.000 sarcelles d’été soit 6% de la population mondiale de cette espèce. Ces chiffres ne
prennent pas en compte les 2,5 millions d’oiseaux qui hivernent au Parc National du Banc d’Arguin,
dont 2,3 millions de limicoles du palé arctique soit la plus grande concentration au monde.
A ces effectifs d’oiseaux d’eau, il faudrait également ajouter les passereaux du même palé arctique
qui passent dans toutes les Wilayas du pays et fréquentent beaucoup les maisons et les jardins. Le
pays accueille également de grands groupes de rapaces (aigles, busards, balbuzards, faucons,
milans, percnoptères, etc.)
En dehors du Parc National du Diawling et du Banc d’Arguin aucune autre zone humide côtière ou
continentale ne fait l’objet d’un suivi régulier des populations d’oiseaux. Or, les lacs et les mares
endéroïques de l’intérieur du pays accueillent d’importantes colonies d’oiseaux dont notamment les
anatidés (canards).
En 2005, la mare de Mahmoude a accueilli à elle seule 45000 sarcelles d’été et 25000 canards
pilet qui sont des migrateurs du palé arctique occidental. Ces espèces migratrices du palé arctique
côtoient dans leur quartier d’hiver des anatidés migrateurs afro tropicaux tels les dendrocygnes, les
canards casqués et les oies d’Egypte auxquels ils pourraient transmettre le virus.
Les anatidés sont aussi des espèces cibles des chasseurs et des populations résidentes autour
des zones humides.
D’autres facteurs viennent aussi s’ajouter à ces données naturelles pour favoriser l’apparition de la
grippe aviaire en Mauritanie :
-
beaucoup de ménages mauritaniens notamment en milieu rural, élèvent des volailles dans la
concession familiale et ces dernières se mêlent librement aux oiseaux sauvages. Le nombre de
poulets élevés est estimé à 3.400.000 de sujets dont 2.000.000 en élevage familiale ;
-
le pays importe d’importantes quantités de viande de volailles et de produits avicoles.
Il ressort de ce qui précède que la Mauritanie est un pays exposé au risque d’introduction de la
grippe aviaire à laquelle elle n’est pas actuellement bien préparée. C’est pour cela que le présent
plan sectoriel opérationnel « Santé humaine » 2006-2007 est élaboré pour permettre une
prévention et une lutte appropriées contre ce fléau.
4
III.
QU’EST- CE QUE LA GRIPPE AVIAIRE?
La grippe aviaire, ou Influenza aviaire hautement pathogène est apparue au début du siècle, c’est
une maladie virale affectant essentiellement les oiseaux domestiques et sauvages. L’agent
responsable est un virus de la famille des orthomyxoviridés du type A.
Les symptômes dominants de la maladie chez l’animal sont des mortalités soudaines massives,
une diminution de la production, ainsi que des signes nerveux, digestifs et respiratoires.
Le virus ne se transmet qu’exceptionnellement de l’animal à l’homme. La transmission se fait par
les voies aériennes, lors de contacts étroits, prolongés et répétés avec des déjections ou des
sécrétions d’animaux infectés, qu’ils soient vivants ou morts. Il n’y a pas (ou très peu) de
transmission inter humaine de ce virus. Mais, une transmission du virus aviaire à un homme qui
serait déjà contaminé par le virus de la grippe humaine risque de favoriser des échanges de
matériel génétique entre les deux virus. Un tel réassortiment génétique, entre ces deux virus
pourrait engendrer l’apparition d’un nouveau type de virus mutant susceptible de s’adapter plus
facilement à l’homme. Ce nouveau virus pourrait alors se transmettre d’homme à homme et
provoquer une épidémie, voire une pandémie.
Actuellement, il n’existe ni vaccins, ni de traitements spécifiques contre cette maladie. Toutefois, il
existe deux médicaments l’Oseltamivir (Tamiflu) et le zanamivir (Relenza) qui sont efficaces à
condition d’être administrés dans les 48 heures suivant le début des symptômes.
3.1.
