Le Soleil et la Peau

Transcription

JUIN 2015
Les Dossiers Pratiques PhytoQuant
On dit beaucoup de choses sur le soleil et la santé. Dans les livres consacrés à ce sujet, vous pourrez
lire tout et son contraire.
Pendant longtemps, on a plutôt fui le soleil. Une peau blanche, pâle, laiteuse était un des canons de la
beauté, mais également un signe de richesse.
Le bronzage n’a pas toujours eu la cote. Dans de nombreux pays, être bronzé signifiait qu’on
travaillait dans les champs. Comme seules les personnes à l’aise financièrement pouvaient
payer des gens pour accomplir ces tâches à leur place, être pâle signifiait être riche.
Depuis les congés payés, mais aussi le développement de l’avion, être bronzé est au contraire un signe
de réussite sociale et parfois une arme de séduction.
Mais au 20ème siècle, le cancer qui a le plus augmenté en pourcentage est bien le mélanome et les
médecins ont vite tiré la sonnette d’alarme en affirmant que l’exposition au soleil en était la cause.1
Ces dernières années, les découvertes sur les multiples rôles de la vitamine D ont remis le soleil au
goût du jour et l’excellent livre de Brigitte Houssin tente de nous rassurer.2
Alors où est la vérité ? Comme souvent un peu entre les 2 probablement. Faisons le point des
connaissances puis nous verrons comment profiter du soleil cet été en limitant les risques pour notre
santé.
Le soleil et les UV
Le rayonnement ultraviolet (UV) n’est pas toujours négatif. Il va permettre :
- de tuer des germes,
- de traiter diverses affections cutanées,
- de synthétiser la vitamine D.
Mais la surexposition entraine un certain nombre d’effets néfastes sur la santé :
- Des coups de soleil pouvant aller jusqu’à des brûlures du 2ème degré
- Un vieillissement prématuré de la peau
- Des cancers de la peau
- Des atteintes oculaires, cataracte et DMLA en particulier.
1. Soleil et peaux : Bénéfices, risques et prévention – MF Avril et al – Editions Masson - 2002
2. Soleil, mensonges et propagande - Tous les bienfaits de la vitamine D - Brigitte Houssin et Jérôme Chardin - février 2010 - Editions
Thierry Souccar
2
Nous ne sommes pas tous égaux face aux risques liés au soleil
La nature a prévu des systèmes de protection contre les UV : les poils, la couche cornée et la barrière
mélanique qui offrent donc une sorte de photoprotection naturelle, mais dont l’effet est limité.
La mélanine est à l’origine du bronzage de la peau permettant à cette dernière de résister aux agressions
du soleil. Elle est fabriquée par les mélanocytes qui sont aussi les cellules en cause dans le mélanome.
On différencie 2 types de pigmentations de la peau :
- La pigmentation immédiate due aux UVA appelée aussi “ hâle du soir” qui disparaît en quelques
heures et qui provient de l’oxydation de la mélanine déjà présente dans les mélanocytes épidermiques.
- La pigmentation retardée due aux UVB qui vont stimuler la mélanogenèse et conduire au bronzage
(réaction décalée dans le temps).
Cette pigmentation retardée (ou mélanique) est inégale d’un individu à l’autre et dépend surtout de la
génétique.
On classe les individus en sept catégories suivant leur phototype, c’est-à-dire leur capacité à
réagir face au soleil :
- Phototype 0 : Brûle très facilement et ne doit jamais s’exposer, c’est l’albinos.
- Phototype I : Brûle et ne bronze jamais, c’est le roux.
- Phototype II : Brûle et bronze avec peine, c’est le blond aux yeux clairs.
- Phototype III : Brûle un petit peu et bronze bien, c’est le châtain.
- Phototype IV : Brûle très peu et bronze bien, c’est le brun.
- Phototype V : Brûle très rarement et bronze beaucoup, c’est la peau mate.
- Phototype VI : Ne brûle jamais, c’est la peau très pigmentée, peau noire.
Quelle protection solaire ?
