Cameroun - OIE Afrique

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Cameroun - OIE Afrique
Plan
1. Informations gé
Informations générales sur la pêche
2.Structure du secteur de la pêche
3.Historique de l’
Historique de l’aquaculture
4.Situation actuelle de l’
Situation actuelle de l’aquaculture
5.Organisation structurelle de l’administration des pêches
6.Mise en oeuvre des normes OIE
7.Perspectives
PAR ABDOU MAHAMAT
Informations gé
générales sur les pêches
Informations gé
générales sur les pêches
Informations gé
Informations générales sur le Cameroun
Eaux continentales
y Pays de l’
Pays de l’Afrique Central situé
Afrique Central situé dans le Golfe de Guiné
dans le Golfe de Guinée zone CECAF 34
y Entouré
Entouré par l’
par l’Océ
Océan Atlantique, le Lac Tchad, le Tchad, la Ré
an Atlantique, le Lac Tchad, le Tchad, la République Centre y
y
y
y
Africaine, le Congo, le Gabon, le Nigé
ée Equatoriale Central Africaine, le Congo, le Gabon, le Nigéria et la Guinn
ria et la Guinné
African Republic, Congo, Nigeria, Gabon and Equatorial Guinea. . Republic, Congo, Nigeria, Gabon and Equatorial Guinea
Superficie de: 475 000 km2. Population : prè
Superficie de: 475 000 km2. Population : près de 20 millions d’
s de 20 millions d’habitants, taux de croissance : 2%; consommation de poisson per capita: 17.9 kg/pers/an.
croissance : 2%; consommation de poisson per capita: 17.9 kg/pers/an.
Contribution de la pêche au PIB : 1.7%.
Production nationale: 180 000t; Importation: >100 000t; Côte Camerounaise
y Superficie de 35 000 km2, repré
Superficie de 35 000 km2, représentant 7,4% du territoire national. Constutué
Constutuées des plaines d’
des plaines d’innondations (86%), lacs naturelles (4%), lacs ou ré
(4%), lacs ou réservoirs artificiels 7%) et riviè
servoirs artificiels 7%) et rivières (3%). res (3%). y Pêche artisanale est pratiqué
Pêche artisanale est pratiquée dans trois zones : y Zone forestiè
Zone forestière avec ses trois bassins (Nyong, Ntem
re avec ses trois bassins (Nyong, Ntem et Sangha) ; y Zone centrale avec son bassin de la Sanaga et ces trois ré
Zone centrale avec son bassin de la Sanaga et ces trois réservoirs (Bamendjin, Mapé
é et Mbakaou
Bamendjin, Map
et Mbakaou)) ; and
y Zone du nord avec le Lac Tchad , la plaine d’
Zone du nord avec le Lac Tchad , la plaine d’innondation et les ré
et les réservoirs de LAGDO et MAGA. , Kanuris
Kanuris, , y Les populations locales sont Arabes, Fulbé
Les populations locales sont Arabes, Fulbés, Kotokos
s, Kotokos, y Frange côtiè
Frange côtière: 402 km; plateau continental: 14 000 km2; Zone Exclusive Mousgoums, Hausa et autres. Quelques étrangers (Nigerians
, Malians
Malians
Mousgoums, Hausa et autres. Quelques é
trangers (Nigerians, and Chadians
).
and Chadians).
Economique: 40 000km2. y Groupes ethniques: , Bakweris
Bakweris and others
y Les Sawa
Les Sawa comprenant Douala, Bakokos
comprenant Douala, Bakokos, and others..
y Autre s ethnies (Mousgoums
) et les communauté
és etrangers
Autre s ethnies (Mousgoums) et les communaut
s etrangers des pays voisins (Benin, Nigeria, Ghana and Sé
Nigeria, Ghana and Sénégal). Structure du secteur des pêches (suite)
Structure du secteur des pêches
Pêche industrielle
80
15,000
60
10,000
40
pour poissons;
b) Absence de limitation des captures 5,000
20
accessoires; c) Influences de l’
Influences de l’industrie crevettiè
industrie crevettière 0
0
19
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
1968
1969
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
2099
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
07
du Nigeria ; et
d) Suspension des exportations des produits de la pêche vers l’
produits de la pêche vers l’UE.