Organisation du Système de Santé humaine en Mauritanie :
L’organisation du système de santé est calquée sur le découpage administratif du pays. Il est de
type pyramidal et comprend trois niveaux :
- a) Le niveau central comprenant::
•
•
•
•
•
Le Cabinet du Ministre (Chargé de mission, Inspecteur Général de la Santé, 4 conseillers
techniques, Secrétariat particulier, Secrétariat Général)
8 Directions centrales
28 Services
53 Divisions
11 établissements de santé sous tutelle
- b) Le niveau intermédiaire qui regroupe les directions régionales de la promotion sanitaire et
sociale
- c) Le niveau périphérique (Moughataa) constitué des circonscriptions sanitaires de Moughataa.
Le secteur national de santé comprend le secteur public et le secteur privé.
3.1.1. Secteur Public :
-
a) Prestations de soins
Les prestations de soins sont assurées par les différents niveaux de la pyramide sanitaire selon
un système de référence/recours de bas en haut. La référence régionale est assurée par les
5
hôpitaux régionaux tandis que les centres hospitaliers constituent l’ultime lieu de référence pour
les niveaux tertiaires.
En 2006 la carte sanitaire en Mauritanie se présente comme suit :
FORMATIONS
WILAYAS
Hôpitaux/
Etablissements
Centres
de Santé
Postes de
Santé
Nouakchott
Nouadhibou
Hodh El Charghi
Hodh El Gharbi
Assaba
Gorgol
Brakna
Trarza
Adrar
Tagant
Guidimagha
Tiris Zemmour
Inchiri
Total
5
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
0
0
15
11
3
7
5
5
4
7
6
4
3
3
3
1
62
94
15
90
45
54
41
52
77
21
18
40
10
3
560
- b) Système de surveillance :
Le système de surveillance épidémiologique a été mis en place en 1999 grâce à l’initiative
d’éradication de la poliomyélite.
Une base de données est constituée concernant au départ 7 maladies à potentiel épidémique.
En 2004, la surveillance s’est ensuite étendue à 21 maladies.
Dans le cadre de la restructuration des services sanitaires régionaux réalisée en décembre
2000, il a été créé au niveau de chaque direction régionale un service de l’information sanitaire
et de la surveillance épidémiologique. Ce service est chargé de la surveillance des maladies à
potentiel épidémique, et de la préparation et la réponse aux épidémies.
L’organigramme du MSAS 2005, à rehaussé le rang de la surveillance épidémiologique d’une
division du service des maladies transmissibles à un service de la surveillance épidémiologique.
La promptitude est de 35% en moyenne et la complétude 60%. Les données sont analysées,
diffusées auprès de ceux qui en ont besoin pour la prise de décision.
Le système de surveillance permet de surveiller les maladies, de détecter à temps et de
répondre aux épidémies(mois de 48 heures pour le niveau central ;
Un guide de surveillance épidémiologique intégrée de la maladie et la riposte existe depuis juillet
2004. Il renferme les définitions standards de cas des 21 maladies (Choléra, Méningite cérébrospinale, la fièvre jaune, la fièvre Crimée Congo, fièvre de la vallée du Rift, rougeole,
poliomyélite, peste, coqueluche, trachome, TMN, dracunculose, paludisme, tuberculose, la
lèpre, les hépatites virales B, IST/Sida, diarrhée sanguinolente, pneumonies chez les enfants de
moins de 5ans, Diarrhées avec déshydratation chez les enfants de moins de 5ans,
6
schistosomiases) sous surveillance permettant ainsi au personnel de santé d’assurer la
détection.
Au niveau régional toutes les DRPSS disposent d’ordinateurs, de ligne téléphonique reliée à une
connexion Internet peu fonctionnelle et d’un appareil Fax.
Au niveau des régions, il existe un point focal pour chaque wilaya soit au total 13 points focaux
de surveillance épidémiologique régionaux, formés en SIMR.
La collecte des données est basée sur les types de recueil de l’information :
• Une liaison quotidienne avec les DRPSS pour suivre toutes les variations de tendance
anormale des maladies cible (système d’alerte précoce)
• Un relevé hebdomadaire (Choléra, rougeole, méningite, PFA, tétanos, fièvres
hémorragiques etc.) des formations sanitaires disposant des RAC (couverture 30%) est
présenté à la réunion des conseils des Ministres.
