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Fédération des clubs CPN
Connaître et Protéger la Nature
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Des fleurs et des lettres
5 décembre 2011 – 20 avril 2012
Compilation des textes
Les gagnants de la 4e édition du concours (Moins de 14 ans)
1er prix – Haïku du coquelicot
Par Ines Moulié, 5 ans
Petite crête de soie rouge,
Tranquille, tu picores
Les blés verts.
2e prix – Haïku du lin
Par Anna Moulié, 8 ans
Fragile fleur de lin
De bleu, tu ourles le chemin,
Chaque matin.
3e prix ex aequo - Myosotis bleue
Par Mathilde Nicolas, 9 ans
C’est après un champ de maïs,
Que sur le chemin mon pied glisse,
Une chute et une douleur au coccyx
Ainsi, se fit notre rencontre, mon myosotis
Ta couleur des cieux
M’en a mis plein les yeux
C’est pourquoi je fais le vœu
De te revoir, sans me faire de bleu
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(Connaître et Protéger la Nature)
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3e prix ex aequo – Marguerite
Par Léo Jaubert, 9 ans
Marguerite, sentinelle des chemins
Tu enchantes promeneurs et pèlerins
Élégante, ta parure égaie
Les tapis herbeux ou danse le geai
Tes pétales tombant, tu sembles pleurer
Mais non, c’est une giboulée.
Les gagnants de la 4e édition du concours (Plus de 14 ans)
1er prix – La fumeterre
Par Ch. Biamont Dainville, 56 ans
En fins chapelets tendrement nuancés d’aurore
Tu éparpilles tes mille lèvres roses et éperonnées,
Ébouriffant ta vaporeuse chevelure d’émeraude.
On dit à raison, tes baisers amers au goût terreux.
Or, voici qu’une succise à damier plonge, réjouie,
Sa longue trompe en tes étroites gorges ombrées
Et sirote, sans se presser, ton étrange nectar.
Vagabonde, sauvagine, têtue, vivace, imprudente,
Tu t’agrippes à quelques pierrailles abandonnées,
Tu maraudes aux pieds de pommiers biscornus
Mutine, tu te loves en tapinois, dans l’herbe grasse.
Hier, je t’ai vue, enlaçant étourdiment ta nacre nue
Aux membres griffus d’une ronceraie dépenaillée.
2e prix – Ode à la bourrache
Par Anne Wozniak
Si j’avais su que tu étais si fragile
J’aurais effleuré le sol
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D’un pied plus agile.
Si j’avais su que tu étais si belle
J’aurais attiré mon attention
Sur ta frêle ombrelle
Si j’avais su que tu étais si délicieuse
J’aurais regardé tes doux pétales
D’une manière plus pieuse.
Si j’avais su que tu étais soignante
J’aurais davantage respecté
Tes vertus apaisantes.
Si j’avais remarqué plus tôt
Ta couleur si délicate
Je me serais affectueusement penchée
Sur ta corolle bleu écarlate.
Toi, fine bourrache bleue !
Toi, simple plante de nos fossés !
Sache que, désormais, plus jamais
Je ne t’ignorerai…
3e prix – Sans titre
Par Sylvie Rabatel, 69 ans
Bonjour les pensées des champs
Pensées jolies
Pensées gentilles
Chemin faisant
Pensées partout
Je pense à vous
Dans mon jardin
J’en veux un brin
Pensées nouvelles
Pensées rebelles
Au coin d’une rue
Je vous salue.
Au bord du chemin
De bon matin
Pensées coquettes
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Je compte fleurette
Au détour du sentier
S’envole un baiser.
Je vous écris depuis l’hiver
Où la froidure nous enserre
Graines de pensée
Restez cachées
À la saison nouvelle
Vous serez les plus belles.
Catégorie « moins de 14 ans » (14 ans inclus)
Sans titre (ortie)
Par Camille Couturier
Ortie, petite maison pour les papillons,
Rigide, verte, urticante
Tu abrites chenilles et pucerons
Intéressante, utile et nourrissante
En soupe, salade, gratin, ou infusion.
La rose
Par Tess Scharly, 11 ans
Blanche, rouge, jaune ou rose
Elle s’impose
Tel un jeune geai
Elle est très gaie
Estivale
Et matinale
Elle bavarde
Avec ses camarades
Et puis se lasse
Et se prélasse
Dans le jardin
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Au doux parfum
Où les enfants
Vont gambadant
Mais gare aux épines
Car même pas très vives
Elles vous piquent
La jonquille
Par Lou Scharly, 13 ans
Quand le vent souffle,
Elle s’emmitoufle
Dans son bouton
Tellement mignon
Et elle vacille
Comme une quille
Qui va tomber
Sans osciller
Elle est jeunette
Et très coquette
Mais coléreuse
Et très nerveuse
Si on la case dans un vase
Elle rouspète
Et puis l’on guette
Un bel endroit
Où la repiquer.
Le bleuet
Par Léna Boivent, 9 ans
Un bouquet de bleuet,
Vaut mieux qu’un bouquet de genêts.
Dans sa robe bleue, le bleuet rend joyeux
Fleur des champs, apporte le printemps
Fleur des chemins, enchante le pèlerin.
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Sans titre (ortie)
Par Romane Burel, 9 ans
Ortie tu n’es pas la plus jolie
Et tu as la fâcheuse manie
De me donner des gratouillis
Dès que je t’effleure en tant que petit
Ta soupe me donne l’énergie
Et ton purin me facilite
La vie de ma jardinerie
J’aimerais être un coquelicot
Par Pauline Mathevon, 14 ans
Un coquelicot c’est beau,
Un coquelicot c’est rigolo,
Un coquelicot ça n’a pas de bobos,
Tout simplement, j’aimerais être un coquelicot.
Marguerite de toutes les couleurs
Par les enfants de l’école maternelle Romain Rolland aidés de Caroline, leur maîtresse
Belle comme une princesse coccinelle
Jolie comme une princesse souris
Je te donne l’eau
Avec mon petit seau
Je te donne à boire
Avec un arrosoir
Je t’aime de tout mon cœur
Marguerite dorée
Par Hugo Le Loarer, 7 ans
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Un jour, je me promenais
Le long d’un pré
Je l’ai rencontré
Tout de suite tu m’as captivé
Je voulais te capturer
Mais je pense que tu aurais fané
Alors je t’ai laissé
Tu es libre ma Marguerite dorée
Ah ! La vipérine !
Par Thomas Chaigne, 8 ans
Ah ! La vipérine !
Idéal pour faire des rimes.
Ah ! La vipérine !
Tes poils piquants tels des épines.
Ah ! La vipérine !
Pour te chercher j’irais volontiers en Chine.
Ah ! Mon Echium vulgare !
Ta beauté me fait rêver.
On ne peut pas te rater.
Désolé de te quitter mais c’est terminé.
Reine des prés
Par Mathilde Sigler, 10 ans
Reine des prés si bien nommée
Avec ton odeur parfumée
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Tes fleurs comme du coton
Qui sentent très très bon.
Tu t’appelles spirée ulmaire,
Filipendule ou bien ormière.
C’est ce matin, la Tanaisie,
Ta voisine, qui me l’a dit.
La marguerite
Par Mélissandre Durville, 9 ans
Tu as de très belles couleurs.
Tu es qui ? La marguerite bien sûr.
L’hiver tu joue à cache-cache
Sous la neige. Et moi je te cherche.
Tu pousses au printemps comme un enfant grandissant sous le soleil levant.
Sans titre (coquelicot)
Par Laurine Durville, 12 ans
Coquelicot, quand je t’observe, je te trouve su joli
Dans ta robe de pétales rouges
À fleur de peau
Ton cœur plein d’ardeur.
Coquelicot tu danses
Au gré du vent
Te balançant gaiement
Les pétales penchés en avant
Si harmonieusement.
Coquelicot, dès qu’on t’arrache tu te fâches
Tu préfères ta liberté toute colorée et ensoleillée
Là bien planté au milieu des prés.
Alors, je te laisse en paix
Bien méritée
Voilà la nature qui se fait !
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Sans titre
Par Taïma Ouvrard
Mon coquelicot voudrait voir l’eau.
Je l’emmènerais bien, mais il serait dans le pétrin !
Car si je l’arrachais, il mourrait et ce n’est pas mon souhait.
Un jour, en entrant dans ma maison je trouvai la solution.
J’ai creusé une mare où nagent des fiers canards !
Le bouton d’or
Par Mélaine Huet
C’était une fleur
D’une très belle couleur.
Elle était jaune et brillait au soleil
Comme une étoile dans le ciel
Elle apparaissait tous les printemps
Quand le soleil était brillant.
Elle poussait au bord des chemins
Et brillait quand je le prenais dans mes mains.
Elle sentait une très bonne odeur
Parmi les autres fleurs.
Elle dansait avec le vent
Lorsque l’air devenait violent
Elle commençait à y en avoir assez pour en faire un bouquet.
Elle était, sur l’eau, très élégante
Et on voyait son reflet étincelant.
Le bouton d’or
Par Mary Lullaby
Il était beau,
Le bouton d’or
Sur le bord
De l’eau qui dort.
Il venait pendant le printemps
Et disparaissait très souvent.
Un rayon de soleil
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Et le voilà qui s’émerveille.
Jaune comme le soleil
Il se fait butiner par une abeille.
L’automne arrive
Et lui dérive
Du jaune vif au vert
Et pif, se retrouve les quatre fers en l’air.
Par Bilal Sahko, 8 ans
Coquelicot, coquelicot,
Tu es rouge, tu es beau.
Brillant au bord des champs
Comme un phare au bord de l’eau.
Tu as l’air fragile mais tu es costaud
Et tu chantes avec le vent
À nos oreilles d’enfants.
La digitale
Par Zachary Tissier, 9 ans
La digitale se cache au bord des chemins,
Et dans certains recoins…
Elle est protégée,
Car elle est rare dans les sentiers.
Parfois rebelle,
Elle fait la belle devant les sauterelles.
Les bourdons butinent le pollen,
Et le nectar à tire-d’aile.
J’ai choisi cette fleur,
Avec cette si jolie couleur,
Car elle représente cette nature,
Qui j’espère restera dans le futur.
À mon coquelicot
Par Louise Lecointre, 11 ans
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Ma fleur, regarde-toi dans un miroir
Et tu vois bien qu’il n’y a point de noir.
Lorsque tu te remets bien à ta place,
Ne vois-tu pas ta beauté qui me glace ?
Ma fleur, sais-tu que tu me désespères ?
Je ne peux point t’admirer en hiver
Comme les jaunes loriots au beau chant
Qui ne font leurs concertos qu’au printemps.
Ma fleur, moi je te voyais te construire
D’une graine semée, tu as germé
Lorsqu’un jour tes beaux pétales s’ouvrirent.
Ma fleur, je ne te lâchais du regard
Que pour le poser sur un azuré,
Mais un passant te prit, ce fut trop tard !
Petite violette
Par CPN Les marcassins du Caroux
Ma jolie fleur qui borde les chemins
Fleurit quand le soleil se lève
Elle laisse courir son délicat parfum
Sucré et doux que les abeilles préservent
Cette petite violette
Si jolie, si colorée
Aime faire sa coquette
Du printemps jusqu’à l’été
Une petite coccinelle
Attirée par sa senteur
Déploya des jolies ailes
Et atterrit sur cette fleur
Notre charmante violette
Eu le plaisir de l’accueillir
Elles firent un brin de causette
En rêvant de l’avenir !
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Petit coquelicot
Par Linon Lavigne, 9 ans
Sur le bord du chemin
Un petit coquelicot m’a paru taquin
Il baissait la tête
Sa révérence discrète
M’a interpellée, je l’ai cueilli
Dans ma maison, je l’ai mis
Le soir, depuis mon lit
Je dis mes secrets au coquelicot joli.
Gentil coquelicot
Par Marina Amouriaux, 12 ans
Toi coquelicot,
Si frêle et beau
Dans ton champ de blé
Tu t’es invité.
Tes pétales vermillon éclatant
Attirent tes prétendants.
Telle l’abeille, les papillons
Qui s’y restaureront
Joli coquelicot essaime toi
Pour ceux qui dépendent de toi.
Confidence d’une fleur
Par Guillaume Baulès, 11 ans
Une fleur m’a parlé
Mais comment cela se fait ?
Dans un pays tout enneigé
Comme peut l’être la Franche-Comté
On peut aussi la trouver
Dans les champs et dans les prés
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C’est mon petit perce-neige
Aussi fragile qu’un bout de liège
Et chez nous les français
On l’appelle goutte de lait
Dans ton cœur ensoleillé
Je ressens toute ta beauté
Tu es le courage des indiens
Et la sagesse entre mes mains
Ce poème n’est pas que pour moi,
Tout ce qui compte c’est que tu sois…
Près de moi
Coquelicot
Par Mathieu Demissy, 11 ans
D’un rouge éclatant
C’est le roi des champs
Sur les chemins
Y en a plein
Ce que j’aime bien
-ce n’est pas bien –
C’est d’ouvrir ses boutons
Deviner si ce sera du rouge,
Rose, orange ou blanc
C’est un jeu marrant !
Sans titre
Par Clara Demissy, 7 ans
Pompon chatouilleur
Avec toutes les fleurs
Seul ou en bouquet
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C’est lui qui me plaît
Il est bleu violet
C’est le bleuet !
Coquelicot
Par Oswald Toupet, 11 ans
Pousse, pousse mon coquelicot
Comme les étoiles dans le ciel
Brille, brille mon coquelicot
Comme les bougies d’anniversaire
Sous la mouvance du vent
Regarde tes joues rouges
Dans le miroir du soleil couchant
Le coclico
Par Camille Raimbault, 7 ans ½
Le coclico est joli
Quand il fait beau.
Le coclico est triste
Quand il pleut.
Le coclico est joyeux
Quand le ciel est rempli de nuage blanc.
Coquelicot
Par Artémis Bondel, 12 ans
Dans les champs d’un vert éclatant,
Se dresse une fleur superbe.
Elle est ballotée par le vent,
Sa robe danse dans l’herbe.
D’un rouge vif ou cramoisi,
Magnifiqu’au printemps fleuri.
As-tu déjà vu tel joyau ?
Qui est-ce ? Le coquelicot !
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Bouton d’or
Par Férouza Sébabé, 8 ans
C’est l’hiver dehors,
Pourtant quand je dors,
Je te vois encore
Joli bouton d’or :
Alors dans mes rêves,
Tes pétales se lèvent
Comme le soleil
T je me réveille.
Le printemps est là,
Je pétille de joie,
De jouer avec toi
Dans les champs là-bas.
Tu me rends joyeuse
Tu me rends heureuse
Grâce à ta lumière
Le long des rivières
Au bord des chemins
Les soirs et matins
C’est un vrai bonheur
Jolie petite fleur
De faire des bouquets
Aux jaunes reflets.
Sans titre (marguerite)
Par Mila, 7 ans
Bonjour Marguerite, je me promène sur un chemin. Je te cherche un peu partout. Je te
trouve dans un pré vert et blanc. Je te prends délicatement pour faire un bouquet
Marguerite je t’aime beaucoup.
Ma fleur de pissenlit
Par Chloé Pougin, 10 ans
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Jaune comme la nature
Soleil au milieu de la verdure
Mon pissenlit tu recouvres
Des millions de pâtures
Douce, est ta petite frimousse
Par millier, sous le soleil d’été
Tu brilles comme la voie lactée
Enfin tu t’épanouis,
Et sème tes graines
Aux quatre coins de la plaine
Le coq Licot et le coquelicot
Par Ana, 6 ans et Luane, 11 ans
Fort et fragile est le coq Licot
Fragile et fort est le coquelicot
Son chant nous réveille
Sa couleur nous émerveille
C’est un dragueur de poulettes né
Rendons hommage à sa simplicité
C’est au terme d’un combat violent
Qu’il perd son chapeau en naissant
Naître jaune scintillant ou rouge chatoyant
C’est la volonté d’être libre qui rend puissant
La mauve sauvage
Par Loïc Keïto-Constantin, 9 ans
Fille des prés, des haies, des chemins
Tu es une « plante Sacrée », depuis l’antiquité
On dit que « tu libères l’Esprit »…
On t’appelle aussi :
« Mauve des bois »
« Fausse Guimauve »
« Mauve champêtre »
Ou encore…, très amusant,
« Mauve à fromage »
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Tes fruits à croquer étaient raffolés par de grands hommes
Pythagore, Charlemagne te voulaient dans leurs jardins
Car en soupe, en tisane ou en salade, tout le monde se régale !!!
Moi, je t’aime pour tes grandes fleurs violacées
Veinées de noir, tes corolles rose pourpre et
Tes racines que les bébés mâchouillent
Ce poème est pour toi, Petite Mauve, jolie mauvaise herbe
Gracieuse et bienfaisante sauvageonne.
Sans titre
Par Justine Galland, 12 ans
Après la neige
Près des étangs
Au milieu du vent
Elle montre tout doucement
Son bout de nez blanc
Jolie fleur de printemps
Je t’attends,
PERCE-NEIGE
La rose
Par Zoé Bertolus, 6 ans
L’hiver dans mon jardin,
Plein de roses avaient poussé.
Elles étaient très belles.
Une rose blanche était au milieu,
Et tout autour de belles roses rouges ?
La rose jaune, la voisine de la rose blanche,
Avait plein de pucerons sur toutes ses feuilles.
Les coccinelles avaient mangé les pucerons.
La rose était contente, elle avait retrouvé ses feuilles.
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Tournesol
Par Louis Audemard, 8 ans ½
Le tournesol est planté dans le sol.
Il se tourne vers le soleil
C’est une vraie merveille
C’est comme une mer jaune à l’aube de l’automne
Elle bat des ailes telle une hirondelle plus belle que la dentelle.
Tournesol
Par Yanéva Desbouiges, 10 ans ½
Peur, cœur, erreur…
De tous ces mots en « eur » je préfère « fleur ».
Elle commence par le bourgeon
Oyé ! Joyeux luron !
Tournée vers le soleil
Cette douce merveille
Elle grandit ! Grandit ! Grandit !
Oui, car cette fleur si jolie
Orientée vers la lumière
Toutes en ligne comme une barrière,
Le tournesol est sensationnel.
Les roses
Par Lisa Hemin, 7 ans ½
Dans mon jardin il y a des roses
Qui poussent avec un beau rayon de soleil.
C’est une belle merveille, toutes ces belles roses. Elles poussent au bout d’un merveilleux
rayon de soleil. Le lendemain matin il pleut, mes roses deviennent des merveilles presque
aussi belles qu’un rayon de soleil.
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Le tournesol
Par Emma Cohen, 5 ans ½
Le tournesol pousse dans la terre.
Après elle pousse, pousse !
Elle grandit très fort
Elle se tourne en direction du soleil
Elles sont toutes pareilles.
Une fleur à souhaits
Par Emma Catil, 10 ans ½
Une fleur à souhaits on peu souffler dessus.
Ou prédire l’avenir.
On peut aussi la cueillir
Pour la ramener chez soi
Parce qu’elle est tellement belle à croquer.
Par Adèle Bourreau Gillet, 6 ans ½
Une marguerite qui a le cœur jaune.
Des pétales en volent dans les airs.
Ça fait comme de la neige avec son doux parfum.
Coquelicot
Par Luisa Subira-Istre, 10 ans ½
Coquelicot, tu te fonds dans le décor. Avec tes pétales rouges. Dans ton jardin tu es
content de voir le soleil qui vient après la pluie. Tu es joyeux car tu es en plein soleil. Tes
pétales reprennent de belles couleurs.
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Marguerite
Par Hortense Minghelli, 5 ans ½
Il était une fois une marguerite qui n’arrivait pas à sortir de la terre.
D’un coup elle sortit de la terre au printemps.
Un petit garçon alla la ramasser
Il arracha ses racines.
Le petit garçon planta la marguerite dans son jardin.
La violette
Par Lou Borel, 7 ans ½
Dans mon jardin il y a des violettes qui poussent avec un beau rayon de soleil. C’est une
belle merveille !
Il y a plein de violettes. Le lendemain il pleut, les violettes poussent encore plus.
Ma jolie petite fleur
Par Emilie Rose Reynaud, 6e
Tu as de si belles couleurs
Tu es de très bonne humeur
Efface toute la rancœur
Que tu possèdes dans ton cœur
Tu es tellement mystérieuse
Tu es tellement lumineuse
L’eau te rend si heureuse
De qui es-tu amoureuse
Tu es si magnifique
Tu me rends si magique
Tu es vraiment féérique
Tu navigues sur la Saône
Et pourquoi pas sur la faune
Ma jolie fleur tu n’es plus jaune
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La tulipe jaune
Par Laura Milano, 6e
Ce qui me tulipine, ce qui m’écoeure
C’est l’absence d’odeur de parfum évident
Mais en guise de revanche j’étale mes couleurs
Dans vos prés sur vos champs et au grand vent
De ma cousine le lilas je suis jalouse
Pas du jaune de ses feuilles, de sa senteur exquise
Pas de sa robe soyeuse, de ta belle blouse
Toi tu es belle tu sens bon, moi je n’ai que des feuilles lisses
Mais après tout je suis la tulipe jaune
Jaune comme le beau soleil
J’ai l’air fier avec ma forme en cône
En attendant je me fais admirer par les abeilles
Une tulipe au paradis
Par Nathan Degond, 6e
Une tulipe jaune comme le piment
Toujours joyeuse quand arrive le printemps
Car elle va sortir de la terre au beau temps
Au milieu du jardin, le pays étonnant
La jeune tulipe jaune et jolie, joue
Gaiment avec une abeille qui est gentille
Au milieu des autres fleurs qui poussent partout
Elles sont toutes deux devenues amies
Sans titre
Par Hadrien Séverin, 6e
Tu n’es pas comme les autres
Toi tu as quelque chose d’autres
Tu as une jolie couleur rose bonbon
Tu as le pistil long et blond,
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Tes six petites étamines jaunes,
Et ta tige si fine et si jeune.
Sans titre
Par Clémence Saugey, 6e
La belle couleur jaune de ses sépales
À comme principe l’illumination
Sur le bord de la route, nous voyons ses pétales
Fluorescentes dans notre imagination.
Elle a pour mission
Attirer notre attention
Sa forme de verre
Est spectaculaire.
Tulipe jaune
Par Léonard Brunner, 6e
Toi tulipe ma fleur que j’aime
Peut-être que ton cœur trop blême
Fait de mon malheur un grand rire
Je sens mon cœur qui gaiement brille
Toi tulipe qui jaunit au soleil
Tulipe jaune
Par Thomas Brunet, 6e
Par un matin de printemps
En ouvrant mes volets
J’aperçus une tulipe jaune
Parmi des champs de tulipes blanches
Elle était jaune comme le soleil
Le reflet du soleil sur la rosée
La faisait briller de mille feux
Je ne voyais que cette tulipe jaune
Émerveillé je la regarde toute la journée
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Cette tulipe jaune au coucher du soleil
Dans ce champ de tulipes blanches
Ne reste que les rayons du soleil derrière les montagnes
Je referme mes volets les yeux plein de rêve
Tulipe
Par Lucas Pain, 6e
La fleur pleine d’odeur
Vient d’arriver d’ailleurs
Tulipe tu es belle
Dorée comme le miel
La tulipe s’endort
Elle est belle comme or
La tulipe prend peur
La tulipe meurt
Ma tulipe rose
Par Valentin Piégay, 6e
Le vent a soufflé,
Ma graine est tombée,
Ma fleur a poussé,
Elle a bullé.
Elle était sublime à la rosée du matin,
Chaque journée je l’admirais dans mon jardin,
Je l’aimais vraiment… Tellement bien,
Je la voyais là quand je faisais du patin.
La tulipe rose
Par Mélissa Santoz-Cottin
Cette tulipe est rose, écru
Quand elle est petite, elle est nue
Sa tige et ses feuilles sont vertes
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Dans un bouquet elle est offerte
Quand on l’arrache, on l’intercepte
Elle a la forme de sucette
Elle est belle c’est une merveille
Brille semblable au soleil
La tulipe
Par Raphaël Avellaneda, 6e
Toi toi ma tulipe
Toute rose,
Tu donnes la joie à tout le monde
J’aime ton odeur
Ma douce tulipe pousse pousse,
Grandi car tu nous éblouis,
Ma douce et tendre fleur.
À la plus belle des fleurs
Par Mathis Laussine, 6e
Tulipe, toi qu’on ressemble en bouquet,
Utopie ou réalité, ta beauté
N’a d’égale que ta senteur
Douce comme le miel
Ainsi que ta belle couleur vermeille.
La tulipe
Jean-Yves Bleu, 6e
La tulipe est belle
Elle est comme le ciel
Elle est dans la terre
Et elle s’endort.
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La tulipe
Par Alicia Tabary, 6e
Les tulipes sont de vraies merveilles,
Et quand elles brillent sous le soleil,
Je souris car elles m’émerveillent.
Le soleil reflète sur la tulipe,
Qui lui donne sa couleur émerveillante,
Les tiges et feuilles de la tulipe sont vertes.
La tulipe rouge
Par Lucie Patuel, 6e
La tulipe rouge,
Regroupée comme
Un champ de coquelicot
La journée,
Erchés sur leurs grandes tiges,
Elles ouvrent leurs pétales,
Comme quelqu’un qui vous
Prend dans les bras
Tulipe jaune
Par Anthony Dumontet, 6e
Le printemps arrive et dans mon jardin une fleur éclos ; la tulipe jaune.
Elle est jaune comme un citron.
Elle est jaune comme le soleil.
Elle a une grande tige longue et fine.
Les beaux pétales jaunes éclatent ressemblent à une robe de soie brillante.
La tulipe
Par Sylvain Marchau, 6e
La tulipe est une petite couleur
La tulipe mange plein de sels minéraux
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La tulipe rep quand il pleut
La tulipe regarde bublier la neige
La tulipe déteste quand il gèle
Quand il gèle elle pense au dégel
La tulipe
Par Léa Laval, 6e
Et voici la tulipe avec ses bouquets.
Admirez sa beauté et son parfum discret.
Sa nature est ainsi, elle est droite et grande.
Et c’est la fleur bénie du pays Hollande.
La tulipe
Par Pomeline Chuet, 6e
Quand la couleur de la tulipe,
Est comme le soleil qui brille.
Quand le vent porte son écharpe,
En plein soleil elle scintille.
Quand la tulipe s’assoupit,
La lune endormie s’éveille.
De son beau regard attendri,
Sur cette tulipe, elle veille.
Sans titre
Par Corentin Couturier, 6e
Tulipe jaune,
En forme de cône.
Tulipe rose
N’est pas morose.
Tulipe rouge,
Jamais elle ne bouge.
Mais attention !
La tulipe multicolore,
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Les arcs-en-ciel,
Elle les décore !
Sans titre
Par Florian Petit-male, 6e
Comment définir que ta tige en bulbe qui s’accroche à la vie qui attend le printemps pour
éclore de toute sa splendeur je ne peux qu’imaginer les feuilles qui pointent quel sera le
parfum qui enivre mon jardin je vois pousser les feuilles si ? que moi-même et qi vertes je
m’émerveille
… texte difficile à lire…
Une tulipe de vacances
Par Lola Colin, 6e
De toutes les fleurs,
Tu es la meilleure,
Ta superbe odeur,
Règne dans mon cœur.
Et quand je te vois,
Je rêve parfois,
De la nuit si belle
Ou d’un arc-en-ciel
Là-bas on te sème,
Plus que la betterave,
Tu es un emblème
Au pays batave
Dans les champs si grands
Tu es lumineuse,
Dans les champs géants,
Tu es merveilleuse.
De toutes les fleurs,
Tu es la meilleure,
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Mais ce soir je pars,
Alors au revoir.
Sans titre
Par Marie Lamborot, 6e
Tu es si jolie comme le ciel,
Un ou deux pétales tu es si belle,
Là, le jour tu es ouverte,
Ici vers les pâquerettes,
Pour être heureuse,
Et merveilleuse !
Tulipe
Par Clovis Martin, 6e
Fleur sans peur sans cœur
Qui vit dans la lenteur
Fleur qui ne bouge point
Qui reste dans son coin
Mais on peut être certain
Qu’elle restera bien
Le temps d’un été vermeil
Le temps pour le soleil
De montrer le bout de son nez
Le temps pour la plante
De trépasser.
Le coquelicot
Par Zoltan Guérin, 8 ans
Oh que c’est beau,
Le coquelicot.
Mais cette fleur
Elle pleure.
Toutes ses amies
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Elles sont parties.
Plus de couleurs !
Dis cette fleur.
Semons des graines
Dans toute la plaine !
Oh que c’est beau,
Le coquelicot.
La fleur cœur
Par Malo Branchu, 9 ans
Quand on la cueille elle réconforte les esprits énervés, et les esprits tristes !
Le tournesol
Par Solène Duch, 9 ans
Tu es jaune comme le soleil
Jaune comme le maïs
Tu montes au ciel
Jolie comme l’Iris
Avec des ailes
Tu sens comme le pissenlisse.
Mon beau coquelicot
Par Margaux Temps, 9 ans
Tu es si beau tout en rouge
Ta tige est si belle.
Tu es rouge comme la coccinelle qui se pose sur toi.
Tu es jolie comme l’iris.
L’acacia tu ressembles.
Tu es plutôt drôle.
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Sans titre
Par Maeline Godard, 9 ans
Il était une fois un coquelicot qui se promenait dans la savane et rencontra un lion et le
lion dit : « Que fais-tu ici ? Tu ne pousses pas par ici ? » La fleur dit : « Je sais, mais je suis
sauvage » et le lion s’en va et la fleur dit adieu au lion.
