Pourquoi le Soleil brille

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Pourquoi le Soleil brille
Extrait de « ET L'UNIVERS FUT »
« Le Soleil n'est pas une bombe nucléaire « auto-entretenue » (par quoi).
Il est entraîné de façon perpétuelle dans une rotation inévitable par synchronisme magnétique avec toute la
galaxie, mais sa masse ne lui permettant pas de tourner d'une seule pièce, des frottements ont lieu entre le
noyau et la surface qui produisent liquéfaction, chaleur et lumière. »
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L
e Soleil, Seigneur de notre monde planétaire, tourne,
semble-t-il, en 25 jours sur lui-même. Il s'agit bien entendu de la rotation du magma à
la surface de l'astre et au niveau de l'équateur.
Nous connaissons son sens de rotation par les taches qui apparaissent quelquefois à sa
surface et qui se déplacent de l'Est vers l'Ouest.
Mais les taches solaires ne se déplacent pas toutes à la même vitesse, et celles qui se
trouvent à une latitude de quarante degrés environ, mettent 27 jours à faire le tour
complet du Soleil. Et plus encore aux pôles.
Ceci nous prouve que la masse de cette étoile, 300 000 fois celle de notre Terre, ne
tourne pas d'un bloc comme un corps solide au sens habituel du terme, mais comme
un magma visqueux un peu comparable à la lave de nos volcans. Sa densité moyenne
ne serait d'ailleurs que de 1,41 comparée à celle de l'eau qui est de 1. Soit 1
kilogramme par décimètre cube. D'ailleurs, son volume serait environ 1 300 000 fois
celui de la Terre. Admettons.
Si sa masse totale était homogène, et si le Soleil tournait réellement sur lui-même
selon sa vitesse initiale selon ce que nous enseignent les théories actuelles, LES
TACHES SOLAIRES NE MARQUERAIENT AUCUNE DIFFÉRENCE DE VITESSES AUX DIVERSES
LATITUDES.
Depuis des milliards et milliards d'années que cet astre tourne sur luimême, il se comporterait exactement comme un bloc solide, indéformable dans
l'ensemble de sa masse, tout allant au même rythme de rotation autour de l'axe, sans
le moindre retard ou avance, ni de part ni d'autre. Pourquoi ces retards ?
Mais, me diras-tu peut-être, avec les planètes qui « gravitent » autour, les influences
magnétiques ne peuvent-elles perturber la matière solaire, comme par une sorte de
marée qui produirait des remous à la surface ?
Certainement, mais il est non moins certain que s'il en était ainsi, c’est la masse
équatoriale qui se déplacerait moins vite que la masse polaire, et par conséquent la
première prendrait du retard sur la seconde au lieu de prendre de l'avance ; car la
partie équatoriale, nettement plus étendue, subirait les plus grandes perturbations et
aussi les plus grands freinages par attraction des planètes. Or c'est l'inverse qui se
produit. Ce n'est donc pas la raison essentielle, mais elle y contribue, et la preuve est
suffisamment claire que le Soleil ne tourne pas par sa vitesse initiale.
Et puis enfin, une étoile, si grosse soit-elle, qui brûle de ses feux les plus ardents
depuis quatre
milliards d'années officiellement, et certainement énormément plus, ne te pose-t-elle
pas quelques problèmes sur cette énergie fantastique, sur ses origines, sur sa
constance ?
Un morceau de charbon peut-il brûler indéfiniment ? Peut- il même seulement brûler
sans un apport extérieur d'oxygène nécessaire à sa combustion ?