• Une collecte bimensuelle dans le cadre de la surveillance active au niveau de toutes les
formations sanitaires est réalisée par les points focaux régionaux de la surveillance
épidémiologique permettant de mettre à jour la banque de données existantes.
Les points forts de ce système de surveillance sont la capacité de réagir précocement en cas de
variations de tendances, d’épidémie ou de phénomène anormal et d’intégrer les activités.
Un circuit de transmission des spécimens est fonctionnel dans la cadre de la surveillance des
PFA et d’autres maladies à potentiel épidémique.
- c) Circuit de l’information :
Le circuit de l’information est représenté schématiquement comme suit :
Village (Communauté)
POSTE DE SANTE
Rétroinformation
Transmission des
données
CS de Moughataa
(District sanitaire)
DRPSS
HR
7
DPCIS
(Rapports
SNIS)
DLM
(Surveillance
Intégrée et
Programmes)
DES
Structures
Nationales de
références
- d) Le laboratoire de référence (INRSP) :
Il doit confirmer les épidémies, conserver et envoyer les échantillons si nécessaire.
.
Il n’existe pas d’unité de dépistage de la grippe habituelle. Beaucoup de prélèvements sont
expédiés aux centres de référence collaborateurs de l’OMS pour leur analyse.
3.1.2 Secteur privé :
La pratique de la médecine privée est officiellement en vigueur en Mauritanie depuis octobre
1988. Elle a connu un développement important et anarchique au cours des 10 dernières
années, en particulier au niveau de Nouakchott et des grandes villes (Nouadhibou, Kiffa). En
plus des 267 dépôts pharmaceutiques, il existe des structures de soins privées composées de
22 cliniques médicales, 64 cabinets médicaux, 31 cabinets dentaires et 36 cabinets de soins.
IV.
OBJECTIFS :
4.1. Objectif général :
•
Réduire le risque d’infection humaine par le virus H5N1 en Mauritanie
4.2. Objectifs spécifiques :
•
Renforcer la surveillance épidémiologique et les capacités de diagnostic des laboratoires
des structures nationales de référence ;
•
Préparer les établissements de soins à la prise en charge des cas de grippe aviaire ;
•
Assurer la coordination de la lutte contre la grippe aviaire.
V.
STRATEGIES D’INTERVENTION :
Les stratégies d’intervention s’articuleront autour des principaux axes suivants:
•
Amélioration de la préparation nationale à la prévention, la détection, la prise en charges des
cas humains de GA ;
•
Renforcement des activités de plaidoyer, d’information, de sensibilisation et de mobilisation
sociale ;
8
•
Promotion de mesures de lutte contre les facteurs de risque liés à la GA, formation,
développement de la recherche opérationnelle, suivi et évaluation (réf. Plan sectoriel GA
Communication) ;
•
Focalisation des efforts sur les mécanismes de coordination des interventions à tous les
niveaux dans le cadre de la lutte contre la GA ;
Ces stratégies d’interventions sont basées sur les directives techniques préconisées au niveau
mondial par les organisations internationales (OMS, OIE, FAO …) qui définissent six phases
suivant l’évolution de la maladie.
VI.
RESULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE :
Résultats attendus
R1 : Le système national de surveillance
épidémiologique est renforcé en vue de
la réduction du risque d’infection
humaine par le virus H5N1
Indicateurs de Performance
Description
Valeur
actuelle
- Nombre de cas de GA 0
notifiés
- % de complétude des
rapports
Cible
X
0
100%
0
100%
- Nombre de personnes
formées sur la surveillance
0
934
- Nombre de personnes
formées sur les techniques
de diagnostic de laboratoires
- Nombre de réunions du
Comité interministériel
- Nombre de réunions des
comités nationaux
0
24
2
23
8
104
- % promptitude des rapports
R2 :La lutte contre la grippe aviaire est
effectivement coordonnée
9
R3 ; Les établissements de santé sont
préparés à la PEC des cas de grippe
aviaire
VII.