volution des captures é
était en adé
volution de la flottille y Si l’é
Si l’évolution des captures tait en adéquation avec l’é
quation avec l’évolution de la flottille 100
20,000
année
total navires
total capture
n ° d e c h a lu ti e r s
a) Maillage des crevettiers infé
Maillage des crevettiers inférieur chaluts 120
25,000
t o n n e s m é t r iq u e s
Pratiqué
Pratiqué e par les chalutiers et les crevettiers d’
érianne =, crevettiers d’origine Nig
origine Nigé
chinoise ou grecque. Croissance des bateuax
Croissance des bateuax de pêches aec
de pêches aec
une croissance relative des crevetttiers
Principales raisons:
Principales raisons:
jusqu’
jusqu’en 1985, aprè
en 1985, après cette date, les captures par unité
s cette date, les captures par unité d’effort (en prenant le nombre de navires de pêche comme indicateur d’
nombre de navires de pêche comme indicateur d’unité
unité d’effort brut) se sont détérioré
riorées graduellement et considé
considérablement. Ainsi, en 2006, 51 navires de pêche auront dé
débarqué
barqué 3 502 tonnes de produit, repré
représentant une diminution de plus de 10% sur les 3 919 tonnes dé
diminution de plus de 10% sur les 3 919 tonnes débarqué
barqués par 9 chalutiers en 1961. y Les principales raisons pouvant justifier cette tendance à
Les principales raisons pouvant justifier cette tendance à la baisse sont lié
la baisse sont liées à:
une dé
une détérioration de la ressource ;
la naissance de ré
la naissance de réseaux d’
seaux d’exportations clandestines directes ; et un systè
système de suivi des dé
débarquements peu performant qui gé
génère des statistiques des pêches difficilement lisibles et relativement relativement peu fiables.
Structure du secteur des pêches (suite)
La pêche artisanale
y Pêcheries les plus importantes du pays (emplois, dé
Pêcheries les plus importantes du pays (emplois, débarquements et contribution à
contribution à l’économie nationale). ’économie nationale). y Enquêtes cadre en 1987 (MIDEPECAM) et en 1995 (DIPA/FAO). 1987 : 14,874 pêcheurs, dont 14.8% de nationalité
pêcheurs, dont 14.8% de nationalité camerounaise. Pêcheurs absents et pêcheurs é
pêcheurs étrangers non recensé
trangers non recensés, le chiffre ré
s, le chiffre réel se situerait entre 15,000 et 20,000 pêcheurs (Source : Sheves
, G. T. ; 1992). 1995 : 24,136 pêcheurs, dont : Sheves, G. T.
17.2% de nationalité
17.2% de nationalité camerounaise et 6,572 mareyeurs (ses). y Tendance croissante de la population côtiè
Tendance croissante de la population côtière de pêcheurs artisans, et une stagnation du pourcentage des nationaux.
y Le systè
Le système de parts est gé
me de parts est généralement pratiqué
ralement pratiqué dans la ré
dans la rémuné
munération du capital et de l’é
quipage. Des efforts sont actuellement fait pour amé
éliorer la capital et de l’équipage. Des efforts sont actuellement fait pour am
visibilité
conomie nationale.
visibilité de la pêche dans l’é
de la pêche dans l’économie nationale.
Structure du secteur des pêches (suite)
La pêche aux petits pé
La pêche aux petits pélagiques
y Engins: filets maillants de surface (FMS) fixe ou dé
Engins: filets maillants de surface (FMS) fixe ou dérivant (600 à
rivant (600 à700mè
700mètres lg), pour 6,5mè
pour 6,5mètres de chute en monofilament
tres de chute en monofilament à mailles de 20 à
mailles de 20 à 40 mm. mugil spp, y Captures : Sardinelle et ethmalose
Captures : Sardinelle et ethmalose +++ rasoir, Illishsa
+++ rasoir, Illishsa africana, africana, mugil
spp, Sphyraena sp, piscicatorium et Caranx spp
sp, piscicatorium
et Caranx spp + ou ‐
+ ou ‐
y A coté
A coté des pêcheurs, il existe de nombreux autres acteurs notamment les des pêcheurs, il existe de nombreux autres acteurs notamment les transformatrices qui fument le poisson et ceux qui sont impliqué
transformatrices qui fument le poisson et ceux qui sont impliqués dans la commercialisation.