Mettons-le dans le vide, et il se refroidit presque instantanément. N'en serait-il pas de
même pour le Soleil ? Mais peut-être y a-t-il de l'oxygène dans le vide spatial ? Non,
je ne le pense pas. Tu me répondras peut-être que les dimensions relatives du Soleil et
du morceau de charbon sont telles, que le Soleil peut très bien brûler des milliards
d'années avant de se refroidir. A cela je te réponds NON, tant que tu ne me donneras
pas une cause à la réelle combustion du Soleil, à savoir que la masse composant cette
étoile était froide au départ, et non pas chaude ; et de toutes manières, les chutes de
matière tombant progressivement les unes sur les autres et ayant formé le Soleil, ont,
certes, pu produire de fortes élévations locales de températures, mais pas au point
d'en faire une étoile qui brûle indéfiniment dans le vide glaciaire. La Physique l'avait
d'ailleurs bien compris, jusqu'au jour de la découverte de la désintégration atomique
qui a apporté quelques soulagements par rapport à ces problèmes. L’accumulation de
matière produirait des « réactions nucléaires en chaîne », expliquant la chaleur.
Si le Soleil était entretenu par une suite de désintégrations en chaînes, il serait depuis
longtemps réduit à sa plus simple expression et on n’en parlerait plus.
On s'est toujours mis dans la tête que l'univers est éternel, qu'il est tellement grand,
pratiquement infini, tellement puissant, tellement ceci, tellement cela, que les étoiles
nous apparaissent comme des lumières inextinguibles par le seul fait d'avoir été
allumées aux premières origines et pour l'éternité, sans que rien ne les entretienne !
Ce sont, en quelque sorte, des lampes perpétuelles, alors qu'on sait parfaitement que
la désintégration en chaîne est une utopie, car autrement la Terre n'existerait plus
depuis bien avant 1945 (on l’a craint lors de la première explosion nucléaire mais rien
ne s’est passé), et que les bombes atomiques ne sont pas des feux perpétuels. Car dès
que la matière a explosé (produisant comme par hasard lors de sa désintégration
l’expulsion en premier d’un énorme champ MAGNÉTIQUE), elle engendre une certaine
radioactivité, mais elle s'éteint presque immédiatement. Les soi-disant explosions
thermonucléaires du Soleil (prétendues « auto-contrôlées », mais par quoi ?) ne sont
donc pas plus responsables de sa chaleur et de sa luminosité... Car une explosion ne
peut provoquer une autre explosion que dans un corps lui-même explosif. Or, si
c'était le cas du Soleil, qu'il soit énorme ou de faible dimension, il n'en aurait pas pour
bien longtemps à disparaître. Comme il est peu probable que le Soleil soit fait de
matière explosive, il faut admettre autre chose, et c'est ce que nous allons essayer
d'éclaircir.
Il importe peu de savoir de quoi est constituée la matière des étoiles. Elles doivent
être souvent différentes. Ce qui nous intéresse ici, c'est d'en connaître le mécanisme.
Je puis affirmer sans risque d'erreur possible que le Soleil, comme toute autre étoile,
possède en son centre, un énorme noyau extrêmement dense, compact, par
conséquent solide, pratiquement indéformable, et dans lequel se trouve condensée la
majeure partie de l'énergie magnétique. C'est donc dans ce cas un énorme aimant
dipôle. D’ailleurs on vient de s’apercevoir que le Soleil aussi a un champ magnétique
comme un aimant.
Je prétends que ce noyau tourne sur lui-même... en 24 heures... au même rythme que
celui de la Terre, pris comme étalon. Et pourquoi 24 heures ? Parce que les pôles du
Soleil et ceux de la Terre doivent impérativement être synchronisés dans leurs
mouvements, SINON IL NE POURRAIT Y AVOIR ATTRACTION (« gravitation ») ENTRE EUX
(voir notre appareil à ressort du début), tout comme ils doivent être OBLIGATOIREMENT
SYNCHRONISÉS AVEC CEUX DE TOUTES LES PLANÈTES ET ÉTOILES DE NOTRE GALAXIE .
Sinon où donc la galaxie trouverait-elle sa cohérence puisque la « gravitation » n’est
que la conséquence du synchronisme magnétique ? Nous reviendrons sur ces détails
surprenants.
Ce noyau du Soleil est donc censé manœuvrer tous les satellites du système solaire,
mais il est de même manœuvré en tant que satellite de notre galaxie par des astres
encore plus imposants autour desquels notre système solaire tourne, et ne l'oublions
pas, par ses propres satellites.