- Niveau de financement du
plan d’action national intégré
GA
- Nombre de structures
sanitaires aménagées pour
la PEC des cas de GA
- Nombre de personnels
formés à la PEC
< 1%
100%
0
15
0
300
ORGANIGRAMME DE LA COORDINATION DES ACTIVITES DE LUTTE
DE LA GRIPPE AVIAIRE
Comité interministériel Grippe Aviaire
Commission nationale permanente
de la surveillance de la Grippe Aviaire
(CNPSGA)
Groupe technique
de coordination
de la grippe aviaire
Unité
Santé Animale
et
environnement
Unité
Santé humaine
Unité
de
communication
Comités régionaux de lutte
contre les épidémies(CRLE)
Comités départementaux
de lutte contre les épidémies(CDLE)
1
VIII.
BUDGET ET CHRONOGRAMME DES ACTIVITES (2006-2007) :
R1 : Le système national de surveillance épidémiologique est renforcé en vue de la réduction du risque d’infection humaine par le virus H5N1
Produits
Activités
Période 2006-2007
2006
T1
P1 :
Intégration
de la
surveillance GA
dans le système
national de
surveillance
épidémiologique
T2
T3
Coût( en milliers UM)
2006
2007
2007
T4
T1
T2
T3
Responsables
T4
X
3000
0
DLM/MSAS
2. Organiser un atelier d’adaptation du guide de
surveillance GA (fiches d'investigation de cas, 2 jours 15
personnes
X
600
0
DLM/MSAS
3 Organiser un atelier de formation des formateurs
nationaux sur la GA (3 jours, 15 personnes)
4. Organiser des ateliers de formation en cascade pour la
mise à niveau de 900 agents de santé sur la
surveillance de la GA (guides, fiches…) aux niveaux
wilayas et moughataas pendant 3j
X
1200
0
DLM/MSAS
X
X
X
X
4500
4500
DLM/MSAS
5 Appuyer le fonctionnement de la banque de données
au niveau central (SEP) de la GA
6 Assurer un voyage d’étude pour l’échange d’expérience
sur la GA pour 4 personnes
7 Assurer la traduction du guide de surveillance et des
modules de formation de la grippe aviaire en Arabe
X
X
X
X
1500
3000
DLM/MSAS
X
X
X
4000
4000
DLM/MSAS
500
0
DLM/MSAS
8 Acquérir les kits de protection, le matériel de
prélèvement viral et milieu de transport
9 Améliorer le système d’alerte précoce par l’acquisition
20 téléphones Thurayas, 5 GPS et 2 appareils photos
numériques
X
X
15000
20000
DLM/MSAS
X
0
4500
10 Mettre en place 15 équipes sanitaire d’intervention
rapide multidisciplinaire au niveau central et régional
11 Appuyer le fonctionnement des 15 équipes sanitaire
d’intervention rapide
12 Acquérir 06 véhicules 4X4 pour les équipes
13 Assurer la recherche active des cas et la vérification
des rumeurs
X
3000
0
DLM/MSAS
15000
15000
DLM/MSAS
1. Réaliser une analyse rapide de la situation
(compétence du personnel de terrain, détection,
notification, acheminement des échantillons, base e
données etc.)
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
48000
0
1200
1500
1
DLM/MSAS
DLM/MSAS
DLM/MSAS
14 Mettre en place un système de monitorage et
organiser des supervisions intégrées( 2 sorties du niveau
central)
P2 :
Section
grippe aviaire du
laboratoire de l'
INRSP créée est
fonctionnelle
P3 Bulletin de
surveillance
épidémiologique
disponible
15 Organiser une évaluation à mi-parcours
1 Analyser les capacités du laboratoire à assurer le
diagnostic de la GA
2 Former 2 biologistes sur les techniques de diagnostic
virologique à l'étranger
3 Former deux techniciens de laboratoire
4 Elaborer les modules de formation du personnel de
labo sur les procédures d'analyse en adoptant les normes
internationales. Multiplication
X
X
X
X
X
3000
6000
DLM/MSAS
X
1000
2000
1000
0
INRSP/MSAS
X
6000
0
INRSP/MSAS
3000
2000
0
1000
INRSP/MSAS
INRSP/MSAS
3000
3000
INRSP/MSAS
30000
0
INRSP/MSAS
10000
10000
INRSP/MSAS
25000
0
X
X
DLM/MSAS
5 Former et recycler 20 laborantins des DRPSS sur les
procédures de collecte, conservation et acheminement
des échantillons (5j)
X
6 Acquérir les équipements (automate PCR.GA, Hottes,
centrifugeuses etc.)