Nous y reviendrons, mais un des principaux facteurs favorisants des cancers de la peau est sans
aucun doute le développement des vacances « à l’autre bout du monde » lorsqu’une personne à peau
blanche débarque, en plein hiver, au soleil et s’expose brutalement.
La première protection est de ne jamais s’exposer brutalement au soleil et de stimuler progressivement
les mélanocytes. Mais quand on n’a que 7 jours de vacances, on veut en profiter à fond et un « beau »
bronzage sera la preuve de vacances formidables.
Même si elle doit limiter ce bronzage séducteur, une crème solaire est fortement recommandée. Mais
laquelle choisir ?
3
On distingue 2 familles :
- Les écrans solaires bloquent la pénétration des radiations UV dans l’épiderme et empêchent le
bronzage.
- Les filtres absorbent de façon sélective les rayons UV
Les filtres à spectre étroit n’absorbent que les UVB et donc permettent la pigmentation immédiate.
Les filtres à spectre large absorbent les UVA et les UVB.
On définit le coefficient de protection du produit solaire par sa plus ou moins grande capacité à
protéger la peau contre le rayonnement solaire.
Recommandation de la CE relative aux produits de protection solaire
La Commission Européenne a publié, le 22 septembre 2006, une série de recommandations relatives
aux produits de protection solaire et aux allégations des fabricants quant à leur efficacité.
Les consommateurs devraient ainsi désormais trouver sur les emballages des termes communs à tous
les fabricants pour expliciter le niveau de protection qu’offrent leurs produits.
Toute référence à la protection solaire inférieure ou égale à FPS* 6 est supprimée.
Il en va de même pour tous les indices intermédiaires (8, 12, 35 et 40) comme pour tous les indices FPS
supérieurs à 60 regroupés sous la mention FPS 50+.
Catégorie de protection
FPS indiqué sur l’emballage
FPS du produit
Très haute protection50+> 60
Haute protection5050 à 60
3030 à 50
Protection moyenne2525 à 30
2020 à 25
1515 à 20
Faible protection1010 à 15
6 6 à 10
* FPS = facteur de protection solaire
4
Il faut savoir que la protection contre les UV n’est pas proportionnelle à la valeur du FPS :
- Un FPS 2 arrête 50% des UVB
- Un FPS 15 arrête 93% des UVB (il laisse passer 1/15 soit 7% des UVB)
Par ailleurs, le FPS ne fournit aucune information sur la protection contre les UVA.
En effet, ces derniers ne causent des coups de soleil que pour des doses très fortes. Cependant, ils
entraînent davantage de dégâts à long terme que les UVB. Il n’existe pas d’indice de protection contre
les UVA qui soit officiellement reconnu.
Certaines crèmes donnent quand même un indice UVA, mais les méthodes utilisées étant différentes,
il ne permet pas d’effectuer de comparaisons entre des marques différentes.
Il existe deux types de filtres ultraviolets :
- les filtres chimiques, composés chimiques organiques qui absorbent la lumière ultraviolette,
- les filtres minéraux, des matériels opaques qui reflètent la lumière (comme le talc, l’oxyde de zinc, le
dioxyde de titane, le kaolin).
La plupart des produits solaires contiennent des filtres chimiques ou des filtres minéraux ou les deux.
Les filtres minéraux sont propres pour l’environnement et hypoallergéniques.
Les filtres chimiques sont plus faciles d’usage, mais ils polluent l’eau, sont difficiles à éliminer même
par les stations d’épuration, et peuvent s’avérer dangereux s’ils sont ingérés par l’homme. Les effets
négatifs des filtres chimiques sur l’environnement sont attestés par plusieurs études scientifiques.
Pour obtenir la protection correspondant à l’indice de protection du produit solaire, il faudrait appliquer
2 mg de crème solaire par cm² de peau. Dans ce cas, on appliquerait sur le corps le quart d’un tube
de 125 ml à chaque exposition. Dans la réalité, la quantité de crème solaire employée est plus proche
d’1 mg par cm² de peau.
Il ne faut pas oublier que la meilleure protection contre le soleil et celle qui est la plus écologique reste
tout de même un chapeau, un parasol et des vêtements légers, mais couvrants !
5
Les maladies liées au soleil
Elles touchent évidemment les 2 organes directement exposés : la peau et l’œil.