Le coquelicot rigolo
Par Marine Pontarlier, 9 ans
Le coquelicot est rouge et surtout rigolo il aime rester dans sa prairie bien au chaud il
regarde les bateaux qui voguent sur l’eau mais ce qu’il déteste c’est de se faire arracher de
sa terre.
Au coquelicot
Par Morgane Benamara, 11 ans
Au plus beau
Mister coquelicot
Qui gambade joyeusement
Dans les campagnes, dans les champs
Avec son chapeau rouge
On ne le prend pas pour un idiot
Avec son manteau à fourrure
Oh, mon beau coquelicot !
Attention aux autres rigolos
Il le faut
Dès qu’on le voit
On s’attache à lui
Et de bonne foi
Je lui dédie cette poésie.
Le bleuet
Par Ambre Benamara, 11 ans
Le bleuet a été créé par un chimiste « M. Frapadingue ». M. Frapadingue prit de la laine
bleue, du parfum et du sang de bébé pour être aussi beau que lui. « M. Frapadingue » partit
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se coucher et le matin il vit le bleuet. Il le mettait dans un vase et maintenant M.
Frapadingue partage sa recette avec les autres.
Pâquerette
Par Théo Cros, 9 ans
Autrefois, une pâquerette appelée : Rose et sa maman l’a rejeté à sa naissance. Elle n’avait
plus assez d’argent. Pour faire vivre ses enfants. Alors, le l’ai recueillie et je l’ai séché. Elle
est toujours dans mon cahier.
Les coquelicots
Par Mathilde Beaumet, 9 ans
Les coquelicots sont jolis, tous rouges, toujours souriants et gentils. Ça a un cœur en or, ses
pétales ressemblent à des ailes de papillon rouge.
Sans titre
Par Maïlys Munier, 8 ans
Bonjour petite rose,
Qu’est-ce que tu es belle !
Et tu sens bon en plus !
Mon ami bleuet
Par Benjamin Debois, 11 ans
Mon ami bleuet je t’écris pou avoir de tes nouvelles. J’espère que tu pousses bien. J’irai
bientôt te voir ave ton amie pâquerette. À bientôt !
Le coquelicot
Par Fanny Bricard, 9 ans
Le coquelicot c’est une fleur sauvage, et elle adore discuter. Et si elles sont dans un jardin,
elles font leurs bagages, pour se déraciner et sauter dans le premier avion, pour aller dans
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un champs de fleurs, et elle bavarde et, elle bavarde et après c’est tout le champ de fleurs
qui s’en va !!!
Sauvage
Par Niamh Fox, 7 ans
La nature est merveilleuse
Partout il y a des boutons d’or
J’aime les fleurs sauvages
La nature est merveilleuse surtout en été
J’adore l’été et les boutons d’or.
Et toi tu aimes la nature ?
Le poème des bleuets
Par Luna Dupont, 9 ans ½
Mon joli bleuet,
Mon petit bleuet, tu es bleue comme la mer, je te trouve aussi joli que ta cousine le
muguet et aussi éphémère que ta mère. Le problème, c’est que tu es aussi morose que ton
amie la rose. C’est pour que ça que je te rejette, des souvenirs plein la tête.
Adieu.
Mon beau coquelicot
Par Marion Ayache, 9 ans
Ma lune de miel.
Tu es dans le ciel.
Mais malgré ça,
Je ne t’oublie pas.
Rouge comme la cerise.
Mon coquelicot tu es un vrai iris.
La fleur mystérieuse
Par Chloé Courtin, 9 ans
Au sommet des montagnes,
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Une fleur, en grandeur, gagne.
On pense tout de suite au tournesol,
Mais souvenez-vous que cette fleur pousse sur le sol.
Alors, vous séchez ?
Cette fleur n’est pas colorée,
Et elle est au sommet de la montagne,
En grandeur, elle gagne.
C’est l’edelweiss, pardi !
Qui est toute riquiqui
Mais, avec la montagne,
En grandeur, elle gagne !
Bleuet
Par Nicolas Tissier, 10 ans
Vos fleurs, qui me remplissent de bonheur et vos tons rouges et bleus… dans ce champ de
multiples couleurs qui me remplissent mon cœur.
Le tournesol
Par Elise Andresen, 10 ans
Petit tournesol,
Tu te tournes vers le soleil.
Tu restes doré pendant toute l’année.
Dans les champs ou dans les bois,
Ta chaleur reste dans mon cœur.
Le coquelicot
Par Alice Alves, 8 ans
J’aime le coquelicot.
J’aime la couleur du coquelicot
J’aime la forme du coquelicot
J’aime le cœur du coquelicot parce qu’il est noir.
J’aime tout dans le coquelicot.
C’est une fleur fantastique.
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Le tournesol
Par Florène Rebuchon, 9 ans
Plante dont les grandes fleurs jaunes se tournent vers le soleil
Je t’aime tournesol
Adoré
Mon edelweiss
Par Andréa Alves, 10 ans
Mon bel edelweiss,
Tu reflètes la joie de vivre
Et la beauté.
Dans les montagnes,
Même si tu es de petite taille. Ta forme m’emplit de joie. Mon magnifique edelweiss, tu
nous donnes une envie irrésistible de te cueillir. Je sens ton odeur et tu m’emplis de
bonheur.
À mon nénuphar
Par Amalia
S’ouvre à la lumière
Dans l’air, libère son parfum
Pétales blancs dans l’eau
À mon coucou
Par Odette et Charline
Or sortit des bois
Soleil brillant dans le pré
Au sol des étoiles
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À mon ail des ours
Par Lola et Anne
Nuages de flocons
Si fragile dans la nature
Brille comme une étoile
La violette
Par Sarah Simonin, 12 ans
La violette,
Vraiment charmante et très coquette.
Ne sera plus comme avant,
Malheureusement.
Car elle a remarqué,
Que dans son pauvre pré.
Seuls les bœufs,
Dans la boue vaseuse étaient heureux
Et venaient la regarder,
Puis la déguster.
La pâquerette
Par Antonin, 5 ans
Je veux te cueillir
A pleine brouette
Toi qui es tout autour
De ma maisonnette
Pour t’offrir à
Ma chérie, une belle fillette.
Ode au coquelicot
Par Maureen Pouettre, 11 ans
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Toi le coquelicot
Tu es vraiment beau
J’aime te contempler
Sur les bords des prés
Si j’osais,
Je te mettrais dans mon herbier
Mais tu égayes si bien les champs,
Même si tu t’envoles au vent,
Ta douceur et ta couleur,
Remplissent mon cœur de bonheur !
Sans titre
Par Nolan Miette, 6 ans et 8 mois !
Dans la prairie aux boutons d’or
Il te suffit de souffler fort
De souffler fort sur la bougie
Sur la bougie de pissenlit
Pour voir éclore en trois chut chut chut
Toute une pluie de parachutes
Sans titre
Par Lucie Hossely, 8 ans
Si j’étais une fleur
Je connaîtrai tout par cœur
Je serai la plus belle, je serai une pâquerette
Et je serai violette
En été je ferais des bébés
Je me fanerai pour donner à manger.
Petit pissenlit
Par Marie Mélin, 10 ans
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Petit pissenlit de ma vie
Petit pissenlit de mon cœur
Petit pissenlit sur le chemin,
Que je vois tous les matins.
Mais prend garde petit pissenlit !
Car la vie n’est pas toujours facile…
… surtout pour une plante,
Mais sache que moi, je serai toujours là,
Tu peux compter sur moi.
Tes joies, tes tristesses
Je viens me confier à toi,
Les jours de sécheresse
Je viens te donner ma tendresse.
Coquelicot
Par Clara Gesbert, 8 ans
Tel que tu es
Tu me plais.
Même si tu me fais l’effet
De papier chiffonné,
Malgré ta fragilité,
Aucune plante n’égale ta beauté
En plein été
Dans les prés.
Lavandin et mes souvenirs d’été
Par Laurie, 10 ans
Monsieur lavandin sort du nuage avec ta belle couleur toute violette.
Madame lavande sort de la garrigue avec son odeur de Provence.
Madame la cigale chante la douceur senteur du lavandin qui illumine le jour comme la
nuit.
Au revoir cigale, lavandin et lavande et à l’été prochain !
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Ma fleur de souci
Par Marie, 13 ans
Toi qui es une fleur jaune orangé
Ta floraison commence le premier jour du printemps
La couleur de tes pétales me donne de la joie
Dès que je sens ton parfum je pense fort à toi
Et ta couleur jaune crème me donne faim
Lorsque le vent souffle, ton arôme voyage à des kilomètres
Et quand je pars en Australie ton odeur me suit aussi !
Mon ciste des garrigues
Par Mina, 11 ans
Mon petit ciste sauvage
Tellement beau en image
Le soleil te réchauffe
Et te rend beau
Quand je te vois
Tu mets de la joie dans mon petit cœur
J’aime te sentir, te toucher
Te reconnaître parmi des milliers de fleurs
Méditerranéennes tout comme moi…
Jolie primevère
Par Stella, 10 ans
Quand je regarde tu me fais penser au soleil qui se couche
Tes corolles reflètent sur l’eau
Tes clochettes sonnent quand c’est Pâques
Et ton nectar parfumé me remplit le nez
Coco le coquelicot
Par Camille, 10 ans
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Coco le coquelicot m’a offert un beau cadeau
Ta couleur rouge me bouge la raison car ta floraison me donne des frissons
Comme tu es joli dans le vent qui souffle
Le printemps a de bonnes manières
Mais toi qui vis au sol
Tu me consoles
Coco le coquelicot, tu es très beau
Ma mauve chérie
Par Margaux, 9 ans
Mauve tes pétales sont si beaux,
Tu pousses le long des chemins,
Pour moi tu es un cadeau,
J’aime te faire des câlins,
Ta belle couleur sucrée,
Me fait penser à de la réglisse
Avec toi, j’adore voltiger et voyager,
Tu es belle et toute lisse.
Tu revis dans mon esprit,
Et te voici ma mauve chérie !
Mon petit romarin
Par Pauline, 8 ans
Mon romarin tu sens bon le miel frais, en été,
Tu es tout vert, en hiver,
Tu te promènes dans les champs, au printemps,
Et tu te baignes dans la Garonne, en automne.
J’aime t’écouter chanter dans les prés,
Et j’adore rigoler avec toi sur les toits.
Muscari mon amour
Par Thaïs, 10 ans
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Mon muscari, toi qui pousses à Paris
Tu me charries des canaris en safari,
Te pique pour une vie pleine d’harmonie
Ta couleur bleue m’illumine…
Mon muscari, toi si joli,
Tes clochettes me sourient,
Ton venin me fait tomber…
Violette
Par Mathieu Rollier
Voilà une fleur parfaite
Inoubliable fleur,
On vient sentir ton parfum délicat
Le charme délicat de tes pétales
Et même si tu te caches
Ta fleur est belle
Tu restes modeste
Et tendre
Sans titre
Anonyme
L’envie de te toucher
Apeuré par tes piques
Mais en fait tu es toute douce
Irrésistible
Envie de toi
Reviens avec moi
Badigeonner de blanc
Légère mais forte dans le cœur
Aimé par tout le monde
N’aime pas les hommes
Car ta beauté est maléfique
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Les boutons d’or
Nicolas Marchal
Mon bouton d’or
Ta valeur est d’or
Tu fais la beauté
De tes prés
Avec toi en ma passion
Je deviens quelqu’un de bon
Le coquelicot
Anonyme
Fleurs des jours d’été
De Nature et de Liberté
Ta couleur rouge sang
Me trouble à chaque instant
Tu pousse au gré des vents
Et fleurit au bord des champs
Dans les sillons de blé
Tu joues avec la marguerite et le bleuet
On te peint, on te dessine et
On t’admire
Il ne faut jamais te cueillir
Cela te ferait mourir
La violette
Par Raphaëlle Guirard
Violette, ô chère violette
Tu es si fine et si délicate
Tu es si marrante et si chouette
Tu n’es pas si bête
Quand je pense à toi,
Mon cœur s’arrête
Tellement tu es belle
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Au toi la violette.
La queue de lièvre
Par Tristan Desplanches
Toi qui t’embarque dans le vent
Qui fait des vrilles à chaque instant
Tu ressembles à un lapin
Mais tu n’en es point un
Tu es fin comme une tige
Et le monde tu le diriges
Mais ta fleur n’est pas si fine
Elle est grosse, jamais fine.
La mauve
Par Andy Quinol
Quand elle a un danger elle se sauve
Fleur de bord de chemin
Qui pousse du jour au lendemain
Sa couleur est majestueuse
Et elle rend la terre heureuse
C’est la mauve elle est comme ça
Et personne ne l’arrêtera
La violette
Par Loïcia Ossomba
La violette n’est pas bête
Elle nous fait voir des paillettes
Qui volent dans toute notre petite tête
Elle a des sortes de petites couettes
Qui nous font faire des pirouettes
Même quand on lui dit qu’elle est chouette
Elle ne perd pas la tête
Eh oui la violette nous fait voir des paillettes
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La mauve céleste
Par Victor Mauton
Merci de m’avoir choisi
Avec toi, je viens de renaître
Une mauve c’est très jolie
Venez, venez me connaître
Et voilà, je vous ai tout dis sur la mauve que je suis
Cette fois je suis céleste
Et la mauve c’est aussi une couleur
Lamier, coquelicot, bouton d’or, violette…
Et, je vous ai présenté mes amis
Semer au vent, les semences s’envoler
Tu es sauvage comme un fauve
Et voilà au revoir et à la prochaine
La violette
Par Pauline
Quand je pense à la violette
Mon cœur s’arrête
Je trouve ça chouette
Une violette
Ce n’est pas bête
Une violette
Ça a une tête
Une violette
Sanguinaire
Par Yasmine Belhadj
Tu as un peu la tête en l’air.
Mais tu n’es pas imaginaire.
Tu es très belle pendant l’hiver.
Quand les coups de vent arrivèrent.
Tes pétales s’envolent en l’air.
Quand je te regarde tu émailles mes pensées.
J’adore te regarder.
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Tu es ma fleur préférée.
Je t’aimerais à jamais.
Sans titre
Par Prune Daniel, 7 ans
Au bord du chemin,
Primevère quand tu souris tu m’éblouis
Quand je te vois je te trouve jaune à croquer
Je m’approche de toi et je t’admire
Quand je pars je rêve de te revoir.
Coucou bleuet
Par Aimie Asmaker, 9 ans
Je m’appelle Aimie je t’ai choisie pour t’écrire aujourd’hui.
Il y a 30 ans on te trouvait partout dans les champs
Tu es recherché, il faut te protéger.
Les herbicides te menacent, ils te suivent à la trace.
Il faut te replanter pour la vie et l’éternité
Si pour toi, la vie ne t’avait plus sourit, tu serais là à côté de moi
Alors j’espère que tu viendras chez moi pour que je te revois.
Sans titre (Minette)
Par Camille Slama, 12 ans
Mignonette ou lupuline, tu es une petite luzerne
Invincible, tu résistes à toutes les rigueurs
Naturelle, tu n’as pas besoin d’artifice
Élégante, tu fleuris nos bords de route
Tes petites fleurs sont comme des pompons bien ronds
Toujours belle du matin au soir, même au soleil et dans le noir
Evidemment, tu ne fleuris pas tout le temps mais je t’attends…
Coquelicot
Par Aurélie, CM2
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Dès le début de l’été
Apparaît le joli coquelicot.
Tous les champs sont parsemés
Sous le soleil chaud
Il se cache dans les champs de blés
Mais gare au vent léger
Tu danses, tu bouges
Et s’envolent tes jolis pétales rouges
Au revoir joli coquelicot
Sans titre
Par Noémie, 10 ans
Chère violette
Jolie comme une clochette
Tu me fais frémir
D’amour et de désir
Tes pétales me font penser
Aux ailes de papillons qui volent dans les prés
Cher coquelicot
Par Maëlle, CM2
Ton rouge éclatant est si beau
Ton cœur poilu et si rigolo
Ton vert est tellement super
Ensemble nous ferons la paire
Reviens vite pour que je t’invite
Au printemps prochain à tout de suite
Mon cher coquelicot
Par Florestan, 10 ans
Mon cher coquelicot je pense à toi
Dès que je prends le bateau.
Je pense à toi quand je suis sur un toit.
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Ta hauteur me fait peur.
Coquelicot tu me rappelle mon ami Léo.
Sans titre (bouton d’or)
Par Romuald, 10 ans
Mon cher bouton d’or
Pour moi tu es un vrai trésor
Quand je te vois mon cœur s’illumine
À mes yeux tu es unique, c’est magique
En ta présence mes sens s’veillent
J’aimerais être une petite abeille
Pour me blottir tout contre toi
Qu’on ne fasse plus qu’un toi et moi
Et que le soleil à son lever
En soit s’émerveille
Tendre baiser.
Sans titre (pâquerette)
Par Mélina, 10 ans
Ma chère pâquerette
J’aimerais bien revoir ta silhouette
Dans mon jardin il y a plein de violettes
Je pense à toi quand j’entends les chouettes
Je t’aime plus que des jolies paillettes
Avec toi je ferai la fête
Reviens vite ma pâquerette
Bouton d’or
Par Alban, CM2
Bouton d’or
Grâce à toi je vais être riche et plein d’or.
Je sais que tu vis dans les prés
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Je vais taguer ton nom dans les rues avec de l’or
Je t’envoie cette lettre car je ne verrai jamais
Je ne perds jamais espoir
Et je te dis au revoir
Sans titre (violette)
Par Ayipe, CM2
Je vous présente violette
Elle est très coquette
Elle cherche tout le temps des cacahuètes
Elle adore faire des pirouettes.
Mais aussi la violette est la plus belle des fleurs et j’adore son odeur.
Sans titre (lavande)
Par Antoine, CM2
Ma chère lavande ton violet éclatant
Illumine les champs du Pakistan.
Ton odeur touche mon cœur tes fleurs font de l’essence de lavande
Grâce à tes senteurs la maison
De mon pépé est allégée.
Cher muguet
Par Dorian, CM2
Toi et tes clochettes parfumées.
Tu nous embaumes le nez.
Quelques matins printaniers.
Eh ! Le jardinier !
Que faites-vous à mon joli muguet ?
Faites attention de ne pas l’abîmer.
Ne faites pas de si gros bouquets.
Pour que je puisse encore en profiter.
Avant qu’il ne soit tout fané.
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Ma violette chérie
Par Agathe, 10 ans
Chère petite violette
Le printemps arrivant,
Avec son beau temps,
Je vais à la cueillette.
Je te vois très coquette,
Avec ta robe violette.
Au revoir petite coquinette.
Cher coquelicot
Par Laure, CM2
Tes pétales frémissent sous le vent inconscient.
La rosée du matin atténue tes chagrins.
Tu bouges si délicatement sous la brise du vent.
Tu fais si petite, quand je te prends dans mes mains.
Tous les jours tu m’appelles je t’entends.
Alors que tu viens d’un pays si lointain.
À bientôt petit coquelicot.
Sans titre
Par Clara, 11 ans
Bonjour cher coquelicot
Je suis en montagne
Tu ne t’ennuie pas trop
Tout seul dans la campagne
Prends-tu encore le vent ?
Et pousses-tu déjà ?
Car j’arriverai au printemps
Et nous sortirons de joie
Mais je te dis au revoir
Et jusqu’au printemps,
Dors comme un loir.
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Sans titre (lavande)
Par Yanis, 10 ans
Ma chère lavande
Tu plais toujours à Mirmande
De tes fleurs on pourrait faire une guirlande
Ton parfum hivernant et entêtant
Nous annonce le printemps
L’été nous coupons tes fleurs
Aux multiples odeurs !
Chère marguerite
Par Léa, CM2
On enlève tes blancs pétales,
Je t’aime, un peu, beaucoup,
Rimes avec toujours,
Cœur jaune passionnément,
Amour innocent,
Souvent à la folie,
Comme dans la vie !
Mon cher edelweiss
Par Juliette, CM2
Parfois le matin tu me réveilles
Et puis tu joues avec le soleil
La nuit tu ressembles à ne étoile
Malheureusement le ciel se voile
La journée tu es une merveille
Tu fais la bourdonner les abeilles
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Cher coquelicot
Par Guillaume, CM2
Au coquelicot que tu es beau !
Je ne me lasserai jamais de te voir si haut,
Je suis triste l’hiver sans toi.
Que tu me manques avec ton joli minois.
Avec ton rouge écarlate tu es le plus beau.
Vivement le printemps pour que tu te réveilles.
Lavande
Par Léo Kosculinski, CM2
Ma chère lavande ta couleur violette est magnifique.
Le vent te fait faire envoler ton pollen magique.
Lavande ton parfum délicat
Fais venir tous les gens jusqu’à Viedama
Lavande mis dans un saladier
Tu parfumes la maison de mémé.
Ma chère violette
Par Lévy, 11 ans
Tu es belle comme une chouette
Reviens vite avec le printemps
Quand tu reviendras je t’achèterais un palace
Où il passera le marchand de glace
Sur le chemin je passerais te voir
Au printemps tu me donneras de l’espoir
Ma chère violette
Par Clara, CM2
Violette tu es toujours aussi coquette
Tu te fais toujours manger par les bêtes
Mais tu restes dans ta petite maisonnette
Je te promène dans la brouette
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Avec le vent tu fais des pirouettes
Au revoir ma violette
Ta maman qui t’aime
Mon bleuet
Par Farah Baaziz, CM2
Je veux voler pour te rejoindre et rire à tes côtés
Ton cœur doré et tes couleurs me font rêver.
Veux-tu me pardonner pour le temps qui nous a séparés ?
Sans titre
Par Clémentine, CM2
Bonjour cher muguet
Es-tu comme moi à attendre l’été ?
Une saison où l’on peut se baigner
Et manger des bons fruits frais
Surtout en juillet
Dommage que tu ne pousses qu’en mai
Tu aurais pu en goûter
Et peut-être m’aimer
L’hiver va se terminer et l’été va arriver
Je dois te laisser au revoir chez muguet !
Myosotis
Par Mâlika, CM2
Avec tes petits pétales
Tu me fais frémir
Mais surtout, tu me fais rire.
Quand je te vois je perds les pédales
Myosotis comment te le dire,
Tu es la plus jolie.
Mais fais attention
Aux petits pucerons
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Qui te mangerons.
Au revoir
Mais je ne perds pas espoir
Un jour on se reverra.
Chère marguerite
Par Thibaud, CM2
Marguerite je t’invite toi et tes hites
Marguerite tu t’en vas t’en vas si vite
Marguerite tu n’es pas tellement petite.
Marguerite ta hauteur me fait peur.
Marguerite ton cœur est une pépite.
Marguerite sans toi je flippe.
Alors reviens-moi vite.
La lavande
Par Elisa, 11 ans
Quand je vois un champ violet
Et que je m’approche un peu
Je sens cette bonne odeur de lavande
Je penses que ce son
Tes fleurs séchées
Qui sentent si bon
Quand je vois un champ de lavande
Je pense très fort à toi
Et quand je te vois
Mon cœur bat plus fort
Que d’habitude, je pense à toi…
… la lavande !
La bleuet
Par Lucie, 11 ans
Quand je te vois, je pense à toi.
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Je suis moi, tu es toi.
Tu compteras toujours pour moi, et moi seul pour toi.
Tes pétales bleus attirent des insectes.
Mais moi je serai là pour te les enlever.
En tout cas tu seras là, tu seras toujours là pour moi.
Moi qui t’admirais
Par Etienne, 10 ans
Au coquelicot beau coquelicot
Tu étais si beau
Mais qui t’as désherbé
Ce sont sûrement les forestiers
Mais pourquoi toi tu étais pourtant là-bas
Enfin pourquoi ne pas s’arrêter là ?
Pourquoi ont-ils fait ça ?
Moi qui t’admirai
Tu peux enfin te reposer en paix !
La bleuet
Par Mélodie, 11 ans
Quand on te sème au printemps
Ton bleu est époustouflant
Quand tu t’éveilles
Je m’émerveille
Quand on te met en décoration
Tu sens super bon
Et moi qui te regarde pousser
J’attends avec impatience le mois de mai
Pour pouvoir te cueillir et la donner
A quelqu’un en qui j’ai confiance, ne pas te faner.
La galéga
Par Noa, 10 ans
Tu as de jolies clochettes
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Et tu as une couleur violette
Tes tiges sont dressées
Et si ramifiées
Oh !!! Dommage tu es fanée
Mais dans mon cœur tu resteras marquée
La prochaine année je te replanterai
Je reverrai ta couleur instantanée
Pendant le mois de juillet
Tu attires tous les regards
Avec ta forme très bizarre.
Le coquelicot
Par Mathilde, 10 ans
Joli coquelicot, au lever du soleil, tu nous émerveilles.
Au printemps tu es le roi des champs.
Quand nous te cueillons tu es si mignon.
Bousculé par le vent, tu es époustouflant.
J’aime te cueillir petit coquelicot pour te mettre dans l’eau.
Ton odeur me fait chaud au cœur.
Tu es ma fleur à moi mais pas celle des rois.
Joli coquelicot pourquoi fanes-tu si tôt ?
La pensée sauvage
Par Charlotte, 10 ans
Tu es si sensationnelle
Tu es comme un dé de miel
Mes yeux scintillent quand ils voient
Tes pétales rouges en voiles.
Tu es ma fleur préférée
Quand je te sens c’est comme…
Comme une bouffée d’air d’été
Où il y a toutes ces pommes.
Par ton côté sauvage
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Ton centre est très unique
Pareil à un moustique
Tu es sage comme une image.
Le coquelicot
Par Marie, 11 ans
Tu es le signe du printemps.
Tu viens fleurir nos champs.
Tu les illumines en resplendissant.
Par ta couleur éclatante.
Les enfants adorent faire avec toi des bouquets pour leur maman.
Malheureusement, tes pétales fanent rapidement.
Joli coquelicot, je te trouve très beau.
J’adore t’admirer sur les tableaux et les photos.
Mais où tu es le plus beau c’est dans mon jardin là-haut.
Oh toi mon joli coquelicot.
Reine-des-prés
Par Chloé, 10 ans
Toi la reine-des-prés
Toi la fleur tant aimée
Dans un vase, je t’ai déposée,
Petit à petit, tu t’es fanée,
Mais dans mon cœur,
Tu resteras à jamais parfumée.
Le coquelicot
Par Antoine, 10 ans
Le coquelicot, quel joli mot…
Petite fleur fragile et tremblante
Sous le vent, vite il se fâche, il se fane
Vite quand on l’arrache.
D’un rouge baiser très coloré
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Il pousse dans les champs en toute liberté.
La pervenche
Par Thomas, 11 ans
Quand je te vois
Je n’ai plus de vois
Quand je te sens
Je deviens tout blanc
Quand je te cueille
Ta couleur ravit mon œil
Quand je te mets dans l’eau
Le monde est plus beau !!!
La pensée sauvage
Par Johan, 11 ans
J’arrive dans le champ de pensées sauvages.
Et mon cœur et mon esprit deviennent sauvages.
Tes formes sont si belles, ça me fait pleurer.
Tes couleurs sont magnifiques.
Toi, pensée sauvage, tu es belle.
Tu es la plus belle des fleurs au monde.
Ça me rappelle de si bons souvenirs dans mon cœur.
Coquelicot
Par Mandy, 11 ans
Oh ! Joli coquelicot tu es
Si charmant que mes yeux
Ne cessent de te regarder.
Quand je sors de ma maison
Pour aller dans le jardin c’est
Pour te cueillir car tu as un
Si jolis sourire.
Regardez-le ce si joli coquelicot
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Il est si charmant.
Si tu n’existais pas que deviendrait ton pays.
Mais pour moi tu resteras toujours mon meilleur ami !
Sans titre
Par Elies, 10 ans
L’on ne fait pas attention à toi,
Et tu pousses par-ci par-là,
Tout au bord des sentiers et des routes, tu es blotti,
Rougeoyant dans les prés et les prairies.
Et de juin à octobre tu es coloré,
Fleurs fraîches ou séchées,
Le plus souvent dans un saladier,
Ensoleillé et humide voilà ton coin préféré.
Rayonnant de médicinales qualités,
On t’utilise depuis des années,
Une saveur douce et fruitée,
Goût sucré pour ce trèfle des prés,
Elégant, peu exigeant mais très raffiné.
Le coquelicot
Par Pauline, 10 ans
Il est le prince des champs
Fragile et tremblant sous le vent.
Il est très beau sous le soleil,
Il nous émerveille.
Le coquelicot vite se fâche
Et se flétrit si on l’arrache
Du grand pré si coloré
Où il poussait en liberté
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La fleur des rêves
Par Louise, 10 ans
J’aime tes couleurs.
Les 6 mois où tu pousses.
Tu es la fleur du soleil.
Tu es la plus belle fleur sauvage.
Tes feuilles allongées sont toutes vertes claires.
Tes graines ressemblent à des céréales.
Tu nous a soigné il y a longtemps.
On te trouve dans beaucoup de régions.
La nature est belle grâce à toi.
Tu réveilles joliment le printemps.
Tu nous calmes bien.
Tu es délicieuse en salade.
Tu es la meilleure amie du coucou.
Chaque soir je pense à toi.
Je fais ma prière devant mon miroir.
Je te vois dans mes pensées.
Et ton nom est : Primevère.
La pensée sauvage
Par Lylou, 10 ans
C’est toi la plus belle de toutes les fleurs
Ta couleur violette qui m’illumine
Je pense à toi
Quand je suis près de toi
Si belle à mes yeux
Si sensible
Toi la pensée sauvage !