7 Assurer l'approvisionnement en réactifs et
consommables de laboratoire
8 Réhabiliter les locaux devant abriter les laboratoires
pour conformité aux normes
9 Assurer la surveillance biologique des souches virales
10 Assurer l’acheminement et les moyens de
conditionnement des échantillons aux centres de
référence
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
5000
2000
5000
2000
DIM/M et
INRSP/MSAS
INRSP/MSAS
INRSP/MSAS
11 Renforcer la collaboration avec les centres de
référence OMS (réunions, voyages …)
12 Mettre en place un programme d'assurance de la
qualité
13 Assurer la biosecurité au niveau du labo de l'INRSP
14 Organiser une mission d’appui technique d'un
virologue pour mise en place des activités de diagnostic
virologique à l’INRSP
1 Mettre en place un comité de rédaction et un comité de
lecture
X
X
X
X
X
X
8000
8000
INRSP/MSAS
X
X
X
X
X
X
5000
5000
INRSP/MSAS
X
X
X
X
X
X
X
X
2000
3000
1000
3000
INRSP/MSAS
INRSP/MSAS
0
0
2 Edition du bulletin 200 exemplaires
X
X
X
X
X
X
DLM et
INRSP/MSAS
X
X
X
X
X
800
800
DLM et
INRSP/MSAS
3 Diffuser un bulletin hebdomadaire 200 exemplaires
X
X
X
X
X
1000
1000
DLM et
INRSP/MSAS
Total 1
209300
99300
R2 : La lutte contre la grippe aviaire est effectivement coordonnée
1
P1 Commission
nationale et Comités
techniques
intersectoriels GA
fonctionnels aux niveaux
central, régional et
moughataa
P2 Partenariat GA élargi
et coordonné
1 Elaborer les plans de travail annuel de chaque comité
X
300
300
Commission
nationale et comité
techniques
2 Appuyer l’organisation des réunions de la Commission
nationale et des comités
X
X
X
X
X
X
750
1500
X
1300
2600
Présidents des
commission et
comités techniques
MSAS
3 Apporter un appui financier au bon fonctionnement des
différents comités
4 Organiser des rencontres périodiques des 13 points
focaux GA du système de santé (3 jours)
1 Etablir un calendrier de réunions
X
X
X
X
X
X
X
1200
2400
DLM/MSAS
0
0
2 Organiser une réunion mensuelle de la commission
nationale permanente de la GA
X
X
X
X
X
X
300
600
3 Organiser des réunions hebdomadaires des comités
départementaux de lutte contre l’épidémie
4 Adopter les différents plans sectoriels
X
X
X
X
X
X
160
320
X
1200
0
5 Organiser une table ronde pour la mobilisation des
ressources
X
1000
0
6210
7720
X
X
X
Total 2
Présidents
commissions et
comités techniques
Présidents
commissions et
comités techniques
Présidents comités
techniques
Commission
Nationale
Commission
Nationale
R3 ; Les établissements de santé sont préparés à la PEC des cas de grippe aviaire
P1 Plan de renforcement
des services de prise en
charge médicale GA
1 Procéder à une évaluation rapide du niveau de
performance des établissements de santé pour la PEC
des cas de GA
X
2000
0
DES/MSAS
2 Elaborer et valider le plan de renforcement de la PEC de
la GA
3 Mettre en place un stock de sécurité de médicaments
spécifiques antiviraux (500 doses)
4 Acquérir un stock d'urgence des médicaments
spécifiques antiviraux Tamiflu, personnes à risque (4500
doses)
X
1000
0
DES/MSAS
X
2300
0
X
20700
0
DPL et CAMEC
/MSAS
DPL et CAMEC
/MSAS
5 Acquérir antibiotiques, antipyrétiques, adjuvants etc.
X
X
5000
5000
6 Acquérir un stock de vaccins contre la grippe
saisonnière (3000 doses)
7 Acquérir matériels, consommables et équipements de
réanimation respiratoire (sondes, aspirateurs, canules
etc.)