La pêche aux espè
La pêche aux espèces d
ces démersales
y Engins: filets maillants de fond (FMF) 800 à
Engins: filets maillants de fond (FMF) 800 à 4000 mè
4000 mètres de long, chute de 1 à
tres de long, chute de 1 à 1,5 mètre et maillage est de 40 à
écifiques, tre et maillage est de 40 à 50 mm. Engins multisp
50 mm. Engins multispé
cifiques, Galeoides decadactylus, Drepane africana, Arius y Captures: Pseudotolithus
Captures: Pseudotolithus spp, spp, Galeoides
decadactylus, Drepane
africana, Arius spp, Polynemus spp, etc. spp, Polynemus
spp, etc. y Comme pour la pêche aux petits pé
Comme pour la pêche aux petits pélagiques, elle est pratiqué
lagiques, elle est pratiquée à
e à l’aide de pirogues parfois motorisé
pirogues parfois motorisées (15 à
es (15 à 25 chevaux).
y Le poisson vendu à
Le poisson vendu à l’état frais, mais importantes pertes post
’état frais, mais importantes pertes post‐‐capture (30% en moyenne) dues à
moyenne) dues à l’insuffisance de la chaî
insuffisance de la chaîne de froid et à
ne de froid et à l’enclavement des zones de production. Structure du secteur des pêches (suite)
La pêche à
La pêche à la petite crevette y Engin: Ngotto
Engin: Ngotto (ngotto fixe ou dé
fixe ou dérivant) Filet de forme conique, il mesure généralement 7 à
ralement 7 à 9 mè
9 mètres de long pour une ouverture circulaire ou rectangulaire de 1,5 à
rectangulaire de 1,5 à 2 mè
2 mètres. y Prises constitué
Prises constituées de petites crevettes d’
es de petites crevettes d’estuaire (Paleomon
estuaire (Paleomon hastatus). Le hastatus). Le volume annuel des captures s‘é
volume annuel des captures s‘éllève à
ve à environ 10 000 tonnes. quipage. y Embarcations motorisé
Embarcations motorisées (20 à
es (20 à 40 chevaux) ayant 3 à
40 chevaux) ayant 3 à 4 membres d’é
4 membres d’équipage. Elle est localisé
). On Elle est localisée dans la province du Sud‐
e dans la province du Sud‐ouest (Bekumu
ouest (Bekumu et Mabeta
et Mabeta). On rencontre parfois des femmes dans les é
rencontre parfois des femmes dans les équipages. La pêche aux requins
y Peu importante en terme d’
Peu importante en terme d’unité
unités de pêche (une dizaine d’
s de pêche (une dizaine d’unité
unités) car d’introduction ré
introduction récente. y UP de trois personnes, embarcation motorisé
UP de trois personnes, embarcation motorisée et deux palangres à
e et deux palangres à requins. y Espè
Espèces ciblé
ces ciblées : requins, les barracudas, les raies et les mé
es : requins, les barracudas, les raies et les mérous. Trè
rous. Très productive et pratiqué
productive et pratiquée dans quelques campements du Sud‐
e dans quelques campements du Sud‐ouest et du Sud (Limbé
Limbé, Debundsha
, Debundsha et Kribi) par des pêcheurs nigé
et Kribi) par des pêcheurs nigérians, sé
rians, sénégalais.
Historique de l’aquaculture
y 1954‐
1954‐1960 : Plan de dé
: Plan de développement, 22 stations publiques, prè
près de 10 000 é
s de 10 000 étangs ruraux et barrages. y 1960‐
1960‐ 1968 : les efforts ont diminué
: les efforts ont diminué ;
y 1972‐
1972‐1992 : Augmentation des stations publiques à
: Augmentation des stations publiques à 32, introduction de polyculture Carpe/Clarias/Tilapia nilotica
, introduction de polyculture Carpe/Clarias/Tilapia nilotica, d’amé
améliorer les techniques de production d’
liorer les techniques de production d’alevins de Carpe et de Clarias en é
Carpe et de Clarias en écloserie, de faire connaî
closerie, de faire connaître les élevages (porcs/poulets) associé
levages (porcs/poulets) associés à
s à la pisciculture, d’
la pisciculture, d’aider les pisciculteurs à
les pisciculteurs à construire des é
construire des étangs. En effet, certains pisciculteurs sont arrivé
pisciculteurs sont arrivés à
s à faire passer la productivité
faire passer la productivité de leurs é
leurs étangs de 1.500 kg/ha/an à
tangs de 1.500 kg/ha/an à plus de 7.000 kg/ha/an.
