Cardona et son Parador [brochure]

Le sel de Barcelone
« Enguany la vella, Udura
nada de penes i afanys
festiva un mil-leni d_anys
de la seva arrel futura.
Fou el comte Borrel segon
qui per ordre del seu avi,
escriptura un document savi
generós com altre al món.
Concedint als residents
sal, terreny i altres béns;
llibertat i tuició
amb valença protectora
de la casa dels Cardona
i carta de Repoblació.»
CARDONA
Et Son Parador
Miquel Riu I
Alaudi
U
ne terre de sel. Une ville ducale. Gardienne des libertés
catalanes. Espace miraculeux. San Ramón Nonato et San
Vicente l’attestent. Le château forteresse, protection des corps. La
collégiale, la tranquillité de l'âme. La mine, passé prospère et récent.
L'avenir ? Encore à construire. Au bord de la rivière Cardener, la
population dont l’histoire a plus d'un millénaire, continue à accueillir le
voyageur de façon hospitalière et accueillante. Le même accueil qui à la
fin du siècle dernier, fut réservé aux habitants d'Estrémadure et
d’Andalousie. Tous venaient pour les mines. Tous venaient pour le sel.
Tous venaient pour survivre. Tous venaient en fin de compte pour le sel de
la vie.
Une vallée aux réminiscences néolithiques. Depuis 3 500 av. J.-C, terre
d'histoire. Avec des mégalithes, des menhirs et des tombeaux. La contrée
des Ibères et des Romains. Les premiers sont à l’origine de la racine du
nom de Cardona : « Quer » signifie une roche ou une montagne escarpée.
Les seconds, développèrent l’exploitation minière. Selon l'écrivain romain
Auli Geli du IIe siècle après J.-C. : « une grande montagne de sel pur qui
grandit à mesure qu'on l’extrait. »
Les populations suivantes, les « Bergucios ». Le château. L'origine de la
ville.
Une défense permanente. Les troupes de Charlemagne, la reconquête et la
reconstruction. Son instigateur, Ludovico Pío. En 801, frontière de
l'Espagne musulmane et des terres inhabitées de Segarra. Autour de la
forteresse, d’audacieux habitants. A ses pieds, un faubourg. Pour sa
protection, une église romane, à l'extrémité occidentale. L’église de San
Miguel, une paroisse dépendant de San Vicente del Castillo.
Des années difficiles. Les guerres se succèdent. Quand le pays baignait
dans la paix et le travail, un nouvel affrontement survenait. Almansur,
chef arabe, dévasta populations et territoires. D’où le besoin d’être protégé
et de résister, la Charte de repeuplement, peu de temps après l'incursion
musulmane.
Son contenu annonçait que la ville et sa commune étaient déjà habitées à
l’époque de Wilfredo el Velloso (Wilfried le Duveteux), qui avait rédigé
une certaine constitution.
Les habitants de la ville devaient travailler un jour par semaine à la
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jusqu'à trois épouses à savoir, Blanca de
Aragón, Beatriz de Luna et Isabelle
d’Urgel. Un siècle plus tard, le roi
Fernando el Católico (Ferdinand le
Catholique) le promut duché de Cardona
en récompense de la fidélité du comte à
l’égard de la couronne et des succès
militaires du comte de Prades. Depuis
cette époque, cette lignée insigne se
ramifia et annexa des territoires en Italie,
en Andalousie et en Castille. À la fin du
XVIIe, comme il n’y avait pas de
successeur masculin au trône, Catalina de
Aragón et de Cardona, la fille du dernier
duc se maria avec le duc de Medinaceli.
Son autorité a continué jusqu'à la «
desamortización » (confiscation des biens
de l’église). Actuellement, le duché n’est
plus qu’un titre.
Cardona a survécu à ses seigneurs et à
leurs affrontements. A La guerre des
Faucheurs, la guerre de Succession, la
guerre d’Indépendance et aux guerres Carlistes.
construction du château et ses tours,
les lois gothiques de cette époque
sanctionnaient certains crimes,
prescrivant une pénitence religieuse
pour les délinquants et concédant aux
habitants sérieux de la ville le privilège
d’utiliser le sel des carrières tous les
jeudis.
Aux XIIIe et XIVe siècles, la terre se
développa.