Le coquelicot
Par Alexis, 10 ans
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Quand j’ouvre mes volets de ma chambre,
Je vois un magnifique champ de fleurs sauvage,
Au milieu se trouve un arbre.
Devant moi se trouve un merveilleux paysage,
Des fleurs de toutes les couleurs,
Des rouges, des bleus, des jaunes, des oranges.
Des coquelicots sont rouge vermillon
Et dessus se posent mille papillons.
L’angélique
Par Eugénie, 10 ans
Toi l’Angélique qui se prononce,
« Herba angelica » en latin et qui signifie « Plante de l’Ange »
En Europe, tu es si haute et si bonne.
Dans le fond du paysage tu es si verte et je ne vois que toi.
Quand tes fleurs s’ouvrent, tu es si blanche.
De te voir je suis émerveillée,
Avec tes graines ovales et cannelées,
Avec tes racines épaisses et charnues,
Avec ta tige si robuste et ronde,
Avec tes feuilles belles comme de la dentelle,
Tu es une merveille de la nature.
Le coquelicot
Par Anaïs, 10 ans
Quand je te vois au loin,
J’ai envie de venir te prendre.
Joli coquelicot à mes yeux tu es si merveilleux
Et à chaque fois que tu feras le beau
Je te donnerai de l’eau !
Et comme tu fais souvent le beau
Tu en auras beaucoup !!!
Le coquelicot
Par Alban, 10 ans
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Ho ! Petit coquelicot,
Tu es si beau,
Avec tes pétales rouge vif
Et ta tige douce et velue,
Ton odeur parfumée
Et tes petites feuilles vertes,
Tu grandis auprès de tes amis,
Dans un champ tout près d’ici.
Dès que je te vois,
Ou dès que je pense à toi,
J’ai envie de te cueillir mille fois.
Gaillet jaune
Par Guillaume, 10 ans
Dans les prairies ensoleillées
J’aime regarder les gaillets
Se balancer avec le vent
Et le goût du miel sent bon
Elle est tellement jolie comme le soleil
Pâquerette
Par Emilie, CM2
Pâquerette tu es coquette
Tu es vraiment choupinette
Tu es une avalanche
Avec tes pétales blancs
Tu émerveilles mon cœur
Avec tout ton bonheur
On te trouve de partout
Dans les champs, dans les houx
Tu pousses au printemps
Saison que j’aime tant
Tu pousses en été
Le long des petits sentiers
Tu illumines mes yeux
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Quand tu es sous le ciel bleu.
Saponaire
Par Simon, 10 ans
Quand je te vois, fleur de savon
Je sens que je perds la raison
Des coquelicots ou des pissenlits
C’est toi la plus jolie,
Tes grappes de fleurs me saluent bien bas
Quand je me promène au bord de la rivière,
Elles accompagnent mes pas
Et la vie me semble plus légère,
Quand je vois tes jolies fleurs rose pâle ou blanches
Mon petit cœur flanche,
De juillet à septembre,
Tu dégages un délicieux parfum dans l’air
Oh ! Saponaire.
La pensée sauvage
Par Emma, 10 ans
Ce soir, j’ai envie de danser
Avec ma pensée
Qui a comblé mon cœur
Petite pensée
De ton parfum sauvage
Tu m’as enrichie
De tes caresses douces
De tes pétales violets
Petite pensée
Tu m’as ensorcelée
Mais il ne faut pas te toucher
Si on veut t’aimer
Il faut tout simplement
Te regarder pousser
Et alors seulement
Tu pourras me donner
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L’éclat de ta beauté
Et de tes pétales dorés.
Ô ! Mon beau coquelicot
Collectif
Ô ! Mon beau coquelicot,
Tu as illuminé les champs sur ma route
Tu m’as rendu fou sans aucun doute.
Ton odeur a parfumé mes vacances.
Ton absence a nourri ma souffrance
Je me languie de te retrouver.
Tu te feras beau pour cet été,
En attendant. Je continuerais de t’aimer…
Sans titre
Par Marie Renson, 12 ans
Bonjour petite fleur de chemin,
Toi on te reconnaît bien, beau coquelicot
Avec ta longue tige verte et tes larges pétales
Rougeoyant qu’un petit coup de vent
Emporte aussitôt.
Le muguet
Par Rozenn Borderie, 7 ans
Le muguet est blanc
Et je joue en riant.
Le muguet ressemble à un nuage
Et ça fait un mirage.
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Jonquille
Par Ayla Félix, 11 ans
Couleur citron dans ses jupons, légère comme papillons, elles déploient leurs ailes en crêpe
dentelle, imitant les hirondelles, sans y trouver la pareille, s’envolent un matin pour un
vase de satin, adieu la plaine blême, pour le monde de demain.
Violette
Par Lila Félix
Fleur printanière parsemée de rosée, danse dans le pré ses couleurs joliettes, laissant
apparaître ses yeux d’ébène entourés d’une couronne opale aux courbes solaires
resplendissant de lumière déploient leurs ailes de satin violine.
Jonquille
Par Gaspard Chaumier, 12 ans
Jonquille étincelante qui réverbère les rayons du soleil et le suit durant sa course
journalière ne le quittant jamais des yeux sauf la nuit bien sûr attirant les regards des
passants ayant le cœur sensible à la beauté des fleurs. Offrant aux abeilles le nectar du
pollen que tu contiens, tu permets à celles-ci de fabriquer un miel d’un délice inlassable et
succulent.
Le coquelicot
Par Juliette Bonnin, 11 ans
Le coquelicot est tellement beau,
Avec son rouge écarlate qui éclate qui
Eclate aux lueurs du jour. Ça
Nous fait tourner la tête comme
Une girouette.
Le coquelicot je l’adore
Et, pour moi il est aussi précieux que de l’or.
Le coquelicot est mon aventure,
Le coquelicot est ma morsure.
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Jacinthe
Par Charlotte Siegwald
Jacinthe, toi qui te réveille au soleil levant
Avec tes pétales d’une couleur enchanteresse
Courbés, oui ils le sont, mais jamais jusqu’au sol
Inlassablement, je te regarde avec joie.
Ne pourrais-je t’être infidèle, un jour ou toujours ?
Tout l’amour que je te donne tu ne le reçois.
Hier en bouton, aujourd’hui en fleurs tu m’épates.
Et c’est toi avec ton image que je me réveille.
Cerisier
Par Claire
Avec tes pétales
D’un rose si pâle
Malgré ta ressemblance avec les autres
Tu es différente à mes yeux
Tu es la plus belle plus jeune et plus colorée que n’importe quelle fleur
Amandier
Par Amélie
A l’aurore
Matinale
Arrosée
Naturellement
Délicieuse fleur
Irremplaçable
Entièrement
Réveillé
La violette
Anonyme, CM1-CM2
Tu es si belle
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Au soleil
Quand tu brilles de mille et de mille feux
Quand tu commences à pousser
Tu fais à peine 10 cm
Mais au bout d’une semaine
Tu deviens si belle
Tu commences à prendre ta couleur
Puis tu commences à faner et c’est reparti
Pour une nouvelle vie
Bleuet
Anonyme, CM1-CM2
Mon cher ami
Comment vas-tu ?
Quel temps fais-t-il chez toi ?
Cela fait si longtemps
Au revoir
Les nénuphars
Par Estelle Romulus, CM1-CM2
Ô nénuphar, roi des étangs
Toi qui glisse sur ton tapis transparent,
Toi qui embellis la rivière,
Tu es le toi de la lumière.
Toi qui est couleur ivoire,
Tu mets dans nos cœurs plein d’espoir,
Tu apportes la joie et la gaieté,
En montrant ta beauté.
Toi qui te laisse emporter par l’eau
Toi qui nous invite à te rejoindre sur les flots
Toi qui fais scintiller nos cœurs,
Tu nous laisses d’un air rêveur.
Lilas
Par Théo, CM1-CM2
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La première fois que je t’ai vu :
Tu filmais avec ta caméra :
Un lama
En pyjama
Qui mangeait du chocolat,
Pour son repas.
Un koala
Qui regardait au cinéma,
Un ninja,
Qui était à la cafétéria,
Et qui mangeait de la mozzarella,
En faisant du yoga.
Pour toi Lilas
Lys martagon
Par Damien, CM1-CM2
Mon cher ami
Cela faisait longtemps
Comment vas-tu ?
Est-ce que tu pousses bien ?
As-tu des enfants ?
Au revoir
Pâquerette
Par Laurine Adler, CM1-CM2
La première fois que je t’ai vue
Tu étais blanche et jaune
Comme l’œuf
Tu sortais d’une fête
Et tu as fait une galipette
Tu avais une silhouette
Comme une cacahuète
Tu avais de jolies couettes
Une jolie salopette
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Des lunettes
Et des chaussettes.
Pâquerette la plus belle.
Le coquelicot
Par Alicia, CM1-CM2
Même si tu pousses dans les champs
Je t’aimerai autant que mon cœur
Même si quand on te cueille tu meurs
Je t’aimerais autant que mon cœur
Même si tu te sens rejeté je serais là
Pour toi et n’oublie pas
Je t’aimerais autant que mon cœur
Bleuet
Par Noan, CM1-CM2
Ma fleur adorée
Au soleil tu es magnifique.
Dans les champs on te reconnaît.
Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu.
Tu as quel âge déjà ?
J’ai hâte de te revoir.
Ton meilleur ami.
Noan.
La fleur violette des Alpes
Par Ewin, CM1-CM2
Ma belle violette,
Quand le soleil tape sur toi je te vois.
Et quand la nuit tombe je ne te vois plus.
Et quand le jour se lève des millions de violettes sont à côté de toi,
Il y a des oiseaux qui chantent. Je vais te cueillir et t’emmener dans mon jardin.
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Bonjour mon vieux coquelicot
Par Emma Coutelier, CM1-CM2
J’aime quand tu chantes tu cries « COCORICO ! »
Toi si beau avec ta chevelure rouge
Tu vis dans un beau champ tout rouge
J’aimerais te voir tous les matins sous ma fenêtre.
Ta couleur pure et ton cœur dur comme la pierre.
Pour toi, coquelicot.
Mon cher coquelicot
Par Maxence, CM1-CM2
Mon très cher coquelicot quand tu rougis de bonheur
Je pense à mon cœur rouge comme ta couleur
Mon cher coquelicot je ne pense qu’à toi
Je n’ai qu’un désir c’est de te revoir
À bientôt
Lilas
Par Coline Lux, CM1-CM2
Toi qui aime le tabac,
Toi qui aime le chant,
Toi qui a toujours un agenda sur toi,
Toi qui aime le coca,
Toi qui aime le cinéma,
Toi qui aime les koalas,
Toi qui aime le yoga,
Et toi qui aime les chats.
Muguet
Par Elisa Duthoit, CM1-CM2
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Toi qui es justement la fleur la plus célèbre des bois
Comme tu sens bon
Même si tu pousses dans les forêts
Loin de moi je t’aimerai toujours
Toi qui scintille au lever du soleil
Avec tes petites clochettes
Et ton parfum on en fait la première sortie
Dès le 1er mai dès que tu pousseras
Je viendrais te dire bonjour.
Mon coquelicot
Par Corina, CM1-CM2
Depuis que je t’ai vu
J’ai eu un coup de foudre
Mon cœur a battu très fort
Après je t’ai cueilli
Et je t’ai gardé
Mon coquelicot
La molène Lychnite
Par A. Roux, CM1-CM2
Tu grandis si vite
Que je ne vois même pas
Tes petites fleurs grandir
Tes feuilles sont si douces
Que je les caresses tout le temps
Le lys de Martagon
Par Moldovan Alexandru, CM1-CM2
Monsieur Lys Martagon qui vit dans les Alpes, j’attends ta visite dans ma maison triste. Tu
es comme une coccinelle, mais tu es rose, c’est pour ça que tu es, la fleur de mes rêves !
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Sans titre
Par Edgar Wallon, CM1-CM2
Cher coquelicot, la première fois que je t’ai vu tu étais dans un tonneau avec un marteau à
côté de toi. Je venais te voir en vélo en moto ou en bateau. Je faisais du judo comme un
idiot en criant « Matelos ».
Chère Dauphinelle
Par Loïc Minbielle, CM1-CM2
Bonne nage, madame la Dauphinelle, venez chez moi par temps de pluie pour vous
hydrater dans ma piscine, vous rafraîchir et vous amuser.
Coquelicot
Par Célia, CM1-CM2
Toi si pur, si dur
Tu as le cœur noir comme un loir
Le corps vert comme l’herbe
Et la tête rouge comme une orange trop mûre
Le matin tu me réveilles quand tu chantes
Coquoricot !
C’est le coquelicot
Sans titre
Par Mickaël, CM1-CM2
Jolie marguerite
Tu es tellement belle que je pourrais te garder et te planter dans mon jardin je t’installerais
sous ma fenêtre car je t’aimerais beaucoup
Jolie marguerite
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Chère jacinthe
Par Andgel Klein, CM1-CM2
Tu mesures 20 cm
Que le temps passe vite
Je me rappelle encore
Quand tu étais si petite
L’orchidée me disait
Ne t’en fais pas elle va pousser
Le fuchsia me réconforta
Bientôt elle sera là
Quand soudain te voilà
Je te vis la première fois
Ce fut une révélation
Pour moi tu ne me
Quitteras pas
Ma fleur rose des Alpes
Par Méline Sanchez, CM1-CM2
Toi qui es si jalouse quand je parle de tes autres amies, je t’écris ces quelques mots…
Quand ta jolie petite graine a poussé :
Je t’ai vue, je t’ai admirée. Maintenant que tu as grandi, j’aimerai te cueillir ! Cette fois, je
ne te louperais pas sur le dos de ton ami !
L’oxalis ma petite oseille
Par Maëva Pérez, CM1-CM2
Ma petite oxalis comment vont les petits oxalieaux
Tu es si belle à croquer
Quand le soleil est sur toi.
Tu rayonnes comme une étoile.
Dans tes rêves tu me vois
Ne t’inquiète pas, je reviendrais.
Je t’aime et je veille sur toi.
Je serais toujours là pour toi ma petite oseille.
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De la part de ta Marraine qui t’aime.
Tu es un petit cœur.
À l’arnica des montagnes
Par Célia Dacosta, CM1-CM2
Ma belle fleur jaune,
Quand le soleil vient vers moi,
Je te vois, je te sens.
Tu es belle, tu nous soignes, tu es
Gentille. Si tu me vois, pense à moi
Quand on te cueille tu meurs,
Mais moi je ne ferai pas ça
Je t’aime et je t’aimerais toujours.
Coquelicot
Par Salomé Ballard, CM1-CM2
Coucou mon coquelicot
Oh, oh, coquelicot !
Quelle belle fleur !
Un pétale, deux pétales, ça s’enflamme
Ton cœur est comme une étoile.
La couleur de tes pétales est comme un cœur.
Immense, comme ta tige.
Coucou mon coquelicot
Oh, oh, coquelicot !
Tes pétales sont rouges comme un cœur.
Marguerite
Par Karen Allard, CM1-CM2
Ma belle fleur,
Tu es jolie.
J’aime ton odeur,
J’adore te cueillir,
Tes pétales sont beaux.
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J’aime le printemps car je te vois.
La marguerite
Par Théo Jarry, CM1-CM2
La marguerite est pour la vie.
Le pétale est parti pour la vie.
Deux pétales s’enflamment.
Le monde est parti pour pleurer la plus belle fleur.
Trèfle
Anonyme, CM1-CM2
On te trouve dans les prairies et les champs,
Tu as quatre feuilles et tu portes chance.
Tu as de la mauvaise herbe,
Mais on t’aime bien quand même.
Marguerite
Par Léonie Le Lostec, CM1-CM2
Douce marguerite,
Tu es si jolie.
Tu nous aimes en cachette.
En cachette tu es chouette.
Ton cœur est jaune.
Comme le soleil.
Tes pétales sont belles.
Comme le ciel.
Marguerite
Par Harmonie Colonnier, CM1-CM2
Ma belle marguerite
Que tu es jolie
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Quand tes pétales se développent
C’est très joli
En été ou en hiver.
Sans titre
Par Clarisse Terrier, CM1-CM2
Coquelicot
Oh que tu es joli,
Que je t’admire.
Un cœur comme noir
Etincelant comme le rouge de tes pétales,
Libéré par le vent
Illuminé par le soleil
Coquelicot
Oh que tu es beau !
Tu es magnifique !
Coucou
Par Chloé Morinière, CM1-CM2
Je t’écris ce poème
Pour te dire que je t’aime
Avec ta couleur
Tu illumines mon cœur
Merci de tout
Tu me dis bonjour
Je t’aime
Toujours autant d’amour
Pour mon coucou
Le trèfle
Par Corentin Talon, CM1-CM2
C’est de la tendresse
Bougez, scintillez, brillez, dansez, chantez.
Amusez-vous avec mon joli bouquet.
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Le trèfle
Par Dorian, CM1-CM2
Quand je te regarde,
Je te trouve joli !
Quand tu as quatre feuilles, tu me portes bonheur
Tu es si joli que dans le jardin,
Je veux te cueillir !
Tu as une si jolie couleur,
Que je ne veux pas t’écraser !
Tu as une tige parfaite et si fine.
Le trèfle
Par Valentin, CM1-CM2
Tu as mon porte-bonheur.
Retrouve mon cœur dans le bonheur.
En attendant mon cœur dans les fleurs,
Fais-le tomber dans mon cœur.
Le bonheur est dans ma fleur.
Encore tu es dans le bonheur.
Coucou
Par Jocelyn Gréteau, CM1-CM2
Mon bouquet de coucou.
Petit coucou qui scintille au loin.
Gorgez-vous de soleil,
Brillez, scintillez en moi.
Le pissenlit
Par Nathan Audouin, CM1-CM2
Le pissenlit est la fleur qui pousse dans la prairie,
Dans les chemins.
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Leurs pétales sont resserrés
Sous la pluie ou le soleil.
Plantain, mon joli plantain
Par Bastien Vincent, CM1-CM2
Plantain, mon beau plantain,
Le jour tu es un coquin.
Attendant que quelqu’un te prenne,
N’es-tu pas sur le devant de la scène ?
Tu soignes les blessures d’orties,
Incognito, caché dans les fleurs, tout petit,
Ne te mêle pas à de gros ennuis, conseil d’ami.
Marguerites
Par Alexandre Pineau, CM1-CM2
Les marguerites sont magiques,
De belles,
Magnifiques plantes.
Elles sont libres,
Comme les arbres,
Leurs pétales s’étalent.
Le coquelicot
Par Anaïs Giraudeau, CM1-CM2
Coquelicot tu es beau.
O ho ho tu es chaud.
Quand tu es soleil, tu m’émerveilles.
Un coquelicot, c’est très beau.
En été je te regarde fleurir.
L’eau te rend si beau.
Inutile de te cueillir.
Coquelicot tu es beau.
O ho ho tu es chaud !
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Tu es rouge comme l’amour.
Le coquelicot
Par Alan Terrier, CM1-CM2
Coquelicot tu es beau
Mais que fais-tu là-haut
Où il fait si chaud
Et où il y a plein d’eau ?
Mais pourquoi ne reviens-tu pas en bas ?
Marguerite
Par Pierre Baron, CM1-CM2
Magnifique plante
Arc-en-ciel de joie qui
Rayonne la
Gentillesse de tes pétales
Unies de soleil
Etroit
Raconte-moi ton
Inégalité de tes pétales
Tu es si jolie
Et tu fais la joie du printemps.
Le trèfle
Par Emma Charles, CM1-CM2
Avec tes quatre feuilles, tu me portes bonheur,
Tout le monde voudrait t’avoir,
Mais tu es à celui qui te trouvera.
Dans l’herbe, je peux te voir,
Parfois je ne peux pas te trouver.
La chance peut arriver,
Quand vous me cherchez.
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Violette
Par Julie Jannic, CM1-CM2
Ton parfum m’éblouit.
Ta couleur m’endort.
Je te cueillerais pour te mettre dans ma maisonnette.
Je ferais aussi la connaissance de tes amies.
Ta liberté, ta vie et ta joie, je te les laisse.
Peux-tu juste me donner ta couleur et ton parfum.
La pâquerette
Par Augustin Griffon, CM1-CM2
J’aime la pâquerette
Qui habite dans une maisonnette.
Tes pétales attirent le soleil qui fait ta beauté.
Sans titre
Anonyme, CE1
Gentil coquelicot
Peut-être que tu es rouge
Parce que tu as mangé trop de fraises !
Sans titre
Par Enzo et Mathéo, CE1
Coquelicot
Mon coquelicot
Est beau
Mon coquelicot
Est chaud
Et j’aime le voir
A côté d’un poteau
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Sans titre
Anonyme, CE1
Marguerites
Champs blancs
Chantent sous le vent
Poussent au printemps
Pour le plaisir des enfants
Sans titre
Anonyme, CE1
Le bleuet attire les abeilles
Qui butinent sur son pollen
Bleuet des champs
Tu nous rappelles l’océan
La marguerite
Par Mathis, Pierre et Arnaud, CE1
La marguerite a des pétales blancs
Puis des fois on enlève ses pétales blancs
Parce que je t’aime un peu, beaucoup, énormément !
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Par Enzo et Ali, 7 ans
Marguerite est de travers
Elle est sous la pluie
Marguerite mange des frites
Sans titre
Anonyme, CE1
Urtica dioica
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Ton herbe verte
Ressemble à la menthe
Mais si je te touche
Ça me gratouille
Sans titre
Par Hyllina, 7ans et Matheo, 8 ans
Marguerite vit dans un champ
Sent une drôle d’odeur
Sans titre
Par Murside, 8ans et Inès 7 ans
Ortie qui pique
Tes feuilles vertes
Nous font mal
Sans titre
Par Alyson Gardy, Rachel et Violette, 7ans
Ortie qui pique
Jardin vert
Saveur de menthe
Sans titre
Par Maxime et Nathan, 7ans
Marguerite lit un livre
Marguerite mime
Marguerite se dandine
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Par Mathieu et Scotty, 7ans
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La marguerite
Jolie marguerite qui fleurit en été
Fait de beaux bouquets*
Le bleuet
Par Rachel, Mathieu et Kyllian, CE1
Le bleuet est une fleur bleue
Ça pousse dans un champ bleu
Le bleuet est une fleur rare
Ça ne pousse pas dans les arbres
Le coquelicot
Maxime et Nathan, CE1
Le coquelicot fait un cadeau
Le coquelicot est beau comme un oiseau
Le coquelicot fait des gâteaux si bons
Le coquelicot est beau
Le coquelicot boit de l’eau
Le coquelicot
Par Inès ,Alyson, Murside, CE1
Le coquelicot est une mauvaise herbe
Pourtant très belle
Elle est rouge et tout le monde l’aime
Mais il ne faut pas l’arracher
Les coquelicots
Par Maëlle et Mathilde, CE1
Les coquelicots sont beaux
Comme des oiseaux.
Les coquelicots mettent des manteaux
Les coquelicots se font beaux
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Les coquelicots sentent la noix de coco
Le pissenlit
Par Justine et Chloë, CE1
Pissenlit t’es joli
Mon ami le pissenlit
Pissenlit t’es tout jaune
Mon ami le pissenlit
J’aime te manger le pissenlit
Le bleuet
Par Mathis 7ans, Arnaud 8ans, Pierre 7ans
Bleuet qui s’en va des champs
Reviendra dans pas longtemps
Sans titre
Par Alessandro, 6 ans
Coquelicot
On te voit souvent l’été
Coquelicot
On ne te voit plus l’hiver
Sans titre
Par Thibault, 6 ans
Coquelicot comme tu es joli !
J’aimerais te déterrer pour t’emmener dans ma maison
Mais je suis obligé de te laisser ici
Pour que tu restes en vie
Sans titre
Par Justin, 6 ans
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Coquelicot et les mots
Coquelicot, dis-moi un mot,
J’aimerais bien te parler
Je te trouve joli
Et je voudrais te garder jusqu’à la fin de ma vie
Sans titre
Par Antoine, 7 ans
Ma petite fleur
Il ne faut pas l’arracher
Et pour toutes les fleurs sauvages
Il faut faire comme ça
Sans titre
Par Jules, 8 ans
Ma violette
Allias ma belle
Enfin moi je t’appelle comme ça
Si quelqu’un t’embête
Il le paiera
Le coquelicot
Par Manon, 10 ans
Joli coquelicot rouge
Tu nais au printemps mais meurs en hiver
Nous te cueillons pour décorer nos maisons
Et pour sentir bon chez nous
Joli coquelicot rouge
Tu sers à changer notre vie
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Par Hadrien, 10 ans
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Coquelicot
Comme le coq qui te réveille
Et le soir pour te voir, il faut y croire
Sa rougeur me fait penser
A l’amour, un grand amour
Coquelicot, elle me fait rêver,
Rêver d’une poupée
Sa couleur attendrit les mœurs
Voici une fleur qui vous porte bonheur
6, 7, 8 pétales, on s’en fiche
L’amour qui ne dure qu’un jour de coquelicot
Celui qui ne dure qu’un jour
A l’amour
Sans titre
Par Tanguy, 10 ans
A ma fleur sauvage porte bonheur
Vous la devinerez sûrement
Oui, cette fleur
Qui a quatre pétales
Qui pousse un peu partout
Et qui poussera un peu partout
Et surtout ne disparaît pas
Pour que grands et petits
Aient l’espoir de la trouver !!!
Le pissenlit
Par Anna, 9 ans
Un pissenlit,
C’est si joli !
Tu es le soleil
Des petites abeilles.
Très apprécié par les petits lapins des prés
Qui viennent te manger
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Nous aimons aussi tes feuilles
Dans nos salades
Où l’on se régale.
Tu es aussi
La maison des petits pucerons.
Les coquelicots
Par Anaelle Voorneveld, 9 ans
Les coquelicots sont si beaux si rouges
Si pétillants si rougissants que, lorsque
Que le ciel se couche, mon cœur rougit
Comme les coquelicots qui réchauffent
Mon cœur, quand je les vois.
Sans titre
Par Clothilde Moreira, 8 ans
Belle Magnolia, tu es belle comme le soleil.
Avec tes pétales, blanche tu est magnifique.
Chez le fleuriste, la première fois que je t’ai vue, je t’ai tout de suite achetée et je ne l’ai pas
regretté.
Jolie fleur de printemps que je t’aime tant.
Sans titre
Par Mylène Verdant, 8 ans
Les pâquerettes se trouvent derrière les haies des champs qui souffle dans le vent, et pour
les montagnes de friandises.
Les criquets chantent tellement
Que ça donne envie de crier aux anges mais pour les pâquerettes c’est un poème très
« ésourdi ».
Sans titre
Par Manon Blondel
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Tulipe de printemps
Tulipe de l’été
Tu es si belle
Avec tes pétales roses
Et ton pollen d’or
Qui brille tellement
Que les oiseaux en sont éblouis.
Les tulipes
Par Andréa Bequard, 10 ans
Nous sommes le deuxième jour du printemps
Et les tulipes s’ouvrent déjà
Quelle chance de les voir s’ouvrir
Le ciel bleu et le soleil ouverts
Sans titre
Par Lilien Cadoux, 10 ans
La rose
Cette fleur est une couleur
Son nom
N’est point la couleur de ses pétales
Le coquelicot
Par Izeline Berthelot
Les coquelicots s’ouvrent
Grâce au soleil qui nous éblouit.
Ils éblouissent tellement
Que tout le monde
Aimerait les voir s’ouvrir.
Quelle chance avons-nous
De les voir s’épanouir devant nous !
Ils sont si ravissants
Qu’ils font la joie de tous
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A ma bien-aimée rose rouge
Par Inès de Tourris
Tu es tu resteras la fleur
Que chaque homme et chaque femme
Avec impatience attend
Certains te trouveront, d’autres pas
La rosée du matin de printemps
Rends plus éblouissant que jamais
Ton teint écarlate.
A mes yeux
Tu es coquette, gentille,
Quoique un grain d’orgueil
Emplit ton petit cœur de fleur.
Pour seule défense, tu n’as que quelques épines.
Un jour, alors qu’un rayon de soleil Ouvre un à un chacun de tes jolis pétales, sans aucune
délicatesse,
Deux grandes mains
Te retirent de l’herbe douce que tu aimes tant
Pour rejoindre tes compagnes de terre.
Tu es bousculée
Et vas de mains en mains
Jusqu’à de jeunes mains innocentes
Conduites par un cœur amoureux.
Le temps passe, tu es un peu à l’étroit dans un petit vase
Accompagnée de tes camarades.
Mais un jour,
Tu sens tes pétales si délicats soient-ils
Tomber un à un.
Ta jolie tunique
Graine d’un rouge éclatant
Devient terne.
Dans les petites mains
A qui tu as été offerte par amour
Se trouvent des roses aussi méchantes qu’orgueilleuses
Elles sont habillées d’une robe d’or bouffante.
La jeune personne est triste
Et rien ne pourra jamais lui rendre sa joie.
Et toi, ma petite fleur, tu t’en vas dans un autre monde où tu seras plus heureuse que sur
cette terre où tu as tant souffert l’absence de ce parterre où tu embellissais de jour en jour
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Et où tu t’épanouissais.
Adieu ma rose, adieu
Catégorie « plus de 14 ans »
L’églantine
Par Guy Vieilfault
Rose ne suis – celle qu’on vante –
Mais timide contrefaçon.
On me dit flamme d’un buisson
Que le souffle d’avril évente.
Si j’ai parfois grâce d’infante
Aux vers jolis d’une chanson,
Rose ne suis – celle qu’on vante –
Mais timide contrefaçon.