y 1992‐
1992‐2000: Avè
2000: Avènement de la crise é
nement de la crise économique
y 2000 à
2000 à nos jours : Reprise des efforts
Structure du secteur des pêches (fin)
La pêche semi‐
La pêche semi‐industrielle
y Embarcations plus grandes que les pirogues artisanales ré
Embarcations plus grandes que les pirogues artisanales réguliè
gulières, doté
res, dotées de moteurs hors‐
hors‐bord plus puissants (>40cv).
y Engins : «
Engins : «Awasha»
Awasha» ou sennes tournantes et coulissantes de lg moyenne à
ou sennes tournantes et coulissantes de lg moyenne à tendance à
tendance à la haussiè
haussière 690m, 65 à
re 690m, 65 à 80m de chute et un maillage de 20 à
80m de chute et un maillage de 20 à 32 mm pour les coté
32 mm pour les cotés et 8 à10mm pour la poche. Cibles : petits pé
10mm pour la poche. Cibles : petits pélagiques. y Pratiqué
Pratiquée par de pêcheurs non nationaux (ghané
e par de pêcheurs non nationaux (ghanéens, nigé
ens, nigérians et bé
rians et béninois), bien que quelques proprié
quelques propriétaires camerounais s’
taires camerounais s’y inté
y intéressent. y Armateurs regroupé
Armateurs regroupés au sein d’
s au sein d’une organisation dé
une organisation dénommé
nommée Union des pêcheurs artisans maritimes (UNIPARM) qui s’
maritimes (UNIPARM) qui s’est illustré
est illustrée par sa volonté
e par sa volonté de contribuer au contrôle de l’effort de pêche. La pêche sportive
y Quelques adeptes et est peu documenté
Quelques adeptes et est peu documentée. Quelques marinas, bateaux de plaisance et lignes à
lignes à main. Occasionnellement et lors de challenges.
La pêche de subsistance
y Moyens rudimentaires (pirogue à
Moyens rudimentaires (pirogue à pagaie, filets d’
pagaie, filets d’envergure plus petite). y Pratiqué
Pratiquée à
e à temps partiel comme activité
temps partiel comme activité d’appoint.
Aquaculture: situation actuelle
y 5000 pisciculteurs avec 1‐
5000 pisciculteurs avec 1‐5 é
5 étangs de 300‐
tangs de 300‐400 m 2 dont :
y 3000 pour les ré
3000 pour les régions de l’
gions de l’Ouest et Nord Ouest pour environ 60 ha, y 1500 pour les ré
1500 pour les régions du Sud, Centre et Est avec plus de 2000 é
avec plus de 2000 étangs et
y le reste pour les ré
le reste pour les régions du littoral et de l’adamawa.
y Producteurs des alevins et quelques organisations des producteurs
Mise en œuvre des normes OIE
Niveau national
Niveau Régional
Niveau
Départemental
Niveau de
l’Arrondissement
Direction des
pêches et de
l’Aquaculture
Service régional des
productions animales
et halieutiques
Section des
productions animales
et halieutiques
Centre d’Alevinage
et de Contrôle des
Pêches
Laboratoire de
Contrôle Qualité de
Douala
LANAVET
Laboratoire
régional
Direction des
Services
Vétérinaires
Service régional des
services vétérinaires
Section des services
vétérinaires
BCPH au niveau
du port de
DOUALA
Centre Zootechnique
et Vétérinaire
Perspectives
y Conduite du GAP analysis
Conduite du GAP analysis
y Elaboration et mise en œ
Elaboration et mise en œuvre du plan d’
uvre du plan d’action
y Le Cameroun a dé
Le Cameroun a déjà subi le PVS et est entente du GAP analysis
du GAP analysis;;
y En cours d’é
laboration des textes En cours d’élaboration des textes réglementaires pour la mise œ
glementaires pour la mise œuvre des normes OIE
y Equipements et mise en route des Laboratoires: Laboratoire de contrôle qualité
Laboratoires: Laboratoire de contrôle qualité
de Douala et Laboratoires ré
de Douala et Laboratoires régionaux
y La mise en œ
La mise en œuvre du programme de formation AFOP