Première S – Devoir en temps libre pour le lundi 2 mars – Travail
Transcription
Première S – Devoir en temps libre pour le lundi 2 mars – Travail
Première S – Devoir en temps libre pour le lundi 2 mars – Travail par groupes. Exercice 1. Le jeu du lièvre et de la tortue Un lièvre et une tortue s’affrontent pour parcourir un plateau de 6 cases, selon les règles suivantes : On lance un dé équilibré à 6 faces, Si le 6 sort, le lièvre avance directement de 6 cases (et donc gagne); Sinon, la tortue avance d’une case. Le jeu continue jusqu’à ce qu’il y ait un gagnant. 1) On a écrit l’algorithme ci-contre pour qu’il simule ce jeu. a) Que représentent les variables D et N ? b) Modifier l’algorithme pour qu’il effectue 100 parties consécutives et affiche la fréquence de l’événement : « Le lièvre est gagnant ». Qui du lièvre ou de la tortue semble avoir le plus de chance de gagner ? c) Démontrer votre conjecture (Indication : un arbre de probabilités) 2) On appelle X la variable aléatoire correspondant au nombre de lancers de dés qu’il a fallu au lièvre pour gagner et égale à 10 si le lièvre a perdu. Calculer E(X). L’algorithme sera envoyé par mail. Exercice 2 : On considère dans un repère O, i , j la courbe Cf représentative d’une fonction f définie sur R dont l’expression est de la forme f ( x) ax3 bx2 cx d où a, b, c et d sont quatre réels. La tangente T à Cf à l’origine O passe par le point A(1; 12). La tangente au point M(2; 4) de Cf est horizontale. 1. Déterminer les réels a, b, c et d. 2. Il semblerait que f admette un maximum local en x = 1. Est-ce vraiment le cas ? Quelle est la valeur de ce maximum? 3. Montrer que la courbe Cf ne coupe l’axe des abscisses qu’en l’origine. Corrigé de l’exercice 1 1°) a) La variable D prend pour valeur un nombre entier aléatoire entre 1 et 6 : elle représente donc le résultat obtenu en lançant le dé. La variable N est initialisée à 0 mais augmente de 1 chaque fois que le dé ne fait pas 6. Elle représente l’avancée de la tortue sur le plateau de jeu. Si N est égal à 6, le jeu est fini (la condition du tant que n’est plus vérifiée) et la tortue a gagné. b) voir ci-contre La fréquence du lièvre gagnant fluctue entre 0.51 et 0.75. Il semble donc avoir plus de chance de gagner que la tortue. c) L correspond à l’événement : « le lièvre gagne » obtenu avec un dé égal à 6. L 1 6 L 5 6 1 6 L L 5 6 1 6 L L 5 6 1 6 L L 5 6 1 6 L 5 6 L 6 5 15625 La probabilité que le lièvre ne gagne pas est : 0.335 . 6 46656 La probabilité qu’il gagne est donc 1 – 0.335 = 0.665 Le lièvre a plus de chance de gagner que la tortue. 1 6 5 6 L L valeurs probabilités 1 1 6 2 5 1 5 6 6 36 3 5 5 1 25 6 6 6 216 4 5 5 5 1 125 6 6 6 6 1296 4 5 5 1 625 6 6 7776 5 6 5 1 3125 6 6 46656 6 10 5 15625 6 46656 2°) X prend les valeurs 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 10. L’arbre ci-dessus permet de calculer les probabilités 1 5 15625 E ( X ) 1 2 ... 10 6 36 46656 248686 5.33 46656 Corrigé de l’exercice 2 1°) Cf passe par O donc f(0) = 0 donc d = 0 Cf passe par M(2.4) donc f(2) = 4 d’où 8a 4b 2c 4 On calculer f (x) : f (x) 3ax² 2bx c y A yO 12 donc f (0) = 12 d’où c = 12. xA xO La tangente en M d’abscisse 2 est horizontale donc f (2) = 0 d’où 3a 4 2b 2 c 0 12a 4b c 0 La tangente à l’origine est la droite (OA). Son coefficient directeur est : 12a 4b 12 0 12a 4b 12 3a b 3 On a donc d = 0 , c = 12 et a et b sont solution du système 8a 4b 24 4 8a 4b 20 2a b 5 ème Par soustraction, il vient : a = 2 puis par substitution dans la 2 équation : 2 2 b 5 b 9 On a donc : a = 2 , b = – 9, c = 12 et d = 0 d’où f ( x) 2 x3 9 x² 12 x 2°) f ( x) 6 x² 18x 12 qui est un polynôme du second degré avec = 36 ; deux racines 1 et 2. D’où le tableau de variations de f : x 1 2 - + + 0 – 0 + signe de f (x) variations 5 de f 4 f admet bien un maximum local en 1 et ce maximum est égal à 5. 3°) Pour déterminer l’intersection de Cf et de axe des abscisses, on résout f(x) = 0 f ( x) 0 2 x3 9 x² 12 x 0 x(2 x² 9 x 12) 0 x 0 ou 2 x² 9 x 12 0 2 x² 9 x 12 0 : = – 3 donc pas de solution. La courbe Cf ne coupe l’axe des abscisses qu’une seule fois. ou : D’après le tableau de variations de f : Sur ]–,0] f est strictement croissante : f(0) = 0 est le maximum de f . Sur [0 ; 1[, lf est croissante et a pour minimum 0 en 0 Donc, l’équation f(x) = 0 admet une seule solution 0 dans ]– ; 1[ Sur [1 ; +[, le minimum de f est 4 : l’équation f(x) = 0 n’a donc aucune solution dans [1 ; +[ Conclusion : la courbe Cf ne coupe l’axe des abscisses qu’une fois.