X
X
6000
6000
X
X
25000
10000
8 Acquérir un contrat de pré positionnement auprès des
fabricants mobilisables dans les 48H
X
X
3000
2000
1
DPL et CAMEC
/MSAS
DLM, DPL et
CAMEC /MSAS
DES/MSAS
DPL/MSAS
P2 ; Dispositif
réglementaire médicolégal créé pour la gestion
de la GA
TOTAL 3 ;
TOTAL GENERAL
9 Acquérir des équipements de protection (gants, bottes,
masques, combinaison, sacs mortuaires...) produits de
désinfection
X
X
15000
5000
DLM et
DES/MSAS
10 Pré positionner des stocks régionaux d’urgence
d’antiviraux
11 Aménager et équiper 15 structures d'isolement
(hôpitaux et établissements)
12 Former le personnel médical au niveau des hôpitaux et
CSM sur le protocole thérapeutique et sur la prise en
charge des cas (300 agents)
X
X
1500
1500
DPL/MSAS
X
X
30000
15000
2000
3000
DIMM et
DES/MSAS
DRH et
DES/MSAS
13 Acquérir 15 congélateurs, 25 glacières et 500
accumulateurs pour le stockage au niveau local et
transport
X
X
4000
2000
DAF, DLM et
DES/MSAS
14 Acquisition de produits désinfectants et pulvérisateurs
X
X
5000
5000
15 Assurer la maintenance de la logistique, du matériel et
équipement
16 Exercice de simulation
X
X
7000
6500
DAF, DLM et
DES/MSAS
DIMM/MSAS
3000
0
3000
6000
1500
0
CJ/MSAS
1000
3000
0
0
CJ/MSAS
CJ/MSAS
1000
1000
142000
68000
17 Mener des missions de supervision du niveau central
au régional, et du régional vers le périphérique
1 Analyser les aspects médicaux légaux de la lutte contre
la GA
2 Adapter les textes réglementaires à la situation de la GA
3 Former les membres des associations et des ordres
professionnels sur les textes (30 personnes)
4 Prendre des dispositions pour le respect des règles
déontologiques au cours de la PEC de la GA
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
357 510 000 UM
soit
175 020 000 UM
soit
1 344 023 $ US
657 970 $ US
532 530 000 UM
soit
2 001 993 $ US
1
Commission
nationale
DES/MSAS
IGS/DES/MSAS
1
IX. ANNEXES :
LISTE DES 21 MALADIES SOUS SURVEILLANCE EN MAURITANIE
Maladies à potentiel épidémique
Choléra
Diarrhée sanguinolente (Shigella)
Rougeole
Méningite cérébro-spinale (A, C, Y, W135)
Fièvre de la Vallée du Rift
Fièvre Crimée-Congo
Peste
Fièvre Jaune
Maladies choisies pour l’éradication ou l’élimination
Poliomyélite
Dracunculose
Lèpre
Tétanos néonatal
Autres Maladies d’Importance à la Santé Publique
Diarrhée avec déshydratation chez les enfants de moins de 5 ans
Pneumonie chez les enfants de moins de 5 ans
Hépatite B
Coqueluche
Paludisme
Trachome
Infections Sexuellement Transmissibles (IST)/Sida
Tuberculose
Schistosomiase
1
LISTE DU GROUPE DE TRAVAIL
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Dr Mohamed Lemine Ould Sidi, Responsable national de la SEP/DLM
Mr Alioune Ould Ahmed Abeid/SEP
Mr Mohamed Lemine Brahim Diakité/SEP
Dr Amar / Représentant de la DES
Pr Lô Baidy Boubou, directeur de l’INRSP
Mr Lemlih Ould Baba/chargé des urgences OMS
Dr Adama Ouedraogo/conseiller UNICEF
Dr Soga Gorba / Consultant OMS/Niger
1

Documents pareils