Les cancers de la peau
Il existe principalement 3 cancers de la peau :
- Carcinome basocellulaire
- Carcinome spinocellulaire
- Mélanome
Le carcinome basocellulaire est fréquent et très lié à l’exposition solaire et à l’âge. Il donne des
petites lésions croûteuses qui ne guérissent jamais. Si on ne le soigne pas, il va s’étendre, mais donne
exceptionnellement des métastases, ce qui explique qu’il soit rarement mortel.
Il se traite par une exérèse chirurgicale large qui permet très souvent sa guérison, mais attention, car
l’apparition d’une nouvelle lésion sur un autre endroit du corps n’est pas rare si vous avez un terrain
favorable.
Le carcinome spinocellulaire est rare. Il est assez proche du basocellulaire, mais potentiellement
plus grave, car il peut métastaser.
Le mélanome est le « vrai » cancer de la peau. C’est une maladie grave, car si elle est diagnostiquée
tardivement, elle est malheureusement souvent mortelle.
Le soleil est la cause du mélanome la plus souvent citée, mais ce n’est certainement pas la seule, car
on observe souvent ce type de cancer sur des zones qui voient rarement le soleil.
Le dépistage passe par une consultation chez le médecin ou le dermatologue, surtout pour les personnes
ayant beaucoup de grains de beauté ou si des grains de beauté apparaissent ou semblent grossir.
Ce dépistage est essentiel, car les cancers de la peau sont en pleine augmentation.
Une augmentation vertigineuse
Les chiffres sont implacables : l’incidence des mélanomes a augmenté de 400 % en France entre 1980
et 2012 !
Heureusement, la mortalité baisse grâce au dépistage. En 2012 on a comptabilisé 11 000 cas de
mélanomes pour 1700 décès. Ce cancer touche les 2 sexes de façon équivalente.
6
Mais si on prend en compte tous les types de cancers de la peau, les chiffres sont encore plus élevés.
C’est ainsi qu’on considère qu’un Australien sur deux aura un cancer de la peau. Cette statistique
effrayante s’explique par le type de peau sensible et un mode de vie privilégiant les activités à l’extérieur. 3
Pour expliquer l’augmentation dramatique des cancers de la peau depuis 70 ans, on a incriminé la
couche d’ozone et le réchauffement climatique.
Mais c’est probablement trop rapide ou très partiel comme hypothèse.
2 causes directement liées à l’homme et à son hygiène de vie sont à mettre en avant. Elles sont
d’autant plus importantes que nous pouvons tous modifier ces comportements et ainsi mettre en place
une véritable prévention individuelle efficace.
1/ L’exposition brutale au soleil
Il n’y a rien de pire pour agresser la peau et les mélanocytes que d’arriver sur une plage très ensoleillée
avec une peau parfaitement blanche et non préparée à ce choc thermique.
Le développement des voyages en avion permettant de passer 1 semaine sous les tropiques à moindre
frais a lancé la mode des peaux bien bronzées en plein hiver. Cette pratique est sans aucun doute à
l’origine de l’évolution des cancers de la peau.
Les cabines à UV qui sont également dangereuses pour notre peau pourraient être une solution : faire
7 à 10 « demi-séances » d’UV avant de partir au soleil pendant l’hiver pour préparer la peau est peutêtre une solution à condition de ne pas faire de séances d’UV trop longues.
Mais la vraie solution serait d’accepter de s’exposer très progressivement et de mettre des protections
efficaces, c’est-à-dire un chapeau, un tee-shirt ou une robe.
2/ L’exposition des enfants au soleil
On parle aujourd’hui de « capital soleil ». Cette notion qui est loin de faire l’unanimité reste quand
même à prendre en considération, surtout chez l’enfant.
Les enfants suivent leurs parents pendant les vacances au soleil et n’ont qu’une idée en tête : passer
toute la journée sur la plage ! Et puis un bébé avec la peau pâle, ça fait un peu maladif. Un enfant avec
une belle peau cuivrée, c’est quand même plus fun !
L’autre cause principale de l’explosion des mélanomes est sans aucun doute l’exposition trop précoce
et excessive au soleil des jeunes enfants.
