La Terre patrimoine collectif

Transcription

La Terre patrimoine collectif
Notre Terre
patrimoine collectif ! … Même lorsqu’elle est propriété privée .
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courriel NOTRE TERRE n° 0 pour le maintien des agriculteurs en zone périurbaine ou intra-urbaine - pour s’abonner : ………..
RAISON D’ÊTRE DE CE MOUVEMENT: les consommateurs/citoyens veulent se nourrir et s’approvisionner en toute confiance, des jeunes
agriculteurs cherchent à s’installer mais les terres agricoles disparaissent, les agriculteurs maraîchers aussi.
Il est urgent d’inverser ce processus, préserver le patrimoine collectif pas encore bétonné, apporter aux consommateurs une possibilité de
trouver des produits locaux de saison, sains, frais et de qualité. Une réponse est proposée sous la forme d’un partenariat entre producteur et
consommateurs sur les bases d’un engagement réciproque. Ce principe contribue à plus de cohésion sociale, de solidarité entre citoyens.
QUEL EST NOTRE BUT ?
Maintenir une agriculture de proximité (M.A.P.). L’agriculture est menacée tant par l’avancée de notre urbanisation que par le vieillissement des agriculteurs
actifs.
•
Faire connaître le concept des AMAP (associations pour le maintien de l’agriculture paysanne). Document disponible : site attac-var
•
rechercher en permanence le dialogue et la concertation auprès des pouvoirs publics, collectivités locales et territoriales à fin de sauvegarder les
terres agricoles menacées , faciliter l’installation de jeunes agriculteurs.
• informer régulièrement en utilisant les supports adaptés : courriel, presse, tracts, affiche, réunions publiques, ….
CE COURRIEL POURQUOI ?
Amplifier l’action en informant le plus largement possible, alerter si nécessaire… Diffusion sous forme
électronique car c’est rapide, peu coûteux , efficace si tous ceux qui le reçoivent le font suivre à leur
carnet d’adresses, l’éditent puis en font des photocopies à distribuer aux personnes intéressées n’ayant
pas de matériel informatique à leur disposition.
ALLIANCE - France : site sur « adresses utiles »
ALLIANCE PROVENCE : Rôle
Alliance Provence soutient le développement des AMAP et anime le réseau des AMAP.
La structure recense les consommateurs et producteurs candidats aux AMAP et étudie au sein d’une
Commission Ethique leur compatibilité avec ce système.
Elle informe à travers des réunions et accompagne la naissance des AMAP en assurant un rôle de conseiller
technique auprès des groupes et des agriculteurs.
ALLIANCE PROVENCE devient un espace d’échange entre les différents groupes (édition d’un bulletin,
rencontres thématiques inter-AMAP).
Coordonnées : ALLIANCE PROVENCE Paysans Écologistes Consommateurs
18, rue de la Paix 83 200 Le Revest-les-Eaux Tel : 04 94 98 80 00/ Fax : 04 94 98 19 47
Calendrier : Assemblée Générale dimanche 18 mai 2003 à Correns à la salle polyvalente. A partir de 9h30.
A 13h buffet avec les produits des producteurs "nourriciers" des AMAP. Repas sur inscription uniquement,
participation de 8 euros, nous téléphoner. Après-midi ponctuée d'activités (bal folk, pétanque...) : bienvenue à tous !
AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) :
bilan de parcours. En deux ans une vingtaine se sont constituées en Provence.
La demande des consommateurs/citoyens est très forte, la réponse aux besoins plus difficile : il faut trouver
dès maintenant des solutions pour préserver les terres agricoles proche des consommateurs,
c’est à dire en zone périurbaine ou intra-urbaine…
adresses utiles
Alliance :
www.alliancecepec.org/webamap/amap.htm
[email protected]
Alliance Provence :
[email protected]
attac-var :
- site : …….
- e-mail : attactoulon
- confédération paysanne du Var :
e- mail : conf83@......
les rendez-vous
- 18 mai : AG Alliance Provence
- 24 mai : AG attac-var
à faire
- continuer à faire signer la pétition
( à trouver sur le site attac-var)
- vous voulez organiser une réunion
d’information : contactez alliance
attac-var ou la confédération
paysanne du Var ou Alliance
- un groupe de consommateurs veut
constituer une amap ? contacter
alliance ;
M.A.P. : ACTION EN COURS : « Assez de béton ! »
Interpeler les élus , une contrainte devenue nécessaire : les courriers adressés en septembre 2002 aux maires de Toulon et de La Seyne sont restés au
mieux sans réponse, au pire une fin de non recevoir teintée de mépris. Tout indique qu’ils ne jouent pas le jeu. Nous voilà donc contraint à la nécessaire
mobilisation de l’opinion publique : tract, pétition, puis conférence de presse. Nouvelles demandes de rdv, suite du plan d’actions selon les réponses ou non
réponse. Un site est en projet, l’adresse sera communiquée dès que possible.
BRèVES :
Denise et Daniel VUILLON, des Olivades, ont été invités par le Conseil de l’Europe (division « Cohésion Sociale » qui envisage la mise en place d’une
plate-forme concernant l’économie solidaire et regroupant : Les Banques Ethiques, Le Commerce Equitable et La Consommation)
Le Conseil de l’Europe, composé de 45 pays, est chargé de préparer les actes que le Parlement européen entérine.
Après une journée et demi de travaux, l’idée de la plate-forme a fait son chemin et sa nécessité s’est confirmée. C’est la première fois que l’Europe s’ouvre
sur « l’Engagement Citoyen par l’Economie» C’est déjà une juste reconnaissance.
Cela a été aussi l’occasion d’échanges et de rencontres avec un grand nombre d’acteurs des Economies Solidaires.
Gilda Farell et Samuel Thyrion, chargés de cette mission au Conseil de l’Europe, vont envoyer le compte rendu de ces travaux des 9 et 10 mai à Srasbourg.
Tout cela s’est terminé sur un stand des AMAP, tenu par Nicolas, d’Alliance Paris au « 3ème marché du Commerce Equitable » de Strasbourg et par la mise
en place de la 1ère Amap d’Alsace qui démarre en lien avec la ferme d’André et d’Angèle Roech et leur 6 enfants, qui grâce à cette Amap vont pouvoir
continuer à être agriculteurs alors que leur situation économique et financière était particulièrement compromise.
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Une nouvelle AMAP ’est constituée le 26 avril sur le département du Var.
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Vu et entendu à la télévision une émission sur le thème du BIO : filière sévèrement critiquée, voire remise en cause… Il sera nécessaire de
communiquer car les AMAP risquent d’être confondues avec ce label alors que leur spécificité devrait les préserver des dérives dénoncées.
Le problème de la filière Bio n’est-il pas sa dépendance économique aux grands circuits de distribution ?