De défleurir la peur me hante
Avant qu’aux lèvres d’un garçon
Je n’ose espérer ce frisson
Qui vous empourpre, triomphante.
Rose ne suis, celle qu’on vante…
Ma silène maritime
Par Francine Milon, 63 ans
Bonjour à toi, au bord de l’horizon des mers,
Fragile et blanche, portée par un calice d’argent.
Belle à broder, mais d’un fil si modeste et si fin
Qu’il s’en dégage comme un parfum de chapelle.
Le vent te gifle. Et avec lui le sel, et l’écume qui vole.
Alors d’autres que toi se perdent dans les airs, légers comme bois cassés.
Tu te plies et résistes, tu frissonnes et tu aimes
Cette étreinte inégale, ton champ de liberté.
Que ferais-tu dans un jardin, sans tempête et sans ciel ?
La falaise et la dune, et les oiseaux criards, voilà ta parenté.
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Et moi je ne peux que te peindre, mon indomptée.
Ma silène maritime.
La rue La rude La rue La ruda La rue
Par Géraldine Balissat, 35 ans
La rue, la rude, la bleue dure des chemins rêches de pierres sèches, celle qui fait vomir et
pousse, et dompte, le spasme au ventre des femmes souillées, l’empoisonneuse qui fait
cracher l’enfant qui ne viendra pas par le trou des vies –
La rue, la rude, la bleue, la forte, la vigoureuse, qui buissonne quand le sec rogne, qui est là
toujours là, qui empeste bon au vent le bon dru de la vie qui s’accroche croche aux roches
La rue, protège, protégeait ma maison, au Mexique, ce cirque, Amatlán, la ruda et sa vielle
Doña, Vicenta – la rue, la rue, protège ici ma campagne, les flancs drus, la rue, du Revest
des eaux retenues et des pierres, des chimères, vertes, et bleues, et vertes, et bleues
Papillon de feu
Par Yolande Pontone, 59 ans
Papillon de feu,
Je reviendrai te voir par le sentier de terre,
Pur calice de sang offert à la lumière…
Quand on s’est rencontrés, tu te tendais vers moi,
Etalant avec grâce ton beau tutu de soie.
Tu frissonnais dans l’air, comme pris de vertige,
Grand papillon de feu prisonnier d’une tige !
J’ai voulu te cueillir, retrousser ta corolle,
La nouer en poupée avec une herbe folle.
Mais je n’ai pas osé seulement caresser
Tes ailes diaphanes, de peur de les froisser.
Je reviendrai demain, grand papillon de feu,
Par le sentier qui longe les blés onduleux,
Et toi, tu m’attendras, dressé en plein soleil,
Pour faire encore plus belle ta robe de vermeil.
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Au bois de mon cœur
Par Liliane Gerfe
Je veux t’écrire, je veux t’aimer
Ma violette, amour caché
Dans la mousse, tu t’élèves
Comme un symbole d’amour, je rêve
Dans les soupirs de ton parfum.
Sur les bords des chemins
Chante l’amour, mon poème naissant des forêts
Toi ma violette qui garde mon secret
Dame nature, sur des oiseaux verts
L’amour a des ailes, te composer en vers
En mots fleurs, t’offrir un baiser
Sur ma fleur préférée.
Je suis née dans les Ardennes
Où mes souvenirs me ramènent
Dans le langage des fleurs
Toi violette qui a pris mon cœur
Je t’offre un bouquet de violettes
Ma retraite en cachette
Au bois de mon cœur
Les fleurs qui consolent que notre bonheur.
Sans titre (bleuet)
Par Axelle Dudouet, 29 ans
Hasardeusement disséminé,
Parmi les graminées,
Emergeant au pied des coquelicots,
Tu es un discret joyau, parmi les plus beaux.
Dominée par les hautaines pâquerettes,
Se dresse ta modeste silhouette,
Non loin du sol,
Tu n’en es pas moins mon idole.
De couleur azur, tu es une des rares fleurs,
Et ton nom évoque tant de saveurs…
Car outre-atlantique, ton doux nom
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Ne désigne point la couleur de ta corolle, et non.
Loin de désigner une espèce floristique,
Ton nom réfère à une production typique,
Et qui, pour les français,
Demeure donc une étrangeté linguistique.
Car tandis que de la fleur, ta suave odeur délecte nos sens,
Du fruit homonyme émane une sucrée fragrance,
Typique de cette baie charnue aux reflets violacés,
A l’arôme doux et aux relents acidulés.
Dans cette contrée lointaine et unique
Qu’est la belle province d’Amérique,
Cousin de notre mystique myrtille,
Toi, le bleuet, provoque les joies estivales des papilles.
Même les ours t’ont classée parmi leurs préférées !
Ainsi, de ma fétiche fleur des champs,
Tu es devenue mon préféré fruit des champs,
Tel est ainsi nommé par la québécoise expression,
Ce fruit qui déchaîne tant de passions.
Sous bois automnal
Par Denise Saugnac
Elle est une toute petite fleur
Un petit brin, une bruyère violacée,
Un tapis, un rien formant un manteau doré
Elle court humble, sans honneur
Flore ambrée sous nos jolis bois
Subtile sauvageonne faisant oublier l’été
Premiers jours d’automne, je la vois
Livrant son parfum, à la mousse mêlée
Piétinée par la faune aux abois,
Sangliers, chevreuils, un éclat, menacée
L’ivresse de l’arrière saison, un secret d’évasion
Une magie de ce monde caché,
Fait rêver l’éphémère illusion
Le petit bois soupire quand le vent fort,
Agite ses ramures meurtries,
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Il abandonne ses branches de fruits morts
C’est le temps de l’oubli.
Par Michelle Gosselet
Tu t’es réveillé bien tôt
Joli petit coquelicot !
Voulais-tu te couvrir de rosée
Où voir le soleil se lever ?
Avec tes pétales rouge sang
Tu attires le regard des passants
En haut de ta verte tige
N’as-tu pas parfois le vertige ?
Lorsque la brise fait onduler
Ton corps long souple et léger
Que les abeilles aiment butiner
Dans le calice de ta beauté !
À bientôt, joli petit coquelicot.
Par Thérèse Saintpère
Ô toi, violette, si discrète, et pourtant
Toi aussi tu annonces l’arrivée du printemps.
Parsemée le long des chemins
Tu embaumes moins que ta cousine des jardins,
Mais tu sais toucher le cœur des amoureuses
Le galant te cueillant pour rendre la belle heureuse
L’amour n’est-il pas un bouquet de violettes ?
Tu finiras parfois au revers d’un veston
Et de ton violet pâle, tu plais de toutes les façons
L’ortie
Par Françoise Lair
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Bonjour elle ortie
Ravie de te voir sortie
Tes jolies feuilles duveteuses
Sont toujours nombreuses
Surtout celles de tête
Et pour mi c’est tisane en fête
C’est au printemps que je te cueille
Je laisse les fleurs et prend les feuilles
Ton goût généreux et subtil
De joie envahit mes papilles
C’est depuis l’éternité
Que tu préserves notre santé
Sans titre (pissenlit)
Par Sylvie Houbron
Ami, ennemi ;
Toi, étonnant pissenlit ;
Graines ; resplendies...
Sans titre (ombelle)
Par Claudette Letang
Nous sommes en décembre, au détour d’un sentier
Entre l’arbrisseau aux poires d’oiseaux
Et tout bleuté, le prunellier,
Tu es là ma belle Ombelle
Toute blanche, toute frêle
Tes amis t’ont protégée
Des pluies et de la gelée
Car pas une seule de tes compagnes
N’a résisté dans la campagne
Je recule de quelques pas
Et découvre tu sais quoi ? du bleu, du blanc Toi ! du rouge avec les petites poires à noyaux
Que se disputent les oiseaux
Mais c’est le drapeau de la France !
Quelle chance !
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Tu as toujours été ma fleur préférée
Encore plus depuis quelques années
Ma petite fille s’appelle
OMBELLE
Les roses
Par Françoise Alaux Maury
La rose rouge s’est ouverte ce matin,
Son bouton au ton chaud parure du jardin
Embrase le massif terne jusqu’à ce jour.
Les plus beaux parterres s’animent alentour.
La rose jaune brille fort de mille feux,
Sa corolle attire et fait des envieux.
Le frêle bouton d’or a la même couleur,
Beaucoup plus scintillant, mais il n’a pas d’odeur.
La belle rose rose séduit, son ton clair
Nous enchante. Souvent, elle embaume l’air.
Ses feuilles contrastant en des teintes sombres
Attirent le regard dans un frais coin d’ombre.
La douce rose blanche a fleuri au soleil.
Du lys blanc assoupi, elle attend le réveil
Symboles de pureté, pour comparer leur blanc,
Nous devrons attendre encore quelques temps.
La rose
Par Marie-Louise Benoit
La plus belle des fleurs est la rose
Elle peut vous dire bien des choses
Cueillez-la le matin avec douceur
Quand elle a la forme d’un cœur
Elle est bien jolie et très fine
Mais attention à ses épines
Prenez-la prudemment
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Sinon elle se défend
Quand sur ses pétales retournés
Perle une goutte de rosée
Quand elle s’épanouit et s’ouvre
Alors ce que l’on découvre
Ses nombreuses étamines
Avec ses pétales formant un volant de mousseline
C’est là qu’elle répand sa fine senteur
Et c’est pas sans stupeur
Qu’on la regarde se flétrir
Car elle va bientôt mourir
Alors il faut se résigner.
Prendre le courage de la jeter
Cette belle fleur de velours
A qui on attache tant d’amour
Le coquelicot
Par Nordine Halfaoui
Dans mon jardin, j’ai de beaux coquelicots avec de beaux picots. Je me suis fait un bon
gigot de coquelicot et j’ai offert mon gigot à un matelot qui partait au Congo en bateau.
Le matelot est parti livrer des tonneaux au Congo, les congolais qui fabriquaient des
chapeaux, ont aimé mon gigot de coquelicot, ils lui ont offert des chapeaux, pour le
remercier du gigot de coquelicot.
Ma pâquerette
Par Dominique Nicoli
Bord de chemin, Pâquerette entrevue, Pâquerette séchée, et enfin Pâquerette roulée puis
fumée et à jamais envolée !
La rose
Par Monique Ménard
En ce début d’automne
Quand tout est dépouillé
Elle résiste, elle m’étonne ?
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Encore éclatante de beauté
Je l’admire et la respire
Surtout qu’elle ne meurt pas
Lorsque le froid arrivera
Je le crains et je soupire
Un pétale tombe, lente agonie
D’autres suivront petit à petit
C’est la fin de son éclat
Tout a une fin ici bas
Demoiselles violettes
Par Françoise Mant
Jolies violettes, toutes violettes
Toutes mignonettes,
Vous qui embaumez talus et fourrés
Pourquoi vous cachez-vous ainsi toutes serrées,
Seriez-vous timides ou secrètes ?
Peut-être un peu discrètes !
Étalez au soleil vos corolles de velours
Soyez sûres de votre beauté le jour
Et imprégniez la nuit de votre parfum
Que le printemps a rendu divin.
La rose
Par Josée Quéro
C’est sur toi, jolie rose,
Que mon regard se pose.
Subitement, tu m’émerveilles
Sous ce rayon de soleil.
Je reste là, t’admirer
Comme envoûtée par ta beauté.
Tu me séduis vraiment
Par ton parfum enivrant.
Merci pour cet instant
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Offert si gracieusement.
Rose de Noël
Par Denise Picard
Qu’elle est belle, mon Hellébore !
Elle est belle et elle est au bord,
Magnifique, au bord du chemin,
Du chemin qui mène au jardin.
La neige étend son manteau blanc,
Oui, tout blanc, uniformément.
Fière, l’hellébore redresse la tête.
Ne voulant pas mourir, elle fait la coquette.
Peu exigeante et du froid s’accommodant,
Elle offre sa beauté au regard du passant.
Et cette fleur altière est là pour nous rappeler,
Que le printemps est proche. L’hiver va s’en aller !
Le langage des fleurs
Par Christophe Andréani
Pour un amour naissant
Offrez du lilas,
Pour un sourire charmant
Des magnolias,
Offrez du dahlia blanc
Pour dire vos sentiments,
Ou bien du mimosa
Si vous êtes délicat.
Serpolet, souci et soleil d’or,
Perce-neige, patience ou passiflore,
Offrez un bouquet votre cœur,
Dîtes-le avec des fleurs.
Si les fleurs pouvaient parler
Que diraient-elles ?
Les jonquilles, les giroflées,
Les immortelles ?
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Que diraient-elles de nous
Qui leur coupons le cou ?
Nous pardonneraient-elles
Nos caresses cruelles ?
Pour un amour heureux
Offrez du muguet,
S’il est très audacieux
Quelques œillets,
Cueillez des roses bleues
Si vous êtes mystérieux,
Ou alors des bleuets
Si votre amour est muet.
Belle de jour, bruyère ou bouton d’or,
Marjolaine, mélisse ou mandragore,
Peut-on revendiquer un cœur
En arrachant des fleurs ?
Les jonquilles, les giroflées,
Les immortelles ?
Que diraient-elles de nous
Qui leur coupons le cou ?
Nous pardonneraient-elles
Nos coups de scalpel ?
Si votre amour est tendre
Coupez des glycines,
S’il ne peut attendre
Une églantine,
Tranchez de la lavande
Si votre ardeur est grande,
Ou bien des capucines
D’une main assassine.
Chrysanthème, crocus ou campanule,
Romarin, violette ou renoncule,
Allez jusqu’au bout de l’horreur
Guillotinez les fleurs.
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Tant de mains ont massacré
Tant d’immortelles,
D’autres fleurs dans les champs
Craignent nos cœurs tranchants
Et la rose éternelle
Meurt d’un crime
Passionnel.
Sans titre (bleuet)
Par Madeleine Mestre
Que tu es bleu – bleuet des champs !
Que tu es fier – bleuet des prés !
Comme des yeux mirettes bleues
Clignotent au milieu des blés
Bonjour aux rouges coquelicots !
Bonjour aux blanches marguerites !
Mais toi bleuet, tu es le prince !
Toujours bien droit dans ta guérite
Allure de petit soldat, vite…
Redresse-toi – l’ondée est loin, le soleil brille !
Un doux rayon…et... bonne chance !
L’ancolie
Par Anne-Marie Barbault
Belle ancolie
Penchant la tête avec mélancolie
Tu regardes avec envie
Tes belles amies
Tu sembles bien sage
Pour une plante sauvage
Au contraire de ta cousine
Qui pousse sous la glycine
Toute échevelée
Comme une mal coiffée
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Alors, tu attends patiemment
Que vienne le printemps
Pour embellir de bleu marine
Le sentier qui chemine
Fleurs sauvages
Par Eliane Pellegris
D’un jardin en liberté
Les fleurs sauvages s’offrent en partage
Elles sont là, pleines de vérité…
La butinante abeille nous montre le chemin
Aux belles feuillées aux boutons du matin
Des fleurs champêtres dans la diversité
Elles sont tentantes à en faire une gerbe
Pour mieux les aimer, laissons-les dans l’herbe
Afin que leur éclat soit une flambée
Ne cueillons pas ces fleurs dites « sauvages »
Variées à souhait, affrontent les orages
Laissons les fleurs border les chemins
Vous qui sublimez des jardins la robe
A l’églantine mon regard se pose
Aussi simple qu’elle sait, elle ose !
Laissons les vivre dans la nature
Admirons l’éclat de leur parure
Elles sont synonymes de vie
A elles je m’associe…
Simples fleurs sauvages, sans emballage !
Le bleuet
Par Jacqueline Béal
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Petit bleuet si parfumé
Accepte donc mon amitié
Car tu vis au milieu des blés
Dorés ils sont, Azur tu es
Comme eux tu annonces l’été
Dont tu es le fidèle allié
Sans titre (Marguerite)
Par Laura Joubert, 32 ans
Demain, j’irais cueillir une marguerite, avant que ma vie ne s’effrite… Elle sera mon
remède, mon amie, ma confidente. Juste pour quelques jours, dans un vase, mais don cœur
pour toujours. Je choisirai la plus belle, celle qui provoquera l’étincelle… et elle me fera
guérir de tous mes maux. Je me lèverai très tôt, et j’irai le long des chemins, en fredonnant
un refrain. Je la chercherai longtemps, pour n’en élire qu’une… Je sentirai son parfum,
doucement, et j’en prendrai grand soin. Pour qu’elle m’accompagne quelques jours dans
ma mélancolie, et que l’on s’éteigne ensemble, fatigués et fanés…
Sans titre (Rose)
Par MT Quentin
« J’aime les roses au plus profond de moi
Qu’elles soient roses d’aujourd’hui ou rose d’autrefois ;
Quand après l’hiver, la nature s’éveille
Le nevada vire au rose sous l’effet du soleil,
Et l’on entend chanter l’oiseau sur sa branche,
Tandis que la fée des neiges garde sa robe blanche. »
« J’étais enfant, la rose était bouton,
J’ai grandi et mûri, la rose s’est épanouie,
J’ai vieilli et changé, la rose s’est fanée…
Que serais-je demain quand la rose sera flétrie ? »
Coquelicot
Par JP Bottot, 60 ans
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Bleuet, Marguerite, Coquelicot
Trois fleurs, trois couleurs, un drapeau
Un chapeau fleurit, un coq son cocorico
Des couleurs portées bien haut par nos héros
L’au-delà, de l’eau de la rivière
L’eau de la pluie, le tonnerre sa colère
Le temps qui passe, la vitesse, la lumière
La terre, l’univers son mystère
Le printemps symbole du renouveau
Une berceuse, un violon, un tempo
Des cris, une vie, un berceau
Et pourquoi pas un coq
Faisant coquelicot.
Chère marguerite
Par Florence Lemitre, 46 ans
Avec ton cœur jaune comme un soleil
Et tes nombreux pétales blancs tu m’émerveilles
Je ne croyais pas qu’avec ces mauvais traitements
Que fleurs influent ces inconscients de paysans
Que l’on pourrait se croiser sous notre ciel
Et te poser la question éternelle
Pour nous faire deviner surtout,
Si l’on nous aime ou pas du tout.
Par Elisabeth Phalippou-Delteil
Violettes,
Senteur de mes rêves
Ton parfum me fait tourner la tête
Tu m’as conquise et envoutée
Combien je t’apprécie confite et sucrée
Ta petite fleur violette est ma préférée
Confectionnée en petit bouquet serré
Tu m’enivres, tu me ravies
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Toi à mes côtés, je me crois au paradis
Tu es l’amour de ma vie,
Après tout ça tout est dit.
La mauve
Par Suzy Chollet
Sur le haut d’un talus,
Tout de suite je t’ai vue.
Tu te dressais éclatante et somptueuse,
Avec tes fleurs écloses,
Offrant leur robe mauve
Aux regards des passants ;
Si simple et si jolie,
Dans le soleil levant.
Reste ce que tu es : humble et belle à la fois ;
Et que la main de l’homme,
À qui tu ne dois rien,
Te laisse vivre heureuse,
Sur le bord des chemins.
Sans titre (l’ancolie)
Par M. Aumont
Mélancolique l’ancolie
Bleutée si pâle
Je te parle
Tu te tais
Tu me sais
Au bal des fleurs
Par Jeannette Claude
Orchidée… s’il te plaît
Voudrais-tu lire dans mes pensées ?
Immortelle… que tu es belle !
Va trouver la giroflée,
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Qu’elle se fasse une beauté, et
Qu’elle dise à Seringua,
Qu’il ne fasse pas de tracas,
Son parfum toujours plaira
Et arbuste restera…
Puis l’on se réunira, et au
Bal des fleurs on ira
Elles seront toutes là
Laquelle d’entre elles choisira
Celle qui lui plaira et peut-être
Se mariera ? Puis l’on dansera
Mélangeant couleurs,
Odeurs, et bien sûr
Toutes les fleurs
Sans titre
Par Suzanne Foucher, 60 ans
L’ondée vient de passer
Les gouttes n’ont pas séché
Sur les feuilles des roses
Que déjà la brume monte
Avec le soir d’automne
Sans titre
Par Laurent Foucher, 38 ans
Sur la lande des roseaux
Dans une hutte humide
Ayant étendu natte
Sur natte de joncs
Nous avons dormi
Tous les deux
Sans titre
Mickaël Faucher, 40 ans
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Première neige
Juste assez pour
Incliner les feuilles
Des glaïeuls
C’est la première neige
Et quelqu’un est resté chez soi
Qui cela peut-il être
Sans titre
Par Nadine Luguet
Une couleur est annoncée
Par sa lumière va nous guider
Corolle de douceur elle sait donner
Autour d’elle un monde extasié
Reine des fleurs elle supplante
De ses sépales odorants
Calices aux vertus enivrantes
De générosité et tendresse débordant
Aujourd’hui cette reine mère
Offre un instant de douceur éphémère
Qu’elle soit rose, blanche ou trémière
C’est un grand jour, c’est son anniversaire.
Sans titre
Par Evelyne Bernard, 65 ans
Petit brin d’herbe qui pousse au milieu du pavé
Mon cœur se serre quand les enfants marchent sur toi
La vie jaillit partout dans ce quartier dallé
J’aimerai tant rire dans ces rues sans foi ni loi
Marguerite
Par Sandrine Leroy, 38 ans
Ton cœur est couleur de soleil
Cela te rend si belle
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Tes pétales d’un blanc immaculé
Dictent mes sentiments à l’être aimé
Je ne t’aime pas du tout quelle sentence cruelle
Je t’aime à la folie et mon amour s’émerveille
Du printemps à l’automne tu fleuris
De ton suc, abeilles et papillons se repaissent,
Hélas, l’hiver arrive et tu flétris
Alors j’attendrais le printemps prochain
Pour que tu renaisses.
Pour toi, ma rose des chemins,
Par Alain Welfringer, 63 ans
Par la rose et par la croix
Pour l’amour et pour la foi
Par ta beauté, par ta splendeur
Pour l’amitié, pour tous les cœurs
Que toi, ma rose, par ton éclat
Sois adorée, sois sanctifiée
Pour continuer à exhaler
Pour nous humains
Tous tes parfums
Pour embaumer
L’éternité.
Par Daniel Dieu, 62 ans
Coquelicot, joli coquelicot
Tu égaye vraiment ma vie
Quand je te vois, je ne dis mot
Je te trouve tellement joli
Parfois, je te cueille dans les champs
Pour faire de toi un joli bouquer
Contente, ma moitié l’est tellement
Qu’elle me remercie d’un doux baiser.
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Sans titre
Par Nicole Cappai, 57 ans
Parmi les graminées,
Et les coquelicots,
Toutes les matinées,
S’égrènent leurs échos… ;
Cueillez les fleurs d’enfance,
Au jardin de quiétude,
Avant la dure offense,
Du temps de solitude…
La clématite
Par Thérèse le Hen
Elle est grande de nature
Elle aime grimper sur les murs
Dominer de sa hauteur
Les plus petites des fleurs.
Elle regarde la rose s’ouvrir
A son pied le lamier courir.
Pour que de loin on l’admire
Et nous éblouir les yeux
Idéale beauté, élégante fleur,
Elle s’épanouit sous les cieux.
Chut…
Par Stephen Blanchard
Tout près d’une clairière, en bonne compagnie,
Furtivement je vis sous un buisson doré
Câline une pervenche innocence blottie
Contre un jeune rayon de ciel énamouré.
Une brise confuse effleurait son corsage
En séchant doucement les perles de sa nuit,
Des papillons émus dansaient au voisinage,
Tout frissonnait d’amour et de coquetterie.
Chut…
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Cher lis martagon
Par Annick Leroy
Cher lis martagon
Pendant longtemps je t’ai cherché
Dans les bois et dans les forêts.
Par un beau jour de juin
Nous longions un petit chemin
D’un seul coup, nous t’avons croisé,
Hors de propos de te couper,
Ainsi d’autres depuis
Ont pu eux aussi
T’admirer.
La rose
Par Josiane de Hodeng
Ce matin dans mon jardin
C’est le bonheur souverain
La rose son altesse
A tenu sa promesse
Elle s’étire lentement
Dans la clarté du jour
Et c’est l’enchantement
Pour toute sa cour
Sa robe pourpre satinée
A peine humide de rosée
Evapore son élixir
Pour mon plus grand plaisir
Mais demain, hélas demain
Toute ta grâce et ta beauté
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Je les tiendrais au creux de ma main
En quelques pétales décolorés
Ode à la violette
Par Madeleine Larquet
Petite violette reviens-nous bientôt
Dans le gazon verni où tu éclos
Véritable bijou des quatre saisons,
En herboristerie nous t’utilisons
Et en confiserie nous te dégustons,
Toi toute en pudeur et modestie
Par Han Linssen
Sur la prairie
Les dernières fleurs et moi
Parlent d’automne
L’ancolie
Par Nicole Chardonneau, 77 ans
Ancolie jolie,
Tes jupons d’améthyste
Froufroutent
Le long des sentiers de mai.
Tes petits bonnets pointus
Exotiques, comiques
Se pavanent sur ta tige
Fièrement dressée.
Chaque année, je t’attends
Après l’explosion du muguet ;
Je guette ta silhouette altière
De fausse prude,
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Raide et digne dans ses falbalas coquins.
Sûre de ton innocence,
Toi, qui, chez les flamands,
Fleuris le jardin de la Vierge
Avec le lys et l’anémone.
Hellébore
Par Anne-Marie Bacquias
Toi qui te découvre
Lorsque moi je me couvre
Hellébore je t’adore
Avec tes corolles blanches et or
Tu m’implores
De ne jamais cueillir tes fleurs
Mais plutôt de les multiplier
Encore et encore.
La vipérine
Par Daniel Doyen
La vipérine sait se faire respecter,
Tant son nom de serpent nous incite à la fuite.
Cette plante, jolie, serait-elle hypocrite ?
Hérissée d'aiguillons, faut-il s'en méfier ?
Ses cymes bleues vêtent le gazon du sentier.
Les craintes tombent car son sort d'hermaphrodite
Lève des sentiments confus, à la limite.
Elle en n'est que plus belle, attachante à rêver.
Elle est aimée, soignée, mais cèle son mystère.
Abeille et papillon la savent mellifère.
Elle bleuit les bords du chemin verdoyant.
Poussant sur les talus, toujours, elle m'étonne.
Ainsi, quand je la vois, un élan exaltant
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S'insinue dans mon être et, dans mon cœur, résonne.
Sans titre
Par Edith Peyre, 50 ans
Bleuets, violettes
Et pâquerettes
Vous me tournez la tête
Par votre beauté discrète.
Je vous cueille délicatement
Quand je vous trouve dans les champs
Et je fais de vos fleurs
Un joli bouquet
Pour ma chère demeure.
Sans titre
Par Jeanne-Marie Caron
Mon bleuet, tu es bleu, comme mon amour, très fleur bleue.
Je vois le bleu dans tes yeux pour l’éternité.
Sans titre (pâquerette)
Par Françoise Domingo, 61 ans
Petite pâquerette
Jolie fleurette
Montre ta collerette
Tu me tends la main
Je te cueille ce matin
Tu es la fleur de mon enfance
Au moindre souffle tu danses
Avec toi, que de beaux colliers,
Des bagues, des bracelets.
Plus que toute autre je t’aimais
Petite pâquerette
Jolie fleurette !!
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Sans titre (rose)
Par Marie-Christine Chabbert
Élégante et sensuelle
Délicate et éternelle
Ô ma rose
Que tu es belle
À toi ma fleur préférée
Par Sylvette Bourgeois
Toi, toujours douce et discrète au parfum subtil et envoûtant
Toi, dont j’ai tant fait de bouquets odorants dans mon enfance
Je t’aime
Petits brins de muguet
Par Maryse Lemaire
Petits brins de muguet
Jolis porte-bonheur
Dont le parfum léger
Fait chavirer mon cœur
Les perles de rosée
Saluent votre candeur.
Quand vient le premier mai
Vous êtes attendus
Partout distribués
À chaque coin de rue
Avez-vous un secret
Qui me soit inconnu ?
Vous exhalez toujours
Des senteurs délicieuses
Sonnerez-vous un jour
Clochettes silencieuses ?
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Vous êtes mes amours
Discrètes et gracieuses.
Invitation au jardin
Par Arlette Homs
En ce doux mois d’avril, mon jardin s’est paré,
D’étonnantes couleurs avec le blanc narcisse,
Qui côtoie le souci : tout semble illuminé,
Nous profitons déjà, du soleil en coulisse.
La pensée dans un coin, sous le fil argenté
Tissé par l’araignée, veille et prend la pose.
Voici mon coin secret dans sa rusticité.
Y poussent l’iris bleu, le muguet et la rose
Un lilas a grandi tout près du petit pont,
L’hibiscus a sorti ses nombreuses trompettes,
Tout en vous attendant, le coucou me répond,
Et comme invitation : voici des violettes.