Avant 2 ou 3 ans, un enfant ne devrait jamais être exposé au soleil. Et pas question de compter sur des
crèmes solaires qui contiennent des filtres chimiques dont l’innocuité est loin d’être démontrée chez
le bébé.
3. Source : Anti-Cancer Council Victoria, Australia
7
Non, pour les bébés, parasol, chapeau et vêtements sont les meilleures protections.
Un peu plus tard, un enfant qui joue sur la plage devra garder son chapeau et son tee-shirt (même
pour se baigner) et si possible jouer sous le parasol.
Personne n’a envie que son enfant fasse un mélanome à 20 ans ! Surtout quand on connait le taux de
mortalité de cette maladie ! Alors pourquoi leur faire prendre ce risque ?
Pourtant, on considère que 80 % des dommages provoqués par le soleil sur la peau le sont avant
18 ans !4. Les enfants sont plus exposés aux risques du soleil que les adultes, évidemment en raison
de la pratique d’activités en extérieur, de longues vacances, mais aussi en raison de leur sensibilité
particulière. Leur peau est plus fine, leur système de réparation immature...
Le vieillissement cutané
Tous les marins et les paysans le savent : une vie passée au soleil abime la peau.
Pourtant, ces 2 populations n’ont pas forcément plus de mélanomes. En dehors d’un mode de vie
souvent plus sain, ils exposent leur peau au soleil toute l’année de façon régulière. Pas de risque de
coup de soleil chez ces personnes.
Les mélanocytes ne sont pas brutalement agressés, ils sont juste stimulés quotidiennement et c’est
probablement une des raisons du nombre limité de mélanomes chez les personnes qui sont toute
l’année au soleil.
Mais si les mélanomes ne sont pas plus fréquents, ce n’est pas le cas des basocellulaires, car ces
« cancers » de la peau sont sans aucun doute liés à des expositions excessives et sans précaution.
Mais au-delà des pathologies, une chose est sûre, le soleil fait vieillir la peau bien plus rapidement.
Il crée un stress oxydatif et altère le tissu conjonctif et les fibres d’élastine qui font la souplesse de
la peau. Ce vieillissement est encore plus accéléré si la personne fume ou présente d’autres sources
d’agression de la peau. Les carences en acides gras essentiels et en antioxydants sont aussi des
facteurs favorisants.
Donc, si vous voulez préserver une peau souple le plus longtemps possible, limiter les rides et les
taches cutanées, une chose est sure, exposez-vous avec parcimonie et nourrissez votre peau (voir cidessous).
4. Wakefield, Bonett, Med J Aus, 1990; Marks, Jolley, Kectsas, Foley, Med J Aus, 1990
8
Les atteintes oculaires
On oublie trop souvent que l’excès de soleil fait aussi vieillir l’œil. Les personnes atteintes de DMLA le
savent bien et portent des lunettes teintées toute la journée. Mais c’est déjà un peu tard même si c’est
tout de même utile.
Avant tout, le soleil favorise la cataracte, cette opacification du cristallin dont la principale cause est
certainement le stress oxydant.
La nature est bien faite, car en faisant vieillir le cristallin plus rapidement, elle protège ainsi la rétine
qui se cache derrière le cristallin opacifié. Mais aujourd’hui, opérer une cataracte est une formalité et
de nombreuses personnes se font donc enlever ce cristallin qui gêne la vue.
Si l’opération est un gros progrès, elle a aussi son revers : la rétine est directement exposée aux UV
sans aucune protection. Il est prouvé que la rétine s’altère bien plus vite après une opération de la
cataracte. C’est pourquoi les personnes qui sont dans ce cas doivent absolument porter des lunettes
teintées après ce type de chirurgie, ce qu’ils ne font pas assez.
La DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’âge) est la maladie la plus grave de l’œil. C’est la
1ère cause de cécité dans les pays industrialisés. Il y a certainement des facteurs de prédisposition
génétiques et des causes encore mal connues, mais le soleil et les carences en antioxydants sont des
responsables bien identifiés. Le fait d’avoir des yeux clairs est un autre facteur de risque comme pour
les peaux pâles et le mélanome.