Une masse telle que celle du Soleil au moment de sa création, même froide et par
conséquent réduite à son plus faible volume, devait tout de même être entraînée à une
vitesse équatoriale de quelque quarante mille kilomètres à l'heure autour de l'axe de
rotation !
Une telle force centrifuge tend forcément à éjecter la matière et à dilater la masse
dans tout son ensemble. Elle se gonfle donc, et par endroits, échappe pour retomber
ensuite par le fait de l'attraction car ces morceaux trop petits et trop rapprochés n’ont
pas d’autonomie magnétique. Des échauffements se produisent par frottement entre
des couches qui ne peuvent toutes tourner à la même vitesse (plus près du noyau c’est
possible mais plus on est à la surface, plus l’inertie est grande) ; la matière s’échauffe
donc de tous ces frottements, s'amollit progressivement, et prend la forme d'un
magma visqueux sous les bombardements répétés de cette matière tombant en pluie
incessante.
Peu à peu, ce magma s'étendant sur une grande profondeur, et le noyau continuant à
tourner en 24 heures sur lui-même inexorablement, un énorme tourbillon s’est créé
autour de ce noyau, dont les spires les plus éloignées du centre, non plus entraînées
comme un bloc solide mais comme un liquide, prennent un retard considérable,
laissant apparaître une vitesse équatoriale de 25 jours au lieu de 24 heures pour le
noyau central synchronisé avec ses planètes et en réalité, avec toute la galaxie.
Nous comprenons sans doute mieux que les bombardements continuellement répétés
puissent entretenir une certaine température de la masse solaire, d'autant plus que le
tourbillon lui- même ne peut que s'échauffer par les frottements incessants de la
matière prenant du retard sur le noyau, alors qu'il serait impensable que des pierres,
même aussi imposantes que des montagnes ou même que des planètes, tombant
seulement tous les cent mille ans et probablement plus, sur le Soleil, puissent
entretenir cette température d'une façon permanente, allant jusqu'à la désintégration
en chaîne et pour des milliards d'années.
Les réactions atomiques envisagées par la science officielle concernant aussi bien les
étoiles que le Soleil, peuvent mieux s'expliquer par ces frottements que par des
échauffements accidentels dont on ignorerait totalement les causes. Car une étoile qui
s'échauffe sans raison extérieure doit trouver une explication en elle-même ; or cela
ne devrait jamais se produire car une étoile tendrait plutôt à se refroidir qu'à se
réchauffer, l'espace lui-même étant de température glaciaire... Et si cela se produit,
c'est qu'une raison interne, non seulement entretient cette température, mais est en
état de l'augmenter comme cela se constate dans les nova et les supernovae ! Cette
raison est intimement liée à la rotation du noyau central, entretenu ou accéléré dans
son mouvement par les autres planètes et étoiles de la galaxie.
Il ne fait donc censément aucun doute que le noyau solaire tourne sur lui-même en 24
heures ; nous en aurons d'ailleurs une confirmation avec les pendules du Professeur
Maurice ALLAIS. Mais nous verrons que ce n'est pas une obligation absolue, en
fonction de quelques variantes possibles de ces rotations, pour les autres planètes et
étoiles de la galaxie.
Quant à la raison pour laquelle les taches solaires ne se déplacent pas au même
rythme de rotation, c'est encore le noyau qui peut nous en donner l'explication,
puisque étant lui-même sphérique, en tournant d'un bloc, la partie équatoriale fait plus
de chemin que la partie polaire.
Or, comme la masse magmatique du Soleil prend elle-même du retard sur la rotation
du noyau, il est normal que les parties les moins entraînées dans le magma soient
elles aussi en retard sur les autres, en l'occurrence, celles qui se trouvent à l'équateur.
Il faut toutefois remarquer que les différences sont relativement faibles... Deux jours
de retard sur vingt-sept ; ce qui compte, c'est que cette différence existe, mais il ne
paraît pas normal qu'elle doive être plus importante, progressant toutefois vers les
pôles.
Le livre « Et l'Univers Fut » est disponible avec table des matières sur
www.hatem.com/ETL'UNIVERSFUT.htm
réédition 2015

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