Les Cardona, famille illustre de la
couronne catalano-aragonaise,
habitaient le château et ses
dépendances. Un nom de famille
prestigieux, le plus important après la
Maison royale, qui parvint à posséder
des propriétés dans plus de 30 villes,
25 châteaux et 4 ports maritimes.
Forte croissance démographique et
urbaine qui attire marchands et
artisans.
En première ligne, les vicomtes de Cardona, à l’origine d'Osona, avec
Ramón Folch, frère de l'évêque Eribaldo. Le comté fut accordé par le roi
Pedro el Ceremonioso (Pierre le cérémonieux) en 1357 à Hugo II qui eut
Le Château.Parador des
ducs de Cardona
“... Airós castell que dimmortal
memoria,
omplires tants fulls de la història
amb comtes de Cardona per padrins;
en parador trocares les almenes,
però les mirades, de dolcesa plenes,
atraus com sempre de cent de
cardonins!. »
relayés dans ses dépendances. D’abord, prison, caserne ensuite. Un siège
permanent. Avec comme dernier chapitre la guerre Civile espagnole.
Antoni Casals I Humet
Le château a été reconstruit en 886 par Wilfredo el Velloso. Quatrevingts ans auparavant, selon certains chercheurs, la population disposait
déjà d'une petite garnison. Ce qu’il faut remarquer, c’est que le château a
toujours été là. Il donnait l’alerte aux vassaux, garantissant ainsi leur
sécurité. Il surveillait de sa hauteur plus de 40 kilomètres à la ronde. De
style roman et gothique, autour de la cour ducale. Avec des baies vitrées
des XIIe et XIVe siècles. C’est dans la dénommée salle dorée et salle «
dels Entresols », qu’aux alentours de 1534 se déroula le procès qui
opposerait le curé de San Miguel à l’abbé de San Vicente.
Forteresse de nobles et de militaires. Se modernisant en permanence
pour que sa défense soit de plus en plus efficace. Les murs d’origine, les
créneaux et les mâchicoulis ont été modifiés pour que la forteresse soit
encore plus forte. Les embrasures des canons ont été agrandies et des
guérites au sommet furent rajoutées. Les premiers grands travaux
concernèrent le rempart de San Pedro, avec la guérite du Diable, et la
guérite de Santa Maria, en 1693.
Le château, Parador depuis 1976, a vécu dans ses propres murs la
dureté de la guerre de Succession. Militaires et ecclésiastiques se sont
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CARDONA ET SON PARADOR
Sa superficie atteint 62 000 mètres carrés. Il communique avec le
village grâce à deux chemins. Son bijou, la tour Minyona, était dans le
passé beaucoup plus haute qu'actuellement avec ses 15 mètres de hauteur
et plus de 10 mètres de diamètre. Il doit son nom, selon la légende, aux
amours de la jeune Adalés, fille des vicomtes Ramón Folch et Enguncia au
XIe siècle avec son geôlier maure du château de Maldá. Le problème
religieux, même si le Maure avait abjuré sa foi en Mahomet, poussa les
parents et les frères de la belle jeune fille à la condamner à la réclusion à
vie dans la tour, où elle était seule à l’exception d’un domestique muet. Les
punitions eurent raison de la santé d'Adalés, qui mourut dans sa prison
paternelle. La croix en pierre de la rivière que son amant maure construisit
pour témoigner de sa foi chrétienne ne servit à rien. La tour qui
aujourd'hui rappelle l'infortunée a servi de réservoir. De sa terrasse, on
domine les fondations du château, la ville de Cardona, la montagne de sel
et un peu plus loin, les contreforts des Pyrénées.
Un château de légendes. Un château de fantômes. Si le voyageur aime
les sensations fortes, qu’il n’hésite pas à demander la chambre 712 du
Parador. Au dernier étage du château, près de la tour Minyona, depuis
l'ouverture de l'hôtel et au moins à deux reprises, deux hôtes reçurent la
visite d'un homme qui se présenta en collants et en costume d'époque. Une
dame d'abord, deux demoiselles après et plus d’une employée de l'hôtel
ont senti une présence venue d’ailleurs. Avec des fenêtres et des portes qui
s’ouvrent et se ferment sans raison.
Des bruits suspects. Et, soit dit en passant, le fantôme présumé a eu
exclusivement des contacts avec la gente féminine.