Par Francine Tissier, 46 ans
Cher coquelicot
Oh, que tu es beau
Quatre pétales rouges
Une grande tige qui bouge
Et un fruit
Lequel est petit
Il existe ton voisin le pavot
Celui-ci te ressemble comme deux gouttes d’eau
Oh, cher coquelicot
Tout ça pour te dire que tu es le plus beau
Chantons la pâquerette
Par Arlette Rossi, 77 ans
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Pâques, pâquerettes, modestes fleurettes,
Émergeant du moindre coin de verdure bien avant le printemps,
Jaunes cœurs, jaunes, blanches collerettes,
Premier bouquet mignon adapté aux mains des petits enfants,
Pompons, pomponettes, délicieuses houppettes,
Que respire l’agneau nouveau-né et le lièvre blanc,
Lunules, lunettes, toutes rondelettes,
Yeux éparpillés de la terre, regardant le firmament,
Jolies joliettes, elles sont de la fête,
En myriades dans les prés, ponctuant l’air du temps,
Rosées, et rosettes, corolles discrètes,
Poudrées au bord de tes pétales, d’un peu d’aurore du soleil levant,
Pauvres, pauvrettes, bien tristounettes,
Sous les larmes de la pluie dans l’herbe des champs,
Coquine, coquette, ferme tes mirettes,
Aux longs cils pâles pour t’endormir avec le soir tombant,
Seule, seulette, blottie en cachette,
On te retrouve toute l’année à l’improviste en marchant,
Petite poucette, tu es la sœurette,
De la grande marguerite que l’on effeuille au gré du vent,
Mini-starlette, c’est ton historiette,
Que je te raconte en libres – rimes comme un chantonnement…
Œillet de poète
Par Joannès Richardier, 96 ans !
Mon bel œillet, fleur de poète,
Je suis ravi par tes couleurs ;
Ton parfum me monte à la tête,
Tes coloris flattent mon cœur !
Tu n’es plus un jeune-poète,
Mais j’aime bien tes cheveux blancs.
Trois gouttes d’eau d’une burette,
Ton vieux sourire si charmant.
Je te trouve très gracieuse,
Et puis tu dires si longtemps.
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Je passe des heures joyeuses,
Près de toi, amoureusement.
Merci poète, tu m’enchantes
Alors je te fais un cadeau :
Je serai bien plus éclatante
Car pour moi, tu es le plus beau !
Pour que tu me restes fidèle,
Je te mettrai un joli pot,
Et puis tu seras mon modèle
Pour la peinture et la photo.
À la lavande
Par Ghislaine Dematteis
Dans la nuit de la pierre
Tu arrondis le bouquet de tes tiges
Tu les fais dures et nerveuses
Rétives à la main qui veut les saisir
Et pourtant le désir nous brûle
D’atteindre ton ailleurs
Quand le miracle de l’éclosion
Que le bleu délivre
Rivalise avec le ciel.
Du panache qui te couronne
Sourd le parfum très dense,
Onde où se repose et s’enivre
L’insecte égaré de la garrigue.
Modeste et incandescente,
Voie céleste, fleur métaphysique.
Sans titre (rose)
Par Thérèse Mahieu
Rose jolie
Bien-aimée
Tu me ravis
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Sous la rosée
Petite cramoisie
Mon exclusivité…
Anémone des montagnes
Par Monique Favre, 67 ans
Belle anémone de l’ombreux versant
Fleur du renouveau, de l’espérance
Tes pétales, en petites boules mauves
S’arrondissent sous la neige fondante.
Vois comme ils sont éclatants de joie
En ce bleu lumineux qui les réveille :
Les abeilles accourent, se vautrent
Dans la splendeur de leurs corbeilles.
Bientôt ils palissent et tombent.
Surgissent alors tes belles feuilles
En trois parties égales et rondes,
Un double cœur vert, une merveille.
Je t’ai volée à la forêt, au chemin
Et replantée dans mon petit jardin.
Ta beauté me comble chaque matin.
Note de l’auteure : Hepatica tribloba entre 1 300 et 1 400 m
Campanules
Par Agnès Ghele
Camaïeu de bleu et violet
Elles se secouent mollement
Au gré du vent…
Clochettes étalées, velues ou gantelées
Pas exigentes pour un sou
Elles résistent tout l’été
À l’automne peuvent s’adapter
On en rencontre même en fin d’année
Au détour d’un chemin abrité
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Ces gracieux petits parapluies
Servent-ils d’abris…
Aux fourmis ?
Ou couronnent-ils les jolies fées
Qui font rêver les petites filles ?
Nul ne sait
Soyons discrets…
Des yeux caressons-les.
Par Nicole Kergosien
Toi marguerite la fleur des champs
Toi si discrète en habit blanc
Je t’aime beaucoup, passionnément
Car tu annonces le printemps
Le renouveau et le bon temps
Par Françoise Cardoso, 63 ans
C’est
tOi
Qui
peUple
lEs
bLés
Ici et là
C’est
tOi
Toujours présent dans les champs et
Chants de notre enfance, mouvant
Sous les vents, très joli coquelicot
Fragile tel un papillon gracile, tu es simple
Et beau avec la marguerite et le bleuet
Vous êtes le trio tricolore de nos belles
Années écoulées…
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Le chemin des églantines
Par Marguerite Desabres
Quand mes pensées sont tristes et que le temps s’étire
En longs rubans de brume quand sonnent les matines
Pour vivre le bonheur auquel mon cœur aspire
Je te revois encore, chemin des églantines.
C’est par un jour de mai, au temps de mon enfance
Que je t’ai découvert en cueillant quelques fleurs.
Et plus les jours s’enfuient et plus ma vie s’avance
Plus ton doux souvenir devient cher à mon cœur.
Soulevant une ronce afin d’aller cueillir
Un humble myosotis niché dans la verdure
Je vois là, devant moi et je crois défaillir,
Une pure merveille donnée par la nature.
Sur le fond de ciel bleu les guirlandes s’élancent
En rejoignant les haies de ce petit chemin
Elles forment une voute où lentement j’avance,
L’odeur des églantines se mêlant au jasmin.
Les tendres boutons roses juste nés à l’aurore
Côtoient les fleurs ouvertes au cœur plein d’étamines
Pour donner de la vie à toute cette flore.
J’entends le vol léger de l’abeille qui butine.
Je n’oublierai jamais une telle splendeur,
Et si parfois je rêve en fermant les paupières
Je fais revivre en moi cet instant de bonheur
Qui demain restera tout aussi vrai qu’hier.
Pervenche
Par Marie-Claude Darniau
Pervenche ! Oh ma pervenche à quoi tu penses ?
En ce début de printemps où tout dort encore
Regarde en dessous de toi la rosée blanche
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Vaillante petite pervenche, prends ton essor
Entre dans la danse, annonce le printemps
Ne courbe pas la tête sous les frimas argent
Conquiert le monde avec toute la discrétion
Hâte-toi de monter en scène avec passion
Échappe-toi, tu as rempli ta mission !
Fragile nature
Par Gérard Moireau
Nature, j’aime tes chemins
Qui vont tel un jour sans fin
C’est toi petite pâquerette
Oui, c’est toi, la plus discrète
Jamais orpheline
Toujours entre copines
Ta simplicité te rend plus belle encore
Non tu n’es pas folle de ton corps
Tu n’envies pas la marguerite
Souvent cueillies par les petites
Je te le redis, cette fois très fort :
Toujours plus belle tu es encore
Alors, par les chemins
Toujours sans fin
Tous deux, marchons
Main dans la main.
Par Colette Mabille
Bonjour jolie marguerite
N’ait pas pour cette petite fleur
Je suis promeneur
Et connaît bien tes mérites.
Je ne t’arracherai pas à ta terre natale
Ton issue serait trop fatale
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Pour moi le plus grand plaisir
Est le refus de te cueillir,
Tu finirais en bouquet !
Pour mon plus grand regret
Regarde là-bas ton ami coquelicot,
C’est ici près de toi
Qu’il sera le plus beau !
N’oublie jamais petite fleur
Qu’un jour la tradition se meurt :
Je t’aime, un peu, beaucoup…
C’était de mauvais goût.
Muguet du premier mai
Par Claude Hacquet
Belles petites clochettes
Qu’on célèbre et qu’on fête.
Porte-bonheur de mai,
Envoûtant, parfumé,
En ce jour merveilleux,
Tu combles les amoureux.
Petit brin de muguet,
Clochettes immaculées,
Que coutume continue,
Aux p’tits vendeurs des rues.
L’églantine
Par Marie Grillon
Petite rose sauvage au doux parfum
Tu formes dans nos jachères
De si jolis buissons
Un nuage de lait sur tes pétales roses
Une goutte de rosée et te voilà parée
Pour délicatement prendre la pose
Et t’offrir simple et tranquille,
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À nos yeux émerveillés.
Petite fleur sauvage
Par Alain Tardiveau, 62 ans
Petit bouton d’or qui se lève pour éclore,
Elégants pétales, perlés après l’orage
Où glisse l’eau de rosée, perles d’aurore,
Virginité de beauté, qui reste bien sage.
De corolle en calice, en simples pétales,
Fleur innocente, dans ce chemin fidèle.
Un soupçon parfumé, presque sentimental,
Éclat poétique pour être encore plus belle.
Petit bouton d’or, qui se mire au soleil,
Séductrice d’un rêve, pour s’offrir.
Dans le vent s’envole, ces pétales de miel,
Un simple reflet, pour nous attendrir.
Reste sauvage, petite fleur des champs,
Beauté sans nom et sans maquillage,
Farouche et solitaire, quelques instants,
Te garder, entre deux pages.
La rose
Par J. Fourmaux
Rose pure et parfumée,
Éclose par un matin d’été.
Tu surpasses toutes les fleurs,
Tu embaumes les cœurs.
Éternellement la plus belle,
C’est toi la plus offerte.
Oh ! toi rose rouge,
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Symbole d’un grand amour.
On te découvre dans un cahier,
Après bien des années.
Tu restes un tendre souvenir,
Que l’on retrouve avec plaisir.
Ma fleur préférée
Par Alain Rosamel, 39 ans
Sous la brise légère de la douceur estivale,
Tu offres une déferlante rougeâtre,
Un flamboyant carnaval.
Épanouie du haut de ta tige soyeuse,
Des boutons recourbés aux pétales gracieux,
Tu te teintes de rêve, d’amour, de légèreté.
Quoi de plus beau,
Qu’un coquelicot ?
Jeu d’enfance
Par Marie-Hélène Depauw
Admirant des coquelicots
Il me revient un jeu d’enfance
Quand le gai printemps rayonnait
À travers sentes et champs de blé
Trois sœurs au temps de l’insouciance…
Chacune cueillait un bouton
Encor’ couvert d’un duvet tendre
Et cherchait dans sa transparence
À en découvrir le secret :
De quelle couleur serait sa robe ?
Rouge sang, blanche, ou brun ocré ?
Sur ce pari bien innocent
Nous engagions quelque trésor…
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Puis défroissions avec effort
Quatre pétales emmaillotés
Dont la douce fragilité
Souffrait dans nos doigts appliqués.
Rabattus, noués avez zèle
Grâce à un brin de liseron
Nous en faisions des poupées frêles
Danseuse ou dames en jupons.
Depuis ces fleurs s’en sont allées
Disparues de nos champs de blé
À qui la faute ? … à quelle malchance ?
Aux dits progrès de notre engeance
Où à nos jeux couleur d’enfance
Teintés de tendre cruauté ?
L’achillée
Par Jean Sarraméa
Achillée rose ou blanche, amie de la lumière,
Constellant l’éboulis, l’alpage, les lisières :
Hélios, en magicien, crée l’épanouissement,
Inscrit sur ton corymbe un éblouissement.
Le papillon volette à la fleur qui l’accueille,
Livre une ombre tremblante aux vertes « millefeuilles ».
En panacée connue d’Hippocrate et de Pline,
Étoilant la montagne à la brise câline…
À la rose Pierre de Ronsard
Par Nicole Thobie
Elle m’apparaît et la vie est souriante ! …
La belle aux formes rondes, au teint de lait
Relevé d’un fard rose tendre m’enivre de son parfum délicat
d’amande et de lilas.
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Sans titre
Par Raymond Pottier
Regarde le matin, quand le soleil paraît
On ne voit pas encore les boutons imparfaits
S’entrouvrir pour laisser s’échapper les parfums
En de doux effluves des roses du jardin
Sans titre
Par Gilbert Pastore
Un jour d’été, sur le bord d’un chemin de campagne, un coquelicot disputait à un bleuet
l’amour d’une marguerite. Un gros tracteur arrivait, écrasant tout sur son passage. Déjà le
coquelicot rosissait, le bleuet palissait et la marguerite se mourrait de tristesse ! Mais
l’engin s’arrête près d’eux. Un jeune agriculteur descendit de son engin pour cueillir les
trois reines des champs – puis il les offrit à sa belle juchée sur l’engin destructeur. Un
sourire plein de soleil éclairait les deux visages. Elle prit les trois beautés, les réunies et
après les avoir embrassées les accrocha à son corsage décoré d’un champ de blé – ce fut
l’amour qui fut content.
Sans titre
Par Jacques François, 87 ans
Pourquoi te cueillir petite fleur
Aussi jolie qu’un cœur
Toi qui réjouis le regard
De celui qui s’égare
Petite fleur des champs
Par Micheline Alix
- As-tu déjà vu le sourire d’une fleur
As-tu déjà senti le parfum de son cœur
- Approche-toi un peu, pas si près, elle a peur
Et observe-la bien avant qu’elle ne meurt
- N’as-tu jamais senti de très près son odeur
Ne vois tu pas sa grâce, sa beauté, sa fraîcheur
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Si tu t’avances un peu, tu vois battre son cœur
- As-tu ressenti dans ta vie ce bonheur
As-tu déjà vu le sourire d’une fleur.
Mon confident
Par Camille Bernard, 17 ans
Je te dis tout ce que je pense
En toi ma campanule j’ai toute confiance,
Toujours sur le bord des chemins
Là où on peut tendre la main,
Avec toi, je ne suis pas inquiet
J’ai trouvé quelqu’un à qui parler
Alors pourquoi es-tu si éphémère,
Quand je t’attache enfin à ma boutonnière ?
Sans titre
Par Hélène Bonis
Je suis de la race des fleurs
Coquelicot, dent-de-lion ou fleur d’ortie.
Je suis de la race des fleurs,
Des arbres, des montagnes.
Silencieuse, immobile,
Gorgée de vie pourtant.
Je suis de la race des fleurs,
Des fleurs des bords de route,
Coquelicots, dent-de-lion et fleurs d’ortie.
Sans titre
Par Jacqueline Moreau, 65 ans
Lors d’une promenade estivale
Sur les routes de mon village natal
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Quel ne fut pas mon étonnement
Parmi les herbes de l’accotement
De te revoir, toi, gentil coquelicot,
De nos contrées disparu bien trop tôt !
Tes notes rouges, à nulle autre pareilles,
Seront toujours pour moi les plus belles des merveilles.
L’orchidée vaste
Par Françoise Husson
Où est-elle l’orchidée suprême
Qui se balance doucement ?
Elle attend de ceux qui l’aiment
Qu’ils la protègent évidemment.
Elle s’installe dans la verdure
Et non pas dans le béton
Elle apporte à notre culture
Un sentiment de déraison.
Nous sommes coupables d’ignorer
Tant de richesses sur cette terre,
Serons-nous capables de préserver
Cette nature plein de mystère ?
Ces paysages qui nous apportent
Un peu de paix et de silence
Tant de beauté à notre porte
C’est réellement de la chance.
Violette de mars, violette de mon enfance
Par Brigitte Dubois
Quand le soleil darde ses tièdes rayons sur le bel azur,
T’aperçoit-on toujours au bord des prairies,
Nichée dans la maigre verdure
Encore par le froid engourdie ?
Parviens-tu à braver le vent qui mord
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Tes frêles corolles d’un violet velouté,
Tes feuilles crénelées et ton petit cœur en or
Que tu nous tends avec humilité ?
Autrefois, quand je te découvrais, c’était une joie.
Je te cueillais vite car la bise piquait,
Mais avant de rentrer, jamais je ne t’oubliais
De m’enivrer pleinement de ton parfum délicat.
Chèvrefeuille
Par Didier Goize, 40 ans
Chèvrefeuille, de toi vient la lumière,
Sur un rayon de miel, l’abeille te butine,
Les baies rouges rosissent et s’illuminent
Le lézard se réchauffe à ton pied qui sort de la terre
Pour te remercier d’offrir tous ces délices,
Nous admirons le reflet des rosées sur tes feuilles,
Que par cette douce chaleur, à tes rayons glissent,
Sur toi chèvrefeuille.
Sans titre
Par Valérie Perret-Salvatore, 35 ans
COQUELICOT, COQUELICOT
Quel joli mot,
Un mot qui rime avec bécot
COQUELICOT prince des champs
Tu es fragile sous le vent
Tellement beau sous le soleil
Tu m’émerveilles
Tu pousses avec une belle ardeur
Tu es coloré et tu pousses toujours en liberté
C’est pour ça que je t’aime avec un grand M
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Sans titre
Par Agnès Barres, 35 ans
Joli pissenlit,
Feuilles en entrée
Fleurs en bouquet
Graines emportées
Tu es dans nos vies.
La violette
Par Lucette Morlieras
Bonjour ! Pour vous, je suis venue
Éclore dans le vert gazon
Au seuil de la belle saison
Dans ma robe fine et menue.
Et sous le temple de la nue
Quand bleuit le bel horizon ;
Bonjour ! Pour vous, je suis venue
Éclore dans le vert gazon.
Je présente au ciel ma tenue
De violet, mon seul blason,
Je parfume l’air à foison
Dans le creux de l’ombre feuillue,
Bonjour ! Pour vous, je suis venue.
Sans titre
Par Annie-Claude Bigot, 52 ans
-
Toi la belle Marguerite qui dès le mois d’avril tapisse nos talus, nos prairies et nos
jardins.
Toi qui danse sous la brise légère et tiède d’un après-midi de printemps.
Toi qui fera le bonheur d’un jeune couple amoureux qui t’effeuillera en prononçant
des mots d’Amour (je t’aime, un peu, beaucoup…).
Toi qui dans un bouquet multicolore fera la joie de la maman qu’un enfant aura
cueilli…
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-
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À toi et à toi seule je dédie ce poème.
Sans titre
Par Ingrid Gaucher, 35 ans
Oh jolie coquelicot,
Toi qui es si beau.
Habillé de ta robe rouge,
D’une simple brise ton corps bouge.
Tes pétales remplient de tendresse,
Demande juste une simple caresse.
Souvenirs
Par Maryse Driencourt
Les souvenirs sont comme les amandes amères que l’on jette au bord du chemin, quand on
repasse vingt ans plus tard, on retrouve des amandiers en fleurs…
Muguet, merveille de mai
Par Mireille Morel-Chevillet
Joli brin de muguet
Beau brin de mai
De ton parfum sans pareil
Mes narines s’émerveillent.
Joli brin de muguet
Petit brin de mai
Paré de clochettes immaculées
Je les imagine tintinnabuler.
Joli brin de muguet
C’est la joie en mai
Dans les nids des oiseaux
Qui fêtent le printemps nouveau.
Joli brin de muguet
Petit brin coquet
Bien cher à mon cœur
Délicat porte-bonheur.
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Violette
Par Dany Fargeau, 52 ans
J’aime te voir petites violettes
Sur les bords des chemins tu annonces les beaux jours
Ton parfum me subjugue
Ta couleur a ma préférence
Reviens me rassurer sur l’approche de l’été
Chélidoine
Par Maryvonnick Le Corre, 60 ans
Tu m’as choisie avant même que je sache te distinguer.
Et pourtant distinguée, tu l’es, grande herbe à la peau de velours et aux yeux de soleil qui
fleurissent à la venue des hirondelles. Tu me tends la main tout au long des chemins et en
ville, je te découvre là où on ne l’attend pas, dans tes habitats de hasard. On dirait un jeu
de cache-cache. Tu le sais j’ai besoin de toi et sans même le savoir, je te cherche comme
l’amoureux, son aimée. Grande herbe irriguée d’un sang doré, donné avec tant de douceur,
tu soignes mes blessures et ta beauté simple me ravit. Tu dissipes le voile de fatigue de mes
yeux et je découvre la beauté de la nature, tu caresses ma peau fatiguée et je retrouve le
toucher délicat des fleurs. Si tu es là, le long de mon chemin, le long de ma rue, près du
talus, de la clôture, dans le jardin, je sais que tout est bien, tu me rassures l’âme : c’est bien
moi, me dis-tu, j’ai disparu là-bas mais me voici ici.
Chélidoine, continuons, je te prie, de concert, notre chemin.
Violette
Par Claudy Mauberger
Violette en fleur embaume mon cœur ton odeur très discrète,
Subtil présent parfume l’air de printemps.
Couleur, si belle violette l’Amour en tête,
Ephémère violette renait c’est la fête,
Violette secrète de ta couleur épanouie à l’instant.
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Comme tu es belle violette en fleur, des pétales du bonheur,
Ta quintessence distille ta bonne humeur.
Couleur, dans la Lumière comme une prière,
La vérité de chaque fleur est sa présence, son entité ;
L’émanation de son esprit en fleur chante en chœur.
Raiponce, ma campanule adorée
Par Catherine Mahieu, 49 ans
À toi ma petite fleur bleue, j’écris ces mots
Je viens t’ouvrir mon cœur et te dire que je t’aime
Quand je suis près de toi s’envolent tous mes maux
Ta présence m’émeut et me ravit à l’extrême.
Ta floraison est ce qu’il y a de plus beau
Fière tu te dresses sur mes chemins de bohême
Maintes et maintes fois je t’ai prise en photo
Et de mes toiles tu es devenue le seul thème.
Tes couleurs délicates s’offrent comme un cadeau
Tes fleurs en clochettes se dressent d’elles même
Bleues comme le ciel où volent les oiseaux
Elles éclosent chaque année, natives de toi-même.
Ta majestueuse tige se dresse tel un flambeau
Tes délicates fleurs sont un joli poème
Prostrée ou dressée tu frôles les arbrisseaux
Ton charme m’émerveille, m’offre un plaisir suprême.
Puisse l’homme respecter toujours ton renouveau
Te maintenir en vie grâce à l’écosystème
Pour que tu gardes racines sans aucun accroc
Et que l’on poursuive, toi et moi, comme un tandem.
Rendez-vous d’hiver
Par Hélène Calmet
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Fleur verte secrète, par nos regards apprivoisée, tu ne pars jamais en maraude.
Tu as germé près des caduques
Où l’oblique rayon de onze heures réchauffe lierre et faux-houx.
Tes clochettes aux trois graines offrent des feuilles-étoiles luisantes d’émeraude.
Marcassins, girolles d’or, thym, tramontane et vent-debout.
En froidure, à l’ombre des saisons parfumées, tu fleuris :
Janvier, sous les akènes des églantiers, appelle les flocons mordorés.
Février bourgeonne en lumière,
Mars, des éperviers piaillent à tire-d’aile,
Avril sanglote d’immenses giboulées,
Mi-mai, évanouie dans les asphodèles,
Bientôt l’orchidée…
Pétales ? Sépales ? Tépales ? Un tantinet de pourpre à la corolle ornée.
Est-ce une ganse ?
Un ourlet de vieux rose depuis tant d’années, un soupçon d’incarnat ?
Tu es d’hiver, la renoncule : Rose de Noël, nacre et corail des sous-bois.
Rendez-vous donc bientôt dans les ombres légères.
Voudrais-tu m’apprendre à butiner, à reprendre à l’envi la flânerie tranquille ?
Déposer loin pensées et dérisoires soucis.
Nulle froideur en moi.
Solitaire et sauvage Ellébore en dentelle, merci !
Sans titre
Par Sylvette Millard
Je ne savais rien de toi, ni ton nom, ni depuis combien de temps tu es là, mais je t’ai
découvert un jour (pas comme les autres) au décours d’un footing dont j’avais modifié le
parcours.
Souvent, j’ai hésité entre te (re)cueillir pour profiter encore de toi chez moi, ou te laisser
vivre en paix dans l’habitat choisi par toi.
Maintenant, je passe là à chaque fois et tu illumines mon parcours. Tu es une récompense,
un but, un réconfort… tu es même mieux que ça !
Identifiée à mon retour à la maison, tu as pour nom : verveine de Buenos Aires, ce n’est
pas par hasard, mais ça, c’est une autre histoire !
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Sans titre
Par Benoît Robail
Vous ne faites pas de vos azalées
Des japoniaiseries, n’est-ce pas ?
Alors faites aussi de l’iris des marais
Votre symbole pour un royaume
Et accompagnez votre béatitude des fossés
D’un air de viole de gambe à la marin marais.
Sans titre
Par Denise Voissier
Je te connais pour t’avoir cueillie
À l’ombre d’un chêne ou celle d’un grand buis.
Tu répands, timide, ton parfum exquis,
Dans le soleil, du soir où tu t’épanouis.
Discrète est la couleur que tu te choisis
Comme si tu n’osais gêner tes amis,
Tu apparais par là ou par ici
Parmi toutes tes sœurs alanguies.
Au printemps, bien sûr, tu seras là, mon Amie,
Car Violette est ton nom et Toulouse ta patrie.
Sans titre
Par M. A Guillaume
Telle une évidence
Un jour de notre enfance,
En hommage aux mamans,
Ma sœur et moi t’avons choisi.
Tes senteurs si envoûtantes
Ton allure élégante
Et tes teintes délicates
Ont eu raison de notre faveur.
Confectionné avec bonheur
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Pour offrir toute ta douceur
Formant un immense bouquet
De tes têtes fleuries réunies
Ce fut un magnifique moment
Apportant notre charmant présent
À notre si tendre maman.
Quand, plus tard, installées au jardin
Dans la fraîcheur du premier matin
Tes tiges élancées sont bercées
Au gré du vent léger
Ornées de festons perlés
Car parées de rosée
Tes têtes dodelinent
Étincelantes tout en jouant
Avec les rayons du soleil
C’est une vraie merveille.
Pour te célébrer continuellement
Tu es cultivée proche de la maison
Tu honores la saison qui commence
Par l’abondance de ta floraison.
Tu es notre préférence
Et en ton honneur
J’écris en grand ton nom ?
PIVOINE
Sans titre (pissenlit)
Par Isabelle Suire, 36 ans
Se dire qu’il ne faut pas
Se dire que c’est idiot
Mais souffler quand même
… Retomber en enfance
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Eglantine, je vous aime !
Par Paulette Koch
Je vous aime pour votre robe si simple et si jolie
Vos belles corolles roses qui bordent les buissons
Qui fêtent le printemps, ses joies et ses folies
Et le cri des oiseaux qui chantent à l’unisson !
Tout au long des haies qui suivent le chemin
Vos fleurs sont des messages
D’endurance, de courage
Sous un soleil de plomb, maîtrisant votre destin !
Dans les sentiers herbeux
Entourés d’aubépines
Je peux, je veux être heureux
Merci à l’églantine !
La rose et le muguet
Par Louis Capon
Mon pauvre ami, disait la Rose,
Au muguet rampant à son pied,
Nature a bien mal fait la chose
Mêlant la Reine au roturier.
Moi, dont la grâce est sans égale,
Au premier souffle du printemps,
Te fait l’aumône d’un pétale,
Roses de Chine ou d’Ispahan.
Mais… dis-moi, par quel mystère
Peux-tu plaire ainsi autant ?
Toi, qui passes un an sous terre
Pour renaître à chaque printemps.
« La raison, ô divine fleur,
On la trouve dans ma clochette,
Qui donne, à celui qui l’achète
Tout’ une année de grand bonheur »
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Sans titre
Par Chantal Van-de-Velde, 54 ans
Rose, tu es la fleur de l’amour,
Muguet, tu es signe des beaux jours,
Orchidée, tu es signe de sensualité,
Glycine, tu es fleur de l’amitié.
Moi, sauvage coquelicot des prés,
Gracile dans un tableau de Monet,
Fébrile dans une chanson de Mouloudji,
Je reste la fleur amie de la vraie vie.
Ma belle primevère
Par Jeannine Marest
Me promenant sur le chemin de campagne de mon village.
Je t’ai vu là sur l’herbe au bord de la haie.
Que tu étais belle tes feuilles vert clair et une ombelle de fleur jaune d’or briller sous le
soleil.
Mais de temps en temps de beaux papillons viennent de faire un petit bisou.
Pour faire son miel l’abeille vient de butiner aux creux de ta joue et le gros bourdon aussi.
Les oiseaux viennent de chanter leurs plus belles mélodies.
Gare à la main innocente qui peut te cueillir.
Et la vilaine faucheuse qui te coupe la tête.
En hiver, tu hiberneras mais plus belle tu reviendras au printemps.
Ma belle primevère.
Sans titre
Par Alain Tenkki, 56 ans
Il incarne la frêle ardeur
Le coquelicot est ainsi
L’amie de la nature au beau
Milieu d’un champ de blé,
L’ami des peintres pour l’exposer
Et celui des poètes et des soldats.
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Lui fragile et tremblant
Tout seul au milieu du champ
Avec sa couleur rouge baiser
Il paraît tendre et léger
Sous un coup de vent serait
Il déjà mourant ? Faut-il être
Idiot pour aimer les coquelicots.
Jolie fleur éphémère
Par Odette Souchière, 68 ans
Je t’ai vu
Tout nu
Sur ta haute tige
Tu avais le vertige.
Pas de feuilles dentelées
Juste une herbe dépouillée
Et ce matin
Tout chagrin
Au sorti de ton corselet
La pluie t’a mouillé
Mais vite essuyé
Par le vent d’été
D’un rouge éclatant
Éblouissant
Ami coquelicot,
Tu es né.
C’est une belle journée.
Sans titre
Par Marie Jeanne Michot, 57 ans
De bon matin,
Comme de diamants paré,
Par quelques gouttes de rosée,
Aux premiers rayons du soleil
Tes pétales d’or se réveillent ;
Quand sonnent les douze coups de midi
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Une coccinelle sur ton cœur assoupie
Macule ta corolle vernie ;
Toujours revêtu d’or,
Le soir tu t’endors.
Parmi les herbes folles des chemins tors
Tu resplendis comme un trésor
Toi, l’humble BOUTON D’OR
Sans titre
Par Colette Goult, 71 ans
Oh coquelicot, fleur de mon enfance
Si fragile, si belle
Si rouge éclatant.