De la même façon que porter un chapeau ou des vêtements est un moyen très efficace de réduire le
risque de cancer de la peau, porter des lunettes de soleil est une excellente protection. La meilleure et
la seule réellement efficace. Il faut y penser dès le plus jeune âge.
Et dans tous les cas, consommer des antioxydants et surtout des caroténoïdes sera un bon moyen de
réduire également les risques.
9
Les avantages du soleil : la vitamine D
La vitamine D est vraiment une molécule à part dont les rôles pour la santé sont multiples.
Pendant longtemps, on a limité son intérêt au métabolisme du calcium et donc à la croissance !
Mais la vitamine a bien d’autres propriétés.
Il faut rappeler d’abord qu’elle fait partie des 4 vitamines liposolubles :
- Vitamine A qui peut être fabriquée à partir du bêta-carotène
- Vitamine D dont seulement une partie (1/3) des besoins est assurée par le soleil
- Vitamine E qui doit être absolument trouvée dans l’alimentation, mais dont les besoins sont assez
faibles (10 mg par jour)
- Vitamine K qui est produite par notre flore intestinale.
C’est aussi la seule vitamine à être considérée comme une hormone. Elle peut être fabriquée par
notre organisme à partir du cholestérol. Est-ce que la chasse systématique contre le cholestérol peut
expliquer les carences très fréquentes en vit D ? Probablement, mais de façon partielle.
Ce n’est pas le lieu de développer le métabolisme de cette vitamine essentielle. Des livres entiers lui sont
consacrés. Nous rappellerons simplement ses différentes propriétés et les nombreuses conséquences
en cas de carence.
La vitamine D :
- est essentielle pour le métabolisme du calcium et de l’os,
- est nécessaire à la croissance,
- est indispensable pendant la grossesse, aussi bien pour la mère que pour le fœtus,
- est un des traitements préventifs et curatifs de l’ostéoporose,
- est une vitamine « anti-cancer » ;
- multiplie par 2 le risque de récidive d’un cancer du sein si la femme est carencée en vit D,
- permet de diminuer le risque de la plupart des cancers dont le cancer du côlon,
- réduit le risque cardio-vasculaire,
- pourrait avoir un rôle dans les maladies auto-immunes et la fibromyalgie,
- pourrait être utile dans la prévention de la maladie d’Alzheimer.
Cette liste n’est pas exhaustive, mais montre à quel point le contrôle du taux de vitamine D dans le sang
est essentiel et la correction des carences indispensable.
10
C’est pourquoi une exposition au soleil, régulière et raisonnée, est plutôt à conseiller.
Surtout que le soleil a d’autres propriétés, à commencer par un effet antidépresseur bien démontré !
Les différents moyens de prévention et de protection
Comment bénéficier de tous les avantages du soleil en limitant les risques pour la peau et l’œil ?
Avant tout la protection mécanique
Des lunettes de soleil, un chapeau, des vêtements adaptés sont les meilleures protections. Elles sont
efficaces, sans risque pour la santé et ne polluent pas la planète.
Les crèmes solaires sont à double tranchant. Leur rapport bénéfice/risque est favorable, c’est-à-dire
que le risque d’effets secondaires liés aux molécules utilisées et plus faible que le risque de cancers
de la peau. Malgré tout, il faudra les utiliser avec parcimonie en préférant des protections mécaniques.
L’autre solution est bien entendu de ne pas sortir aux heures les plus chaudes. S’exposer à 14h est
une vraie conduite à risque. Il est préférable d’aller au soleil dans la matinée et après 16h et de rester
à l’intérieur de 12h à 15h (en France - heure d’été).
Quantaderm : un réparateur, mais pas une protection suffisante
De nombreuses plantes peuvent protéger ou réparer la peau.
La seule qui ait montré un rôle de « radioprotection » est l’huile essentielle de Niaouli (Melaleuca
quinquenervia). Son efficacité lui confère même des propriétés protectrices en cas de radiothérapie.
Malgré tout, cet effet est limité et il ne serait pas raisonnable de penser qu’appliquer de l’HE de Niaouli
suffit pour se protéger et donc pouvoir s’exposer sans retenue !