Pour corroborer les faits, alors que l'hôtel était resté fermé au public
pendant quelques jours, le gardien de l'enceinte ne réussit à faire traverser
son chien fidèle le couloir qui donne accès à la chambre en question.
L'animal resta immobile aboyant sur le seuil de la chambre 712. Jour
après jour et ce durant un mois et demi, le chien persista dans cette
attitude. De belles vues, un lit à deux places avec dais et qui sait ce qu'y
attend l'aventureux voyageur : l’imagination ne connaît pas de frontières...
Toute la famille des Cardona repose dans les sépulcres de l'église. Au
fond de la croisée, il y a le mausolée de Juan Ramón Folch I qui conquit
Naples et Marseille. A l'autre extrémité, le panthéon en albâtre du duc
Fernando et de sa femme Francisca Marquínez de Lara.
Dans les dépendances du château, nous trouvons aussi la chapelle de
San Ramón Nonato, religieux apparenté à la famille Cardona. Sur son lit
de mort, selon la tradition
ecclésiastique, il reçut la visite et
l'eucharistie de Jésus-Christ en
personne. On raconte sur ce
saint des faits miraculeux. Né
après une césarienne, sa mère
décédée, il fit le bien pendant
toute sa vie. Mort dans une pièce
du château ducal où une
chapelle fut édifiée (elle a
disparu depuis à cause des
affrontements guerriers
innombrables), ses reliques
furent chargées sur une mule
aveugle afin que les
municipalités voisines ne se les
disputent pas. L’animal se rendit
à 40 km de Cardona,
actuellement route de Berga, où,
selon la légende, elle mourut,
gardant avec elle les restes du
saint. Ce lieu abrite une chapelle
et, aujourd'hui encore, tous les 31 août, de nombreuses femmes enceintes
s'en approchent, font trois fois le tour et demandent au saint d’intercéder
pour que leur accouchement se passe bien. La chapelle qui lui est
consacrée au château est moderne, fruit des apports populaires et du
Conseil général de Barcelone.
Un autre événement probant,
d’ordre culturel cette fois,
dynamisa ce lieu au milieu du
siècle.
Le tournage du long-métrage
Les Cloches de minuit, d'Orson
Welles, dans les ruines du
château, agita la population et
ses représentants.
Tout Cardona participa au
tournage de ce film intéressant,
qui fut par ailleurs l’objet d’une
suite de la part de la ville.
Mais ne dévoilons pas tout
immédiatement. Sans sortir de
l'enceinte de l'hôtel, nous
pouvons admirer le saint qui
symbolise la ville. La collégiale
de San Vicente. Édifiée audessus de l’église paroissiale
précédente, régie par une
communauté canonique « aquisgranense », l'actuelle collégiale a été sacrée
en 1040 par l'évêque d’Urgell, le vicomte d’Ausona et seigneur de
Cardona, San Eribaldo.
Art primitif roman en Catalogne, la collégiale héberge dans son sous-sol
la crypte juste en dessous du presbytère. On l’appelle « Capella de les
Reliquies » (chapelles des reliques) car elle conserve les restes de saint
Sébastien, Ursula et Inés qui revinrent plus tard à sa voisine la cathédrale
Solsona.
Promenade à travers le duché
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Eglise de San Miguel, de style gothique
catalan.
Chapelle de Sainte-Eulalie, art gothique de
1336.
Portail de Graells, le mieux conservé sur
les six portails de l'enceinte de murailles.
Pont du Diable, lien entre le centre de
Cardona et le quartier Segalers.
Place du Vall.
Place Portalet.
Place du Mercat.
Place de la Fira, avec un mirador balcon
qui donne sur la rivière Cardoner.
Les rues : Cambres, de la Fira, Escasany,
Mayor et des Fleurs.
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CARDONA ET SON PARADOR
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Entre marmites et champignons
oyez assuré que le décor incomparable de la salle à manger du
Parador ouvrira votre appétit même si vous en manquez. Qu’il
s’agisse de la petite salle à manger ou de la grande, leur beauté et leur
sobriété sont hors pair. Les plats proposés basés sur un mariage intelligent
entre les produits provenant de la mer Méditerranée, toujours la
Méditerranée et les produits du terroir, de la plaine ou de la montagne.
S
La région vous invite à commencer par un plateau de charcuteries variées,
du saucisson, « donegal », « bull » ou « espetec ».