J’ai toujours dans l’oreille la chanson de Mouloudji…
Une merveille qui te ressemble !
Oh plantain !
Par Isabelle Canivet, 41 ans
Oh plantain ! Quand le matin tu nous tiens
Tu n’as pas l’odeur du jasmin
Tu n’es ni notre copain
Ni celui de notre jardin
Mais plantain du matin
Plantain malin !
Fleurs et couleurs au bord du chemin
Par Michel Dubroeucq
Une sente, en forêt, accompagne l’orée
De la plaine tranquille, toute mordorée.
Un tapis, bleu et jaune, au printemps, le parfum :
La lisière fleurie, je l’admire et la hume.
Primevères, jonquilles, et jacinthes, si fières :
Les odeurs, les couleurs, diffusent leurs lumières.
Les enfants, ébahis, ont la mine ravie ;
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Sourient, épanouis : « Qu’elle est belle la vie ! »
Printemps, plein de promesse, apporte-nous l’ivresse
D’un Eden protégé, dont toute joie progresse.
Les oiseaux énervés cherchent à s’apparier
Quand un coq de bruyère fuit loin du sentier !
Les papillons, volages, lutinent des fleurs.
Elles se font câlines, rougies de bonheurs.
En plaine, ou, en montagne, j’aime la balade
Et le « bon bol d’air pur », au cours de l’escapade…
Je chanterai toujours, mon pays, ma région.
J’aime, de ses chemins, découvrir l’évasion ;
Le sourire des fleurs, plaisir de la nature,
Oui, malgré nos erreurs, que tout cela perdure…
Le lys de Pompone ou lys turban
Par Claire Soufflet, 30 ans
Âpres Cévennes ou noir Morvan
Tout s’éclaire quand au printemps
Penchant la tête, l’air nonchalant,
S’épanouit la Digitale.
Avez-vous vu plus élégants
Que ces merveilleux pétales
Rose pourpre ou rose pâle
Pour les insectes noir dédale ?
Pour moi, souvenir d’enfant,
Lié à sa beauté fatale,
(Empoisonnée mais idéale)
Ô fantastique Digitale !
La digitale
Par Anne Cerise, 38 ans
Dans notre pré en pente
S’ouvrit ce printemps-là
Une fleur étonnante.
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(Mais… je ne connais pas ?)
De loin, des taches rouges, d’un beau rouge orangé
De près, comme un cadeau que l’on nous aurait fait.
Sur la tige gracile
L’enroulement fragile
De pétales ardents :
C’était le lys Turban
Lanternes qui semblaient en plein jour éclairer,
Petits lampions mutins
Oscillant dans la brise
Quels enfants en leurs mains et dans quel but secret
Agitaient vos rondeurs comme autant de cerises ?
J’imaginais ainsi un petit peuple sage
D’asiates aux yeux bridés
Chantant sur mon passage
« C’est la fête de Têt ! »
Le piquant de l’histoire
Par Caroline Moal, 38 ans
J’en ai rêvé encore
De la rose sauvage
Rencontrée en chemin.
Elle a jeté un sort
Sur ce vert paysage
Qui est déjà si loin.
J’aimerais voir éclore
De cette fleur un message
À travers son parfum.
Sans titre
Par Arlette Mignot
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Sur le bord des chemins, des routes ou des sentiers
Ma petite achillée blanche ou parfois rosée,
Mille feuilles tu as que je n’ai pas comptées,
Tu pousses par milliers, belle herbe aux charpentiers.
C’est le héros Achille, qui au siège de Troie,
Découvrit tes vertus du centaure Chiron,
Pansa un roi blessé en se servant de toi
Et comme il le guérit, il te donna son nom.
L’homme t’a faite jaune rose ou rouge cerise
Il faut toujours qu’il change de la nature les dons
Pourtant blanche ou rosée tu es une fleur exquise
Et j’en fais des bouquets partout dans ma maison.
Sans titre
Par Brigitte Letessier
Que tu es belle ma Rose,
Quand au matin d’été,
Marquise d’un jardin embaumé,
Au doux regard ; parfumée,
Dans ton jupon poudré de rosée,
D’un éclat de froufrous colorés,
Par coquetterie, tu viens t’installer,
Que tu es belle ma rose.
Les coquelicots
Par Marie-Claude Revol
En cohorte dans les prés les coquelicots
Brandissent le drapeau rouge des révoltés,
Etendent fièrement ce sanglant calicot,
S’insurgeant contre leur éphémère beauté.
Sous le zéphyr qui frémit les coquelicots
Ont et la grâce et la farouche volupté
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Inassouvie des danseuses de flamenco,
Lançant un défi à leur tendre fragilité.
Ils colorient les chemins pour mieux les tracer,
Des blés ils illuminent la blondeur passée.
Devant leur éclat le promeneur se pâme.
Sur six notes ils chantent un amour blessé,
La cruelle vengeance d’un amant délaissé.
Et nos cœurs émus s’apitoient sur ce drame.
Fleur de lin
Par Nathalie Nadim
Un air malicieux
Dans tes frêles yeux bleus.
Le vent te fait danser
La valse ou la bourrée
Et emporte dans les cieux
Un peu de légèreté.
La marguerite
Par Marie-Thérèse Leduc
Elle était au bord du chemin
Tout au long duquel je flânais
Un vent léger la balançait
Et elle m’a effleuré la main
Alors je me suis arrêtée
Persuadée qu’elle voulait me dire
« Sur ma corolle tu peux lire
Ce que ressent ton bien-aimé »
J’ai donc cueilli la marguerite
Poussée par la curiosité
Anxieuse je l’ai effeuillée
Et mon cœur battait vite, vite.
Le dernier pétale est tombé
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Me disant « il t’aime beaucoup »
Je me suis sentie transformée
C’était mon rêve le plus doux.
Serait-ce un message d’espoir
Beau prince ! Est-ce vrai m’aimez-vous
Quoi qu’il en soit je veux y coire
Car moi je suis folle de vous
La petite renoncule
Par René Dupuy
Pourquoi pleures’tu petit’ et belle fleurette.
Des larmes de rosée coulent de ta collerette.
Pourtant ton charme séduit tous les promeneurs
Qui s’attardent attirés par ta douce couleur.
Ton merveilleux pollen riche et odorant
Attirent les abeilles dès le soleil levant
Tu nous offres cette tendre fragilité
Des êtres modestes aux sublimes qualités
« Cessez mon ami de me conter fleurette
Modeste je suis tout comme la pâquerette
La rose, qui est dit-on, la reine des fleurs
Est l’objet de ma rancœur et de ma douleur.
Elle est parfumée, cultivée et renommée.
Elle est adulée et elle est de tous les bouquets.
Et moi, je ne suis qu’une pauvre renoncule
Qui pleure de l’aurore jusqu’au crépuscule. »
Ne sois pas modeste et cesse de pleurer
Tu es de loin ma chère, ma fleur préférée
Tu tiens dans mon cœur une place de reine
Et ton désarroi me fait beaucoup de peine.
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Bien cher coquelicot
Par Pierrette Puaud
Quelle merveille de résistance
Tu opposes à toutes les nuisances !
Chassé des champs par les désherbants,
Par les engrais maltraités
Tu rejoins les fossés
Tu quittes les prés verdoyants
Pour éclairer les bords de route
Et en temps de doute,
Ton rouge éclatant nous redonne confiance
Merci coquelicot, avec toi l’espérance.
Violette
Par Odette Raffard
Délicieuse violette
Au parfum exquis et subtil,
Ton éclosion est discrète
Dès les premiers beaux jours d’avril.
La naïveté printanière
Est en toi merveilleuse fleur
On te met à la boutonnière
Tu grises et portes bonheur.
Pulmonaires et primevères
En ta compagnie au printemps
Irisent les bords des rivières,
Les sous-bois, les prés exultants.
Oh ! Très humble et pure fleurette
Au réveil tu fais la grandeur.
Je voudrais qu’un printemps s’arrête
Pour m’enivrer de ta candeur.
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Au désespoir des peintres
Par Régine Duran, 61 ans
Sur un coin de ciel bleu, fleur frêle,
Je t’écris ce message au gré du vent.
Le ciel et la terre sont des ailes
Porteuses de vie et de mouvement.
Je te transmets mes pensées de bonheur
Communique-les aux flâneurs
Sensibles à ta délicatesse,
Ils te nommeront princesse.
Même si tu courbes l’échine,
Tu donneras du courage sans épine.
Je te garde en mémoire précieusement.
Bouton d’or
Par Nicole Tisseron, 61 ans
Fleur de l’impatience, poudrée d’or,
Tu partages la simplicité
Du coquelicot primesautier.
Des pétales-soleils tu arbores,
Espiègles et charmants minois
Que tout bambin offre à ses doigts,
Dans son premier bouquet des champs :
Corolle radieuse pour sa maman,
Fleurant l’été et ses promesses,
Bouton d’or… au nom de princesse !
Sans titre
Par Florence Pierron, 40 ans
Bonjour petit pissenlit, toi si joli, viens voir par ici, si ton bout de nez fleurit
Toi dans le croûton et l’ail en salade sont tes amis,
Jaune comme l’or, en gelée, tu es le roi aussi.
Merci petit ami pour être venu jusqu’ici
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Dans le mois de juin fleuri.
Sans titre
Par Ursula Labry
Ô, beauté des beautés !
Je te vois souvent dans les clairières
Entre les ronces, les branches et les lierres, ou près de troncs couchés,
Splendide comme une Princesse.
Je te salue la belle Digitale !
Le regard pourpre de tes clochettes tachetées, tes feuilles d’un vert-gris et ta silhouette
élancée.
Je m’incline devant tes forces cachées, te contemple, et je chavire au bord du chemin :
conquise.
J’emporte dans mon cœur ce moment exquis, et plus tard dans la soirée je pense encore et
encore… et la douceur de ta présence m’envahit.
Merci.
Une fleur
Par Jacqueline Durand
Toi la belle violette
Sur le chemin passe Huguette
Son parme brille au jour
Elle embaume le talus
Sa couleur reprend le dessus
Ton tapis est là pour toujours
Épanouie au printemps
Parfumée tout le temps
Éclaire l’allée en parme
Papillon se pose sur toi
Saison tu es déjà là
Émerveillée en larme
Je te cueille avec bonheur
Sans avoir de rancœur
Admire ta gaieté sur le vert
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Te contemple avec mes deux yeux
Ils marchent en amoureux
Ta fleur colore le bord vert
Lien d’amour
Par Anne-Marie Grébil, 61 ans
Ô toi qui es si attachante
Ta fragile beauté nous enchante
Tu parfumes nos nuits étoilées.
Ô chèvrefeuille qui embaume nos chemins
Sois le lien d’amour de no lendemains
Et préserve à jamais ma dulcinée.
Ton parfum est si enivrant
Ton port de fleur si élégant
Tes lianes délicates s’entrecroisent
Pour former une jolie tonnelle
Où se repose ma belle
Au doux nom de Françoise.
Ô toi qui symbolises fidélité
Ô toi qui n’es que beauté
Ô toi qui n’es que senteur
Ramène vers moi celle que j’aime
Pour que toujours on te sème
Et que je l’enlace avec ferveur.
Robertiana ma belle
Par Rolande Audbert, 70 ans
Tous les ans au printemps,
Cœur battant, je t’attends…
Ne m’oublie pas surtout,
Nous avons rendez-vous !
Tu affûtes en secret
Tes feuilles vernissées,
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Verte et pourpre tige
Ta hampe tu ériges.
En dépit des frimas,
Parme s’épanouira,
Pure inflorescence
À subtile fragrance.
À qui sait regarder,
Mon amie l’orchidée
Tu offriras labelles
Lobes et dentelles.
Furtive l’abeille
Pour parfumer son miel
Du bout des antennes
Grappillera ton pollen.
Nous avons rendez-vous,
Ne m’oublie pas surtout !
Tous les ans cœur battant
Au printemps je t’attends.
Ton amie, Rolande
Aux violettes
Par Régine Haugou, 55 ans
Oh ! Premières violettes de février !
Roussies par le gel, déchiquetées !
Oh ! Premières violettes d’avril, le printemps vous parfumez !
Oh ! Violettes à courtes tiges, violettes blanches, violettes bleues, violettes de blanc bleu
veinées !
Oh ! Violettes de mon enfance, par la palpitation de vos petits visages, je suis enivrée !
Sans titre
Par Yolande Dowiasch
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À mon prince des champs,
Alliance de beauté et de simplicité, de lumière, de force et de fragilité, où étais-tu parti
depuis tout ce temps ?
Coquelicot, un drôle de mot qui sautille sous la langue et croque sous la dent.
Je te croyais disparu à cause de quelques différends, mais tu reviens en star comme dans les
paysages d’antan.
Tu fanerais et serais très fâché, si je le cueillais, toi qui pousses en liberté, mais je rêve de
garder ton ardeur à jamais dans mon cœur… passionnément… coquelicots…
Le chant de l’Edelweiss
Par Morgane Desaunais, 17 ans
Fière demoiselle frileuse
Belle en robe de mariée
Reine des cimes tortueuses
Les vents t’invitent à danser
Dulcinée couverte de givre
Prisonnière d’un amant
Que ton éclat a rendu ivre
Tu murmures doucement
Sur ton grand trône de verdure
Tu observes et tu attends
Celui qui t’aimera longtemps
Balance-toi ô fleur si pure
La reine des prés
Par Herbert Delaunay
Oh ! Toi Reine des prés,
Tu es la panacée,
Un bienfait
Contre l’acidité.
Tu es la reine de notre corps,
Tes fleurs renferment un trésor,
Tu es le remède en or
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Contre le mauvais sort.
Protégeant nos articulations,
Améliorant notre circulation,
Tu nous offres de merveilleuses sensations,
Quel bonheur de t’avoir en notre possession.
À nos différents maux tu fais la nique,
Conseillée comme une supplique,
Oh ! Ma belle, tu es la Reine dynamique,
Que l’homme te préserve ma magnifique.
Sans titre
Par Sylvie Avramito
Coquelicot là,
C’est ma fleur à moi
Indécente et fragile
Intense et gracile
Sa robe et la mienne sont fripées
Son cœur et le mien sont froissés.
Mille fois cueillis,
Mille fois trahies.
Mais toujours fidèle à juillet ;
Ne pouvant abandonner les étés,
Qui laissent désarmés là.
Et désemparé entre tes doigts
Ce coquelicot
Rougissimo.
Ne casse pas la tige
Qui me plie au vertige
De la vie,
Je te prie !
Une seule pluie d’été
Et je suis le passé !
Aime-moi maintenant
Avant le mauvais temps
Qui guette ma solitude,
M’accable de turpitudes
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Dans ma tête rouge
Que tous les vents bougent.
Sous ma robe d’Andalouse
Mon cœur et mon sexe noirs,
S’épousent.
Pour oublier le soir
Pour oublier le noir
Pissenlit
Par Michelle Batissou, 58 ans
Tu es une fleur sans soucis
Et des humains vraiment l’ami.
Cheminant, nous t’avons rencontré
Tout au long de l’année.
Au printemps, tu régales les abeilles
Qui butinent tes mille soleils.
Grignoté de bon matin,
Quel plaisir pour les lapins !
Tes graines soufflées par les enfants,
L’été, sont semées à tout vent.
Parfois tu fais le capricieux
Et sur nos mains ton suc laiteux
Fait grimacer les gens heureux.
Mais tes feuilles un peu amères
Relèvent les salades des grands-mères.
Parmi tes sauvages cousines,
C’est toi le champion des vitamines !
Feuilles et racines soignent nos maux.
Comme le roi des animaux
Dont tu portes le nom
- Pissenlit dent de lion –
Tu es bien le seigneur des chemins.
La rose du Poète
Par Françoise Blandeau
J’aimerai parler à la rose
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Qui s’épanouit dans le matin
De la voir s’effeuiller je n’ose,
Lui confier mon esprit chagrin.
Le soleil joue aux transparences
Survient alors un coin de ciel,
Irradiant de ses nuances
Toute la terre est en éveil.
Parmi les perles de rosée
L’innocent papillon mutin
Se délecte l’aile irisée,
Sur les pétales de satin.
La rose un soir perd sa parure
Elle se flétrit au fil des jours,
La vie a courbé son allure
Mais les roses vivront toujours
Sans titre
Par Jeanne Dratwinsky
Ton parfum n’est pas des plus envoûtants
Mais tu ouvres tes pétales jaunes ou oranges
Pour sourire au soleil et égayer nos jardins
Où tu te faufiles à ton gré au fil des ans et des chemins
Tu symbolises et ravives mes souvenirs d’enfance dans le jardin de ma tante
Où je t’ai découvert et adoré
Malgré ton nom peu charmant :
LE SOUCI
Sans titre
Par Sophie Hanné
Quelques perles de rosée,
Mettent en valeur ta beauté,
Oh toi ma fleur préférée !
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Dans chaque jardin où tu fleuris,
Ton parfum alentour s’épanouie,
De l’aurore jusqu’à la nuit…
L’éventail infini de tes couleurs,
Tel le peintre crée mon bonheur,
Rose, tu n’es que splendeur !
Sans titre
Par Jacqueline Teerlinck Van Bette, 80 ans
Toi ma rose si jolie
Éclose à l’éveil de ma vie…
Je t’ai cueillie tendrement
Avec l’attirance de mon cœur d’enfant
Cependant, inconsciente de ta beauté,
Mes doigts t’ont triturée et blessée ;
Mais chaque rose porte épine,
Il a fallu, qu’humblement, je m’incline ;
Ai-je, en t’arrachant à ta terre nourricière,
Provoqué ta juste colère ?
Car sur ta robe immaculée
Mon sang s’est mêlé à la rosée ;
Pour sceller notre lien, j’aimerais être une rose
Et, qu’un papillon folâtre s’y pose.
Tu as brillé en de somptueux festins
En voulant ignorer ton éphémère destin ;
Aussi as-tu honoré des blasons
Et, éveillé de folles passions ;
Tu as illuminé mes jours
Messagère d’un merveilleux amour !
Tu m’as éblouie par ta beauté
Et les divines senteurs que tu as exhalées ;
Amie fidèle, accrochée à mon corsage
Pour me parer aux fêtes du village.
Tendant les bras dans mon tendre élan,
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Je t’ai offerte à mon adorable maman
Ainsi, que par sympathie,
À une amie à l’agonie ;
De ta beauté j’ai paré les autels
Pour ceux se jurant un amour éternel ;
Je t’ai, sans remords, dépouillée
Pour parsemer une terre sacrée.
Ne sois toutefois pas vaniteuse
Et encore moins grincheuse
Si j’ai été quelques instants
Conquise par une modeste fleur des champs
Faisant fi des titres et savants noms latins
Tu restes tout simplement la « rose de mon jardin »
Qu’un jour sur ma tombe l’on te dépose, merveilleuse amie,
Afin que nous restions éternellement réunies…
Petite violette
Par Josette Machy
Tu es la plus jolie des fleurettes
Au printemps tu es éclose en tête
Ton parfum enivre les fillettes
Brodée sur les draps pour égayer notre chambrette
Sur les mouchoirs c’est plus agréable quand on a la niflette !
Pour te trouver petite violette
Il faut te chercher tu pousses en clochette
Posée sur une tablette
Tu embellies notre maisonnette
Et voilà terminé mon historiette
C’était pour toi petite violette
Chères pervenches
Par Catherine Faverjon
Vos tiges astucieuses
Colonisent sous-bois
Et vos fleurs lumineuses
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Me remplissent de joie.
Etoiles bien pimpantes
Egayant les sentiers,
Vous êtes très charmantes
En tapis à nos pieds.
Sans titre
Par Céline Toussaint, 39 ans
Viens que je t’effeuille
Viens que je te cueille
Parmi toutes les forêts
Je ferais de jolis bouquets
Mais tu es trop belle dans la nature
Reste là parmi les autres cultures
Tu embellis tous nos chemins
C’est ta vie, c’est ton destin
Épanouis-toi dans ce décor
La montagne c’est notre trésor
Restes-y parmi les fleurs
Tu y feras notre bonheur
De jolie marguerite
Tu sais que tu le mérites
Et toujours de toute beauté.
Sans titre
Par Jean-Pierre Le Gorgeu
Le perce-oreille
Cherchant qui dévorer
S’est jeté sur les pétales
De la primevère
Les perce-neige l’ont dénoncé
Sans titre
Par Hélène Deschaintre
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Majestueuse, précieuse,
Délicatement parfumée
Tu te dresses, élégante,
Dans tes robes diaprées
Parme ou mordorées
Immaculées ou safranées
Belle Iris, tu as la parure
De nos plus beaux jardins
Ode au pissenlit
Par Maude Berger
J’ai quitté mon vélo
J’ai couru vers toi
Pissenlit des grands prés
Loin des routes
J’ai cueilli, heureuse, tes fleurs de lumière, une montagne d’étoiles merveilleuses.
Et les voilà ces soleils transmués magiquement en beau miel odorant :
La divine cramaillote,
Qui va adoucir mes thés sauvages…
Et… qu’aurais-je dit encore, des jeunes feuilles jaillissant des février ou mars naissant ?
Que de salades aussi divines que ton miel !
Merci belle étoile de ta somptueuse générosité.
Violette de mes pensées
Par Audrey Nogues, 32 ans
Au milieu des ronces,
Et des fleurs d’Écosse,
C’est mon cœur qui t’embrasse,
Oh toi ! Ma vilaine enchantée !
Dans ton bleu profond,
J’ai trouvé un amour sans fond !
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Dans tes pétales géométriques,
J’ai trouvé une voie mirifique !
De Toulouse ou d’ailleurs
Je t’ai cueillie par bonheur,
Au bord du chemin,
Tu as chassé mon chagrin…
Sans titre
Par Sylvaine Surot
Prise
Dans mes pensées grises
Marchant
Sur un chemin
Essayant d’oublier,
De chasser le chagrin…
Quand soudain une fleur vive
Pétales ronds
M’a fait un sourire
Jaune citron
Je ne m’y attendais pas
Si petite, tant d’éclat !
Elle a déridé mon front
Allégé mes poumons
Mais moi, ingrat marcheur
Ne sais même pas son nom.
Coquelicot
Par Marie-Hélène Candaes, 48 ans
Caressée par la brise tu frisonnes
Ou tu danses… qui sait
Quand sur mes belles échappées
Un hymne printanier boutonne
Et tu tournes la tête vers moi, effronté
Lentement tu affiches ton aura sanguine
Invincible, éphémère rebelle clandestine
Comme une vie trop vite happée
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Obstinément belle pudiquement offert
Tu chantes avec Monet
La jonquille
Par Thérèse Mailly-Monnier
Montons jusqu’à la cadole
Entre les sarments qui s’affolent
Pour cueillir encore une fois
Les bouquets comme autrefois.
Illumine ta présence les taillis
Éveille nos cœurs par l’hiver assoupi
On ne guérit jamais de son enfance
Tu es cueillie par des mains pleines d’innocence
Montons jusqu’à la cadole
Entre les sarments qui s’affolent
Cueillons ces fleurs d’or, bouquets de joie
C’est un miracle encore une fois.
Fleur des champs
Par Francis Rochas, 59 ans
Il est né au printemps, loin des parcs, des jardins.
Épris de liberté, il aime la prairie
L’or des épis de blé ou l’herbe des chemins
Le merle, le pinson chantent sa bonhomie
Saltimbanque d’été, il danse sous la brise
Offrant mille baisers à des papillons blancs
Légers cerfs-volants sur sa corolle cerise.
Le frêle vagabond est le prince des champs
Des petits doigts d’enfants l’ont cueilli en juillet
Mais le coquelicot ne vit pas en bouquet,
Il préfère le vent et la fraîche rosée.
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Un pétale vermeil emporta son secret.
Il ne reste de lui que cette mélopée,
Une goutte de sang, un tableau de Monet.
Le coquelicot
Par Christiane Malpat-Lestrubant
Petit pavot rouge vif
Fleur sauvage, symbole de courage.
Chez nous, tu pousses aux bords des routes et des chemins.
Au coin de mon jardin
Voisin du thym et du serpolet.
Avec l’épi de blé, la marguerite et le bleuet
De quoi faire un beau bouquet.
Un tableau, une peinture, cadeau de la nature.
En fin de floraison, fleur fanée à terre
Ta capsule renferme des graines
Qui germeront l’année prochaine
En un beau par terre… beauté sublime,
Coup de cœur pour l’artiste.
Lunaria, près de chez moi !
Par Tony Goupil, 22 ans
Des petits jardins
Jusqu’aux grands terrains
On te trouve
Sur tous les chemins.
En mai tu te garnie,
De belles fleurs violettes.
Puis changeant tes habits,
Tu me pares d’annuelles piécettes.
Par ces mots
Précieuse fleur
Je t’ouvres mon cœur
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Ô médaille de Judas
La vue de tes disques nâcrés
M’apporte la joie.
Tes fruits parcheminés,
Sont pour moi,
Source de sérénité.
Que tu sois Herbe aux écus
Ou monnaie du pape
Tes siliques,
Telle cette antique pièce,
Romaine, que l’on frappe
M’ont ému.
Pièces végétales
Ce sont pour toi
Que j’exhale !
Belle lunaire
Tu as tout pour plaire !
Une branche dans ma chambre
Augmente mon argent.
Un brin
Sur ma porte
Retire mon chagrin
Et
Un bouquet
Auprès de mon chevet
M’apporte la félicité.
Tu ne m’es pas étrangère
Chère crucifère
Tes curieuses ellipses
Ne sont pas de fer…
… mais d’or.
Tes ovoïdes trésors
Eclipsent
Les autres plantes
Au dehors
De la lune
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Tu as reçu tes dons
Et de toi
Ma lunule
Je reçois la fortune.
Plante astrale
C’est pour toi
Que j’écris
Cette carte postale
Sans titre (primevère)
Par Bruno Galland
Sur les chemins
Au milieu des prés
Au bord des fossés
Mais aussi dans les jardins
Quelque soit le temps
Le coucou dentelé
Habillé de jaune doré
Renaît au Printemps
Dans les serres
C’est la fleur apprivoisée
Qui jette ses couleurs chamarrées
On la nomme PRIMEVERE
Petit tapis de trèfles
Par Eliane Iveth Beauregard
Bouge pas je m’installe
Tu permets, je quitte mes sandales,
Et puis on fait câlin-câlin.
Je sais c’est pas très malin,
On peut prendre froid par les pieds
Et puis après ils sont tout vert
Mais ça me met le cœur à l’envers
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De passer sans te choupiner.
Tiens en voilà un qui dépasse
Il sort la tête pour qu’on le ramasse,
Encore un trèfle à quatre feuilles,
Non mon ami j’ai trop d’orgueil
Pour t’arracher à la rosée,
Ma chance à moi est tatouée
Sur le bout de mon bout du nez.
Sans titre
Par Elizabeth Sambrée
Tu m’as élue reine
Quand petite, dans les jupes de Julienne,
En plein champ et dans le vent,
Sur mes cheveux installée délicatement
En couronne joliment tressée
On pouvait t’admirer.
Marguerite des champs, marguerite du vent
Près de toi, sont passés les ans
Sur mes cheveux aujourd’hui,
S’est installé le blanc, s’est installé le gris
Dans les blés, les herbes folles, tu refleuriras
Sur les cheveux des gamines encore tu enchanteras.
Par Olivia Lavail, 29 ans
Violette, quel joli prénom.
Avec ton parfum si profond,
Et ta couleur si belle,
Tu enchantes mes balades à merveille.
Te sentir est un vrai plaisir,
Te contempler est une vraie beauté.
Ta composition est ma source d’inspiration
Qui me donne une nouvelle motivation.
Tu sais me transmettre ta gaieté
Qui me force à continuer.
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Violette, quel joli prénom.
Avec ton parfum si profond,
Et ta couleur si belle,
Tu enchantes mes balades à merveille.
Par Simone Kokot
Vagabonde de nature ou chant d’opérette
Impériale dans sa robe blanche ou violette
Offrande intemporelle des amants élégants
Langage des amours dans les prés, dans les champs
Eternel hommage aux ladies ou midinettes
Tableau en touffes champêtres ou bien tableaux de maître
Taffetas froufroutant sur le corsage des dames
Elle est la plus discrète qui parfume nos âmes
Par Dominique Valentin, 65 ans
Mai est ton mois favori chaque année,
Un brin, deux feuilles, trois clochettes, bonne année !
Généreuses petites fleurs blanches, liliacées,
Unies dans un bouquet, la panacée.
En fleurissant au printemps, le muguet
Trône dans les bois ou au pied d’un bosquet.
Naturellement reine des fleurs, dès avril,
Apporte du bonheur, un esprit fébrile.
Toi, ma fleur préférée, si je t’écris
Une carte postale, sous un ciel un peu gris,
Reste annonciatrice des beaux jours, longtemps,
Enivrant de joie notre environnement.
Mais l’Ancolie,
Par Nolwenn Boisteau, 28 ans
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Tu mêles à ta jupe jolie,
Rondeur et harmonie,
Et lies mon cœur
D’une belle impatience
À te voir fleurie,
Près du ruisseau qui chante.
Tes feuilles rebondies et charmantes,
Déroulées une à une,
Dans une très lente danse,
Font écho aux folles clochettes
Pleines de grâce, de tes corolles violettes
Dont l’audace me dépasse et m’affecte.
Sans titre
Par Sylvie Robert
Une rose épanouie, c’est un immense cadeau.
C’est la beauté, la sensualité et volupté à l’état pur.
C’est un poème magnifique.
C’est la liberté absolue parce que tout réside dans l’éphémère
Une rose épanouie ne dure que quelques jours
Mais d’une vie intense, étincelante.