L’HE de Niaouli est aussi utilisée pour les coups de soleil, donc pour la réparation cutanée.
Elle partage cette propriété avec l’HE de lavande qui est la plus utilisée en cas de coup de soleil. La
Lavande officinale (Lavandula angustifolia (sauvage) ou Lavandula officinalis (cultivée)) est efficace,
en particulier grâce à un effet antalgique assez puissant, mais la Lavande Aspic (Lavandula latifolia
cinéolifera ou Lavandula spica) est la plus souvent citée et serait supérieure.
La plante n°1 pour les brûlures et les coups de soleil, bien avant les huiles essentielles, est sans
conteste l’Aloe Vera. Elle est connue depuis des millénaires, sur les 5 continents, pour calmer et
réparer les brûlures, quelles que soient leurs causes. C’est donc la plante à utiliser en priorité comme
après-soleil.
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PhytoQuant a donc décidé d’associer ces 3 ingrédients naturels dans sa crème Quantaderm en y
ajoutant son fameux colostrum qui permet d’augmenter l’action de réparation de cette crème.
Quantaderm n’est donc pas une crème protectrice. Elle ne sera pas utilisée comme crème solaire bien
qu’elle puisse être utilisée toute la journée. Elle ne contient aucun filtre UV et seule l’HE de Niaouli lui
confère un petit effet protecteur. C’est avant tout une crème calmante et réparatrice. Ses effets sur les
coups de soleil sont rapides et fidèles.
Comme « après-soleil », Quantaderm est une des crèmes proposant un des meilleurs rapports qualitéprix. Ce grand tube de 250 ml pour 14€ (pour l’achat de 3 tubes) permet une utilisation sur toutes les
zones exposées et pour toute la famille.
Elle reste aussi une excellente solution pour les brûlures et les coups de soleil. Si vous vous faites
piéger cet été, appliquer Quantaderm immédiatement puis 4 fois par jour pendant quelques jours.
Vous serez surpris de la rapidité de la récupération.
Beaucoup d’utilisatrices ont aussi adopté le Quantaderm comme crème de nuit, toute l’année, mais
c’est vraiment LA crème à emporter dans la valise pour les vacances au soleil.
Des acides gras essentiels pour la peau
L’huile de Bourrache en priorité
L’huile de Bourrache est la plus riche en Acide Gamma-Linolénique (GLA) dont l’action favorable sur
les peaux sèches est largement documentée. Le soleil, la mer, la chaleur ont tendance à déshydrater
la peau. Pour y remédier, il faut penser à boire suffisamment d’eau, hydrater la couche cornée grâce
au Quantaderm, mais aussi et surtout prendre de l’huile de Bourrache pour nourrir la peau « par
l’intérieur ».
La posologie est en moyenne de 4 capsules par jour de Quantabourrache au cours des repas (2 matin
et soir en général).
Les oméga-3
Pour que le GLA, et donc l’huile de bourrache, soient efficaces, il est indispensable que la personne
n’ait pas de carences en oméga-3.
Par ailleurs, les oméga-3 vont avoir un rôle direct sur la peau :
- Les oméga-3 végétaux jouent un rôle dans la souplesse de la peau
- Les oméga-3 de poisson sont aussi des constituants des membranes, mais vont surtout favoriser la
synthèse de prostaglandines de type 3 qui sont des anti-inflammatoires puissants.
Pour ces raisons, il est important de lutter contre les carences en oméga-3 pendant la saison chaude.
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Les besoins de base d’un individu sont couverts par :
- 1 cuillère à soupe de Kousmi’Life par jour,
- 2 à 3 capsules de Quantaomega3 en fonction de la consommation de poisson et du poids de la
personne.
Place aux vrais antioxydants
Mais la priorité pour protéger la peau agressée par le soleil et l’aider à se réparer reste sans aucun
doute les vrais antioxydants.
Quand nous parlons de « vrais » antioxydants, nous évoquons les polyphénols, en opposition aux
vitamines et minéraux qui agissent sur nos enzymes antioxydantes et qui sont moins adaptés aux
questions de peau et soleil.