Le jambon, séché à point. La saucisse catalane, les
joues, le museau et l'oreille de cochon. Au Parador,
à l’heure du déjeuner, il est difficile de prendre une
décision : l'assiette de charcuteries ou les crudités
maison. Des crevettes grillées et des asperges se
mélangent aux meilleurs morceaux du cochon qui
est abattu traditionnellement chaque année.
Les produits du terroir, les champignons. Un
complément exquis pour accompagner viandes et
gibier tels que : agarics, « llanegues », « alzinerons
», « ous de reig », « fredolics », « moixernons » et «
cames de perdiu ». Ou pour accompagner une
lotte.
Un mélange de mer et de montagne. Le poisson du littoral nature ou arrosé
d’une sauce au cava (blanc mousseux). Le poulet aux langoustines, la
Seiche aux petits pois... Mais aussi une cuisine qui vient de l'autre côté des
Pyrénées. Comme le canard, servi en magret. Les fromages des hauteurs et
le veau des fermes avoisinantes.
Il faut distinguer l'exploitation de la truffe, ici connue sous le nom de «
Tófina ».
Et pour des desserts les « Panets de Sant Ignasi », les amandes de la Llum,
les « Borregos de Sant Pare », las « piedras de la cueva » (pierres de la
grotte) et du « requesón » (fromage blanc) de Monserrat.
Notre Parador vous propose une table roulante tentante garnie des
Sur les sommets de Los
Angeles
C
ardona et son château Parador sont stratégiquement situés à la
croisée des chemins, à la même distance kilométrique de
Barcelone, de Seo de Urgell et de Vic. Chacun de ces points se trouve à cent
kilomètres. Certaines destinations sont encore plus près : comme la
commune du Bages ou bien Solsones et Berguedá ses voisines. Les églises
romanes sont partout, Solsona en compte presque quatre-vingt-dix. Et il y a
même de la neige, dans la station de Port de Comte. Et des refuges
religieux, pour la sérénité de l'âme : Monserrat. On raconte que les anges
ont façonné les sommets pour en faire le palais de la Vierge. Une cachette
ayant abrité à d’autres époques des ermites et des miliciens... mais restant
toujours un bastion de la « catalanité ».
Dans le Parador Ducs de Cardona, on vous indiquera les destinations les
plus intéressantes, les plus originales et personnalisées. Ci-dessous, voici
quelques idées :
Montagne de Sal Gemme : Une vraie curiosité géologique. Un monument
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CARDONA ET SON PARADOR
meilleurs desserts qui passent de table en table.
Ne pas les laisser pas filer.
Des professionnels et des artistes ont eu le plaisir de découvrir Cardona et
son château. De nombreux spots publicitaires et certains films ont été
tournés au Parador. Tony Isbert y célébra son mariage avec toute sa famille.
Xavier Cugat était un habituel du château. Fernando Rey et Pepe Sacristán
sont eux aussi passés par là. Et les membres du groupe de musique sacrée
Capilla Real avec Jordi Savall à leur tête en
profitent fréquemment. Leurs derniers succès ont
été enregistrés à l'intérieur de la collégiale,
l’annexe du Parador, la nuit, quand la sonorité est
parfaite. Sans oublier Victoria de los Angeles et
Alicia de la Rocha qui participent assidûment aux
cycles de concerts qui y sont proposés.
Ainsi qu’un bienfaiteur de la ville. Un illustre
personnage ayant émigré à Boston. Marié avec
une habitante de Cardona, il s’agit de Valentín
Fuster, un cardiologue prestigieux et membre de
la Fondation du Château. Tous les deux ans, il
organise le Congrès de Cardiologie de Cardona
auquel participent jusqu'à 600 docteurs
spécialisés du monde entier. A cette occasion,
même le fantôme de la 712 doit céder sa place à un hôte.
Berga : Capitale du Berguedá. A 45 minutes de Cardona, en direction du
nord-est.
Au pied de la Sierra de Queralt, présidée par un sanctuaire du même nom.
Eglise de San Joan de Berga. Célébration de la Fête-Dieu. Ses fêtes les plus
populaires, la Patum.
naturel dû à la zone tectonique, à sa plasticité et à l’érosion. Dans la Vallée
Salée, un monticule de couleurs qui dépend directement de la lumière du
jour, allant du rougeâtre au blanc et où se mélangent des matériaux, des
cavités, des stalactites, des aiguilles, des sels de potassium et de magnésium.