C’est parce que les roses savent qu’elles sont sensuellement belles
Mais éphémères qu’elles nous donnent autant de plaisir.
Parce que rien ne dure et que tout est à prendre dans l’instant présent.
Sans titre
Par Paulette Nizet
Ce beau coussin jaune orangé
Qui s’étale au bord du fossé
C’est le lotier corniculé
N’écrasez pas ma préférée
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Aux petites fleurs biscornues
Ce sont les sabots du petit Jésus
Coquelicot
Par Alice Péry, 15 ans
Coquelicot aux pétales couleur du sang,
Tu t’ouvres quand tombe la rosée,
Donnes une touche de gaieté dans les champs
Et te refermes le soleil couché.
Coquelicot aux pétales délicats,
Tu es la fleur la plus jolie,
C’est grâce à toi que je souris,
J’adore ton éclat.
Coquelicot fragile et éphémère,
À l’approche d’une main de fer,
Tes pétales flétris et pâlis
Ont rendu leur dernier souffle de vie.
Coquelicot qui hante mes rêves,
Je devrais te dire merci,
Tu m’as appris que la vie est brève,
Aussi fragile qu’une fleur épanouie.
Le plantain lancéolé
Par Stéphanie Justin, 36 ans
Une hampe s’épanouit
Au centre d’une rosette,
Anthères et étamines
Font le tour de sa tête.
Sillonnées et pointues
Ses feuilles aux mille vertus,
Dans ma bouche l’amertume
Lorsqu’il devient légume.
Sous mon nez une forêt
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Lorsqu’il est tout froissé,
Remède contre le mal
Son suc médicinal.
Ignoré, piétiné
Il repousse chaque année,
Et nous redonne une chance
D’entrer dans la danse.
Il ne tient qu’à nous
Qu’à vous qu’à eux
De tomber à genou
Et de baisser les yeux.
Perce neige
Par Sandrine Ferrere
Peut-être était-ce en hiver
Encore un de ces hivers où tout se meurt
Rien que des flocons danseurs
Couvrant un à un nos pas éphémères
Etait-ce un rêve ou une illusion
Neige blanche engendrant d’un bouton
Eveillait en moi le doux plaisir
Inespéré de te voir fleurir
Grelot annonciateur du printemps
Enchanteur de mes souvenirs d’enfant
L’ortie
Par Rimsky Louws
L’ortie
Je vous adore
Ai bord de chemin
Au bord de mon chemin, votre chemin, notre chemin
L’ortie
Toujours et partout
Vous m’excitez
Vous me surexcitez
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L’ortie
Avec ta danse vibrante
Vous m’hypnotisez
Vous m’ensorcelez
L’ortie
Vous me charmez
Vous me draguez
Vous me faire en flemme
Et attendant
Que je me réveille
Délirant
Purifié, libéré, vivant…
Merci
L’ortie
Sans titre
Par René Faucher
Au détour d’un sentier, sur sa tige, au gré du vent une pensée ondule, un petit morceau
de ciel bleu égaré, tombé ce matin dans le pré.
Un papillon bleu du même bleu bien sûr, sur la pensée se pose,
Puis bat des ailes, et, essaie de remonter la haut cette tache de bleu
Pour combler le petit trou foncé juste au milieu du ciel.
Mais la pensée s’accroche à son bourbier fertile, elle craint tout la haut de ne pas être
reconnue, elle fuit l’anonymat
Le papillon se calme ; entre eux s’installe alors un long dialogue ; puis tout à coup
complice, leur décision est prise.
Ils répandront partout les pensées bleues.
Tous les points et coins sombres ainsi s’éclairciront et deviendront bleu ciel.
Sans titre
Par Danièle Simmonot
C’était un chemin rocailleux
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Labouré de terre boueuse
Et d’ornières sinueuses
Le ciel gris et bas s’affaissait
Les nuages noirs s’accrochaient
Mêlés comme des lacets
Et puis, sur les bords du chemin
Des taches rouges se balançaient
Furtivement et se courbaient
Le tableau était saisissant
De mélancolie, de beauté,
Troué d’ombres rouge sang
Comme des coquelicots, l’été.
Marguerite jolie
Par Françoise Musy
Perle de la nature,
Fille-fleur et fleur-reine
Dans les champs, toute pure,
Tu scintilles sereine.
La renoncule
Par Sylvie Hamon
Le nom est quelque peu ingrat mais la fleur est gracieuse et gracile.
Un bouton aux multiples pétales, un petit nid de couleurs, l’aréole d’un sein de femme.
La renoncule donne une belle émotion :
Cet enchevêtrement savant de soieries que porte une tige presque malingre.
Deux renoncules dans un vase : robe orange er robe rose,
Deux fées parties au bal des lucioles.
La rose
Par Isabelle Refougoulet
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Oh ! toi la rose
Comme tu es jolie
A chaque moment de la vie
Tu offres quelque chose
Des moments de bonheur
Pour une peine de cœur
Tu diffuses ton doux parfum
Pour effacer les chagrins
A chaque occasion
Ta beauté, ta couleur
Fais rêver une telle splendeur
Quelque soit les saisons.
Sans titre
Par Annie Banessy, 66 ans
Dans les bois, dans les prés
Sont cueillies tes clochettes parfumées
Symbole de l’amitié
Du printemps retrouvé.
En ce 1er mai, charmant jour de mai
Toi, muguet tu es partout sur les marchés
Chacun veut en acheter un brin
Pour te donner à quelqu’un
Ton parfum, nous enivre nous entête
Aujourd’hui, fragile muguet c’est ta fête.
Profitons-en, profitons-en…
Car, éphémère, est ton temps
Petite violette
Par Rolande Barbier
Te voilà, déjà,
Première fleurette
Annonçant le printemps ;
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Par ci, par là,
Ou tapis charmant,
Comme un petit jardin.
Dans tes belles collerettes,
Tu fais la coquette ;
Ton parfum est exquis
Et enivre de vie,
Le promeneur que je suis.
Merci, petite violettes,
Tu es la plus chouette…
La marguerite
Par Lucille Faivre, 17 ans
Tu apparais au printemps,
Dans l’herbe toute verte,
Avec tes couleurs claires,
Tu embellis des jardins.
Tu te tournes vers le soleil,
Tu attires les abeilles,
Elles prennent ton pollen,
Et le vent dissémine tes graines.
Les enfants adorent te cueillir,
Pour en faire des bouquets,
Qu’ils offrent à leurs mères,
Mais malheureusement, ta vie est finie.
Sans titre
Par Paul Guilbaud, 54 ans
Tu flânes dans le champ profond
Qui se trouve derrière mon cabanon,
Une petite pousse de passion devenue une jolie marguerite.
Blanche et jaune comme la lune tel un genêt.
Comme tes pétales sont jolis,
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Tels de la soie, comme de la gaze.
Aucune beauté printanière ou estivale n’a ta grâce.
Que tu e belle, que tu es parfumée
Ma jolie marguerite.
Mon amie orchidée
Par Jeanne Régent
Je t’attends, ne tarde pas à refleurir. Depuis notre rencontre l’année dernière, malgré mon
silence, j’ai souvent évoqué ton souvenir, mais ne te l’ayant jamais exprimé, j’en ressens
comme une nostalgie.
Pourquoi ne t’ai-je pas partagé ma joie lorsqu’au détour du sentier rocailleux, je t’ai aperçu
pour la première fois. Tu dressais ta haute tige parée e ses gracieuses clochettes.
Quel beau sourire de la nature.
Quel beau message aussi. Musicalité, beauté, harmonie vibrent en toi en un accord si
parfait qu’il ne peut que se communiquer. Je t’admire.
Ton amie Jeanne.
Coquelicot
Par Kamel Ouamara
Comme
une Ombre
Qui
soUpire
Et
dans L’herbe
quI
se Cache
petite cOcarde
Tranquille
La violette
Par Emile Palencia
Mes yeux fouillent la rosée
Partout où l’eau se creuse
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Par les beaux soirs d’été
Et cherchent la violette
À l’abri des sous bois
Merveilleuse et magique
Emporte-moi sans me briser
Sur ton nuage d’amour
Et réchauffe mon cœur
Dont toi seul possède la clé
Je laisserai le vent m’emporter
Vers le bonheur infini
Fleur de trèfles
Par Isabelle Wauty
À la recherche de l’heur
Trèfle à quatre feuilles ??
Je te cherche à chaque heure
Mais je n’ai trouvé que des fleurs
Avec et sans rancœur
Vous les fleurs m’avez
Comblé de bonheur
Muguet
Par Raphaël Gomes, 38 ans
Mon ange
Ce boUquet de mon cœur
Pour toi si Génereuse en amour
Accepte ce mUguet porte-bonheur
Pour que ton voEux se réalise
Si cher et Tendre à ton cœur
Les violettes
Par Sandrine Becker
Je vous ai apporté des violettes
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Pour vous faire des bonbons,
Parce que ces fleurs
Sont si discrètes,
Et les bonbons
C’est bien meilleur
Pour commencer une amourette.
Ortie
Par Rachid Aitgherbi
Ortie
Au cReux du fossé
Au Tapis
brIsée par le soleil
Etincelant
Baignant
dans La rosée du matin
urticAnte
nul Ne lui revendique
ses Caresses déloyales
et cacHées
qui rougissent la pEau
Anémone
Par David Blondeau, 39 ans
mAgnifique
iNnocente
vEritable
aMitié
à l’impOssible
blaNcheur
dEloyale
Bouton d’or
Par Sylvain Rogissart
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Beau
bOuquet
coUleur
de Trésor
cOeur
éclataNt
Des
‘
fOssés
veRdoyants
Jonquille
Par Jérôme Blanchart, 28 ans
Joyeuse
amOureuse
éNigmatique
coQuine
doUce
jolIe
Lumineuse
tranquiLle
pEnsive
Renoncule
Par Mickaël Loiseleux
Rondeur
Enigmatique
BrillaNte
ÉpanOuie
Naturellement
Vers le Ciel
lUmineux
Où le soLeil
se couchE
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Violette
Par Moïsette Chesneau
L’hiver, elle dort tranquillement
Dans sa cachette
Puis, elle sort la tête
Pour renaître résolument
À chaque printemps
Elle offre aux amoureux
Ses feuilles en cœur
Et ses riches couleurs
Sous tous les cieux
Pour les rendre heureux
Qu’elle soit de Parme
Ou de Toulouse
Elle a du charme
Et ravit l’épouse
Qui la reçoit, en larmes.
Immaculée ou mauve
Elle est secrète
Nous tourne la tête,
Vous trouble et vous entête
De son parfum fauve
Ses pétales en éperon
Si elles deviennent médicinales
Seront infusions,
Sirop, miel ou bonbons
Riche plante officinale
Sans titre
Par Annie Champin
Toi joli coquelicot
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Qui au bord du chemin
Parmi les blés d’or
Console de mon chagrin.
Mon cœur est à vif
Mais la couleur pourpre
De tes pétales fragiles
Me donne du courage.
La marguerite et le bleuet
Par Jean Fondard
Regardez bien au mois de mai,
Quand tout renaît, la Marguerite,
Avec sa tête de côté,
Qui vous supplie et vous invite.
Le papillon lui a porté,
D’un beau bleuet le billet doux,
Mais la princesse enchaînée,
Ne connaîtra l’amoureux fou.
Ses grosses larmes de rosée,
Sur ses longs cils, perles d’argent,
Ruissellent jusqu’à ses pieds,
Sa mince taille tout inondant.
Elle va mourir la Marguerite,
Mourir d’amour pour le bleuet,
Mais pensez-vous qu’elle mérite,
Qu’on la laisse ainsi se faner.
Vous qui passez au champ de blé,
Soyez le Dieu des marguerites,
Qui réunit les destinées
Et les mariages facilite.
Et vous verrez combien joyeuse
Sont les bouquets de fleurs des champs,
Et quand les bleuets sont heureux,
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Sont de gentils princes charmants.
Aconit (napel)
Par Bernadette Annereau
Tes longs épis bleus
Se balancent allègrement
Pour flatter nos yeux.
Au rythme du vent
Aérienne et majestueuse
Sous tes cils bleus
Tu es redoutable
Car dangereuse
En beauté mortelle
On te laisse souvent
Vivre tranquillement
Dans ton environnement naturel
Réunies en grappes,
Autrefois utilisées
En flèches empoisonnées
Pour conclure la frappe
Aujourd’hui SUPER
En homéopathie
Pour combattre la maladie
Voici le CASQUE de JUPITER
Cher Séneçon
Par Laurence Pons-Bigi, 38 ans
Sache que je te guette,
Le long des sentiers
Toi le fragile pompon
Prêt à t’envoler…
Si je t’apercevais, là, te dandinant
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Oh chevelu Séneçon
Je te prendrais…
Te décoifferais… tout d’un coup,
En soufflant.
Et toi, tel un messager, tu partirais,
Au gré du vent,
En emportant avec toi,
Mon vœu le plus secret.
Par Fabienne Bras, 39 ans
Coquelicot belle par sa couleur rouge
Embellit les prairies de Montrouge
Ces multiples pétales que forme la fleur
Procure une certaine gaieté
Une harmonie en bouquet
Coquelicot réveille ta splendeur
Oh ma fleur préférée
Tu évoques sérénité
Ta couleur symbolise amour
Coquelicot arrivée du printemps
Pousse dans les jardins d’enfants
Ecoutez les oiseaux sont de retour !
Oh coquelicot sacré
Je rougis devant ta beauté
Tu redonnes l’énergie
Ton rouge si intense
Illumine ta présence
Rêves et nostalgies
Sans titre
Par Dominique Foppolo, 44 ans
Violette, des toutes les fleurs,
Infiniment, tu as ma faveur.
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Oui, toi si fine, si délicate,
Lentement tes pétales éclatent,
Embaumant chaque jour.
Ton doux parfum alentour.
Tiens ! Je vais te cueillir,
Et par amour… t’offrir.
Notre-Dame-au-bec-de-cigogne
Par Amans
Toi qui poussais déjà sous cet arbre penché
D’où nous sautions, enfants, amortis par la mousse
Toi que je trouve encore entre cette branche et
La ronce et le lierre au bois de chez ma douce
Toi, allongée sans façon, tirée au hasard
-pourquoi t’écrire des vers rimés et réguliers ?
Je veux chanter pour toi, oui, mais plutôt de travers
Rien de sérieux surtout, hein ?
Rien de rare…
Herbe à Robert, quel drôle de nom ! Le premier que je sus, sauvage, par ma mère… Qui
donc est ce Robert ? Un qui t’aima aussi ? Volontiers ce partage, ô plus que simple, ô
pauvre, ô folle ! Fuyant les cœurs serrés de tes lointains cousins, ennuyeux géraniums, je te
découvre nue au lit de tous les êtres, vierge fleur de rien, tu fais cicatriser mon âme !
Je te respire, âpre sausseur ( ?), et je ris.
Ode au coquelicot
Par Jocelyne Voltaire, 61 ans
Coquelicot prince des prés charmants
Fleur aguichante aux gouttes de sang
Tu danses dans le vent de mon printemps
Tes pétales porte-bonheur sur ta robe froissée
Se déploient en une féérique beauté
Tu enflammes les prairies en tourbillons légers
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Epanoui au soleil tu deviens merveille
Délicat et léger dans ta couleur vermeil
Tu propages une douce et éclatante lumière
Dresse vers les cieux tu offres un doux parfum enchanteur
Séduisant tu me charmes tel un admirateur
Je contemple avec bonheur ton éphémère splendeur.
La cardère
Par Hubert Wattebled, 50 ans
On te surnomme le cabaret des oiseaux
Mais aussi le peigne à loup ou bénitier
Garde-manger tout l’hiver du chardonneret
Tu es pendant tout l’été sa fontaine d’eau
Autrefois outil à brosser par les Romains
Aujourd’hui en bouquets secs reposant leur âme
Lavoir de Vénus ou bain de Notre Dame
Tu es la Cardère qu’on croise sur les chemins.
La marguerite
Par Cécile Delfort, 60 ans
Fleur de nos chemins, d’une grande simplicité
Tu es celle qui évoque la pureté.
Qui n’a pas effeuillé une marguerite dans sa vie
Pour s’assurer que l’amour naissant
Est bien là pour longtemps
Procurant ainsi beaucoup d’énergie.
Tu côtoies coquelicot et bleuet,
Formant à vous trois un beau drapeau français.
Prête à être cueillie enfin
Tes petites feuilles sont abondantes
Et tes racines très pénétrantes.
Rien de mauvais n’a ton parfum.
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Tu ne remplaces pas la rose
Mais tu es tout aussi grandiose
Ornant jardins et bords de chemins.
Tu es une fleur pleine de finesse
Evoquant beaucoup de tendresse,
Tu n’as rien à envier aux lupins.
Sans titre
Odette Grataloup, 89 ans
Mon cher coquelicot sauvage
Je t’écris ce petit mot
Pour t’envoyer ce message
A toi, le plus beau des pavots
Tous ceux qui font du coloriage
Te disent tous : Bravo ! Bravo !
Et qu’autrefois dans les villages
On t’appelait « Cocorico »
Ode au coquelicot
Par Isabelle Fontaine, 41 ans
Depuis des années
Sa population a fortement diminué
Suite à l’utilisation abusive et dramatique
De maints produits chimiques.
Pourtant il rehausse la campagne de ses fleurs
Aux vives couleurs.
Quel spectacle merveilleux
Il offre en effet à nos yeux
En plein été
Sur les terrains abandonnés
Dans les champs de céréales
Ou sur les bords de routes nationales ou départementales !
Espérons que comme hier
Grâce à la politique de la jachère
Les terres arables laissées au repos
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Resplendiront à nouveau bientôt
De myriades de coquelicots !
Sans titre
Par Nicole Essard, 71 ans
Cher ami coquelicot,
Rappelle-toi,
Quand j’étais enfant…
Je t’offrais à maman
Pour la fête des mères
Vite, mes petites mains te cueillaient
Un gros bouquet et voilà !
Un dirigeable passa,
Me fit très peur !
Courons vite,
Rattrapons la ferme,
En criant :
« Voilà les anglais »
La guerre était là
Et allait finir enfin
Tes pétales s’en allaient
Et maman m’embrassait
La marguerite
Par Jean Fondard
Regardez-bien au mois de mai,
Quand tout renaît, la marguerite,
Avec sa tête de côté,
Qui vous supplie et vous invite.
Le papillon lui a porté,
D’un beau bleuet le billet doux,
Mais la princesse enchaînée
Ne connaîtra l’amoureux fou.
Ses grosses larmes de rosée,
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Sur ses longs cils, perles d’argent,
Ruissellent jusqu’à ses pieds,
Sa mince taille tout inondant…
Ma très chère fleur
Par Catherine Le Roy, 49 ans
Ma très chère fleur,
Voici un petit patchwork cousu spécialement pour toi, afin de te montrer l’amour que je te
porte.
Première rencontre :
Je me souviens de ce dimanche matin. J’étais allée courir sur le chemin qui longe la falaise.
Le ciel était pur et le soleil s’éveillait doucement. Tout me semblait si naturel…
Et je t’ai vu, là, planté au bord du précipice, entouré de tes amies. Tu m’es apparu comme
un nombril au milieu d’un large bouquet de marguerite. Tu avais mis ta chemise rouge vif
pour être sûr que je te remarque…
Citation : Tendresse est tendance à se livrer en toute faiblesse à la douceur d’être faible.
Mais d’où vient ce « plaisir » ? Cette faiblesse, il est vrai, cet attendrissement prépare un
coup d’extrême force.
Paul Valery
Haïku :
Tel un papillon
La fleur déploie ses pétales
Cinq ailes toutes froissées !
Petite annonce :
Spécimen rougissant facilement
Cherche demoiselle florifère
Pour s’égrainer joyeusement
Définition tirée de mon dico rigolo : chant du coq en Italie
Facture :
Jardinerie du clos fleuri
1 sachet 1,50 €
Payé en monnaie du pape
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Question : Dis maman, c’est quoi les fleurs ? Les fleurs, ce sont les étoiles qui tombent du
ciel. Elles viennent sur Terre pour nous apporter de la joie car elles adorent nous voir
sourire.
Acrostiche :
Cette robe de taffetas
Ourlée d’un ruban finement ciselé
Qui enveloppe ton cœur sombre
d’Un écrin de lumière
Emmène mon âme
Là où les poètes sont rois
Ils inventent pour moi
Contes de fées et de princesses
Ouvrant sur de précieux jardins
Tapissés d’espoir et de joie
Suite de la première rencontre :
J’ai eu très envie de te prendre dans mes bras… J’ai finalement préféré te laisser à ceux de
dame nature. Toi que l’on dit fragile, éphémère coquelicot, combien d’âmes as-tu
réchauffées, ce matin-là près de la falaise ?
Voilà. J’espère que cette couverture de mots te tiendra chaud à la saison froide, et qu’elle
saura se faire légère et pleine de fraîcheur dès que les beaux jours pointeront le bout de
leur nez.
Ta fidèle admiratrice.
Sans titre
Par Odile Pierrat
Violet est ta couleur,
Invisible pour beaucoup
Oubliée par les jeunes
Loin de la ville tu vis,
Éclatante sous les bois,
Tu parfumes les talus,
Tu embaumes les sous-bois,
Espérant qu’on te voie.
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Une de mes préférés : la mille feuille
Par Marie-Annette Bienvenot
Ce n’est pas dans mon jardin
Où il y a une fleur qui m’accueille
C’est en me promenant au bord du chemin
Qu’elle vient me sourire, la jolie millefeuille
Tu appartiens à la famille des composées
Et toujours protégée par dame Nature
Tu reviens me dire bonjour chaque été
En t’habillant de ta splendide parure.
Tu es une herbe de la St Jean
Tu portes des feuilles bien découpées
Vêtue de somptueux bouquets blancs
Où reflètent de petits cœurs dorés
Aussi, tu portes un nom, l’herbe aux coupures
Ste Joseph te sourit avec l’herbe aux charpentiers
Et dans une jolie et fière allure
Ton nom est celui d’un beau métier
Et, parmi toutes les officinales
Tes infusions viendront nous stimuler
Comme, à la belle époque royale
À la St Jean, on viendra s’aimer.
De tout cœur,
Sans titre
Par C. Vervaere
Florifères, parfumées
Mellifères, cœurs sucrés.
Narcisse, reflet de soi,
Une ortie frôlée du doigt,
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La lavande enivrante,
La magie envoûtante,
Un goût de violette,
Un air jasmin-trompette
Venu de Virginie.
Ô joyeuse harmonie !
Quel plaisir pour nos sens !
Nulle autre ne m’encense !
Nature à préserver,
Nature à respecter,
Nature à sublimer,
Précieuse et sacrée…
Sans titre
Par Martine Carzunel
Bien à l’abri, elle se prépare
Le gel, le froid, la neige
Rien ne l’empêchera
Combattante, dès février
Elle apparaître
Petit à petit, déroulant
Doucement ses feuilles.
Un beau matin
La fleur tout de vert protégée
Pointera
Ses pétales veloutés
De couleur vive, s’ouvriront
Au soleil
Et là quel bonheur
S’étirant, sensuelle
Dans la douceur du printemps
Elle vous séduira
Rayonnante danseuse
Comme une supplique
Tu admireras
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La tulipe.
Sans titre
Par Ghislaine Montreuil, 57 ans
Oubliée
Raréfiée
Tout-terrain
Insolite
Enfin, te voilà reconnue
Pour tes vertus thérapeutiques !
Il était temps…
La lavande
Par Mamacouleurs, 40 ans
Dans ma vie
Je t’ai attendue
En Provence
Je t’ai sentie
En pleine nuit
Je t’ai rêvée
Comme je n’ai pas pu te cueillir
Tu restes dans mon souvenir
Sans titre
Par Eliane Gesbert, 51 ans
Couleurs vives
On ne peut plus chatoyantes
Quelconque, mais quel régal de t’admirer
Un jour d’été
En pleine floraison
Libre au vent !
Instants magiques
Conservés en mémoire
Occasions uniques
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Tuées par les herbicides et pesticides
Sans titre
Par Sandrine Lafond
Coquelicot
Cœur de sang
Au milieu de ce chaos
Au printemps redonne l’élan
Toujours libre et éphémère
Tu ne supportes pas la prison
D’un vase ou d’un pot de terre
Tu es fait pour vivre sans maison
Coquelicot
Fleur de beauté et de liberté
Coquelicot
Tu resteras ma préférée
La vilaine petite fleur
Par Pierre Vicard
Au beau milieu d’un champ de blé
Se désespérait une fleur
De son absence de couleur
- Mes pétales sont délavés
Blancs, blancs à faire peur.
Oh oui, je suis trop malheureuse
Et de ma différence honteuse !
Ses amis, ses sœurs la raillaient :
- Tu n’es pas comme nous, tu n’as aucun éclat,
Admire seulement nos satins délicats
Rouges, carmin, érubescents
Mal leur en prit d’être méchantes,
Condamnées sur le champ
Elles finiront entre les dents
D’une moissonneuse-batteuse indifférente.
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En revanche, l’héroïne aux pales couleurs
Fut remarquée par un savant observateur
Fort érudit en botanique,
Qui la cueillit à la saison
Pour la garder en sa boutique.
Il la montrait à ses amis, regardez-donc,
L’arrosait chaque jour,
L’enveloppait d’mour
Il lui offrit une étiquette
Une page d’herbier complète
Dont elle sut se montrer digne
« Précieuse rareté insigne
Trouvée dans la plaine de Beauce
Ce coquelicot albinos »
Fleurs des champs
Par Dominique Adnot
Je vous envoie ce bouquet de vie
Que ma main ridée a cueillie
Elles sont là depuis longtemps
Elles sont là tout simplement
Les belles fleurs des champs
Pissenlits jaunes et pâquerettes
Aiment se compter fleurette
Sur leurs longues et frêles tiges
Les bleuets n’ont pas le vertige
Les coquelicots d’un rouge carmin
S’étalent tout au long du chemin
Ou dans les blés dorés par le soleil
Ce n’est que beauté et merveilles
Elles n’ont peut-être pas de parfum
Mais elles sont là et n’ont pas de fin
Toutes les années à l’entrée de l’été
On en fait de somptueux bouquets
Sans titre
Par Louisette Marot, 66 ans
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Certains vous nomment, mauvaises herbes, moi je vous donne, le nom de bonnes, pleines
de vie, vous parcourez les terrains, et tant pis si c’est malsain, vous avez toujours envie de
vagabonder. Vos graines s’éparpillent au vent, et vont multiplier vos plants, à l’infini
souvent. Moi, je cueille au gré de mon chemin, des plantes pour me sentir bien. Mais
qu’ai-je là dans ma main ? Ah oui, je sais, c’est du plantain !
La résurrection du coquelicot
Par Ghislaine Levisse
-
-
C’était une chaude journée d’été ;
Le vent faisait onduler les épis charnus et bien drus, des blés ;
Je suivais ou précédait papa ; en sautillant, en chantant…
La campagne était belle !!! Mon regard suivait quelques papillons et abeilles…
Quand il s’est soudain figé sur toi !
Oh que tu étais beau tes pétales grands ouverts, découpés, si fins, qu’ils frétillaient
sous la brise
Du pistil et des étamines noires, fournies, entouraient un cœur d’or, des feuilles
dentelées, s’étageaient de ta tige velue. Tu étais flamboyant ; brillant, attirant…
Brusquement, j’ai tendue la main, tiré d’un coup sec la tige, et… j’ai dit à papa, c’est
pour maman !
Au retour, celui-ci se recroquevillait, ses pétales se froissaient, ses feuilles
ramollissaient, sa tête se courbait, et dans mes mains, il s’est… endormi à jamais…
J’ai tellement pleuré, que maman a pris un morceau de papier pour l’envelopper, et
papa l’a symboliquement enterré.
Les saisons ont passé, et une année plus tard… j’eus la surprise de voir sortir,
pousser et grandir un vigoureux pied de coquelicot. Il était… ressuscité !!!
Mais j’avais retenu la leçon. Avec maman on a fait une petite pancarte qu’on a mis
à terre près de lui. « Mes corolles sont délicates, regarde-les avec les yeux, pas avec
les pattes. »
Et depuis de jour, malgré les années, un pied de coquelicot, refleurit, chaque été au
milieu des salades du potager.
Sans titre
Par Dominique Balaine, 57 ans
L’hiver est passé,
La terre réchauffée
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Offre mille couleurs
A ses nouvelles fleurs.
Jolies, jolies primevères,
Avec vous, chaque matin
C’est de l’entrain
Pour traverser la misère.
Jaunes, blanches et violettes
Elles font tourner la tête.
Sans titre
Par Christèle Tait
Petite graine rescapée
Que le vent a abandonné
Myosotis timide et doux
Emergeant des creux les plus fous
« Ne m’oublie jamais », semble-t-il dire
Un clin d’œil bleu pour un sourire
« Forget me not » et cueille-moi
Dans tes pages, je serai roi !
Rayon de soleil de nos murs
De nos lézardes et nos fissures
Touche de broderie bleutée
Il éclaire nos randonnées.
Anémone pulsatille
Par Elise Sapaly
Ephémère du printemps,
Petite cloche au vent.
Toujours protège et veille
Sur ces précieuses abeilles
Qui, désorientées par le vent,
Cherchent un lieu doux et accueillant
Au nectar réconfortant.
Fleur de velours,
Qui m’évoque tendresse et amour,
Tu as illuminé ma journée
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Par ta si simple générosité
Puisses-tu réapparaître au printemps suivant
Pour ainsi émerveiller éternellement
Le passage des amants.