D’ailleurs, les plantes se protègent du soleil grâce aux polyphénols ! Elles croissent et vivent grâce au
soleil, mais elles brûleraient si elles n’avaient pas un système efficace de protection contre ce stress
oxydant. La vitamine C associée aux polyphénols est d’une efficacité optimale, et ce depuis l’apparition
de la première plante sur terre !
Les caroténoïdes en priorité
Nous commencerons par un avertissement : ne consommez pas de compléments alimentaires
contenant seulement du bêta-carotène, surtout s’il est de synthèse.
Plusieurs études ont montré l’effet ambivalent du bêta-carotène seul qui peut augmenter le risque de
cancer. Alors que de nombreuses études ont prouvé que lorsqu’on consomme DES caroténoïdes, on
obtient toujours un bénéfice santé.
Car dans la nature, le bêta-carotène ne se trouve jamais seul. Il est toujours associé à l’alpha-carotène
qui est un grand antioxydant, mais aussi à bien d’autres comme lutéine, zéaxanthine et cryptoxanthine.
C’est pourquoi il faut choisir des compléments alimentaires utilisant soit des fruits et légumes soit
des algues riches en caroténoïdes. La plus utilisée est la Dunaliella salina qui contient une grande
proportion de ces antioxydants essentiels pour la peau, mais aussi pour la rétine.
Les caroténoïdes ne sont pas des polyphénols à proprement parler, mais c’est l’autre constituant des
plantes qui leur permet de se protéger. Ils sont aussi les antioxydants les plus efficaces pour la peau.
QuantaOx, un concentré de vrais antioxydants.
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Les autres polyphénols (ou flavonoïdes) essentiels pour lutter contre le stress oxydant sont bien
connus : thé vert, curcuma, citrus, resvératrol et OPC du raisin, quercétine de l’oignon et j’en passe.
QuantaOx associe à des taux jamais égalés toutes ces molécules qui sont à la fois des protecteurs des
tissus et des réparateurs des lésions d’oxydation.
Ce complément alimentaire unique contient bien entendu une bonne concentration en caroténoïdes, et
les personnes qui ont l’habitude de l’utiliser rapportent souvent qu’ils constatent un meilleur bronzage
et que parfois même la paume de la main est plus orangée, prouvant la bonne absorption des molécules
actives.
Protocole pour cet été
Pour les vacances au soleil, voici des conseils pratiques, simples et utiles :
- Limiter l’exposition au soleil, surtout aux heures les plus chaudes de la journée.
- Se protéger de la morsure du soleil par des vêtements, un chapeau ou un parasol si on veut
rester dehors. Et ne pas chercher à bronzer à tout prix !
- Dans tous les cas, s’exposer progressivement si on a la peau blanche.
- Utiliser une crème solaire si on reste longtemps au soleil sans protection mécanique.
- Porter des lunettes de soleil.
- Appliquer du Quantaderm tous les soirs et éventuellement 2 fois par jour.
- Prendre 2 gélules de QuantaOx le matin pendant toute la période d’exposition et le mois
qui suit.
- Prendre 2 capsules matin et soir de Quantabourrache pendant toute la période d’exposition
et le mois qui suit.
- Ajouter éventuellement 2 capsules au diner de Quantaomega3 suivant la consommation de
poisson et consommer des huiles végétales riches en oméga 3 comme Kousmi’life.
Le soleil est notre ami, il crée la vie sur la terre et c’est un formidable antidépresseur. C’est bien pour
cela que certaines traditions proposent la salutation au soleil5.
Mais comme toute médaille, elle a son revers et il faut donc savoir user du soleil avec modération et en
utilisant les protections que la nature met à notre disposition.
Nous vous souhaitons un bel été, sans coups de soleil !
PhytoQuant
5. La salutation au soleil traditionnelle : Ses effets sur la santé du corps et de l’esprit - de Krystof Stec - Editions Dervy - 2014
14
DPC-06-2015
Site Internet :
www.phytoquant.net
PhytoQuant SARL 4-6 Avenue Albert II 98000 MONACO
Tel : (+ 377) 97.70.02.59 • e-mail : [email protected]

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