Un musée du sel : le premier et plus complet se trouve dans la localité de
Solsona. Cependant, nous pouvons aussi profiter d'une
collection privée, œuvre de l’artisan local José Arnau
et de sa famille. L'exposition est divisée en deux
parties.
D'un côté, des objets taillés dans le sel. De l'autre, des
roches à l’état pur, des cristallisations salines de grand
intérêt géologique. Certaines d'entre elles renferment
C-26
Solsona
une goutte d'eau prisonnière à l’intérieur.
Pantano de
La Baells
Berga
Río Llobregat
CARDONA
Montaña
de Sal
C-16
C-55
Río
Car
den
Et pour les grands randonneurs à sac à dos, la zone des
coteaux proche de Solsona. Du village de La Coma jusqu’à
la montagne boisée de la Sierra del Verd et Cap de Verd ou
jusqu’à la Sierra de Port del Comte dans les Pré-Pyrénees.
Et la chasse et la pêche. Lièvre, lapin, perdrix, caille,
sanglier et chamois. Une pêche, placide et tranquille, dans
les eaux du Cardener, dans les municipalités de Sant
Llorenç, Guixers et La Coma y La Pedra. Egalement dans
la Ribera Salada.
Des truites, des barbeaux, des bagres et des blackbass.
er
Solsona : à trente minutes en voiture de Cardona,
direction la Seo. A pied en partant de la colline de
Castellvell. Centre urbain datant de l'époque romaine.
Sa cathédrale, sacrée au XIIe siècle, fut modifiée par
la suite par des éléments d’influences gothique et
baroque, avec la Virgen de la Madre de Deu del
Claustre, en pierre noire, à l’intérieur. Le palais
épiscopal et son musée diocésain, importante
collection d'artisanat millénaire, fruit des fouilles
réalisées à Merlés, Tiurana, Riner, Tornabous, Sorba et
autres hameaux ibères de la maison Aguilar. Près de la
localité, le Sanctuaire du miracle. Un prieuré
bénédictin veille sur son histoire.
Et dans les environs, le marais de la Baells avec la
possibilité de faire du sport nautique.
Vos achats, à Cardona et localités annexes. Des statuettes
en sel, taillées ou pas. Aux couleurs pastel. La fauconnerie
de Suria, de tradition médiévale. La céramique de Solsona.
Manresa
N - II
Igualada
Montserrat
Manresa : Une capitale de la région et de la Catalogne centrale. Au
confluent du Cardener et du Llobregat. Peuplée à partir de la période
néolithique. Basilique gothique de Seu, le Pont Vell, la maison de la Ciutat,
le palais de justice et les monuments ignaciens. San Ignacio de Loyola (saint
Ignace de Loyola) a vécu ici dix mois quand il partit de Monserrat vers la
Terre Sainte, entre 1522 et 1523. Plusieurs temples rappellent sa présence :
Un sanctuaire de la Grotte Sainte, la chapelle de Sant Ignasi Malalt, le Pou
de la Gallina et les ermitages de la « Virgen de la Guía et de la Salut ».
Tout un ensemble d'activités près de notre hospitalier
Terrassa Parador de Cardona. En prenant votre temps, sans vous
presser. En vous remémorant l’histoire depuis la période
néolithique jusqu'à nos jours. Des légendes provenant du
Moyen Age et qui pointent l’avenir. Des paysages ruraux et urbains. Des
coteaux, des prairies, des vallées et des rivières. Des fermes catalanes comme
dans l’ancien temps.
Une flore et une faune autochtones. De la richesse pour le corps, de l'esprit
pour l'âme. « Si Athènes possède Périclès et Rome possède l'empire,
Monserrat possède la Catalogne et la Vierge, un paysage et un esprit ».
Parador de Cardona
Duques de Cardona
08261 Cardona (Barcelona)
Tel.: 93 869 12 75 - Fax: 93 869 16 36
e-mail: [email protected]
Centrale de Reservations
Requena, 3. 28013 Madrid (España)
Tel.: 902 54 79 79 - Fax: 902 52 54 32
www.parador.es / e-mail: [email protected]
wap.parador.es/wap/
Textos: Miguel García Sánchez Dibujos: Fernando Aznar
CARDONA ET SON PARADOR
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