Sans titre
Par Dominique Berger, 60 ans
Un matin je t’ai vu,
Frêle et chiffonné
Gentil coquelicot nouveau.
Comme un miracle
Jailli d’un sol stérilisé par l’homme,
Tu étais désormais chez moi, chez toi.
Laisse le vent disséminer les graines,
Et pointiller ma prairie
De tes gouttes de sang, de vie.
Gentil coquelicot nouveau.
Sonnet à la bourrache
Par Marion Bonneau
Un matin frais d’automne, allant par les chemins,
Je t’aperçus au loin, toi, belle et fière bourrache.
Mes yeux et mon cœur sont troublés par ton panache
Qui illumine tant les herbes folles des jardins.
Ton duvet soyeux et ta robe si flamboyante
Apparaissent comme une étoile qui garde un secret.
Que caches-tu ? Quelles sont tes vertus enivrantes ?
L’abeille se régale à venir te butiner !
Chère bourrache, ma fleur et mon épice favorite,
Douce, sucrée dans les salades de Marguerite
Où ton bleu unique resplendit comme un soleil.
Danse, dans le vent printanier, explose en été,
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Fleurie en automne puis en hiver disparaît.
Sur les bords des chemins, j’aime, tu m’émerveilles.
Sans titre
Collectif (Les travailleurs de l’Esat Plein soleil)
Crocus sativus, qui es-tu ?
Tôt par un matin d’automne,
Tu surgis mystérieuse et magique
Tes pétales violets apparaissent.
Fleurant la rose et le freesia.
Dévoilant tes trois stigmates
L’or rouge, né d’une fleur d’un jour
Nous éblouit.
Surprenante, tu n’as pas fini de nous étonner.
Sans titre
Par Dominique Renson, 73 ans
Au bord des allées, dans les prés, ou la clairière
Timide petite violette, tu te caches.
Lorsque le soleil au zénith darde ses rayons,
Pour mieux t’épanouir, tu émerges de ton cocon de feuilles, alors s’exhale une délicate
fragrance pour notre plus grand plaisir.
À ma fleur préférée
Par John Charroy, 38 ans
Hier en coque, tu sortais à peine des tristes anthèmes.
Aujourd’hui face à toi, tu me sembles si frêle, fleur
Fragile dans ta robe aux pétales rouge-sang.
Et pourtant…
Demain finira par ouvrir ce que tu as de plus beau,
En tes lobes orgueilleux, ton âme fine et raffinée.
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Je ne voudrais te voir te faner, abîmée par les dominants,
Traîner tes pétales froissés, seule, t’inclinant.
Laissant apparaître tes anthères noir-bleuté.
Sors maintenant de ce champ exsangue et vil,
Rejoins-moi sur notre chemin rouge-carmin.
Je te transporterai, je te promets, vers d’autres accents
Aux saveurs ibériques où tu seras « Amapola ! »
Nous nous élèverons, au-delà des campagnes et jouerons
Cet été, ce parfum divin aux senteurs de miel et d’unique.
Tu es et seras à jamais, ma fleur préférée.
Sans titre
Par Joël Paré, 83 ans
Que je t’aime renoncule,
Du nom de bouton d’or.
Lorsque je me promène,
Tel un conquistador.
Amoureux rêvassant,
Admirant le décor,
Ma passion est sincère,
Plus de désir encor.
Sans titre (chardon)
Par Baptiste Airaud
Capitules symboles des hautes terres d’Écosse,
Hampes épanouies en feuillées empourprées
Accrochent et écorchent de leur féroce écorce,
Ravissent cependant par leur piquante beauté.
Déployant vos ramées sur les bords d’un sentier
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Ou au milieu d’un pré, onopordons géants,
Nul ne s’y frotte sans s’y piquer, sauf l’âme gourmande.
Le zermiel et le colibri
Par Sandrine Velluet
À l’ombre des arbres de Guyane,
Terre de France en Amazonie,
Pousse parfois une fleur sauvage :
La zermiel si jolie.
Quand la butine le colibri-moins
Devant mes yeux toujours réjouis
Il semblerait que cette fleur ait une âme
Tellement ce spectacle respire la vie.
Le pissenlit
Par Marvin Rubin, 24 ans
T’as pas de veine
T’es victime
De la persécution humaine
De l’appétit féroce
De ces bouffeurs de salades
Tes feuilles
On les assaisonne
On les hache menu
On les dévore
Jamais on ne te laisse tranquille
Puis quand ces croquants voraces
De vieillesse succombent
Ils viennent d’outre tombe
Te sucer le rhizome
Bouffer
Quelle guigne
Les pissenlits par la racine !
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La marguerite
Par Salvatore Sanfilippo
Je t’aime
Un peu
Beaucoup
À la folie
Pas du tout
Et ta voilà
Démunie
Dépouillée de tes pétales
Papillon sans ailes
Soleil sans rayons
Pour un jeu cruel
Qui m’a fait perdre ma bien-aimée
Mais toi
Petite fleur
En souvenir
Je te garde en mon cœur
Le pissenlit
Par Johann Desbos, 34 ans
Pfft
À la moindre brise
Tu perds un peu de ta parure,
Tes aigrettes se dispersent
Aux quatre vents.
Pfft
En te délitant,
Tu fécondes à l’infini
Les champs verdoyants ?
Tes minuscules flocons d’étoiles
S’envolent dans le ciel
Et constellent l’azur
D’une pluie opaline.
Pfft
Pris au jeu,
Je recrée
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De mon souffle
Le tableau évanescent…
Toi le pissenlit, tu es la plante que je chéris !
Par Lysiane Desbos, 33 ans
J’aime souffler et faire un souhait
Sur tes fruits blancs qui volent au vent
Tes fleurs sont belles comme des soleils
Ce jaune d’or, moi je l’adore
Mais entre nous, je vous l’avoue
Tes feuilles dentelées me font rêver
Tes jeunes pousses, moi, je les pousse
Dans mon assiette, c’est jour de fête !
Sans titre
Par Monique Leuffert, 55 ans
Joli coquelicot dans les champs
Sous le soleil brûlant
Tes pétales flamboyants
Comme des chardons ardents
Dansant au gré du vent
Tels les ailes d’un papillon blanc
Virevoltant sur ton cœur noir élégant
Joli coquelicot que j’aime tant
Sans titre
Par Marie Mottais, 29 ans
Les regards éperdus
Se noient dans le vert
Et s’oublient dans ton rouge
Quand tu es sage, quand tu bouges,
Tu es un vin
Au bord du chemin
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Que seul le regard peut boire.
Ton ivresse ne recèle pas l’envers
C’et une farandole de jouvence,
Un tourbillon d’enfance
Qui nous ramène la mémoire
D’un paradis perdu.
Je veux avec toi danser sous le vent
Rougir aux caresses du soleil
Etre innocente comme avant
Et conter fleurette aux abeilles
Sans titre
Par Nathalie Gaye
Rude laitue pour frustes mandibules
Le plantain suit son instinct
Sur les mauvais chemins.
Sans titre
Par Jacques Frier
Ma fleur préférée est comme un oiseau
Qui revient chaque an avec le printemps
Elle ne croupit pas dans un vase à eau :
C’et parmi les champs qu’elle prend du bon temps !
Ma fleur préférée n’a pas de saison
Elle vient quand elle veut avec son humeur
Et ne s’ennuie pas dedans ma maison :
C’est parmi les champs qu’elle fait mon bonheur !
Ma fleur préférée est un arc-en-ciel
Qui s’est allongé, fi de la pudeur
Il distille un parfum qui emplit le ciel :
C’est pourquoi les champs ont si bonne odeur !
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C’est toi jolie fleur qui a transpiré
De ces quelques vers par mes bouts de doigts
Et dans le bouquet point de préférée :
C’était un hommage et rien que pour toi !
Par Hélène Moulins
Je pars à la découverte
Pour le plaisir de mes yeux
Où te caches-tu fleurette
En ces lieux ?
Tes jolies feuilles en rosettes
Me guident vers toi
Ici dans l’herbe verte
Tu m’émoies
Dans les chemins creux
Tout au long des chemins bleus
Orchis brûlé, militaire, petits bonhommes pendus
Sur le bord des talus.
Orchis fleurs ou papillons ? J’ose
Ils vivent en symbiose
Ô abeille, c’est du miel
Ô araignée, tombée du ciel
Pour l’insecte tout est bon
Ô mouche il la touche
Ö bouc ô pourpre sur la mousse
Ô bouffon t’es frelon
Ô mâle, ô lâche et j’en passe
Sans oublier la bécasse
Orchis, ophrys
La saison sera courte
L’été est déjà mis
L’an passé, je reviendrai sans doute.
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Sans titre
Par Magali Thueux, 29 ans
Petit bleuet centaurée,
Tel un trésor caché
Dans les champs de blé,
Tu es difficile à trouver.
Petit bleuet centaurée,
Tes pétales dentelés
Et ton cœur violet
Rappellent l’œillet.
Tu portes un joli nom,
En référence à Chiron,
Ce centaure du Mont Pélion
Qui enseignait la guérison,
Celui qui après sa tragique disparition
Fut transformé en constellation.
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Par Thérèse
L’olivier sur la colline
Me parle d’un monde heureux
C’est un symbole, un hymne
Torturé mais chaleureux !
Dans son bec la colombe
Porte un rameau d’olivier
Elle annonce à tout le monde
Que la paix va triompher
Sans titre
Par Caroline
Devant ma maison,
Je soigne avec amour
Toutes sortes de fleurs.
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Elles me promettent de les offrir au Seigneur.
Sans titre
Par Fatna
L’amour devant une rose
Qui change les hommes et les femmes
Je me souviens, on avait des chansons,
Des pétales de roses qui te venaient du cœur
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Par Elisabeth
Au printemps la pelouse se colore
De centaines de petites fleurs d’or.
Je les cueille avec minutie,
J’en fais du « miel de pissenlit »
Mon ami Bleuet
Par Patrick Genestier, L’amoureux de la nature
Mes amies « Marjolaine » et « Véronique »
Aiment comme moi le bleuet.
Tu nous donnes en infusion un joli « Thym »
Sans se faire trop de chagrin.
Tu « berce » notre enfance
Avec tant d’élégance.
« Seneçon » que des bleuets
Mais tu sens moins bon que le « muguet »
Tu es toujours dans nos « pensées »
Même si le temps a passé.
Mais tu viens « d’houx » ?
De nulle part car tu es bien de chez nous.
Tu pousses avec les céréales tes « compagnons ».
Tes « compagnons » que nous aimons.
Ta jolie fleur nous apporte le bonheur
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T’es comme un « fer à cheval ».
Tu n’es pas banal.
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Par Arlette Sellier
De juin à août
Dans les prés, on te trouve partout
Sur les chemins, sur les talus.
En touffe, jolie plante poilue, tu dresses ta hampe fleurie.
Tes fleurs d’un bleu violacé
Offrent deux lèvres bien visibles.
Tes feuilles en rosette, un peu ridées,
Délivrent une l »gère odeur quand on les froisse.
Abeilles et bourdons par toi attirés
Dans ton calice viennent puiser
Ton délicieux et abondant nectar.
Petite sauge des prés,
Tu composes mes bouquets d’été.
Sans titre
Par Mado Carniello
Oh petit coquelicot
Comme tu es beau !
Et léger !
Comme tu es rouge éclatant !
Et moi je t’aime
Toi, tu m’aimes……..
Alors pourquoi je ne te vois pas ???
Sans titre
Par Brigitte Balme D, 53 ans
Parce que tes feuilles sont dentelées, sourions !
Il t’est donné le charmant nom de « dent de lion »
Si de toi en salade, l’envie se dessine
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Sûrement pas de te manger par la racine !
En été, ta fleur jaune attire les butineuses
Nectar pour celles qui succombent à ton emprise.
Les quatre vents, semant ta boule duveteuse,
Invitent à faire un vœu quand ton aigrette est prise…
Taraxacum officinale, tu m’fascines !
Le robinet couleurs
Par Maurice Richard
Le robinet des villes voit la vie en bleu pour l’eau froide et en rouge pour l’eau chaude.
Le robinet des champs est bien plus riche en couleurs !
Dans un jardin abandonné, je connais un très vieux robinet.
Toutes les plantes ensauvagées viennent le saluer.
Parfois, il me semble que lui aussi va les visiter et ils tiennent des conciliabules
interminables.
La vrille l’enlace tendrement,
Le parfum de la fleur l’enivre délicieusement
Et la feuille le caresse longuement
Au moindre souffle de vent.
Alors, il lui arrive, éventuellement,
De laisser échapper, à son corps défendant,
Quelques gouttes de son précieux liquide…
Sans titre
Par Laure Légoutières
Tu mets du soleil dans ma vie
Sans titre
Par Claudine Chomiol, 76 ans
« Je descendis dans mon jardin,
Gentil coquelicot Mesdames,
Gentil coquelicot nouveau »
A pleine voix, toute jeunette
J’entonnais cette ariette
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Complainte dont je retrouve les paroles
Apprises à l’école.
Coquelicot : petite belle en robe rouge
Tu égayais les blés, les prés, les fossés,
Les jardins, les chemins …
Préférée des peintres et des poètes
A toute autre fleur tu tenais têtes.
Un jour lointain, tu sommeillas,
longtemps … malade des pesticides
et désherbants employés par les paysans
Mais, bravo éclatante beauté
Tu fais un retour remarqué
Alors, danse ma fleur sauvage au pré du vent
Encore plus belle qu’auparavant !
N’oublions pas qu’un rouge coquelicot
Flotte sur un pan de notre drapeau,
Bleu…Blanc…calicot.
Comme autrefois, je peux chanter
Les mots d’humour des couplets !
« Je descendis dans mon jardin,
Gentil coquelicot Mesdames,
Gentil coquelicot nouveau »
Sans titre
Par Sylvie Gaschet, 52 ans
Joli soleil, mini-fleurette
Toute tapie dans l’herbe verte
Cœur d’or, blanche collerette
Via fragile, masquée par l’ombrette
Tu rosis à la moindre paillette
D’un rayon de lumière. L’air bête,
Tu t’es trahie, ô pâquerette
Je t’ai cueillie, c’est pour ma fête.
Sans titre
Par Francoise Laire, 65 ans
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Violettes mauves et blanches
Violettes de mon enfance
C’est avril qui revient.
Cachées au fond des bois
Ou en bord de chemin
Violettes chères à mon cœur
Symbole de bonheur
Modestes et discrètes
Violettes, violettes
Avant gout de printemps
C’est vous que j’aime tant.
Sans titre
Par Corinne Jousset
Douce et intrépide amie,
Sous ton jupon rouge carmin, ta tige frêle
Se balance à la douce brise.
Fleur éphémère, trop vite déshabillée, trop tôt essaimée au moindre souffle chaud !
Avidement, mes yeux te cherchent à l’orée du bois, au cœur des prairies.
Soudain, on mouvement carmin au loin, redessine l’horizon.
Une joie enfantine m’envahit, je m’extasie, je bats des mains et déjà je m’élance pour m’y
remplir l’Ame !
Quel réconfort de vous savoir là, toutes, fortes et fragiles à la fois !
J’aime à penser que la nature aura, un jour, raison de la folie des hommes !
Je te sais vaillante, juin prochain verra ton retour !
Sans titre
Par Francoise Grossemy, 58 ans
Liseron tourne rond,
Rampe, grimpe
Puis s’attache …
Mais accroche-moi, non de non !
Liseron bien établi,
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S’épanouit, s’accomplit
Puis se réalise …
Et voilà qui s’illumine !
Liseron pour un temps
Se couvre, se pare
Puis s’embellit …
D’éphémères calices blancs et roses
Sans titre
Par Nicole Huard
Tendre Myosotis,
Tu m’apparus si frêle
Parmi les herbes folles,
Après avoir résisté
Au rude hiver,
Tu t’es mêlé
Avec grâce et légèreté
Aux roses pâquerettes
Dans un bouquet champêtre
Et me fais rêver
Ne m’oublie pas.
Bouquet de violettes
Par Nelly Morize, 66 ans
Voici que doucement nous revient le printemps
Il fleurit dans les prés, s’annonce dans les champs.
On va sous les buissons, dans l’espoir de trouver
La première violette et son parfum discret.
Elle est là, avec d’autres, pour en faire des bouquets.
Ton lit en sera plein, aux quatre coins orné.
Ton sommeil en sera, je l’espère, embelli
Et mon amour présent, en toute modestie.
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Par Elisabeth Hubert
Il était une fois
Une petite graine
Juste tombée là
Puis elle a grandit
Juste à cet endroit
Un peu à l’abri
Jolie passe rose
Va-t-on voir un jour
Ce feu passer ! … au rose ?
Sans titre
Par Helene, Marie, Maud Baudry
Violette douce couleur de la nature
Comme un vent si doux dans mon corps
Le parfum de ta fleur délicieuse
Tes pétales dans le ciel virevoltant,
Magnifique petite fleur des champs,
C’est un rêve véritable.
Sans titre
Par Blandine Cosson, 50 ans
Bonjour joli coquelicot de mon enfance
Au gré du vent toujours tes pétales dansent
Avec délicatesse et élégance.
Avec fragilité et insouciance,
Tu sèmes le bonheur dans les champs immenses
Et je marche avec prudence
Sur les senteurs de tes fragrances
Pour que tu sois toujours le joli coquelicot de mon enfance.
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Le bouton d’or
Par Marie-France Collet
Bouton d’or
Ou or en bouton
Une fleur sauvage
Toute jaune qu’
On voudrait cueillir
Nous te laissons
Dans la nature
Ou tu seras la
Reine des prés.
Ma jolie digitale
Par Nicole Rolland
C’est au clair matin que tu dresses tes tiges velues
A la toison blanchâtre et aux grappes de fleurs cramoisies
Ces fleurs aux magnifiques doigts de velours
Si jolies
C’est pourquoi tu gagnes à être connue
Que tu sois queue de loup ou « fout » de bergère, de Notre Dame ou bien doigt de la
Vierge.
C’est à la croisée des chemins ou sur les berges que je te rencontre avec tes fleurs roses
piquetées de blanc.
Et souvent un bourdon vient se cacher dans tes corolles en forme de gant.
Sans titre
Par Monique Lebrun
Gentil coquelicot,
Il y avait ce champ de céréales
Quoi de plus banal,
Mais tout à coup je t’aperçus
Et vers toi j’ai couru.
Plus rien n’existait autour de moi
Il n’y avait que toi.
Le champ de céréales avait disparu
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Tu étais là tout de rouge vêtu
Tu étais beau
Le plus beau des coquelicots
J’aurais voulu te garder
Mais j’y ai renoncé
Ta place était ici
Car le paysage, par toi était embelli
Je suis repartie, je me suis retourné
Et ton image en moi est restée gravée.
Violette
Par Jacqueline Morin, 62 ans
Venant de l’aube de l’enfance, mon cri de joie, lorsque je t’ai trouvée en me promenant sur
ce chemin herbeux qui borde la Loire, a du te faire pâlir, toi si timide, qui n’aimes que la
modestie.
Je t’ai vue dans ta robe violette, ornée d’une broche d’or, si délicate, te blottissant encore
un peu dans ton écrin de verdure. La discrète mais éclatante beauté illuminait les jeunes
pousses fragilisées par l’hiver.
Plus loin, tes sœurs s’épanouissaient, serrées les unes contre les autres, exhalant leur
parfum envoutant et suave, que le vent de Mars emportait vers tes amours secrètes, car
fideles à chaque printemps, timides petites violettes, pudiquement, vous rassemblez les
sentiments amoureux, rendant presque téméraire les plus humbles des cœurs …
Je t’ai laissée, petite messagère, pour d’autres yeux, d’autres battements de cœurs, priant
simplement qu’aucune main sacrilège ne fauche ta jeunesse.
Sans titre
Par Bérangère Metzger, 36 ans
Chère amie, ensemencée au gré du vent,
Es tu consciente du drame qui nous attend ?
Nous, les fleurs des chemins et des champs
Toi, du haut de ta tige fièrement dressée,
N’Aperçois tu pas le danger arriver ?
Utopique, j’aimerais qu’il soit
Réaliste cependant, il se déploie
Exterminées souvent par les produits nocifs,
Et déracinées par fois par des promeneurs possessifs,
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Jamais on ne voit en nous de qualités !
Avec pourtant des vertus curatives avérées,
C’est en trésor que nous devrions être considérées
Est-ce sur l’échafaud que les hommes désirent que nous montions
Espérons tout de même, qu’avant le glas, leurs yeux ils ouvriront.
Sans titre
Par Irène Guyllot
Ce midi, à l’hôtel Jean Le Bon, une églantine, nous a souri …
Elle est présentée sur la table dans un soliflore en étain.
Au bout de sa tige feuillue, la fleur sauvage, tire sa révérence.
Elle ouvre, les plis arrondis de sa robe légère en satin pastel,
Et nous offre, son petit cœur surprise de guipure blanche
Où de minuscules étamines, dans en tremblant, la farandole …
C’est une églantine parfumée de printemps,
Une splendeur, parmi les fleurs des buissons
Qui joue de son charme et donne du bonheur.
C’est une rose d’Amour qui se cueille à tout vent …
Sans titre
Anonyme
Délicate à peine on la remarque
Si ce n’est pour la qualifier de sale
D’azur nervuré scintillent ses pétales
Pureté incarnée au nombre de quatre
Sous le zénith, sa couleur fétiche
Son calme bon-enfant s’étale tranquillement
Si elle hésite, c’est crainte des pesticides
Cœur de tendres feuilles offert au passant
De Perse, elle a son origine mystique
Mais commune nulle vanité ne connaît
Si discrète, l’œil s’y arrête critique
Quant tant de beauté, le respect mérite
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Simple et parfaite, cache misère
Elle nous offre se beauté ponctuée
De bleu, de violet sur notre terre
La Véronique de Perse émerveillée.
Sans titre
Par Claudine Renou, 68 ans
Joli matin d’été.
Une salsepareille,
Griffeuse à nulle autre pareille,
Amoureusement,
M’agrippe les deux pieds
Pour me dire son attachement.
Sans titre
Par Odile Beyler, 78 ans
Mademoiselle l'ortie
piquante, piquante
la petite tortue t'aime
Petit poème à ma fleur sauvage préférée
Par Marie-Laure Lalo, 56 ans
Hé toi pissenlit joli !
Soleil jaune sur les prairies.
Ce qui me plaît vraiment
C’est ta boule de coton blanc
Sur laquelle j’aime tant souffler
Parce qu’elle vole en liberté !
Jolie pâquerette
Par Madeleine Changeux-Gilet
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Sur le bord du chemin,
Au cœur d’une prairie,
Voilà qu’un beau matin,
Discrète et si jolie,
Tu te dévoiles enfin,
Et comme par magie,
L’hiver long et chagrin
Laisse place à la vie !
Je t’offre mon jardin,
Pâquerette chérie,
Il sera ton écrin,
Je t’aime à la folie !
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Par Céline
Chère oseille sauvage, ma préférée, ma précieuse, ma verte profonde au goût délicieux,
Je t'aime citronnée dans une salade et je t'aime éperdument fondue en sauce sur un
poisson...
Mais par dessus tout, j'aime cet endroit où je viens te cueillir au printemps, cette pente
incroyable d'évidence où tu te caches, mutine, oseille secrète et tendre, si improbable ici,
presque en ville mais toute proche du grand fleuve et de ses majestés, oseille riche à
profusion, que je découvre avec émerveillement.
Marguerite
Par Maryse
Marguerite blanche
Couleur de l’ange
Ton cœur jaune comme le soleil
Nul n’est pareil
Sur ta tige tu te balances
Et tu entres dans la danse
En compagnie du coquelicot et du bleuet
Au milieu des champs de blé
Sur cette terre, naître, vivre
Tu veux continuer à exister et à paraître.
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Sans titre
Par Evelyne Marinault, 58 ans
Bleuet chéri
Aujourd’hui je t’écris
Une lettre sans prétention signe de mon admiration
Ton charme innocent
Ton cœur azur
Ta corolle d’un bleu pur
Ne sont qu’enchantement
Tu es délicatesse
Tu es sagesse
Tu es le messager charmant
De nos grands sentiments
Agriculteur, c’est un malheur
Laisse le vivre en liberté
Oui, j’ai peur
Qu’on parle de toi au passé
Pesticide, chimie agricole
Tout ça n’est pas de mon école
Dans mon jardin ensoleillé
Graine je vais planter
Afin que chaque année
Tu puisses réssusciter.
Sans titre
Par Pascal Throude
Millepertuis
Hypericum perforatum
Car ses fleurs semblent
Trouées
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Perforées
Criblées de trous
Percées
Forées
Transpercées
Taraudées
Sans titre
Par Emeline Moulin, 20 ans
Coquelicot
Tu es présente, chavirée de vent et de musique,
Tu te courbes gracieusement
Déclinant l’horizon.
Arrivée à la fin de cette journée mélancolique,
Tu emplis mon paysage du feu de la passion
Sans titre
Par Christian Gaschet, 55 ans
Caché dans l’ombre du houx
Surveillé par le hibou
Accroupi sur les cailloux
Je me suis mis à genoux
Pour vous cueillir chers coucous
A l’éclat d’or de bijoux
Qu’on se met autour du cou
Sans titre
Par Annie Beauchesne
Au bord des chemins
A portée de main,
Quelques taches de couleur
Pour mon plus grand bonheur
M’invitent à poser mon regard :
« gentils coq’licots »
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Vous étiez devenus si rares…
Pétales rouges au vent léger,
Semblent se mélanger
Et
Quand sous le soleil, s’ouvrent vermeilles
Vos corolles :
Mon cœur s’affole, mon âme
S’enflamme.
Sans titre
Par Gisèle Degrigny, 54 ans
Vivace euphorbe
Entre mur et trottoir, l’anfractuosité abrite la frêle plantule
Lee se fraie un chemin de croissance dans l’indifférence.
Puis elle révèle son majestueux port érigé.
Sa tige imite le tronc d’un arbre,
Habille son épiderme feuillu en vert de gris nuancé de rosé.
Ses feuilles oblongues s’accrochent alternes à la tige épaisse et conique,
Modélisent le dessin d’un sapin de noël enfantin.
Au faîte, la tige porte haut sa bractée étoilée prometteuse de vie.
Les pampilles rebondies et suspendues portent la suite,
Et s’épanouissent discrètes de minuscules fleurs jaune-vert.
Des pieds à la tête, l’euphorbe spontanée s’affirme succulente, un rien camaïeu vert de gris
aux reflets bleutés, souligné à l’aisselle des feuilles d’accents rosés.
Pensées sauvages
Par Mathilde Dupont, 17 ans
Pensée d’ailleurs, pensée volage, pensée sauvage,
Au-delà des enceintes, tu revendiques ta liberté,
Sillonnant ces vallées à la découverte de paysages
Variés, où la chaleur et l’humidité renforcent ta vivacité.
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Pensée lointaine, pensée perdue, pensée sauvage,
Tu t’enracines pour une éternité,
Tes origines s’affirment dans ces sols, mais le voyage
T’a conquis et t’emmène sur de nouveaux sentiers.
Pensée d’amour, pensée toujours, pensée sauvage,
Tes aquarelles illuminent nos prés,
Telles les primaires de la palette de tous nos âges,
Que ton quintil de pétales ne cesse de se proliférer.
Pensée goûtue, pensée légère, pensée sauvage,
Ta saveur agrémente nos subtils palets,
Mâchouillant les fraîcheurs acidulées de ton feuillage,
Toi, maîtresse de toutes nos vaisselles revisitées.
Pensées à moi, à vous, à eux, à tous
Tes tiges combattront l’humanité qui te veut contrôler,
Exalte ton parfum à toutes ces terres clairsemées de jeunes pousses, o sauvageonne, éduque
notre esprit pour arrêter ces pesticides rejetés
Sans titre
Par Marie-Yvonne Legrand
Joli coquelicot
Fleur superbe, fleur des champs
Fleur tu t’épanouis librement
Fleur frissonnant au vent
Fleur écarlate mon enchantement
Petite abeille
Viens butiner mon cher coquelicot
Viens, magicienne de cet eldorado
Viens petite abeille grande star
Viens te nourrir de son nectar
Jolie Margaux
Jolie Margaux cueille ces fleurs
Jolis ponceaux aux vives rougeurs
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Joli bouquet aux belles couleurs
Joli coquelicot tu fais mon bonheur.
Sans titre
Par Dominique
Petites Fleurs des Champs
Egayant nos Campagnes,
Toutes, vous êtes nos préférées.
Fleurs de printemps, à l’aube des beaux jours
Montrez vos couleurs éclatantes tout l’été.
Fleurs d’automne, au soir des grands froids
Soyez courageuses tout l’hiver.
Petites Fleurs des Champs
On vous aime toutes
Les herbes folles
Anonyme
Lorsqu’il fait vraiment chaud, mon robinet nature
Prés du coquelicot, aime à se promener.
Mais qu’arrive le froid, c’est une autre aventure
On le trouve blotti contre un joli bleuet.
S’il veut la vérité, la lumière éclatante,
Il hume un pissenlit dans l’air frais du matin.
Il est pelotonné, par une pluie battante
Dessous un bouton d’or ou le pied du plantain.
Quand il chemine au vent et par inadvertance
Il vient se frotter à l’épine, à l’ortie,
C’est qu’il cherche l’amour, le vert de l’espérance,
Les jours où dans le ciel il fait un peu trop gris.
Las je n’ai pu choisir parmi ces herbes folles,
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Autour du robinet, quelle est ma préférée.
Pourtant j’ai peur qu’ainsi vous me trouviez frivole,
Car toutes je les aime et vous offre un bouquet.
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